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REFLUX GASTRO-REFLUX GASTRO-
OESOPHAGIENOESOPHAGIENMécanismes Mécanismes physiophysio-pathologiques-pathologiques
modalités de présentation cliniquemodalités de présentation clinique
Alternatives thérapeutiquesAlternatives thérapeutiques
P. de P. de LagausieLagausie
Chirurgie Pédiatrique,Chirurgie Pédiatrique,
Hôpital la Hôpital la Timone Timone EnfantEnfant
MARSEILLEMARSEILLE
FRANCEFRANCE
Marseille, 2007
Définition Définition
Remonté du contenu gastrique dans lRemonté du contenu gastrique dans l’œ’œsophagesophage
Physiologique chez le nouveau-néPhysiologique chez le nouveau-né
Évolution : guérison (Évolution : guérison (orthostatismeorthostatisme))
Mais : complications graves possiblesMais : complications graves possibles
Conséquences à long terme du RGOConséquences à long terme du RGO
Sténose peptique Sténose peptique –– cancérisation cancérisation
Marseille, 2007
PhysiopathologiePhysiopathologie Physiologique chez le nouveau-néPhysiologique chez le nouveau-né
Évolution : guérison (Évolution : guérison (orthostatismeorthostatisme))
Marseille, 2007
PhysiopathologiePhysiopathologie
Insuffisance de la barrière Insuffisance de la barrière oesooeso-gastrique-gastrique
Principaux éléments anti-reflux:Principaux éléments anti-reflux:
Sphincter oesophagien inférieur (SOI):Sphincter oesophagien inférieur (SOI):
Zone Zone dd’’hyperpression hyperpression fonctionnelle (8 à 10 cm dfonctionnelle (8 à 10 cm d’’eau)eau)
Orifice crural du diaphragme (pilier droit)Orifice crural du diaphragme (pilier droit)
Angle de Angle de HisHis
Position intra abdominale du cardia (en cas Position intra abdominale du cardia (en cas dd’’hyperpressionhyperpression
abdominale, rôle ++ dans labdominale, rôle ++ dans l’’absence de reflux)absence de reflux)
Marseille, 2007
PhysiopathologiePhysiopathologie
Il existe toujours un certain degré de RGO chez leIl existe toujours un certain degré de RGO chez le
sujet sainsujet sain
Le caractère pathogène dépend:Le caractère pathogène dépend:
Fréquence et durée du refluxFréquence et durée du reflux
Clearance oesophagienneClearance oesophagienne
Marseille, 2007
Après le reflux, le reflux ??Après le reflux, le reflux ??
RGO diagnostiqués en endoscopie dans lRGO diagnostiqués en endoscopie dans l ’ ’enfanceenfance
207 patients retrouvés et interrogés, 80 réponses207 patients retrouvés et interrogés, 80 réponses
20 ans : âge moyen20 ans : âge moyen
SymptômesSymptômes 80% : 1 épisode de brûlures par mois80% : 1 épisode de brûlures par mois
30% : consommateurs d30% : consommateurs d ’ ’IPPIPP
19/80 : 19/80 : NissenNissen
ChildhoodChildhood GERD GERD isis a a risk factorrisk factor for GERD in for GERD inadolescents adolescents and young adultsand young adults**
**El Serag andEl Serag and al . al .AmAm J J GastroenterolGastroenterol 2004; 99 : 806-12 2004; 99 : 806-12
RoleRole of of diseasedisease durationduration in in Barrett Barrett’’s oesophaguss oesophagus
andand oesophagealoesophageal adenocarcinomaadenocarcinoma in in adultsadults
Lieberman et al., Am J Gastroenterol 1997; 92: 1293
Farrow et al., Cancer Causes Control 2000; 11: 231
Lagergren et al, N Engl J Med 1999; 340: 825
0
10
<1 yr 1–5 yr >10 yr5–10 yr
Durée dessymptomes de reflux
5
0
6Durée des symptomes de reflux
3
5
2
4
1 < 10/yr
10.01-2020.01-30
> 30/yr
Barrett’s oesophagus Adenocarcinome
Le risque relatif pour une pathologie débutant dans l’enfance n’est
pas connu !!
Marseille, 2007
Clinique Clinique Signes digestifs:Signes digestifs:
Régurgitations Régurgitations –– vomissements vomissements
Hémorragie digestive : oesophagiteHémorragie digestive : oesophagite
Douleurs (refus de boire, pyrosis) Douleurs (refus de boire, pyrosis) –– dysphagie dysphagie
Cassure de la courbe de croissanceCassure de la courbe de croissance
Manifestations respiratoires/ORLManifestations respiratoires/ORL
Bronchites, toux chronique, pneumopathies,infectionBronchites, toux chronique, pneumopathies,infection
ORLORL
«« AsthmeAsthme » »
Malaises / accidents paroxystiques Malaises / accidents paroxystiques ♥-♥-respirespi
Anomalie de posture (torticolis)Anomalie de posture (torticolis)
Marseille, 2007
Clinique Clinique
VomissementsVomissements et régurgitations: et régurgitations:
Souvent, peu abondants, fréquents, sans effortsSouvent, peu abondants, fréquents, sans efforts
En pratique: tous les intermédiairesEn pratique: tous les intermédiairespossiblespossibles
Vomissement blancs, ou alimentaire, parfoisVomissement blancs, ou alimentaire, parfoisbrun (sang), parfois teinté de bile !!!brun (sang), parfois teinté de bile !!!
Facilités par le décubitusFacilités par le décubitus
Formes émétisantes fréquentes (75 % avantFormes émétisantes fréquentes (75 % avantdeux mois)deux mois)
Cassure de la courbe de croissanceCassure de la courbe de croissance Parfois difficile à relier au RGOParfois difficile à relier au RGO
Marseille, 2007
Clinique Clinique
Manifestations respiratoires:Manifestations respiratoires:
Lien évident (RGO et TOUX Lien évident (RGO et TOUX –– TOUX et RGO) TOUX et RGO)
En pratique: qui est lEn pratique: qui est l’œ’œuf, qui est la pouleuf, qui est la poule??????
Manifestations multiples: pneumopathies,Manifestations multiples: pneumopathies,
laryngites, otites, rhino-pharyngite laryngites, otites, rhino-pharyngite ……..
Asthme ??Asthme ??
Impose un bilan exhaustif pour éliminer uneImpose un bilan exhaustif pour éliminer une
responsabilité pulmonaire (responsabilité pulmonaire (mucomuco, alpha-1-, alpha-1-
antitrypsine, test allergiquesantitrypsine, test allergiques……))
Marseille, 2007
Clinique Clinique
Malaises Malaises –– Apnées Apnées –– « « Mort subiteMort subite
rattrapéerattrapée » »::
Lien de causalité souvent établi (traces de RGOLien de causalité souvent établi (traces de RGO
après «après « ressuscitationressuscitation » » ) )
Bien interroger pour connaître lesBien interroger pour connaître lescirconstances de ces malaises circonstances de ces malaises (moment par(moment par
rapport aux repas, cyanose première,rapport aux repas, cyanose première,
bradycardie première, toux bradycardie première, toux …….).)
Bilan exhaustif: Bilan exhaustif: echo echo ccœœur, ROC- holter, ..ur, ROC- holter, ..
LL’’intervention nintervention n’’est pas toujours la bonneest pas toujours la bonne
réponseréponse……
Clinique Clinique
HémorragieHémorragie
20 % des formes de reflux20 % des formes de reflux
Le plus souvent,Le plus souvent,hémorragie hémorragie distillantedistillante(découverte sur une(découverte sur uneanémie anémie ferripriveferriprive))
Hémorragies plusHémorragies plusmassives en période néo-massives en période néo-natalenatale
Fibroscopie objectiveFibroscopie objectivell’œ’œsophagite +/- unesophagite +/- unegastrite associéegastrite associée
Clinique Clinique
DysphagieDysphagie
Témoigne souvent de lTémoigne souvent de l’œ’œsophagitesophagite
Peut se manifester par des refus du biberon,Peut se manifester par des refus du biberon,pleurs en cours de biberon, agitationpleurs en cours de biberon, agitationnocturne ou post-prandialenocturne ou post-prandiale
Parfois traduite par une alimentation liquideParfois traduite par une alimentation liquideau long coursau long cours
Chez lChez l’’enfant plus grand: douleur retro-enfant plus grand: douleur retro-sternalesternale
Parfois, chez lParfois, chez l’’IMC, sténose serrée passantIMC, sténose serrée passantlongtemps inaperçue !!!longtemps inaperçue !!!
Clinique Clinique
Torticolis: syndrome de Torticolis: syndrome de SandiferSandifer
Torticolis douloureux témoignant deTorticolis douloureux témoignant de
ll’œ’œsophagitesophagite
Contraction musculaires abdominalesContraction musculaires abdominales
synchrone du refluxsynchrone du reflux
Parfois asymétrie faciale ou de modelage duParfois asymétrie faciale ou de modelage du
cranecrane
Hernie hiatale parfois associéeHernie hiatale parfois associée
Attitude antalgique ??Attitude antalgique ??
Régresse parfois après la chirurgieRégresse parfois après la chirurgie
Marseille, 2007
Traitement Traitement LE TRAITEMENT DU RGO EST AVANTLE TRAITEMENT DU RGO EST AVANT
TOUT MEDICAL !!!!TOUT MEDICAL !!!!
Recommandations ESPGHANRecommandations ESPGHAN
PalierPalier I : I : réassurance réassurance des parents des parents
PalierPalier II : II : mesures diététiques mesures diététiques
PalierPalier III : III : traitements prokinétiques traitements prokinétiques
OesophagiteOesophagite : : antisécrétoires antisécrétoires
PalierPalier IV : IV : Positionnement du nourrisson Positionnement du nourrisson
PalierPalier V : V : ChirurgieChirurgie
VandenplasVandenplas and al; and al; Eur Eur J J Ped Ped 1997; 156 : 343-57 1997; 156 : 343-57
Le juste prixLe juste prix
Marseille, 2007
58 58 mèresmères dontdont les les nourrissonsnourrissons
ontont un RGO un RGO
EpreuveEpreuve : quantifier un volume de : quantifier un volume de laitlait verséversé
sursur un un bavoirbavoir (5 ml et 10 ml) (5 ml et 10 ml)
57% 57% ontont surestimésurestimé à 5 à 5 foisfois la la quantitéquantité
UneUne mèremère a la a la bonnebonne réponseréponse
ChiffreChiffre allantallant de 120 ml à 240 ml !!!! de 120 ml à 240 ml !!!!
Pillo BlockaPillo Blocka F and al Lancet 1991; 357 : 311-2 F and al Lancet 1991; 357 : 311-2
Marseille, 2006VandenplasVandenplas and al and al Eur Eur J J Paediatr Paediatr 1994; 153 : 419-23 1994; 153 : 419-23
LaitLait AntiRefluxAntiReflux
ouou Anti Regurgitation ? Anti Regurgitation ?
Etude Etude randomiséerandomisée double double aveugleaveugle avec un avec un
laitlait épaissiépaissi à la à la caroubecaroube
Diminution du score de Diminution du score de régurgitationsrégurgitations
significativessignificatives après 7 après 7 joursjours
AucuneAucune améliorationamélioration pHmétriquepHmétrique
Marseille, 2006SouheilSouheil M and al J M and al J Pediatr Pediatr 1995; 127 : 435-7 1995; 127 : 435-7
LA FUMEE BRULELA FUMEE BRULE
L'OESOPHAGEL'OESOPHAGE
SuiviSuivi prospectifprospectif sursur 5 5 ansans de 2 de 2 cohortescohortes
127 : 127 : oesophagiteoesophagite (G1) (G1)
151 : pas 151 : pas d'oesophagited'oesophagite (G2) (G2)
DansDans le G1 79% des le G1 79% des famillesfamilles fumentfument
DansDans le G2 39% des le G2 39% des famillesfamilles fumentfument
p<0.001p<0.001
Marseille, 2006
ProkinétiquesProkinétiques dans le RGO : dans le RGO :demande des mères ou Basedemande des mères ou BaseEvidence MedecineEvidence Medecine ? ?
Alors les médicaments ?Alors les médicaments ?
Marseille, 2006
MetoclopramideMetoclopramide entreentre dose... dose...
42 42 nourrissonsnourrissons
Evaluation pH Evaluation pH métriquemétrique après après
0.1mg/kg; 0.2mg/kg 0.1mg/kg; 0.2mg/kg ouou 0.3 mg/kg 0.3 mg/kg
Pas de difference Pas de difference significativesignificative après 0.1 après 0.1 ouou
0.2 mg/kg0.2 mg/kg
RésultatRésultat probantprobant après 0.3mg/kg après 0.3mg/kg
HyamsHyams and al J and al J Pediatr Gastroenterol Nutr Pediatr Gastroenterol Nutr 1986; 5 : 716-20 1986; 5 : 716-20
Marseille, 2007
Le PRIMPERANLe PRIMPERAN
PosologiePosologie::
- - posologieposologie maximalemaximale: 0,4 mg/kg/j : 0,4 mg/kg/j répartisrépartis
dansdans la la journéejournée, en , en respectantrespectant un un intervalleintervalle
dd’’auau moinsmoins 6 6 heuresheures entreentre les les prisesprises..
- Les - Les prisesprises nene doiventdoivent pas pas dépasserdépasser
0,1mg/kg, 0,1mg/kg, soitsoit uneune gouttegoutte/kg /kg toutestoutes les 6 les 6
heuresheures..
Marseille, 2007
…… ToléranceTolérance......
Syndrome Syndrome dystoniquedystonique, crises , crises oculogyresoculogyres et et
cephalogyrecephalogyre
1 1 cascas pour 30 000 pour 30 000 traitementstraitements
regression en 6 à 24 regression en 6 à 24 heuresheures
MéthémoglobinémieMéthémoglobinémie
Marseille, 2007
FréquenceFréquence selonselon le le labolabo
28,6 par million de prescriptions.28,6 par million de prescriptions.
((souventsouvent lorslors de de surdosagesurdosage > 0,5 mg/kg/j > 0,5 mg/kg/j maismais aussiaussià des doses à des doses normalesnormales))
0-4 0-4 ansans: 15,3 par million chez les : 15,3 par million chez les garçonsgarçons
22,9 par million chez les 22,9 par million chez les fillesfilles
FillesFilles de 12-19 de 12-19 ansans: 190 par million: 190 par million
Marseille, 2007
Et Et efficacitéefficacité......
28 28 enfantsenfants
PrimperanPrimperan* 0.5 mg/kg/j * 0.5 mg/kg/j vsvs placebo placebo
Evaluation Evaluation cliniqueclinique, pH , pH métriquemétrique et et
manométriquemanométrique
Le Le traitementtraitement aggraveaggrave le reflux ! le reflux !
MachidaMachida H and al J H and al J pediatr pediatr 1988; 112 : 483-7 1988; 112 : 483-7
Marseille, 2006Grill B and al JGrill B and al J pediatr pediatr 1985; 106; 311- 1985; 106; 311-
66
DompéridoneDompéridone ( (MotiliumMotilium*)*)
15 15 enfantsenfants (8 (8 moismois))
AmélioratoinAmélioratoin cliniqueclinique
régurgitationsrégurgitations, , touxtoux, , vomissementsvomissements et et
irritabilitéirritabilité (p<0.01) (p<0.01)
pHmétriepHmétrie : IR 42.7 : IR 42.7 vsvs 26.9% (p<0.05) 26.9% (p<0.05)
EtudeEtude de l'efficacité de la de l'efficacité de la dompéridonedompéridone dans le RGO dans le RGOdu nourrisson après 4 semaines de traitementdu nourrisson après 4 semaines de traitement
(Bines et al., J (Bines et al., J PediatrPediatr GastroenterolGastroenterol NutrNutr 1992;14:400-5) 1992;14:400-5)
pH-métrie
% temps pH < 4
Nb de reflux
Reflux le plus long
Vidange gastrique
Dompéridone
(n=8)
- 26 %
- 62 %*
- 12 %
- 23 %
Placebo
(n=9)
+ 5 %
+ 75 %
- 3 %
- 29 %
*p=0,001
Marseille, 2006
DomperidoneDomperidone, , mauvaisemauvaise donnedonne......
Somnolence, Somnolence, diarrhéediarrhée
Manifestations extra Manifestations extra pyramidalespyramidales
non dose-non dose-dépendantdépendant
1 1 cascas sursur 624 917 624 917 traitementstraitements
Facteurs de risques: Facteurs de risques: Posologies élevéesPosologies élevées,,
augmentation de la augmentation de la perméabilitéperméabilité méningéeméningée,,
jeunejeune âgeâge..
Nguyen etNguyen et col col Arch Arch Pediatr Pediatr 2000; 7 : 1131 2000; 7 : 1131
MétoclopramideMétoclopramide PO : enfants 1 - 18 mois PO : enfants 1 - 18 mois
4 études contrôlées :4 études contrôlées : 1 effet en faveur du 1 effet en faveur du métoclopramidemétoclopramide sur % sur % pHmétriquepHmétrique
3 : pas de différence significative3 : pas de différence significative
DompéridoneDompéridone : :
2 études contrôlées :2 études contrôlées : 1 effet en faveur du 1 effet en faveur du dompéridonedompéridone sur sur nbrenbre reflux reflux pHmétriquespHmétriques
1 : pas de différence significative1 : pas de différence significative
Essais contrôlés contre placebo :
Étude de l'efficacité du Étude de l'efficacité du béthanécholbéthanéchol dans le RGO du dans le RGO dunourrisson après 6 semaines de traitement nourrisson après 6 semaines de traitement (n=12)(n=12)
(Euler et al., J (Euler et al., J PediatrPediatr 1980;96:321) 1980;96:321)
Vomissements (/j)
Gain de poids (kg)
Béthanéchol
1*
1,13 ± 0,29*
Placebo
5,5
0,40 ± 0,22
*p<0,01
Effet du Effet du béthanécholbéthanéchol et du et du métoclopramidemétoclopramide sur la sur lavidange gastrique chez le nourrisson vidange gastrique chez le nourrisson (n=30)(n=30)
((HymanHyman et al., et al., PediatrPediatr ResRes 1985;19:1029) 1985;19:1029)
Basal
Posprandial
Placebo
Béthanéchol
Métoclopramide
Vidange gastrique(%/min)
5.5 ± 0.9
4.6 ± 0.6
5.1 ± 1.0
7.3 ± 1.0*
Sécrétion gastrique(ml/kg/h)
1.9 ± 0.1
3.5 ± 0.6
4.9 ± 0.9
6.5 ± 1.4*
*p<0,02 vs placebo
Marseille, 2006
Cisapride Cisapride ((prepulsidprepulsid))EfficacitéEfficacité
Seul Seul prokinétiqueprokinétique dont l'efficacité a été démontrée dont l'efficacité a été démontréeau cours du RGO du nourrisson et de l'enfantau cours du RGO du nourrisson et de l'enfant
9 essais cliniques randomisés en double aveugle9 essais cliniques randomisés en double aveugle((VandenplasVandenplas et al. & et al. & ShulmanShulman et al., J et al., J PediatrPediatr GastroenterolGastroenterol NutrNutr1999;28:518-28 & 529-33)1999;28:518-28 & 529-33)
Efficacité démontrée sur :Efficacité démontrée sur :
régurgitations, vidange gastrique, variables pH-métriquesrégurgitations, vidange gastrique, variables pH-métriqueset manométriqueset manométriques
Marseille, 2006
Prepulsid : La FDA Prepulsid : La FDA sévitsévit……et laet la
France suit...France suit...
Arrêt de la commercialisation du Arrêt de la commercialisation du CisaprideCisapride
341 notifications avec décès de 80 patients (de341 notifications avec décès de 80 patients (de
1993 à 1999)1993 à 1999)
Programme PASSEREG..avant lProgramme PASSEREG..avant l ’ ’arrêt dearrêt de
commercialisation définitive ?commercialisation définitive ?
Marseille, 2006
QUE LE BON COTE QUE LE BON COTE …… ? ?
Eruption, Eruption, urticaireurticaire, , pruritprurit
LeucopénieLeucopénie, , anémieanémie, , thrombopéniethrombopénie
ElévationElévation des des transaminasestransaminases
GynécomastiesGynécomasties
Confusion Confusion mentalesmentales
HypergastrinémieHypergastrinémie et et pullulationpullulation microbiennemicrobienne
Comparaison Comparaison oméprazoleoméprazole//ranitidineranitidine dans le dans letraitement de l'traitement de l'œœsophagite peptique de l'enfant sophagite peptique de l'enfant (n=32)(n=32)
((CucchiaraCucchiara et al., et al., ArchArch Dis Child 1993;69:655-9) Dis Child 1993;69:655-9)
Avant traitementpH œsophagien < 4 (mn)
pH gastrique médianpH gastrique < 4 (mn)
Après traitementpH œsophagien < 4 (mn)
pH gastrique médianpH gastrique < 4 (mn)
Oméprazole(40 mg/1,73m2/j)
1292,1
1301
455,1*869*
Ranitidine(20 mg/kg/j)
2071,9
1150
583,4*851*
*p<0,05 vs avant traitement
Particularités du traitement duParticularités du traitement du
RGO au cours des pathologiesRGO au cours des pathologies
respiratoires (ESPGHAN)respiratoires (ESPGHAN)
ProkinétiquesProkinétiques = 0 = 0
Pas de Pas de BéthanécholBéthanéchol
AntisécrétoiresAntisécrétoires
IPP >> anti-H2IPP >> anti-H2
prescription en première intention ?prescription en première intention ?
ChirurgieChirurgie
doit rester exceptionnelledoit rester exceptionnelle
Traitement médicalTraitement médical
66 enfants suivis pour pathologies ORL possiblement causées66 enfants suivis pour pathologies ORL possiblement causées
ou aggravées par un RGOou aggravées par un RGO
76% (n=51) traités médicalement et 24% (n=15) non traités76% (n=51) traités médicalement et 24% (n=15) non traités
80% (41/51) d80% (41/51) d’’améliorations cliniques dans le groupe traité contreaméliorations cliniques dans le groupe traité contre
seulement 1/3 (n=5) dans le groupe non traité (test seulement 1/3 (n=5) dans le groupe non traité (test χχ2, p<0.001)2, p<0.001)
Les enfants atteints de pathologie sinusienne ont eu les meilleursLes enfants atteints de pathologie sinusienne ont eu les meilleurs
résultats (86% drésultats (86% d’’améliorations; 19/22)améliorations; 19/22)
Van Van Den AbbeeleDen Abbeele, Int J , Int J PedPed ORL, 2003 ORL, 2003
Indications chirurgicalesIndications chirurgicales
Marseille, 2006
«« FormellesFormelles » » : :
Malaise grave Malaise grave –– sténose peptique sténose peptique ––
oesophagite résistante au oesophagite résistante au trttrt médical médical –– hernie hernie
hiatale hiatale –– cassure croissance cassure croissance
A discuter :A discuter :
manifestations respiratoires: minimes / ORLmanifestations respiratoires: minimes / ORL
chroniques, asthme, pneumopathieschroniques, asthme, pneumopathies
récidivantesrécidivantes
Vomissements répétés isolésVomissements répétés isolés
Gastrostomie Gastrostomie dd’’alimentationalimentation
Indications chirurgicalesIndications chirurgicales
Marseille, 2006
RESISTANCE AU TRAITEMENTRESISTANCE AU TRAITEMENTMEDICAL:MEDICAL: STAGNATION PONDERALE DU FAITSTAGNATION PONDERALE DU FAIT
DES VOMISSEMENTSDES VOMISSEMENTS
HEMATEMESE OU OESOPHAGITEHEMATEMESE OU OESOPHAGITEPERSISTANTE MALGRE LEPERSISTANTE MALGRE LETRAITEMENTTRAITEMENT
OESOPHAGITE PEPTIQUEOESOPHAGITE PEPTIQUE
Indications chirurgicalesIndications chirurgicales
Marseille, 2006
REFLUX «REFLUX « MALFORMATIFMALFORMATIF » »:: HERNIE HIATALEHERNIE HIATALE
HERNIE par glissement (cardia en intra-HERNIE par glissement (cardia en intra-thoracique, associé à un RGO)thoracique, associé à un RGO)
Hernie par roulement(cardia en place,Hernie par roulement(cardia en place,complications mécaniques)complications mécaniques)
MixeMixe
ATTENTION: évolution parfoisATTENTION: évolution parfoisspontanément favorable des hernies hiatalespontanément favorable des hernies hiatalechez les nouveaux-né (prématurés ++) chez les nouveaux-né (prématurés ++) ne nepas se précipiterpas se précipiter
Indications chirurgicalesIndications chirurgicales
Marseille, 2006
REFLUX «REFLUX « MALFORMATIFMALFORMATIF » »:: PATHOLOGIE MALFORMATIVEPATHOLOGIE MALFORMATIVE
INDUISANT DES REFLUX:INDUISANT DES REFLUX: HERNIE DIAPHRAGMATIQUEHERNIE DIAPHRAGMATIQUE
OMPHALOCELE GEANTE OUOMPHALOCELE GEANTE OULAPAROSCHISIS COMPLIQUES..LAPAROSCHISIS COMPLIQUES..
ATRESIE DE LATRESIE DE L’Œ’ŒSOPHAGE (25% de TRTSOPHAGE (25% de TRTChirurgical du RGO)Chirurgical du RGO)
Indications chirurgicalesIndications chirurgicales
Marseille, 2006
REFLUX «REFLUX « MALFORMATIFMALFORMATIF » »: Atrésie: Atrésiede lde l’œ’œsophagesophage Reflux post opératoire constant car:Reflux post opératoire constant car:
Traction sur les segmentsTraction sur les segments Effacement de lEffacement de l’’angle de angle de HisHis Mauvaise «Mauvaise « clearance oesophagienneclearance oesophagienne » »
Indication surIndication sur Malaises sévères au cours de refluxMalaises sévères au cours de reflux
(éliminer la compression trachéale)(éliminer la compression trachéale) Stagnation pondéraleStagnation pondérale Sténose itérative de lSténose itérative de l’’anastomoseanastomose
Indications chirurgicalesIndications chirurgicales
Marseille, 2006
REFLUX «REFLUX « MALFORMATIFMALFORMATIF » »: Atrésie de: Atrésie dell’œ’œsophagesophage Attention à la Attention à la dysmotricitédysmotricité car: car:
Les vagues sont parfois inexistantsLes vagues sont parfois inexistants
La motricité ne se propage pas au delà deLa motricité ne se propage pas au delà dell’’anastomoseanastomose
Elle nElle n’’est pas bien appréciée par la manométrie ++++est pas bien appréciée par la manométrie ++++
En pratique:En pratique: Nissen Nissen si besoin: si échec (stase salivaire, faussessi besoin: si échec (stase salivaire, fausses
routes ++, pneumopathies salivaire):routes ++, pneumopathies salivaire):DECONNECTIONDECONNECTION
Seule exception: Atrésie de type I avec Seule exception: Atrésie de type I avec coloplastiecoloplastiedd’’emblée et emblée et deconnection deconnection dans le même tempsdans le même temps
Indications chirurgicalesIndications chirurgicales
Marseille, 2006
INDICATION PULMONAIRE/ORL:INDICATION PULMONAIRE/ORL: INCONTOURNABLE: DIASTEMEINCONTOURNABLE: DIASTEME
LARYNGO-TRACHEALLARYNGO-TRACHEAL DISCUTABLE:DISCUTABLE:
STENOSE TRACHEALESTENOSE TRACHEALE LARYNGOPLASTIES ITERATIVELARYNGOPLASTIES ITERATIVE
A DISCUTER AU CAS PAR CAS:A DISCUTER AU CAS PAR CAS: MUCOVISCIDOSEMUCOVISCIDOSE LARYNGITES A REPETITIONLARYNGITES A REPETITION PNEUMOPATHIES A REPETITIONPNEUMOPATHIES A REPETITION
Indications chirurgicalesIndications chirurgicales
Marseille, 2006
ENFANT IMC:ENFANT IMC: AVEC TROUBLES DE LA CROISSANCEAVEC TROUBLES DE LA CROISSANCE OU PNEUMOPATHIES DOU PNEUMOPATHIES D’’INHALATIONINHALATION APRES ECHEC DAPRES ECHEC D’’UNE TENTATIVEUNE TENTATIVE
DD’’ALIMENTATION PARALIMENTATION PARGASTROSTOMIEGASTROSTOMIE
SE MEFIER DES FAUSSES ROUTESSE MEFIER DES FAUSSES ROUTES(alimentaire ou salivaire) QUI SERONT(alimentaire ou salivaire) QUI SERONTPARFOIS MAJOREES PAR LE NISSENPARFOIS MAJOREES PAR LE NISSEN(Manométrie pré (Manométrie pré opop +++) +++)
Indications chirurgicalesIndications chirurgicales
Marseille, 2006
MALAISES SEVERES:MALAISES SEVERES: MIS SUR LE COMPTE DU RGOMIS SUR LE COMPTE DU RGO
APRES AVOIR FAIT UN BILANAPRES AVOIR FAIT UN BILANEXHAUSTIF (ROC, Holter, EEGEXHAUSTIF (ROC, Holter, EEG…….).)
ENCORE 20 % ENCORE 20 % DD’’ECHECSECHECS……....
Enfant NeurologiqueEnfant Neurologique
Marseille, 2007
Pneumopathies à répétitionPneumopathies à répétition
Dénutrition +++Dénutrition +++
Oesophagite chronique (posturale)Oesophagite chronique (posturale)
Sténose peptiqueSténose peptique
SNG dSNG d’’alimentation alimentation RGO RGO
Bilan pré-opératoireBilan pré-opératoire
Marseille, 2007
P.H.P.H.métriemétrie: souvent !!!: souvent !!! Des 24 heuresDes 24 heures Sans anti-HSans anti-H22 !!! !!! On note:On note:
Le temps de pH > 5 (normale < 5 %)Le temps de pH > 5 (normale < 5 %)Le nombre de refluxLe nombre de refluxLe reflux le + long (clearanceLe reflux le + long (clearance
oesophagienne)oesophagienne)La prédominance diurne ou nocturneLa prédominance diurne ou nocturne
Bilan pré-opératoireBilan pré-opératoire
Marseille, 2007
P.H.P.H.métriemétrie: pas toujours !!!: pas toujours !!! Vomissements évidentsVomissements évidents Manifestations digestives, sténoseManifestations digestives, sténose
peptiquepeptique…… Fibroscopie:Fibroscopie:
HématèmeseHématèmese AnémieAnémie DysphagieDysphagie Oesophagite déjà objectivéeOesophagite déjà objectivée
Bilan pré-opératoireBilan pré-opératoire
Marseille, 2007
T.O.G.D.: TOUJOURS !!!!!T.O.G.D.: TOUJOURS !!!!! ELIMINE UN TROUBLE DE LAELIMINE UN TROUBLE DE LA
ROTATIONROTATION VISUALISE LA JONCTION OESO-VISUALISE LA JONCTION OESO-
GASTRIQUE (ascension des plis, hernieGASTRIQUE (ascension des plis, herniehiatale, sténose peptiquehiatale, sténose peptique…….).)
MANOMETRIE: Au moindre doute!!!MANOMETRIE: Au moindre doute!!! Élimine le méga-Élimine le méga-œœsophagesophage Élimine un trouble de la motricité (chezÉlimine un trouble de la motricité (chez
ll’’IMC ++)IMC ++)
Marseille, 2006
T.O.G.D (D !!)T.O.G.D (D !!)
Principes Principes
Remettre lRemettre l’’estomac dans lestomac dans l’’abdomenabdomen
Libérer le bas de lLibérer le bas de l’œ’œsophagesophage
Resserrer le passage de lResserrer le passage de l’œ’œsophage à travers lesophage à travers le
diaphragmediaphragme
Confectionner avec lConfectionner avec l’’estomac une valve autour deestomac une valve autour de
la partie basse de la partie basse de ll’’oesophageoesophage
Marseille, 2007
Deux écoles !!!Deux écoles !!!
Les «Les « fixateursfixateurs » »::
LL’’amarrage du montage garanti sa solidité et son duréeamarrage du montage garanti sa solidité et son durée
Fixation de la valve aux piliers, à lFixation de la valve aux piliers, à l’œ’œsophage, éventuellement ausophage, éventuellement au
diaphragmediaphragme
Doit empêcher la migration de la valve en intra-thoraciqueDoit empêcher la migration de la valve en intra-thoracique
Les «Les « mobilesmobiles » »::
La valve doit coulisser autour de lLa valve doit coulisser autour de l’œ’œsophage à chaque effort desophage à chaque effort de
toux et à chaque déglutitiontoux et à chaque déglutition
On ne fixe la valve a rien (ni a lOn ne fixe la valve a rien (ni a l’œ’œsophage, ni aux pilierssophage, ni aux piliers……))
ll ’é ’équilibre entre force de rappel (vaisseaux quilibre entre force de rappel (vaisseaux gastrogastro--spleniquesplenique) et) et
force dforce d’’attraction (ascension du montage) maintient le montage enattraction (ascension du montage) maintient le montage en
placeplace
Technique Technique
Marseille, 2007
xxx
x
Ø 3 ou 5 mm pourRécliner le foie
Ø 10 mmPour
Optique (30°)
Ø 3 ou 5 mmPour instruments
Ø 3 ou 5 mm pour instruments
Sonde gastrique de calibrage 16 à 24
Pression: 6 mmHg (Nné) à 15 (adulte)
Techniques Techniques
Marseille, 2006
Incision du petit épiploonIncision du petit épiploon
Incision du péritoine pré-oesophagienIncision du péritoine pré-oesophagien
Dissection de lDissection de l ’ ’espace rétro-espace rétro-oesophagienoesophagien
Rapprochement des piliers duRapprochement des piliers dudiaphragmediaphragme
Passage rétro-oesophagien de la facePassage rétro-oesophagien de la faceantérieure de la grande courbureantérieure de la grande courburegastriquegastrique
Confection de la valve (3 à 6 points)Confection de la valve (3 à 6 points)
Marseille, 2007
Technique TechniqueFERMETURE DES PILIERSFERMETURE DES PILIERS
1 à 2 POINTS RETRO-OESOPHAGIENATTENTION A LA DYSPHAGIELIMITE L’ASCENSIONINTRA-THORACIQUEDU MANCHON
MOVIE
Marseille, 2007
Valve Valve
VALVECOMPLETEDANS LENISSEN (360°),OUINCOMPLETEDANS LETOUPET (270°)
Nissen Toupet
Intérêt de la Intérêt de la coelioscopiecoelioscopie
Dans cette indication, intérêt majeur car diminutionDans cette indication, intérêt majeur car diminution
des brides +++des brides +++
Or, complication classique des laparotomies: bridesOr, complication classique des laparotomies: brides
Premiers signes cliniques de lPremiers signes cliniques de l’’occlusion: vomissementsocclusion: vomissements
En cas de En cas de nissennissen, pas de vomissements possible, d, pas de vomissements possible, d’’ouou
risque de dilatation et perforation-nécrose de lrisque de dilatation et perforation-nécrose de l’’estomacestomac
(complication redoutable chez le patient IMC)(complication redoutable chez le patient IMC)
En cas de reprise, chirurgie facilitée ++En cas de reprise, chirurgie facilitée ++
Marseille, 2007
ConséquencesConséquences
OBSTACLE FONCTIONNEL DU BASOBSTACLE FONCTIONNEL DU BAS
ŒŒSOPHAGESOPHAGE
Dysphagie post opératoireDysphagie post opératoire
CAPACITE GASTRIQUE DIMINUEE:CAPACITE GASTRIQUE DIMINUEE:
Petits repas fréquentsPetits repas fréquents
VIDANGE GASTRIQUE MODIFIEE (Diarrhée,VIDANGE GASTRIQUE MODIFIEE (Diarrhée,
dumping syndromedumping syndrome……))
Marseille, 2007
Marseille, 2007
Suites opératoires Suites opératoires
SOUVENT SIMPLESOUVENT SIMPLE
ABLATION DE LA SONDE GASTRIQUE A J1ABLATION DE LA SONDE GASTRIQUE A J1
REPRISE DE LREPRISE DE L’’ALIMENTATION A J1ALIMENTATION A J1
COMMENCER PAR DES BOISSONS,COMMENCER PAR DES BOISSONS,
TIEDESTIEDES
PUIS ALIMENTATION MIXEE ETPUIS ALIMENTATION MIXEE ET
FRACTIONNEE:FRACTIONNEE:
5 REPAS EQUIVALENTS5 REPAS EQUIVALENTS
MIXES (viande hachée, poisson bouilli, purée,MIXES (viande hachée, poisson bouilli, purée,
petits potspetits pots……))
PAS TROP DE SUCRES RAPIDESPAS TROP DE SUCRES RAPIDES
Marseille, 2007
Suites opératoires Suites opératoires
SORTIE A PARTIR DE J2-J3SORTIE A PARTIR DE J2-J3
ALIMENTATION «ALIMENTATION « CORRECTECORRECTE » »
Perte de poids habituellePerte de poids habituelle
Alimentation normale entre 3 et 6 semainesAlimentation normale entre 3 et 6 semaines
Marseille, 2007
Surveillance Surveillance
Surveillance radiologique:Surveillance radiologique:
T.O.G.D. de contrôle: a 1 mois ?, à un an ?T.O.G.D. de contrôle: a 1 mois ?, à un an ?
A faire chez lA faire chez l’’IMC par la IMC par la gastrostomie gastrostomie +++ +++
Permet:Permet:
De vérifier le passage (dysphagie, dilatation deDe vérifier le passage (dysphagie, dilatation de
ll’œ’œsophage sophage ……))
LL’’efficacité du montageefficacité du montage
Surveillance clinique ++:Surveillance clinique ++:
Le reflux récidive souvent comme il a commencé !!Le reflux récidive souvent comme il a commencé !!
Indication a nouvelle Indication a nouvelle phph--metriemetrie .. ..
Marseille, 2007
Complications Complications
DYSPHAGIE:DYSPHAGIE:
Souvent transitoireSouvent transitoire
Améliorée parAméliorée par
Le tempsLe temps
Les dilatationsLes dilatations
endoscopiquesendoscopiques
Parfois repriseParfois reprise
chirurgicalechirurgicale
AbscenceAbscence dd’’eructationeructation::
Pas de Pas de schwingschwing--gumgum
Pas de coca !!!Pas de coca !!!
Marseille, 2007
Complications Complications
LA VALVE EST TROP «LA VALVE EST TROP « BELLEBELLE » »::
TROP LONGUETROP LONGUE
TROP SERREETROP SERREE
CONFECTIONNEE AVEC LE SOMMET (ETCONFECTIONNEE AVEC LE SOMMET (ET
NON la face antérieure de lNON la face antérieure de l’’estomac):estomac):
Billot a la sortie du hiatusBillot a la sortie du hiatus
Soit dilatation pneumatiquesSoit dilatation pneumatiques
Soit reprise chirurgicaleSoit reprise chirurgicale
« TROP
BELLE
VALVE »
Marseille, 2007
Complications Complications
DILATATION GASTRIQUE:DILATATION GASTRIQUE:
Au cours dAu cours d’’une une gastrogastro--enterite enterite ou dou d’’une intoxicationune intoxication
alimentairealimentaire
TRAITEE parTRAITEE par
SONDE GASTRIQUE DOUBLE COURANT, ENSONDE GASTRIQUE DOUBLE COURANT, EN
URGENCE +++URGENCE +++
Marseille, 2007
Complications Complications
DUMPING SYNDROME:DUMPING SYNDROME: SECONDAIRE A UNE VIDANGE TROPSECONDAIRE A UNE VIDANGE TROP
BRUTALE DU BOL ALIMENTAIREBRUTALE DU BOL ALIMENTAIRE
SECRETION REFLEXE DSECRETION REFLEXE D’’UN EXCESUN EXCESDD’’INSULINE HYPOGLYCEMIEINSULINE HYPOGLYCEMIE
TRAITEMENT PAR FRACTIONNEMENTTRAITEMENT PAR FRACTIONNEMENTDES REPAS ET UTILISATION DESDES REPAS ET UTILISATION DESSUCRES LENTSSUCRES LENTS
Marseille, 2007
Complications Complications
DEFAUT DE VIDANGE GASTRIQUE:DEFAUT DE VIDANGE GASTRIQUE: LESION DES PNEUMOGASTRIQUESLESION DES PNEUMOGASTRIQUES TRAITE PAR PYLOROPLASTIETRAITE PAR PYLOROPLASTIE
ASCENCION DU MANCHON ENASCENCION DU MANCHON ENINTRA-THORACIQUE:INTRA-THORACIQUE: RISQUE DRISQUE D’’ HEMMORRAGIE OU D HEMMORRAGIE OU D’’
ULCERATION DU MANCHONULCERATION DU MANCHON CONDUIT LE PLUS SOUVENT A UNECONDUIT LE PLUS SOUVENT A UNE
REPRISE CHIRURGICALEREPRISE CHIRURGICALE
ASCENSIONASCENSION
Marseille, 2007
Complications Complications
LACHAGE DU MONTAGE:LACHAGE DU MONTAGE: SURTOUT SI IMC OU SI INSUFFISANTSURTOUT SI IMC OU SI INSUFFISANT
RESPIRATOIRE (EFFORTS DE TOUXRESPIRATOIRE (EFFORTS DE TOUX+++)+++)
MANIFESTATION CLINIQUEMANIFESTATION CLINIQUEREAPPARAISSENT (surtoutREAPPARAISSENT (surtoutpulmonaires)pulmonaires)
CONDUIT A UNE REPRISECONDUIT A UNE REPRISECHIRURGICALECHIRURGICALE
Marseille, 2007
Risques dRisques d ’é ’échec des interventionschec des interventions
anti-reflux selon la pathologie sous-anti-reflux selon la pathologie sous-
jacentejacente
Risques dRisques d ’é ’échecchec
8 %8 %
6%6%
23 %23 %
47 %47 %
Ni Ni neuroneuro, ni pneumo , ni pneumo (n=88)(n=88)
Neurologique seul Neurologique seul (n=103)(n=103)
PneumologiquePneumologique seul seul (n=34)(n=34)
NeuroNeuro + pneumo + pneumo (n=17)(n=17)
Taylor et al., J Pediatr Surg 1994
Marseille, 2007
DéconnectionDéconnection
Reflux Reflux gastrogastro-oesophagien sévère-oesophagien sévère
DysmotricitéDysmotricité oesophagienne oesophagienne
Atteinte pulmonaireAtteinte pulmonaire
Non contrôlé par un procédé anti-refluxNon contrôlé par un procédé anti-reflux
chirurgicalchirurgical
Marseille, 2007
Technique Technique
Déconnexion Déconnexion oesooeso--gastrique (DOG)gastrique (DOG)
Anse en Y iso-Anse en Y iso-péristaltiquepéristaltique
Ascension trans-Ascension trans-mésocoliquemésocolique et etrétrogastriquerétrogastrique
Anastomose Anastomose terminotermino--terminaleterminale
gastrostomiegastrostomie
Marseille, 2007
DéconnectionDéconnection
Excellente intervention chez certainsExcellente intervention chez certains
patients neurologiquespatients neurologiques
Pas de première intention (échec du Pas de première intention (échec du NissenNissen))
Doit être pratiquée avant une maladieDoit être pratiquée avant une maladie
respiratoire irréversiblerespiratoire irréversible
Prudence compte tenu de la malabsorptionPrudence compte tenu de la malabsorption
chez certains patientschez certains patients
Re Re connection connection ??
Marseille, 2007
Conclusion 1 Conclusion 1
Excellente intervention chez les patients quiExcellente intervention chez les patients qui
en ont vraiment besoin (sélection +++ desen ont vraiment besoin (sélection +++ des
indications)indications)
INTERET MAJEUR DE LA COELIOSCOPIEINTERET MAJEUR DE LA COELIOSCOPIE
DANS CETTE INTERVENTIONDANS CETTE INTERVENTION
Ne doit pas faire oublier les conséquencesNe doit pas faire oublier les conséquences
de cette interventionde cette intervention
Marseille, 2007
Conclusion 2 Conclusion 2
RGO simple : RGO simple : mesuremesure hygiénohygiéno diététiquediététique
RGO RGO compliquécompliqué : : AntisécrétoireAntisécrétoire
RGO RGO compliquécompliqué persistantpersistant : :
IPP au long IPP au long courscours ouou chirurgiechirurgie ? ?
ALORS FINALEMENT, QUELLES INDICATIONS ??
CucchiaraCucchiara and al and al paediatr paediatr drugs 2000; 2 : 263-72 drugs 2000; 2 : 263-72