n P 2 - Vitry s’expose au SIMI

En route vers le Dakar

n P 3 - Éditorial

n P 4/5 - Études et réalisations- Création du PLATO ORSA- RD7 : les travaux du trwamway- La filière éco-activités en Val-de-Marne

n P 6 à 9 - DossierConseil général : un soutien volontariste à la recherche et à l’innovation

n P 9 à 11 - La vie économique

- ACCOSS : logiciel et préparation

pharmaceutique

- Avéria joue la proximité

- Transdev Visual :

développeur de mobilité

n P 12 - La mission locale

Ivry-Vitry, tournée vers l’entreprise

N°57Octobre 2010

Ville de Vitry-sur-Seine

RECHERCHE, INNOVATION, ÉCO-ACTIVITÉS

Une dynamique nécessaire à l’industrie de demain

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Événement

La Ville de Vitry participera au salon de l’immobilier d’entreprises sur les stands de l’ÉPAORSA et de l’Agence de développe-ment du Val-de-Marne : présentation de son tissu économique, de ses atouts, des grands projets d’aménagement pour l’im-plantation et le développement de nouvel-les entreprises, notamment dans les do-maines des nouvelles technologies et de la recherche-développement.

Jeudi 2 décembre des rencontres débat seront organisées sur le stand, avec la par-ticipation du maire de Vitry, Alain Audou-bert.

Les entreprises intéressées peuvent se rapprocher du service du développement économique pour obtenir une invitation (tél. 01 46 82 82 63 ou 85).

Christophe Lecocq, vitriot, employé au ser-vice municipal des sports, prépare le pro-chain Dakar moto avec son association Virus Dakar.

C’est lorsque son frère l’a emmené au départ de ce raid, place du Trocadéro à Paris, à l’âge de 10 ans, qu’il a attrapé le virus et qu’il s’est juré de prendre un jour le départ. Et c’est trois décennies plus tard qu’il va concrétiser son rêve.

Tout en se préparant activement, surtout physiquement, Christophe Lecocq et son association sont à la recherche de sponsors afin de boucler le budget. Ils s’engagent en

La présentation du quartier des Ardoines, au SIMI 2009

VITRY S’EXPOSE AU SIMIDu mercredi 1er au vendredi 3 décembre au Palais des Congrès, Porte Maillot à Paris

EN ROUTE VERS LE DAKAR

retour à leur procurer des outils d’image, de communication et de management. Le statut de l’association permet une déduc-tion fiscale pour les entreprises qui la sou-tiendront.

La Ville de Vitry, Autovision et Méca’sys-tem soutiennent financièrement le projet.

Pour tous renseignements :virus-dakar@sfr.fr ou 06 42 76 22 86

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De nombreux acteurs économiques portent une attention particulière à la question du devenir et de l’orga-

nisation des éco-activités sur leur territoire. La CCIP 94, l’EPA ORSA, les villes de Seine Amont… tous se mobilisent en vue de renforcer le potentiel de développement des éco-activités. Dans cette perspective, le Conseil général a lan-cé une étude économique sur la constitution et l’organisation d’une filière éco-activités qui s’inscrit en complémentarité et en cohérence avec les mesures prises par le Conseil régional d’Ile-de-France dans le cadre de ses compéten-ces. Un certain nombre d’entreprises ont été auditionnées pour connaître leur besoin et leur développement futur.

Le dernier schéma régional de développement économique qui a été adopté, identifie les éco-activités comme constituant une filière priori-taire « en raison de leur potentiel de création de valeur ajoutée et d’emplois, de leur capacité à répondre aux besoins de marchés porteurs, de la volonté de maintenir et de promouvoir l’emploi industriel en Ile-de-France dans un contexte de désindustrialisation massive, des enjeux de l’aménagement durable du territoire et des besoins des populations franciliennes ».

Il s’agit de répondre aux défis énergétiques et environnementaux de demain, à ceux de l’em-ploi, de l’innovation et de la reconversion in-dustrielle : la présence des activités « produc-trices de nuisances » doit être acceptable pour les populations et les salariés qui y travaillent.

Cette étude sur la constitution et l’organisation d’une filière éco-activités doit apporter des élé-ments de réponse en terme de formation à ces nouveaux métiers, de transformation du tissu économique et de ses éventuelles difficultés.

Le Grenelle II de l’environnement est passé par là, à nous tous d’y apporter une réponse collec-tive durable.

Michel LeprêtreMaire adjoint chargé du développement économique

Éditorial

Vitry Entreprises Publication municipale éditée par la ville de Vitry-sur-Seine,

2, avenue Youri-Gagarine, 94407 Vitry-sur-Seine cedex.

Directeur de la publication : Michel Leprêtre

Réalisation : Service du Développement

Économique et Direction de la Communication

Conception, rédaction : Escalier D Communication

Impression : Imprimerie municipale

Photothèque EPAORSA Tirage : 3 500 ex

Prix Stars et MétiersLa 4ème édition régionale des Stars et Métiers s’est tenue le 1er juin 2010 : ce prix, décerné par la chambre de métiers et plusieurs établissements bancaires, récompense des entreprises artisanales particulièrement performantes.C’est une entreprise de notre ville, C17SFX, spécialisée dans la conception et la réalisation d’effets spéciaux pour le spectacle et l’événementiel, qui a reçu le reçu le premier prix départemental, dans la catégorie « Stratégie globale d’innovation ».

Christian Quéniart, le dirigeant de C17SFX recevant le prix Stars et Métiers

Le conseil général invite les entreprises d’éco-activité et éco-responsables au lancement du Réseau des éco-acteurs du Val-de-Marne Jeudi 25 novembre de 10 h à 12 h, Port de Bonneuil

Renseignements : 0149 56 53 09

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Le parrainage de grandes entreprises

PLATO permet à ses membres, dirigeants de PME, de rompre leur isolement profes-sionnel. Ils peuvent y confronter leurs idées via des ateliers de professionnalisation ani-més par des experts, à un point de vue ex-térieur, celui de leurs pairs, comme eux plongés dans la gestion au quotidien, le pilotage de leur entreprise ou le remplis-sage de leurs carnets de commandes.

Mais ce qui fait de PLATO un réseau ori-ginal, c’est le soutien dynamique de coachs, issus de grandes entreprises, ayant un rôle de conseil et d’encadrement du réseau. La

Depuis quelques mois des chantiers se sont ouverts le long du parcours du futur tram-way sur la RD7 entre la station Louis Ara-gon et l’aéroport d’Orly. Il s’agit de travaux préliminaires, consistant à préparer le ter-rain par le déplacement des obstacles po-tentiels (îlots centraux, réseaux souterrains, végétaux…).

Au deuxième semestre de cette année, le chantier entrera dans une nouvelle phase, avec les travaux d’aménagement de la ligne du tramway ainsi que des travaux de voirie (circulation automobile, trottoirs, pistes cyclables). Cet été, ont également débutés les travaux préparatoires à la construction du site de remisage et d’entretien des rames sur le terrain de 24 000 m2, anciennement occupé par des casses, qui jouxte, au sud, le parc Chérioux.

La circulation sur la RD7Pendant la durée du chantier, jusqu’en

CCIP 94 8 place Allende94011 Créteil cedexNaïma Boufedji : 06 70 83 19 01

Études et réalisations

disponibilité et leur expérience assurent aux membres un haut niveau d’expertise.

Répartis en quatre groupes de quinze participants, et soutenus par leurs coachs, les membres de PLATO vont aborder pen-dant deux ans tous les aspects de la gestion d’entreprise : analyse, planification straté-gique, marketing, ressources humaines, management et développement commer-cial, financement de l’innovation, dévelop-pement durable, la commande publique… Ces groupes alterneront séances de travail, accompagnement personnalisé, échanges en réseau, opportunités de business et mo-ments de convivialité au cours de réunions

mensuelles. Des séances plénières permet-tent de partager les travaux des différents groupes : la prochaine aura lieu le 16 dé-cembre à Vitry.

PLATO ORSA est financé par Gaz de France, FSE, la région Ile-de-France, la DRIRE, avec le soutien des villes de Choisy-le-Roi, d’Ivry, de Valenton, de Vitry, de la communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne et de l’EPAORSA.

La démarche PLATO, qui est également développée en Europe, aux États-Unis, Ca-nada, en Nouvelle-Zélande, en Égypte… permet d’améliorer l’activité des entrepri-ses membres en solidarisant un grand nombre d’acteurs complémentaires et de générer un essor économique qui renforce l’attractivité d’un territoire.

PLATO ORSA pour le développement des PME PMICréé le 3 juin dernier, porté par la CCIP 94 en collaboration avec celle de l’Essonne, PLATO ORSA est le 36e de France. Le principe : faire bénéficier les dirigeants des PME PMI des compétences des grandes entreprises. Ainsi, PLATO ORSA comprend 60 petites entreprises (dont une dizaine de Vitry), de secteurs d’activité très variés, à l’image du tissu économique du territoire de Seine Amont et une douzaine de grands établissements.

RD7 : LES TRAVAUX DU TRAMWAY

2013, la RATP s’efforce de maintenir la cir-culation sur deux fois deux voies, sur l’en-semble du tracé. Certains chantiers néces-sitent la neutralisation ponctuelle d’une voie, pour des raisons techniques ou de sécurité. Une fois le tramway en service, la RD7 conservera deux voies dans chacun des sens de circulation.

Information de proximitéDepuis le 1er avril, Didier Flanquet ac-

compagne le chantier en assurant le lien entre les entreprises, et les riverains. Vous pouvez le contacter au 0820 20 94 91, du lundi au vendredi.

www.tramway7.fr

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Le développement de la filière des éco-activités est un enjeu majeur du développement du territoire afin de relever les défis économiques et environnementaux de demain, d’accompagner les évolutions profondes du tissu économique et des capacités des entreprises à y répondre. Il est également nécessaire pour renforcer l’attractivité du territoire par sa qualité environnementale.

L’aide au développement de cette filière est inscrit dans plusieurs documents d’orientation du Conseil général, notam-ment dans le Schéma départemental d’aménagement 2006 et dans le Projet de territoire de l’EPAORSA (Établissement public Orly-Rungis Seine-Amont). Mais avant de mettre en place un dispositif d’aides, il était nécessaire de réaliser un diagnostic précis de la filière en Val-de-Marne. Une étude a été lancée par le Conseil général en 2009 pour réaliser un état des lieux et les potentialités de développement.

Cette étude, analysée en comité d’étude élargi aux entreprises, aux communes, aux laboratoires et aux chambres consulaires, fait ressortir trois filières principales dans lesquelles le département dispose d’atouts importants :

- la filière « eau milieu sols » qui apporte des solutions d’amélioration de la qualité des milieux naturels,

- la filière « éco-production » qui offre des solutions d’amélioration des perfor-mances énergétiques et environnementales des systèmes de production,

- la filière « éco-énergétique et éco-cons-truction », qui améliore la qualité énergé-tique et environnementale des espaces bâtis.

Cette étude a été prolongée par un inven-taire des éco-laboratoires et des éco-forma-tions et une enquête va être menée auprès des éco-entreprises pour connaître leurs

besoins en termes de compétence et de main d’œuvre.

Un courrier de sensibilisation a été en-voyé aux principaux acteurs du territoire qui peuvent avoir une action dans les éco-activités (écoles, laboratoires, chambres consulaires, organismes de formation, don-neurs d’ordres publics…) afin que chaque structure se fasse un plan d’action, le Conseil général coordonnant l’ensemble, afin d’aboutir à un plan d’action général et partenarial et à la création d’un comité de pilotage chargé de sa mise en œuvre à l’automne prochain.

À l’automne, sera créé un club des éco-entreprises du Val-de-Marne, initié par la CCIP 94, la CMA 94, l’Agence de dévelop-pement du Val-de-Marne et le Conseil gé-néral, afin de valoriser et promouvoir les éco-entreprises du département, leur don-ner une meilleure visibilité et mieux faire connaître les métiers liés aux éco-activités.

VAL-DE-MARNE LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS

LES ÉCO-ACTIVITÉS EN VAL-DE-MARNE

Cette filière comprend des secteurs d’activités très divers : recherche et développement, nouvelles technolo-gies, conseils études, ingénierie, for-mation, industrie, services…

6 000 emplois (hors activités indui-tes et services publics), dont :

- 25 % sont spécialistes des éco-activités,

- 80 % sont des prestataires de service,

- 20 % des fabricants de matériels ou d’instrumentation.

-treprises sont des PME et TPE.

au niveau national sont implantés dans le département.

CONSEIL GÉNÉRALService du développement économique et de l’emploiCarine GauthierTél. 01 49 56 53 09carine.gauthier@cg94.fr

Le chauffage urbain par cogénération à Vitry : un exemple d’éco-activité.

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Dossier

L’enjeu était de faire de cette ressour-ce un facteur d’identité et de déve-loppement. Pari gagné : le Val-de-

Marne est aujourd’hui reconnu comme territoire d’innovation, plus précisément

intégré dans les dynamiques du Cône sud de l’innovation et du Grand Paris.10 ans après la mise en place de cette poli-tique de développement économique et d’accompagnement de l’innovation, le

CONSEIL GÉNÉRAL

RECHERCHE & INNOVATION : UNE DYNAMIQUE NÉCESSAIRE À L’INDUSTRIE DE DEMAIN

Depuis les années 2000, le Conseil général du Val-de-Marne s’est engagé dans une action volontariste et partenariale dans le domai-ne du développement économique. Les Tremplins Economiques et le Plan Stratégique de Développement élaborés alors ont mis notamment en évidence la richesse du Val-de-Marne en centres de recherche et de développement publics et privés.

© EPAORSA - Myr Muratet

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« Le Val-de-Marne a un potentiel de premier ordre dans les domaines de la recherche et de l’innovation, avec les sciences du vivant, mais aussi les éco-activités, autour de l’université Paris Est Créteil, ou de l’agroalimentaire. Ces secteurs de recherches sont tous por-teurs d’avenir.C’est pour conserver, mais aussi déve-lopper ce potentiel que le Conseil géné-ral a défini, il y a une dizaine d’années, une politique volontaire d’aide à la re-cherche et à l’innovation qui participe au développement économique et à l’attractivité du territoire.Des projets d’envergure commencent à se concrétiser, comme Cancer Campus, à Villejuif, ou le Pôle allongement de la vie Charles Foix à Ivry. Des réseaux, des partenariats sont encouragés, comme Mécatronic ou le Matériaupôle à Vitry.Nous sommes aujourd’hui dans une phase d’évaluation de cette politique afin d’analyser et d’ajuster au mieux les différents dispositifs, notamment en termes d’aide à la création d’entrepri-ses innovantes, et de les rendre plus efficaces en coordonnant les différentes interventions publiques. En effet, si les projets se développent sur un territoire donné, souvent portés par les commu-nes elles-mêmes, les enjeux se jouent au niveau régional. Par exemple, pour les sciences du vivant, avec Paris Bio-Vallée, c’est avec la ville de Paris, avec le département de l’Essonne qu’il faut travailler afin de développer les poten-tialités et atteindre le niveau nécessaire d’efficience et de lisibilité au plan na-tional et mondial.C’est cette démarche de travail en com-mun, associant le local, l’interdéparte-mental et le régional, que nous voulons développer et amplifier.

POINT DE VUELaurent GarnierVice-président du Conseil général du Val-de-Marne, chargé de l’aména-gement du territoire et du développement économique

Conseil général a souhaité aller plus loin pour que le département soit en capacité de soutenir les entreprises innovantes : c’est l’objectif de l’étude « Écosystème d’in-novation en Val-de-Marne » qui, à travers la mise à plat de l’existant, tend à identifier les ajustements, les partenariats et la mise en réseau nécessaire à une meilleure effi-cacité de l’offre territoriale de soutien à l’innovation.

Le dispositif actuelLa politique du Conseil général se posi-

tionne sur :-

rants et collaboratifs favorisant les rappro-chements entre le monde de la recherche et les entreprises du territoire :- la participation au vaste projet d’aména-

gement des Ardoines, à Vitry, dans le cadre de l’OIN, avec notamment le projet d’IPHE, incubateur-pépinière-hôtel d’en-treprises dédié aux biotechnologies et aux entreprises innovantes,

- le Campus de Cancérologie de Villejuif, projet partenarial d’excellence, constitué autour de l’institut Gustave-Roussy, qui prévoit la création d’un pôle dédié à la santé, à la recherche, au développement économique et à la formation sur le can-

Un investissement dans les projets structurants et collaboratif comme le Pôle allongement de la vie Charles-Foix, le Matériaupôle et Mécatronic.

La tresseuse conçue par l’entreprise DJP pour la production de reservoirs en composites

pour l’automobile et l’aéronautique.

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cer. Il est notamment prévu la réalisation d’une pépinière-incubateur de 7 500 m² dédiée aux biotechnologies/cancer (en cours de construction),

- le Pôle allongement de la vie Charles-Foix à Ivry (soutenu par la Ville de Vitry), qui ambitionne à terme de constituer un pôle d’excellence à l’échelle nationale, voire in-ternationale sur les problématiques liées au grand âge. Il comprend la création d’un réseau de compétences pour les acteurs de la gérontologie, le développement d’outils dédiés à la recherche et à l’innovation (bourse de projets innovants, forum, Ins-titut de la Longévité), de dispositifs de formation adaptés aux problématiques actuelles du vieillissement mais aussi la mise en œuvre d’espaces de réflexion sur les questions sociales liées au grand âge.

de PMI innovantes, au travers d’actions et de partenariats d’accompagnement, d’ex-pertise, d’hébergement et de financement, notamment avec Scientipôle, organisme spécialisé dans le suivi et le financement des entreprises.

pôles de compétitivité (Medicen et Cap digital) mais aussi les pôles de compé-tence territoriaux : le SPL Mécatronic et le Matériaupôle.

Dossier

au développement de l’innovation en par-tenariat avec les universités Paris Est Cré-teil Val-de-Marne, Paris Sud et Pierre et Marie Curie et le CNRS.

Analyser et concevoir des outils lisibles et efficacesPour ce faire, il réalise un état des lieux des dispositifs et des acteurs d’aide à l’innova-tion présents sur le territoire, afin d’iden-tifier de nouvelles modalités de partena-

riats entre collectivités, entreprises ou grands opérateurs, et de proposer aux en-trepreneurs une offre de services et de prestations performants en matière de dé-tection, d’accompagnement et d’expertise, d’ingénierie de projets et d’hébergement en Val-de-Marne. Il s’agit, ainsi, d’accompa-gner et de développer le tissu économique dans l’économie de la connaissance, d’ac-croître sa compétitivité et de développer les emplois de demain.

Au-delà de ses propres actions, le Dépar-

Les Ardoines et la zone d’activités, territoires de projets.

Exposition sur les entreprises innovantes, réalisée par la Ville en 2009.

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vité franciliens, comme Medicen, Cap digi-tal, Finance innovation.- Promotion sur les salons high-tech.

La CCIP 94

Pour les porteurs de projets innovants, la CCIP développe une gamme d’aides :- entretiens gratuits personnalisés permet-

tant d’affiner et de valider le projet,- rencontres avec les principaux acteurs de

l’innovation, au cours de Rendez-vous de l’innovation : OSEO, Centre francilien de l’innovation (CFI), INPI (Institut national de la propriété industrielle)…

Elle vous oriente également vers les finan-cements possibles (OSEO, Scientipôle …)

L’Agence de développement du Val-de-Marne

L’Agence s’investit dans le secteur de l’in-novation. Au contact de l’ensemble des acteurs publics et privés de son territoire, elle permet aux porteurs de projet, aux grandes entreprises et aux chercheurs de se rencontrer, de développer leur réseau et de promouvoir leurs services ou produits.

S Sa mission innovation repose sur quatre engagements-clés

- Promouvoir le fort potentiel des laboratoires de recherche et des entreprises R&D.

- Rapprocher les laboratoires et les entreprises pour développer des projets collaboratifs.

- Accompagner sur le terrain les PME innovantes.

- Impulser une culture de l’innovation dans le département.

S L’agence de développement vous offre un accompagnement personnalisé :

- Conseil en propriété intellectuelle.- Mise en relation avec des partenaires aca-

démiques et industriels.- Présentation de votre projet auprès des

financeurs publics et privés.- Recherche de locaux spécifiques.- Participation à nos actions collectives.- Introduction dans les pôles de compétiti-

Conseil, suivi, aide aux porteurs de projets innovants

tement se propose d’analyser la complé-mentarité des différentes interventions publiques en faveur de l’innovation et de la recherche. Cette étude fait l’objet d’une large concer-tation avec les différents acteurs locaux de l’innovation : CCIP94, Région, Agence de développement, villes, Matériaupôle, SPL Mécatronic, réseau Charles Foix…

Coordination, communicationCe travail d’analyse doit permettre au Dé-partement d’agir dans deux directions :- coordonner la complémentarité des

dispositifs de soutien à l’innovation et à la recherche sur son territoire, dans le respect des prérogatives de chacun des acteurs, dans un souci de renforcer leur efficacité et leur impact et dans la pers-pective d’une continuité d’accompa-gnement des entreprises, notamment immobilier dans le cadre d’un parcours résidentiel.

- améliorer l’information et la lisibilité de l’offre territoriale de soutien à l’innova-tion, en direction des entreprises, tout en favorisant une sensibilisation renfor-cée à l’entreprenariat innovant.

Deux organismes peuvent vous guider dans votre projet : l’Agence de développement du Val-de-Marne et la CCIP 94

s

s

s

AGENCE DE DÉVELOPPEMENT DU VAL-DE-MARNE 23 rue Raspail94200 Ivry-sur-Seine - FranceTél. 01 43 90 64 00www.valdemarne.com

CONTACT : 0820 012 012 (0,12 /mn)www.ccip94.fr

Autres organismes partenai-res du Conseil général :

Campus universitaire d’OrsayBâtiment 50391893 OrsayTél. 01 60 19 42 67www.scientipole-initiative.org

Le Passage de l’Innovation74, rue du Faubourg Saint Antoine 75012 ParisTél. 0 810 012 074 www.innovation-idf.org

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Simplicité, sécurité, traçabilité : les 3 atouts du logiciel pour les préparations pharmaceutiques développé par la société ACCOSS.

« Ce logiciel s’adresse aux pharmacies, aux maternités, aux établissements hospita-liers qui réalisent des préparations pharma-ceutiques nécessitant une traçabilité abso-lue », explique le dirigeant d’ACCOSS, Alain Afflatet. « Dans ce domaine d’activité, avec les évolutions de la réglementation qui exi-gent toujours plus de rigueur, l’utilisation de l’informatique devient indispensable. »

Le logiciel peut, par un système d’op-tions, s’adapter à toutes les structures, de la petite (pharmacie) à la plus importante (l’hôpital). Il permet de vérifier que chaque préparation a été réalisée dans les règles, depuis sa prescription jusqu’à l’adminis-tration au patient. Favorisant la mise en place d’une démarche qualité par les utili-sateurs, il assure une très grande sécurité.

A chaque étape il traque une possible er-reur humaine. Il en est ainsi, par exemple, lorsque la balance nécessaire au dosage des produits est reliée au logiciel : si la pesée sort de la tolérance autorisée, le système refuse la validation. De même, lorsque le préparateur scanne l’étiquette des flacons qu’il utilise, le logiciel vérifie sa conformité et sa validité.

Le logiciel est conçu également pour être utilisé par l’ensemble des personnels d’un établissement sur du matériel standard, avec la possibilité de partage. « L’utilisation de ce logiciel représente un gain de temps très important pour l’utilisateur, », précise Alain Afflatet. « ACCOSS développe actuel-lement un module supplémentaire pour l’alimentation parentérale (alimentation par voie intraveineuse essentiellement) pour les nouveau-nés prématurés, qui nécessite des dosages d’une extrême précision. Nous travaillons également en direction de la chimiothérapie. »

Créée il y a 10 ans par Alain Afflatet, la société emploie six informaticiens qui tra-

ACCOSSLogiciel et préparations pharmaceutiques

Vie économique

ACCOSS92 avenue du Colonel-Fabien94400 Vitry-sur-SeineTél. 01 47 26 85 19www.accoss.com

vaillent au développement du logiciel et à ses diversifications. « ACCOSS est au-jourd’hui largement reconnue, et nous avons de nombreuses commandes ; le logiciel est déjà utilisé par des pharmacies de ville et hospitalières dans tout l’hexagone ». Mais cette année 2010 sera une étape très val-de-marnaise: « Nous allons travailler avec d’im-portantes structures, comme le CHU Henri Mondor et l’Hôpital intercommunal de Cré-teil, notamment pour les préparations d’ali-mentation parentérales, et avec l’hôpital de Bicêtre ».

Il s’agit d’un tournant important pour l’activité de cette société vitriote qui a beau-coup investi dans la recherche-développe-ment : « un investissement d’autant plus complexe qu’il est difficile d’obtenir des sou-tiens d’organismes d’aide à l’innovation ou des banques, lorsqu’il s’agit d’investissement intellectuel », souligne Alain Afflatet.

Enfin, une dernière bonne nouvelle : AC-COSS a des commandes au Canada et, bien-tôt, en Suisse et en Belgique.

Cette entreprise de transport public s’est installée à Vitry, rue du Groupe-Manou-chian dans la zone d’activités, en juillet 2008. Filiale du groupe de transport inter-national Transdev, lui-même filiale de la

Caisse des Dépôts et Consignations, Visual comprend trois sites, à Vitry, Roissy et Mar-ne-la-Vallée.

« C’est le site de Vitry le plus important », explique Philippe Ratto, directeur des acti-vités transport privé. « Nous avons ici 60 véhicules (sur les 100 que possède Visual), un important atelier de maintenance, l’équi-pe commerciale, le planning… cela repré-sente au total 110 salariés ».

Grâce à une flotte composée de véhicules de capacités très différentes (de 10 à 76 places) et comprenant des services de bords spécifiques, Visual peut répondre de façon adaptée à des demandes très diver-sifiées.

VISUAL TRANSDEVDéveloppeur de mobilités

« En terme de transport des personnes, nous développons quatre types d’activités » précise Philippe Ratto. « Nous travaillons pour les plus grands excursionnistes de la région parisienne : visite de Paris, mais aussi du Mont Saint-Michel, de Bruges, des châ-teaux de la Loire. Nous avons pour cela des véhicules dédiés, à leurs couleurs.

Nous intervenons également pour l’événe-mentiel : cet été, par exemple, nous avons transporté, de Paris à Marseille en passant par Bordeaux et Lyon, une délégation chinoise de 150 personnes, conduite par le Président du comité permanent de l’Assem-blée populaire nationale de Chine. Cela nous a demandé un mois de préparation, avec la

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Fort de son développement réussi du site de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, en 2009, Averia, spécialisée dans la transfor-mation du verre plat a ouvert au printemps un nouveau site, rue Édith-Cavell.

Miroirs de coiffeurs, vitrines de maga-sins, façades d’immeubles, décoration in-térieure, Averia propose tous types de ver-res plats aux miroitiers, métalliers, agenceurs. Les principes de convivialité, de performance et de proximité guide la poli-tique de cette entreprise et qui l’ont conduit à l’ouverture de ce nouveau site de 1 200 m2, équipé de tables de découpe et d’outils de façonnage, dédié aux clients du Val-de-Marne : « Notre objectif reste identique : proposer une offre la plus large possible avec un service réactif et fiable, dans le cadre d’une relation personnalisée et conviviale », précise Pierre Ygouf, président d’Averia. Le site de Vitry-sur-Seine comprend égale-ment un show-room, permettant la présen-

tation d’une très large gamme de verre. « Nos clients peuvent ainsi venir avec leurs propres clients et choisir avec eux aussi bien les solutions de produits verriers que les piè-ces métalliques. Le démarrage et la montée en puissance rapide de ce nouveau site mon-trent l’intérêt qu’ont les professionnels dans notre solution globale de proximité », souli-gne Pierre Ygouf. « Notre souhait est d’être un acteur créateur de valeur dans notre marché, de jouer un rôle actif dans la pro-motion de ce noble matériau qu’est le verre et de permettre de faciliter la vie aux profes-sionnels en leur assurant un haut niveau de service ».

mise à disposition de limousines, de mini-bus, de cars.

Nous intervenons également pour les dif-férents salons de la région : nous avons pour cela des voitures électriques de petite dimen-sion, permettant d’organiser des navettes ».

Le troisième volet de l’activité de Visual est le transport scolaire, les sorties à la pis-cine, et les différents besoins que peuvent avoir les villes. Enfin, l’entreprise assure le transport régulier de personnels de gran-des entreprises : Icade porte d’Auber-villiers, Min de Rungis, Direction générale des armées, etc.

« Nous sommes dans un secteur très concurrentiel », souligne Philippe Ratto. « Bien sûr, le prix est décisif, mais nous of-frons également une qualité de service tant au niveau de nos véhicules que de notre per-sonnel, tout en ayant la capacité de répondre à la diversité des besoins ».

Visual mène une politique de formation volontariste, notamment pour assurer cette qualité de service, avec chaque année des formations commerciales, de conduite ra-tionnelle, d’anglais s’adressant aux conduc-teurs mais aussi au personnel des bureaux. « Nous prenons également des jeunes, entre 4 et 6 chaque année, en formation longue rémunérée, avec obtention du permis de conduire, avec l’objectif d’une embauche en fin de formation. Nous avons un turnover relativement faible, avec une ancienneté moyenne de nos salariés de 13, 15 ans ».

Les questions liées à l’environnement et au développement durable sont également au cœur de l’activité de Visual : « Nous avons renouvelé plus de la moitié de notre parc de véhicules pour le mettre à la norme Iso 5 et avons inauguré, en juin dernier, notre dépôt de Marne-la-Vallée mis aux normes HQE. De plus, nous possédons qua-tre véhicules électriques de petite capacité et nous sommes en train de tester, avec nos clients, un autocar électrique ».

TRANSDEV VISUAL2 avenue du Groupe-Manouchian94408 Vitry-sur-Seine cedexTél. 01 78 12 09 34www.transdev.eu

AVERIA59-65 rue Édith-Cavell94400 Vitry-sur-SeineTél. 01 43 91 17 80

AVERIA joue la proximité

La Mission locale, qui accueille les jeunes de 16 à 25 ans à la recherche d’une orientation professionnelle,

d’une formation et d’un emploi, se posi-tionne résolument comme un partenaire efficace vis-à-vis des entreprises qui recru-tent.

« De très nombreux jeunes, sortis du sys-tème scolaire, font la démarche de venir à la mission locale pour réaliser leur projet », explique Florent Michelin, directeur adjoint de la mission locale Ivry Vitry. « Ainsi, nous avons accueilli plus de 3 000 jeunes en 2009. Notre travail consiste à leur donner les outils nécessaires dans les domaines de l’orienta-tion, de la formation et de leur recherche d’emploi ».

Chaque jeune bénéficie d’un suivi per-sonnalisé durant toute la durée de son passage à la mission locale : « Ce suivi nous

permet d’avoir une connaissance approfon-die de chaque jeune, de ses capacités, de ses centres d’intérêt, de ses désirs et nous donne la capacité de répondre efficacement aux besoins de recrutement des entreprises », poursuit Florent Michelin.

La relation entreprisesLorsqu’une entreprise s’adresse à la mis-sion locale, pour son recrutement, celle-ci identifie précisément la nature des profils recherchés afin de réaliser une présélection parmi les jeunes qu’elle connaît : « Nous n’envoyons pas une pléthore de candidats, au contraire », prise Florent Michelin, « mais bien ceux qui nous semblent corres-pondre le mieux au profil de poste, en terme de qualification et d’investissement. C’est efficace pour l’entreprise, tout en lui faisant gagner du temps, et, pour les jeunes, cela évite de nombreuses déceptions ».

La mission locale peut également orga-niser des cessions de formation préalable à l’embauche et assure un suivi des jeunes recrutés les premières semaines après la prise d’emploi. « Ce suivi de nos jeunes, en accord avec l’employeur, permet de résoudre des problèmes périphériques à l’emploi, comme la mobilité ou l’accès à un loge-ment ».

Vie économique

La mission locale Ivry VitryRésolument tournée vers l’entreprise

Carine Genest, chargée de relations entreprises et coordinatrice parrainage à la mission locale

Ils font appel à la mission locale« Nous avons démarré un partenariat avec la mission locale depuis quelques mois. En effet, dans le cadre de notre politique de ges-tion des ressources humaines, nous cher-chons à recruter dans notre bassin d’emploi, c’est-à-dire Ivry et Vitry.Nous définissons les critères de compétence recherchés et la mission locale présélection-ne les candidats correspondants. Certes, nous ne retenons pas tous les candidats qui nous sont envoyés, car une embauche n’est pas quelque chose de simple, mais la présé-lection de la mission locale est fine car elle connaît bien les jeunes qui font appel à elle.

C’est ce type de coopération que nous vou-lons créer : une passerelle efficace entre les demandeurs et les offres. »

Claude CaverivièreResponsable qualité, société ERIS (Vitry),

« Pour les crèches, la grande difficulté, c’est le recrutement. Difficulté renforcée, du fait que nous souhaitons des personnes habitant à Ivry.Grâce à la mission locale, nous avons pu pourvoir rapidement deux postes. Les conseillers de la mission locale connaissent bien les jeunes qu’ils suivent, ce qui leur per-met de vraiment répondre aux différentes demandes : c’est très efficace et, pour nous

petite structure, cela nous fait gagner beau-coup de temps et d’énergie. »

Salvado FerrerCrèche parentale Association éveil enfants parents, Ivry

« La mission locale, ce sont des gens très pro, très au courant de leurs dossiers. Grâce à leur intermédiaire, j’ai embauché rapide-ment trois personnes après leur avoir trans-mis les profils de poste recherchés. Vraiment très pro, on va continuer ensemble. »

Franck DetyreRestaurateur, La Guinguette du Monde, Ivry

Pour les entreprises qui souhaitent re-cruter localement, la mission locale pré-sente un autre avantage : celui de bien connaître les jeunes du bassin d’emploi, en l’occurrence ceux d’Ivry et de Vitry.

La mission locale, qui souhaite renforcer son réseau de partenariat avec les entrepri-ses, vient d’éditer une plaquette d’informa-tion en direction des entreprises, afin de développer des relations basées sur la confiance et l’efficacité.

MISSION LOCALE IVRY VITRY5 avenu du Général-Leclerc94400 Vitry-sur-SeineTél. 01 47 18 14 30

RECHERCHE DE PARRAINSLa mission locale recherche des par-rains, actifs ou retraités bénévoles, pour accompagner les jeunes dans leur projet professionnel.Cet accompagnement consiste à ap-porter conseils, expérience, soutien moral, découverte et mise en relation avec le monde du travail : les jeunes parrainés ont un taux de réussite de leurs projets très élevé.

Renseignements : Carine Genest, chargée du parrainage : 01 47 18 14 30