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LAEKEN n LA TOUR JAPONAISE Régie des Bâtiments

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Laken - La tour japonaise

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laeken n la tour japonaise

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HISTORIQUe

les Musées d’extrême-Orient comprennent la Tour japonaise, le Pavillon chinois et le Musée d’art japonais. les trois bâtiments témoignent de l’importance des relations économiques et culturelles entre l’europe et l’extrême-Orient au début du XXe siècle.

lors de sa visite à l’exposition universelle et internationale de Paris de 1900, le roi léopold II est fasciné par le Tour du Monde, ensemble imaginaire composé de différentes constructions inspirées par des contrées asiatiques. Il émet le souhait de construire quelque chose de comparable aux confins du Domaine royal à Laeken. Il confie la conception de cet ensemble exotique à l’architecte français alexandre Marcel puisque c’est lui qui avait réalisé le Tour du Monde à Paris.le chantier s’ouvre en 1901 et s’achève en 1904. la Tour japonaise est inaugurée en 1905, lors de la garden-party annuelle offerte par le roi léopold II. les travaux ont été exécutés par des entrepreneurs belges et des décorateurs français. Des parties de la tour et du portail ont été récupérées du Tour du Monde. Des éléments décoratifs, comme des sculptures sur bois polychromes, une grande quantité de plaques en cuivre doré, deux lanternes en bronze, des décorations du plafond, des tissus de recouvrement,... ont été exécutés à Yokohama au Japon, par souci d’authenticité.Jusqu’en 1909, la Tour japonaise a une vocation purement ornementale. D’importants visiteurs étrangers y sont parfois reçus.en 1909, le roi léopold II fait don du bâtiment à l’etat belge et il échoit finalement aux Musées royaux d’Art et d’Histoire.

après la Seconde Guerre mondiale, elle ferme ses portes. Pour pouvoir accueillir Europalia Japon en automne 1989, la Régie des Bâtiments est chargée de restaurer le pavillon d’entrée, la galerie de communication, le rez-de-chaussée de la Tour, ses abords et le tunnel de liaison sous l’avenue Van Praet. les travaux de parachèvement intérieurs et extérieurs - peintures, toitures, pierres bleues, châssis et portes - ont commencé en avril 1987. Les restaurations d’art - laques, peintures, vitraux, métal,... - ainsi que divers travaux de technique spéciale et de sécurité, ont débuté en janvier 1989. Lors de sa réouverture, seul le rez-de-chaussée de la Tour est ouvert au public.

a l’intérieur de la Tour japonaise, des porcelaines décoratives exportées datant des XVIIIe et XIXe siècles sont exposées. le Musée d’art japonais se situe à proximité. Cette ancienne remise à carrosses a été restaurée en 2006 de main de maître par la Régie des Bâtiments et accueille aujourd’hui l’art japonais classique et des expositions temporaires.

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La Régie des Bâtiments fédérale a fait procéder à la remise en peinture, en 2007-2008, de l’extérieur de la Tour japonaise à Laeken. Sur les parties les plus exposées, les anciennes couches de peinture avaient, en tout ou en partie, disparu et, sous l’effet du soleil, les couleurs s’étaient altérées au fil des ans.

Pour déterminer la couleur, appel a été fait aux professionnels de l’Institut royal du Patrimoine artistique (IRPA). En fin de compte, on a choisi la teinte rouge qui correspond le mieux à la couleur utilisée au Japon pour le même style de monuments.

En prélude aux travaux de peinture, quarante-quatre éléments décoratifs en métal et trente-deux sculptures en relief sur bois ornant la façade de la Tour (hauts-reliefs représentant des oiseaux et des têtes de dragon) ont été démontés et entreposés. Ce démontage était, en effet, indispensable pour avoir accès à tous les coins et recoins de la Tour.

A la fin du mois de juillet 2007, un échafaudage imposant a été placé tout autour.

Avant de commencer les travaux de peinture proprement dits, le bois pourri et l’ancien mastic, de même que les anciennes couches de peinture ont été enlevés. Ces dernières ont été ôtées au moyen

d’un décapant chimique puis par un décapage manuel. Ce travail dangereux a requis des vêtements de protection spécifiques.

Les crevasses et fissures ont été rebouchées et les parties en bois abîmées ont été remplacées.

Ensuite, trois couches de peinture ont été posées. Une laque rouge de très grande durabilité a été utilisée comme couche de finition.

Lors de ces travaux, la Tour japonaise a bénéficié d’une protection anti-pigeons. Les tuiles cassées ont été remplacées. La clôture a également été nettoyée.

En mai 2008, la Tour, débarrassée de son carcan métallique, a montré son habit de couleur.

REMISE EN PEINTURE

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Depuis, des études ont été réalisées par la Régie des Bâtiments pour déterminer ce qui doit encore être fait afin de rendre à la Tour sa splendeur d'antan : une étude de restauration des quarante-quatre éléments décoratifs en métal (capuchons et plaques de couverture en bronze, cuivre et laiton) et une étude pour retrouver la polychromie d’origine des trente-deux sculptures en bois.

RESTAURATION DES CAPUCHONS ET PLAQUES D’ORNEMENT

La Tour, la galerie et le pavillon d’information sont parés de centaines de plaques d'ornement en métal. Des capuchons en bronze se trouvent sur les balustrades de la Tour. Ces capuchons ont été nettoyés par la technique dite du nettoyage cryogénique. Ils ont été protégés par une cire microcristalline et remis en place.

La dorure des plaques a complètement disparu. Celles-ci et les capuchons sont corrodés et nécessitent donc une restauration. Selon l’étude, la meilleure méthode de restauration des plaques en bronze et en laiton est la galvanisation à l'or (dorure par électrolyse et polissage).

RESTAURATION DES HAUTS-RELIEFSEN BOIS

Au rez-de-chaussée et au premier étage de la Tour, se trouvent seize hauts-reliefs en bois représentant des oiseaux et seize têtes de dragon. Au premier étage, vingt hauts-reliefs de plus petite taille décorent Ta tour et la balustrade. Le même genre de hauts-reliefs se retrouvent également autour des six portes d'entrée.

Durant les travaux de peinture extérieure, les seize grands hauts- reliefs et les seize têtes de dragon ont été enlevés et entreposés temporairement. Ils ont été examinés par l'IRPA ainsi que par l’ex-pert Jan Verbeke. Il se dégage de ces deux études que les éléments étaient, à l’origine, achevés avec une laque japonaise et que des feuilles d'or avaient été appliquées selon la technique de la « dorure à l'effet ».

La couche de finition actuelle est de mauvaise qualité et attaque le bois. Elle devra être éliminée. A titre d’essai, un des panneaux sera restauré en collaboration avec l’IRPA.

L’AVENIR

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RESTAURATION DE LA FLÈCHEORIGINELLE DE LA TOUR

La flèche de la Tour n'est plus comme à l'origine : il manque quatre anneaux décoratifs. De plus, la fleur de lotus au pied de la flèche et le couronnement originel ont disparu. Grâce aux échafaudages placés durant les travaux de peinture extérieure, la flèche a pu être examinée de près.

RESTAURATION DES LANTERNES DEL’ESCALIER MONUMENTAL

Sur la terrasse, les lanternes décoratives sont corrodées. Elles devront être nettoyées avec des cristaux de glace et recouvertes d’une couche de cire pour les protéger.

LES ETAGES

Les étages de la Tour n'ont jamais été accessibles au public et cela, intentionnellement. L'entrée et l'escalier en colimaçon ne sont pas prévus pour un flux de visiteurs. La décoration des étages est, certes, de toute beauté, mais nécessite une restauration.

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FiCHe teCHniQue De la reMise en peinture

Adresse : avenue Van Praet 44 1020 BruxellesPropriétaire : Etat belge – Donation royaleMaître de l’ouvrage : Régie des BâtimentsEtudes : Régie des Bâtiments : cahier des charges travaux de peintureKIK-IRPA : étude des hauts-reliefs en bois – étude stratigraphiqueJan Verbeke : hauts-reliefs – mises à nu des couches de peinture sous-jacentesFrançoise Urban : études des plaques métalliques décorativesEntreprise : AM Decorteam Meuleman – Iris Painting ServicesCoordination de sécurité : IBEVE vzwDurée des travaux : août 2007- mai 2008Coût : 447 575 euros (TVA incluse)

la régie des Bâtimentsla référence de l’immobilier fédéral

Créée en 1971 en tant que parastatal de catégorie A, la Régie des Bâtiments assure l’hébergement des fonctionnaires fédéraux dans une optique qualitative ainsi que la préservation du patrimoine architectural fédéral.Respect du client, flexibilité et efficacité sont les trois valeurs-clés.

Pour l’hébergement des fonctionnaires fédéraux, soit la Régie des Bâtiments loue des bureaux de qualité, soit elle intervient en tant que maître d’ouvrage. Lors de la location d’espaces de bureaux, les besoins spécifiques des clients sont au centre de ses préoccupations. Dans le cas d’une construction, la Régie des Bâtiments accorde une attention particulière à la qualité architecturale globale des plans de l’édifice. Cette qualité s’évalue, entre autres, en termes de fonctionnalité du bâtiment, de durée de vie envisagée, de qualité esthétique et d’implantation urbanistique au sein de l’environnement existant, de coût, de frais d’entretien et d’utilisation durable de l’énergie.

Sur les plans architectural et historique, le patrimoine géré comprend quelques joyaux remarquables. Depuis de nombreuses années, la Régie des Bâtiments ne cesse d’étendre son savoir-faire dans le domaine des techniques de restauration et de préservation. Là où cela est possible, les sites et bâtiments historiques reçoivent une affectation fonctionnelle. Chaque année, quelques édifices et monuments de grande valeur retrouvent leur lustre d’antan.

La Régie des Bâtiments remplit également les engagements contractés par l’Etat belge en matière d’infrastructure vis-à-vis d’institutions internationales, comme les Ecoles européennes.

Le parc immobilier géré en propriété atteint les 1 034 bâtiments (env. 4,9 millions m²) et celui des locations est de 549 bâtiments (env. 3 millions m²).

La réalisation de chaque projet est toujours le fruit d’une collaboration couronnée de succès entre les différents partenaires.

Grâce à la qualité de sa prestation de services et à son savoir-faire unique et spécifique dans le domaine de la construction, de la restauration et de l’immobilier fédéral, la Régie des Bâtiments est la partenaire de référence de l’Etat fédéral.

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