Recueil de poèmes 2010 - La page de NaBé · Ses vieux souvenirs de jeunesse. ... Qui est cette belle jeune femme ? Une incomprise finie, ... Destin tragique qui s’offre à moi,

Recueil de poèmes 2010 Recueil de poèmes 2010 -1-

Recueil de poèmes 2010

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Recueil de poèmes 2010Recueil de poèmes 2010 Recueil de poèmes 2010-2-

Ce recueil a été réalisé et voit le jour grâce à la collaboration de la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec, du cégep de Drummondville et des artistes de la région. Le projet a pris naissance lors d’une activité du Marathon d’écriture, organisé cette année au cégep de Drummondville. Cette rencontre annuelle regroupe des étudiants des cégeps de Drummondville, Saint-Hyacinthe, Granby Haute-Yamaska, Trois-Rivières et Shawinigan. Pas moins de 24 heures de créativité et d’écriture sont demandées aux étudiants. Après avoir assisté à un atelier où un conférencier leur expliquait certaines techniques d’écriture en poésie, les jeunes devaient choisir une oeuvre et coucher sur papier leur percep-tion et leurs émotions suscitées par celle-ci.

Voici donc le résultat de cette rencontre entre les mots et les images, inspiration vouée à la créativité qui fait vibrer nos artistes.

Karine BélangerMembre du comité organisateur Symposium des arts L’Union-Vie de Drummondville

L’union entre l’art et l’écriture

Ginette LaplanteEn automne on se bidonne

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Dans Les feuiLLes

Le raclage des feuilles en famille,L’abandon de soi envers la nature ;La ferveur automnale m’émerveille,Je souris à toi verdure.

Je lance des feuilles à mes amis,Eux m’en lancent à leur tour ;Allons, bâtissons-nous une tour,Qu’on la détruise et qu’on en rit.

Nous sommes tous mouillés,Le feuillage était humide ;Les feuilles étaient tombées,Sur un sol fertile.

Les joues rougies,Le chocolat chaud à la main ;Les plaisirs d’automne sans fin,Je contemple et frémis.

Léandre LamyCégep de Drummondville

Ginette LaplanteEn automne on se bidonne

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CieL D’automne

Caresse à l’amant décharné,Soupir d’un espoir éteint ;Le désir profond du matin,La recherche de l’amour mort-né.

Semant la mort comme une graine, propagation chez la plus saine,D’un regard vide de folie,Trahit tous les jugements établis ;

Entouré de vie, vivant la mort,Sans repaire, à tout jamais,Frisson d’anticipation, et il renaît ;

Symbiose irrégulière des corps,Recueil d’un malaise amoureux,Vie et mort ne sont plus que deux.

Étienne Bergeron

Cégep de Trois-Rivières

Dans une prison de mon âme mourante,Plane cet astre faible et éphémère ;L’automne se dresse contre ses yeux de suppliante,J’ai peine à respirer dans ma peau en jachère.

La tristesse du moment tend à cette folie,Celle qui de loin nous submerge jusqu’à l’oubli ;Un sourire complice ne réjouit plus jamais,Comment souhaiter revivre sans ce cœur qui aimait.

De la haine muette pour toute la violence,Ce voile couleur de sang plonge tout droit au crépuscule,Une idée prescrite de l’ambivalence ;

Que reste-t-il à un être empli de regret,Pour qui cette vie possédait tellement d’attrait,Uniquement cette complainte en minuscule.

Pierre-alexandre Déraspe

Cégep de Saint-Hyacinthe

Colette VadnaisFace à Face

Denise HébertSymphonie nocturne

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Le Patrimoine

Devant nous, la piste de glace ne cesse de défiler,Petits et grands, tous ont déjà traversé ce chemin glacé ;Certains y sont tombés, d’autres n’y sont jamais trébuché,Mais chacun a souffert du froid et a dû rentrer se réchauffer.

Jean-marc Bêty

Cégep de Drummondville

Dans une prison de mon âme mourante,Plane cet astre faible et éphémère ;L’automne se dresse contre ses yeux de suppliante,J’ai peine à respirer dans ma peau en jachère.

La tristesse du moment tend à cette folie,Celle qui de loin nous submerge jusqu’à l’oubli ;Un sourire complice ne réjouit plus jamais,Comment souhaiter revivre sans ce cœur qui aimait.

De la haine muette pour toute la violence,Ce voile couleur de sang plonge tout droit au crépuscule,Une idée prescrite de l’ambivalence ;

Que reste-t-il à un être empli de regret,Pour qui cette vie possédait tellement d’attrait,Uniquement cette complainte en minuscule.

Pierre-alexandre Déraspe


Denise HébertSymphonie nocturne

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J’ai du mal à comprendre. J’ai du mal à vous comprendre, mademoiselle.Mais qu’est-ce que ce regard ? Je peux y lire plusieurs choses, mais que voulez-vous vraiment me dire ?

Je vois du mépris s’échapper de la prunelle de vos yeux. Expliquez-moi. Pourquoi me regardez-vous ainsi ?

Oh ! Peut-être est-ce l’incompréhension ?Non seulement je ne comprendrais pas votre langage corporel, mais vous ne le comprendriez pas vous-même. Vous ne sauriez donc pas pourquoi vous agissez ainsi envers moi.

Ce que vous me faites ressentir est assez flou. Je sens comme un bruit à travers vos émotions. À travers ce que vous dégagez. Est-ce que quelque chose vous dérange ? Peut-être est-ce mon regard posé sur vous ?

D’accord. Ça suffit.

ariane Bergeron

Cégep de Shawinigan

mathieu PaquetteAbandon (Marie-Jo Thério)

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mÉLoDie enfantine

Laissant couleur toute cette marre de fluidité,Cette dame semble complètement dépourvue d’émotion ;Elle est fatiguée, épuisée et avec raison,De son visage, dégage un léger parfum d’avidité.

Chaleureusement, cet enfant baigne dans une douceur blanchâtre,Dans ces draps aux particulièrement crémeux ;Par toute cette puissance charnelle, ils reforment qu’un tout, et ce serait vaniteux,De dire que cette femme rugissant d’éreintement, semble aveuglée par cette vision rougeâtre.

Enfance et vieillesse, y sont confrontées,Mélangeons avec cœur, passion et sévérité,Elle n’a fait que signer dès sa naissance ;

Un pacte avec la mort qui placera cet enfant sur la balance,Le jour où il aura mis un pied dans la tombe,Ce funeste destin, cette vie qui lui réservera ces prochaines hécatombes.

sébastien Jeanotte


Lucille BélandLe nouveau-né


À Jamais enVoLÉ

Chassé de toute part,Tu es voué à disparaître ;Ta prestance féline envolée,Le zoo est ta nouvelle maison.

Humains que nous sommes,Egoïstes et sauvages,Je te dis, tigre, bats-toi !Montre ton regard féroce,Et de tristesse,Tes crocs menaçants,Et tendres.

Ta rage et ta détresse sont flamboy-antes,Quoi de plus normal ? Crie ta rage,Et ta douleur.

Ton ennemi ne bougeant zéro,Demande la paix ;L’humain pourra comprendre,S’il a pitié et qu’il répare ;Toute la misère qu’il t’a faite.

Bientôt disparu. Souvenir à jamais.

sabrina Lalonde


nancy BélisleRugissement


Le CyCLe ÉterneL

De sous bras, la terre labourée et débridée,Se prépare d’un élan à une nouvelle récolte ;Ses muscles voluptueux ont déterré et semé,Sa vertueuse puissance dégringole la révolte.

Un maelström en cours de rédaction,La raison enfermée dans un flacon ;Tout commence par une naïve violence,De ce premier acte, un arrière goût de relance.

Le regard vers les éternelles étoiles,Plus près qu’elles nous apparaissent ;Nous sommes, bien sur, prisonnier d’un voile,De la poupe, elles nous guident et nous blessent.

Un conflit solitaire brime notre amour,L’identité tant cherchée se dévoile en charade ;Le mot initial se dévoile dans une balade,Dont le chœur chante au rythme d’un tambour.

En guise de conclusion, début d’une épopée,Une séparation pour mieux se parler ;Violation de sépulture et tombeau brûlé,Tout ça n’est finalement qu’une quête de vérité.

yan Champagne

Cégep de Granby



De simples veines,De vaines pompes ;Le flux s’y peine,Mais il se trompe.

Ces petits membres momifiés,Aux bandelettes morcelées ;Dans l’immédiat ont fortifié,Le tronc, les branches et les années.

Benjamin Déziel


La forêt flambe à l’aube nocturne,Elle est un théâtre millénaire ;Les flammes dansent sur leurs cothurnes,Dans les lambeaux de la nature mortuaire.

Xavier yuvens Lachance

Cégep de Granby

Valérie LortieSolidaire


Dans ce regard énigmatique,Ou bien simplement amical ;On lit une suite automatique,De ce sourire si peu glacial.

Instant où ses cheveux coulent,Comme une rivière de plomb ;Esquissée d’un trop lourd crayon,Comme sortis d’un nouveau monde.

Une valse, une main, un pied,Bat la cadence, rythme léger,Sous les couverts d’une toile blanche ;

Coquine pudeur refoulée ?Sentiments bien camouflés ?Elle cache ses tours sous sa manche…

Pascal Laprade

Cégep de Granby

Le JarDin D’une mère

Tueur de noirs desseins,Voulant passer mes maux ;Il tient haut son dessin,Sa pensée vaut mille mots…

Katie messier


Valérie LortieSolidaire

mathieu PaquetteInnocence (Audrey Tautou)

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Un azur dégagé,Songe d’une mélancolie passée ;Le doux vent caresse,Ses vieux souvenirs de jeunesse.

L’attente fastidieuse,D’une pensée fort heureuse ;Le soupir du vent,Perpétue son apaisement.

La forêt s’estompe,Sans mascarade de pompe,Seul, il attend pieusement ;

Un regard aux cieux,Il espère en être silencieux,Que l’histoire finisse bonnement.

Pierre Gabriel Dumoulin

Cégep de Granby

Lucille BélandLe vagabond sur le banc


PomiCuLture infantiLe

Le crépitement aquatique,Enjolive la quiétude villageoise ;Les enfants pratiquent,Une cueillette bourgeoise.

La terre couleur caramel,Agrémente le parfum du verger ;Sucre les pommes d’un glaçage charnel,Et stimule le travail du boulanger.

Un souffle chaud d’automne anime les enfants,Enjoués par une récolte abondante,Astreints aux plaisirs du moment présent ;

Un village endormi par les occupations journalières,En veille jusqu’au soir,Se réveille lorsqu’arrive le sommeil de la terre.

marc-antoine Bélanger


Ginette LaplanteBelles à croquer

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un Cri Dans La nuit

Tard le soir dans la nuit,Ses talons noirs dominent ;À petits pas elle fuit,Evitant les tristes mines.

Plus rien ne la raccroche,Que cette soif abusive ;Cette ivresse de sacoche,D’une valeur de vivre.

La peur rattrape sa vie,Le mal de vivre pourrit,Un avenir prédit ;

Qui est cette belle jeune femme ?Une incomprise finie,Une réplique de la vie.

marie-michèle Joyal


Vernis maGnÉtisme

La séduction est sa prémisse,La femme-piège le dissimule ;Derrière le rouge de la robe elle simule,Et magnétise d’un parfum, d’une épice.

Pourtant sa cheville est incertaine,Un tissage épineux en effleure les veines ;Au terme du jeu les aiguilles frémissent,Au bord du gouffre, elle a le talon qui glisse.

auteur inconnu

nancy BélisleInvitation

Denise HubertLes dames de l’Anse

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Instant fragile entre deux moments perdus,D’un côté la lumière, de l’autre l’ombre ;Le calme plat avant la tempête déchirante,Routine et joies se disputent l’histoire vécue.

Ciel mordant croquant la terre, boule bleue et verte,L’innocence construit un fait imprenable ;Pourtant la lune vaincra ce mur de granules,Seule la plaine chatoyante offre un refuge.

Entre chien et loup cette précarité règnera,Libéré de la conscience déviante,Un chemin de grès marque tes pas puissants ;

Le bonheur éphémère du temps qui reluit,Loisirs actifs coulants dans la vie filant ici,Coucher de l’astre puissant, le feu meut tranquille.

sophie Bellemare-Langlois


nancy BélisleInvitation

Denise HubertLes dames de l’Anse


Âme BrisÉe

Destin tragique qui s’offre à moi,Illusion d’une vie meilleure ;Rêves d’une âme sœur,Réel désarroi.

Recherche d’un espoir,Qui n’est pas «idées noires» ;Fatalité hystérique,Cassure sadique.

Le mal au fond de moi éclata,Mon masque, subitement, se cassa,Je me sens plus que perdue ;

J’ai été rejetée et déchirée,Par l’homme que j’ai aimé,Je suis un ange déchu…

Que me reste-t-il maintenant ?

mélissa Provost


Johanne LafondL’apparition


Oh ! Combien douillette est ma cage,Combien belle, et grande, et polie ;Elle n’en reste pas moins mensonge, mirage,Une maison est prison, un abri duperie.

Mes rêves s’étirent, s’arrachent,En scènes libres, fantasques ;Duels de titans sans lois, sans taches,Déchirent leurs chairs puis leurs masques.

Liberté, espoir bienheureux volé,Pourquoi dresseur t’acharnes-tu ?Contre ce qui ne peut être brisé ;

Aucun fouet, aucun or, aucune bombe,Ne peut espérer ainsi dompter,Le Sauvage, maître du monde.

mélanie Poirier


nancy BélisleRugissement


inCertituDe

Tristesse, désespoir et détermination,Sont les émotions du jeune garçon ;Le regard porté au loin en contemplation,Vieillissement précoce sans bonne raison.

Fougue, force et témérité,C’est ce qui se cache derrière ses yeux bridés ;Un passé trouble chargé de décisions,Vieillissement précoce sans bonne raison.

Et que dire du petit à l’avenir instable,Méritera-t-il un avenir potable ?Vieillissement précoce sans concession ;

Mais alors, qu’est-ce qui dicte nos actions ?Est-ce le passé, le futur ou le temps ?Ou plutôt nos buts et nos rêves d’antan.

félix-antoine Huard


fernand rogerJigme, Sonam

Collette Vadnais3 roses


suCComBer au DÉsir CHarneL

Sang glacé, sang acharné, où es-tu ?Tes lèvres noires se dissipent dans l’obscur ;Tes yeux implorent la mort et l’injure,Tes mains sont invisibles à tes yeux.

Les deux roses détruisent le chaos,Ton regard dévore l’inquiétude de tes pleurs ;Ta chevelure incolore rend ta jeunesse,L’ambiance sombre et juteuse.

DéliceSomptueusePêcheMenthe

BeautéDignitéJettéViolée

Véronika B. D.


Deux roses en bouton,Offrent une blanche vision,Hors d’un confort relatif ;

Dénaturé, strié,Un visage vert d’oubli,Éclot. Naît le jour, tombe la nuit,L’une a emprunté les rouges lèvres ;L’autre se moque de la scène,Cadre défiguré.

Philippe tremblay-Perrin


fernand rogerJigme, Sonam

Collette Vadnais3 roses


Le vent murmure des paroles,Qui s’égarent depuis longtemps ;On n’en connaît plus le temps,Elles font les pensées frivoles.

Prisonnières de l’espace,Infini, indéfini ;Prisonnières de la danse,Elles s’en vont et s’enfuient.

Bribes de joies effacées,Brins de folies égarés ;Elles sont murmures du passé,Gens qui sont et ont été.

Caroline Gagné


PoCHoir funèBre

Savoir le revirement,Pour ne pas le savoir ;Peu importe, s’il faut croire,Au-delà du tranchant.

Mots enlignés d’automne,Pochoirs d’odeurs funèbres ;Les rocs épars se zèbrent,D’ocre d’étole atone.

Buvez-le le lac du ciel,Je souhaite les mots de fiel,Éclats de chute vaine ;

Les mots de la main gauche,Tiennent en eux une fauche,Vifs au cœur de vos veines.

Émilie Carpentier


sylvie ChapdelaineÉmergence

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L’arBre PerCÉ

Rudesse du paysage, lassitude boréale,Silence inédit, caprice immoral ;Lentement ascendant, tantôt peu descendant,Tristesse d’une contrée, végétaux mendiants.

J’ai longtemps tenté de comprendre ces lieux,Sinistre marqué au sol, aube doré aux cieux ;Les diagonales réfléchissaient sur les eaux,Esprit rongeant peu à peu ce milieu bourreau.

Visage enfoui sous cette parure désarmée,Agonisant le vieillissement de marée,Que de souffrance ;

Le réveil se fit au loin de cette nature,Parsemée d’embauches, de lubies, d’aventures,Que d’allégeance.

andrew Bergeron Vandal


Valérie LortieLe gardien des eaux


La CHair entre Les Dents

Croquer dans l’interdit,Inconscients sous les doigts dorés ;Créer son pilori,Les calmants des roches colorés.

Sucre du règne, lumière,Hymne à l’éternité, barrière ;Le cœur se fige,Rancœur, vertige.

Façonner l’univers entre ses mains,Agiter la douche d’armes sanguinaires,Pour pourrir, pour la chair si claire ;

L’or des fous, sur les chemins,L’instinct marque son territoire,Morsure empoisonnée, ce grand miroir.

Josiane Provencher

Cégep de Granby



Johanne LafondL’apparition

fissure

Les lambeaux grinçants d’un sacré ternis,S’étiolent dans l’apogée de l’industrie ;Cette humanité où l’avoir supprime l’être,Fissure l’infini avait qu’il puisse apparaître.

La philosophie se serait-elle trouvée abandonnée,Au profit de quelques avatars d’avarice ?L’homme se serait-il laissé corrompre par ces vices,Au détriment d’un mode de pensée mal aimé ?

Mais si ce grand étau d’acier,N’était que légitime représailles ;Envers un culte au passé damné,Dont le sacré n’est plus que des fétus de paille.

Pour s’être salie de force complots,Avoir prostitué son pardon ;La croix subirait tous ces maux,Ce ne serait que juste rétribution.

maxime moulin


Recueil de poèmes 2010

Le Symposium des arts, c’est plus de 70 artistes réunis à Drummondville pour partager avec vous leur talent, leur passion, leur vision de l’art. Le Sympo, c’est surtout trois jours de pur bonheur... pour les yeux et le coeur.

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