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quidam Éco

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Magazine économique du Lot et Garonne

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Jean-Alain Mariotti QUI POUR LUISUCCÉDER ?

SOCIETE / L’APIHA, PLUS QU’UNE ENTREPRISE

DOSSIER / AGROPLOLE LA RUCHE QUI ESSAIM

ÇOUP DE PROJO / LA COURTISANE... TRÈS COURTISÉE

ÉLECTIONS CCI

’ECO

CCI 47,

3 missions de base : Formalités, Création Reprise, Transmission

5 missions de développement :Commerce, Industrie, International, Développement des Territoires, TIC

2 sites web www.cci47.fr47

www.innovation47.fr

Agence de l’ Agenais

52 cours Gambetta BP 90279

47007 AGEN CedexTél : 05 53 77 10 00

[email protected]

Agence de l’ Albret

Centre Haussmann 10 place Aristide Briand

47600 NERACTél : 05 53 65 92 06

[email protected]

Agence du Marmandais

Résidence Guizières 35 rue Léopold Faye 47200 MARMANDETél : 05 53 64 10 10

[email protected]

Agence du Villeneuvois

Marché-GareAvenue H. Barbusse

47300 VILLENEUVE-SUR-LOTTél : 05 53 49 66 66

[email protected]

4 agences sur le terrain : Agenais, Albret, Marmandais, Villeneuvois

4 ddni.0102 ICC �etivitca'd troppar vuoC 21/06/10 11:22:49

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une équipe proche des entreprises

4 de couv RA CCI 2010- pour quidam.pdf 1 08/11/2010 11:10:42

CCI 47,

3 missions de base : Formalités, Création Reprise, Transmission

5 missions de développement :Commerce, Industrie, International, Développement des Territoires, TIC

2 sites web www.cci47.fr47

www.innovation47.fr

Agence de l’ Agenais

52 cours Gambetta BP 90279

47007 AGEN CedexTél : 05 53 77 10 00

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Agence de l’ Albret

Centre Haussmann 10 place Aristide Briand

47600 NERACTél : 05 53 65 92 06

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Agence du Marmandais

Résidence Guizières 35 rue Léopold Faye 47200 MARMANDETél : 05 53 64 10 10

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Agence du Villeneuvois

Marché-GareAvenue H. Barbusse

47300 VILLENEUVE-SUR-LOTTél : 05 53 49 66 66

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4 agences sur le terrain : Agenais, Albret, Marmandais, Villeneuvois

4 ddni.0102 ICC �etivitca'd troppar vuoC 21/06/10 11:22:49

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une équipe proche des entreprises

4 de couv RA CCI 2010- pour quidam.pdf 1 08/11/2010 11:10:42

Quidam Economique • HORS SERIE N°6Édité par la SARL L&G Presse, au capital souscrit

de 38 000 €.Siège social : Agropole • BP 219 • 47 931 Agen

Cedex 9 Tél : 05 53 87 46 75RC Agen- N° Siret : 45287953900016 • N° TVA

: FR 784 528 595 399E.mail : [email protected]

Directeur de la publication :Cyril RÉCONDO

Création graphique :Morgane ALLOUARD

DIRECTION SUD-OUEST

AGEN : 12 B, rue Diderot - 47031 AGEN Cedex - 05 53 77 50 60BORDEAUX : 9, rue Boudet - 33000 Bordeaux - 05 56 48 83 88TOULOUSE : 2 rue du Rempart Villeneuve - 31000 Toulouse - 05 34 44 12 47

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Action Logement - Les entreprises s’engagent avec les salariés

*Participation des Employeurs à l’Effort de Construction

insertion quidam sup éco nov 10.qxp 17/11/2010 14:14 Page 1

Dossier…6/15 ÉlectionsCCIL’agropole,laruchequiessaim

Coup de projo…17 Lacourtisane...trèscourtisée

Société...18/19 L’Apiha,uneentrepriseextra-ordinaire

SOMMA IRE

6 15 17

6

QUI

JAM lui-même bien sûr ! Qui d’autre que lui-même pouvait assurer sa propre succession ? Visiblement personne puisque ce dernier mène l’unique liste à

se présenter aux futures élections de la Chambre de commerce et d’industrie de Lot-et-Garonne. Une liste que son chef de file Jean-Alain Mariotti qualifie à juste titre de liste d’union. Preuve que le travail effectué par JAM depuis tant d’années trouve un écho favorable auprès des chefs d’entreprise de Lot-et-

Garonne...

//POUR SUCCÉDER

À

Élections à la CCI

JEAN-ALAIN MARIOTTI ?

Élections à la CCI

7

«Une liste d’union»

Élections CCI //

Entretien avec Jean-Alain MariottiAvant des élections sans suspense, Jean-Alain Mariotti présente la liste qu’il mène et les objectifs que sa future équipe s’est fixés pour aider le département de Lot-et-Garonne dans son développement économique.Quidam : Président, comment avez-vous bâti cette liste ?

Jean-Alain Mariotti : Cette liste re-pose sur deux critères fondamentaux : d’abord, et c’est très important, il s’agit d’une liste d’union qui regroupe toutes les forces vives du commerce, du ser-vice et de l’industrie en Lot-et-Garonne. Ensuite, nous avons été très attentifs à respecter un vrai équilibre géographique. Vous savez que l’originalité de notre CCI repose sur le fait que nous possédons de vraies agences avec du personnel qua-lifié dans celles-ci aux quatre coins de notre département, à savoir le Marman-dais, le Néracais, le Villenevois ainsi que le Fumélois. Notre liste traduit cette vo-

lonté de décentraliser nos compétences. Enfin, elle est un clin d’oeil à ces chefs d’entreprise lot-et-garonnais qui font avancer notre département : oui, il y a de vraies réussites chez nous, et oui, nos dirigeants sont performants ! Nous ne sommes pas un «sous-département» !

Quidam : Vous parlez d’union, faut-il s’étonner de ne voir qu’une seule liste déposée pour ces élections ?

JAM : Non, car notre liste est d’abord celle du consensus. Il n’y aucune ambi-tion politique dans ces élections, seule-ment la volonté de faire avancer notre économie. Du coup, tout le monde sait s’unir derrière cet unique objectif. C’est,

je crois, une grande force. Au-delà de tout, on sent qu’il y a une vraie iden-tité Lot-et-Garonne derrière toutes ces bonnes volontés.

Quidam : Des nouveaux noms apparais-sent, d’autres disparaissent... La com-position de cette liste correspond-elle à votre idéal ?

JAM : Pour tout vous dire, nous avons eu beaucoup de mal à façonner cette liste car beaucoup se sont manifestés pour nous accompagner. Malheureusement, le cadre législatif est très rigoureux et il a fallu faire avec cette contrainte. Nous avons souffert «d’un trop plein». C’est pour cela qu’à côté de cette liste

des membres titulaires, nous avons vingt et un membres associés qui nous aide-ront dans notre action. la seule chose que ces derniers ne pourront faire, c’est voter le budget.

Quidam : Parmi les nouveaux noms, on retient ceux de Pierre Philippe (Vigne-rons de Buzet), Daniel Dubroca (SASP SUA LG), Muriel Boulmier (Ciliopée), Jean-François Dupouy (Groupe Dupouy) ou encore Thomas Baldi (Terres du Sud), des acteurs forts de l’économie dépar-tementale ?

JAM : Je suis très heureux que tous ces chefs d’entreprise de haut niveau nous rejoignent. C’est la preuve que le travail fourni par la CCI trouve un écho favo-rable auprès de nos décideurs. Vous ci-tez cinq noms, permettez-moi d’y ajouter ceux de Thomas Breuzet (Danival), Jean-Pierre Delbert (Librairie Martin Delbert), Jean-Pierre Braquemart (UPSA) , Philippe Righini (Righini SA), Patrick Georgelin (confiture Georgelin), Hildegarde Ortinau (Villeneuve Pet Food) ou encore Annick Cornaggia (Association des commer-çants de Marmande) qui ont bien voulu nous rejoindre dans l’aventure.

Quidam : Quel bilan tirez-vous de la mandature 2005-2010 ?

JAM : Celle-ci a été placée sous le thème "Le Lot-et-Garonne au coeur de Grand Sud-Ouest" pour notre dépar-tement situé à mi-chemin de Bordeaux et Toulouse. Département rural de poly-culture-élevage, le Lot-et-Garonne ve-nait de connaître une mutation agricole conduisant en moins de vingt ans à la disparition d'une exploitation agricole

sur 2. Pendant que le taux d'actifs agri-coles chutait de 20 à 10 %, le taux d'ac-tifs dans l'industrie se maintenait à 15 %, malgré la crise des secteurs traditionnels (chaussures, verrerie, sidérurgie,...). Alors que dans le même temps l'indus-trie connaissait une baisse de 17,4 % des actifs au plan national.Grâce à la politique volontaire menée en partenariat par les acteurs consulaires et les collectivités territoriales, le Lot-et-Garonne a donc accompli cette muta-tion en créant des emplois alternatifs, en nombre supérieur aux pertes d'actifs en-registrées dans l'agriculture. Ce résultat est lié aux réalisations phares, comme le développement de l'Agropole (qui a créé plus de 2000 emplois). Il tient aussi aux entreprises réparties sur l'ensemble du territoire du département, qui ont conti-nué d'investir, même pendant la crise fi-nancière qui a impacté la progression du chiffre d'affaires et de l'emploi.

Quidam : Personnellement, vous êtes en place depuis près de dix-sept ans. Qu’est ce qui vous motive encore ?

JAM : Il y a d’abord la dimension hu-maine qui entre en jeu avec le plaisir que j’ai à collaborer avec une équipe com-pétente et motivée depuis tant d’années. Ensuite, il y a évidemment le challenge d’accompagner ce département dans son développement économique. Ce dernier est issu d’une double inter-ac-tivité entre l’entreprise et le territoire. Il faut d’abord aider les entreprises à naître et à se développer. Le deuxième stade c’est bien sûr l’aménagement du terri-toire qui est devenu un enjeu majeur.

Quidam : Quel sera le chantier principal

de la CCI durant le prochain mandat ?

JAM : Il y en a énormément : nous avons parlé de l’aménagement du territoire à l’instant, c’est l’une des clés de notre avenir : la LGV, le développement de l’aé-roport de La Garenne sont des dossiers très importants. Ensuite, il y aura des problèmes à résoudre comme la chute de l’emploi dans le secteur agricole qui va se poursuivre. A nous de trouver des solutions comme par le passé pour que l’emploi industriel continue de se déve-lopper dans notre département. Plus gé-néralement, j’espère que la CCI de Lot-et-Garonne va continuer à jouer le rôle d’un vrai cabinet conseil en ingénierie. n

En adoptant la réforme des CCI, le 23 juillet dernier, le Parlement marque une nouvelle étape dans la transformation du paysage territorial français. Cette fois, c’est le milieu consulaire qui va connaître une mo-dernisation de ses structures.Cette réforme vise à rationaliser et à mutualiser les CCI par le biais d’une régionalisation des chambres. Pour le Parlement, l’échelon économique pertinent étant la Région, ce seront donc les 21 CCI régionales qui cha-peauteront les 148 chambres locales qu’il convient désormais d’appeler CCI territoriales.L’objectif affiché est d’améliorer la qualité et l’homogénéité des services rendus par les CCI aux entreprises de leurs territoires. Comment ? En mu-tualisant les structures et en adap-tant ses missions sans pour autant abandonner la proximité territoriale des Chambres.Mise en place au 1er janvier 2013, la réforme ne devrait pas avoir de conséquences directes sur les en-treprises. Certains services généraux devraient être régionalisés mais l’ac-compagnement des entreprises sur le terrain ne devrait pas être modifié.Déjà, les syndicats s’inquiètent des conséquences de cette réforme et prédisent des réductions d’effectifs entre 1 000 à 1 500 emplois au niveau national.De leur côté, les présidents des CCI promettent aux entreprises une offre de services plus homogène et plus performante et une réduction de la fiscalité consulaire pour la prochaine mandature.n

// Réforme des CCI

8

// Élections CCI

A partir du 25 novembre, les chefs d’entreprise du Lot-et-Garonne sont appelés à élire leurs représentants au sein

de leur chambre de commerce et d’in-dustrie mais aussi désormais de la CCI régionale. 42 postes de membres sont à pourvoir pour la CCIT Lot-et-Garonne dont 6 membres titulaires et 6 membres suppléants pour la CCIR Aquitaine.Les élections revêtent un enjeu parti-culier cette année puisque pour la pre-mière fois les membres de la CCIR sont élus directement par les chefs d’entre-prise. Auparavant, c’était l’assemblée générale de la CCI locale qui les dési-gnait.Tous les commerçants et tous les chefs d’entreprise qui sont inscrits sur les listes électorales peuvent voter pour les candidats de leur choix dans la ca-tégorie de son entreprise (commerce, industrie ou services) et sous-catégorie déterminée en fonction du nombre de salariés. Le nombre de postes est fixé en fonction du poids économique de chaque secteur dans le département.

Ainsi, pour la CCIT Lot-et-Garonne, la répartition des postes est la suivante :• Commerce 1 (0-4 salariés) : 6 postes• Commerce 2 (5 sal et +) : 7 postes• Industrie 1 (0-9 salariés) : 4 postes• Industrie 2 (10 sal et +) : 12 postes• Services 1 (0- 4 salariés) : 6 postes• Services 2 (5 sal et +) : 7 postesSoit un total de 42 membres

Pour encourager la participation, le scrutin se déroule par correspondance entre le 25 novembre et le 8 décembre 2010. Les électeurs vont recevoir d’ici peu par courrier tous les éléments né-cessaires à leur vote (bulletins, en-veloppes etc …). Les élections des délégués consulaires, ces «grands électeurs» des juges aux Tribunaux de Commerce, se tiennent durant la même période et dans les mêmes conditions que les élections des membres de la CCIT. L’enjeu est de taille, il s’agit d’élire les chefs d’entreprise qui présideront à la destinée de la CCI pour les cinq pro-chaines années. Avec une liste unique, la participation au vote reste le seul suspense du scrutin. Car candidats et observateurs sont conscients que seule une participation importante légitime l’équipe en place vis-à-vis des Pouvoirs publics.n

Élections CCI //

9

Elections, mode d’emploi

Coquille vide pour les uns, parte-naire indispensable des entre-prises pour les autres, la CCI ne laisse pas indifférent. Mais à quoi

sert réellement une CCI, quelle sont ses missions, quelle influence réelle a-t-elle dans la vie des entreprises ?Dès la création de l’entreprise, il sera diffi-

cile d’éviter une visite au Centre de Forma-lités des Entreprises. Grâce à un dispositif d’accompagnement, des conseillers gui-dent les porteurs de projets dans ce par-cours semé d’embûches qu’est la création d’entreprise : de l’idée à sa concrétisation, en passant par la formation, la recherche de financements et la phase obligatoire de formalités avec le CFE.Plus tard, dans son développement, l’en-treprise pourra encore se tourner vers la CCI si elle souhaite exporter et se déployer à l’étranger ou si elle rejoint un groupement d’entreprises. Ces associations regroupent des entreprises par filières. On pense no-tamment à Gascogne Environnement pour le développement durable, SOTRA pour la sous-traitance ou encore Prod’IAA pour l’agro-alimentaire. Les formations, participations à des salons

ou actions collectives proposées sont très recherchées par les chefs d’entreprises toujours demandeurs d’initiatives pragma-tiques et immédiatement bénéfiques pour leurs sociétés.Enfin, au-delà de ses missions « réga-liennes », la CCI se veut la voix des entre-prises vis-à-vis des pouvoirs publics et des collectivités locales.C’est pourquoi, elle apporte aux collec-tivités son expertise dans les opérations d’aménagement commercial ou les gros projets d’aménagement du territoire (LGV, RN 21 ..etc…). Dans ce cadre, et en par-tenariat avec les collectivités, la CCI gère également un certain nombre d’équipe-ments structurants pour le département (Aéroport, Agropole etc….).n

La CCI, A quoi ça sert ?

COMMERCE 1 : André BERGUA, Co-rine TORTELLI, Monique CAMBON, An-nick CORNAGGIA, Sophie MONTIGNY, Georges SEUNES

COMMERCE 2 : Bernard DONNEFORT, Jean-Marc CONRAD, Bruno BELTRAMI, Jean-Pierre DELBERT, Jean-François DUPOUY, Pierre PHILIPPE, André SA-MIER

INDUSTRIE 1 : Alain BRUGALIERES, Jacques GUEHO, Philippe DURAND, Michel COUDERC

INDUSTRIE 2 : Jean-Alain MARIOTTI, Mesmin BERAGNES, Jacques BA-RILLOT-CREUZET, Jean-Pierre BRAC-QUEMART, Thomas BREUZET, Jacques GARRIGUES, Patrick GEORGELIN, Sté-phane GIRARD, Jean-Marc MASINI, Gérard MAZALEYRAT, Hildegarde OR-TINAU, Philippe RIGHINI

SERVICE 1 : Jean-Louis MASSOULES, Jacques SOUILLE, Thomas BALDI, Jean-Philippe CARLE, Philippe MAU-RIG, Max MICHELI

SERVICE 2 : Bernard FEVRE, Jean-Claude DARTUS, Sylvie BINET, Muriel BOULMIER, Jean-Claude CARRETIER, Daniel DUBROCA, Brigitte TRAZIT

COMMERCE 1 : Titulaire André BER-GUA, Suppléant Corine TORTELLI,

COMMERCE 2 : Titulaire Jean-Marc CONRAD, Suppléant Bernard DONNE-FORT,

INDUSTRIE 1 : Titulaire Alain BRUGA-LIERES, Suppléant Jacques GUEHO,

INDUSTRIE 2 : Titulaire Jean-Alain MA-RIOTTI, Suppléant Mesmin BERAGNES,

SERVICE 1 : Titulaire Jean-Louis MAS-SOULES, Suppléant Jacques SOUILLE,

SERVICE 2 : Titulaire Bernard FEVRE, Suppléant Jean-Claude DARTUS

• Glisser votre bulletin de vote dans la petite enveloppe• Introduire la petite enveloppe dans l’enveloppe T libellée à l’adresse de la Préfecture• Apposer votre signature au verso de l’enveloppe T dans la case réservée à cet effet• Poster votre enveloppe sans l’affranchir avant le 8 décembre minuit. n

// Liste des candidats à l'élection des membres de la CCIT Lot-et-Garonne

Candidats à la CCIR Aquitaine //

// Comment voter

// Élections CCI

ÉLECTIONS CCI 2010

logo

Pour donner du poids à mon entreprise

Vote par correspondance du 25 Novembre au 8 Décembre 2010 (avec les bulletins que vous allez recevoir).

3 catégories : Commerce - Industrie - Services

42 membres pour votre CCIT Lot-et-GaronneCCIT = Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale

dont

6 membres titulaires et 6 membres suppléants pour votre CCIR Aquitaine (2 titulaires et 2 suppléants par catégorie) CCIR = Chambre de Commerce et d’Industrie de Région.

www.cci47.fr

Je vote !

Affiche election CCI 47.pdf 1 27/10/2010 18:07:21

Agropole, la ruche qui essaime

On ne présente plus l’Agropole, la première zone d’activité du département créé en 1992 sous l’impulsion de Jean FRANCOIS-

PONCET et appuyée par la Chambre de Commerce et d’industrie, 113 entreprises sur le site comme «Le Temps des Cerises», maison Boncolac, Sud n’Sol, Delpeyrat Traiteur, Cité Gourmande, Maison Briau. L’Agropole est une pépinière d’entreprises dans laquelle les créateurs peuvent rester au maximum 48 mois. Pendant cette période, ils bénéficient d’un accompagnement personnalisés et des conseils des chargés de projets d’Agropole Entreprises.Mais la vraie spécificité d’Agropole, ce sont ses infrastructures mises à disposition des créateurs ; une halle technologique de 600m², véritable plateforme technique d’essais et de production qui permet, aux créateurs, sans investissements, de tester et de valider leurs procédés ou leurs nouveaux produits ; un laboratoire d’analyse physico-chimiques, un appui technique en Recherche & Développement en réseau avec des partenaires prestigieux (CNRS, INRA… en France et des universités ou centres de recherche en Angleterre, Espagne, Grèce et Italie) et enfin, le laboratoire d’analyse sensorielle AGROTEC. Grâce à ce dispositif, le taux de survie est très élevé «82% des entreprises passent le cap des 5 ans contre seulement 49 à 50» précise Jean-François Runel-Belliard, le directeur de la communication d’Agropole. A la fin de cette

12

AgenDepuis sa création en 1992, l’Agropole, gérée par la CCI de Lot-et-Garonne, a vu sous son impulsion naître plus d’une centaine d’entreprises.

L’agropole met à la disposition des entre-prises de nombreux outils technologiques.

l’Agropole //

13

« gestation », beaucoup d’entreprises s’installent sur le site, soit dans les hôtels d’entreprises soit en construisant leurs propres unités de production. «113 pour être exact» précise Jean-François Runel-Belliard, le directeur de la communication d’Agropole. «et la réussite c’est qu’elles ont créé plus de 2 000 emplois !».Mais certaines choisissent de quitter la zone et c’est le cas d’une cinquantaine d’entre elles. Une des premières entreprises installées en pépinière en 1992, Villeneuve Pet Food a choisi de se rapprocher de son fournisseur de boîtes de conserves Ferembal et de s’installer à Villeneuve-sur-Lot pour produire ses aliments pour chien et chats.1 Fois 1 Jour, la société créée par Alexandra Frégonèse a également fait ses premières armes à l’Agropole au début des années 2000. Elle fait désormais partie des acteurs reconnus dans l’industrie cosmétique et pharmaceutique. Avec un taux de croissance annuel de 35%, 1 Fois 1 jour ne craint pas la concurrence des géants du secteur. La société exporte une grande partie de ses produits dans

le monde entier. L’année dernière, les exportations ont représenté plus de 60% de leur chiffre d’affaires.En apiculteur averti, Patrice Percie du Sert appréciera la métaphore de l’essaimage, lui qui en 1985, il découvre un procédé inédit pour garder le pollen à l’état frais alors qu’il est normalement toujours séché. Grace au plateau technique, il met au point un procédé révolutionnaire :En superposant deux modes de conservation, la congélation et l’atmosphère contrôlée, le pollen conserve sa fraîcheur et toutes ses qualités nutritionnelles. Pollernergie est né !Aujourd’hui, ses produits, le propolis primeur et la gelée royale sèche, sont référencés dans plus de 900 magasins diététiques et biologiques sur toute la France mais aussi en Europe, en Allemagne, Espagne et Angleterre.Mais la dernière pépite de l’agropole reste sans aucun doute la très médiatique société Fonroche et sa filiale Habitat Solaire qui ont été hébergées en pépinière entre 2007 et 2008 avant de se localiser dans la «Sun Valley» à

Roquefort à côté de Walibi. n

Qui se rappelle encore du

paysage économique du

département à l’aube du

21ème siècle ? La peur du

bug informatique et le passage à l’euro

focalisaient toutes les attentions. En

10 ans, le Lot-et-Garonne a évolué,

s’est adapté et ses entreprises aussi !

Le déclin agricole s’est poursuivi, en-

traînant des mutations importantes.

De sévères restructurations dans cer-

taines branches d’activité : transfor-

mation du tabac, sidérurgie, verre et

chaussures ont entrainé des drames

économiques.

Personne n’a oublié la fermeture d’Al-

tadis, ex-SEITA à Tonneins entraînant

300 personnes dans sa chute. La lutte

pour la survie de la verrerie de Vianne

ou de Fumel D, qui a chaque restructu-

ration perd des dizaines voir des cen-

taines d’emplois. Les parquets Marty,

victime des fonds de pension qui a vu

ses effectifs fondre de 500 à seulement

220 employés aujourd’hui, ou encore

la liquidation de Laparre en 2008, qui a

laissé un goût amer à près d’une cen-

taine de salariés.

Au total, ce sont 1 200 emplois indus-

triels qui ont ainsi disparu dans les 15

dernières années

Malgré ces suppressions massives,

les chiffres démontrent une belle résis-

tance de l’industrie qui n’a en réalité

perdu qu’1% de ses effectifs.

l’Agropole //

L’Agropole a-t-elle sauvé le département ?

Le laboratoire d’analyses sensorielles d’Agrotec est un excellent exemple des outils mis à la disposition des entreprises par l’Agropole.

14

l’Agropole //

«la vraie spécificité d’Agropole, ce sont ses infrastructures mises à disposition des créateurs»

Quels sont les facteurs qui expli-quent cette situation ? Le Lot-et-Garonne a-t-il trouvé une recette

miracle pour créer de l’activité en temps de

crise ? Peut-être …..

En 10 ans, une nouvelle génération d’en-

trepreneurs à émergé, de petites structures

entre 20 et 50 salariés se sont développées

et ont permis de compenser certaines pertes

enregistrées. C’est notamment dans la mé-

tallurgie, le bâtiment ou la sous-traitance que

l’on trouve des entreprises comme Kirpy, Ri-

ghini, Razol, Garrigues ou Goupil Industrie

qui ont des besoins régulier en main d’œuvre

pour accompagner leur croissance.

Les poids lourds de l’économie lot-et-ga-

ronnaise ont également apporté leur pierre à

l’édifice. UPSA en tête. Durant cette décen-

nie, BMS-UPSA a continué à investir dans

son outil industriel et ainsi à soutenir l’em-

ploi en Lot-et-Garonne. Avec la mise en route

d’une quatrième tour de fabrication en 2000

puis d’une cinquième en 2007 et l’ouverture

du laboratoire Contrôle qualité en 2008, les

unités d’Agen-Le Passage sont devenu le

plus gros site de production de Bristol-Myers

Squibb dans le monde.

Accès Industrie a connu des turbulences

après son introduction en bourse en 2001.

Depuis, le spécialiste dans la location de

nacelles et plates-formes élévatrices s’est

lancé dans une politique de croissance maî-

trisé. Aujourd’hui avec 453 collaborateurs et

un réseau de 37 agences dont 29 en France,

5 en Espagne, 2 au Portugal et 1 au Maroc,

Accès bénéficie d’une position dominante en

Europe du Sud.

Autre secteur en croissance, le commerce de gros.Alors qu’il était traditionnellement orienté

vers les fruits et légumes, avec notamment

Maitre Prunille, nous avons assisté en 10 ans

au développement de 2 acteurs majeurs.

Gifi d’abord, dont l’expansion a été fulgu-

rante depuis son introduction en bourse du

groupe en 2001. Philippe Ginestet a fait de

Gifi le leader dans le secteur de la distribu-

tion de produits non alimentaires de premier

prix. En 2009, le groupe possédait un réseau

de 326 points de vente et son chiffre d’affaire

atteignait 610 million d’euros !

MERICQ mérite également un coup de cha-

peau tant la dernière décennie a marqué le

passage d’une entreprise certes dynamique

mais locale à un poids lourd de la distribu-

tion. C’est à partir de 2001 que Mericq se

lance dans les activités de mareyage et de

transformation à Arcachon d’abord puis à

Saint Jean de Luz, Royan, Port-Vendres, La

Rochelle, Capbreton…. La plateforme logis-

tique de 4 500 m² à Estillac est le symbole

de la réussite de cette entreprise qui compte

aujourd’hui 270 salariés, pèse 100 millions

d’euros et livre quotidiennement 25 000 colis

de Nantes à Nice.

Enfin dernier secteur en croissance, l’industrie agro-alimentaire Il a su s’adapter en valorisant les productions

locales et en se tournant vers la filière bio.

Barral, Vitamont, Georgelin, Les Vignerons

de Buzet, Danival, La Fromagerie de la Lé-

mance, Favols … la liste est longue...

Mais c’est du côté d’Estillac et de l’Agropole

qu’il faut chercher la véritable explication de

la bonne résistance de l’économie lot-et-ga-

ronnaise. Avec 113 entreprises sur le site et

pas des moindres (voir encadré) et près de

2000 emplois créés, le succès de l’agropole a

largement compensé les pertes d’emplois in-

dustrielles dans le département au cours des

10 dernières années.

Dernière spécificité locale et c’est à noter en

période de crise, trois gros projets industriels

soutenus par des investisseurs étrangers ont

abouti ces dernières années sur le départe-

ment. XILOFRANCE à Damazan (capitaux Ita-

liens du groupe Montanari) et GARNICA à Sa-

mazan (capitaux espagnols) ont ouverts des

unités de déroulage de peupliers. Sans ou-

blier bien sûr FONROCHE à Roquefort avec

son usine de panneaux photovoltaïques qui a

déjà créé près de 150 emplois. Pour la petite

histoire FONROCHE a commencé à l’Agro-

pole…. Quand on vous dit que l’agropole a

sauvé le département ! n

15

17

La Courtisane, c’est d’abord l’histoire d’une reconversion professionnelle réussie : «Je suis issue du monde artistique où j’ai longtemps exercé le

métier de producteur et d’agent», explique Cécile Courtine, la fondatrice de cette entreprise née en octobre 2008. «Après un passage dans l’audiovisuel durant six années, j’ai dû chercher une reconversion en même temps que je me suis installée dans le Lot-et-Garonne. L’idée de créer une entreprise basée sur la transformation des fruits m’est venue après que plusieurs amis et membres de la famille m’aient fait remarquer que les confitures que je fabriquais à mes heures perdues étaient «délicieuses». En contemplant les paysages lot-et-garonnais, et ses vergers à perte de vue, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire».

Un produit dans l’air du tempsCécile Courtine mûrit alors son projet en compagnie de son mari, Didier : «Notre recette est simple : du fruit, du sucre.... et un temps réduit de cuisson pour préserver l’arôme du fruit et ses propriétés. Toutes nos préparations de fruits sont réduites en sucre. C’est le principe du bi-fruits, des associations de fruits qui permettent un dosage à 30% de sucre ajouté seulement». Grâce à ce principe, La Courtisane séduit très rapidement consommateurs mais aussi professionnels : «Très vite, nous avons obtenu le prix du Tremplin de l’innovation en 2010. Il faut savoir qu’une confiture traditionnelle contient entre 45 et 55% de sucre dans sa composition. Nous, en supprimant de façon conséquente la présence de sucre, nous avons créé un produit vraiment dans l’air du temps : nos produits sont sains, sans graisse animale/gélatine ! Notre credo ? Le plaisir du fruit, rien que du fruit !»

Présent à HelsinkiDepuis l’obtention du Prix de l’innovation, La Courtisane multiplie les distinctions : «Nous avons remporté la médaille d’or au

concours des maîtres confituriers de France. De même, l’Ordre culinaire international nous a attribué le grand prix Arpajon et nous sommes ambassadeurs de l’Ordre des maîtres confituriers de France. Ces récompenses ont vraiment permis à l’entreprise d’acquérir une vraie légitimité auprès des professionnels et nous a ouvert des portes, notamment à l’export, très importantes.» Du coup, cette entreprise basée à l’Agropole envisage avec sérénité son avenir même si l’ampleur de la tâche pourrait en effrayer plus d’un ! «On a prévu d’embaucher une quatrième personne très vite. Nous sommes une vraie entreprise artisanale. J’assure moi-même la production, le développement produit et bien sûr tout l’administratif. Mon mari a lui toute la partie commerciale. Il se déplace partout en France et désormais à l’étranger». Car pour l’heure, les produits de La Courtisane sont essentiellement distribués sur des salons ou foires-expositions. Et bien sûr par internet... De quoi écouler une production que Cécile Courtine tient à garder artisanale : «On ne peut pas envisager de grands volumes de production sinon le produit perdrait en qualité. Il faut trouver le juste équilibre». Rentrée tout juste d’Helsinki où l’ambassade de France avait convié l’entreprise à participer au célèbre Wine, food and good living, Cécile et Didier Courtine ont eu une nouvelle fois l’occasion de mesurer la popularité de leurs produits : «Nous étions installés à côté du stand Moët et Chandon, on s’est au départ senti un peu comme les petits poucets de la manifestation», relate humblement la chef d’entreprise avisée. Preuve que le succès ne monte pas forcément à la tête... n

AgenDepuis 2008, année de sa création, l’entreprise La Courtisane, spécialisée dans la transformation de fruits, truste une à une les récompenses...

La Courtisane... très courtisée

Des produits en déve-loppement : A côté de la gamme Bi-fruits qui a fait sa renommée, La

Courtisane développpe toute une gamme de produits que vous pour-rez retrouver sur son site internet www.confiture-lacourtisane.com. A noter ainsi la nouvelle gamme de «tartinable» mais aussi l’arrivée de soupes très qualitatives fabriquées à partir de produits frais et locaux pauvres en sel.Informations : La Courtisane, www.confiture-lacourtisane.com

// Rendez-vous sur internet...

Renseignement :

LA COURTISANESITE dE L’AgROpOLE

47310 ESTILLAC

TéLéphONE : 0553772168mAIL : [email protected]

AgenPlus qu’une association, l’ APIHA, soit l’Association Pour l’Insertion des Handicapés Adultes, est une véritable entreprise répartie en divers sites dans tout le Lot-et-Garonne. Parmi eux, les Jardins d’Aquitaine basés au MIN d’Agen...

L’ APIHA une entreprise «extraordinaire»

// APIHA

L APIHA emploie 260 salariés en CDI (l’effectif peut dépasser les 300 personnes selon les périodes) répartis sur six sites de produc-

tions et de commercialisations :

Installée à Saint-Pierre-sur-Dropt, l’en-treprise adaptée «FESTIFRUITS» est spécialisée dans le conditionnement de fruits secs et moelleux, fruits secs enro-bés, herbes aromatiques, épices, aides pâtissières, confiseries, confits de fruits ou condiments.Située à Casteljaloux, l’entreprise adaptée «CASTELDELICES» effectue du dénoyau-tage manuel de pruneaux sous label IGP (Identification Géographique Protégée). Sur les hauteurs de Mauvezin-sur-Gupie, l’entreprise adaptée «MSE» (Multi Ser-vices Entretien) façonne le bois (mobilier grandes surfaces), travaille le fer et ses dérivés (usinage de pièces et présentoirs métalliques), et fabrique également plu-sieurs modèles de tricycles destinés aux personnes nécessiteuses.A Fumel, l’entreprise adaptée «AQUI PRESTATIONS» propose du travail à fa-çon tel que des assemblages, du collage d’étiquettes, de la mise sous plis. En plein centre de Miramont-de-Guyenne, l’entreprise adaptée «ORTHOPEDIE MI-

RAMONT» confectionne artisanalement des chaussures et des semelles orthopé-diques.

Les Jardins d’Aquitaine, une entreprise pas comme les autres Au sein du Marché d’Intérêt Na-tional d’Agen, l’entreprise adaptée est spécialisée dans la préparation et le conditionnement de fruits et légumes frais.Il s’agit de produits semi-élaborés dont les proportions correspondent à une consommation moyenne hebdomadaire, voire bi-hebdomadaire, d’un ménage. Les fruits et légumes frais pré-embal-lés répondent totalement à l’attente du consommateur actuel qui recherche rapi-dité et praticité d’emploi tout en exigeant une qualité et une fraîcheur irréprochable des produits. Au sein des Jardins d’Aquitaine, près de 80 salariés permanents assurent une production annuelle de plus de 6 millions d’unités.Avec un chiffre d’affaires de plus de 5 millions d’euros, l’activité se développe

La démarche de l’Association Pour l’Insertion des Handicapés Adultes consiste à favoriser l’intégration ou l’inclusion des personnes en situation de handicap exclus momentanément ou durablement de l’emploi en entre-prises dites « classiques ». En déve-loppant les compétences de chacun, en valorisant chaque potentiel, l’as-

sociation est en charge de proposer un projet professionnel durable. Par son statut de salarié, la personne re-connue à efficience réduite accède à une véritable reconnaissance et à une pleine citoyenneté. Bénéficiant d’une formation ou d’un perfectionnement tout au long de son parcours pro-fessionnel, l’obtention d’une auto-

nomie professionnelle et personnelle est pratiquement assurée. Walter Krieger, Directeur Général, fort de ce contexte, fédère différents sites évo-luant au travers d’activités diverses, mais leurs obligations économiques restent similaires à des entreprises traditionnelles.

// L’APIHA, c’est quoi?

Joël Milani, directeur du site de L'APIHA à Agen.

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APIHA //

Outre le fait d’offrir des fruits et légumes frais sur tout l’hexagone, Monsieur Milani s’est d’ores et déjà lancé dans le BIO. Ce sys-tème de production agri-cole, basé sur le respect du vivant et des cycles naturels, gère de façon globale la production en favorisant l’agrosys-tème mais aussi la biodiversité, les activités biologiques des sols et les cycles biologiques. Une expérience essayée il y a dix ans mais qui n’avait pas rencontré le succès escompté. Aujourd’hui, deux années après avoir retenté l’expérience BIO, l’entreprise rencontre un franc succès de par ses produits issus pure-ment de l’agriculture économique.

Forcé d’innover, les Jardins d’Aquiaine of-frent des produits qui ont de l’idée. En effet, corbeilles de fruits exotiques (Ananas, man-gues, grenades, limes, litchis, kumquats, clé-mentines, fruits de la passion, raisins, noix de coco, physalis, nashis, … etc.) sont des pro-duits disponibles en petits, moyens ou grands modèles. Une idée originale pour vos fêtes de Noël ou de Pâques ! Autre idée qui vaut le détour : le fraisier ! En effet, aussi bien vendu en tant que produit de décoration intérieure, qu’en produit de consommation courante, le fraisier a l’avan-tage d’offrir au consommateur un double plai-sir : originalité et dégustation maison. Quoi qu’il en soit, les Jardins d’Aquitaine semblent ne pas avoir fini de nous étonner !

avec des clients répartis sur la totalité de l’Hexagone.Produits à potages pour l’hiver, produits à ratatouille pour la période d’été entre-coupée des incontournables saisons de fraises, de cerises et de pommes, l’ap-provisionnement en fruits et légumes reste majoritairement local et régional. Actuellement, la production de fruits et légumes biologiques connaît un essor considérable.Bénéficiant des facteurs de proximité, de terroir et de fraîcheur des produits «Les Jardins d’Aquitaine» exercent un véritable

rôle d’acteur économique contribuant au développement de sa région. Des plans de cultures sont ainsi prévus auprès de plus de 80 producteurs régio-naux dans le plus strict respect de l’envi-ronnement.Au cœur de l’APIHA : Quand on demande à Monsieur Joël Milani, directeur du site, pourquoi la dénomination «Jardins d’Aquitaine», il répond tout naturellement que «l’Aquitaine regorge de grandes res-sources agricoles mais aussi de richesses humaines». n

// Les Jardins d’Aquitaine se mettent au vert

// Des produits qui sortent de l’ordinaire !

Le stand de l’APIHA cette année au SIFEL (Salon International des techniques de la Filière fruits et légumes).

Au coeur des Jardins d’Aquitaine, toute la production des fruits et légumes frais connaît un réel engouement auprès du grand public.

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«J’achète en ville», ça vous emballe ?

// J’ACHÈTE EN VILLE

CCIA l’initiative de la Fédération des Unions commerciales de Lot-et-Garonne (UC 47), qui regroupe quelques 35 associations, soit environ 2 500 professionnels, commerçants, artisans et prestataires de services, l’opération « J’achète en ville » a été lancée au mois d’avril dernier. Cette action rencontre un véritable succès aussi bien auprès des commerçants que de leurs clients.

Et pour cause ! 20 000 sacs réuti-lisables, couleur chocolat, ont été achetés par les adhérents de l’asso-ciation pour les offrir à leurs clients

les plus fidèles. Une manière plus intime de réaffirmer les relations.«L’opération a connu un franc succès», sou-ligne Corinne Tortelli, présidente de l’associa-tion d’Albret. En effet, devant les demandes ré-pétées des affiliés, la Fédération a fait le choix de fabriquer 10 000 sacs supplémentaires, grâce à une aide budgétaire de la chambre de commerce et de l’industrie de Lot-et-Garonne

et d’autres partenaires comme la chambre de métiers et de l’artisanat ou encore du conseil général. Ce seront donc, non plus 20 000 mais 30 000 sacs qui circuleront dans les rues d’une quinzaine de villes et de bourgs du départe-ment (Agen, Cancon, Casteljaloux, Marmande, Nérac, Le Passage d’Agen, Tonneins et bien d’autres villes encore…). «C’est un coup de fouet à la dynamique commerciale que nous voulons insuffler dans une conjoncture pas toujours très favorable», déclare Jean-Claude Dartus, vice-président de la CCI.

«L’union fait la forc »Bonne idée alors que de relancer une nouvelle campagne de communication à la veille des fêtes de Noël. André Ber-gua, président de la Fédération UC 47 en convient : «Nous voulons prouver que nous sommes capables de nous unir mal-gré le fait que notre profession est, de prime abord, assez individualiste. Nous allons prouver que nous aussi nous pou-vons offrir quelque chose». Plus de 3 000 affichettes ont été imprimées et seront ac-crochées dans les vitrines des magasins participants afin de consolider l’opération. Derrière cette initiative, il y a une volonté indéniable de ces professionnels de proxi-mité à défendre, leur propre outil de travail. Ils savent pertinemment qu’ils n’ont pas les mêmes armes que les grandes sur-faces. Ils mettent en avant leurs atouts. Ils savent qu’ils ne seront jamais remplacés par des chaines ou des grands magasins commerciaux : proximité, compétence, sens du service, sont leurs mots d’ordre.

«Le commerce a subi sa crise il y a trente ans et nous sommes encore là. Nous de-vons être très attractifs, être très forts sur le service après-vente et sur l’accueil», dé-clarent-ils tous en chœur.

C’est le lien social, la confiance entre le client et le commerçant qui sont mis en avant. Le concept remonte à il y a bien longtemps, mais tient toujours la distance. Sous la tutelle de Sud Management, Charlène Delpierre, étudiante de l’école de commerce qui va démarcher dans un premier temps les commerçants agenais afin que ces derniers puissent participer activement à cette opération de proximité avec les clients. A vos sacs ! n

J’ACHÈTE EN VILLE //

«C’est un coup de fouet à la dynamique commerciale que nous voulons insuffler dans une conjoncture pas toujours très favorable»

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