Reference material for Quebec schools

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Quebec provincial police, with the support of Canada's National Crime Prevention Strategy program created this resource to help school administroators and parents.

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  • Prsence policire dans les tablissements

    denseignement

    CADRE DE RFRENCE

    Organismes membres de la Table provinciale de concertation sur la violence, les jeunes et le milieu scolaire :

    Sret du QubecDirection conseil et soutien aux enqutes

    Association des centres jeunesse du Qubec

    Centrale des syndicats du Qubec

    Ministre de la Scurit publiqueMinistre de lducation, du Loisir et du Sport

    Ministre de la JusticeMinistre de la Sant et des Services sociaux Mai 2010

    Association des administrateursdes coles anglaises du Qubec

    Fdration qubcoise des directions dtablissement denseignement du Qubec

    Association des cadres scolaires du Qubec

    Association des commissions scolaires anglophones du Qubec

    Association des directeurs de police du Qubec

    Association des directeurs gnraux des commissions scolaires du Qubec

    Association des directeurs gnraux des commissions scolaires anglophones du Qubec

    Association montralaise des directions dtablissement scolaire

    Association provinciale des enseignantes et enseignants du Qubec

    Association qubcoise du personnel de direction des coles

    Fdration des commissions scolaires du Qubec

    Fdration des comits de parents du Qubec

    Fdration des tablissements denseignement privs

    Service de police de la Ville de Montral

  • Ce projet est financ dans le cadre de la Stratgie nationale pour la prvention du crime du gouvernement du Canada, en collaboration avec le ministre de la Scurit publique du Qubec.

    La reproduction complte ou partielle de ce document est permise la condition que lintgralit du contenu soit respecte et que la source soit mentionne.

    Dans le prsent document, le masculin est utilis sans aucune discrimination et uniquement dans le but dallger le texte.

    Le Cadre de rfrence est galement disponible en anglais sur demande, par tlphone au 514 353-7511 ou par courriel : [email protected]

    Coordination Fdration qubcoise des directions dtablissement denseignement

    Rvision linguistique Ministre de lducation, du Loisir et du SportMinistre de la Scurit publique

    Graphisme Aliz Conception Graphique

    Impression Imprimerie Litho-Chic

    Table provinciale de concertation sur la violence, les jeunes et le milieu scolaire

    ISBN 2-9808747-1-X

    Tous droits rservs

    Dpt lgal : Bibliothque et Archives Canada, 2005Bibliothque nationale du Qubec, 2005

    Novembre 2005Mai 2010

  • 1Me Torben BorgersPrsident de la TableFdration qubcoise des directions dtablissement denseignement (FQDE)

    Michael StirrupAssociation des administrateurs des coles anglaises du Qubec (AAEAQ)

    M. Vachon, Anne LedouxAssociation des cadres scolaires du Qubec (ACSQ)

    Clment LaporteAssociation des centres jeunesse du Qubec (ACJQ)

    Lucie La FerrireAssociation des commissions scolaires anglophones du Qubec (ACSAQ)

    Alain St-OngeAssociation des directeurs de police du Qubec (ADPQ)

    Michel DextradeurAssociation des directeurs gnraux des commissions scolaires du Qubec (ADIGECS)

    Chantal BeaulieuAssociation des directeurs gnraux des commissions scolaires anglophones du Qubec (ADGCSAQ)

    Tom GuillemetteAssociation montralaise des directions dtablissement scolaire (AMDES)

    Julie Montpetit, Association provinciale des enseignantes et enseignants du Qubec (APEQ)

    Martine SnchalAssociation qubcoise du personnel de direction des coles (AQPDE)

    Luc Allaire

    Centrale des syndicats du Qubec (CSQ)

    Lyne DeschampsFdration des comits de parents du Qubec (FCPQ)

    Me Alain GuimontFdration des commissions scolaires du Qubec(FCSQ)

    Andr RevertFdration des tablissements denseignements privs (FEEP)

    Stphanie GendronService de police de la Ville de Montral (SPVM)

    F. Gougeon, J. Plante, Claudine Crevier, Pierre RenaudSret du Qubec - Direction Conseil et soutien aux enqutes (SQ)

    Merci aux personnes suivantes qui ont contribu sa mise jour :

    Ce cadre de rfrence a t ralis sous la responsabilit de la Table provinciale de concertation sur la violence, les jeunes et le milieu scolaire.

    Danielle MarquisMinistre de lducation, du Loisir et du Sport, Qubec

    Me Audrey TurmelMinistre de la Justice, Qubec

    Louise April, Ingrid TremblayMinistre de la Sant et des Services sociaux, Qubec

    B. Tardif, M. Pag, Robert LavertueMinistre de la Scurit publique, Qubec

    Supervision :

    Caroline Rombionti, Coordonnatrice Fdration qubcoise des directions dtablissement denseignement (FQDE)

  • 2Signataires du cadre de rfrence 2005

    Bernard DufourdAssociation des cadres scolaires du Qubec

    Jean-Pierre HotteAssociation des centres jeunesse

    Jean-Pierre GaripyAssociation des directeurs de police du Qubec

    Pquerette GagnonAssociation des directeurs gnraux des commissions scolaires du Qubec (ADIGECS)

    Serge RodrigueAssociation qubcoise du personnel de direction des coles (AQPDE)

    Rjean ParentCentrale des syndicats du Qubec

    Diane MironFdration des comits de parents du Qubec (FCPQ)

    Andr CaronFdration des commissions scolaires du Qubec (FCSQ)

    Serge MorinFdration qubcoise des directeurs et directrices dtablissement denseignement (FQDE)

    Yvan DelormeService de police de la ville de Montral

    Normand ProulxSret du Qubec

    Ont particip la ralisation de ce document :

    Ministre de la Scurit publique

    Ministre de lducation, du Loisir et du Sport

    Ministre de la Justice

    Ministre de la Sant et des Services sociaux

  • 3Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

    Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

    Principes directeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

    Objectifs gnraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

    Rle et responsabilits des acteurs . . . . . . . . . . . . . . . 7 Llve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Les parents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Lcole ou le centre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Le conseil dtablissement de lcole ou du centre . . . . . . 7 La direction de lcole ou du centre . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Le personnel de lcole ou du centre . . . . . . . . . . . . . . . . 8 La commission scolaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Le corps de police . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Les autorits publiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

    Pouvoirs et devoirs des intervenants en milieu scolaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Le pouvoir darrestation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 La fouille dun lve et de ses effets personnels . . . . . . . . 9 La fouille dune case . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Quoi faire avec des biens saisis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 La demande dune intervention policire . . . . . . . . . . . . . 10

    Divulgation dinformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

    Prsence policire au sein dun tablissement denseignement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

    Chap i t r e 1 ContExtE DE prvEntion Et DE rELations CommunautairEs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

    Prambule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

    Objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

    Stratgies proposes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 Des activits de prvention gnrale . . . . . . . . . . . . . . . . 13 Des activits de prvention particulire . . . . . . . . . . . . . . 13 tapes suivre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

    Chap i t r e 2 ContExtE DurgEnCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

    Prambule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

    Objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

    Stratgies proposes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 La planification dune dmarche de collaboration . . . . . . . 15 La situation durgence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

    La dmarche est entreprise par ltablissement denseignement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 La dmarche est entreprise par le corps de police . . . . . . . . . 16 La rtroaction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 La stratgie de communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

    Chap i t r e 3 ContExtE DEnQutE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

    Prambule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

    Objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

    Quand faire appel au corps de police . . . . . . . . . . . . . . 18

    Principaux motifs dintervention policire . . . . . . . . . 18 Lintervention auprs des lves gs de moins de 12 ans . . 18 Lintervention auprs des lves gs de 12 17 ans . . . . 18 La recherche dinformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Linterrogatoire dun tmoin ou dune victime . . . . . . . . . . . . 19 Linterrogatoire dune personne suspecte . . . . . . . . . . . . . . . 19 Larrestation avec ou sans mandat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 La fouille de la personne et la perquisition des lieux . . . . . . . . 20 La fouille de la personne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 La perquisition des lieux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Les oprations majeures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 La stratgie de communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 La rtroaction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

    Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

    Annexe 1 FiCHE DoBsErvation / rapport DvnEmEnt ( lintention de la direction de ltablissement denseignement) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

    Annexe 2 rELations avEC LEs mDias Dans un ContExtE DurgEnCE( lintention de la direction de ltablissement denseignement) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

    Annexe 3 intErvEntion poLiCirE suggrE Dans un ContExtE DEnQutE . . . . . . . . . . . . . . . 27

    Annexe 4 F iCHE DmarCHE DE CoLLaBorationguide pour modle dentente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

    annexe 5rEnsEignEmEnts CompLmEntairEs . . . . . . . . . . . . 33

    Table des matires

  • 4AvAnt-propos

    Le prsent document constitue une mise jour du cadre de rfrence publi en 2005 . Cette mise jour tient notamment compte :

    de la Loi visant favoriser la protection des personnes lgard dune activit impliquant des armes feu (ci-aprs la Loi anastasia ) . par cette loi, le gouvernement du Qubec a, entres autres, interdit la prsence ou la possession dune arme feu sur les terrains ou dans les immeubles dun tablissement denseignement ou dune garderie et dans les transports publics et scolaires;

    des modifications apportes la Loi sur la protection de la jeunesse (L .r .Q ., chapitre p-34 .1);

    des changements de contexte observs par rapport la violence en ce qui a trait, titre dexemples, au phnomne des gangs de rue, la cybercriminalit, au risque de violence ltale en milieu scolaire et aux nouvelles formes dintervention plus axes sur la complmentarit .

    Lide de produire un cadre de rfrence sur les relations entre les corps de police et les tablissements denseignement provient dun besoin, exprim tant par le personnel de ces tablissements que par les membres des corps de police, quant la faon dont devraient se vivre ces relations . Quand le corps de police devrait-il tre appel et de quelle faon devrait-il intervenir ? Ces questions, souvent souleves, ncessitent une rponse . Les membres de la table provinciale de concertation sur la violence, les jeunes et le milieu scolaire, runissant une vingtaine dorganismes provinciaux dsireux de sengager afin de prvenir et de contrer la violence lcole, ont repris ces questions et, dun commun accord, ont convenu de proposer aux milieux scolaire et policier un cadre de rfrence qui pourrait leur servir .

    Le prsent cadre de rfrence est fond sur des rgles existantes dans diffrents milieux . il offre des balises et constitue un outil de travail qui peut guider les interventions sur le plan local ou rgional . il a t adopt par les organismes signataires sur le plan national, et chaque collectivit est invite lutiliser dans le cadre de ses responsabilits et pratiques respectives .

    nous souhaitons que le contenu du prsent document, savoir ses aspects juridiques aussi bien que ses aspects sociaux et ducatifs, favorise la collaboration dans la prvention de la violence en milieu scolaire .

  • 5introduction

    Le prsent cadre de rfrence sadresse aux tablissements denseignement et aux corps de police . il concerne dabord les jeunes des coles, des adaptations tant ncessaires pour les centres dducation des adultes . il vise favoriser une action concerte et efficace lorsque la prsence du corps de police est approprie dans un tablissement denseignement ou demande par celui-ci . Bien quil favorise la mise en place dactions et de programmes de prvention, ce cadre dgage aussi des rgles devant prvaloir lors dune intervention policire .

    Le prsent document a fait lobjet dune consultation auprs de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDpDJ) qui considre que ce texte rpond lessentiel des proccupations quelle avait exprimes .

    Ce document se prsente dabord comme un moyen de sensibilisation . il repose sur une vision moderne axe sur la collaboration entre les organismes, au sein dune socit dmocratique o le corps de police et ltablissement denseignement doivent tre considrs comme des partenaires ayant le mme objectif, soit le bien-tre gnral de leur collectivit . il invite une meilleure collaboration de ces partenaires, non seulement pour assurer la scurit des personnes et des biens, mais aussi pour atteindre lobjectif de lducation la citoyennet des jeunes et des adultes qui sont en formation .

    outre lnonc des principes directeurs, des objectifs gnraux ainsi que du rle et des responsabilits des acteurs, trois volets sont abords dans ce document au regard de la prsence policire au sein dun tablissement denseignement : un contexte de prvention et de relations communautaires (chapitre 1), un contexte durgence (chapitre 2) et un contexte denqute (chapitre 3) . Lorsque cela est ncessaire, le cadre juridique est intgr chacun des volets .

    Lutilisateur de ce cadre de rfrence pourra trouver en annexe des documents prpars lintention de la direction dun tablissement denseignement, dont une fiche dobservation remplir lors dune situation durgence, un outil de concertation afin de faciliter linteraction entre les corps policiers et ltablissement scolaire ainsi que certaines rgles concernant les relations avec les mdias . sont galement joints ce document, des renseignements complmentaires comprenant notamment des extraits du Code criminel du Canada, du Code civil du Qubec, de la Loi sur linstruction publique, de la Charte des droits et liberts de la personne et de la Loi anastasia ainsi que des mesures lgales applicables aux lves de moins de 18 ans .

    nous estimons que les principes noncs dans ce cadre de rfrence sappliquent en tout temps et quel que soit lendroit (btiment scolaire, cour dcole, parc, etc .) o se trouve llve quand celui-ci est sous la responsabilit des autorits scolaires .

  • 6Dans le prsent cadre de rfrence, les objectifs suivants sont poursuivis :

    inviter les tablissements denseignement se servir du cadre de rfrence pour convenir avec les corps de police dun protocole dentente et dun plan daction qui favorisent la concertation entre tous les partenaires du milieu, et ce, dans le respect du projet ducatif et du plan de russite de lcole ou, dans le cas dun centre, de ses orientations, de ses objectifs et de son plan de russite . Fournir aux tablissements denseignement et aux corps de police un instrument leur permettant dintervenir de faon approprie et dans le respect des droits des lves, que ce soit dans un contexte de prvention et de relations communautaires, durgence, darrestation ou denqute . inviter les directions dtablissement denseignement et les corps de police dvelopper et maintenir rgulirement des liens de collaboration et de communication et prvoir des mcanismes favorisant la continuit de laction dune anne lautre . proposer aux corps de police et aux tablissements denseignement des moyens pour que ces derniers demeurent des lieux dducation o la scurit et lintgrit des lves, jeunes et adultes, sont protges .

    principes directeurs

    objectifs gnrAux

    Les principes directeurs retenus lors de la prparation du prsent document sont les suivants :

    Ltablissement denseignement, de par sa triple mission dinstruire, de socialiser et de qualifier, a un rle important jouer dans le dveloppement dattitudes et de comportements sociaux responsables chez les lves, jeunes et adultes . une approche prventive favorisant louverture desprit de mme que lducation au respect, la collaboration et au partage est privilgier . Dans le but de dvelopper une approche globale, les actions concertes mettant contribution diffrents partenaires sont encourages afin doffrir un service continu et de favoriser ainsi le dveloppement du jeune dans un contexte sain et scuritaire . Le milieu scolaire considre les parents comme des partenaires privilgis puisquils sont les premiers responsables de lducation et du dveloppement de leurs enfants . Le milieu scolaire considre avant tout le corps de police comme un des partenaires qui contribuent lducation aux droits et aux responsabilits qui est offerte aux lves, jeunes et adultes, ce qui inclut des interventions de nature prventive et corrective . Le succs de cette approche dpend de la capacit de concertation de tousles acteurs du milieu intresss et de la recherche de la collaboration des lves et de leurs parents .

  • 7Llve

    Llve du secteur des jeunes a le devoir de se conformer aux rgles de conduite et aux modalits dencadrement en vigueur dans son cole . Quant llve du secteur des adultes, il doit se conformer aux rgles de fonctionnement du centre quil frquente, lesquelles peuvent toucher la conduite des lves .

    toutes les dcisions qui concernent llve doivent tre prises dans son intrt et dans le respect de ses droits . ainsi, il a droit la protection et la scurit en tout temps . De plus, contrairement aux adolescents de 12 17 ans, les enfants de moins de 12 ans ne peuvent tre tenus criminellement responsables de leurs actes .

    Les parents

    Les parents ont autorit sur leur enfant tant que ce dernier est mineur (moins de 18 ans) . ils sont responsables de lui et doivent donc assurer son bien-tre et sa scurit . ils doivent galement prendre les moyens ncessaires pour quil frquente un tablissement denseignement ds lge de 6 ans et jusqu lge de 16 ans .

    aux fins de lapplication de la Loi sur linstruction publique, le parent dun lve mineur est le titulaire de lautorit parentale ou, moins dopposition de ce dernier, la personne qui assume de fait la garde de lenfant . par contre, seul le titulaire de lautorit parentale (pre ou mre) peut, en vertu du Code civil du Qubec, dlguer la garde, la surveillance ou lducation de son enfant mineur .

    Lcole ou le centre

    une cole est un tablissement o lon dispense lenseignement primaire ou secondaire . Elle ralise sa mission dinstruire, de socialiser et de qualifier les lves dans le cadre dun projet ducatif mis en uvre par un plan de russite .

    un centre est un tablissement scolaire qui dispense des services de formation professionnelle ou dducation des adultes . il ralise sa mission dinstruire et de qualifier sa clientle au moyen dorientations et dobjectifs, galement mis en uvre par un plan de russite . outre leur mission ducative, lcole et le centre doivent collaborer au dveloppement social et culturel de la communaut .

    Le conseil dtablissement de lcole ou du centre

    un conseil dtablissement est institu dans chaque tablissement denseignement . ii est form de parents, de membres du personnel, de reprsentants de la communaut et dlves, sil y a lieu .

    non seulement le conseil dtablissement adopte le projet ducatif, mais il approuve les rgles de conduite, les mesures de scurit et le plan de russite, qui comporte en outre les modalits relatives lencadrement des lves . Quant au conseil dtablissement dun centre, il dtermine ses orientations propres ainsi que des objectifs pour amliorer la russite des lves et il approuve un plan de russite tablissant les moyens dy arriver .

    La direction de lcole ou du centre

    Les lves mineurs sont, par dlgation de lautorit parentale, sous lautorit de la direction de ltablissement denseignement frquent et du personnel enseignant qui en a la responsabilit . La direction de ltablissement denseignement doit donc sassurer que les lves de 16 ans ou moins frquentent assidment lcole, et ce, dans un milieu sain et scuritaire .

    par ailleurs, sous lautorit de la direction gnrale de la commission scolaire, la direction de lcole ou du centre assume la gestion administrative de son tablissement et assiste le conseil dtablissement dans lexercice de ses fonctions et de ses pouvoirs . Elle sassure ensuite de lapplication des dcisions du conseil dtablissement et des autres dispositions qui rgissent son tablissement . Lorsque lcole ou le centre comprend plus dun immeuble, la commission scolaire peut, en labsence de la direction, nommer un responsable par immeuble . Cette personne exerce ses fonctions sous lautorit de la direction de ltablissement .

    rle et responsAbilits des ActeursLes articles des lois vises sont joints lannexe 5 .

  • 8 pouvoirs et devoirs des intervenAnts en milieu scolAire

    il est important dapporter certaines clarifications quant aux pouvoirs et aux devoirs du personnel travaillant dans un tablissement denseignement .

    En vertu du Code criminel (Lois rvises du Canada (1985), chapitre C-46), il nexiste pas dobligation de dnoncer un crime auprs dun corps de police . Cependant, la Loi anastasia cre une telle obligation pour un enseignant, un professionnel, toute personne travaillant au sein dune institution dsigne ou un chauffeur de transport public ou scolaire qui a un motif raisonnable de croire quil y a prsence dune arme feu ou quune personne contrevient linterdiction de possession dune arme feu sur les lieux dune institution dsigne ou dans un transport public (excluant le transport par taxi) ou scolaire .Certains professionnels (mdecin, psychologue, conseiller dorientation, psychoducateur, personnel infirmier, travailleur social, thrapeute conjugal ou familial) ont quant eux lautorisation de signalement la police dans les cas o ils ont un motif raisonnable de croire quune personne a un comportement susceptible de compromettre sa scurit ou celle dautrui avec une arme feu .Cependant, les intervenants scolaires, reprsents par la direction de leur tablissement, ont des responsabilits particulires compte tenu des lois qui les rgissent . ainsi, en vertu de larticle 2 de la Charte qubcoise des droits et liberts de la personne, toute personne doit porter secours celui dont la vie est en pril, personnellement ou en obtenant du secours, en lui apportant laide physique ncessaire et immdiate, moins dun risque pour elle ou pour les tiers ou dun autre motif raisonnable .Dautre part, en vertu de larticle 39 de la Loi sur la protection de la jeunesse, toute personne ou tout professionnel qui, dans lexercice de ses fonctions, a un motif raisonnable de croire que la scurit ou le dveloppement dun enfant est ou peut tre considr comme compromis est tenu de signaler, sans dlai, la situation au directeur de la protection de la jeunesse . La mme obligation incombe tout membre du personnel enseignant ou du corps de police . De plus, toute personne qui a un motif raisonnable de croire quun enfant est victime dabus sexuels ou de mauvais traitements physiques doit signaler ces situations sans dlai au directeur de la protection de la jeunesse1 .

    Le personnel de lcole ou du centre

    Le personnel affect une cole ou un centre exerce ses fonctions sous lautorit de la direction .

    Lenseignant a le droit de diriger la conduite de chaque groupe dlves qui lui est confi . il doit galement prendre les moyens appropris pour aider dvelopper chez ses lves le respect des droits de la personne .

    La commission scolaire

    La commission scolaire favorise la mise en uvre, par lentremise du plan de russite, du projet ducatif de chaque cole ainsi que des orientations et des objectifs de chaque centre . la demande de la direction dun tablissement, la commission scolaire peut, pour une cause juste et suffisante et aprs avoir donn llve ou ses parents loccasion dtre entendus, inscrire un lve dans un autre tablissement ou lexpulser de lun de ses tablissements . Dans ce dernier cas, elle le signale au directeur de la protection de la jeunesse . rappelons que ceci sapplique galement au directeur gnral de ltablissement priv primaire et secondaire .

    Le corps de police

    Le corps de police a pour mission de maintenir la paix, lordre et la scurit publique ainsi que de prvenir et de rprimer le crime, en vertu des lois en vigueur au Qubec et au Canada ou encore des rglements, rsolutions et ordonnances de la collectivit et des autorits municipales .

    Les autorits publiques

    selon les circonstances, le directeur (directeur provincial de la protection de la jeunesse) et le procureur aux poursuites criminelles et pnales (ppCp) peuvent tre associs des activits ou des programmes requrant une troite collaboration .

    1 Dans un tel cas, la plainte devra tre traite en conformit avec les orientations mises dans lEntente multisectorielle relative aux enfants victimes dabus sexuels, de mauvais traitements physiques ou dune absence de soins menaant leur sant physique.

  • 9 pouvoirs et devoirs des intervenAnts en milieu scolAire

    2 obligation de moyen : expression employe quand il sagit dobserver les faons de faire et non les rsultats obtenus, par opposition lobligation de rsultats .3 R. c. M. (M.R.) Cour suprme du Canada, no 26042 (26 novembre 1998), http://www .lexum .umontreal .ca/csc-scc/

    par ailleurs, en vertu du Code civil du Qubec, la direction et le personnel enseignant de ltablissement se voient confier par les parents la garde, la surveillance et lducation de leurs enfants . il sagit dune obligation de moyen2, et le critre examin par les tribunaux est celui de la personne prudente et diligente . cette fin, lcole doit tablir et faire connatre ses rgles de conduite et ses mesures de scurit, alors que le centre doit dterminer et faire connatre ses rgles de fonctionnement . La direction, les enseignants et les autres membres du personnel ont la responsabilit de procurer un environnement sr aux lves et doivent maintenir lordre et la discipline dans ltablissement denseignement .

    Les parents sattendent donc ce que les intervenants scolaires ragissent ou demandent assistance si la scurit ou le bien-tre des enfants dont ils ont la responsabilit sont menacs .

    Dans ce contexte, les intervenants scolaires ou les enseignants doivent ragir raisonnablement et entreprendre diffrentes actions, comme celle qui consiste retenir un lve qui menace la scurit de ses compagnons ou de membres du personnel .

    En dautres termes, les intervenants scolaires ont le pouvoir de dcider de faire appel ou non aux corps de police . Ce pouvoir doit tre exerc avec discernement, selon les vnements en cause, et le fait de ne pas lavoir exerc peut leur tre reproch . Lintervention policire qui en dcoule seffectue en collaboration et dans le respect des responsabilits propres chacun .

    il est important de se rappeler que les parents doivent tre informs des situations pouvant affecter la scurit ou le dveloppement de leurs enfants .

    Le pouvoir darrestationEn vertu du Code criminel, toute personne peut procder larrestation dune autre personne en train de commettre un acte criminel . Dans le cas dune infraction concernant des biens, celle-ci doit tre en train de se drouler et la personne pouvant procder larrestation ne peut tre que le propritaire du bien ou une personne autorise agir en son nom . Le Code criminel permet lutilisation dune force raisonnable, mais celle-ci ne doit pas excder ce qui est ncessaire . si une personne est ainsi arrte, elle doit tre confie dans les plus brefs dlais au corps de police .

    En pratique, la rgle de prudence suivre est de faire appel au corps de police moins quen raison des circonstances, une arrestation soit requise et puisse tre effectue sans danger .

    La fouille dun lve et de ses effets personnels

    Les autorits scolaires et les enseignants peuvent procder la fouille dun lve . Cest ce qua tabli la Cour suprme du Canada dans les causes r . c . m . (m .r .3) . ainsi, ils peuvent fouiller un lve et saisir des articles interdits, des stupfiants ou tout instrument pouvant servir darme . Cependant, certaines conditions doivent tre satisfaites pour viter quune fouille ne soit juge abusive .

    Dans un tablissement denseignement, les lves ne peuvent sattendre une protection complte de leur vie prive . Les enseignants et les autorits scolaires ont lobligation de leur procurer un environnement sr et de maintenir lordre et la discipline . Cela peut exiger la fouille dlves et de leurs effets personnels . toutefois, cette fouille doit tre faite de faon raisonnable et prfrablement avec un autre membre du personnel ou de la direction du mme sexe que llve . Les responsables de ltablissement denseignement ne peuvent effectuer une fouille sans avoir des motifs raisonnables de croire quune rgle de ltablissement a t viole et que la preuve de cette violation peut tre dcouverte sur les lieux ou sur llve . La fouille elle-mme doit tre faite de faon raisonnable et approprie en tenant compte des circonstances et de la nature du manquement au rglement de lcole . Lge et le sexe de llve doivent notamment tre considrs . La fouille doit seffectuer de manire respectueuse et tre la moins envahissante possible . La Cour suprme du Canada (r . c . a .m . 2008 CsC 19) sest penche sur lutilisation des chiens renifleurs . selon cet arrt, les chiens renifleurs ne peuvent tre utiliss que dans un contexte bien prcis . toute fouille alatoire sans motif suffisant et sans mandat peut tre

  • 10

    juge abusive et la preuve ainsi recueillie pourrait tre carte . Lutilisation de chiens renifleurs pour dtecter la prsence de stupfiants dans un lieu et sur des personnes ou en leur possession doit tre lgalement autorise par un mandat . La Cour na toutefois pas cart certaines situations o les policiers pourraient faire lutilisation de chiens renifleurs sans mandat lorsque ces derniers auront des soupons raisonnables et concrets de procder ainsi lendroit de personnes suspectes .

    La fouille dune case

    Dans le cas de la fouille dune case, le degr datteinte raisonnable la vie prive dun lve est moindre que dans le cas de la fouille dune personne . Dailleurs, la porte de cette atteinte peut tre rduite encore davantage si ltablissement denseignement informe pralablement les lves et leurs parents que les cases sont sa proprit et quelles peuvent tre ouvertes en tout temps . il est prfrable que la personne qui effectue la fouille soit accompagne dun autre membre du personnel ou de la direction .

    pour dterminer si la fouille dune case a t faite de faon lgale, les tribunaux examineront notamment le degr de contrle exerc par les autorits scolaires en ce qui concerne les cases ainsi que le caractre raisonnable de la fouille .

    Quoi faire avec des biens saisis

    Dans le cas o la possession mme des effets saisis est interdite par la loi ou prsente un danger, comme la possession de stupfiants, darmes ou de munitions, il faut viter de les manipuler inutilement et demander sans dlai au corps de police de venir les chercher . ainsi, tous les objets, substances ou psychotropes confisqus par des autorits scolaires devraient tre dposs dans un sac prvu cet effet en prsence dun tmoin . Les objets saisis devraient tre manipuls le moins possible et le sac, scell immdiatement, puis remis au policier ds son arrive .

    il est aussi possible de convenir avec le corps de police dune procdure suivre pour la conservation et la remise des biens saisis .

    La demande dune intervention policire

    Dans le cas dune demande dintervention policire par la direction dun tablissement denseignement, cette dernire devrait viter de prendre part lenqute et laisser toute latitude au corps de police dagir selon les rgles applicables .

    Que ce soit en matire de prvention ou dintervention, des questions sont souvent souleves au sujet de la protection des renseignements personnels qui concernent les lves ou les membres du personnel de ltablissement denseignement . Quelle information peut-on divulguer et comment ?

    rappelons quen vertu de la Charte qubcoise des droits et liberts de la personne et du Code civil du Qubec, toute personne a droit au respect de sa vie prive .un membre du personnel dun tablissement denseignement ne peut donc rvler de linformation concernant un lve ou un employ que dans la mesure prvue par la loi .

    Les tablissements denseignement publics sont galement rgis par la Loi sur laccs aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels. il y est stipul que les renseignements concernant toute personne lemploi dun tablissement denseignement ou le frquentant sont confidentiels et ne peuvent tre divulgus quavec lautorisation de la personne touche ou une autorisation lgale .

    divulgAtion dinformAtion

  • 11

    Les trois chapitres qui suivent apportent des prcisions sur la faon dont peut procder le corps de police lorsquil est appel tre prsent ou intervenir dans un tablissement denseignement . Cette approche est mise lavant-plan dans lannexe 4 . trois contextes diffrents sont illustrs ; dans chacun, nous avons cherch rpondre deux questions :

    Quand la direction de ltablissement denseignement doit-elle demander au corps de police dintervenir ? Quand et comment le corps de police doit-il intervenir dans ltablissement denseignement ?

    Les modalits de la prsence policire varient dune cole lautre, selon les besoins du milieu et lorganisation policire desservant le secteur concern . ainsi, dans certaines coles, on peut trouver quotidiennement un policier, alors que, dans dautres cas, le corps de police intervient sur demande ou lorsque sa

    prsence est requise . Que cette prsence soit rgulire ou occasionnelle, elle doit respecter les principes de base de la police communautaire prconiss par la politique en matire de police communautaire du ministre de la scurit publique du Qubec, soit :

    Le rapprochement avec les citoyens Le partenariat Lapproche de rsolution de problmes Le renforcement des mesures prventives

    prsence policire Au sein dun tAblissement denseignement

    .

    il en est ainsi lorsquil sagit dappliquer une dcision rendue par le tribunal pour adolescents, par exemple les conditions imposes la suite de la remise en libert dun adolescent ou dans le cadre dune probation, dassurer la scurit du personnel dun tablissement denseignement, des lves ou dautres personnes selon le cas ou de favoriser la radaptation de ladolescent .

    De plus, larticle 125 (7) de la Loi sur le systme de justice pnale pour les adolescents dicte que toute personne dun tablissement denseignement qui reoit ainsi de linformation doit la conserver sans la joindre au dossier scolaire du contrevenant et veiller ce quaucune autre personne non autorise ny ait accs . il doit galement dtruire cette information ds quelle nest plus utile .

    il existe cependant quelques exceptions cette rgle . ainsi, les articles 59 et 59 .1 de la Loi sur laccs aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels prvoient la possibilit de communiquer un renseignement nominatif sans lautorisation de la personne en cause, notamment dans les trois circonstances suivantes : une personne qui, en vertu de la loi, est charge de prvenir, de dtecter ou de rprimer le crime ou les infractions aux lois, si le renseignement est requis aux fins dune poursuite pour infraction une loi applicable au Qubec ; une personne qui cette communication doit tre faite en raison dune situation durgence mettant en danger la vie, la sant ou la scurit de la personne touche ; la ou aux personnes exposes ce danger, leur reprsentant ou toute personne susceptible de leur porter secours et qui cette communication doit tre faite en vue de prvenir un acte de violence, dont le suicide, lorsquil existe un motif raisonnable de croire quun danger imminent de mort ou de blessures graves menace une personne ou un groupe de personnes identifiables .

    par ailleurs, larticle 125 (6) de la Loi sur le systme de justice pnale pour les adolescents permet, dans certaines circonstances, au corps de police, au directeur provincial ou au procureur gnral de communiquer des renseignements concernant un adolescent et contenus dans son dossier un professionnel ou toute autre personne charge de surveiller ladolescent et de sen occuper, notamment un reprsentant dun tablissement denseignement .

  • 12

    contexte de prvention et de relAtions communAutAires

    Peu imPorte le Problme auquel

    le milieu choisit de consacrer

    son nergie, la concertation

    entre diffrents acteurs doit

    se faire essentiellement autour

    dune dfinition commune

    du message transmettre

    aux lves. cela imPlique un

    consensus entre les diffrents

    intervenants sur les valeurs

    Promouvoir auPrs des lves.

    Prambule

    en vue de favoriser une

    intervention globale auPrs

    des lves, il est ncessaire

    de mobiliser les forces de la

    collectivit en dveloPPant des

    actions concertes de Prvention,

    et ce, dans le resPect des manires

    de faire de ltablissement

    denseignement et du corPs de

    Police aPPel intervenir.

    limPortance de mettre en Place

    des mesures Prventives dans

    les diffrents milieux tant

    admise, il est recommand que

    la cration de Projets ou de

    Programmes de Prvention se

    fasse en collaboration avec

    tous les acteurs intresss

    dans la communaut. ces

    Programmes Pourraient traiter,

    notamment, des Problmes lis :

    la violence ; lalcool et aux drogues ; lintimidation et au taxage ; au harclement ; au vandalisme ; aux gangs de rue ; aux abus sexuels ; au suicide ; la scurit routire.

    CHAPIT

    RE 1

  • 13

    Objectifs

    En vue datteindre les objectifs tablis en matire de prvention, diffrents moyens, tels que des programmes de sensibilisation, de prvention et dintervention, sont mis la disposition du personnel de ltablissement denseignement, du conseil dtablissement, des lves, des parents et du corps de police . Ces moyens devraient viser les objectifs suivants :

    Favoriser le dveloppement dattitudes, dhabilets et de techniques permettant de rsoudre les conflits de faon pacifique et intervenir de faon pertinente au regard des comportements agressifs (programmes axs sur lapprentissage des habilets sociales, la rsolution de conflits, la mdiation par les pairs, laccroissement de lestime de soi ou autres) . informer et sensibiliser quant la diversit et la complexit des problmes lis la violence (phnomne des gangs de rue , intimidation, violence dans les relations amoureuses ou autres) . Donner la possibilit aux lves daider prvenir les actes de violence . tablir un rapprochement entre la direction de ltablissement denseignement, le personnel, les lves, les parents et le corps de police dans le but de favoriser les discussions afin de trouver des solutions communautaires durables aux diffrents problmes vcus dans le milieu scolaire .

    Stratgies proposes

    Le corps de police, en collaboration avec dautres partenaires, peut tre invit sassocier au milieu scolaire pour des activits de prvention dordre gnral ou particulier, et ce, dans le respect des rgles de conduite et des mesures de scurit de lcole . voici, titre dexemples, certaines actions pour lesquelles le corps de police peut tre sollicit .

    Des activits de prvention gnrale

    sensibiliser et informer les lves, le personnel de ltablissement et les parents quant la diversit et la complexit des problmes qui peuvent survenir ( gangs de rue , toxicomanie, violence familiale, homophobie ou autres) et la prsence de situations de violence potentielle . agir en qualit de personne-ressource et diriger les lves et les parents vers des spcialistes ou des organismes appropris . Collaborer lorganisation dactivits communautaires (sorties de groupe, activits sportives ou autres) .

    Des activits de prvention particulire

    rpondre des besoins dfinis conjointement (planifier des projets avec le milieu, coordonner des activits communes) . participer des actions communes en collaboration avec lquipe-cole et les lves (laboration et implantation de programmes, de stratgies dintervention, de projets) . participer, lorsque cela est ncessaire, des mesures individuelles pour rpondre aux besoins spcifiques dun lve .

    tapes suivre

    Dans la mise en uvre dun programme particulier de prvention o la concertation des partenaires est souhaite, il est prfrable de procder selon certaines tapes prcises si lon veut en faciliter la russite . voici les tapes proposes4 :

    tablir un diagnostic en matire de criminalit et de scurit . laborer un plan daction pour chaque problmatique juge prioritaire . mettre en uvre les interventions prvues au plan daction . valuer le processus et les rsultats des interventions ralises .

    Les autorits de ltablissement denseignement informent le personnel ainsi que les lves, les parents et les autres partenaires concerns de lvolution du programme de prvention .

    4 gouvernement du Qubec, Politique ministrielle en prvention de la criminalit, Pour des milieux de vie plus scuritaires, Qubec, ministre de la scurit publique, 2001, 37 pages .

  • 14

    Prambule

    lorsquune situation

    durgence survient dans un

    tablissement denseignement

    ou quune Personne ou

    un grouPe de Personnes

    menacent la scurit dune

    autre Personne ou Perturbent

    gravement le fonctionnement

    de ltablissement, la direction

    met en aPPlication des mesures

    dintervention labores

    dans le milieu scolaire Pour

    faire face la situation. au

    secteur Public, ces mesures

    dintervention Peuvent

    dcouler de la mise en uvre

    dun Plan de mesures durgence

    quune commission scolaire a

    adoPt afin de rPondre aux

    besoins de ses tablissements.

    en Pareil cas, ltablissement

    devrait se rfrer au Plan de

    mesures durgence de

    sa commission scolaire afin

    de grer efficacement

    la situation.

    contexte durgence

    en labsence dun Plan de

    mesures durgence la

    commission scolaire ou

    lorsque ce Plan est incomPlet,

    ltablissement denseignement

    doit tre en mesure daPPliquer

    une Procdure dintervention

    lui Permettant de grer

    efficacement la situation.

    les mesures suivantes devraient

    lui Permettre de mettre en

    Place une Procdure souPle

    et efficace.

    dans toute situation

    durgence, ltablissement

    denseignement doit fournir

    collaboration et soutien au

    corPs de Police.

    14

    CHAPIT

    RE 2

  • 15

    Objectifs

    inciter la commission scolaire, les tablissements denseignement public ou priv et les policiers prvoir la procdure suivre dans les cas o une situation durgence requiert la prsence de policiers .

    inciter la commission scolaire et les tablissements denseignement public ou priv mettre en place des mcanismes favorisant la divulgation la direction dun tablissement denseignement ou un membre du personnel de tout acte pouvant menacer la scurit des personnes ou perturber gravement le fonctionnement de ltablissement, dans le but de permettre une intervention rapide et efficace . toute divulgation dinformation doit se faire dans le respect des rgles de confidentialit mentionnes prcdemment .

    Stratgies proposes

    La planification dune dmarche de collaboration

    tout comme il existe des plans dintervention pour les cas dincendie, il existe galement des plans dintervention relatifs aux situations durgence, comme une prise dotage ou encore un affrontement entre deux gangs . En collaboration avec la commission scolaire, le corps de police, la scurit publique, les organismes communautaires et la municipalit de son territoire, ltablissement denseignement doit donc, avec son personnel, prparer un plan dintervention appliquer en cas durgence . Cette dmarche de collaboration sapplique aussi ltablissement denseignement priv .

    La situation durgence

    La dmarche est entreprise par ltablissement denseignement

    Les principaLes Lignes directrices suivre sont Les suivantes.tous les adultes travaillant dans ltablissement denseignement et tous les lves sont pris de collaborer en rapportant rapidement tout problme la direction ou la personne dsigne . ainsi, si un membre du personnel ou un lve estime quune personne constitue un danger pour la scurit dune autre personne, il doit immdiatement en informer la direction . Cette dnonciation doit se faire dans le respect des rgles de confidentialit prsentes prcdemment .

    Lorsque la direction de ltablissement denseignement juge que le comportement dune personne constitue un danger imminent, elle doit immdiatement demander laide du corps de police et prendre les mesures appropries pour protger la sant et la scurit des personnes sous sa responsabilit .

    immdiatement aprs une situation durgence, la direction de ltablissement denseignement devrait consigner linformation concernant lvnement sur une fiche dobservation (annexe 1) et prendre les mesures ncessaires pour en informer la commission scolaire et les parents, sil y a lieu .

  • 16

    La dmarche est entreprise par le corps de police

    Les principaLes Lignes directrices suivre sont Les suivantes. moins dune situation exceptionnelle, le corps de police prvient la direction avant dintervenir dans ltablissement denseignement ou le plus tt possible . il se peut toutefois que le corps de police ne puisse prvenir de son arrive, sil se trouve au cur dune poursuite active ou encore dans une situation o la vie ou lintgrit physique dune personne est immdiatement en danger .

    Lorsquil intervient dans ltablissement denseignement, le corps de police sattend ce que le personnel de ltablissement et de la commission scolaire collabore pour assurer lefficacit de lintervention .

    immdiatement aprs une intervention policire, la direction de ltablissement denseignement devrait consigner linformation concernant lvnement sur une fiche dobservation (annexe 1) et prendre les mesures ncessaires pour en informer la commission scolaire et les parents, sil y a lieu .

    La rtroaction

    aprs un vnement troublant, il est important de prvoir une rtroaction lintrieur de laquelle des personnes-ressources seront disponibles pour les lves et les membres du personnel de ltablissement denseignement . plusieurs intervenants du milieu peuvent tre associs cette rtroaction .

    La rtroaction peut permettre notamment aux personnes en cause dexprimer les motions ressenties lors de lincident ou encore de comprendre lurgence de lintervention et le choix des mthodes utilises .

    par ailleurs, la collaboration des principaux intervenants cette tape de rtroaction permet de maintenir une saine relation entre la direction et le personnel de ltablissement denseignement, les membres du corps de police et les intervenants sociaux .

    La stratgie de communication

    Face une situation urgente, il importe dtablir un plan de communication et un partage des rles afin de transmettre linformation ncessaire aux divers acteurs . Ce plan de communication devra viser en premier lieu lquipe-cole, la commission scolaire, les jeunes et les parents .

    De plus, lorsquune situation urgente survient, les mdias risquent daffluer vers le lieu de lvnement . il est donc essentiel dtablir clairement les rgles du jeu et de nommer un porte-parole . Des liens avec la personne responsable du service des communications la commission scolaire ou ltablissement denseignement priv et dans le corps de police devraient tre tablis aussitt que possible . un exemple de gestion de linformation est prsent lannexe 2 .

  • 17

    contexte denqute

    Prambule

    ltablissement denseignement

    est un milieu ducatif dont

    le caractre ProPre doit tre

    resPect en tout temPs.

    les interventions du corPs

    de Police se font donc,

    de Prfrence, ailleurs que

    dans ltablissement et en

    concertation avec celui-ci.

    lorsquune intervention est

    mene dans ltablissement

    denseignement, le corPs de

    Police limite ses dPlacements

    au lieu rserv aux services

    administratifs, moins que

    la nature de ses interventions

    ne require sa Prsence

    ailleurs dans ltablissement.

    une enqute Policire Peut

    tre effectue la suite

    dune dcision du corPs de

    Police ou la demande de

    ltablissement denseignement,

    et ce, Peu imPorte lendroit o

    linfraction a t commise.

    il est toutefois imPortant

    de retenir que, lorsque des

    infractions sont commises

    dans un tablissement

    denseignement, elles affectent

    le climat dans lequel voluent

    les lves et le Personnel

    de cet tablissement. la

    dcision den informer le

    corPs de Police Peut tre

    difficile Prendre, mais elle

    Peut se rvler ncessaire

    des fins de Prvention ou de

    dissuasion ou encore Pour

    obliger la Personne qui a

    commis linfraction assumer

    la resPonsabilit de ses actes.

    en vertu de la loi anastasia,

    Partir du moment o il y

    a une arme feu dans un

    tablissement denseignement,

    laPPel aux autorits Policires

    est obligatoire.

    dans certains cas, notamment

    Pour agression, trafic de

    stuPfiants ou usage darme

    blanche, laPPel au corPs

    de Police est fortement

    recommand.

    CHAPIT

    RE 3

  • 18

    Lintervention auprs des lves gs de 12 17 ans

    La recherche dinformation

    Lactivit policire en milieu scolaire sinscrit dans des contextes diversifis . Dans le cas dune prsence continue lcole, le policier tablit une communication rgulire avec les lves et est alors dispens dobtenir lautorisation des parents pour changer avec les jeunes .

    Objectifs

    sensibiliser la direction de ltablissement denseignement aux diffrents motifs pouvant exiger une intervention policire dans un contexte denqute . informer la direction de ltablissement denseignement de diffrentes actions relatives lintervention policire dans un contexte denqute .

    Quand faire appel au corps de police

    Certains critres peuvent guider la direction dun tablissement dans la dcision de faire appel ou non au corps de police . Ces critres peuvent servir de base dans la dtermination des mesures prendre au moment du constat dune infraction :

    les circonstances, la nature ou la gravit de linfraction ; la scurit des personnes ou des lieux ; les dommages causs la victime ; lge de lauteur prsum de linfraction et sa conduite antrieure ; le contexte familial ; le risque de rcidive ; la saisie de biens illicites ou illgaux .

    Principaux motifs dintervention policire

    Lintervention auprs des lves gs de moins de 12 ans

    toute intervention policire auprs dlves gs de moins de 12 ans doit tre autorise par le titulaire de lautorit parentale, moins que ce dernier ne fasse lui-mme lobjet de lenqute .

    Les enfants de moins de 12 ans ne peuvent tre tenus criminellement responsables de leurs actes . ainsi, un corps de police qui, lors de son enqute, se rend compte que le contrevenant est g de moins de 12 ans prend des mesures non officielles et communique avec les titulaires de lautorit parentale pour les mettre au courant des agissements de leur enfant . si le jeune manifeste des troubles du comportement, le corps de police peut proposer aux titulaires de lautorit parentale, si ce nest dj fait, de demander de laide ltablissement denseignement, au Centre de sant et de services sociaux (Csss) ou tout autre organisme susceptible de les aider . il se peut galement que le corps de police signale le cas au directeur de la protection de la jeunesse lorsque la situation lexige .

  • 19

    Linterrogatoire dun tmoin ou dune victime

    Lorsquun policier rencontre un lve en particulier pour obtenir une dclaration en relation avec une infraction, laccord des parents est alors privilgi .

    Dans ce cadre, nulle personne na lobligation de rpondre aux questions du policier . Le pouvoir de contraindre un lve rvler ce quil sait est un privilge rserv au tribunal .

    par ailleurs, le fait de fournir une fausse information un agent de la paix peut constituer une infraction criminelle lorsque lintention est de le tromper .

    une procdure est suggre lannexe 3 .

    Linterrogatoire dune personne suspecte

    Linterrogatoire vise recueillir de linformation qui pourra ventuellement mener des accusations contre la personne interroge .

    Lorsque linterrogatoire dun lve se droule lcole, il est fortement recommand dobtenir le consentement du titulaire de lautorit parentale . Cependant, si le policier procde larrestation de llve, le consentement du titulaire de lautorit parentale nest pas requis . Linterrogatoire peut se drouler soit lcole, soit au poste de police, bien quil soit recommand de le tenir au poste de police .

    Lorsquun policier procde larrestation dun adolescent, la direction de ltablissement et le corps de police doivent informer les parents de celui-ci dans les meilleurs dlais .

    Dans le cas dun adolescent, la Loi sur le systme de justice pnale pour les adolescents sapplique si, au moment de linfraction, il tait g de 12 ans mais de moins de 18 ans . Cette loi prcise la procdure que doit suivre le corps de police dans un tel cas . Elle prvoit que le policier informe ladolescent, dans des termes adapts son ge et sa comprhension, des motifs de son arrestation . il doit linformer aussi de ses droits, et ce, avant de faire une dclaration ou de consulter ses parents ou une personne adulte de son choix . Ladolescent a galement le droit de consulter un avocat . il doit tre inform de son droit dtre assist par ces personnes lors de linterrogatoire .

    rappelons quen aucune circonstance, la Charte des droits et liberts de la personne ne cesse de sappliquer . ainsi, la personne rencontre par le corps de police a droit la scurit et la libert ainsi qu la sauvegarde de sa dignit, de son honneur et de sa rputation . De plus, un jeune ne peut tre victime de discrimination fonde sur lge et a droit la protection de ses parents

    une procdure est suggre lannexe 3 .

  • 20

    Larrestation avec ou sans mandat

    Des extraits du Code criminel sont joints lannexe 5 .

    En rgle gnrale, le corps de police doit avoir obtenu un mandat judiciaire pour procder larrestation dun lve .

    un policier peut cependant arrter sans mandat :

    une personne qui a commis un acte criminel ou qui, daprs ce quil croit pour des motifs raisonnables, a commis ou est sur le point de commettre un acte criminel ; une personne quil trouve en train de commettre une infraction criminelle ; une personne contre laquelle il a des motifs raisonnables et probables de croire quun mandat darrestation est excutoire dans les limites de la juridiction territoriale dans laquelle se trouve cette personne .

    La direction de ltablissement denseignement na pas juger des motifs invoqus par le policier pour justifier son intervention . il appartient au tribunal comptent de juger de la validit de larrestation . La direction de ltablissement ainsi que son personnel ont le devoir de collaborer avec le policier .

    Une procdure est suggre lannexe 3.

    La fouille de la personne et la perquisition des lieux

    Dans toutes les situations o la direction dun tablissement denseignement demande au corps de police dintervenir, elle doit lui laisser le soin de faire lui-mme les fouilles et les perquisitions afin de sassurer que les preuves ainsi recueillies puissent ventuellement tre utilises devant les tribunaux . En effet, une intervention non approprie pourrait rendre les lments de preuve inadmissibles et entraner le rejet daccusations ultrieures .

    La fouille de la personne

    une fouille de la personne est effectue lors de toute arrestation . Elle vise dceler la prsence de toute arme pouvant tre utilise contre une autre personne, y compris le policier lui-mme, ainsi qu saisir tout lment de preuve .

    La perquisition des lieux

    une perquisition est la recherche, dans un endroit donn, dun objet :

    dont la possession est illgale ; qui a t obtenu au moyen dune infraction ; qui a t employ pour la perptration dune infraction ; qui peut servir faire la preuve dune infraction ; qui est destin servir la perptration dune infraction ; qui peut rvler lendroit o se trouve une personne qui est prsume avoir commis une infraction .

    pour faire une perquisition dans un tablissement denseignement, le corps de police doit avoir obtenu un mandat, cest--dire une autorisation lgale fonde sur des motifs raisonnables . Le policier, muni dun mandat de perquisition, donne son identit la direction de ltablissement denseignement et prcise le cadre de son intervention . La direction doit permettre lintervention policire et y collaborer . La perquisition est alors sous lentire responsabilit du corps de police .

    La direction de ltablissement denseignement nest pas toujours prvenue de lintervention . La rgle veut alors que, ds son arrive, le policier donne son identit la direction et lui prsente son mandat . La direction doit ensuite le laisser faire la perquisition .

    Le policier qui fait une perquisition peut procder en prsence de llve impliqu et de la direction de ltablissement denseignement .

  • 21

    Les oprations majeures

    Dans le contexte dune opration majeure portant, par exemple, sur un trafic tendu de stupfiants, les rles de chacun sont dtermins lavance au cours dune tape prliminaire de planification, suivie de rencontres permettant de prsenter la dmarche .

    il est primordial de nommer des personnes responsables des changes dans les rseaux scolaire et policier . Ces personnes sont charges dassurer un lien continu entre ltablissement denseignement et le corps de police . La mise en place dun comit consultatif est une faon dassurer ce lien .

    La stratgie de communication

    il arrive parfois que certaines oprations policires menes dans des tablissements denseignement soient entoures dun grand battage mdiatique . Ensemble, le corps de police et ltablissement denseignement peuvent convenir alors du type de couverture accorder . Devrait-on prvenir les mdias de lopration en cours ou se limiter les informer leur demande ? tout dpend de lobjectif poursuivi . il faut valuer leffet dune couverture mdiatique sur ltablissement denseignement et ceux qui le frquentent aussi bien que sur la commission scolaire, les parents ou la population locale . un plan de communication et la dsignation dun porte-parole sont alors recommands . pour ce faire, on pourra sinspirer de lannexe 2 .

    La rtroaction

    aprs une intervention policire, il est important de prvoir une rtroaction lintrieur de laquelle des personnes-ressources seront disponibles pour les lves et le personnel de ltablissement denseignement . plusieurs partenaires du milieu peuvent y tre associs .

    La rtroaction peut permettre, entre autres choses, lexpression des motions ressenties et loffre dun soutien aux lves ou au personnel la suite de lincident troublant .

    La collaboration des principaux intervenants (la direction et le personnel de ltablissement denseignement, les membres du corps de police et les intervenants sociaux) cette tape de rtroaction permet de maintenir une saine relation entre le milieu scolaire et le corps de police .

    Conclusion

    Chaque milieu a la responsabilit dactualiser ce cadre de rfrence en ladaptant ses besoins propres . nous souhaitons quil russisse inciter les reprsentants des milieux scolaire et policier discuter pour convenir du moment et du mode des interventions policires dans les tablissements denseignement .

    prvenir et endiguer la violence en milieu scolaire devrait tre lobjet dun effort communautaire, reposer sur la concertation des divers rseaux de partenaires et commencer ds le prscolaire . une collaboration constante et rgulire entre les corps de police et les tablissements denseignement peut faire en sorte que la prsence policire au sein dun tablissement denseignement soit considre comme lun des lments pouvant contribuer lducation la citoyennet des jeunes et des adultes en formation .

    La prvention de la violence est le but premier . Cest celui qui runit ces deux partenaires que sont lcole et le corps de police . grce cette collaboration, laction policire gagnera en efficacit et lcole gagnera en scurit .

  • 22

    fiche dobservAtion / rApport dvnement

    spcifier :

    ANNEXE 1 lintention de la direction de ltablissement denseignement

    tablissement denseignement :

    Date : Heure :

    Lieu de lvnement :

    lve impliqu : nom : prnom :

    Classe :

    VNEMENT RELEV

    Drogue possession Consommation vente substance confisque oui non refus de llve

    Vol

    Voies De fait

    intimiDation, taxage

    Harclement

    agression sexuelle

    VanDalisme

    scurit routire

    autre

    Notes explicatives :

    TMOINS PRSENTS LORS DE LVNEMENT

    nom prnom Classe ou fonction

    lve

    personnel

    de lcole

    autre

    * classer dans le dossier de llve et le dossier relatif lvnement.

  • 23

    Oui Non

    Commentaires :

    Parents informs : oui non nont pu tre joints

    nom de la personne :

    tlphone : Heure : Date :

    nature de la communication :

    RENCONTRE AVEC LLVE

    tmoin Lors de La rencontre :

    nom : prnom :

    Fonction :

    Faits reLevs :

    La suite de La rencontre, Les Faits ont t reconnus par LLve :

    Commentaires de la direction :

  • 24

    DCISION DE LA DIRECTION

    Mesures imposes (ducatives, disciplinaires ou lgales) :

    Intervention policire demande :

    nom du policier qui a reu la demande :

    Date : Heure:

    Aucune mesure entreprise :

    Commentaires :

    Autres :

    Fiche remplie par :

    signature Fonction

    Date :

    n . B . : Cette fiche peut tre modifie et reproduite .

  • 25

    relAtions Avec les mdiAs dAns un contexte durgence

    lintention de la direction de ltablissement denseignement

    ANNEXE 2

    nommer un porte-parole

    avant mme que survienne une situation durgence, la premire action de ltablissement denseignement est de dsigner un porte-parole en collaboration avec la commission scolaire . au secteur public, le porte-parole de ltablissement denseignement devrait tre en contact direct avec le service des communications de la commission scolaire dans lapplication de mesures pour faciliter les discussions avec les reprsentants des mdias, qui ne manqueront pas daffluer vers les lieux de lvnement .

    assurer la scurit dans ltablissement denseignement

    sassurer que les personnes qui circulent lintrieur de ltablissement denseignement y soient autorises . par exemple, un camraman doit obtenir le consentement du porte-parole de ltablissement avant de filmer .

    interdire laccs au lieu o se droule lvnement

    tant que les forces de lordre nont pas contrl la situation, il est recommand dinterdire aux mdias laccs au lieu de lvnement tout en expliquant les raisons qui justifient cette interdiction (la scurit, la prservation des lments de preuve, etc .) .

    Dterminer un endroit pour runir les mdias

    Cet endroit diffre de celui o sest produit lvnement . il sert rassembler les journalistes pour tenir des points de presse ou encore des entrevues . il faut prvoir un accs facile des prises lectriques, des appareils tlphoniques, etc .

  • 26

    se rfrer au porte-parole officiel

    afin dviter que de linformation contradictoire ou errone ne circule, il est important de rduire au minimum les sources dinformation et de sen remettre au porte-parole de ltablissement denseignement pour ce qui est de rpondre aux questions souleves par les mdias . Le porte-parole livre des faits et non des opinions ou des perceptions . Cette personne est responsable de laccueil des journalistes . Elle garde son calme, traite les reprsentants des mdias avec professionnalisme et dans le respect du droit du public linformation .

    prparer la rencontre avec les reprsentants des mdias

    Dans la mesure du possible, le porte-parole de ltablissement denseignement se concerte avec le corps de police avant de livrer quelque information que ce soit sur lvnement qui vient de se produire . tous deux conviennent des lments dinformation qui seront livrs et, si possible, prvoient les questions qui seront poses . Les journalistes veulent savoir ce qui sest pass : o, quand, comment et pourquoi . il est important de les informer et de leur dire la vrit . Le message sera bref, factuel, descriptif, sans jugement de valeur et ne contiendra aucun renseignement nominatif . De plus, formul dans un langage simple et clair, le message devra tre le mme pour tous les mdias . si un communiqu de presse est prpar, son contenu sera accessible aux membres du personnel et aux parents .

  • 27

    intervention policire suggre dAns un contexte denqute

    n . B . : Cette procdure est applicable aux adolescents gs de 12 17 ans inclusivement . Les enfants de moins de 12 ans ne peuvent tre tenus criminellement responsables de leurs actes .

    ANNEXE 3

    Motif dintervention

    Rencontre dun tmoin ou dune victime

    Contexte

    Le policier rencontre un lve en particulier pour obtenir une dclaration en relation avec une infraction .

    Dans ce cadre, nulle personne na lobligation de rpondre aux questions du policier . Le pouvoir de contraindre un lve rvler ce quil sait est un privilge rserv au tribunal .

    par ailleurs, le fait de fournir une fausse information un agent de la paix peut constituer une infraction criminelle lorsque lintention est de le tromper .

    Procdure

    Information transmise la direction de ltablissement denseignement Le policier donne son identit et prcise le cadre de son intervention .

    Information transmise aux titulaires de lautorit parentale si les titulaires de lautorit parentale ne font pas eux-mmes lobjet de lenqute, la direction (qui a t prvenue) privilgie de les informer de la demande du corps de police et obtient leur autorisation pour permettre au corps de police de rencontrer llve et dobtenir sa dclaration .

    Le corps de police peut avoir avis au pralable les titulaires de lautorit parentale .

    Rencontre de llve La direction va chercher llve en classe ou le fait venir son bureau .

  • 28

    Motif dintervention

    Interrogatoire dune personne suspecte

    Contexte

    Linterrogatoire vise recueillir, auprs de llve suspect ou accus, de linformation qui pourrait ventuellement servir en preuve contre lui dans le cadre du processus judiciaire .

    Linterrogatoire peut se drouler soit lcole, soit au poste de police, bien quil soit recommand de le tenir au poste de police .

    Le corps de police peut dans ce cas mettre ladolescent en tat darrestation .

    Procdure

    Information transmise la direction de ltablissement denseignement Le policier donne son identit et prcise le cadre de son intervention .

    Information transmise aux titulaires de lautorit parentaleLorsque linterrogatoire se droule lcole, il est fortement recommand dobtenir le consentement du titulaire de lautorit parentale . Cependant, si le policier procde larrestation de ladolescent, le consentement du titulaire de lautorit parentale nest pas requis .

    Lorsque le policier procde larrestation de ladolescent, la direction de ltablissement et le corps de police doivent informer les parents de celui-ci dans les meilleurs dlais .

    Le corps de police doit mentionner le motif et le lieu de la dtention .

    La direction de ltablissement denseignement sassure que les parents ou les titulaires de lautorit parentale ont t informs que llve nest plus sous la surveillance de lcole .

    Rencontre de llve La direction va chercher llve en classe ou le fait venir son bureau .

  • 29

    Ce document sert de guide pour faciliter le processus de collaboration entre les tablissements denseignement et les corps de police. Il leur laisse le soin de prciser lchelon local le contexte dintervention o la prsence policire serait ncessaire, le type dintervention dsir ainsi que les considrations propres leurs sphres de comptence.

    Un travail efficace de collaboration doit dabord rallier les parties autour de buts communs. Ainsi, les buts qui sont la base de ce partenariat et qui sont poursuivis conjointement par les corps de police et les tablissements denseignement sont: a) prvenir et rduire la violence et la criminalit lcole et dans lenvironnement scolaire, b) crer un climat scuritaire pour tous les acteurs du milieu scolaire et c) conscientiser les acteurs du milieu scolaire face leurs rles et responsabilits de citoyens.

    Cette dmarche de collaboration a t conue partir du document Cadre de rfrence : Prsence policire dans les tablissements denseignement. Elle guide les partenaires vers ltablissement dobjectifs communs et leur suggre des passages prcis de ce document de base. La conception de ce modle dentente est aussi le rsultat dune recension de la littrature internationale sur le sujet (Beaumont et Garcia, 2009) et dune enqute mene auprs des directions des tablissements denseignement du Qubec en 2009. Des exemples relatifs aux situations de prvention ou denqute ou encore aux contextes durgence y sont donns en prenant en compte toutes les formes de violence ou tout autre type de situations susceptibles de requrir une intervention policire dans les tablissements denseignement (intimidation, cyberintimidation, discrimination, taxage, harclement, vandalisme, voies de fait, activits criminelles lies aux gangs de rue, drogue, suicide.)

    Les objectifs gnraux proposs dans le modle sinspirent de ceux dj formuls dans le Cadre de rfrence : Prsence policire dans les tablissements denseignement, alors que les actions-cls sont des exemples de moyens mettre en place dans un contexte prcis pour favoriser latteinte de ces objectifs. Finalement, les parties peuvent convenir dune entente verbale ou crite, signe ou non, sur les objectifs de collaboration tablies dans les diffrents contextes dinterventions.Conception :Claire Beaumont, Ph.D. et Natalia Garcia, Observatoire canadien pour la prvention de la violence lcole et les membres de la Table provinciale de concertation sur la violence, les jeunes et le milieu scolaire, juin 2009.

    ANNEXE 4

    dmArche de collAborAtion entreles tAblissements denseignement etles corps de police

  • 30

    lments considrer dans llaboration dune ententeLtablissement denseignement et le corps de police peuvent slectionner et adapter les objectifs gnraux et les actions-cls en fonction de leurs besoins et de leurs capacits, dans le respect des encadrements lgaux et administratifs incluant, le cas chant, les orientations et les programmes de la commission scolaire et de ltablissement denseignement .

    1. Intervention en contexte de prvention et de relations communautaires

    Objectifs gnraux viss1

    Actions-cls (EXEMPLES)tablissement denseignement Corps de police

    1.1 Dvelopper des comportements sociaux et des attitudes responsables chez les lves, jeunes et adultes

    implanter un programme dentranement aux habilets sociales (gestion des conflits, expression des motions, prosocialit, etc .) .

    mettre en place des rgles de conduite et des mesures de scurit claires permettant aux lves de rparer leurs erreurs et den assumer les consquences et voir lapplication de ces rgles et mesures .

    laborer une politique dtablissement en matire de prvention de la violence lcole et sassurer quelle est connue de tous les membres du milieu scolaire (ex .: quipe-cole) et respecte par ceux-ci .

    Collaborer avec les ressources du milieu lanimation dateliers en classe afin dinformer et de sensibiliser quant la diversit et la complexit des problmes lis la violence .

    informer et sensibiliser les lves quant aux consquences lgales de leurs gestes .

    organiser des rencontres individuelles pour rpondre aux besoins particuliers de certains lves (lves risque, dnonciation, demande de soutien, etc .) .

    1.2 Maintenir une approche prventive en favorisant lducation au respect, la collaboration et au partage

    instaurer des systmes dentraide par les pairs (coopratives scolaires, mdiation par les pairs, pairs-aidants, etc .) .

    organiser des horaires permettant au personnel scolaire de travailler en collaboration (entre quipes-coles et avec les partenaires) .

    sassocier avec une rsidence pour personnes ges afin de dvelopper un sentiment dentraide chez les jeunes et doffrir une prsence aux ans dans un climat intergnrationnel .

    Dterminer, au besoin, les modalits de prsence policire dans ltablissement scolaire afin de favoriser et de renforcer les relations de confiance avec les membres de la communaut ducative .

    1.3 Encourager et entreprendre des actions concertes entre diffrents partenaires pouvant contribuer au dveloppement du jeune dans un contexte sain et scuritaire

    inviter les organismes communautaires du quartier venir rencontrer le personnel scolaire pour leur prsenter les ressources locales disponibles .

    sassocier avec des chercheurs universitaires (recherches-action) pour laborer des approches novatrices, en valuer les impacts ou se maintenir la fine pointe des interventions reconnues comme tant efficaces en matire de prvention de la violence et de la criminalit .

    avec laide de la direction, collaborer lorganisation dune journe thmatique sur la violence lcole conviant, lves, parents et enseignants participer llaboration dune politique dcole en matire de prvention de la violence .

    participer activement, au mme titre que le personnel scolaire, aux activits concernant la violence lcole .

    1.4 Favoriser limplication parentale, considrant que les parents sont des partenaires privilgis et principalement concerns par lducation de leurs enfants

    En dbut danne, rencontrer les parents2 afin de bien les informer de la politique dtablissement en matire de prvention de la violence et de limportance de leur collaboration .

    instaurer un systme de communication efficace permettant de joindre facilement les parents lorsque ncessaire .

    Faire participer les parents aux activits de lcole visant la promotion des conduites pacifiques et du respect des diffrences (ex . : ethnies diffrentes) et aux dcisions importantes concernant lorientation des interventions .

    participer lorganisation dactivits pour informer et sensibiliser les parents notamment :

    sur la diversit et la complexit des problmes lis la violence (phnomne de gangs de rue, intimidation, taxage, articles de loi);

    sur limportance de leur collaboration dans les situations de prvention, durgence ou denqute;

    sur le rle du policier lcole, ses moments de disponibilit et ses coordonnes .

  • 31

    2. Intervention en contexte durgencepour une entente de collaboration dans un contexte durgence, se rfrer au plan de mesures durgence de la commission scolaire ou de ltablissement denseignement public ou priv et numrer ci-dessous les actions dj prvues par les parties . En labsence dun tel plan, les objectifs viss et les actions raliser concernant les mesures durgence devraient prendre en compte les lments suivants :

    Objectifs gnraux viss3

    Actions-cls (EXEMPLES)tablissement denseignement Corps de police

    2.1 Prvoir la procdure suivre dans les cas o une situation durgence requiert la prsence de policiers notamment celle dun tireur actif

    instaurer un climat de confiance entre la direction et le milieu scolaire afin de faciliter la divulgation des situations problmatiques en toute confidentialit .

    veiller llaboration, la mise en uvre et la validation de lefficacit des procdures suivre en cas de prsence dune arme feu ou lorsquun individu en possession dune arme feu compromet sa propre scurit ou celle dautrui .

    tablir un plan de communication pour informer et sensibiliser lquipe-cole, les jeunes, la commission scolaire, les parents et les mdias4 .

    une fois la situation durgence contenue, sassurer de consigner linformation sur une fiche dobservation5 afin den aviser la commission scolaire et les parents .

    soutenir les coles dans lapplication de leur plan de mesures durgence .

    Collaborer la mise en uvre et la validation de lefficacit des procdures suivre en cas de situations o un individu en possession dune arme feu compromet sa propre scurit ou celle dautrui .

    Collaborer aux actions en matire de prvention, de dtection et dvaluation de la menace dans les cas o un individu a un comportement susceptible de compromettre sa propre scurit ou celle dautrui avec une arme feu .

    2.2 Mettre en place les mesures visant contrer toute forme de violence susceptible de porter atteinte lintgrit de la personne

    Entreprendre des actions en matire de prvention, de dtection et dvaluation de la menace dans les cas o un individu a un comportement susceptible de compromettre sa propre scurit ou celle dautrui avec une arme feu .

    procder, avec laide dun corps de police, des exercices de confinement barricad .

    Lorsque la direction juge que le comportement dune personne constitue un danger imminent, demander le plus rapidement possible laide du corps de police et prendre les mesures appropries pour protger la sant et la scurit des personnes sous sa responsabilit .

    Collaborer aux actions en matire de prvention, de dtection et dvaluation de la menace dans les cas o un individu a un comportement susceptible de compromettre sa propre scurit ou celle dautrui avec une arme feu .

    2.3 Mettre en place un processus de rtroaction incluant toutes les personnes impliques directement ou indirectement dans lvnement critique

    avec laide de la commission scolaire, sil y a lieu, sassurer du soutien dune quipe dintervenants psychosociaux (psychologues, conseillers et conseillres dorientation, membres du corps de police, etc .) et offrir un suivi aux lves et aux membres du personnel, tmoins ou victimes . (Ces intervenants psychosociaux identifieront les personnes ayant besoin de soins particuliers moyen ou plus long terme .)

    informer les parents, les jeunes et le personnel des suivis raliser et les inviter consulter les intervenants psychosociaux ou se joindre une rencontre dinformation post-vnement .

    Donner de linformation post-vnement la direction de ltablissement concernant les suites des gestes poss par le policier .

    apporter son soutien la direction de ltablissement, lors des rencontres dinformation post-vnement .

    ANNEXE 4

  • 32

    3. Intervention en contexte denquteune enqute peut tre effectue la demande de la direction de ltablissement denseignement ou la suite dune dcision6 du corps de police .

    Objectifs gnraux viss7

    Actions-cls (EXEMPLES)tablissement denseignement Corps de police

    3.1 Transmettre linformation ncessaire et prvoir les actions raliser avant lintervention policire dans un contexte denqute

    avec laide du corps de police, dterminer les situations particulires ncessitant une intervention policire .

    planifier, en collaboration avec le corps de police, les actions prcises pour intervenir lors doprations policires .

    prvoir un plan de communication pour informer lquipe-cole, les jeunes, la commission scolaire, les parents et les mdias .

    informer la direction de ltablissement denseignement des diffrents motifs pouvant exiger une enqute policire .

    3.2 tablir les diffrentes actions raliser lors de lintervention policire dans un contexte denqute

    Faciliter les diffrentes actions relatives lintervention policire (par exemple, mettre la disposition du corps de police, un local, une ligne tlphonique et un poste informatique, sassurer de la disponibilit et de la collaboration du personnel scolaire, etc .) .

    mettre en place le plan de communication prvu pour transmettre linformation, en tant sensible aux proccupations des parents concerns4 .

    sidentifier et prciser le cadre de son intervention dans ltablissement denseignement .

    Lorsquil existe une autorisation lgale fonde sur des motifs raisonnables, la perquisition ou la fouille est sous la responsabilit du corps de police et la direction de lcole doit y collaborer .

    Lorsquil est ncessaire de procder larrestation dun lve, le policier peut le faire avec ou sans mandat, selon le motif et la gravit du cas .

    3.3 Mettre en place un processus de rtroaction

    sassurer du soutien des personnes-ressources disponibles pour les lves et les membres du personnel, selon la situation, afin de permettre lexpression des motions .

    informer les parents des suivis raliser .

    sadresser la direction pour donner une rtroaction sur lensemble des activits denqute .

    ________________________________1 Ces objectifs sont inspirs du Cadre de rfrence: Prsence policire dans les tablissements denseignement, p . 12,132 parents ou titulaires de lautorit parentale (cette note vaut pour toutes les fois o les parents sont mentionns dans ce document) .3 Cadre de rfrence: Prsence policire dans les tablissements denseignement, p . 14,15 et 164 Cadre de rfrence: Prsence policire dans les tablissements denseignement, p . 25 et 265 Cadre de rfrence: Prsence policire dans les tablissements denseignement, annexe 1 p . 226 La loi anastasia propose un ensemble de mesures pour restreindre, principalement, la prsence darmes feu dans les tablissements denseignement et bord du transport scolaire .7 Cadre de rfrence: Prsence policire dans les tablissements denseignement, p . 17, 18, 19, 20, 21 et 27 .

  • 33

    renseignements complmentAires

    ANNEXE 5

    Extraits du Code criminel

    en vertu du code criminel, toute personne peut arrter sans mandat :

    un individu quelle trouve en train de commettre un acte criminel ; un individu qui, daprs ce quelle croit pour des motifs raisonnables et probables,

    - a commis une infraction criminelle et - est en train de fuir des personnes lgalement autorises larrter et est

    immdiatement poursuivi par de telles personnes (art . 494 (1)) .

    QuiconQue est, seLon Le cas :

    le propritaire ou une personne en possession lgitime dun bien, ou une personne autorise par le propritaire ou par une personne en possession lgitime dun bien peut arrter sans mandat une personne quil trouve en train de commettre une infraction criminelle sur ou concernant ce bien (art . 494 (2)) .

    toute personne qui, ntant pas un agent de la paix, arrte ainsi une personne est tenue de la livrer aussitt un policier (art . 494 (3)) .

    un agent de La paix peut arrter sans mandat :

    une personne qui a commis un acte criminel ou qui, daprs ce quil croit pour des motifs raisonnables et probables, a commis ou est sur le point de commettre un acte criminel ; une personne quil trouve en train de commettre une infraction criminelle ou une personne contre laquelle il a des motifs raisonnables et probables de croire quun mandat darrestation est excutoire dans les limites de la juridiction territoriale dans laquelle est trouve cette personne (art . 495) .

  • 34

    Extraits de la Loi visant favoriser la protection des personnes lgard dune activit impliquant des armes feu et modifiant la Loi sur la scurit dans les sports (Loi Anastasia)

    6 . un enseignant, un professionnel ou toute autre personne oeuvrant au sein dune institution dsigne, qui a un motif raisonnable de croire quune personne contrevient larticle 2 ou quune arme feu se trouve sur les lieux de cette institution, est tenu den aviser, sans dlai, les autorits policires . il en est de mme pour tout prpos laccs ou chauffeur dun moyen de transport public ou scolaire lgard des personnes qui utilisent ce moyen de transport .

    7 . un enseignant ou une personne exerant des fonctions de direction au sein dune institution dsigne, qui a un motif raisonnable de croire quune personne a, sur les lieux de cette institution, un comportement susceptible de compromettre sa scurit ou celle dautrui avec une arme feu, est tenu de signaler ce comportement aux autorits policires en ne leur communiquant que les renseignements ncessaires pour faciliter leur intervention . il en est de mme pour tout prpos laccs ou chauffeur dun moyen de transport public ou scolaire lgard des personnes qui utilisent ce moyen de transport .

    8 . un professionnel vis au deuxime alina qui, dans le cadre de lexercice de sa profession, a un motif raisonnable de croire quune personne a un comportement susceptible de compromettre sa scurit ou celle dautrui avec une arme feu est autoris signaler ce comportement aux autorits policires en ne leur communiquant que les renseignements ncessaires pour faciliter leur intervention, y compris ceux protgs par le secret professionnel et malgr toute autre disposition relative lobligation de confidentialit laquelle il