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avons besoin de votre aide pour qu’il n’en soit plus ainsi.

Le financement des travaux que mènent les plus brillants

chercheurs en SP dépend de chacun de nous. Grâce au

soutien continu de nos donateurs, nous offrons aux jeunes

chercheurs de notre pays la possibilité de transformer

la vie des personnes aux prises avec la SP.

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scleroseenplaques.ca/don

FAISONS EN SORTE QUE L A SP NE SOIT PLUS UNE MALADIE T YPIQUEMENT CANADIENNE. EN

VEDETTERecherche en SP :

qu’avez-vous dans le ventre? Lien entre le microbiote

intestinal et la SP

RECHERCHE

COOPÉR ATIVE

6

AC TIVITÉ

PHYSIQUE E T SP

5

TENDANCES

EN M ATIÈRE DE

RECHERCHE

7

Printemps-été 2016

Recherche en

La sclérose en plaques est une maladie très complexe dont les manifestations et l’évolution varient considérablement d’une personne à l’autre. C’est pourquoi des chercheurs issus de divers horizons scientifiques tentent de découvrir ce qui cause la SP, d’établir de nouvelles façons de prendre en charge cette maladie et de suivre son évolution. Jusque récemment, la plupart des études menées dans le domaine de la SP portaient sur le système immunitaire, et plus particulièrement sur les cellules immunitaires et ce qui amène ces dernières à pénétrer dans le cerveau et la moelle épinière et à s’attaquer par erreur à la myéline, substance constituant la gaine protectrice des fibres nerveuses.

Cependant, grâce à l’émergence de nouvelles connaissances sur la SP, les chercheurs commencent à s’intéresser à d’autres aspects de la maladie tels que les

processus de dégénérescence et de régénération neuronales, les mécanismes sous-jacents de la douleur et de la fatigue liées à la SP, l’activité physique comme méthode de prise en charge des symptômes de la SP et des changements imputables à celle-ci, de même que le rôle joué par d’autres systèmes de l’organisme, comme l’appareil digestif et le système lymphatique. En explorant ces sujets d’étude dans le détail, les chercheurs améliorent leur compréhension de la SP et nous permettent ainsi de nous rapprocher de la découverte d’un remède.

La Dre Helen Tremlett, de l’Université de la Colombie-Britannique, dirige une nouvelle série d’investigations sur la flore intestinale (ou microbiote intestinal) et le lien entre celle-ci et la SP. Bien qu’il s’agisse de travaux préliminaires, les observations de la chercheuse et de ses collaborateurs suggèrent que les changements intervenant dans la composition de la population bactérienne résidant dans l’intestin pourraient contribuer à l’auto-immunité. Reportez-vous aux pages 3 et 4 du présent bulletin pour en savoir plus sur les travaux que la Dre Tremlett consacre au microbiote intestinal dans le cadre d’une vaste étude coopérative menée au Canada, travaux ayant récemment fait l’objet d’une subvention de la Société de la SP.

L’impact de l’activité physique sur la SP suscite également de plus en plus d’intérêt parmi les chercheurs. Nous savons que la pratique de l’exercice a un e�et bénéfique sur la santé globale, mais un volume croissant de données probantes démontre que l’activité physique est particulièrement salutaire pour les personnes atteintes de SP. Dans le présent numéro de Recherche en SP, nous faisons le point de ce que nous savons de l’activité physique et de ses e�ets sur les symptômes de la SP et la qualité de vie des gens qui vivent avec cette maladie.

Au fur et à mesure que les chercheurs élargissent leur compréhension de la SP dans toute sa complexité, il est encourageant de savoir qu’aucune piste n’est laissée de côté. En plus d’étudier l’ensemble des causes et des déclencheurs potentiels de la SP ainsi que les cibles thérapeutiques à envisager pour contrer cette maladie, les chercheurs s’engagent dans diverses entreprises de collaboration qui leur permettent de conjuguer leurs connaissances, leur savoir-faire et leurs ressources. J’ai hâte non seulement de voir aboutir les e�orts qu’ils auront déployés dans les divers domaines d’étude auparavant inexplorés, mais aussi de connaître les possibilités de financement que la Société de la SP leur o�rira en vue de stimuler l’innovation et de favoriser l’application des résultats de recherche les plus prometteurs.

Pour en savoir plus sur la recherche en SP, visitez mon blogue, à DrKarenLee.ca, ou suivez-moi sur Twitter : @Dr_KarenLee.

Cordialement, Dre Karen Lee, vice-présidente, Recherche

RECHERCHE EN SP

Lien entre le microbiote intestinal

et la SP

3

RECHERCHE

COOPÉR ATIVE

L’union fait la force!

6

AC TIVITÉ PHYSIQUE

E T SP

Point d’ information sur la recherche

5

TENDANCES

EN M ATIÈRE DE

RECHERCHE

Avancées remarquables

7

Table des matièresPrintemps-été 2016

Publication de la Société canadienne de la sclérose en plaques

250, rue Dundas Ouest, bureau 500, Toronto (Ontario) M5T¡ 2z5

N° de tél. : 416 922-6065 N° de télécopieur : 416 922-7538

N° sans frais : 1 866 922-6065

scleroseenplaques.ca

Numéro d’organisme de bienfaisance :

10774 6174 RR0001

Personne-ressource :

Lee Nichols, coordonnateur principal de la fidélisation

et du service après-don, lee.nichols@mssociety.ca 7

Recherche coopérative L’union fait la force!

Tendances en matière de recherche Avancées remarquables Le Canada a¨che le plus fort taux de sclérose en plaques du monde. Toutefois, grâce aux donateurs, aux participants à nos événements et aux bénévoles, nous sommes en mesure de financer certains des travaux de recherche les plus prometteurs du monde, qui sont menés ici même, au Canada. Pour en savoir plus sur les études dont il est question dans le présent bulletin et sur les plus récents travaux de recherche en SP, visitez le scleroseenplaques.ca/nouvelles-sur-la-recherche et suivez-nous sur Twitter : @SocieteSPCanada.

Société canadienne de la SP @SocieteSPCanada • 18 déc.

Les résultats préliminaires d’une étude montrent que la vitamine D pourrait favoriser la remyélinisation. Selon des données probantes, la vitamine D serait un agent protecteur contre le déclenchement de la sclérose en plaques. #VitamineD #stopSP

Société canadienne de la SP @SocieteSPCanada • 8 oct.

Une étude subventionnée par la Fondation pour la recherche scientifique sur la SP permet d’établir des liens entre l’exercice et la gravité de la SP pédiatrique. #exercice #MobilitéAccrue #stopSP

Société canadienne de la SP @SocieteSPCanada • 1 oct.

Résultats prometteurs lors d’un essai clinique : l’ocrélizumab pourrait ralentir la progression des incapacités chez les gens atteints de SP progressive primaire. #SPprogressive #agirensemble

Société canadienne de la SP @SocieteSPCanada • 2 déc.

Approfondissement des connaissances sur le processus inflammatoire en lien avec la #SP – une étude pourrait permettre d’accélérer la mise au point de traitements contre la SP progressive. #stopSP #SPprogressive

6

Recherche coopérative L’union fait la force!

L’ ENG AG EMENT DE JOE R ANDELL ENVERS

L A FONDATION P OUR L A RECHERCHE

SCIENTIFIQUE SUR L A SP

La Fondation pour la recherche scientifique sur la SP (FRSSP), affiliée à la Société de la SP, est le plus important organisme subventionnaire du monde voué exclusivement au financement de la recherche sur la sclérose en plaques. Axée sur la recherche coopérative, la FRSSP a la capacité de subventionner des études multicentriques de grande envergure qui pourraient avoir d’importantes retombées sur la prise en charge de la SP et contribuer à approfondir grandement les connaissances dans ce domaine.

Joe Randell, président et chef de la direction de Chorus Aviation inc., siège au conseil d’administration de la FRSSP depuis 2013 et est particulièrement intéressé par la mise au point de traitements efficaces contre la SP à partir des découvertes issues de la recherche. « Ma fille a reçu un diagnostic de SP à l’âge de 19 ans, explique M. Randell. Elle a maintenant 32 ans et vient d’avoir son premier enfant. Elle est heureuse et se porte bien, ce qui nous réjouit tous. »

M. Randell était un membre dévoué du conseil de la Section Halifax lorsque Bob Decker, acteur essentiel de la Campagne stopSP, l’a invité à s’investir dans celle-ci. C’est à la suite de sa participation à cette initiative qu’il est devenu un membre actif du conseil de la FRSSP.

Originaire de Halifax, en Nouvelle-Écosse, M. Randell est un entrepreneur de longue date qui envisage la recherche en SP comme il aborde les affaires, soit en visant le meilleur rendement possible. « Un retard d’un an ou deux dans l’élaboration d’un traitement concret contre la SP peut paraître négligeable, précise M. Randell, mais quand on est aux prises avec cette maladie quotidiennement, cela semble une éternité. C’est donc maintenant que nous devons convertir les progrès de la recherche en traitements commercialisés. »

Le fait d’assister au Congrès stopSP, il y a quelques années, a permis à M. Randell d’être un témoin privilégié du potentiel de la coopération entre des chercheurs en SP réunis en vue d’apprendre les uns des autres et d’acquérir de nouvelles perspectives sur cette maladie. « La collaboration est source d’innovation — c’est ce qui nous permet d’offrir des résultats aux personnes qui vivent avec la SP, affirme M. Randell. C’est la raison de mon enthousiasme envers le travail accompli par la FRSSP. Il s’agit de mettre à profit tous les outils dont nous disposons pour atteindre notre but ultime, soit stopper la SP et aider les gens aux prises avec cette maladie à prendre en charge leurs symptômes, et ce, dans les meilleurs délais possible. »

Pour savoir comment contribuer à des initiatives de grande envergure comme celles que soutient la FRSSP, envoyez un courriel à lee.nichols@mssociety.ca.

La collaboration est source d’innovation —

c’est ce qui nous permet d’offrir des résultats

aux personnes qui vivent avec la SP.

3

Le tube digestif est composé de trillions de bactéries qui forment le microbiote intestinal. En fait, les bactéries présentes dans notre orga- nisme sont dix fois plus nombreuses que les cellules qui constituent l’ensemble de nos tissus. Ces petits pensionnaires ne font pas que profiter d’un nid douillet et d’un apport constant de nourriture : ils se chargent de transformer nos aliments en nutriments essentiels à notre survie.

Le microbiote intestinal ne nous aide pas seulement à digérer. En effet, le déséquilibre des bactéries présentes dans l’intestin peut avoir de graves conséquences sur de multiples fonctions biologiques essentielles de notre organisme, allant des processus métaboliques au bon fonctionnement du système immunitaire. Un grand nombre de chercheurs se questionnent sur les mécanismes par lesquels le microbiote

intestinal pourrait entraîner des maladies. Le microbiote intestinal est formé à partir de

tout ce à quoi nous avons été exposés durant notre vie, par exemple les aliments que nous avons ingérés, les infections que nous avons contractées et les médicaments que nous avons pris. L’influence de ces facteurs est particulièrement forte au cours du développement de l’enfant, soit à une période où le microbiote intestinal agit comme un « diapason » dans le processus de maturation du système immunitaire. La recherche montre que la survenue d’un déséquilibre dans la composition du microbiote intestinal durant l’enfance peut générer une sensibilité à certains aliments, des réactions allergiques et de l’asthme. Mais un tel déséquilibre pourrait-il aussi entraîner des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques?

Étant donné que notre appareil gastro-intestinal est un point d’entrée de nombreuses bactéries pathogènes, la composition de notre

microbiote intestinal (ou flore intestinale) joue un rôle essentiel dans la capacité de notre système immunitaire de différencier

ce qui est étranger et potentiellement dangereux de ce qui ne l’est pas.

Recherche en SP : qu’avez-vous dans le ventre? Lien entre le microbiote intestinal et la SP

Facteurs de risque

4

SCLÉROSE EN PL AQUES E T MICROBIOTE

INTES TINAL : Y A-T-IL UN LIEN?

Étant donné que notre appareil gastro-intestinal est un point d’entrée de bactéries pathogènes, la composition du microbiote intestinal joue un rôle essentiel dans la capacité de notre système immunitaire de différencier ce qui est étranger et potentiellement dangereux de ce qui ne l’est pas. Malheureusement, il arrive que le système immunitaire se dérègle. Des données issues d’études sur des animaux laissent croire que lorsque le microbiote intestinal change, cela peut engendrer une réaction auto-immune et une réaction inflammatoire nocive. Mais qu’est-ce que cela signifie dans le contexte de la SP?

Des chercheurs amorcent maintenant une étude comparative entre le microbiote intestinal des personnes qui vivent avec la SP et celui de personnes non atteintes de cette maladie. Ils se poseront les questions suivantes : « Quelles sont les différences entre les deux groupes? Pourquoi sont-ils différents? Ces différences pourraient-elles être importantes? » La Dre Helen Tremlett, professeure à l’Université de la Colombie-Britannique, abordera ces questions complexes sous un nouvel angle. Dans le cadre d’une collaboration à l’étude pédiatrique canadienne sur les maladies démyélinisantes, financée par la Société canadienne de la SP et la Fondation pour la recherche scientifique sur la SP, la Dre Tremlett cartographiera en détail le microbiote intestinal d’enfants et d’adolescents touchés par la SP et celui de témoins appariés (jeunes non atteints de SP) afin de collecter des indices sur les mécanismes par lesquels le microbiote intestinal peut influer sur le déclenchement de la SP.

Bien que la SP ne soit pas très répandue chez les jeunes, les études menées auprès de cette population peuvent mettre au jour les tout premiers déclencheurs de la SP. « Comparativement aux adultes, les enfants

n’ont pas été très exposés à certains facteurs liés à l’environnement et au mode de vie comme l’alimentation, l’exercice, les médicaments, les voyages, etc. », explique la Dre Tremlett. Par conséquent, l’étude du microbiote intestinal chez les jeunes offre une occasion unique de rechercher les causes ou les déclencheurs de la SP et pourrait profiter à toutes les personnes aux prises avec cette maladie. En collaborant à l’étude de calibre international sur les maladies démyélinisantes pédiatriques, la Dre Tremlett peut avoir accès à une cohorte unique de jeunes aux prises avec la SP, qui pourrait nous permettre d’enrichir de façon considérable nos connaissances sur la cause de cette maladie.

Lorsqu’on lui a demandé ce qui l’avait amenée à s’intéresser aux microbes de l’intestin, la Dre Tremlett a répondu que le microbiote intestinal pourrait nous fournir des indices nouveaux et significatifs sur les déclencheurs et les facteurs responsables de la SP. « Les bactéries intestinales contribuent à “calibrer” le système immunitaire, et vice versa, précise la Dre Tremlett. Nous croyons vraiment que nous avons mis le doigt sur quelque chose d’important en empruntant cette voie de recherche », conclut la chercheuse.

Pourrait-on influer sur l’évolution de la SP en modifiant le microbiote intestinal par l’adoption d’un nouveau régime alimentaire et de nouvelles habitudes de vie? La Dre Tremblett admet qu’il est encore trop tôt pour le savoir. « Il n’existe aucune méthode “universelle” éprouvée pour atteindre ce but. On ne peut donc pas encore dire “si vous faites ceci et mangez cela, votre microbiote intestinal et votre santé en bénéficieront” », souligne la Dre Tremlett. Cela dit, elle espère que son étude permettra de mieux comprendre le rôle que jouent les bactéries dans la santé et la maladie et, en particulier, les mécanismes qui pourraient les amener à déclencher la SP ou à maîtriser cette maladie.

Pour obtenir plus d’ information au sujet de cette étude, rendez-vous à scleroseenplaques.ca/microbioteintestinal.

5

On a longtemps conseillé aux personnes qui vivaient avec la sclérose en plaques d’éviter tout effort physique, de crainte de voir leur état s’aggraver. Or, au cours des dernières décennies, des études ont révélé qu’une augmentation de l’activité physique était extrêmement bénéfique pour les personnes qui ont la SP. À présent, on encourage les gens atteints de cette maladie à adopter un mode de vie actif, compatible avec leurs propres capacités et champs d’intérêt. Outre l’amélioration globale des fonctions physiques, il est clair que l’activité physique peut favoriser le maintien de l’autonomie, rehausser la qualité de vie et améliorer la fonction cognitive ainsi que la santé du cerveau.

Dans le cadre d’essais cliniques ou d’investigations basées sur des questionnaires, des chercheurs ont entrepris d’étudier les bienfaits relatifs de différents types d’activité physique pour les personnes vivant avec la SP. Voici un aperçu de certains résultats de recherche récents qui vous permettra de mieux saisir dans quelle mesure l’activité physique peut, sous diverses formes, contribuer à améliorer la prise en charge des symptômes de la SP.

1 BRAENDVIK et coll. Physiother Res Int. 2015 2 SANDROFF et coll. J Clin Exp Neuropsychol. 2015 3 NEWMAN et coll. Mult Scler. 2007 4 GROVER et coll. Neurology. 2015 5 RATCHFORD et coll. NeuroRehabilitation. 2010 6 CASTRO-SÁNCHEZ et coll. Evid Based Complement Alternat Med. 2012 7 BROEKMANS et coll. Mult Scler. 2011 8 SABAPATHY et coll. Clin Rehabil. 2011 9 GUNER et coll. J Bodyw Mov Ther. 2015 10 ROBINSON et coll. BMC Sports Sci Med Rehabil. 2015

Activité physique et SP Point d’information sur la recherche

Prise en charge des symptômes

Afin d’accéder à diverses directives en matière d’activité physique pour les adultes atteints de SP, rendez-vous à scleroseenplaques.ca/activitephysique. Consultez également notre page Web consacrée aux sujets d’actualité, à scleroseenplaques.ca/nouvelles-sur-la-recherche/exercice-et-activite-physique.

MARCHEIl a été démontré que la marche sur tapis roulant améliore la mobilité1, rehausse le rendement cognitif2 et diminue la fatigue 3. La course et le jogging ont quant à eux été associés à une diminution du volume des lésions cérébrales et à une réduction de la fréquence des poussées chez les enfants et les adolescents atteints de SP 4.

VÉLOAssociée à la stimulation électrique fonctionnelle dans le cadre d’un programme de réadaptation, la pratique du vélo pourrait accroître la vitesse de marche, l’endurance à la marche et la force des muscles des jambes tout en rehaussant la qualité de vie chez les personnes qui présentent une forme progressive de SP 5.

AQUAFORMELe aï-chi — technique de relaxation et de réadaptation physique pratiquée dans l’eau — a des effets bénéfiques au chapitre de la douleur, de la fatigue, des spasmes et de la dépression6.

MUSCUL ATIONLes exercices de musculation, en particulier ceux qui ciblent les jambes et les hanches, peuvent constituer une méthode efficace visant à améliorer l’équilibre7 et la qualité de vie ainsi qu’à réduire la fatigue chez les gens atteints de SP 8.

YOG ALa pratique de certains types de yoga — Ananda yoga, Hatha yoga et Raja yoga — a été associée à une amélioration de la qualité de vie, de l’équilibre et du rendement à la marche, ainsi qu’à une diminution de la douleur et de la fatigue9.

AC TIVITÉ PHYSIQUE ET JEUX VIDÉO (Sport interactif)Certains programmes de sport interactif permettent d’améliorer l’équilibre suivant une méthode divertissante favorisant la motivation et la persévérance des personnes qui s’adonnent à ce type d’exercices10.

4

SCLÉROSE EN PL AQUES E T MICROBIOTE

INTES TINAL : Y A-T-IL UN LIEN?

Étant donné que notre appareil gastro-intestinal est un point d’entrée de bactéries pathogènes, la composition du microbiote intestinal joue un rôle essentiel dans la capacité de notre système immunitaire de différencier ce qui est étranger et potentiellement dangereux de ce qui ne l’est pas. Malheureusement, il arrive que le système immunitaire se dérègle. Des données issues d’études sur des animaux laissent croire que lorsque le microbiote intestinal change, cela peut engendrer une réaction auto-immune et une réaction inflammatoire nocive. Mais qu’est-ce que cela signifie dans le contexte de la SP?

Des chercheurs amorcent maintenant une étude comparative entre le microbiote intestinal des personnes qui vivent avec la SP et celui de personnes non atteintes de cette maladie. Ils se poseront les questions suivantes : « Quelles sont les différences entre les deux groupes? Pourquoi sont-ils différents? Ces différences pourraient-elles être importantes? » La Dre Helen Tremlett, professeure à l’Université de la Colombie-Britannique, abordera ces questions complexes sous un nouvel angle. Dans le cadre d’une collaboration à l’étude pédiatrique canadienne sur les maladies démyélinisantes, financée par la Société canadienne de la SP et la Fondation pour la recherche scientifique sur la SP, la Dre Tremlett cartographiera en détail le microbiote intestinal d’enfants et d’adolescents touchés par la SP et celui de témoins appariés (jeunes non atteints de SP) afin de collecter des indices sur les mécanismes par lesquels le microbiote intestinal peut influer sur le déclenchement de la SP.

Bien que la SP ne soit pas très répandue chez les jeunes, les études menées auprès de cette population peuvent mettre au jour les tout premiers déclencheurs de la SP. « Comparativement aux adultes, les enfants

n’ont pas été très exposés à certains facteurs liés à l’environnement et au mode de vie comme l’alimentation, l’exercice, les médicaments, les voyages, etc. », explique la Dre Tremlett. Par conséquent, l’étude du microbiote intestinal chez les jeunes offre une occasion unique de rechercher les causes ou les déclencheurs de la SP et pourrait profiter à toutes les personnes aux prises avec cette maladie. En collaborant à l’étude de calibre international sur les maladies démyélinisantes pédiatriques, la Dre Tremlett peut avoir accès à une cohorte unique de jeunes aux prises avec la SP, qui pourrait nous permettre d’enrichir de façon considérable nos connaissances sur la cause de cette maladie.

Lorsqu’on lui a demandé ce qui l’avait amenée à s’intéresser aux microbes de l’intestin, la Dre Tremlett a répondu que le microbiote intestinal pourrait nous fournir des indices nouveaux et significatifs sur les déclencheurs et les facteurs responsables de la SP. « Les bactéries intestinales contribuent à “calibrer” le système immunitaire, et vice versa, précise la Dre Tremlett. Nous croyons vraiment que nous avons mis le doigt sur quelque chose d’important en empruntant cette voie de recherche », conclut la chercheuse.

Pourrait-on influer sur l’évolution de la SP en modifiant le microbiote intestinal par l’adoption d’un nouveau régime alimentaire et de nouvelles habitudes de vie? La Dre Tremblett admet qu’il est encore trop tôt pour le savoir. « Il n’existe aucune méthode “universelle” éprouvée pour atteindre ce but. On ne peut donc pas encore dire “si vous faites ceci et mangez cela, votre microbiote intestinal et votre santé en bénéficieront” », souligne la Dre Tremlett. Cela dit, elle espère que son étude permettra de mieux comprendre le rôle que jouent les bactéries dans la santé et la maladie et, en particulier, les mécanismes qui pourraient les amener à déclencher la SP ou à maîtriser cette maladie.

Pour obtenir plus d’ information au sujet de cette étude, rendez-vous à scleroseenplaques.ca/microbioteintestinal.

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On a longtemps conseillé aux personnes qui vivaient avec la sclérose en plaques d’éviter tout effort physique, de crainte de voir leur état s’aggraver. Or, au cours des dernières décennies, des études ont révélé qu’une augmentation de l’activité physique était extrêmement bénéfique pour les personnes qui ont la SP. À présent, on encourage les gens atteints de cette maladie à adopter un mode de vie actif, compatible avec leurs propres capacités et champs d’intérêt. Outre l’amélioration globale des fonctions physiques, il est clair que l’activité physique peut favoriser le maintien de l’autonomie, rehausser la qualité de vie et améliorer la fonction cognitive ainsi que la santé du cerveau.

Dans le cadre d’essais cliniques ou d’investigations basées sur des questionnaires, des chercheurs ont entrepris d’étudier les bienfaits relatifs de différents types d’activité physique pour les personnes vivant avec la SP. Voici un aperçu de certains résultats de recherche récents qui vous permettra de mieux saisir dans quelle mesure l’activité physique peut, sous diverses formes, contribuer à améliorer la prise en charge des symptômes de la SP.

1 BRAENDVIK et coll. Physiother Res Int. 2015 2 SANDROFF et coll. J Clin Exp Neuropsychol. 2015 3 NEWMAN et coll. Mult Scler. 2007 4 GROVER et coll. Neurology. 2015 5 RATCHFORD et coll. NeuroRehabilitation. 2010 6 CASTRO-SÁNCHEZ et coll. Evid Based Complement Alternat Med. 2012 7 BROEKMANS et coll. Mult Scler. 2011 8 SABAPATHY et coll. Clin Rehabil. 2011 9 GUNER et coll. J Bodyw Mov Ther. 2015 10 ROBINSON et coll. BMC Sports Sci Med Rehabil. 2015

Activité physique et SP Point d’information sur la recherche

Prise en charge des symptômes

Afin d’accéder à diverses directives en matière d’activité physique pour les adultes atteints de SP, rendez-vous à scleroseenplaques.ca/activitephysique. Consultez également notre page Web consacrée aux sujets d’actualité, à scleroseenplaques.ca/nouvelles-sur-la-recherche/exercice-et-activite-physique.

MARCHEIl a été démontré que la marche sur tapis roulant améliore la mobilité1, rehausse le rendement cognitif2 et diminue la fatigue 3. La course et le jogging ont quant à eux été associés à une diminution du volume des lésions cérébrales et à une réduction de la fréquence des poussées chez les enfants et les adolescents atteints de SP 4.

VÉLOAssociée à la stimulation électrique fonctionnelle dans le cadre d’un programme de réadaptation, la pratique du vélo pourrait accroître la vitesse de marche, l’endurance à la marche et la force des muscles des jambes tout en rehaussant la qualité de vie chez les personnes qui présentent une forme progressive de SP 5.

AQUAFORMELe aï-chi — technique de relaxation et de réadaptation physique pratiquée dans l’eau — a des effets bénéfiques au chapitre de la douleur, de la fatigue, des spasmes et de la dépression6.

MUSCUL ATIONLes exercices de musculation, en particulier ceux qui ciblent les jambes et les hanches, peuvent constituer une méthode efficace visant à améliorer l’équilibre7 et la qualité de vie ainsi qu’à réduire la fatigue chez les gens atteints de SP 8.

YOG ALa pratique de certains types de yoga — Ananda yoga, Hatha yoga et Raja yoga — a été associée à une amélioration de la qualité de vie, de l’équilibre et du rendement à la marche, ainsi qu’à une diminution de la douleur et de la fatigue9.

AC TIVITÉ PHYSIQUE ET JEUX VIDÉO (Sport interactif)Certains programmes de sport interactif permettent d’améliorer l’équilibre suivant une méthode divertissante favorisant la motivation et la persévérance des personnes qui s’adonnent à ce type d’exercices10.

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Recherche coopérative L’union fait la force!

L’ ENG AG EMENT DE JOE R ANDELL ENVERS

L A FONDATION P OUR L A RECHERCHE

SCIENTIFIQUE SUR L A SP

La Fondation pour la recherche scientifique sur la SP (FRSSP), affiliée à la Société de la SP, est le plus important organisme subventionnaire du monde voué exclusivement au financement de la recherche sur la sclérose en plaques. Axée sur la recherche coopérative, la FRSSP a la capacité de subventionner des études multicentriques de grande envergure qui pourraient avoir d’importantes retombées sur la prise en charge de la SP et contribuer à approfondir grandement les connaissances dans ce domaine.

Joe Randell, président et chef de la direction de Chorus Aviation inc., siège au conseil d’administration de la FRSSP depuis 2013 et est particulièrement intéressé par la mise au point de traitements efficaces contre la SP à partir des découvertes issues de la recherche. « Ma fille a reçu un diagnostic de SP à l’âge de 19 ans, explique M. Randell. Elle a maintenant 32 ans et vient d’avoir son premier enfant. Elle est heureuse et se porte bien, ce qui nous réjouit tous. »

M. Randell était un membre dévoué du conseil de la Section Halifax lorsque Bob Decker, acteur essentiel de la Campagne stopSP, l’a invité à s’investir dans celle-ci. C’est à la suite de sa participation à cette initiative qu’il est devenu un membre actif du conseil de la FRSSP.

Originaire de Halifax, en Nouvelle-Écosse, M. Randell est un entrepreneur de longue date qui envisage la recherche en SP comme il aborde les affaires, soit en visant le meilleur rendement possible. « Un retard d’un an ou deux dans l’élaboration d’un traitement concret contre la SP peut paraître négligeable, précise M. Randell, mais quand on est aux prises avec cette maladie quotidiennement, cela semble une éternité. C’est donc maintenant que nous devons convertir les progrès de la recherche en traitements commercialisés. »

Le fait d’assister au Congrès stopSP, il y a quelques années, a permis à M. Randell d’être un témoin privilégié du potentiel de la coopération entre des chercheurs en SP réunis en vue d’apprendre les uns des autres et d’acquérir de nouvelles perspectives sur cette maladie. « La collaboration est source d’innovation — c’est ce qui nous permet d’offrir des résultats aux personnes qui vivent avec la SP, affirme M. Randell. C’est la raison de mon enthousiasme envers le travail accompli par la FRSSP. Il s’agit de mettre à profit tous les outils dont nous disposons pour atteindre notre but ultime, soit stopper la SP et aider les gens aux prises avec cette maladie à prendre en charge leurs symptômes, et ce, dans les meilleurs délais possible. »

Pour savoir comment contribuer à des initiatives de grande envergure comme celles que soutient la FRSSP, envoyez un courriel à lee.nichols@mssociety.ca.

La collaboration est source d’innovation —

c’est ce qui nous permet d’offrir des résultats

aux personnes qui vivent avec la SP.

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Le tube digestif est composé de trillions de bactéries qui forment le microbiote intestinal. En fait, les bactéries présentes dans notre orga- nisme sont dix fois plus nombreuses que les cellules qui constituent l’ensemble de nos tissus. Ces petits pensionnaires ne font pas que profiter d’un nid douillet et d’un apport constant de nourriture : ils se chargent de transformer nos aliments en nutriments essentiels à notre survie.

Le microbiote intestinal ne nous aide pas seulement à digérer. En effet, le déséquilibre des bactéries présentes dans l’intestin peut avoir de graves conséquences sur de multiples fonctions biologiques essentielles de notre organisme, allant des processus métaboliques au bon fonctionnement du système immunitaire. Un grand nombre de chercheurs se questionnent sur les mécanismes par lesquels le microbiote

intestinal pourrait entraîner des maladies. Le microbiote intestinal est formé à partir de

tout ce à quoi nous avons été exposés durant notre vie, par exemple les aliments que nous avons ingérés, les infections que nous avons contractées et les médicaments que nous avons pris. L’influence de ces facteurs est particulièrement forte au cours du développement de l’enfant, soit à une période où le microbiote intestinal agit comme un « diapason » dans le processus de maturation du système immunitaire. La recherche montre que la survenue d’un déséquilibre dans la composition du microbiote intestinal durant l’enfance peut générer une sensibilité à certains aliments, des réactions allergiques et de l’asthme. Mais un tel déséquilibre pourrait-il aussi entraîner des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques?

Étant donné que notre appareil gastro-intestinal est un point d’entrée de nombreuses bactéries pathogènes, la composition de notre

microbiote intestinal (ou flore intestinale) joue un rôle essentiel dans la capacité de notre système immunitaire de différencier

ce qui est étranger et potentiellement dangereux de ce qui ne l’est pas.

Recherche en SP : qu’avez-vous dans le ventre? Lien entre le microbiote intestinal et la SP

Facteurs de risque

La sclérose en plaques est une maladie très complexe dont les manifestations et l’évolution varient considérablement d’une personne à l’autre. C’est pourquoi des chercheurs issus de divers horizons scientifiques tentent de découvrir ce qui cause la SP, d’établir de nouvelles façons de prendre en charge cette maladie et de suivre son évolution. Jusque récemment, la plupart des études menées dans le domaine de la SP portaient sur le système immunitaire, et plus particulièrement sur les cellules immunitaires et ce qui amène ces dernières à pénétrer dans le cerveau et la moelle épinière et à s’attaquer par erreur à la myéline, substance constituant la gaine protectrice des fibres nerveuses.

Cependant, grâce à l’émergence de nouvelles connaissances sur la SP, les chercheurs commencent à s’intéresser à d’autres aspects de la maladie tels que les

processus de dégénérescence et de régénération neuronales, les mécanismes sous-jacents de la douleur et de la fatigue liées à la SP, l’activité physique comme méthode de prise en charge des symptômes de la SP et des changements imputables à celle-ci, de même que le rôle joué par d’autres systèmes de l’organisme, comme l’appareil digestif et le système lymphatique. En explorant ces sujets d’étude dans le détail, les chercheurs améliorent leur compréhension de la SP et nous permettent ainsi de nous rapprocher de la découverte d’un remède.

La Dre Helen Tremlett, de l’Université de la Colombie-Britannique, dirige une nouvelle série d’investigations sur la flore intestinale (ou microbiote intestinal) et le lien entre celle-ci et la SP. Bien qu’il s’agisse de travaux préliminaires, les observations de la chercheuse et de ses collaborateurs suggèrent que les changements intervenant dans la composition de la population bactérienne résidant dans l’intestin pourraient contribuer à l’auto-immunité. Reportez-vous aux pages 3 et 4 du présent bulletin pour en savoir plus sur les travaux que la Dre Tremlett consacre au microbiote intestinal dans le cadre d’une vaste étude coopérative menée au Canada, travaux ayant récemment fait l’objet d’une subvention de la Société de la SP.

L’impact de l’activité physique sur la SP suscite également de plus en plus d’intérêt parmi les chercheurs. Nous savons que la pratique de l’exercice a un e�et bénéfique sur la santé globale, mais un volume croissant de données probantes démontre que l’activité physique est particulièrement salutaire pour les personnes atteintes de SP. Dans le présent numéro de Recherche en SP, nous faisons le point de ce que nous savons de l’activité physique et de ses e�ets sur les symptômes de la SP et la qualité de vie des gens qui vivent avec cette maladie.

Au fur et à mesure que les chercheurs élargissent leur compréhension de la SP dans toute sa complexité, il est encourageant de savoir qu’aucune piste n’est laissée de côté. En plus d’étudier l’ensemble des causes et des déclencheurs potentiels de la SP ainsi que les cibles thérapeutiques à envisager pour contrer cette maladie, les chercheurs s’engagent dans diverses entreprises de collaboration qui leur permettent de conjuguer leurs connaissances, leur savoir-faire et leurs ressources. J’ai hâte non seulement de voir aboutir les e�orts qu’ils auront déployés dans les divers domaines d’étude auparavant inexplorés, mais aussi de connaître les possibilités de financement que la Société de la SP leur o�rira en vue de stimuler l’innovation et de favoriser l’application des résultats de recherche les plus prometteurs.

Pour en savoir plus sur la recherche en SP, visitez mon blogue, à DrKarenLee.ca, ou suivez-moi sur Twitter : @Dr_KarenLee.

Cordialement, Dre Karen Lee, vice-présidente, Recherche

RECHERCHE EN SP

Lien entre le microbiote intestinal

et la SP

3

RECHERCHE

COOPÉR ATIVE

L’union fait la force!

6

AC TIVITÉ PHYSIQUE

E T SP

Point d’ information sur la recherche

5

TENDANCES

EN M ATIÈRE DE

RECHERCHE

Avancées remarquables

7

Table des matièresPrintemps-été 2016

Publication de la Société canadienne de la sclérose en plaques

250, rue Dundas Ouest, bureau 500, Toronto (Ontario) M5T¡ 2z5

N° de tél. : 416 922-6065 N° de télécopieur : 416 922-7538

N° sans frais : 1 866 922-6065

scleroseenplaques.ca

Numéro d’organisme de bienfaisance :

10774 6174 RR0001

Personne-ressource :

Lee Nichols, coordonnateur principal de la fidélisation

et du service après-don, lee.nichols@mssociety.ca 7

Recherche coopérative L’union fait la force!

Tendances en matière de recherche Avancées remarquables Le Canada a¨che le plus fort taux de sclérose en plaques du monde. Toutefois, grâce aux donateurs, aux participants à nos événements et aux bénévoles, nous sommes en mesure de financer certains des travaux de recherche les plus prometteurs du monde, qui sont menés ici même, au Canada. Pour en savoir plus sur les études dont il est question dans le présent bulletin et sur les plus récents travaux de recherche en SP, visitez le scleroseenplaques.ca/nouvelles-sur-la-recherche et suivez-nous sur Twitter : @SocieteSPCanada.

Société canadienne de la SP @SocieteSPCanada • 18 déc.

Les résultats préliminaires d’une étude montrent que la vitamine D pourrait favoriser la remyélinisation. Selon des données probantes, la vitamine D serait un agent protecteur contre le déclenchement de la sclérose en plaques. #VitamineD #stopSP

Société canadienne de la SP @SocieteSPCanada • 8 oct.

Une étude subventionnée par la Fondation pour la recherche scientifique sur la SP permet d’établir des liens entre l’exercice et la gravité de la SP pédiatrique. #exercice #MobilitéAccrue #stopSP

Société canadienne de la SP @SocieteSPCanada • 1 oct.

Résultats prometteurs lors d’un essai clinique : l’ocrélizumab pourrait ralentir la progression des incapacités chez les gens atteints de SP progressive primaire. #SPprogressive #agirensemble

Société canadienne de la SP @SocieteSPCanada • 2 déc.

Approfondissement des connaissances sur le processus inflammatoire en lien avec la #SP – une étude pourrait permettre d’accélérer la mise au point de traitements contre la SP progressive. #stopSP #SPprogressive

Le Canada affiche le plus fort taux de SP du monde – nous

avons besoin de votre aide pour qu’il n’en soit plus ainsi.

Le financement des travaux que mènent les plus brillants

chercheurs en SP dépend de chacun de nous. Grâce au

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