REALISATION DE TROIS ACTIVITES EN MATIERE D’EDUCATION RELATIVE A L’ENVIRONNEMENT

RAPPORT DE FORMATION SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET L’AGRICULTURE

BINGERVILLE, LE 18 AVRIL 2012 AU FOYER DES JEUNES

AVEC LE CONCOURS DE

FORMATEUR : BOYE MAMBE AUGUSTE-DENISE MODERATEUR : GNALEGA YVES

REDIGE PAR : SIDIKI MATHIAS (SECRETAIRE GENRAL TDJ CI)

Avril 2012

Rapport de formation sur le développement durable et INTRODUCTION

RESUME DES TRAVAUX

DIFFICULTES RENCONTREES

QUESTIONS / REPONSES

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXES

Rapport de formation sur le développement durable et l’agriculture

DES TRAVAUX

DIFFICULTES RENCONTREES

QUESTIONS / REPONSES

Figure 1: Le plus petit invité

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l’agriculture

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INTRODUCTION Le Séminaire/Atelier de Formation sur le DEVELOPPEMENT DURABLE ET L’AGRICULTURE s’est tenu LE 18 AVRIL 2012 au foyer des jeunes de Bingerville. Ce séminaire/atelier a été organisé dans le cadre des activités du « Projet d’éducation à l’environnement » qui abouti à la Fête De l’Arbre le 05 juin de chaque année.(FEDA 2012) ; Ce séminaire/atelier, destiné aux établissements scolaires bénéficiaires du projet ci-dessus mentionné, devait réunir les responsables des composantes nationales dudit projet, mais ceux-ci n’ont trouvé le temps nécessaire. La liste des participants figure ci-dessous.

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RESUME DE LA FORMATION Le séminaire/atelier de formation sur le développement durable et l’agriculture poursuivait un objectif à travers quatre grands:

1. LA DEFINITION DU DEVELOPPEMENT DURABLE 2. LA DEFINITION DE L’AGRICULTURE ET LEUR IMPACT SUR

NOTRE QUOTIDIEN 3. AGRICULTURE ET DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LA VISION

DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT 4. APPROCHE DE SOLUTIONS.

1. De la définition du développement durable

Face à la crise écologique et sociale qui se manifeste désormais de manière mondialisée (changement climatique, raréfaction des ressources naturelles, effondrement de la biodiversité avec en particulier le rapprochement du pic pétrolier, écarts entre pays développés et pays en développement, sécurité alimentaire, déforestation et perte drastique de biodiversité, croissance de la population mondiale, catastrophes naturelles et industrielles), le développement durable est une réponse de tous les acteurs (États, acteurs économiques, société civile), culturels et sociaux du développement. Dans le temps : nous avons le droit d’utiliser les ressources de la Terre, mais le devoir d’en assurer la pérennité pour les générations futures ; Dans l’espace : chaque humain a le même droit aux ressources de la Terre (principe de destination universelle des biens).

2. De la définition de l’agriculture L’agriculture (du latin agricultura) est un processus par lequel les hommes aménagent leurs écosystèmes pour satisfaire les besoins de leurs sociétés. Elle désigne l’ensemble des savoir-faire et activités ayant pour objet la culture des terres, et, plus généralement, l’ensemble des travaux sur le milieu naturel (pas seulement terrestre) permettant de cultiver et prélever des êtres vivants (végétaux, animaux, voire champignons ou microbes) utiles à l’être humain.

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L'agriculture a un fort impact environnemental, en particulier le secteur de l'élevage et de la production de viande. L'agriculture est un secteur qui contribue fortement à l'effet de serre.

3. Agriculture et développement durable dans la vision de protection de

l’environnement Agriculture et économie L'agriculture des pays développés s'insère dans un secteur très large, l'agro-industrie, qui inclue les entreprises placées en amont (banques, machinisme agricole, semenciers, industries agrochimiques pour les engrais et pesticides) et en aval (industrie agroalimentaire, grande distribution). À l’opposé, l’agriculture dans les pays en développement demeure plus ancrée aux marchés locaux de produits alimentaires sauf dans les régions où les cultures d’exportation des produits tropicaux sont très présentes (cacao, café, coton, fleurs, etc.). Cependant, les exportations de produits agricoles de ces pays, qui représentaient 50% de leur production au début des années 60, se situent à moins de 7 % depuis 2000. Les Philippines par exemple produisait jusqu'en 1994 l'alimentation nécessaire à sa consommation nationale et pouvait même en exporter une partie. Agriculture et environnement

Les profonds changements qui ont bouleversé l’agriculture au cours du XXe siècle, qualifiés de «révolution verte», s’ils se sont accompagnés d’une considérable augmentation des rendements et de la productivité du travail, ont aussi eu d'importantes conséquences sur l’environnement. Le secteur agricole est responsable de 20 à 30% au moins des émissions de gaz à effet de serre, principalement dues à l’élevage des ruminants et aux rizières. Il représente l’une des principales causes de pollution des eaux et de dégradation des sols. L’expansion des terres agricoles se fait au détriment de la forêt. Dans les années 90, 70% de la déforestation a été causée par une conversion en terres agricoles. Chaque année, 15 millions d’hectares sont détruits, essentiellement des surfaces de forêts équatoriales et tropicales remplacées par de l’élevage ou des plantations de palmiers et de soja. De même, l’expansion des terres agricoles est le principal facteur d’appauvrissement de la biodiversité, par la destruction des habitats, les pollutions, etc.

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Agriculture et eau

Le secteur agricole emploie plus d’individus, occupe plus d’espace et utilise plus d’eau que toute autre activité humaine. Il consomme entre 70 et 80% des ressources mondiales en eau (nappes, eau de surface stockée), principalement pour l’irrigation. L’agriculture pluviale reste cependant majoritaire, les pluies pouvant apporter chaque année aux cultures l’équivalent de 5000 km3 d’eau, l’apport de l’irrigation représentant environ 1800 km3 par an. Les surfaces irriguées ont augmenté de 65% au cours des trente dernières années pour atteindre 20% des terres cultivées. En Afrique subsaharienne, seulement 4% des superficies exploitées sont irriguées, contre 42% en Asie. La faible maîtrise du drainage associée à de mauvaises pratiques d’irrigation a provoqué la salinisation d’environ 10% des terres irriguées dans le monde.

Au cours de la même période, la consommation mondiale d'engrais a plus que doublé, avec de grandes disparités: 200 kg à l'hectare en Europe, en Chine et au Japon, 10 à 20 kg dans les pays de l’Afrique sub-saharienne et de l’ex-URSS. Agriculture biologique

En 2006, l’agriculture biologique était pratiquée sur 31 millions d’hectares de cultures et de pâturages certifiés, dans 120 pays. Elle représentait un marché de 40 milliards de dollars, soit 2% des ventes mondiales de produits alimentaires. La production de produits certifiés en bio provient aussi de prélèvements dans des espaces naturels que la FAO estime à plus de 60 millions d’hectares. La demande des consommateurs pour les produits biologiques est en hausse, surtout aux Etats-Unis en Europe, mais aussi en Chine, Inde et Bresil. En Chine, les surfaces en bio sont passées de 340.000 hectares en 2003 à un million en 2005.

4. Approche de solutions

a) Plantation d’essence forestière et fruitière durable pour améliorer la sécurité

alimentaire et lutter contre la pauvreté des populations très affectées par les crises alimentaires récurrentes

b) Valorisation des déchets organiques en les transformant en compost pour l’agriculture locale (potager à l’école).

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c) valoriser les excréments animaux comme source d'énergie pour la cuisine, en remplacement du bois. Chaque réservoir permet d’éviter l‘émission d’environ 4,5 tonnes de CO2 par an

d) Fabrication du charbon à partir de résidus agricoles ou de plantes invasives. Ce combustible domestique se substitue au charbon de bois, et permet de limiter la déforestation et les émissions de gaz à effet de serre

e) Fertilisation du sol par enfouissement de charbon de bois C’est pourquoi la démarche éducative privilégiée repose sur le contact direct et l’interaction entre l’apprenant et son environnement ; entre l’éducateur et l’apprenant et entre l’apprenant et sa société. La Fête De l’Arbre que TERRE DES JEUNES organise vise à répondre à cette préoccupation. Toutes ces solutions ne seront viables que si ceux qui sont censés les mettre en pratiques sont bien informés et ont le respect pour leur environnement.

DIFFICULTES RENCONTREES Sur 22 invitations que nous avons lancé, cinq écoles primaires étaient présentes (Directeur + responsable de environnemental) ; deux collèges et l’école militaire préparatoire. Des responsables de la mairie et de l’inspection de l’enseignement primaire et le représentant de la vie scolaire. Au total vingt personnes ont répondu à notre appel. Les autres Directeurs d’écoles ayant estimés qu’ils étaient fatigués et ne pouvaient pour rien au monde sacrifier un mercredi à d’autres activités. Il se pose donc le problème de la responsabilité de la sensibilisation accentuée des éducateurs qui ont la lourde charge de véhiculer l’information à nos enfants.

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Bibliographie

1-Wikipedia.org/Agriculture, (consulté le 17/04/2012) 2-http://www.goodplanet.info/var/ezwebin_site/storage/images/zones/agir/bonnes-pratiques/construction-de-reservoirs-a-biogaz-en-inde-et-production-de-vermicompost/44781-3-fre-FR/Construction-de-reservoirs-a-biogaz-en-Inde-et-production-de-vermicompost_img-left.jpg (consulté le 17/04/2012) 3-Table ronde sur le réchauffement climatique, organisé par le RICED (réseau ivoirien des communicateurs pour l’environnement et le développement durable), 06 Octobre 2010. 4-Dictionnaire Larousse, 2010. 5-Wikipedia.org/Agroforesterie, 2012 (consulté le 10/04/2012)

Figure 2: L'auditoire très attentif

Figure 4: Le Dr. Boyé Mambé

1 Un sac et un tee-shirt offert par VIVO ENERGY CÔTE D’IVOIRE et les graines offertes par la SODEFOR

ANNEXES

: L'auditoire très attentif Figure 3: Les élèves de l'EMPT

: Le Dr. Boyé Mambé 1Figure 5: Distribution de kit

contenant les fiches de dessin, les

sachets pour la pépinière, et les

graines

shirt offert par VIVO ENERGY CÔTE D’IVOIRE et les graines offertes par la SODEFOR

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: Les élèves de l'EMPT

: Distribution de kit

contenant les fiches de dessin, les

sachets pour la pépinière, et les

shirt offert par VIVO ENERGY CÔTE D’IVOIRE et les graines offertes par la SODEFOR

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LE DISCOURS DU PRESIDENT

Monsieur le représentant du Ministère de l’Environnement,

Monsieur le représentant du Ministère de l’Education Nationale

Monsieur l’Inspecteur de l’Enseignement préscolaire et primaire de Bingerville,

Mesdames et Messieurs les responsables d’établissements

Mesdames et Messieurs les Directeurs d’écoles

Mesdames, Messieurs les instituteurs et institutrices

Mesdames, Messieurs les responsables des comités environnementaux

Chers élèves

Mesdames et messieurs

Nous voudrions vous dire merci de votre présence à cette journée de formation relative à l’éducation à l’environnement, dont l’objectif est de permettre à ceux qui sont la relève de demain d’acquérir les premières notions de bases en matière d’environnement et de sauvegarde de nos forêts.

Peut-on mettre fin à la déforestation? Cela est peu probable dans un proche avenir, mais le rythme de la déforestation peut être considérablement ralenti et ses conséquences néfastes sur le plan socioéconomique et environnemental peuvent être réduites au minimum. On estime qu'au cours des 25 prochaines années, le secteur agricole aura besoin de 250 à 300 millions d'hectares de nouvelles terres pour répondre aux besoins de l'agriculture commerciale, des cultures de subsistance, du développement de pâturages et de terrains de parcours. La plus grande partie de cette expansion se fera aux dépens des forêts tropicales compte-tenu que 75 p. 100 des pertes de terres forestières sont attribuables à l'expansion agricole. Le grand défi du secteur agricole est de trouver des solutions appropriées à ce problème.

Si le rapport à la nature et au milieu de vie a constitué, de tous temps, une préoccupation éducative (explicite ou non, consciente ou non), celui-ci dépend principalement de nos jours des représentations que nous nous faisons de l’origine de la crise environnementale. Ainsi, pour TERRE DES JEUNE, la crise environnementale actuelle est du à la rupture des liens entre les humains, les sociétés et la nature. C’est pourquoi la démarche éducative privilégiée repose sur le contact direct et l’interaction entre l’apprenant et son environnement ; entre l’éducateur et l’apprenant et entre l’apprenant et sa société. Cela justifie aussi le thème que nous avons choisi : DEVELOPPEMENT DURABLE ET AGRICULTURE Que le Docteur BOYE Mambé Auguste-Denise va essayer de développer. Nous comptons sur votre attention afin que l’enseignement vous serve de canevas pour développer chacun à son niveau une vision globale des actions à mener au niveau national. Je vous remercie