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RAVIVA L’activité physique contre le cancer Dr. Jacques LECOMTE

RAVIVA - chu-charleroi.be · RaViva bouger pour se sentir mieux Le pronostic de beaucoup de cancers s’est amélioré tant au niveau de la guérison que de la survie et des durées

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RAVIVA

L’activité physique

contre le cancer

Dr. Jacques LECOMTE

RaViva

bouger pour se sentir mieux

Le pronostic de beaucoup de cancers s’est amélioré tant au niveau de la

guérison que de la survie et des durées de rémissions.

Les patients traités doivent donc pouvoir se réinsérer dans la

vie active et reprendre progressivement une vie sociale et

professionnelle normale.

Renseignements pratiques

•Pour participer à Raviva, vous devez : • être atteint ou avoir été atteint par un cancer ;

• être en cours de traitement OU être dans l’année qui suit l’arrêt des traitements pour les patients traités par chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie et traitements ciblés (Glivec,Avastin, Herceptine...) ……

• être dans la première année de traitement pour les patients traités par hormonothérapie ;

• être majeur.

• Le programme d’activités physiques Raviva est accessible pendant un an sans prolongation possible (sauf en cas de rechute).

4

Y-a-t-il une place pour l’activité physique

dans l’armada des armes

contre le cancer?

5

QU’EN EST-IL DE

L’ACTIVITE

PHYSIQUE? « Tout mouvement de l’organisme produit par la contraction musculaire, qui augmente la dépense énergétique »

L’activité physique au sens large inclut donc tous les mouvements effectués dans la vie quotidienne et ne se réduit pas à la seule pratique sportive, qu’elle soit de loisir ou de compétition.

Elle intègre également l’activité physique pratiquée dans le cadre de la vie professionnelle et de la vie courante (activités ménagères, jardinage, transports…).

La distinction entre sport et activité physique est importante car l’on sait aujourd’hui qu’une activité sportive intensive (surtout professionnalisée) peut avoir un impact négatif sur la santé physique et psychique (Cas du surentraînement pathologique).

6

Relation entre

activité physique et

réduction de la

mortalité

prématurée

toutes causes

confondues

0

20

40

60

80

100

0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000

% d

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p

ote

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e

Dépense énergétique hebdomadaire (kcal)

Santé

Condition physique

Effet quantité – bénéfice de

l’activité physique sur la santé et la

condition physique

Les effets indésirables du cancer et de ses traitements

7

LA FATIGUE ET LE CANCER

La fréquence de cette fatigue est très importante puisqu’elle est mentionnée par 60 à 95 % des patients

recevant une chimiothérapie ou une radiothérapie

8

Pour 30 % d’entre eux ces symptômes

seront toujours présents après une ou

plusieurs années post-traitement

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La fatigue relative au cancer

• sept facteurs contributifs au déconditionnement général du patient cancéreux ont été identifiés :

• la douleur,

• la détresse émotionnelle,

• les troubles du sommeil,

• l’anémie,

• la déficience nutritionnelle,

• les comorbidités

• le déconditionnement physique

Il est communément admis

aujourd’hui que la fatigue liée

au cancer est majoritairement

liée à ce déconditionnement

physique, ou désadaptation

à l’effort.

Cette désadaptation résulte

d’une perte d’AP dès la prise

en charge du cancer (congé

maladie,alitement, chirurgie,

radiothérapie,

chimiothérapie,etc

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Schéma physiopathologique du déconditionnement

Fatigue/Déconditionnement

Traitement Maladie Altération physique

Ré-entraînement

Diminution de la fatigue

et reconditionnement

Ré-entraînement

Cercle vicieux

du déconditionnement

Sédentarité Alitement prolongé

cachexie

anorexie asthénie

recommandations pour le traitement de la fatigue liée au cancer

de l’Association francophone

pour les soins oncologiques de support (AFSOS)

• Programme réalisé

• soit au sein d’un groupe de patients

• Soit individualisé prenant en compte

✓ Le stade de la maladie

✓ Les traitements prévus

✓ Les capacités physiques du sujet

✓ Ses préférences sur le type d’exercice

✓ Son état psychologique

• Rechercher et éliminer les contre-indications =>>

• Nécessité d’un certificat médical d’aptitude

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✓ Altération psychique importante

✓ Cachexie sévère

✓ Troubles cardiopulmonaires

✓ Métastases osseuses à risque ou

cérébrales

✓ … Attention

✓ À la population

métastatique

✓ À l’anémie

✓ À la thrombopénie

✓ À la fièvre

✓ À la neutropénie

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Cramp F, Daniel J. Exercise for the management of cancer-related fatigue in adults. Cochrane Database of Systematic Reviews 2008,

Issue 2. Art. No.: CD006145

Pour participer à Raviva,

vous devez :

• être atteint ou avoir été atteint par un cancer ;

• être en cours de traitement OU être dans l’année qui suit l’arrêt

des traitements

Si un cancer apparaît, peut-on espérer une action positive du maintien d’une activité physique pendant le traitement?

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PREVENTION SECONDAIRE

De multiples essais prospectifs ont été réalisés, évaluant l’impact de l’activité physique, pendant ou surtout après les traitements. Ces essais de durée et de fréquence variables, en aérobie ou contre résistance, comparent un bras sans exercice physique et un bras expérimental avec un programme d’exercice, à domicile ou dans le centre de traitement.

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L’EXERCICE PENDANT LE TRAITEMENT

• Dans une étude parue en 2000, Schwartz trouvait que des patients atteintes d’un cancer du sein qui suivaient un programme de huit semaines basé sur 15 à 30 minutes d’exercices aérobies, 4 fois par semaine, présentaient:

• très peu de jours de fatigue sévère et des niveaux de fatigue beaucoup moins intenses à chaque cycle de chimiothérapie comparés à un groupe de patientes non actives.

• Les patientes actives signalaient aussi une amélioration de leur qualité de vie.

Schwartz A.L., Mori M., Gao R., Nail L.M., King M.E. Exercise reduces daily fatigue in women with breast cancer receiving chemotherapy Med Sci

Sports Exerc 2001 ; 33 : 718-723

Effet de l'exercice sur la capacité fonctionnelle et la

qualité de vie de patients souffrant d’un cancer tête

et cou et recevant une chimioradiothérapie.

Samuel SR, Maiya G A, Babu AS, Vidyasagar M S. Effect of exercise training on functional capacity & quality of life in head &

neck cancer patients receiving chemoradiotherapy. Indian J Med Res 2013;137:515-20

• Il y a peu d'informations disponibles sur les effets de l'exercice chez les patients tête et cou ,d’où l’intérêt de tels études.

• Le groupe exercice, mis à part les soins standard, a reçu un programme basé sur les lignes directrices de l'American College of Sports Medicine qui consistait en un programme de marche rapide et un programme d'exercice actif de type résistance

• L'intensité de ces deux composantes a été guidée la perception de l'effort (RPE).

• La première partie se composait d'un programme de randonnées personnalisé pendant 15 à 20 min à un RPE entre 3-5/10 pour cinq jours par semaine pendant six semaines.

• La deuxième partie consistait en un programme d'exercices actifs sur mesure (RPE 3-5/10) pour les principaux groupes musculaires des membres supérieurs et membres inférieurs (les biceps, les triceps, les muscles ischio-jambiers et les quadriceps.) , cinq jours par semaine pendant les six semaines. Les patients effectué 2-3 séries de 8 - 10 fois les exercices en fonction de leurs niveaux RPE.

• Les patients dans ces deux groupes ont reçu 66 gay en 33 fractions plus d’une chimiothérapie se composait de 100 mg/m2] de surface corporelle (BSA) cisplatine le jour 1, jour 22et 43

Effet de l'exercice sur la capacité fonctionnelle et la qualité de vie de

patients souffrant d’un cancer tête et cou et recevant une

chimioradiothérapie.

Samuel SR, Maiya G A, Babu AS, Vidyasagar M S. Effect of exercise training on functional capacity & quality of life in head &

neck cancer patients receiving chemoradiotherapy. Indian J Med Res 2013;137:515-20

Cette étude fournit des preuves préliminaires qu'un programme d'exercices est sûr et bien toléré chez ces patients.

L'entraînement sous la forme d'un programme de marche dynamique et de renforcement musculaire améliore

les capacités fonctionnelles et la qualité de vie chez les patients recevant une CRT.

La Chimioradiothérapie affecte négativement la cascade de

transport de l'oxygène et perturbe le transport de l'oxygène dans

le corps.

L'augmentation des capacités fonctionnelles observées dans cette

étude peut DONC être attribuée :

• au rôle des exercices de marche ce qui augmente l'endurance

cardio-respiratoire.

• au rôle des exercices de renforcement des muscles périphériques,

ce qui augmente l'absorption d'oxygène par les tissus ,

notamment l'absorption d'oxygène musculaire périphérique.

Pour participer à Raviva,

vous devez :

• être atteint ou avoir été atteint par un cancer ;

• être en cours de traitement OU être dans l’année qui suit l’arrêt

des traitements

Si un cancer apparaît, peut-on espérer une action positive du maintien d’une activité physique pendant et après le

traitement?

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PREVENTION TERTIAIRE

De multiples essais prospectifs ont été réalisés, évaluant l’impact de l’activité physique, pendant ou surtout après les traitements. Ces essais de durée et de fréquence variables, en aérobie ou contre résistance, comparent un bras sans exercice physique et un bras expérimental avec un programme d’exercice, à domicile ou dans le centre de traitement.

Bénéfice sur la survie de l’activité physique après un traitement

Série Nbre MET –

h/sem

RR/

Inactif IC

NHS sein 2 987 9 - 15 0.5 0.31 – 0.82

Whel sein 1 490 > 12 0.56 0.31 – 0.98

CALGB colon 832 > 18 0.51 0.26 – 0.97

NHS colon 573 > 18 0.39 0.18 – 0.82

Ces 4 séries prospectives retrouvent un bénéfice en terme de survie

21

Activité physique et survie après un cancer du sein

22

Ce qui est important , c’est que ce gain de survie en cas d’AP se retrouve aussi en intégrant les facteurs pronostiques classiques tels que • l'âge, • le stade tumoral TNM, • la présence de récepteurs

hormonaux, • le lieu de résidence, • l’alcoolisme ou le

tabagisme, • l’indice de masse

corporelle (IMC) • et le statut hormonal de la patiente.

Le maintien d’une AP au-delà de 8 a 9 MET/h

(Metabolic equivalent/heure) est associé à une

réduction de près de 50 % du risque de décès par

cancer,

Le bénéfice en terme de survie à 5 ans et à 10 ans est de 4 et de 6%.

La réduction du taux de rechute augmente avec le

niveau d’exercice jusque vers 20 MET/h.

Les autres cancers : le cas du poumon par exemple

Activité physique et cancer 23

Les preuves résumées dans cette métaanalyse suggèrent que l'entraînement physique peut potentiellement augmenter la capacité d'exercice des personnes après une résection pulmonaire NSCLC. Les auteurs concluent cependant que les résultats doivent être interprétés avec prudence en raison de l'écart entre les études, les limites méthodologiques, certains risques importants de distorsion et de petites tailles d'échantillon. Cette revue systématique souligne la nécessité pour les grands essais cliniques randomisés

Exercise training undertaken by people within 12 months of lung resection for non-small cell lung cancer. Cavalheri V, Tahirah F, Nonoyama M, Jenkins S, Hill K. Cochrane Database Syst Rev. 2013 Jul 1;7:CD009955

Les autres cancers : le cas du poumon par exemple

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“IN-PATIENT REHABILITATION OF LUNG CANCER PATIENTS—A PROSPECTIVE STUDY »

H. Riesenberg & A.Lübbe Support Care Cancer (2010) 18:877–882

Conclusion : les auteurs concluaient en une amélioration à la fois psychologique et physiologique après ce programme.

44 patients avec un cancer du poumon de grade I-III étaient inclus dans un programme de réhabilitation après chirurgie et /ou radiothérapie et /ou chimiothérapie Ce programme comprenait un entraînement aérobie

Mais aussi une nette diminution des paramètres

liés à la fatigue

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COMMENT EXPLIQUER L’ACTION POSITIVE

DE L’ACTIVITE PHYSIQUE VIS-A-VIS DU CANCER ?

• Action sur les oestrogènes • Contrôler leur activité permet de réduire les risques.

• L’activité physique modifie le taux d’œstrogène dans le sang.

• En pré-ménopause, le taux d’œstrogène varie peu.

• En revanche, en post-ménopause, le taux sanguin d’œstrogène peut diminuer rapidement grâce à un peu de sport.

• De plus, en contribuant à la diminution de la masse graisseuse, l’activité physique participe à la fixation des œstrogènes libres

• Action sur l’insuline

• Atténuation de la sécrétion de l’Insuline-like Growth Factor (IGF)

• Action sur les hormones lipidiques et les adipokines

• Réduction de l’inflammation

• Action positive sur l’immunité

• Augmentation de la motilité intestinale

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• Action sur les oestrogènes

• Action sur l’insuline • Dans les 24 à 36 heures après l’activité physique, le taux d’insuline, facteur

favorable à la prolifération cellulaire baisse dans le corps.

• De plus cette activité améliore le taux d’insulinorésistance de l'organisme et augmente la captation du sucre. La régularité de l’exercice accroit la durée et l’importance de la captation du sucre.

• Atténuation de la sécrétion de l’Insuline-like Growth Factor (IGF) • L’IGF est une hormone sécrétée en même temps que l’insuline lors de la digestion

d’un repas. Elle est également en partie responsable de la croissance des cellules tumorales. L'activité physique permet de la même façon de la diminuer.

• Action sur les hormones lipidiques et les adipokines

• Réduction de l’inflammation

• Action positive sur l’immunité

• Augmentation de la motilité intestinale

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• Action sur les oestrogènes

• Action sur l’insuline

• Atténuation de la sécrétion de l’Insuline-like Growth Factor (IGF)

• Réduction de l’inflammation • Pratiquer une activité physique régulière modère la sécrétion de certaines

protéines comme les cytokines qui ont un rôle majeur dans le processus inflammatoire. Diminution du stress oxydatif …

• Action positive sur l’immunité

• Action sur les hormones lipidiques et les adipokines

• Augmentation de la motilité intestinale

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• Action sur les oestrogènes

• Action sur l’insuline

• Atténuation de la sécrétion de l’Insuline-like Growth Factor (IGF)

• Réduction de l’inflammation

•Action positive sur l’immunité • Action sur les hormones lipidiques et les adipokines

• Augmentation de la motilité intestinale

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30

•Action positive sur l’immunité

• Action sur les œstrogènes

• Action sur l’insuline

• Atténuation de la sécrétion de l’Insuline-like Growth Factor (IGF)

• Réduction de l’inflammation

• Action positive sur l’immunité

• Action sur les hormones lipidiques et les adipokines

• Augmentation de la motilité intestinale

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32

Que faire en pratique

???

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Réhabilitation du patient cancéreux

Utiliser

tout processus permettant de

restaurer les capacités mentales

et/ou physiques perdues suite à la

maladie, en vue d’un fonctionnement

normal ou quasi normal.

(Definition from National Cancer Institute)

34

Pour un patient donné, il est important de prendre en

compte trois questions essentielles

• Qu'est-ce qu'il est physiquement capable de faire ?

• Qu'est-ce qu'il est psychologiquement prêt à faire ?

• Quel est son objectif ?

Des efforts

35 mais des bénéfices

AVANT TOUT

BOUGER !!!!!

SELON SES

POSSIBILITES

ALORS QUE FAIRE

EN PRATIQUE?

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MAIS QUE FAIRE?

Type d’exercice Intensité Fréquence Volume dosage

Endurance 55-90% FC max

Ou 40-85% FC

max de réserve

3 à 5 fois par

semaine

20-60 minutes Continu ou

intermittent

Résistance (ou

anabolique)

50-80% 1RM

ou 6-12 RM

1 à 3 fois par

semaine

1 à 4 répétitions

par groupe

musculaire

Flexibilité ? 2 à 3 fois par

semaine

10-30 secondes

PRIVILEGIER L’ENDURANCE CARDIO-RESPIRATOIRE ….

MAIS EN FONCTION DES POSSIBILITES

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MAIS QUE FAIRE?

Type d’exercice Intensité Fréquence Volume dosage

Endurance 55-90% FC max

Ou 40-85% FC

max de réserve

3 à 5 fois par

semaine

20-60 minutes Continu ou

intermittent

Résistance

(ou

anabolique)

50-80% 1RM

ou 6-12 RM

1 à 3 fois par

semaine

1 à 4 répétitions

par groupe

musculaire

Flexibilité ? 2 à 3 fois par

semaine

10-30 secondes

Intérêt dans certains cancers comme la PROSTATE

Charleroi

Sport

Santé

Charleroi

Sport

Santé

CE QUE NOUS PROPOSONS

Avec la collaboration de

Marc Strobbe

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L’exercice est un traitement

Il doit être prescrit de façon :

précise adaptée

PRIVILEGIER L’ENDURANCE CARDIO-RESPIRATOIRE ….

Activité physique et cancer

41

VOILA LE BUT FONDAMENTAL DU PROJET

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Le programme RAVIVA a pour objectif :

• Une amélioration de la forme physique après un traitement d’un cancer.

• Une amélioration de la qualité de vie.

• Et comme corollaire, une facilitation de la réinsertion dans la vie active.

Ne pas oublier

• Des chercheurs français se sont servis de questionnaires concernant l’activité physique soumis, à deux ans d’intervalle, à 59 308 femmes ménopausées (dont 2 155 ont été atteintes d’un cancer du sein invasif) entre 1993 et 2005.

• Le risque de cancer du sein invasif semble être réduit de 10 % chez celles ayant eu une activité physique correspondant à 4 heures de marche modérée ou 2 heures de vélo par semaine au cours des 4 dernières années.

• Par contre, cette baisse de risque ne semble pas être présente chez les femmes qui ont eu un niveau similaire d’activité physique dans les 5 à 9 ans ayant précédé la récolte des données finales, mais n’ont plus pratiqué d’activités physiques dans le courant des 4 dernières années.

• Il est donc important de poursuivre après la ménopause une activité physique débutée avant celle-ci, même si le risque de cancer du sein diminue aussi chez les femmes qui débutent une activité physique après la ménopause.

• L’effet bénéfique d’une activité physique n’est pas lié à l’indice de masse corporelle (mesure de la corpulence : poids divisé par la taille au carré) ou à la circonférence de l’abdomen

Une activité modérée suffit si elle est régulière

Recent Recreational Physical Activity and Breast Cancer Risk in Postmenopausal

Women in the E3N Cohort .Fournier A, and al.

Published OnlineFirst August 11, 201

PREVENTION PRIMAIRE

Les personnes qui pratiquent des exercices physiques de manière intensive

meurent moins souvent d’un cancer • Les chercheurs se sont intéressés à 2.560 hommes finlandais entre 42 et 61 ans suivis

pendant 16 ans et qui ne présentaient pas d’antécédents de cancer. Ils ont suivi de près leur activité physique : fréquence, durée moyenne et intensité.

• Une augmentation de 1,2 unités métaboliques était liée à une moindre mortalité, principalement par cancer pulmonaire et gastro-intestinal, et ce après correction pour l’âge, la consommation d’alcool et de tabac, le BMI et l’ingestion de fibres et de graisses.

Jari A Laukkanen, Rainer Rauramaa, Timo H Makikallio, Adetunji T Toriola, and Sudhir Kurl Intensity of leisure-time physical activity and Cancer mortality in men

Br. J. Sports Med., Jul 2009;

«Bouger même de façon modérée

est conseillé pour réduire la mortalité par cancer»

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Merci pour votre attention

Dr. Jacques LECOMTE

SAMEDI 8 NOVEMBRE 2014

Auditoire De Cooman- Institut André Vésale- Montigny-le Tilleul.

L’ACTIVITE PHYSIQUE : UNE ARME NOUVELLE CONTRE LE

CANCER

Présidences de séance : Pr Marc Francaux (UCL) et Dr. Didier Vander

Steichel (Fondation contre le cancer)

09h00 Accueil des participants.

09h 30 Le programme d’activités physiques RAVIVA : une aide précieuse

pour nos patients.

Dr. Didier Vander Steichel (Directeur médical de la Fondation

contre le cancer)

10h00 Que savons-nous du rôle de l’activité physique dans la prévention

du cancer ?

Le cas particulier du poumon.

Dr. Jacques Lecomte ( Médecine du sport et pneumo-

oncologie CHU Charleroi).

10h30 Pause

10h50 Fatigue et cancer : comprendre pour mieux traiter.

Pr. Marc Francaux (Université Catholique de Louvain).

11h20 Les bases théoriques de l’utilisation de l’activité chez le

cancéreux.

Pr. Laurent Bosquet ( Université de Poitiers).

11h50 Notre expérience de terrain du programme RAVIVA.

Mr. Marc Strobbe (Préparateur physique ; Centre Charleroi

Sport Santé ).

12h15 Conclusion de la journée et clôture du Congrès.

Dr. Jacques Lecomte (Chef de service du Service de

Médecine du Sport du CHU Charleroi).