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Tervueren MUSÉE ROYAL DE L’AFRIQUE CENTRALE Fiche technique Propriétaire : Etat belge Maître d’ouvrage : Régie des Bâtiments Occupant : Musée royal de l’Afrique centrale Architecture : ATStéphane Beel Architecten + Origin Architecture and Engineering + Niek Kortekaas + Michel Devisgne + Arup + Bureau Bouwtechniek + RCR + Daidalos Peutz Entrepreneur : sa Denys (Wondelgem) Durée des travaux : 2013-2016 Investissement global : € 66,5 millions (études, travaux et financement) dont € 51.079.504,36 (tva incluse) pour les travaux La Régie des Bâtiments L’expert immobilier de l’État belge La Régie des Bâtiments assure un environnement de travail de qualité aux agents fédéraux et œuvre à la préservation du patrimoine architectural fédéral. Responsabilité, intégrité, professionnalisme, flexibilité et efficacité sont ses valeurs principales. La Régie des Bâtiments gère un portefeuille de 7,7 millions m² environ composé de 1 357 bâtiments qui sont soit propriétés de l’Etat (913 bâtiments pour un peu moins de 4,9 millions m 2 ) soit pris en location (429 bâtiments pour un peu moins de 2,9 millions m 2 ). Grâce à la qualité de ses prestations, de ses services et de son savoir-faire unique et spécifique dans différents domaines comme la construction, la restauration, la stratégie et la gestion immobilière, la Régie des Bâtiments est l’expert immobilier de l’Etat fédéral. Réalisation Editeur responsable : Régie des Bâtiments Service de presse Avenue de la Toison d’Or 87 bte 2 1060 Bruxelles Tél. : +32(0)2 541 70 66 Fax : +32(0)2 541 70 70 Photos & Illustrations : Régie des Bâtiments - Stéphane Beel architecten [email protected] www.regiedesbatiments.be Novembre 2013 Restauration, rénovation et réaménagement du musée Le patio Le pavillon d’accueil Régie des Bâtiments

Régie des Bâtiments

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Tervueren - Musée royal de l'Afrique centrale

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Page 1: Régie des Bâtiments

Tervueren

Musée royal de l’afrique centrale

Fiche technique

Propriétaire : Etat belgeMaître d’ouvrage : Régie des BâtimentsOccupant : Musée royal de l’Afrique centraleArchitecture : ATStéphane Beel Architecten + Origin Architecture and Engineering + Niek Kortekaas + Michel Devisgne + Arup + Bureau Bouwtechniek + RCR + Daidalos PeutzEntrepreneur : sa Denys (Wondelgem)Durée des travaux : 2013-2016Investissement global : € 66,5 millions (études, travaux et financement) dont € 51.079.504,36 (tva incluse) pour les travaux

La Régie des BâtimentsL’expert immobilier de l’état belge

La Régie des Bâtiments assure un environnement de travail de qualité aux agents fédéraux et œuvre à la préservation du patrimoine architectural fédéral. Responsabilité, intégrité, professionnalisme, flexibilité et efficacité sont ses valeurs principales. La Régie des Bâtiments gère un portefeuille de 7,7 millions m² environ composé de 1 357 bâtiments qui sont soit propriétés de l’Etat (913 bâtiments pour un peu moins de 4,9 millions m2) soit pris en location (429 bâtiments pour un peu moins de 2,9 millions m2). Grâce à la qualité de ses prestations, de ses services et de son savoir-faire unique et spécifique dans différents domaines comme la construction, la restauration, la stratégie et la gestion immobilière, la Régie des Bâtiments est l’expert immobilier de l’Etat fédéral.

réalisationEditeur responsable : Régie des BâtimentsService de presseAvenue de la Toison d’Or 87 bte 21060 BruxellesTél. : +32(0)2 541 70 66 Fax : +32(0)2 541 70 70Photos & Illustrations : Régie des Bâtiments - Stéphane Beel architectenpresse@regiedesbatiments.bewww.regiedesbatiments.beNovembre 2013

Restauration, rénovation et réaménagement du musée

Le patio

Le pavillon d’accueil

Régie des Bâtiments

Page 2: Régie des Bâtiments

Historique

Le Musée royal de l’Afrique centrale a vu le jour suite à une exposition temporaire qui a ouvert ses portes en 1897 en tant que volet colonial de l’exposition universelle de Bruxelles. Le Roi Léopold II fait construire le

palais des Colonies au sein de son domaine royal de Tervueren. Devenu musée du Congo, le palais des Colonies se révèle rapidement trop exigu pour abriter les collections sans cesse plus importantes. Le roi décide alors d’ériger un musée plus vaste, conçu par l’architecte français Charles Girault. Les travaux du musée actuel débutent en 1904, construit en style néoclassique et inspiré du « Petit Palais à Paris ».

A l’origine, le musée ne devait constituer qu’un élément au sein d’un vaste complexe constitué entre autres d’une Ecole mondiale, d’un pavillon de congrès, d’un complexe sportif et d’un musée chinois et japonais. Il est mis fin à cet ambitieux projet à la mort de Léopold II en 1909.

Le 30 avril 2010, le roi Albert I inaugure le « Musée du Congo Belge ». En 1952, l’adjectif « royal » vient compléter cette dénomination. Après l’indépendance du Congo en 1960, le musée entre dans l’histoire sous le nom de « Musée royal de l’Afrique centrale ».

Le complexe muséal

Le complexe muséal est constitué de sept bâtiments :

• le palais des Colonies (département scientifique) • le pavillon de la direction (administration) • le musée (bâtiment principal et central) • le pavillon Stanley (les archives complètes de Stanley) • le bâtiment CAPA (département scientifique) • une partie du bâtiment des Finances• la villa Dewit (bâtiment de l’ancien ministère de l’Agriculture)

Le musée, bâtiment principal, fait l’objet de ce projet de restau-ration et de rénovation. Le bâtiment et ses abords sont protégés en tant que monument et site depuis le 16 février 1998. L’in-térieur du rez-de-chaussée est également protégé ainsi que le mobilier originel.

Pourquoi rénover ?

S’il se dégage toujours du bâtiment du musée un charme unique, l’infrastructure n’est plus adaptée aux nécessités d’un musée moderne. L’exposition permanente est dépassée et aucun lien n’est fait avec la recherche scientifique actuelle ou avec des thèmes d’actualité. De plus, les objets ne sont pas replacés dans leur contexte.

Le bâtiment et l’infrastructure ont besoin d’être modernisé. L’accès pour les moins valides, les fonctions commerciales comme la cafétéria, le shop et les installations sanitaires doivent être adaptés. La présentation des collections doit également répondre à des normes spécifiques et strictes de sécurité et de conservation en matière de climat, d’éclairage, d’hygrométrie, etc.

Ce projet vise à adapter le MRAC aux besoins et nécessités du 21e

siècle. Le grand défi est de faire du Musée une institution mondiale attrayante et dynamique sur l’Afrique d’aujourd’hui, destinée à un public toujours plus nombreux et diversifié, avec un aménagement optimal tout en conservant son charme désuet.

Le projet de rénovation et restauration

Le bâtiment principal du musée est laissé intact dans la mesure du possible. Sa réorganisation nécessaire et son extension sont conçues de manière telle que son environnement direct reste intact. Seuls quelques surfaces en verre et patios témoignent d’un changement.

Le pavillon d’accueil L’implantation du nouveau pavillon d’accueil est bien choisi : entre le musée et le palais des Colonies. Le pavillon est limité au rez-de-chaussée et au premier étage de manière à s’intégrer harmonieusement dans l’environnement verdoyant. Il sera bordé d’arbres du côté de la rue et le restaurant/la cafétéria au premier étage offrira une vue agréable sur le parc environnant.

Le visiteur aura accès au musée par une galerie d’exposition souterraine dans laquelle sont prévues deux salles d’exposition et un espace flexible pouvant être transformé en salle d’exposition ou en auditorium.

Le bâtiment du muséeLes concepts spatiaux originels sont à nouveau présents dans la scénographie du musée. Les axes de vue existants et les panoramas vers le parc y sont réintroduits. On tend à rétablir au maximum l’architecture en sa forme originelle. En réouvrant des baies de fenêtres, on renforce également les angles de vues de l’intérieur sur le parc.

Les vitrines originales de 1910 seront autant que possible, restaurées et réutilisées.

La qualité d’isolation du bâtiment du musée sera nettement améliorée en dédoublant les châssis : des contrechâssis et des contreportes seront placés. Le toit sera également isolé. Ces adaptations auront une influence positive sur le conditionnement de l’air, ce qui est indispensable pour les pièces exposées.

Délai et financement Les travaux ont débuté en octobre 2013 et dureront environ 3 ans.

Le gouvernement fédéral a consenti un investissement de € 66, 5 millions pour le projet (études, travaux et financement).