LOUVAIN n extension des Archives de l’etAt

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Les Archives de l’État à Louvain ont été créées suite à la scission de la province de Brabant en 1995. Fin 2001, les Archives sont installées au Collège Villers, un bâtiment du 18e siècle restauré par la Régie des Bâtiments. Dès le départ, la capacité de stockage du Collège Villers s’avéra insuffisante. Un dépôt d’archives moderne, attenant au bâtiment existant, a donc été construit.

HistoriqueEn décembre 2001, les Archives de l’État s’installent au sous-sol et au rez-de-chaussée du Collège Villers, un superbe bâtiment classé, datant du XVIIIe siècle et situé à la Vaartstraat à Louvain. Le bâtiment abritait jadis le refuge de l’abbaye de Villers-la-Ville (Brabant wallon). À la fin du XIXe siècle, l’université de Louvain y aménage des laboratoires et des auditoires. L’université fait don du bâtiment à l’État belge lorsque le département de botanique quitte définitivement le Collège, en 1982. L’État envisage, dès lors, d’y loger un dépôt des Archives de l’État.

En 1985, il est décide de créer un service d’archives pour l’arrondissement de Louvain. En 1995, en exécution de l’Accord de la Saint-Michel, la province de Brabant est scindée. Le projet ministériel devient caduc. Trois nouveaux dépôts des Archives de l’État voient le jour suite à la création des provinces de Brabant wallon, de Brabant flamand et de l’arrondissement administratif de Bruxelles-Capitale : les Archives de l’État à Louvain (2001), les Archives de l’État à Bruxelles (Anderlecht) (2002) et les Archives de l’État à Louvain-la-Neuve (2009).

Le bâtiment du Collège Villers est mis en service en décembre 2001. Placée dans la salle de lecture, la collection de microfilms des registres paroissiaux et de l’état civil suscite immédiatement l’intérêt de nombreux généalogistes. Depuis 2005, cette salle de lecture attire annuellement plus de cinq mille visiteurs. Afin de pouvoir disposer de locaux d’archives adéquats, une deuxième phase du projet prévoyait la construction de bureaux et de magasins d’archives, à l’arrière de l’immeuble historique.

L’extension a été mise en service en 2011. Aménagés sur trois étages en surface et trois étages souterrains, les rayonnages mobiles permettent le stockage de plus de 50 kilomètres linéaires d’archives. Les locaux répondent bien évidemment à toutes les conditions de sécurité et de ventilation, afin de garantir une conservation correcte - (presque) éternelle - des documents. Le nouveau bâtiment comprend également des bureaux, des salles de réunion et des espaces pour le classement. Bref, les Archives de l’État à Louvain sont aujourd’hui parées pour assumer leur rôle de centre historique régional !

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Architecturelors de la conception de l’extension des Archives de l’État, il a été tenu compte du Ginkgo Biloba, un arbre exceptionnel très ancien situé dans la cour intérieure. cet arbre étant protégé, les nouveaux magasins d’archives ont été construits autour de celui-ci. il a, en outre, été tenu compte du sous-sol humide et de la proximité directe des bâtiments.

Afin de protéger le bâtiment des infiltrations d’eau, un mur supplémentaire en blocs Ytong a été placé devant les parois moulées en béton. il en résulte un vide d’environ 30 cm entre les deux parois, qui récolte les éventuelles infiltrations avant de les renvoyer vers un vide sanitaire. l’eau y est alors pompée et évacuée vers les égouts. le vide sanitaire est quant à lui toujours en dépression de manière à ce que le vide entre les deux parois soit constamment ventilé.

comme la parcelle communique directement avec les bâtiments voisins, le gros œuvre a été érigé à l’aide de techniques spécifiques. Une paroi en pieux sécants a d’abord été installée : à l’intérieur un drainage a été mis en œuvre. Grâce à cette technique, le niveau des eaux souterraines est uniquement abaissé dans la tranchée de fondation et non à l’extérieur de celle-ci. les affaissements des bâtiments adjacents sont ainsi évités. la construction a ensuite été effectuée du bas vers le haut : la dalle a d’abord été coulée avant que le sol soit creusé.

la façade de la nouvelle construction en briques rouges est sobre et la hauteur du bâtiment est restée limitée (rez-de-chaussée + 2 étages). l’harmonie entre le bâtiment principal, de style classique, et l’extension a ainsi été conservée. la cour intérieure relie les deux bâtiments et offre un espace de repos agréable.

Répartitionles trois niveaux en sous-sol abritent uniquement des archives.

le rez-de-chaussée offre un accès séparé à la rijschoolstraat em-prunté par les fournisseurs. les archives peuvent être livrées de manière rapide et efficace par le biais d’un débarcadère. Ce niveau abrite également un espace de quarantaine, des locaux d’archives et des bureaux.

le premier étage héberge à la fois des espaces d’archives et des bureaux. le deuxième étage abrite aussi des espaces d’archives ainsi que le local technique.

les bureaux offrent une vue directe sur la cour intérieure tandis que les espaces d’archives sont situés à l’arrière du bâtiment. le couloir central avec son ouverture vers tous les niveaux est caractérisé par un éventail de couleurs vives dans les tons verts.

les espaces d’archives sont équipés de compactus à commande mécanique, d’armoires à plans spécifiques pour p.ex. la conservation de chartes anciennes. les archives sont conservées dans des condi-tions optimales d’humidité et de température.

dans le cadre d’une consommation énergétique durable, le choix a résolument été porté sur un éclairage reposant sur la détection de mouvements et ce, tant dans les locaux d’archives que dans les esca-liers ou les bureaux. dans les locaux d’archives, l’éclairage du couloir central fonctionne également grâce à la détection de mouvements. l’éclairage des compactus est quant à lui commandé par des mi-nuteries. l’association des deux systèmes assure une consultation optimale des documents. l’accès aux archives est sécurisé.

les Archives de l’État de louvain sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.

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Queconserve-t-on aux Archives de l’État à Louvain?

chaque année, les Archives de l’État acquièrent plusieurs centai-nes de mètres linéaires d’archives. les Archives de l’État à lou-vain gèrent et conservent les archives des producteurs d’archives ayant leur siège dans la province du Brabant flamand.

les Archives de l’État sont le lieu de travail des historiens, qu’ils soient professionnels ou amateurs. on y trouve des citoyens à la recherche de preuves dans le cadre d’affaires judiciaires, des généalogistes, des membres de cercles d’histoire locale ou tout simplement des personnes qui souhaitent découvrir, lire et analy-ser les riches sources d’archives.

Ainsi, par exemple, on peut y rencontrer un couple de sint-Mar-tens-lennik qui vient d’acheter une fermette du xviiie siècle et qui a besoin d’informations historiques pour compléter le dossier de restauration du bâtiment. on peut également y croiser des étudiants en histoire qui cherchent des inventaires sur le mo-bilier des maisons louvanistes du xviie siècle, dans le cadre de leur mémoire de fin d’études. On peut côtoyer un chercheur qui étudie la toponymie, l’histoire locale ou encore un géomètre qui

veut retrouver l’ancien plan d’un terrain. toutes et tous peuvent s’adresser aux Archives de l’État à louvain, qui conservent les archives des diverses institutions du ressort de l’actuelle province du Brabant flamand, depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours.

Y sont principalement conservées les archives des institutions pu-bliques, mais également des archives privées, comme par exemple celles de la brasserie Artois ou de l’ancien Premier ministre Gas-ton eyskens.

les archives notariales occupent environ 1 800 mètres de rayon-nages. elles ont non seulement une importance historique (le plus ancien protocole notarial date de 1479 !) mais également une grande valeur administrative. Quotidiennement, des géomètres et des notaires demandent des copies d’actes notariaux. les archives des églises paroissiales, des abbayes, des couvents et des échevi-nages constituent des sources cruciales pour la connaissance de l’histoire des communes du Brabant flamand au Moyen Âge et aux temps modernes.

la charte la plus ancienne date de l’an 1095 et provient du char-trier de l’abbaye de cortenberg. le splendide atlas d’Averbode apporte des renseignements sur l’étendue des possessions de l’abbaye du même nom et comporte des miniatures remarqua-bles des villages, des moulins, des fortifications, des presbytères et des églises. Un autre prestigieux document de la collection louvaniste est le registre des matricules de l’université de louvain (1453-1794), qui reprend le nom de tous les étudiants, sur plu-sieurs siècles.

les archives des tribunaux et d’autres services publics des xixe et xxe siècles frappent sans doute moins l’imagination, mais elles sont tout aussi importantes. en effet, elles font partie de ce patri-moine qui, comme tout bon vin, s’améliore avec les années... les générations futures pourront se faire une idée de l’aménagement du territoire, de la criminalité, des festivités, de l’enseignement de notre société actuelle grâce aux efforts consentis aujourd’hui pour conserver correctement ce patrimoine archivistique.

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Le Centre de documentation du Brabantflamand les personnes qui appréhendent de « fouiller » dans les archives mais souhaitent cependant étudier le passé régional peuvent néanmoins s’adresser aux Archives de l’État à louvain pour consulter la littérature sur l’histoire locale. en effet, le centre de documentation provincial du Brabant flamand y conserve quelque 300 mètres linéaires de livres et de revues sur le passé des 65 communes de la province.

La sallede lecturenumérique: les sourcesgénéalogiques des autres provinces à portée de main ! Fin 2011, les Archives de l’État ont réalisé une performance de taille : tous les registres paroissiaux belges ont été scannés. ils sont désormais consultables dans la salle de lecture de tous les dépôts des Archives de l’État.

vous souhaitez faire votre arbre généalogique ? rendez-vous aux Archives de l’État à louvain ! vous y trouverez non seulement les sources généalogiques du Brabant flamand, mais également copie de tous les actes de baptême, de mariage et de décès des différentes paroisses situées sur le territoire belge.

en six ans, pas moins de 22.000 registres paroissiaux belges, représentant 4,5 millions de pages, ont été numérisés et mis en ligne sur le réseau informatique interne des Archives de l’État.

d’autres documents d’archives fréquemment consultés, comme les répertoires des notaires ou des greffes des échevinages, sont progressivement traités et rendus publics dans les salles de lectures de tous les dépôts des Archives de l’État, dont celui de Louvain.

Des archiveshautes en couleurs... vieilles de 700 ansles archives forment un patrimoine, transmis de génération en gé-nération. les dossiers de procès, les registres paroissiaux, les car tes et les nombreuses autres sources des siècles passés nous donnent une idée de l’histoire de notre société. Préserver ce patrimoine pour les générations futures est une des responsabilités premières des archivistes.

À première vue, la bonne conservation et l’accessibilité des archives peuvent apparaître comme des objectifs modestes et peu spectacu-laires. il s’agit en réalité d’une mission très exigeante.

contrairement à d’autres services d’archives spécialisés, les Ar-chives de l’État conservent un volume élevé de documents, estimé à quelque 250 kilomètres linéaires. Procurer des soins matériels inten-sifs à tous ces documents est pour ainsi dire impossible, car le coût serait prohibitif.

néanmoins, les Archives de l’État investissent dans des dispositifs matériels appropriés, tels que des conditionnements non acides ou des systèmes de régulation automatique de la température et de l’humidité relative.

le nouveau magasin d’archives à louvain est très performant à cet égard, mais beaucoup d’interventions restent à réaliser. en matière de conservation et de restauration, l’attention se focalise actuellement sur les documents de l’Ancien régime. récemment, plusieurs travaux de restauration ont été effectués en sous-traitance, afin d’apporter une solution ad hoc aux documents papier ou aux parchemins qui exigeaient des soins urgents.

dans un second temps, la politique de restauration sera plus systé-matique. Les chartes du Moyen Âge seront traitées en priorité. Les Archives de l’État à louvain possèdent plus d’un millier de chartes antérieures à l’an 1300, comprenant tant des lettres des échevinages que de prestigieuses bulles pontificales de plusieurs dizaines de lig-nes. Pour fixer les priorités en matière de restauration, l’ancienneté du document reste le principal critère de décision, mais pas le seul. Ainsi, de nombreuses chartes particulièrement précieuses et/ou ad-mirables, de la période 1300-1800, méritent également des soins particuliers.

les chartes sans sceaux, antérieures à l’an 1250, sont nettoyées, apla-nies et reconditionnées dans des chemises non acides. les chartes avec sceaux sont, quant à elles, fixées dans des boîtes spécifiques. Les sceaux sont nettoyés séparément et protégés par un capuchon. vu leur fragilité, ces sceaux sont dorénavant conservés horizontalement et placés dans l’armoire toute neuve prévue à cet effet.

les résultats de cette campagne de restauration sont spectaculaires, vu l’état antérieur des documents.

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Les Archivesde l’Étatà Louvainen chiffres•plus de sept kilomètres linéaires de documents d’archives (1,26 km en 2006 et 2,3 km en 2010 ;•conservation des archives publiques du ressort du Brabant flamand ;•14 205 microfilms de consultation et de sécurité ;•29 magasins à rayonnages mobiles, répartis sur six étages, d’une capacité de stockage d’environ 50 km ;•une salle pour la consultation des documents originaux, des archives numérisées et des microfilms ;•une salle d’exposition ;•une salle pour le Centre de Documentation du Brabant flamand ;•un espace polyvalent pour des journées d’étude ;•une salle de lecture de 80 places assises.•nombre de personnel (dd. 1.12.2011) : 22,9 équivalent temps plein personnel Scientifique 4 équivalant temps plein personnel Administratif 1 équivalent temps plein personnel Technique et entretien.

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Les missions des Archives de l’État de l’acquisition d’archives, à leur conservation, en passant par l’ouverture à la recherche, les tâches des Archives de l’État sont nombreuses. Etablissement scientifique fédéral, les Archives de l’État sont la mémoire de la nation.

Collecter et gérer

les Archives de l’État acquièrent et conservent (après tri) les archives de plus de 30 ans des cours et tribunaux, des administrations publiques, des notaires ainsi que du secteur privé et des particuliers (entreprises, hommes politiques, associations et sociétés, familles influentes, etc.), qui ont joué un rôle important dans la vie sociale. Les Archives de l’État conservent essentiellement des archives publiques d’ancien régime et de la période contemporaine.

Classer et élaborer des instruments de recherche

de nombreux outils sont destinés à faciliter le travail du chercheur : instruments de recherche sur support papier (inventaire, etc.), bases de données et moteurs de recherche sur le site www.arch.be.

Mettre à la disposition du public et valoriser

les Archives de l’État ont pour vocation d’être ouvertes à toutes et à tous. le personnel de la salle de lecture est à la disposition des lecteurs pour les orienter, les conseiller et leur présenter les différents moyens d’accès aux archives (guides, inventaires, répertoires et bases de données diverses). l’institution met également à disposition du public un maximum d’informations via son site internet.

Surveiller et conseiller

les Archives de l’État surveillent la conservation et la gestion des archives produites par tous les établissements publics. les archivistes fournissent quotidiennement des conseils en matière de gestion d’archives (conditions de conservation, méthodes de classement, tri, etc.) et effectuent, si nécessaire, des visites sur place. les Archives de l’État exercent également leur mission d’expertise auprès des producteurs d’archives privés (entreprises, associations, particuliers) qui en font la demande.

Les Archives de l’État comptent dix-neuf dépôts à travers le pays.Chaque dépôt dispose d’une salle de lecture, ouverte au public. Une carte d’accès à tous ces dépôts, valable un an, coûte 20 €. Une réduction de 50 % est accordée aux étudiants. Une carte hebdomadaire, d’une valeur de 5 €, donne accès pendant une semaine au dépôt d’archives où elle a été achetée.

Pour en savoir plus :•Het Villerscollege te Leuven. Geschiedenis, restauratie, bestemming, Brussel,Archives générales du royaume / régie des Bâtiments, 2002

•eddy Put, een rijksarchief voor vlaams-Brabant: kroniek van een aangekondigde scheiding, Archives et bibliothèques de Belgque, 75 (2004)p. 25-39

•www.arch.be

En prélude à l’inauguration officielle des Archives de l’État à Louvain, découvrez trois vidéos sur le site YouTube : le bâtiment des Archives de l’État, un aperçu des archives conservées aux Archives de l’État à Louvain et les témoignages de lecteurs qui présentent leurs archives préférées.http://www.youtube.com/watch?v=U3Q3jOLk-achttp://www.youtube.com/watch?v=tax8nOdFI3A http://www.youtube.com/watch?v=LWAMGFm6QR0

Toujours un dépôt des Archives de l’État près de chez vous !

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Archives de l’Etat LouvainVaartstraat 24 - 3000 Louvain Tél: 016 31 49 54 - Fax: 016 31 49 61Rijksarchief.leuven@arch.bewww.arch.beHeures d’ouverture : Du mardi au vendredi : de 8h30 à 16h30Samedi : de 9 h à 12h30 et de 13 h à 16 h.En juillet et août : fermé en semaine entre 12h et 13h, fermé le samedi

Les Archives de l’État se trouvent au centre ville et sont facilement accessibles par les transports publics (train et bus). Étant donné que les places de parking sont rares dans le quartier, il est conseillé d’utiliser le parking payant situé sous la Ladeuzeplein, à cinq minutes de marche des Archives de l’État.

FICHe TeCHNIQUeExtension Archives de l’Etat Louvain

Propriétaire : etat belgeMaître d’ouvrage : régie des BâtimentsOccupant : Archives de l’etatArchitecture : ArAt (herentals) et creA Coordination et suivi du chantier : régie des BâtimentsEtudes techniques : ingenium Gros oeuvre fermé : de nulParachèvement : vandereytHVAC: van den BrandeElectricité : Fabricom GtiAscenseurs : techniliftCoordination de sécurité : secoEspace bureaux : environ 700 m2

Espace archives : environ 5 000 m2

Durée des travaux : 2003 - 2011Investissement : 15,8 millions d’euros (tvA inclus)

La Régie des BâtimentsL’expert immobilier de l’Etat belge

La Régie des Bâtiments assure un environnement de travail de qualité aux agents fédéraux et œuvre à la préservation du patrimoine architectural fédéral.Intégrité, professionnalisme, sentiment d’appartenance, esprit d’équipe et responsabilisation sont ses valeurs principales.Son portefeuille de près de 8 millions m2 est composé d’environ 1 453 bâtiments qui sont soit propriétés de l’Etat (965 bâtiments pour 4,9 millions m2) soit pris en location (498 bâtiments pour 2,9 millions m2).

Pour les fonctionnaires fédéraux, soit elle loue des bureaux de qualité, soit elle intervient en tant que maître d’ouvrage. Lors de la location d’espaces de bureaux, les besoins spécifiques de ses clients sont au centre de ses préoccupations. Dans le cas d’une construction, une attention particulière est accordée à la qualité architecturale de l’édifice. Cette qualité s’évalue, entre autres, en termes de fonctionnalité du bâtiment, de durée de vie envisagée, de qualité esthétique et d’implantation urbanistique au sein de l’environnement existant, de coût, de frais d’entretien et d’utilisation durable de l’énergie.La Régie des Bâtiments garantit également la mise en valeur du patrimoine architectural et historique de l’Etat belge constitué de nombreux édifices remarquables, tels que le site du Cinquantenaire composé des Musées royaux d’Art et d’Histoire, du Musée de l’Auto (Autoworld) et du Musée Royal de l’Armée et d’Histoire militaire. Elle veille au maintien en état de ces monuments et bâtiments historiques, reflet de notre histoire et de notre culture, vitrine de prestigieuses collections d’œuvres d’art et témoins architecturaux d’exception.

Depuis plusieurs années, son savoir-faire ne cesse de s’étendre notamment dans les domaines de la restauration et de l’entretien du patrimoine fédéral dont elle assure la gestion. Ainsi, année après année, différents édifices et monuments de grande valeur retrouvent leur lustre d’antan, tels que le Théâtre Royal de la Monnaie, le Palais des Académies, le Musée des Instruments de Musique, les Musées Royaux des Beaux–Arts de Belgique, la Tour japonaise, le Pavillon Chinois, le Palais des Beaux-Arts...La Régie des Bâtiments remplit également les engagements contractés par l’Etat belge en matière d’infrastructure vis-à-vis d’institutions internationales, comme les Ecoles européennes (Commission européenne) ou le Conseil de l’Union européenne.

Grâce à la qualité de ses prestations, de ses services et de son savoir-faire unique et spécifique dans différents domaines comme la construction, la restauration, la stratégie et la gestion immobilière, la Régie des Bâtiments est la partenaire de référence de l’Etat fédéral.

Réalisationediteur responsable : régie des Bâtiments - service de presseAvenue de la toison d'or 87 bte 21060 Bruxellestél. : +32(0)2 541 70 66 - Fax : +32(0)2 541 70 70presse@regiedesbatiments.bewww.regiedesbatiments.beredaction : régie des Bâtiments - Archives de l’etatPhotos : régie des Bâtiments - Archives de l’etatdécembre 2011Dépôt légal : D/2011/10945/13