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8/20/2019 Réduction Des Endomorphismes - Eléments Propres D_un Endomorphisme
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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] dD édité le 14 juin 2011 Enoncés 1
Eléments propres d’un endomorphisme
Exercice 1 [ 00762 ] [correction]Soient f un endomorphisme d’un K-espace vectoriel et n ∈ N. On suppose que0 ∈ sp(f n).Montrer que 0 ∈ sp(f ).
Exercice 2 [ 00763 ] [correction]Soit f un endomorphisme d’un K-espace vectoriel E de dimension finie.Montrer que 0 /∈ sp(f ) ⇔ f surjectif.
Exercice 3 [ 00764 ] [correction]Soit u un automorphisme d’un K-espace vectoriel E .Etablir Spu−1 =
λ−1/λ ∈ Spu
.
Exercice 4 [ 00765 ] [correction]Soient E un K-espace vectoriel, u ∈ L(E ), a ∈ GL(E ) et v = a ◦ u ◦ a−1.Comparer Spu et Spv d’une part, E λ(u) et E λ(v) d’autre part.
Exercice 5 [ 00766 ] [correction]Soit u un endomorphisme d’un K-espace vectoriel E tel que tout vecteur non nulen soit vecteur propre.Montrer que u est une homothétie vectorielle.
Exercice 6 Mines-Ponts MP [ 02719 ] [correction]Soit f et g deux endomorphismes d’un C-espace vectoriel E de dimension finien 1 tels que f ◦ g − g ◦ f = f .a) Montrer que f est nilpotent.b) On suppose f n−1 = 0. Montrer qu’il existe une base e de E et λ ∈ C tels que :
Matef =
0 1 (0). . .
. . .
. . . 1(0) 0
etMateg = diag(λ, λ + 1, . . . , λ + n − 1)
8/20/2019 Réduction Des Endomorphismes - Eléments Propres D_un Endomorphisme
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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] dD édité le 14 juin 2011 Corrections 2
Corrections
Exercice 1 : [énoncé]0 ∈ sp(f n) ⇒ f n non injective ⇒ f non injective ⇒ 0 ∈ sp(f ).
Exercice 2 : [énoncé]0 ∈ sp(f ) ⇔ f non injectif ⇔ f non surjectif.
Exercice 3 : [énoncé]Si λ ∈ Spu alors il existe x = 0 vérifiant u(x) = λx. En appliquant u−1, on obtientx = λu−1(x).Puisque x = 0, λ = 0 et on peut écrire u−1(x) = 1
λx donc 1
λ ∈ Spu−1. Ainsi
{1/λ/λ ∈ Spu} ⊂ Spu−1.L’autre inclusion s’obtient par symétrie.
Exercice 4 : [énoncé]Pour λ ∈ K et x ∈ E ,x ∈ E λ(v) ⇔ u(a−1(x)) = λa−1(x) ⇔ a−1(x) ∈ E λ(u) ⇔ x ∈ a(E λ(u)).Ainsi E λ(v) = a(E λ(u)), puis puisque a est un automorphisme, on peut affirmerE λ(v) = {0} si, et seulement si, E λ(u) = {0} et donc Sp(u) = Sp(v).
Exercice 5 : [énoncé]∀x = 0, ∃λx ∈ K, u(x) = λxx. Montrer que x → λx est une fonction constante surE \ {0}. Soient x, y = 0.Si (x, y) est libre u(x + y) = u(x) + u(y) donne λx+y(x + y) = λxx + λyy donc parliberté de (x, y) on obtient λx = λx+y = λy.
Si (x, y) est liée, y = µx et donc u(y) = µu(x) = λxµx = λxy puis λy = λx.Ainsi x → λx est une fonction constante. En posant λ la valeur de cette constante,on a ∀x ∈ E , u(x) = λx que x soit nul ou non.
Exercice 6 : [énoncé]a) On vérifie f k ◦ g − g ◦ f k = kf k.Si pour tout k ∈ N, f k = 0 alors l’endomorphisme h → h ◦ g − g ◦ h admet uneinfinité de valeurs propres.Ceci étant impossible en dimension finie, on peut affirmer que f est nilpotent.
b) f n = 0 (car dim E = n) et f n−1 = 0. Pour x /∈ ker f n−1 ete = (f n−1(x), . . . , f (x), x), on montre classiquement que e est une base de E dans laquelle la matrice de f est telle que voulue.f (g(f n−1(x)) = 0 donc g(f n−1(x)) = λf n−1(x) pour un certain λ ∈ RAussi f k(g(f n−1−k(x))) = (λ + k)f n−1(x) et donc la matrice de g dans e ettriangulaire supérieure avec sur la diagonale λ, λ + 1, . . . , λ + n − 1. Ainsi
Sp(g) = {λ , . . . , λ + n − 1}
Soit y vecteur propre associé à la valeur propre λ + n − 1.Si y ∈ ker f n−1 alors puisque ker f n−1 est stable par g, λ + n − 1 est valeur proprede l’endomorphisme induit par g sur ker f n−1. Cela n’étant par le casy /∈ ker f n−1. On vérifie alors facilement que la famille e = (f n−1(y), . . . , f (y), y)résout notre problème.