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Université d’Été les 8,9 et 10 juillet 2011 à Meylan /Grenoble Avec la méthode d'animation du Forum Ouvert (Open Space Technology) Recueil des rapports de discussion et des plans d'action autour du thème : « Quelle transformation individuelle, quelles transformations collectives pour reconstruire un monde solidaire ? »

Recueil des rapports de discussion et des rapports d'action du forum ouvert Récit Juillet 2011

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Université d’Été les 8,9 et 10 juillet 2011 à Meylan /Grenoble

Avec la méthode d'animation

du Forum Ouvert (Open Space Technology)

Recueil des rapports de discussion et des plans d'action autour du

thème :

« Quelle transformation individuelle, quelles transformations collectives pour reconstruire un monde

solidaire ? »

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Animateur/Facilitateur : Olivier Truche 06 80 22 27 34 [email protected]

Les personnes présentes sont les bonnes

Ce qui arrive, c'est la seule chose qui pouvait arriver

Etre relaxe sur le tempsÇa commence quand ça commence,

Ça fini quand ça fini

Etre à l'écoute de ses besoins

La loi…

«Si vous avez dit ce que vous aviez à dire, si vous n'apprenez plus, passez à autre chose! »

Et oui, il y a des abeilleset des papillons!

LES PRINCIPES DU FORUM OUVERT(Open Space Technology)

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Ressources méthodologie du Forum Ouvert (Open Space Technology)

Auteur du Forum Ouvert (Open Space Technology), Harrison Owen : www.openspaceworld.com

Formation en Forum Ouvert et facilitation : Diane Gibeault www.dianegibeault.com

Réseau Francophone Forum Ouvert : http://fosurfo.blogspot.com

Open Space Institute of Canada (français et anglais) : www.openspacecanada.org

Communauté internationale du Forum Ouvert & ressources : www.openspaceworld.org

Video Forum Ouvert : http://www.formapart.fr/2011/03/01/forum-ouvert-video/

Table des matières

Liste - Rapports de discussion

No

RapportsTitre des rapports Initiatrice-Initiateur

1 Populariser la décroissance Jacques Boekholt

2 Solidarité avec mes proches, famille, amis, quartier (voisins et commerçants)

Philippe Frequelin, Niamoye Diarra

3Violences éducatives dans la famille, à l'école, pour trouver l'empathie et la solidarité

Thierry

4 Comment penser/agir ensemble transformation personnelle et sociale ?

Emile, Didier et Hélène

5 Le temps des pactes Regis Moreira

6 Quelle humanité pour moi et pour les autres ?

Germain BUFFETEAU

7 Comment sensibiliser localement pour une solidarité Nord/Sud ?

Anne-Sophie Gaulué et Alice Idrac

8 Un monde sans argent est-il possible ? L'esprit face à l'argent

Philippe Frequelin – Germain Buffeteau

9Amener les enfants à une réflexion sur les valeurs qui permettent d’intégrer l’unité et la diversité de chacun.

Guillaume Medoc

10 Pratiques sportives et éducation citoyenne

Jean-François

11 Adhésion des élus aux principes d’éducation citoyenne

Jean-François

12 A partir de quand que l'on px parler de professionnel et de bénévole?

MARC

13 Se réapproprier le temps : articuler temps personnel temps collectif, temps de l'enfant ? Choisi / contraint

Isabelle Dimier

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14« lalisiere.com » la lisière : obstacle ou ouverture aux autres ( personnes, organisations...

José Dhers

15

Transformation personnelle ?Qu’est ce qu’il faut « trans-former » au juste en nous et comment en tant que personne

Bruno Mattéï

16Comment (ré)concilier nos différentes postures d'engagement ? (radical, réformiste, militant, humaniste)

Magali

17

Comment réaliser sans moyens (financiers publics) des actions porteuses de transformation personnelle ou de transformation collective ?

Didier Minot

18 Pour une évaluation juste à l'école... et ailleurs

Florence Hilali-Chavannes

19 yoga du rire / solide hilarité Renée et José

20 De quel monde rêvons-nous ? Philippe Fréquelin

21 Réseau de maisons citoyennes Nicolas Briet

22 Que chacun ait la parole? L'apprentissage citoyen

André et Régine

23 Société éducatrice Martine Plisson

24 Comment lutter face au sort resserve aux associations ?

marc menez

25 Solidarité ou Fraternité? Bruno Mattei

Après regroupement des rapports identiques et suite à un sondage réalisé avec les participants (3 votes par personne participante pour des rapports différents), les priorités suivantes se sont dégagées :

1. Comment penser/agir ensemble transformation personnelle et sociale ? Transformation personnelle ? Qu'est ce qu'il faut « transformer » au juste en nous et comment en tant que personne ?

2. Comment réaliser sans moyens (financiers publics) des actions porteuses de transformation personnelle ou de transformation collective ?

3. Que chacun est la parole ? L'apprentissage citoyen4. Réseau de maison citoyenne

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Liste des participantsNom Prénom Tél Ville

ASSAH Gustave BENINATIOUKPE CHARVET Sophie RECIT 09 54 77 84 64 MARSEILLE AUDION Magali CRID, RECIT (06) 71 21 26 82 PARISBARDI DidierBAUMEBENCHARIFBENTALLAH RECIT 04 76 22 84 53 MONTPELLIERBLONDEL Sandra APEAS 04 91 99 02 40 MARSEILLE BOEKHOLT Jacques La NEF 04 76 22 63 65 GRENOBLE BONVOISIN Samuel RECIT 09 52 88 00 42 LILLEBRIET Nicolas OBJECTIF GAÏA 04 50 41 48 09 THOIRYBROSSAULT "Et si on se parlait?" 02 23 46 26 02 RENNES BUFFETEAU Germain RECIT (01) 60 14 96 56 PALAISEAU CAPRANI Hélène (01) 47 02 29 87 BOURG LA REINECAPRANI Charles (06) 06 62 87 17 BOURG LA REINE

CARVALHOSA BARBOSA 41216923859 LAUSANNE. SUISSECHAMBON Stéphanie MONTREUIL S/S BOISCOLONI Marie Jeanne Les Alouettes (01) 60 13 13 02 MASSYDHERS José ADREHS UNADEL (01) 43 60 40 09 MONTREUIL S/S BOISDIMIER RAMIER Isabelle LA VIE NOUVELLE (02) 38 51 00 06 ST PRYVE ST MESMINDINSFRIEND David internat St Maurice ST-MAURICEFREQUELIN Philippe 06 89 85 07 73 GRENOBLEGALLARATI Bruno (09) 51 17 67 23 EVRYBRANGER/GALLARATI Claire (09) 51 17 67 23 EVRYGAULUE Anne-Sophie CCFD (01) 44 82 81 07 PARISKOUKUI Alexis BENINHERITIER MathieuHILALI-CHAVANNES Florence RECIT (09) 51 39 57 50 NANCY IDRAC Alice CCFD (01) 44 82 81 26JAKUBOWICZ Maurice Initiative " FS PMS" 01 43 08 99 52 NEUILLY/MARNE KOPERNIK + Chien guide Thierry RECIT 09 50 99 07 76 STRASBOURGLAROUZE RECIT BEYNESLEZZIERO Monique CIDFF38 (04) 76 46 01 69 GRENOBLELUCENA DA SILVA Mireille RECIT 06 76 40 25 59 LES CLAYES S/S BoisMATTEI Bruno Université Populaire et Citoyenne de Roubaix(03) 20 42 07 30 [email protected] SAINGHIN EN WEPPESMEJIA Isabelle LA VIE NOUVELLE (04) 67 72 68 98 MONTPELLIERMENEZ Marc "Et si on se parlait?" RENNES MITJANA CatherineMINOT Didier RECIT (06) 08 18 48 96 VIROFLAYMOSER Olivier internat St Maurice ST MAURICE. SUISSEMORDELLES "Et si on se parlait?" (06) 08 77 51 57 RENNES NAJIBPEDRO (0022)997604664 COTONOU. BENINPERONNET Camille RECIT 06 19 83 86 92 BOULOGNE/SEINEPERINEL Jean-François 04 76 46 84 96 GRENOBLEPLISSON Martine DECLIC 38 04 76 15 30 82 LA TRONCHE POIGNANT Renée "Et si on se parlait?" 02 99 31 44 71 RENNES RABO MONDOPE KINSHASA. CONGORICARD André CITOYEN DU MONDE (04) 79 85 33 45 [email protected] BASSENSRICARD Avignon (04) 90 20 14 76 VELLERON SALINA Antoine Internat de l'Abbaye de Saint-Maurice(0041) 244860406 ST-MAURICE. SUISSEMOREIRA (04) 76 40 58 79 GRENOBLERAVOSONTRUCHE Olivier (06) 80 22 27 34 GRENOBLEZEROUAL (06) 25 89 83 85 VERSAILLESKWASNIK Jonathan VERSAILLESDIARRA AFICOPARENTS (06) 15 39 71 55 PARISBERANGER André RECIT Isère (04) 76 22 61 51 GRENOBLEMEDOC Guillaume 06 75 91 52 29 GRENOBLE

Françoise Artisans du monde 06 63 93 10 30Collectif contre la pauvreté 06 81 22 65 21 Grenoble

LOVET-DURBET Nicolas 06 02 37 31 40 Grenoble

Orga emailPASCIB. Benin

[email protected]@[email protected]

Emeline [email protected] [email protected]ïlle [email protected]

[email protected]

[email protected]èle [email protected]

[email protected] [email protected]@laposte.net

MarleneInternat St Maurice [email protected]

[email protected] [email protected] [email protected] [email protected]

[email protected]@[email protected]@ccfd.asso.fr

PASCIB. BeninInternat St maurice mathieu.hé[email protected]

[email protected] [email protected]@[email protected]

Erika [email protected] [email protected] [email protected]

[email protected]@sfr.fr

[email protected]

Regine [email protected] Comban PASCIB. Benin [email protected]

camilleperon@@[email protected]@club-internet.fr

Felly FDH asbl Kinshasa [email protected]

Emile [email protected] [email protected]

Regis [email protected] [email protected]

[email protected] [email protected]

Niamoye [email protected]@[email protected]

Corre [email protected] MeylanChivallier Gael [email protected]

[email protected]

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No :1Sujet – Populariser la décroissance

Initiateur – Initiatrice : Jacques Boekholt

Qui a participé? . Bruno G. Jacques B.

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Discussions – Éléments importants

Décroissance : terme connu et contesté. Mot « obus » par opposition au dogme croissance économique; mot qui fait peur !!! et qui fait fuir.On cherche un autre mot : le concours est ouvert.

Préalables : 1) Il s'agit de décroissance des valeurs matérielles et financières, mais pas du spirituel ni du naturel (la croissance d'un enfant ou d'une plante n'est pas contestable).

2) la décroissance est sélective, réservée aux nantis que nous sommes

Objectif : Sensibiliser l'opinion publique considérée comme la première force politique du pays Rassurer l'opinion publique : la décroissance ce n'est pas l'apocalypse, ce n'est pas la

bougie ni la lampe à pétrole, ce n'est pas le recul. C'est la mesure du possible et de ses limites. C'est aussi bien sûr la solidarité avec toute l'espèce humaine.

La mesure, cela implique dans notre société, la prise en compte des effets secondaires induits qui sont importants : frugalité relative, réorganisation des valeurs économiques et humaines : le travail, le revenu financier, la dignité humaine, le partage.

A la différence avec la récession que nous observons, qui est une décroissance subie et désordonnée, la décroissance que nous préconisons est choisie et préparée dans ses conséquences.

(Voir brochure de Jacque « la décroissance, pourquoi ? Pourquoi pas ?)

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No : 2Sujet – Solidarité avec mes proches, famille, amis, quartier (voisins et commerçants)

Initiateur – Initiatrice : Philippe Frequelin, Niamoye Diarra

Qui a participé? . Philippe Frequelin. guillaume Medoc.André Ricard

. Niamoye Diarra-Corman

. Marc Menez

. Alice Idrac

Discussions – Éléments importants

Facteurs de solidarité avec ceux qui vivent autour de nous (amis, famille, voisins, travail, quartier, école...) :

Communication, espace de parole, se mettre en présence de l'autre dans l'écouteconnaissance et découverte de l'autre. Réfléchir à ma relation à l'autre

Créer des événements, des moments et des structures facteurs de lienenvironnement de vie : habitat, influence du cadre de vie, environnement climatique, espace, architecture

Prendre le temps, réfléchir à son rythme de vie, penser ou repenser ses priorités (famille, travail, temps libres, développement perso, temps culturels et sportifs, amis)

Actions pistes transformations individuelles et/ou collectives

Faire en sorte que chacun se sente auteur, acteur et décideur : organisation du travail, de l’éducation, politique, associatif, par des méthodes de travail participative par une organisation horizontale et non verticale du travail et de la réflexion.

Faire le point sur notre relation qu'on a à l'autre (famille, amis, voisins, collègues)...Se donner des objectifs pour se transformer et par conséquent modifier l'attitude des autres par l'exemple de notre attitude et notre ouverture.

Être le témoignage d'un message d'amour de bienveillance, de confiance.

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No 3:Sujet – Violences éducatives dans la famille, à l'école, pour trouver l'empathie et la solidarité

Initiateur – Initiatrice :Thierry

Qui a participé? . Thierry.Sophie.ChrystelAndré

.Régine

.Renée

.Florence

Discussions – Éléments importants

Un tour de table à permis à chacun d'entre nous de s'exprimer sur son vécu......

Christelle expériences d'aide 'Soutien scolaire enfants forcés 'Acharnements scolaire'Régine Révolte face à une orientation arbitraire (par défaut)-déscolarisation, décrochage-famille traumatiséeFlorence le manque de confiance de l’apprenantRenée racisme inadmissibleet bien d'autres témoignages qui se rejoignent

Des niveaux de violences très variés,des humiliations mentales,et les violences psychologiques sont moins décelées.

L' importance des échanges est essentielle pour:- dénoncer, contrer.......- être soutenu, compris- 'se guérir'

Dans les faits, l'école génère une violente ségrégationLes dés sont pipés pour les enfants dont le milieu culturel est différent de l'école.L'école devrait valoriser toutes les formes de connaissances et s'appuyer sur la curiosité de tous les enfants et leur goût naturel d'apprendre.

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No :4Sujet – Comment penser/agir ensemble transformation personnelle et sociale ?

Initiateur – Initiatrice : Emile, Didier et Hélène

Qui a participé? . Isabelle de Montpellier.Anne-Sophie.HélèneStéphanie, Magali

.Didier

.Bruno de Roubaix

. Jean-François

Discussions – Éléments importants

Entre transformations personnelle et collective, il n’y a pas à faire de priorité ni de hiérarchie : les 2 sont d’égale importance, l’une sans l’autre mène forcément à la tyrannie ou à l’inefficacitéIl semble que la contradiction qu’il y a pu avoir entre le collectif TP/TS et Récit à leur création en même temps en 2002 sont aujourd’hui un peu dépassées, même si les 2 souffrent sans doute de manquements.

Il n’y a pas une transformation qui précède l’autre (histoire de la poule et de l’œuf), les 2 sont en interaction constante au sein de la société et de chaque personne.

Afin de les articuler, il y a des zones intermédiaires à identifier pour faire le lien entre les deux :

Ce qui fait le lien tout d’abord entre les deux, c’est la nécessité de s’interroger individuellement sur les raisons d’agir collectivement, car « c’est un rêve de chercher à dépasser les choses avant de les avoir traversées »

La dimension interpersonnelle est une de ces zones intermédiaires, même si elle est déjà prémisse du « collectif », un micro-collectif par rapport au macro-collectif que sont les organisations structurées de la société (sur des motivations plus intellectuelles qu’affectives) qui travaillent sur le politique.Les micro-actions ont aussi leur importance car elles créent des micro-prises de conscience et suscitent la transformation personnelle par de petits résultats concrets.Toutes ces actions même petites tracent les contours d’une alternative globale mais qui n’est pas toujours perçue par les acteurs eux-mêmes

Le lien entre transformation individuelle et sociale fait également écho au lien entre réflexion et action, la réflexion étant déjà une action de transformation individuelle (même s’il y a débat sur cela par rapport à l’impact réel de la réflexion sur l’extérieur)Autre élément d’articulation : la cohérence entre ce qu’on dit et ce qu’on fait

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Ces transformations en appellent à la notion d’« idéal » qui peut avoir soit une fonction démobilisatrice par son aspect inaccessible, soit au contraire qui donne une vision du monde que je veux avec moi-même et avec les autres.Il y a une problématique autour de cette notion de « vision » du monde qu’il faut pouvoir imaginer pour aller vers, tout en laissant la part d’inconnu due à toute action créatrice (cf la métamorphose d’Edgar Morin). Patrick Viveret en fait une forme de synthèse avec sa théorie du « REVE » dont la Vision est non pas un modèle « suspendu » (qui pourrait dériver idéologiquement) mais implantée dans une posture de REsistance créatrice et d’Expérimentation anticipatrice.

En continuant à interroger l’action collective transformatrice de l’individu, bien que l’action pour l’action ne puisse être une fin en soi, il y a certaines actions « mauvaises » (à impacts négatifs) qui peuvent être cependant positives par l’intention avec laquelle elles sont portées et qui peut amener un cheminement individuel et collectif du fait même des erreurs produites (à condition qu’il y ait relecture collective et personnelle de l’action).A noter aussi la vertu d’émulation et de mobilisation de l’action collective sur l’individu.

La question de fond reste de trouver l’action « juste », individuelle ou collective, pour bien transformer, mais cela ne peut se faire qu’à partir de la créativité de chacun, pas « en régiment », ce qui induit une éthique de la liberté et de la responsabilité en même temps.Cette responsabilité renvoie à la notion de nécessité objective due au caractère d’urgence et de gravité des enjeux actuels qui doivent toujours rester un horizon pour ne pas être dans l’action pour l’action ou pour soi-même (ne pas céder à la seule idéologie du « small is beautiful »).

Pour autant, pour répondre à cette nécessité en agissant collectivement à bon escient, il faut savoir se dire « doucement, nous sommes pressés » en veillant à prendre toujours individuellement le recul, la méditation et le temps de réfléchir avant d’agir.Sur le plan collectif, il faut aussi veiller à ne pas céder à cette nécessité catastrophiste en évitant la simplification des idées ou des discours qui ne permet pas de changer le vocabulaire et le paradigme de la société qu’on cherche à transformer.Le catastrophisme peut nous rendre mégalomanes en étant trop ambitieux et au moment de passer à l’action nous paralyser ou engendrer des réactions de déni. Au lieu de s’hypnotiser à regarder le haut de la montagne, n’oublions pas de regarder aussi nos pieds, le chemin à emprunter, et de retourner ainsi à la notion d’humilité / humus fertile… bref, d’humain.Garder en tête aussi comme moteur de transformations l’intérêt de la théorie du « catastrophisme éclairé » (cf. Ghuterhanders) tel Fukushima qui peut provoquer des prises de conscience amenant à croire enfin ce que nous savons.Cela renvoie enfin à l’importance du travail de transformation personnelle en s’interrogeant sur nos propres ambiguïtés (par exemple dans nos connivences objectives et subjectives avec « le système », donc nos dissonances, nos incohérences, nos aliénations…) – cf. théorie d’Acardo « de notre servitude volontaire ».

Une synthèse possible entre transformation individuelle et sociale peut être autour de la notion de « transformation humaine », qui recoupe à la fois la transformation de l’Homme (individu) et des hommes (en tant que sociétés)

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No :5Sujet – Le temps des pactes

Initiateur – Initiatrice : Regis Moreira

Qui a participé? . José Dhers. Martine Plisson.Nicolas Briet

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Discussions – Éléments importants

qu'est ce qu'un pacte? – contrat de mise en action– réciprocité / chacun est acteur– acte engageant

différents pactes :– pacte civique– pacte citoyen– pacte éducatif

Pourquoi un pacte (civique)?

– On ne peut plus penser que local– Alimenter le débat politique des présidentielles 2012 – obliger les candidats a se prononcer et

s'engager sur quelques points précis– Le pacte est une forme d'alliance pour mobiliser : individus, collectifs, élus politiques– On ne peut pas faire l'économie de l'individu : importance de prendre le temps d’écouter chacun et

de dialoguer, discuter, échanger les points de vues– Importance d'inventer de nouveaux types de réunions(ex:café éducs), nouvelles méthodologies

(ex:forum ouvert), accompagnées de codes comportementaux favorables (ex. s'écouter)– Le but est de stimuler des changements individuels– Ces pactes sont déclenchés par le constat partagé d'une crise globale et systémique et notamment

pour bcp de collectifs : manque de sens et manque de moyens– Conscientiser / former / émanciper / aller vers les individus / se donner le temps long– Différentes interactions a développer :

– global – local– local – national– individuel _ collectif

– Rassembler une masse critique d'individus pour déclencher le basculement systémique– Réinventer une démocratie réelle – restaurer le chaînon manquant entre les citoyens et les

décideurs politiques

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No :6Sujet – Quelle humanité pour moi et pour les autres ?

Initiateur – Initiatrice : Germain BUFFETEAU

Qui a participé? . Germain BuffeteauCharles CapraniIsabelle DimierClaire B. Gallarati.

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Discussions – Éléments importants Qu'est-ce qui nous différencie de l'animal ?La parole le langage articulé, expression d'une consciencela sensibilitél'empathiela libertél'instinct perfection chez l'animalimperfection = marge de liberté de notre humanitécapacité à créer // l'adaptation pure chez l'animalcapacité à se relier individuellement et collectivement au cosmosanimal est relié au cosmos au niveau de l'espècel'homme tri-articulé entre la pensée, le sentiment et la volonté, son humanité s'exprimant par le cœur qui se situe à l'interférence entre pensée et acte, que l'on pourrait appeler intelligence du cœur.

Il est plus facile d'expliquer l'Homme comme une mécanique que de l'expliquer dans son humanité exemple : « le cœur est une pompe »

Des deux loups que je porte en moi, l'un est gentil l'autre est méchant qui se bagarrent en permanence . Lequel gagne ? demande l'enfant ? Celui que je nourris.

Lien entre conscience individuelle et conscience cosmique.

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No : 7Sujet – Comment sensibiliser localement pour une solidarité Nord/Sud ?

Initiateur – Initiatrice : Anne-Sophie Gaulué et Alice Idrac

Qui a participé? . Hélène. Anne-Sophie. Marc- Magali

. André

. Niamoye

. Isabelle- José Alice

Discussions – Éléments importants

− susciter les rencontres humaines comme moyen de sensibilisation, notamment envers le grand public

− partir des préoccupations de chacun localement pour rebondir sur des questions globales (interdépendance Nord/sud autour de la question agricole, des modes de consommation et la question des migrations...)

− Donner la parole, préférer le dialogue et non transmettre un message qui ne sera pas appropriable / faire des propositions d'ordre culturel et artistique, et pas seulement intellectuelles

− Majo Hanssotte (Sociologue belge) identifie 4 types d'intelligence dans son livre « les Intelligence citoyennes » : 4 étapes : Dire « Je » => passer du « je » au « nous-nous » => passer du « nous-nous » au « tous » => dimension sociétale (justiciable)

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No : 8Sujet – Un monde sans argent est-il possible ? L'esprit face à l'argent

Initiateur – Initiatrice : Philippe Frequelin – Germain Buffeteau

Qui a participé? - Philippe Frequelin - Germain Buffeteau- Jacques Boekholt- Gael Chivallier- Stéphanie Chambon- Bruno Gallareti

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Discussions – Éléments importants

1. L'origine de l'argent : l'argent est un outil d'échange

Depuis la naissance de l'humanité l'homme a eu besoin d'échanger.L'argent a été conçu comme un intermédiaire pour faciliter les échanges qui passaient précédemment par le troc.

L'argent est neutre par lui-même.L'argent n'est pas le problème c'est le droit de propriété qui est un problème. Le droit de posséder étant inscrit dans les droits de l'homme et du citoyen comme un droit inaliénable de l'être humain.

2. L'argent dénaturé : un cancer pour l'humanité

Alors que l'argent a été conçu au service de l'homme c'est désormais l'homme qui est a son service. Comment en est-on venu là ?

L'argent est un outil d'échange qui est devenu une marchandise sujet à spéculation. Son usage pour lequel il a été conçu à l'origine par l'esprit humain a été dénaturé au profit des égoïsmes et des pouvoirs.

L'argent en s'auto-générant est devenu un cancer pour l'humanité en perturbant sa fonction d'échange. C'est à l'image du cancer dont les cellules s'auto-générent dans une partie du corps humain en appauvrissant l'organisme qui se dégénère et peut mourir.C'est un cancer social on pourrait dire.Conventionnellement la valeur de référence de l'argent était l'or. Les billets à ordre (à l'origine des templiers) ont été les premières formes de monnaie papier reposant sur la confiance et la parité. Cette confiance et parité à l'or empêchait que l'argent s'auto-génère comme marchandise.Documentaire ressource : L'argent d'être qui permet de comprendre la création monétaire

Toutes références sont désormais liées à l'argent : on parle de gagner sa vie. Cet argent qui existe est-ce qu'on l'élimine où est-ce qu'on modifie la manière dont il est utilisé ? D'autres façons de concevoir l'argent existent.

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3. Expérimentations mises en place pour redonner à l'argent son usage premier

Le revenu de base

Le revenu de base est un concept proposé par un groupe de militant allemand et suisse. Idée de proposer à chacun un revenu inconditionnel d'existence lui permettant de vivre sans l'obligation de travailler.Il s'agit d'un principe mécaniquement possible sur le plan comptable.Toutes prestation sociales (retraites, chômage, etc) étant supprimé. Le seul frein est l'évolution des mentalités.Référence documentaire : « Le revenu de base », documentaire libre de diffusion sur ce sujet peut être visualisé sur Internet.

Principe qui permet de déconnecter le travail à l'argent. L'individu n'est plus considéré comme une valeur marchande.

Les monnaies complémentaires

Système d'échange locaux (SEL) : Il existent sous de nombreuses formes et permettent à des communautés d'échanger des biens, des services et compétences sans avoir recours à la monnaie officielle mais néanmoins en créant une unité d'échange permettant de quantifier les différentes valeurs d'échange. La monnaie alternative perd de sa valeur au cours du temps, elle est fondante contrairement à la monnaie officielle. Ce qui permet d'augmenter la vitesse de circulation de la monnaie et redonne à l'argent sa fonction première d'outil d'échange.Documentaire : « La double face de la monnaie ».

Nous étions fou ou la Nouvelle économie fraternelle

La Nouvelle économie fraternelle (NEF) qui est une société financière a été créée sous cette impulsion anthroposophique liée à Rudolf Steiner. Conception : L'argent est liée à des impulsions de fraternité. Référence : Cours d'économie sociale de Rudolf Steiner

4.Expérimentation mise en place de communauté sans argent

Expérience utopiste pérenne : Communauté en Inde, système sans argent d'Euroville qui fonctionne de manière autonome sans argent depuis 1970.

Solution locale permise par les politiques. Cette solution peut-elle être envisagée sur l'ensemble du monde ?

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No : 9Sujet – Amener les enfants à une réflexion sur les valeurs qui permettent d’intégrer l’unité et la diversité de chacun.

Initiateur – Initiatrice : Medoc

Qui a participé? . martine. Isabelle D. Guillaume Medoc

.

.

.

Discussions – Éléments importants

Mettre en place un temps de partage autour de valeur (confiance, bienveillance, tolérance, justice, véracité…)

Comment ? Réflexion vivre les valeurs - Nécessité d’être clair/valeurs que l’on souhaite promouvoir – Donner des outils de communication non violents - Mise en situation en valorisant l’expérience en rupture avec la compétition, l’émergence de la réflexion collective.

Où ? à l’école en dehors de l’école

Dans quel but ?− Changer les modes de communication− Donner le pouvoir de décider du monde qu’ils souhaitent construire− Créer un groupe de partage dans lequel l’enfant est écouté, respecté, dans lequel il

est en confiance.

− ….

Café d’enfants cadre informel

Méthodologie innovante (plaisir, convivialité, partage respect)

Espace de parole

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N :10Sujet – pratiques sportives et éducation citoyenne

Initiateur – Initiatrice : Jean-François

Qui a participé? Sophie, Mireille, Jean-François. ..

.

.

.

Discussions – Éléments importants

État des lieux

Les pratiques sportives sont souvent liées à des images négatives de compétition, de recherche de résultats à tout prix. Cependant ces expériences sont irremplaçables pour permettre l'apprentissage de la maîtrise de son corps, de l'amélioration de ses capacités et d'expériences collectives de coopération.

Nous conservons tous des souvenirs inoubliables, positifs ou négatifs, de ces moments de nos enfances.

Perceptives citoyennes

L'engament dans la pratique suivie d'un sport dans un club doit permettre d'améliorer ses capacités personnelles dans un cadre collectif, en intégrant des règles de comportement, de pratiques techniques et d'esprit collectif par le jeu.

Associé le plaisir à l'effort collectif pour obtenir un résultat est intrinsèquement valorisant sans forcément battre un adversaire.

L'expression physique est complémentaire à la réceptivité intellectuelle et à l'intégration sociale.

Actions éducatives

Une action citoyenne en direction des dirigeants de clubs de sports devrait avoir pour objectif de sensibiliser, responsabiliser et donner des moyens pour :

− fonder leurs actions sur des valeurs éducatives partagées avec les parents et les éducateurs sportifs− encourager une pratique fondée sur le plaisir de l'effort et le partage des satisfactions et des

déceptions ( faire de son mieux).− Développer le sens du collectif élargi aux adultes qui coopèrent dans les clubs (sens de la

communauté)− s'ouvrir aux autres intervenants éducatifs proches de leurs pratiquants (professeurs, éducateurs

sociaux, parents, famille...).

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No :11Sujet – Adhésion des élus aux principes d’éducation citoyenne

Initiateur – Initiatrice : Jean-François

Qui a participé? André – Jean-François

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.Discussions – Éléments importants

La réponse institutionnelleL’élu répond le plus souvent en terme institutionnel : être éduquer à la citoyenneté, c’est connaître les institutions et les respecter. C’est le rôle de l’école et il ne se sent pas davantage impliqué au-delà d’un rôle d’informateur ou de témoin : je suis l’élu, le citoyen n’a qu’à m’écouter, me respecter pour ce que je représente. L’élu ne se remet pas en cause avant la prochaine élection (éventuellement)La participation du citoyen aux décisions n’est pas un acte intégré dans son fonctionnement (peur de remise en cause de l’autorité)

Les exigences citoyennesLe fonctionnement harmonieux de la communauté suppose l’adhésion des citoyens aux décisions des autorités. En particulier, les bénévoles des associations, acteurs de la vie de la commune ou du quartier, sont demandeurs de reconnaissance et de contribution experte à la résolution des problèmes qui les concernent.Trop souvent, la technostructure qui entoure les élus les rend sourds à l’expression des citoyens, à l’exception de ceux qui crient le plus fort !Les élus gagneraient beaucoup en efficacité et en crédibilité s’ils faisaient plus souvent appel à la contribution experte des citoyens, à leur implication dans la résolution des problèmes rencontrés par la communauté.L’éducation citoyenne doit contribuer à rendre plus naturelle cette implication individuelle dans l’intérêt de la collectivité ; les élus devraient contribuer à la développer dans l’intérêt de tous.

Les pistes de l’action sur les élusL’action citoyenne peut prendre plusieurs formes pour faire évoluer les comportements des élus :

- Témoigner par l’expérience : mener des actions fondées sur des démarches citoyennes d’implication des parties prenantes et communiquer sur les méthodes et leurs résultats (expériences locales avec perspectives de diffusion)

- S’appuyer sur des élus convaincus pour les aider à formuler des propositions capables de mobiliser l’intelligence collective des instances politiques

- Démontrer la meilleure durabilité potentielle des décisions prises à l’issue d’un processus de participation citoyenne grâce à une analyse pertinente des facteurs déterminants des conditions de succès de ces décisions : communiquer auprès des élus concernés

- Démontrer dans ses propres fonctionnements sa capacité à intégrer une dimension d’éducation citoyenne : encourager la prise de responsabilités par des personnes diverses dans les associations, promouvoir l’émergence de nouveaux dirigeants, leur implication.

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No : 12Sujet –A partir de quand que l'on px parler de professionnel et de bénévole?

Initiateur – Initiatrice :MARC

Qui a participé? . RenJeacques BMarcRégine..

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Discussions – LES UNS ET LES AUTRES ONT EN COMMUM D'EXCERCE UNE ACTIVITE SOUVENT APPELER TRAVAIL,

LE MOT TRAVAIL EST ISSU DU MOT ESPAGNOL SIGNIFIANT TORTURE,POUR LE BENEVOLE LE PLUS SOUVENT CEST UNE NOTION DE SATISFACTION PERSONNELLE AINSI QUE DE PARTICIPER A UNE OEUVRE COLLECTIVE(EXP;ECHANGE ENTRE LE PRESIDENT DES ETAT UNIS ET L 'EBOUEUR DE NEW-YORK).LE BENEVOLAT EST LE PLUS SOUVENT ACCOMPGNE D'UN PLAISIR SAUF LORSQU'IL S'AGIT DE GAGNER SON PARADIS.S'AGISSANT DU TRAVAIL DE L'ARTISTE C'EST UN PLAISIR PERSONNEL AVANT TOUT EVENTUELLEMENT MASOCHISTE MAIS CERTAINEMENT PAS, PRINCIPALEMENT REMUNERATEUR.PARFOIS CELA PEUT-ETRE UNE ARME MILITANTE REDOUTABLE.

LA DIFFERENCE ENTRE BENEVOLE ET PROFESSIONNEL RESIDE DANS CE DIALOGUE:« MOI SALARIE JE NE VEUX PAS QUE TOI MILITANT TU EMPIETE SUR MON SAVOIR FAIRE PROFESSIONNEL »ET « MOI MILITANT JE NE VEUX PAS QUE TOI PROFESSIONNEL TU EMPIETE SUR MON POUVOIR DE DECISION ».

NOUS DISTINGONS TROIS ENTITES AU SEIN DES ASSOCIATIONS AINSI QUE LES SOCIETES COOPERATIVES;

-LES ADHERENTS-LES COOPERATEURS, DETENTEURS DU POUVOIR SUPREME;-LES PROFESSIONNELS EXECUTANTS ET SACHANTS.-LES DIRIGEANTS; CORPS INERMEDIAIRE ENTRE ADHERENTS ET PROFESSIONNELS.

CES TROIS ENTITES PEUVENT AVOIR DES OBJECTIFS SPECIFIQUES PARTIELEMENT DIVERGEANTS QUI PEUVENT ENTRAINES DES CONFLITS DIFFICILES ET PARFOIS FRUCTUEUX;

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No :13Sujet – Se réapproprier le temps : articuler temps personnel temps collectif, temps de l'enfant ? Choisi / contraint

Initiateur – Initiatrice : Isabelle Dimier

Qui a participé? . Florence Hilali-Chavannes.Alice Idrac.Guillaume Médoc

.André RicardEmile Ricard.Isabelle Dimier.

Discussions – Éléments importants Temps notion essentielle dans l'éducationPour l'enfant, de moins en moins de temps libre : entre le temps de l'école, celui du péri-scolaire, des activités « programmées », le temps dédié à la famille de plus en plus éclatée, l'enfant, comme l'adulte, vit donc un temps morcelé. Pas de temps pour créer, se recréer développer une pensée autonome. L'adulte contrôle l'espace et le temps de l'enfant en permanence.Temps libre = créativité donc autonomie temps pour poser un regard sur l'autre = possibilité de solidaritéLe temps libre serait-il dangereux?Le temps doit être « utile ».

Temps = passé (le souvenir) = avenir (souhait d'une nouvelle société) = présent : chaque jour on a à créer sa vie et son histoireEn Occident, on a une vision linéaire du temps, le passé derrière et le futur devant. Chez les Amérindiens, le passé est devant car c'est ce que l'on peut voir, le futur derrière, c'est l'inconnu. Dans la culture Maputche et Inca, le temps est représenté par une spirale ascendante : le temps est cyclique mais on a la possibilité de ne pas refaire les mêmes erreurs.Explication des causes du sentiment d'accélération du temps : consommation à outrance, multiplicité d'appareils qui font écran à la relation, de plus en plus communication, de moins en moins de rencontre vraie

Le temps et nous-mêmes Difficulté de résister à la sollicitation. On est toujours dans l'action parce que l'on a envie de correspondre à l'image qu'on attend de nous, on n'est pas à l'écoute de nos propres besoins. Il est difficile d'être hors norme et de faire face à sa solitude. Pas assez de temps consacré à l'intériorité

Nécessité de prendre le temps pour s'écouter, laisser venir les questionnementspar rapport à ce que l'on est en profondeur, y a-t-il cohérence avec le présent?Prendre le temps permet le recul et la distanciation entre ce que l'on fait et ce que l'on est. On s'identifie à ce que l'on fait.

D'où l'importance de donner du temps à l'enfant pour rendre cette distanciation possible et donner du sens à ce qu'on fait et pouvoir faire de vrais choix, en autonomie.

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No : 14Sujet – « lalisiere.com » la lisière : obstacle ou ouverture aux autres ( personnes, organisations... )

Initiateur – Initiatrice : José Dhers

Qui a participé? .Martine .Regis.Abdelouahab

.José

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Discussions – Éléments importants

La lisière = frontière ET lien − tout le monde est d'accord pour refaire le monde a partir de soi.− Comment mieux s'approprier ce que font les voisins dans le but d'un renforcement de sa propre

action? Et réciproquement...− Tendance au repli sur soi

ð mouvement vers l'autre = franchissement de la lisière → accepter sa fragilité → cheminement par rapport a des valeurs communes

ð co-construction = transformation de soi, voir autrement, diversité culturelle = accepter la différence

Danger Prise de risque

Repli refuge blocages

Création Innovation

notion de temps → synchronisation → se donner du temps Compagnonnage – cheminement ( mouvement )

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No :15Sujet – Transformation personnelle ?Qu’est ce qu’il faut « trans-former » au juste en nous et comment en tant que personne

Initiateur : Bruno Mattéï

Qui a participé? Chrystèle BROSSAULTFlorence HILALI – CHAVANESBruno MATTEIAndré BERANGERAbdel NAJIBRégis MOREIRA

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Discussions – Éléments importants En tant qu’instituteur de la méthode Freinet je me suis aperçu que je n’appliquais pas les principes éducatifs dans les relations avec les parents.J’ai la volonté de transformer ce sentiment de supériorité par rapport aux parents et aussi de prendre en compte les opinions différentes.

Issu d’une vallée très verte irriguée par un fleuve, j’ai émigré pour étudier l’informatique, à mon retour j’ai constaté la désertification due à la construction d’un barrage. J’ai développé un site internet pour informer de la situation, puis j’ai organisé un forum sur la désertification et le développement durable, dans le but d’obtenir de la part des parties un canal maintenant la nappe phréatique. Ma transformation a été de réaliser la force du collectif.

Je suis révoltée par beaucoup de choses mais je me sens comme une fourmi. Le soutien scolaire que j’ai effectué m’a donné de la confiance en moi pour faire ma part. Je peux être à la fois une personne aidante et une personne aidée.

J’ai la difficulté de changer réellement, j’ai conscience des changements nécessaires mais j’ai besoin des autres pour évoluer. Il est difficile de changer en même temps dans le couple, le synchronisme n’est pas toujours au rendez vous. Dans les collectifs , j’ai besoin de garder mon indépendance, mon autonomie.

Les questions de ses élèves, la font réfléchir sur elle-même et lui donne des réponses. En réfléchissant sur elle-même, elle apprend beaucoup. La communication non violente produit un changement dans mon enseignement et ma relation à moi-même.

Enfance difficile, besoin de se tourner vers les autres. Le fait de devenir père de famille oblige à se retourner vers soi même par le biais de la psychothérapie. Je suis devenu plus tolérant et plus réaliste. Les questions réponses sont les plus intéressantes.

J’ai fait partie du mouvement la cause du peuple, mais il y avait des chefs aux comportements autoritaires. C’était un orgueilleux qui sait mieux tout le monde. J’ai fait partie du mouvement autogestion et spiritualité qui m’a convenu (questionnement personnel et social). Je cherche l’étape ultime de la fraternité.

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No :16Sujet – Comment (ré)concilier nos différentes postures d'engagement ? (radical, réformiste, militant, humaniste)

Initiateur – Initiatrice : Magali

Qui a participé? . Bruno Mattei.Thierry

.Magali

.Monique

.Nicolas Briet

Discussions – Éléments importants

Intro : dans nos engagements, nous faisons tous partie de différents mouvements tenant de cultures d'engagement différentes : nous les combinons ou en changeons selon notre parcours. C'est une force, une complémentarité, mais pas toujours facile à porter de façon cohérente : dans certains milieux on apparaît comme trop radical, dans d'autres comme trop « mou », de quoi de venir schizophrène. Comment trouve la juste « posture » dans tout cela, comprendre les attitudes des plus indignés aux plus posés, sans avoir à choisir forcément ?

nuage de mots issu du tour d'ouverture et du parcours des participants : quelles sont nos possibles postures d'engagement?créatif – écolo- militantisme politique – altermondialisme – contestataire – laïque / anticlérical – militantisme « gentil » - optimisme – fraternel – humanisme – action citoyenne – réformisme – libertaire / anarchiste - « catho de gauche » - spirituel / religieux – revendicatif – révolté – avant gardisme – révolutionnaire – résistant – revendicatif – féminisme

Question : Comment gérer la colère et l'indignation? : doit on ignorer sa colère? La mettre de coté? Ou au contraire s'en servir pour l'engagement ?La méthode de Joanna Macy est évoquée consistant à se connecter a cette émotion de colère vivante en nous, honorer cette colère (découverte par nicolas lors du stage d'écologie profonde ou « deep ecology »). Cette puissante énergie de colère peut alors être transformée et utilisée au service du vivant et se manifestant par des initiatives concrètes dans notre vie pour traiter le dysfonctionnement systémique ayant causé cette colère.

Définition de La fraternité : selon Bruno il ne s'agit pas d'être « gentil-gentil » avec tout le monde et de ne voir que les belles choses. La fraternité peut tout a fait se manifester sous forme de colère et de révolte. Nous avons une perception erronée de ce qu'est la fraternité.

Discussion animée au sujet de la définition des mots, la dérive observée souvent par rapport à la définition initiale et étymologique. Pour réussir a se comprendre doit on se mettre d'accord sur une définition, se baser sur notre compréhension ou encore revenir aux racines du mot?

Militantisme ou engagement? Le premier a une sonorité un peu « militaire » que n'a pas le second.définition du militantisme : de « miles » =guerrier. Tente de (con)vaincre l'autre soit par la séduction ou la domination. A une posture d'opposition. Lutte contre un ennemi.

Monique témoigne qu'elle a réussi a transformer son action militante en une activité salariée. Ceci lui a permis d'avoir un travail en phase avec ses valeurs.Magali a fait l'inverse dans le milieu de solidarité internationale où elle a commencé à travailler comme salariée, dans la théorie, elle a eu ensuite besoin de s'engager plus concrètement et cette fois avec ses « tripes » sur des actions personnelles. Thierry témoigne qu'il a également réussi a professionnaliser son engagement pour la protection des consommateurs.Nicolas a réussi quitter l'industrie pharma pour co-gérer un eco-centre dans le pays de Gex. Celui

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ci témoigne de l'importante d'aider chacun a réussir a se mettre a temps plein, et rémunéré, pour une cause qui a du sens. Ceci pour 2 raisons : l'individu est plus satisfait dans sa vie et en général ces personnes œuvrent pour de noble causes au service de la vie et du plus grand bien de tous.

Monique témoigne du jour ou sa voiture fut l'une des 11 véhicule brûles par des vandales a Grenoble. Elle pris cette situation avec philosophie et a ainsi pu découvrir l’auto partage.Elle a adopté une posture d'acceptation qui lui a permis de s'ouvrir a de nouvelles expériences. La posture / attitude est essentielle et va influer sur l'action qui va suivre. La notion d'acceptation de ce qui est semble essentielle pour pouvoir adopter une posture positive et créative.

La posture optimisme/ pessimisme est ensuite évoquée. Vaut il mieux être optimiste ou pessimiste, et cela va il influer sur la qualité de l'action entreprise ensuite?Bruno pense que cette notion de pessimisme/ optimisme disparaît spontanément lorsque l'individu est reconnecté a sa mission de vie. On sait alors ce que l'on a a faire sans se poser de questions.

La posture d'indignation est discutée. On est souvent surtout indignés de l'action des autres, et de la notre alors ?

Est ensuite discuté la différence entre culpabilité et honte. La notion de culpabilité semble moins constructive car plus teintée de jugement et de victimisation. La honte est définie par rapport à notre appartenance au genre humain avec ses vices, ou comme le sentiment d'éprouver l'insuffisance de notre engagement.

La plupart d'entre nous oscillons entre différentes postures semblant parfois contradictoires. Il semble bénéfique d’être en paix avec ce constat et d'accepter notre nature complexe. Si le radicalisme semble trop « sectaire » à certains, les autres trouvent au contraire qu'il donne tout son sens au vrai engagement dans son acception étymologique de revenir aux racines du problèmes, notamment pour poser le diagnostic d'une situation. Ensuite pour poser les fondements de l'action, la posture peut varier en fonction des circonstances, de contextes plus ou moins durs, politiques... Magali évoque que c'est peut-être un peu facile d'être dans une posture humaniste et empathique quand on ne vit pas (plus) de situation hyperviolente qui justifie des modes d'actions plus frontaux.

La question posée par cet atelier est essentielle car il existe beaucoup de jugements et de divisions entre les différentes formes d'activisme (les uns trop « bisounours », d'autres trop « agressifs »). Celles-ci réduisent beaucoup notre force en tant que groupe et profitent donc au pouvoir en place. Le célèbre adage de Jules César illustre ce point « Diviser pour mieux régner »

Comment pourrions nous unifier nos forces en tant que société civile?Comment atténuer les jugements et les divisions entre les différentes « postures » ?

Nicolas témoigne de son expérience de cercles de paroles autour d'un différend/ conflit. Le fait que chacun ait eu l'opportunité d'exprimer son point de vue et d'avoir le sentiment d’être entendu avait permis une meilleure compréhension mutuelle et une incroyable et inattendue ré-harmonisation du groupe.

Une question semble essentielle lors nous militons ou agissons. « Qu'est ce qui nous anime? » « quelle énergie a impulsée notre action? »est-ce la colère causée par le sentiment d'impuissance, lui même causé par la non prise en considération de nos souhaits par les autorités, lui même résultant du déficit démocratique.

Il semble bénéfique d'agir a partir de notre « âme et conscience » en lien avec notre »mission de vie » plutôt que d'agir a partir de notre frustration et notre envie de détruire le système en place.

La relation transformation personnelle/ transformation collective est donc belle et bien au cœur du sujet. La question reste ouverte et nous terminons par une citation ancienne citée par Bruno : « Nous sommes arrivés à ce qui commence »

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No :17Sujet – Comment réaliser sans moyens (financiers publics) des actions porteuses de transformation personnelle ou de transformation collective ?

Initiateur – Initiatrice : Didier Minot

Qui a participé? . Samuel, Niamoy, Gaël, Isabelle, Christelle, Hélène, Sandra.

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Discussions – Éléments importants

Introduction. Le collectif des associations citoyennes se bat pour la reconnaissance de l'action associative et le maintien des subventions aux associations. Mais, même s'il est possible d'espérer des résultats ce combat, on va vers une raréfaction des financements publics avec un risque très grande instrumentalisation de l'action associative. Pour y échapper, il est nécessaire d'inventer de nouvelles façons d'agir, à la fois pour résister en échappant à la pression financière et pour construire d'autres modes de relations, d'autres formes de richesse. Il est également nécessaire de redonner de l'imagination aux nombreuses associations se sont habitués aux financements publics et qui pense qu'aucune action n'est possible en dehors des subventions.Nous avons cherché à inventorier une gamme d'actions réalisables sans moyens financiers publics, mais transposables et porteuses de transformation personnelle de transformation collective.Bien sûr, ce ne sont pas des actions sans moyens militants, bien au contraire. L'engagement militant et remis en avant par ce type d'actions qui explorent peut-être les nouveaux modes d'actions militantes

Organiser une manifestation à faible coûtCo construction du programme La même méthode d'écriture partagée est applicable à la rédaction d'un programme, comme par exemple Festisol en PACA. Chacun a réalisé un oui si, vient mettre des documents, réécrit sur le site pour parvenir à une co construction.Organiser une marcheL'organisation d'une marche a une portée symbolique importante vis-à-vis des médias et de la population. Elle est également une occasion de liens entre les participants, d'information et de sensibilisation sur le parcours. Elle ne coûte rien, car chacun peut préparer des panneaux, des draps sur les banderoles.- exemples : la marche de Cause Commune contre la pauvreté, mais on peut citer les marches de Gandhi.Récupérer les matériaux nécessaires à la manifestationPar exemple, les matériaux nécessaires aux manifestations sont récupérés aux encombrants (Marche de Cause commune), où chacun en fonction de ses relations et de son milieu.Vendre des objets pour financer l'actionLe collectif « gaz de schistes » à Montpellier vend des T-shirts, des boissons, des badges, de même que le collectif contre la pauvreté et pour la dignité à Grenoble lorsqu'on fait la marche de Cause commune.

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S'appuyer sur l'entraide et la mutualisationFavoriser l'entraide et l'engagement associatif au lieu de demander des subventionsCertaines organisations préfèrent ne pas demander de subventions et mobiliser les possibilités d'entraide de près des membres de l'association.Exemple : AFIC Coparents n'a pas demandé de subventions à la Ville de Paris, et fonctionne en s'appuyant sur l'engagement des membres de l'association, sur l'entraide et sur des prêts. De ce fait l'action associative repose sur l'implication personnelle des parents, par exemple au niveau des difficultés éducatives des enfants.Entraide entre familles.Le réseau accueil paysan du Pas-de-Calais a accueilli pendant un mois, dans des fermes, des jeunes qui n'avaient pas la possibilité de partir en vacances. L’accueil est convivial, il s'agit de leur permettre de découvrir un autre milieu et de nouer d'autres relations. La participation au travail agricole est possible mais n'est pas l'objectif premier n'est une obligation à temps plein.(cet exemple a fait l'objet d'un débat, certains ayant gardé le souvenir d'une action similaire menée par le gouvernement dans les années 60 qui avaient fait l'objet d'un scandale pour exploitation des jeunes).Jardins partagésIl y a aujourd'hui de nombreuses expériences de jardins partagés dans la plupart des villes. Certains sont des contre-exemples, comme à Lille avec sept salariés et des interventions facturées 700 € la demi-journée.D'autres, comme l'expérience citée à Roubaix, fonctionnent avec zéro subventions à partir d'une entraide entre les habitants du quartier, beaucoup de convivialité, d'éducation citoyenne et de récupérations.Organiser un réseau d'échange de savoirs Un réseau réciproque d'échanges de savoirs repose sur le constat que chacun a des choses à apprendre et chacun peut transmettre des savoirs, des savoir-faire ou des savoir-être. Chacun fait part de ses offres et de ses demandes et les échanges sont organisées gratuitement, sans quantification. L’organisation d'un tel réseau est possible sans budget, sans locaux et sans permanent, à condition d'organiser les échanges avec rigueur avec une équipe d'animationsPar exemple, le réseau d'échange de savoirs du Rû Marivel (Yvelines) a organisé une centaine d'activités réciproques avec 600 participants, sans aucun moyen financier. Là aussi, on trouve des contre-exemples de réseaux d'échanges de savoirs avec des permanents et très peu d'activités.

Entraide entre associationsOrganiser une de mutualisation inter réseaux : les Accorderies Les Accorderies, qui viennent du Québec, commencent à se développer en France se sont débattus en demi mutualisation interne réseau, notamment dans l'économie sociale. Il est possible de le développer son subvention. C'est une sorte de système d'échanges locaux entre personnes morales.Les premières commencent à se développer à Chambéry, à Paris-19e, avec il est vrai avec un financement de la Fondation MACIFMutualiser le matériel.Il est possible de diminuer fortement les coûts d'une manifestation en mutualisant le matériel.Par exemple Les têtes de l’art disposent d'une plate-forme très importante de mutualisation du matériel, et prêtent à des coûts dérisoires.Voir le site d’Outils réseaux qui fournit des indications à ce sujet.

Mettre en place des outils participatifs et collaboratifs Il est possible aujourd'hui de diminuer fortement les coûts d'organisation des réunions en utilisant des outils participatifs collaboratifs :Réunion téléphonique le principe de la conférence téléphonique est simple : chacun appelle le même numéro et tous peuvent parler ensemble. Il existe aujourd'hui des numéros de conférence téléphonique gratuite pour ce qui dispose d'une ligne ADSL, ou pour le prix d'un appel local sur une ligne classique

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Pour obtenir un numéro gratuit on peut aller sur le site de Confcall (il suffit de taper confcall sur Google)Visioconférence par SkypeIl est possible de l'utiliser Skype à plusieurs, avec un nombre maximum de cinq à six personnes. Condition : tous doivent être abonnés à Skype.Dans le cas contraire, on peut combiner l'utilisation de Skype en muet et la participation à une conférence téléphonique. Il faut en effet que tous soient sur le même canal audio pour pouvoir converser.Fichiers partagésil est possible de s'abonner gratuitement à un site qui permet de partager des fichiers. Par exemple, Dropbox permet de partager jusqu'à 2 Go. Les dossiers figure sur le disque dur de chacun. Chacun peut les modifier en temps réel. Cela permet par exemple de gérer une base de données de façon partagée.Compte rendu collaboratifOn peut partager un compte rendu à plusieurs ans la lance sur une page Internet où chacun participe à la rédaction du compte rendu. On peut modifier la proposition d'un autre participant. Ce système est vite d'avoir une personne qui doit faire l'ensemble du compte rendu. On fait confiance à l'intelligence collective.Pour disposer de la méthode, on peut aller sur Etherpad.Utiliser les multiples outils disponibles sur InternetL'association Outils réseaux donne des conseils de méthodes très pointus sur les méthodes et les modes d'emploi de très nombreux outils Internet. Tous les contenus sont en accès libre. Pour les animateurs de réseaux c'est une mine.

Adopter d'autres modes de fonctionnement associatif.On observe, à travers un certain nombre d'initiatives, des facteurs de renouvellement de l'action associative,. Alors que beaucoup d'associations classiques se plaignent du non-renouvellement de leurs militants, ceux-ci affluent dans les AMAP, les actions de solidarité internationale, etc. De nouvelles formes d'organisationOn constate dans ce type d'action l'émergence de nouvelles formes d'organisation associative. La priorité est donnée à la participation citoyenne, celle-ci relègue au second plan le formalisme associatif. - les activités ne sont pas réservées aux adhérents. Elles sont ouvertes à tous, habitants du quartier autre personne qui le désire. - l’aspect formel de vie statutaire (assemblée générale, application des statuts, rapports statutaires, etc.) est adapté à la perception que peuvent en avoir les membres, et notamment les nouveaux membres.Des réunions convivialesLa dimension conviviale peut être développée à travers des soirées d'accueil pour les nouveaux adhérents, des soirées de reprises de contact, comme le fait RECIT, ou à travers des réunions de type Tupperware.Par exemple, des ateliers cuisine « du jardin à la table » sont organisés au domicile de chacun, avec découverte d'un équilibre alimentaire et de légumes inconnus, et discussion sur notre façon de consommer.Faire des bilans de fonctionnement relationnelle livre sur l'école du collectif des BTS parle de bilan relationnel comme d'un outil qui permet de compléter les rapports statutaires classiques d’une association en évoquant d’une autre manière la vie de l'association.

Réhabiliter le travail en équipe et les groupes de paroleNous avons vu ce matin qu'il est difficile de se changer soi-même de façon solitaire et nous avons évoqué la nécessité de groupes de parole. Ceci constitue un retour à la cellule d'éducation populaire, on a rencontré dans tous les grands mouvements d'éducation et d'action, sous diverses aux appellations (cellule, équipe, fraternité, groupe, etc.). Il s'agit de groupes locaux de huit à 10

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personnes qui se retrouvent avec régularité pour évoquer des sujets de société et des éléments d'histoire de vie, en s'impliquant personnellement. Par exemple, le groupe d'échanges d'expériences de Viroflay Chaville s'est constitué depuis trois ans pour parvenir à une meilleure cohérence entre les convictions et la vie de chacun. Chacun par la tour de rôle d'un sujet important pour lui et de la portée globale que cela peut avoir. On constate que dans la durée ces groupes jouent un grand rôle pour objectifs et les situations vécues par chacun à travers une connaissance réciproque des valeurs communes partage

Réhabiliter les mouvements de coopération et de mutualisationOn observe aujourd'hui, face à la rupture des solidarités, la résurgence d'initiatives qui ont constitué au XIXe siècle la phase initiale du mouvement coopératif et mutualiste.Les caisses de grèvePar exemple, on voit se reconstituer des caisses de grève.Des coopératives pour acheter des fournitures.Peut-on envisager la constitution de coopératives pour acheter des fournitures scolaires, les habits et tout ce qui constitue les dépenses scolaires.Nous avons eu un débat sur l'opportunité de revenir à des uniformes pour éviter la concurrence entre les élèves et la course à la consommation par les habits de marque.Organiser une tontineRappelons le principe de la tontine : une douzaine de personnes versent chaque mois une participation (par exemple 100 € chacune). À tour de rôle, chacun bénéficie du capital accumulé dans le mois (soit ici 1200 €) et peut en faire ce qu'elle veut. Par exemple, au sein d’AFIC Coparents, une tontine s'est mise en place avec 12 personnes qui versent chaque mois 100 € chacune. Tous les 12 mois, chacune reçoit 1200 €. Une deuxième caisse, de solidarité, a été créée pour répondre aux coups durs (par exemple un décès).

Développer les monnaies complémentaires.Ce point a été développé faute de temps

Organiser des projets d'autoconstruction ou d'auto réhabilitationce point n'a pas été développé faute de temps, mais nous avons pointé l'importance des chantiers participatifs, de l'auto réhabilitation et de l'autoconstruction

Développer d'autres autres modes de consommation, de vie et d'échangesCe point n'a pas été développé faute de temps, nous avons juste signalé l'utilité des recycleurs yeux des ressources

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No : 18Sujet – Pour une évaluation juste à l'école... et ailleurs

Initiateur – Initiatrice : Florence Hilali-Chavannes

Qui a participé? . Florence Hilali-Chavannes. Sophie Atioukpé Charvet.

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Discussions – Éléments importants

Florence enseigne la formation musicale au conservatoire de Nancy, et Sophie est professeur des écoles à Marseille.

1/ Qu'évalue-t-on?On évalue les compétences de l'élève.Pour être juste, il semble pertinent de n'évaluer qu'une seule compétence à la fois.On peut aussi évaluer un groupe pour mesurer les progrès collectifs ou la méthode de travail elle-même (le but du groupe n'étant pas de se donner la bonne réponse mais d'aiguiller sur le chemin pour y arriver).

2/ Qui évalue?Plusieurs personnes évaluent :

− l'élève lui même par auto-correction.− Les autres élèves : ils peuvent constater les progrès, les points positifs et les points à travailler (dans

une évaluation orale par exemple).− L'enseignant

3/ Pourquoi on évalue?Pour que l'élève mesure ses progrès et qu'il puisse se situer dans le groupe.Pour l'enseignant, cela lui permet de prendre la température de la classe, de connaître son hétérogénéité et de pouvoir s'y adapter.

4/ Comment évalue-t-on?Par des exercices qui reprennent les compétences travaillées.Par une évaluation continue, qui permet un meilleur recul et paraît plus juste et plus fiable.

Il nous paraît important de mettre en avant dans le résultat d'une évaluation l'acquisition ou non d'une compétence plutôt qu'une note qui est réductrice, qui englobe souvent plusieurs compétences et est donc peu précise, et qui est obscure par rapport aux critères choisis par le correcteur pour l'attribuer.

On peut aussi évaluer les élèves différemment les uns des autres : pour la même compétence par exemple proposer des niveaux différents pour que l'élève puisse choisir celui dans lequel il est le plus à l'aise. Cela permet pour une même compétence de mesurer le niveau d'expertise de l'élève.

Pour aider à une auto évaluation à l'oral, il est possible d'enregistrer l'élève.

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No : 19Sujet – yoga du rire / solide hilarité

Initiateur – Initiatrice : Renée et José

Qui a participé? . Renée. José.Magali

.Alice

.Anne-Sophie

.St-Marcellin (pseudo : Nicolas)

Discussions – Éléments importants

PS :− lâcher prise− ne pas se prendre au sérieux− on rit 5 fois moins qu'à la Libération− besoin d'exorciser− un nouveau signe pour le débat démocratique...

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No :20Sujet – De quel monde rêvons-nous ?

Initiateur – Initiatrice : Philippe Fréquelin

Qui a participé? . Jacques Boekholt.Germain Buffeteau.Philippe Fréquelin+ 3 autres participants dont je n’ai pas les noms

.

.

.

Discussions – Éléments importants

Quelle est ma vision, notre vision d’un autre monde, monde idéal, rêvé, imaginé?Après avoir échangé sur les limites d’un tel sujet, simple utopie? Quels changements pour y arriver? Pour illustrer des formes d’approches dans lesquelles ce sujet est abordé :Livre « l’île des gauchers » d’Alexandre Jardin« La Belle Verte » de Coline Serreau

Des idées, visions, rêves sont partagés :

Un monde respectueux de la nature, qui préserve la diversité, qui s’oppose à la standardisation, à la manipulation sur le vivant

Un monde dans lequel on redécouvre la nature, on vit proche de la nature

Importance que chacun exprime et partage sa vision, et ensuite construire un monde avec ces différentes visions. Cette Terre nous est confiée, qu’est-ce qu’on veut faire de cette Terre?Dans la nature il y a de la Conscience, comme si cette nature avait été « pensé avant »…me relier, nous relier à cette Conscience, créer des liens avec cette Conscience. Et comme cette Conscience est de l’ordre de l’Esprit, cela implique le respect entre les êtres.

Un monde respectueux de l’homme, avec un rapport de salaire maximum de 1 à 10

Un monde sans argent, ni propriété, ni guerres. On partage le travail qui reste à faire quand on a supprimé les emplois inutiles dans un tel monde. Exemples d’emplois supprimés : fabrication et contrôle de l’argent, comptables, contrôleurs, caissiers, banquiers, vendeurs, huissiers, soldats…etc Exemple d’emplois conservés : agriculteurs, artisans, enseignants, transports, techniciens, artistes…

Il existe déjà des approches de ce type de société : différentes communautés (ex Larche, la Nef des Fous, Euroville…etc), auto-partage, échange de maison ou d’appart pdt une période, SEL, auto-stop, brocante et vide greniers « tout gratuit », et plus largement à chaque fois que l’on donne de soi, de son temps, de son cœur, de sa sueur parfois (ex des déménagements) simplement pour aider, rendre service, faire plaisir, se faire plaisir aussi!

Pour finir…

est-ce illusoire de concevoir un tel monde? Est-ce une sorte de fuite de la réalité? Importance de partager sa vision avec celle des autres, pour ne pas tomber dans une forme « sectaire » où un super gourou pense pour moi, de dicte comment penser!...

C’est bien en parlant du monde que l’on souhaite créer ensemble, en nous ajustant en permanence par rapport à nos différentes visions….que l’on pourra arriver à cette Création Commune.

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No :21Sujet – Un réseau de maison citoyennes pour dynamiser la société civile.

Initiateur – Initiatrice : Nicolas Briet

Qui a participé? . christele Brossault.guillaume medoc.Mr RicardLeila Bennsherif

.Jacques Boekholt

.

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Discussions – Éléments importants

pourquoi ce lieu:− Mettre en réseau les acteurs locaux− Besoin de voir les gens physiquement− redynamiser les citoyens− reveiller l'animal démocratique endormi− une maison pour les citoyens− une oasis ouverte et conviviale pour se ressourcer

3 axes principaux:

1 Laboratoire d'idées:

☺Endroit de travail collaboratif☺emergence d'intelligence collective☺ lieu innovant d'incubation – soutien des initiatives citoyennes☺regroupement d'associations et d'eco-citoyens☺ un lieu catalyseur pour le reveil de l'esprit citoyen☺ lieu accélérateur d'action et d'idées

2 Lieu de veille citoyenne:

☺un relai entre les élus et les citoyens☺possibilité d'une bibliothèque regroupant les décisions publiques☺lieu de proposition/ participation☺ laboratoire de nouvelles méthodes démocratiques☺Infos sur l'usage des fonds publiques

3 citoyenneté active et pratique:

☺endroit idéal pour SELs, AMAPs, café verts, assos, collectifs citoyens☺une cafete pour venir se poser et lire le journal☺un centre ressource: bibliotheque, tableau d'affichage, porte flyer, newsletter, site web☺un lieu ou on rencontre des gens intéressés par ces questions citoyennes☺ un espace d'education populaire pour mieux comprendre le monde☺ espace de gratuité / atelier reparation / co-working/ groupements d'achats

quelques points essentiels pour ce nouveau type de lieu:

Importance de l’état d'esprit au sein du lieu « plus grand bien de tous » plutôt que « chacun pour soi »

S'assurer que personne ne peut prendre le pouvoir sur le lieu, le capter – choisir un mode de

Page 33: Recueil des rapports de discussion et des rapports d'action du forum ouvert Récit Juillet 2011

gouvernance adapté S'assurer que le lieu tien sur la durée au niveau de l'engagement des animateurs du lieu. Choisir un « business model « soutenable clarifier le rôle/statut des élus dans le projet/ financement/gouvernance quelle répartition géographique? Chaque ville/ canton/ département assurer une permanence aussi large que possible développer l'autogestion du lieu

Page 34: Recueil des rapports de discussion et des rapports d'action du forum ouvert Récit Juillet 2011

No : 22Sujet – Que chacun ait la parole ? L'apprentissage citoyen

Initiateur – Initiatrice : André et RégineQui a participé? .Françoise .Sandra.IsabelleStéphanieRenée

.Olivier

.Marlene

.DavidMatthieuSmaïlle

Discussions – Éléments importants

− Pour répondre à la question : « pour que chacun ait la parole » nous avons utilisé un outil proposé par André.

L'outil est un « tableau partagé » . Il n'y a pas de relation binaire 'celui qui sait' - 'celui qui ne sait pas'. C'est un outil de médiation; chacun interroge l'autre. Pour équilibrer les prises de parole : Evoquer / Ecrire pour soi / Ecrire pour les autres. Une relation va se créer donc conclusion ensemble. Sur le tableau, chacun écrit son prénom : j'existe.L'utilisation de cet outil a mis du temps à se mettre en place, mais une fois les automatismes acquis la séance s'est très bien déroulée.

− Nous avons travaillé sur la signification de plusieurs mots. Ont-ils tous la même signification pour chacun?

CITOYEN (Contribuable, dIre, parTiciper, mOnde, jE, iNtégrer, cité(r))Le Je est le premier principe de la citoyenneté. Dire qu'on existe dans l'espace publique en tant que personne.Le Nous est la deuxième étape.Participation / intégration : intégrer dans un système qui laisse la place au « Je ». Système non objectivant qui n'efface pas les dimensions de la personne. Le citoyen n'est pas que le contribuable. Il est dépassement et créativité. RESPONSABILITE (Réaliser, Ensemble, devoirS, Peur, Ouvrir, atteNtion, prOposer, Plaisir, Liberté, Espace public, doubLe, invenTer, droiTs, confiancE)L'espace public n'est pas un contenant matériel. Il existe à travers le fait qu'on se l'approprie. Il y a toujours une façon de dépasser la notion de limite. L'espace public inclut une interaction, une réciprocité des responsabilités : nous / nous tous.Pourquoi ne prendrait-on pas la parole? Peur de se tromper, peur de s'exposer, peur de prendre la parole, peur du jugement, peur de faire des choix, peur de l'engagement. Ces barrières sont non-objectives, elles ont été imposées à nos têtes.APPREN - TISSAGE (pArtager, désaPprendre, Possible, libeRté, Enseigner, imaginatioN, Transmettre, transformatIon, diScipline, Savoirs faire, sAvoir être, de passAge, Goût, résistEr)Enseigner n'est pas remplir, mais susciter l'enVie, les capacités. Il faut tenir compte des trajectoires de chacun. Elles sont toutes significatives : révéler / se révéler. La discipline ne doit pas être contrainte, mais un savoir être. (Nous avons eu des difficultés à débattre de ce terme)

− BILAN :La méthode est bien responsabilisante. A travers la forme nous avons bien touché le fond. Elle est un outil pour se rencontrer soi-même avec les autres.Questions en suspens : témoignages de trucs et astuces concernant l'incitation à la prise de parole. Les raisons pour lesquelles certains ne se sentent pas légitimes de s'exprimer.

« Leur conscience ne pourra s'exprimer que si on leur donne les moyens de prendre la parole. »Paolo Freire.

Page 35: Recueil des rapports de discussion et des rapports d'action du forum ouvert Récit Juillet 2011

No : 23Sujet – société éducatrice

Initiateur – Initiatrice : Martine Plisson

Qui a participé? AbdelouahabMauriceRegisAntoineMartine.

.

.

.

Discussions –

1- L'éducation se fait a l'école et hors de l'école − l'école s'approprie les apprentissages et a peine a assumer l'éducation qui n'est plus toujours

assurée par les familles.− hors de l'école : la famille, la rue, les médias, le monde économique, les associations, club...

2- tous les acteurs de l'éducation doivent avoir a cœur de définir des objectifs pour une éducation qui ne se limite ni dans le temps ni dans l'espace scolaires …

L'éducation a – t- elle simplement a répondre aux attentes de l'économie? Peut elle accompagner le développement d'un citoyen du monde, aider au développement de l'individu

dans la totalité de son être? Comment l'école intègre – t -elle dans sa mission le monde et son actualité, y compris dans une prise

de distance de cette actualité pour une approche responsable?3- Que convient – t- il de changer ?

4- Proposition :• Favoriser les espaces de rassemblement• Développer les notions de famille naturelle ou d'élection, de communauté (internat, maison de

citoyenneté, école, réseau ) et des espaces de réflexion et d 'échange

5- Précision : • la solidarité se définit en terme d'horizontalité par opposition a la charité qui se perçoit d'une manière

verticale = citoyen du monde

Page 36: Recueil des rapports de discussion et des rapports d'action du forum ouvert Récit Juillet 2011

No : 24Sujet – Comment lutter face au sort réservé aux associations

Initiateur – Initiatrice : marc menez

Qui a participé? . germain buffeteau ;marie-jeanne coloni..

.

.

.

Discussions – Éléments importants

le constat est la dégradation générale des financements publique des associations.

Dommages du lien social ce qui entraîne une assistance économique plus coûteuses des frais de santé inutile d' ou une dégradation d'intégration sociale; entrainant a terme un affaiblissement de l'apport d'intelligence à la société; depuis l'échec scolaire à la stagnation de la recherche.

Les solutions :recours aux subventions des organismes privé mais il faut des garanties nécessaires de la crédibilité; y compris de la liberté grâce à la reconnaissance d'organisme internationaux.

Page 37: Recueil des rapports de discussion et des rapports d'action du forum ouvert Récit Juillet 2011

No :25Sujet – Solidarité ou fraternité ?

Initiateur – Initiatrice : Bruno Mattei

Qui a participé? . Isabelle. Hélène. Didier

. Bruno

.

.

Discussions – Éléments importants

Solidarité ou fraternité ?

Introduction par Bruno L'objectif de cet atelier est de travailler sur les fondamentaux. Dans la charte d'Autriche six on trouve à la fois le mot solidarité et le mot fraternité. Pourquoi ces deux termes ? Dans la brochure « transformation personnelle, transformation collective, les deux faces d'une même révolution civique » trois pages sont consacrées à « vivre la fraternité ». Est-ce que pour ici la fraternité serait la solidarité avec un peu de chaleur humaine ? Est-ce qu'on peut employer l'un pour l'autre ? Ou bien est-ce que la logique de fraternité est différente de la logique de solidarité ?pour moi, la solidarité renvoie à une logique l'exclusion. Transformation personnelle, transformation sociale renvoie à la construction d'un monde fraternel.

DébatDidier. Dans les textes de récits, solidaire renvoie à une solidarité partagée (c.f. Le principe de droit « in solidum » utilisé dans « caution solidaire »), plus qu'à une logique d’aide. Nous parlons de société solidaire pour qualifier un autre monde possible, qui renvoie à l'ensemble des valeurs contenues dans la charte de récits : respect de la ligne s'est humaine et lutte contre les discriminations, coopération, en opposition à compétition et lutte de tous contre tous, épanouissement des personnes, responsabilités vis-à-vis des générations futures et de l'ensemble du monde actuel, démocratie participative et participation citoyenne, cohérence entre les valeurs, les méthodes et les actes. Ce monde est déjà là à travers de multiples actions sur le terrain est pas encore là sur un plan global.Nous avons dit aussi dans la charte qui n'y a pas d'égalité et de liberté sans fraternité. La fraternité renvoie à une chaleur humaine, des relations humaines et une réciprocité, alors que la solidarité peut résider dans des mécanismes collectifs sans cette dimension humaine. Alain Supiot, dans un colloque au mois d'avril, a rattaché la fraternité à un modèle familial, voire patriarcal : nous sommes frères car nous avons le même père, réel ou symbolique.Pour Hélène, les trois termes de la devise de la république liberté égalité fraternité sont importants. La solidarité c'est la fraternité plus l’égalité.Pour Isabelle, dans la fraternité il y a en plus un lien affectif, une réaction est inacceptable car je ne peux pas accepter que mon frère sois bafoué dans sa liberté dans sa dignité. La fraternité ne se réduit pas à la famille : je peux aider d'autres que la famille.Pour Bruno, dans la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 l'article un est essentiel « les hommes naissent libres et égaux en dignité et en droit. Tous les hommes doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ». Parler d'esprit de fraternité, c'est faire appel à la conscience et à la raison. Nous sommes des êtres d'esprit. Cela renvoie la capacité de l'homme de s'interroger sur son état et sur son devenir. L'esprit de fraternité renvoie à la conscience réflexive sur ce qui fera de nous des êtres humains.La fraternité, dans la Bible, apparaît dès les premiers livres « qu'as-tu fait de ton frère ». « Suis-je gardien de mon frère ». La fraternité n'est pas comme le dit Alain Supiot un modèle familial mais au

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contraire la destruction du modèle familial. Le frère n'est pas le semblable mais le tout autre. Mais on ne choisit pas son frère. C'est en acceptant l'altérité des autres qu'on peut devenir des êtres humains et pas seulement d'être sociaux. On ne nous a frère, on ne devient. « Ou bien nous apprendront à vivre ensemble comme des frères bien nous périront » (Martin Luther King).Pour Hélène, il faut différencier les principes de l'action. Une nation érige des droits écrits qui déterminent une communauté avec une solidarité interne. Au niveau de l'action, de la cotation de ses droits, on se situe dans la fraternité.Pour Didier, la fraternité, comme la solidarité, je vis à différents niveaux. Même si on se situe dans une optique de fraternité universelle, on vit une fraternité plus proche au sein d'un petit groupe de paroles, avec les amis, au sein d'un territoire local etc. René Passet parle de trois niveaux de solidarité, régional, national et mondial avec des formes de responsabilité partagée différents à chacun de ces niveaux. Par ailleurs, l'apprentissage de la responsabilité de processus pour aller vers la fraternité universelle. Mais dans la pédagogie de la fraternité commence le plus souvent par une fraternité vécue une petite échelle, dans la proximité.Pour Bruno, la république n'a eu de cesse de remplacer la fraternité par la solidarité. « La solidarité c'est la fraternité dévitalisée » (Régis Debray). La république a renvoyé la fraternité à la sphère privée. Elle se construit sur le refoulement, le déni de la fraternité. Cela vient des lumières, qui mise à part Rousseau ont obscurci l'idée de fraternité.

Tentative de synthèse.Il y a accord pour dire dire que la solidarité procède d'un esprit de fraternité, que la solidarité et l'expression collective de l'esprit de fraternité.Pour Bruno, il vaut mieux employer seulement le terme de fraternité.

Pour Didier, on a besoin des deux mondes. il faut engager la bataille sémantique pour redonner un sens au mot solidarité comme au mot fraternité, car cela est nécessaire pour désigner la société à construire.

Page 39: Recueil des rapports de discussion et des rapports d'action du forum ouvert Récit Juillet 2011

Plans d’action

Après regroupement des rapports identiques et suite à un sondage réalisé avec les participants (3 votes par personne participante pour des rapports différents), les priorités suivantes se sont dégagées :

1. Comment penser/agir ensemble transformation personnelle et sociale ? Transformation personnelle ? Qu'est ce qu'il faut « transformer » au juste en nous et comment en tant que personne ?

2. Comment réaliser sans moyens (financiers publics) des actions porteuses de transformation personnelle ou de transformation collective ?

3. Que chacun est la parole ? L'apprentissage citoyen4. Réseau de maison citoyenne

En lien avec les priorités, les plans d'action suivants ont été élaboré

Table des matières

Action Titre

IOrganisation d'ateliers

pour explorer divers objets liés à la thématique Transformation Personnelle Transformation Sociale

II Création d'un « WIKI » des actions participatives

IIIPar le biais de la méthode de l'apprentissage citoyen, réfléchir collectivement à

« Comment réhabiliter les jeunes au sein de la cité ? »

IV Capitaliser et proposer des formes d'animation permettant de recueillir et valoriser la parole citoyenne sur les questions globales

V Organisation d'une rencontre internationale au maroc (la vallée du draa)

VIConvertir des lieux existants en maison citoyenne

et réfléchir à la gouvernance

VII Des lieux d’appui aux initiatives citoyennes

VIIIOutils de communication à mettre en œuvre pour les 4 priorités

et méthodes de valorisation

Page 40: Recueil des rapports de discussion et des rapports d'action du forum ouvert Récit Juillet 2011

Action I : Organisation d'ateliers pour explorer divers objets liés à la thématique

Transformation Personnelle Transformation Sociale

Priorité no : 1 et 2

− Titre de la priorité : Transformation Personnelle Transformation Sociale

− No du rapport(s) de discussion duquel cette priorité a été identifiée : rapport 4, 15 et 17

− Qui a participé à la planification?

. Bruno M.

. Germain. Sandra B..

Action : Organisation d'ateliers (mensuel? Durée 1 jour?) pour explorer divers objets liés à la thématique TPTS

Plusieurs objets ont été proposés :- qu'est-ce qu'on a en commun dans notre humanité ?- travail autour des peurs- égo /égaux? Articulation entre individualité et individualisme- « le vin nouveau dans les vieilles outres » on pense le nouveau avec d'anciennes structures mentales- « 20% de Le Pen en moi est-ce possible? » identification de notre barbarie intérieure- Citoyen / Co-toyen : assembler ou ensembler / juxtaposition ou interaction - « La démocratie c'est l'association des ébranlés qui agissent les uns contre les autres dans le soin de l'âme» - « CONTRE » = conflit ou fraternité? - etc

Intention: objectif(s) visé(s) par l’action principale- explorer ces objets en mettant en œuvre l'intelligence collective- démarche anthropologique et non de psychothérapie- travail de co-construction à partir des expériences et/ou pratiques des participants au groupe- travail d'échanges et d'analyse- faire du « savoir froid » à partir de « savoir chaud »

Quand voulons-nous commencer? … et terminer?Début = Fin Septembre 2011? 1ere réunion de co-construction du projet Fin = Mai/Juin 2012

Comment s’organiser ?Concertation des 3 participants à l'atelier lors de l'Université d'été pour préparer la 1ère rencontre

Coordonnateur/Coordonnatrice des suivis: le pivot de la communication pour la priorité. Où cela s’insère-t-il dans les priorités ou activités de l’organisation le cas échéant?

Envoie début septembre d'un texte de présentation du pré-projet et invitation pour la première réunion au réseau RECIT

Page 41: Recueil des rapports de discussion et des rapports d'action du forum ouvert Récit Juillet 2011

Action II : Création d'un « WIKI » des actions participatives

Priorité n°: 3 et 2

Titre de la priorité : Que chacun ait la parole – apprentissage citoyen

No du rapport(s) de discussion duquel cette priorité a été identifiée : 22 et 17

Qui a participé à la planification?

. Jean-François PERINEL

. Marlène BARBOSA..

Action : création d'un WIKI des actions participatives

Intention: partager des expériences qui donnent envies et méthodes pour agir afin de développer les apprentissages citoyens à tous les ages; en tirer un répertoire évolutif des principes d'action recommandés par la communauté (recherche par lieux, localisation géographique, situations et natures d'actions). Mutualisation des méthodes permettant la participation de tous à tous les ages de la vie.

Quand ; septembre 2011 pour un processus continu

Comment s’organiser - prochaine étape : invitation à constituer un groupe de travail sur un espace dédié; conférence sur Skype; établissement d'un planning de travail (inventaire des moyens nécessaires; proposition de solutions techniques; budget; affectation des responsabilités dans le groupe de travail, ….)

Coordonnateur/Coordonnatrice des suivis : à identifier dans le groupe de travail volontaireOù cela s’insère-t-il dans les priorités ou activités de l’organisation le cas échéant : en synergie avec les

actions en cours et en particulier les témoignages d'expériences existants

Rapports connexes à cette action et cette priorité : les no de ces rapports : tous !

Autres actions – mettre en place un prototype léger sur un espace gratuit pour gérer le projet

Page 42: Recueil des rapports de discussion et des rapports d'action du forum ouvert Récit Juillet 2011

Action III : Par le biais de la méthode de l'apprentissage citoyen,

réfléchir collectivement à

comment réhabiliter les jeunes au sein de la cité?

Priorité no : 2 et 3

Titre de la priorité : Que chacun ait la parole ? L'apprentissage Citoyen

No du rapport(s) de discussion duquel cette priorité a été identifiée : 22 et 17

Qui a participé à la planification?

. Smaïlle

. et d'autres.... André.

Action : Thème « Comment réhabiliter les jeunes au sein de la cité ? »Par le biais de la méthode de l'apprentissage citoyen, réfléchir collectivement à l'action proposée et

permettre de poser un constat, une ou des propositions et une méthode d'actions.Intention: Donner par le biais d'une méthode participative les moyens d'une réflexion collective avec des

pistes

Synthèse de l'atelier : Trois mots forces ont été travaillés : dans un ordre précis1 Cité 2 Jeunes 3 Réhabiliter

1) Cité : regroupement des mots forces : la question de l'agora, du bien commun, et de la vitalité communeAgora : nécessité de construire des espaces de dialogue permettant la rencontre des différentes

générations, l'agora est en quelque sorte un questionnement de la démocratie participative qui concours à la vie de la Cité. Il existe très peu d'espace de discussion et de rencontre, pour s'exprimer de manière générale et surtout pour les jeunes.

Le bien commun : la cité appartient à tous, chacun doit pouvoir trouver sa placeVitalité commune : valoriser le faire ensemble, avoir un but commun : les jeunes permettent de «

faire sortir les énergies »

La société est anémiée lorsqu'il n'existe plus d'espace commun et de vitalité commune, cela provoque le désintérêt et l'individu se défausse sur l'institution : judiciarisation de la vie, plus aucune capacité de dialogue.

La cité dans sa vision de territoire « quartier » est perçue comme une zone de non droit, où la régulation sociale se gère à coup d'intervention policières. L'image de la cité est accroché à ce phénomène. Cette vision est portée par un langage quasi guerrier par les institutions. Néanmoins, la police doit pouvoir être un outil de pacification sans stigmatisation.

Les institutions ont un rôle majeur dans la perception que l'on a de la cité de par leur politique et leur méthode d'intervention. En effet, l'organisation et la gestion du territoire joue sur les liens sociaux. En outre, il existe une lourdeur et un temps de réaction long. En effet, il peut y avoir un tropisme des institutions au sujet de la politique jeunesse. Les associations de terrains peuvent contribuer à faire évoluer les perception et les méthodes : fonction de veille citoyenne.

2) Jeunes : Eponges : les jeunes sont ouvert à ce que on leur propose. Ils ont une sensibilité exacerbée, ils

Page 43: Recueil des rapports de discussion et des rapports d'action du forum ouvert Récit Juillet 2011

subissent leur environnement, alors même qu'ils peuvent être une force de propositions. Ils expriment cette incapacité à pouvoir exprimer leur vision par le NO FUTUR : y a-t-il un futur dans un monde figée par les adultes. Leur laisse-ton l'espace pour qu'ils puissent écrire leur futur sans que tout est jouer d'avance.

CAPACITE : il est nécessaire de garder un regard positif sur la jeunesses et qu'ils le ressentent comme tel. En effet, être jeune c'est être en capacité de GRANDIR c'est à dire une nécessaire capacité d'expérimentation et d'évolution permanente.

Unité et uniformité : on perçoit les jeunes comme entité uniforme, alors que celle-ci est diverse est peut contenir en son sein un grand panel de d'attitudes de pratiques et cela contribue à créer des groupes sociaux bien étanches les uns des autres, au sein de la jeunesse et au sein de la société dans son ensemble. Attention à la diversité des jeunes et de leur envie.

3) Réhabiliter : RESPECTER : la parole des jeunes, leur conditions. On exige beaucoup d'eux mais sommes à leur

écoute, et respectons nous la parole donnée quand celle ci existe. Il est nécessaire de faire œuvre de respect car, il est le ciment du lien entre les générations.

Education informelle : il existe une volonté d'occuper les jeunes et non pas de leur permettre de faire, de se mettre en projet. On ne fait pas pour, on fait avec. Les jeunes sont capable de faire, il est nécessaire de les laisser faire et ils trouveront naturellement leur place.

Il est nécessaire de leur faire CONFIANCE, ils sont acteurs de leur vie si la confiance est là.La capacité de créer des projets, de s'investir.

Necessité de leur laisser le temps : le temps est souvent trop court pour acquérir les connaissances et les compétences par eux mêmes....

INVESTISSEMENT : les jeunes ont besoin de s'investir, dans une vision de conquête : ils doivent et peuvent conquérir leur espace. Tout ne passe pas par la consommation. Il ne doivent être considérés comme une catégorie. Nous sommes dans une dimension d'auto responsabilisation par le projet et de coresponsabilisation entre les générations.

Il est nécessaire de travailler avec les associations locales et de s'appuyer sur les actions déjà réalisées

SHIT : une vision de la jeunesse par la simple lucarne de la drogue. Comme si seul cela les caractérisait : les adultes eux ne se droguent pas!!!! C'est aussi cela le manque de respect et cela questionne le rapport à la société dans son ensemble : la société est si dure qu'elle oblige les gens à être baillonnée et notamment par la drogue...

Synthèse de la méthode : les objectifs de la méthode : la méthode de l'apprentissage citoyen nous a paru plutôt efficace et adaptée. Elle permet de ne pas

s'enfermer dans des discours et des monologues savant. « ne pas se diluer dans la parole »elle a permis également à l'ensemble des participant de s'exprimer et de partager un espace et un

temps de réflexion commune.Néanmoins, le temps imparti était trop court : faut-il que le temps tue les envies et les intelligences

voir les espaces collectifs : n'est-ce pas là également un des problème majeur de nos sociétés (cela entre complètement dans notre réflexion sur la création du lien).

Ce travail est un début il nécessite d'être poursuivi par des recherches concrètes d'actions.Un groupe de travail peut très bien s'approprier cet outil et cette réflexion.

Page 44: Recueil des rapports de discussion et des rapports d'action du forum ouvert Récit Juillet 2011

Action IV : Capitaliser et proposer des formes d'animation permettant de recueillir et valoriser

la parole citoyenne sur les questions globales

Priorité no : 2 et 3

Titre de la priorité : apprentissage citoyen

No du rapport(s) de discussion duquel cette priorité a été identifiée : 22 et 17

Qui a participé à la planification?

.Abdelouahab

.Régine

.RenéeBrunoOlivier T

.Antoine

.Olivier

.MathieuMagaliAnne-Sophie

Action : Capitaliser et proposer des formes d'animation permettant de recueillir et valoriser la parole citoyenne sur les questions globales

Opportunité : c'est un travail enclenché par le réseau de la Semaine de la solidarité internationale, qui pourrait se faire conjointement, où Récit apporterait sa valeur ajoutée « citoyenne » et la Semaine le fond de la question « internationale »

Propositions d'animations :les « porteurs de parole » (ex association Matières prises) : recueil de paroles de passant à partir d'une

question, réponses résumées sur des panneaux affichés dans l'espace public – possibilité de réutilisation de ces paroles plus tard

théâtre de Cristal : diffusion de cartes « dites-nous vos colères et attentes? » : transformation des paroles en pièce de théâtre

adapter la méthode des « 3E » (André) à un grand publicRôle d'internet pour capitaliser ces paroles: devient un espace de consultation de l'opinion publique « brute »micro-trottoirs, vidéomathon...travail sur les récits de vie, incarnation

Points d'attention :rôle de l'expérience authentique de convivialitéimportance de la préparation sur le terrain (temps de mise en confiance,de réflexion...) : accorder les

langages, libérer la paroleattention à garder le fond/l'origine de la pensée des gens (cf expériences d'agenda 21 qui nécessite une

interface entre citoyens et institutions), ne pas « dévitaliser » les paroleséducation entre pairs

Coordonnateur/Coordonnatrice des suivis : le pivot de la communication pour la priorité.

Magali active... (aussi dans le cadre de la Semaine de la solidarité internationale) avec qui?

Page 45: Recueil des rapports de discussion et des rapports d'action du forum ouvert Récit Juillet 2011

Action V : Organisation d'une rencontre internationale au maroc (la vallée du draa)

Priorité no : 3

Titre de la priorité : Que chacun ait la parole

No du rapport(s) de discussion duquel cette priorité a été identifiée : 22

Qui a participé à la planification?

.Abdelouahab

.Régine

.RenéeBrunoOlivier T

.Antoine

.Olivier

.MathieuMagaliAnne-Sophie

Action Organisation d'une rencontre internationale au maroc (la vallée du draa)De la citoyenneté locale à la citoyenneté mondial : Démocratie activeÉconomie solidaire Solidarité transnationale Culture et formation

-L'importance de permettre aux africains de participer en plus grand nombre aux échanges de Récit et aux français de s'ouvrir à d'autre réalité.-Visa plus facile pour les occidentaux -l'existence des réseaux en place qui peuvent faciliter l'organisation-Prise en compte du bilan écologique ( avion,... ) - Réfléchir sur le format ( Université d'été, rencontre internationale ou autre ad hoc)

Coordonnateur/Coordonnatrice des suivis : Abdelouahhab NAJIB

Page 46: Recueil des rapports de discussion et des rapports d'action du forum ouvert Récit Juillet 2011

Action VI : Convertir des lieux existants en maison citoyenne

et réfléchir à la gouvernance

Priorité no : 4

Titre de la priorité : réseau de maisons citoyennes

No du rapport(s) de discussion duquel cette priorité a été identifiée : 21

Qui a participé à la planification?

. José

.Nicolas..

Action en lien avec cette priorité: Convertir des lieux existants alternatifs (ex eco centre du tiocan, atelier equithés) et institutionnels ( ex.MJC, centres sociaux, maisons des assos, conseils de quartiers, conseils de développement) et réfléchir a la gouvernance du lieu et des processus de mise en place.

Intention: objectif(s) visé(s) par l’action principale: définir les caractéristiques de ce nouveau type de lieux et comment avoir un processus de développement de la citoyenneté

☺multifinancement: conseil régional / général et / commune / état / Europe / fondations (type FPH leopold mayer) / Banques alternatives (type NEF) / adhérents /

« business model » S'assurer de ne pas dépendre de financements publiques uniquement. Que le lieu soit le plus autonome possible. La gouvernance du lieu ne devant pas être biaisée par des aspects de survie financière.

Pratique de la subsidiarité pour une efficience de l'action

Différentes étapes:☺ Repérage et visite de différents lieux potentiellement candidats sous forme de formation/action☺S'assurer que ces lieux permettent les aspects suivants:formation / émancipation / essaimage / démultiplication / synergie / mise en commun des ressources et

compétences

Quand voulons-nous commencer? Définition du « label » en 2012 et première maisons citoyennes en 2013

Comment s’organiser, prochaine étape : Garder contact avec RECIT isere (Regis, Oivier, etc) ainsi que le reste du reseau RECIT.S'appuyer sur l’échange informel a l'UE de RECIT en présence de Lela Bencharif.

Coordonnateur/Coordonnatrice des suivis : Nicolas/ regis / et ….Où cela s’insère-t-il dans les priorités ou activités de l’organisation le cas échéant?

A définir lors du prochain CA de RECIT, et l'association Objectif Gaia à Thoiry (01)Liens avec l'autre groupe ayant travaillé sur cette thématique et le conseil regional

Autres actions – Interventions rapides et autres : Quoi? Qui? Quand? ☺Participation a l'université d'été du dévellopement local – 14/15/16 septembre villiers les Nancy ☺ Réunion RECIT isere le 8 septembre☺ contact avec Alain Duez de l'age de Faire☺ faire un pré-inventaire des lieux candidats.

Page 47: Recueil des rapports de discussion et des rapports d'action du forum ouvert Récit Juillet 2011

Action VII : Des lieux d’appui aux initiatives citoyennes

Priorité no : 4

Titre de la priorité : réseau de maisons citoyennes

No du rapport(s) de discussion duquel cette priorité a été identifiée : 21

Qui a participé à la planification?

. José

.Nicolas..

Le groupe réfléchit à la mise en œuvre du projet de maisons de l'économie sociale solidaire écologique discutée la veille, en s'appuyant également sur les réflexions d'un groupe informel qui s'est réuni spontanément dans la soirée.

Définitions. Quelle citoyenneté ?

On appelle initiatives citoyennes des projets qui engagent une démarche de participation des citoyens (et pas seulement la participation des acteurs institutionnels) et contribuent au développement d’une citoyenneté active.

On entend par citoyenneté active une citoyenneté active et partagée, - coresponsable et porteuse d'une transformation sociale, de la cité à la planète,- sur le plan personnel et collectif,- dans le champ social, économique, politique, écologique et culturelCette responsabilité présente donc plusieurs dimensions, sociale (vivre ensemble), écologique

(transformation des modes de vie et de consommation), économique (développement d'une économie solidaire, c'est-à-dire avec une exigence réelle de solidarité et de participation démocratique), culturelle (permettre à chacun et à tous d'épanouir sa sensibilité et ses possibilités)

L'initiative de ces projets peut venir des citoyens eux-mêmes, d'associations, d'entreprises d'économie sociale solidaire, de collectivités. Il ne s'agit donc pas d'aider au fonctionnement normal des institutions démocratiques ou des associations mais d’opérations qui amènent un plus en termes de citoyenneté active.

La discussion a fait apparaître deux conceptions, ou plutôt de niveaux complémentaires de l'appui aux initiatives citoyennes.

Pour certains, il s'agit de créer des lieux de parole, d'écoute et d'accueil des personnes des projets. Pour d'autres, il s'agit de favoriser la multiplicité des initiatives à travers des centres d'appui organisé en réseau au niveau régional.

Des lieux de parole et d'écoute des citoyens

Dans une première conception, il s'agit de créer des lieux de parole et d'accueil pour les chômeurs, les personnes en difficulté, dont certains vont être porteurs de projets. Il s'agit de créer des lieux de vie accessible à tous qui constitue des espaces d'appui à la vie locale.

Par exemple, un collège ou d'une école, il est possible dans une conception ouverte de l'école de regrouper l'ensemble de la communauté éducative (parents, enfants, associations, professeur) pour impulser des actions locales, ce accompagné des projets ancrés dans le territoire, avec éventuellement une commission locale chargée de suivre le projet de l'évaluer et d'en faire le bilan. Ces projets sont ancrés dans le territoire et sont bien sûres articulés avec le processus éducatif lui-même

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Des centres locaux d'appui aux initiatives locales

Dans cette seconde conception, il s'agit de mandater une structure locale sur un territoire pour faire un travail d'appui aux initiatives de citoyenneté, y compris les lieux de parole et d'écoute ci-dessus.

Quels centres d'appui ? Ces centres d'appui sont situés au plus près des citoyens, donc au niveau de territoires de la taille

d'une communauté de communes ou d'un bassin de vie quotidienne. Ils apportent un appui à toutes les initiatives citoyennes sans exercer de contrôle sur la nature de ces initiatives. Ils sont indépendants par rapport aux collectivités, aux entreprises et aux institutions.

Dans toute la mesure du possible, des associations existantes sont agréées comme centre d'appui aux initiatives citoyennes (MJC, foyer rural, maison des associations, plate-forme d'initiatives locales, communauté éducative etc.). Lorsqu'aucune association ne peut jouer pas ce rôle, on peut susciter la création un centre d'appui pour un territoire des besoins importants existent.

Fonctions d'un centre d'appui local.Les centres d'appuis locaux ne sont pas voulus uniformisés comme peuvent l'être des bureaux de

poste. Un certain nombre de fonctions doive être exercées parmi les fonctions suivantes :- centre de ressources pour les associations et les citoyens- locaux pour se réunir, avec si possible un espace d'accueil et de rencontres attractif pour les

citoyens (cafétéria, lieux de manifestations, etc.. ) (Exemples : L’écume du jour à Beauvais, librairie tartinerie de Sarrant, etc.. )

- formation à l'animation, aux méthodes participatives, aux savoir-faire militants- informations sur les autres lieux ressources de la région et des collectivités, des réseaux associatifs- services communs aux associations citoyennes en matière de gestion de la ressource humaine,

d'accès à l'informatique et à l'information,- rencontre et mise en réseau des initiatives citoyennes du territoire, géré par les associations qui

travaillent à l'intérêt général - accompagnement dans la durée (jusqu'à deux ans) des projets d'initiatives citoyennes avant et

après leur création, avec une fonction pédagogique.(à discuter : quelles sont les fonctions obligatoires et quelles sont les fonctions optionnelles)

Agrément.

Les membres du réseau d'initiatives citoyennes doivent répondre à certains critères :- indépendance par rapport aux collectivités- équipe d'appui avec une capacité d'écoute, d'organisation, de transformation des idées en projets,

d'accompagnement des projets dans la durée- capacité d'informations et de réponse aux questions- possibilité des lieux de réunion et des services associés- capacité d'appui en matière de gestion des ressources humaines associatives, de gestion financière

et d'organisation des projets sur une base participative- fonctionnement démocratique de l'association de la structure porteuse.Les associations candidates pour devenir centre d'appui sont agrées après visite d’une commission

d'agrément composé d’un représentant de la région et de représentant de la commission constituée niveau régional pour co piloter le dispositif.

L'agrément est accordé par la région pour une durée de cinq ans (voir si on aura les moyens de repasser tous les cinq ans). Il peut être retiré si les conditions ne sont plus réunies.

Raymond conditionne l'appui de la Région au centre local.Un agrément provisoire peut être apporté pour des candidats qui ne présentent pas toutes les

conditions requises mais s'engage dans un processus qui leur permet de répondre clairement à ses conditions à l'issue d'un certain délai (ceci distingue cette démarche d'une labellisation)

Page 49: Recueil des rapports de discussion et des rapports d'action du forum ouvert Récit Juillet 2011

Accompagnement régional des centres locaux.

Le réseau d'appui aux initiatives citoyennes est organisé au niveau régional pour mettre en réseau des centres locaux et leur apporter l'appui nécessaire. Pour ce faire, une équipe de six à huit personnes est nécessaire pour

- mutualiser les réponses aux questions (dispositif analogue à l’IRDSU ou au RECIT’troc), - animer le réseau local à travers des réunions régulières d'échanges de pratiques et de réponse aux

questions posées par les participants.- élaborer des références à partir la multiplicité des expériences locales et des réponses apportées

(dispositif analogue à celui de Mairie conseils pour les petites collectivités, voir le site)- communiquer sur des initiatives citoyennes locales- faire le lien avec la recherche, les services du conseil régional et des autres collectivités,

principaux acteurs régionaux associatifs, d'économie sociale et solidaire, syndicaux, etc.- entreprendre des travaux d'études et d'expérimentation pour approfondir un certain nombre de

questions.Cette tête du réseau ne doit pas avoir pour fonction d'agréer les équipes locales car sa mission est de leur

apporter un appui. Mais elle peut participer à la préparation de l'agrément.

Page 50: Recueil des rapports de discussion et des rapports d'action du forum ouvert Récit Juillet 2011

Action VIII : Outils de communication à mettre en œuvre pour les 4 priorités

et méthodes de valorisation

Priorité no :1, 2, 3 et 4

Titre de la priorité : Outils de communication à mettre en œuvre pour les 4 priorités et méthodes de valorisation

No du rapport(s) de discussion duquel cette priorité a été identifiée : 4, 15, 17, 21, 22

Qui a participé à la planification?

ThierryMarie-Jeanne

.Niamoye Diarra

A SAVOIR

Trop d’informations tuent l’information,Il faut centrer, plutôt que de faire une liste exhaustive.Trouver les mots justes (éducation citoyenne)

SITE RECITSe centrer sur les quelques actions qui donnent des résultats spectaculaires, visibles, probantsUtiliser la topographie et les couleursCréer une RUBRIQUE pour aller plus loin (modèle du Pélican) à appliquer sur le site de RECIT.Citer les EXEMPLES marquantsMéthode intelligente et pratique pour REPERTORIER de manière à avoir différentes VOIES

D’ACCES.Utiliser les vecteurs de communication tels que les artistes et le parrainage, collectif des

associations citoyennes avec toutes ses ressources, Daily Motion.On peut évaluer l’importance d’artistes comme Jacques Brel, Brassens, aujourd’hui Grand corps

malade, voir aussi l’histoire du film « Indigènes qui a contribué à changer le regard et même à aboutir à une loi (Djamel Debouze).

Donner un coup de pouce à ceux qui ont les mêmes valeurs pour aller de l’avant.

Bibliographie Internet :Livres, films, disques PRIORITAIRESAutres documents pour APPROFONDIRInformation sur la pluralité et la diversité pour plus de tolérance, ex. voisinage.Rallye citoyen de Poissy, bientôt organisé à Paris

Convergences-liens avec ceux qui font la même chose que nousMutualiser les expériences

Trouver des mots forts, justes, compréhensiblesPour RECIT, trouver des slogans adaptés , mnémotechniques

RESEAUX SOCIAUX, travail en cours avec Miriem à RECIT pour faire passer les actions prioritaires

Politique d’échanges, liens entre sites (vigilance avec les partenaires choisis)