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TONGRES n POLICE FÉDÉRALE Régie des Bâtiments

Régie des Bâtiments

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Tongres - Police fédérale

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tongres n police fédérale

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Tongres n caserne ambiorix police fédérale

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Bref

historiqueLa caserne Ambiorix est une ancienne caserne de l’armée, située à l’est du centre de

Tongres. Le site est délimité au nord par la Blaarstraat et au sud par le Jeker. Le domaine,

d’une superficie de 12 hectares, avoisine la réserve naturelle le « Kevie » au sud.

La caserne de Tongres a été construite en 1938 et occupée en 1939. Bien que la région ait

lourdement souffert des bombardements de la Deuxième guerre mondiale, la caserne a

été épargnée. Elle a été réquisitionnée par les militaires allemands en 1940 et utilisée par

eux jusqu’en 1944. Après la guerre, la caserne a fait office de prison, d’hôpital militaire,

d’école de l’armée de l’air, de logement pour les unités de l’armée de l’air et de terre et

même de centre d’accueil pour les Hongrois qui fuyaient l’intervention soviétique.

Le nom de la caserne a été changé en « Caserne Ambiorix de Tongres ». A partir de 1957,

elle devient le point d’attache de l’unité de l’armée de l’air Control and Reporting Centre de

Glons. En 2009, à la suite des réformes réalisées au sein de l’armée, cette unité a déménagé.

Après le départ de celle-ci, une nouvelle destination a été cherchée pour le site. Pendant

longtemps, la caserne Ambiorix, domaine militaire, fut interdite. Aujourd’hui, grâce à sa

nouvelle affectation, le site fait intégralement partie de la ville.

Le site Ambiorix comprend un certain nombre de grands bâtiments, groupés autour du lieu

de parade. Ils ont tous obtenus une finalité différente. Le bloc A a été acquis par la Ville de

Tongres pour y loger la police locale. En 2006, la Régie des Bâtiments a acheté le bloc D et

le terrain arrière pour y héberger la police fédérale.

Un troisième édifice sera consacré au patrimoine. Pour les deux autres blocs, une

occupation mixte milieu économique (entreprises débutantes, bâtiment incubateur) /

habitation est privilégiée.

Au total, 114 membres du personnel de la police fédérale logent dans la caserne Ambiorix,

la plus grande partie de ceux-ci travaille pour la police judiciaire fédérale.

Tongres n caserne ambiorix police fédérale

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Projet

Au rez-de-chaussée se trouvent l’accueil, les différents locaux communs et le laboratoire pour la police technique et scientifique.

Au premier étage se situent les divisions « agressions », « narcotiques », « EcoFin » et « criminalité informatique ». Au deuxième étage demeurent le « carrefour d’informations d’arrondissement, la direction de la « police judiciaire fédérale » Tongres, la division « information » et les gestionnaires de système.

Le niveau situé sous celui de l’entrée est partiellement enterré et possède un accès en contrebas vers l’extérieur, vu le dénivelé du terrain. Les garages pour les véhicules de service, un complexe de cellules, les vestiaires, les archives et les espaces techniques y sont installés.

ConstructiondurableL’éclairage du bâtiment a fait l’objet d’une attention particulière compte tenu de la proximité de la réserve naturelle. Il est notamment réglé par des détecteurs de mouvements. En dehors de la période d’activité, l’éclairage s’éteint automatiquement ; de plus, aucune source de lumière n’est dirigée vers la réserve naturelle. Un brise-soleil extérieur structurel a été prévu ainsi qu’un vitrage anti-solaire.

La caserne Ambiorix est à seulement 700 mètres de la gare de Tongres et est bien desservie par les transports en commun. Elle est aussi aisément accessible en voiture.

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Les recherches pour trouver un nouvel emplacement afin de mieux loger la police fédérale à Tongres, ont commencé en 1997. Lorsqu’il fut clair que l’armée allait quitté la caserne Ambiorix, la solution était toute trouvée ! La Régie des Bâtiments acquit le bloc D de la caserne Ambiorix et se chargea du projet et de la réalisation de son aménagement, pour la police fédérale.Avant, les différentes divisions de la police judiciaire fédérale étaient logées à trois emplacements : la première à Genk (Vennestraat) et les deux autres à Tongres sur deux sites différents (Maastrichterstraat et Maastrichtersteenweg). Maintenant, elles sont centralisées à un endroit, ce qui permet une meilleure collaboration entre les services.

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rôle de la régie des Bâtiments

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La Police judiciaire fédérale oriente ses missions vers la répression de :

• la criminalité organisée ;• la criminalité organisée pour déstabiliser la société ;• la criminalité supra locale ;• la criminalité qui requiert, de par sa nature complexe, des

recherches et des enquêtes particulières.

Elle propose, en outre, son expertise judiciaire et ses moyens particuliers à la police locale.

La Police judiciaire fédérale est divisée en 27 directions judiciaires déconcentrées et 6 directions centrales. Une direction déconcentrée de la PJF est présente dans chaque arrondissement judiciaire de notre pays.

La tâche principale des directions déconcentrées est la recherche de faits criminels lourds, tant de manière proactive à l’aide de l’outil informatique que réactive.

La PJF Tongres fournit également un appui spécialisé principalement dans les domaines de la criminalité ICT, de la police technique et scientifique, du recours aux indicateurs, de l’analyse criminelle et des méthodes et techniques particulières de recherche.

Au sein des directions concentrées, au niveau de l’arrondissement, des « projets » concrétisent l’approche intégrale (prévention, répression, suivi, etc.) et intégrée (entre les partenaires et autorités) des phénomènes prioritaires.

La direction est organisée comme suit :

• le service d’appui à la politique qui se charge du planning, du suivi, du support et de la gestion des personnes et des moyens. Il est soutenu en cela par la direction de coordination et de support de Tongres ;

• le service opérations qui coordonne, supporte et mène, si le cas se présente, des interventions, des opérations et des recherches. Les méthodes particulières de recherche se déroulent sous la surveillance et la responsabilité du chef du service opérations. Le service compte 3 divisions qui mènent les examens judiciaires et de recherche. Ces divisions sont attribuées à la PJF Tongres, à savoir une division « narcotiques », une division « agressions » et une division « criminalité financière-économique ».

• le service d’appui soutient les missions du PJF et celles de la police locale de l’arrondissement judiciaire. Le service est organisé en 5 divisions, à savoir :

• le laboratoire de la Police Technique et Scientifique (LPTS) qui exécute des missions d’ordre technique et scientifique. Il traite la détection, la prise et l’analyse des indices. Son rôle s’accroît sans cesse ;

• la CCUR – la Computer Crime Unit régionale, qui est chargée de l’examen des supports informatiques (PC, smartphones, gsm, systèmes GPS, …) et des enquêtes concernant la criminalité informatique ;

• la division INFO qui est chargée de recueillir les informations judiciaires et administratives. ;

• la division ACO – Analyses criminelles opérationnelles, qui est chargée d’analyser et de définir les éléments à retenir lors des enquêtes ;

• la division EIAM – Equipe Interrogatoire audiovisuel de mineurs, qui est chargée d’interroger par des moyens audiovisuels les coupables, les victimes et/ou les témoins mineurs.

• le service CIA – Carrefour d’information d’arrondissement, gère, analyse et facilite les différents flux d’information entre les différents services de police, dispense les informations concernant les faits commis et sur les personnes concernées et rédige des rapports afin que des enquêtes puissent être commencées et/ou suivies.

Le CIA est composé de membres de la police fédérale et locale et est géré par le directeur judiciaire et par le directeur-coordinateur administratif. Ce service constitue un maillon important entre la police locale et fédérale.

Les chercheurs de la PJF sont dits « spécialisés » parce qu’ils ont reçu une formation spécifique. Conjointement avec les collègues des recherches locales, ils se chargent de mener les enquêtes de recherche et judiciaires sous la responsabilité du magistrat du parquet et le magistrat d’instruction.

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La police judiciaire fédérale

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FIChe teChnIque

Police fédéraleBlaarstraat 993700 Tongres

Propriétaire/Maître d’ouvrage : Régie des BâtimentsArchitecture et techniques : Régie des BâtimentsOccupant : Police fédérale Entrepreneurs :Démantèlement et gros œuvre : Vandereyt Bouw & Renovatie nvMenuiserie extérieure : Yprado nvGros oeuvre : N.V. Schoofs Algemene BouwondernemingenFinition : Reynders Bouw nvAscenseurs : Coopman Liften nvHVAC : Van Den Briele nvInstallation électrique : EPA nvPortes : nv CrawfordAménagement Labo : POTTEAU Labo N.V.Rénovation toiture : V.H.B. nvCoordination de sécurité : V.E.T.O. & Partners N.VSuperficie : 7007 m²Début – fin des travaux : mai 2007 – février 2012Coût total : 9, 2 millions euros

La régie des BâtimentsL’expert immobilier de l’etat belge

La Régie des Bâtiments assure un environnement de travail de qualité aux agents fédéraux et œuvre à la préservation du patrimoine architectural fédéral.Intégrité, professionnalisme, sentiment d’appartenance, esprit d’équipe et responsabilisation sont ses valeurs principales.Son portefeuille de près de 8 millions m2 est composé d’environ 1 400 bâtiments qui sont soit propriétés de l’Etat (945 bâtiments pour 4,9 millions m2) soit pris en location (483 bâtiments pour 2,9 millions m2).

Pour les fonctionnaires fédéraux, soit elle loue des bureaux de qualité, soit elle intervient en tant que maître d’ouvrage. Lors de la location d’espaces de bureaux, les besoins spécifiques de ses clients sont au centre de ses préoccupations. Dans le cas d’une construction, une attention particulière est accordée à la qualité architecturale de l’édifice. Cette qualité s’évalue, entre autres, en termes de fonctionnalité du bâtiment, de durée de vie envisagée, de qualité esthétique et d’implantation urbanistique au sein de l’environnement existant, de coût, de frais d’entretien et d’utilisation durable de l’énergie.La Régie des Bâtiments garantit également la mise en valeur du patrimoine architectural et historique de l’Etat belge constitué de nombreux édifices remarquables, tels que le site du Cinquantenaire composé des Musées royaux d’Art et d’Histoire, du Musée de l’Auto (Autoworld) et du Musée Royal de l’Armée et d’Histoire militaire. Elle veille au maintien en état de ces monuments et bâtiments historiques, reflet de notre histoire et de notre culture, vitrine de prestigieuses collections d’œuvres d’art et témoins architecturaux d’exception.

Depuis plusieurs années, son savoir-faire ne cesse de s’étendre notamment dans les domaines de la restauration et de l’entretien du patrimoine fédéral dont elle assure la gestion. Ainsi, année après année, différents édifices et monuments de grande valeur retrouvent leur lustre d’antan, tels que le Théâtre Royal de la Monnaie, le Palais des Académies, le Musée des Instruments de Musique, les Musées Royaux des Beaux–Arts de Belgique, la Tour japonaise, le Pavillon Chinois, le Palais des Beaux-Arts...La Régie des Bâtiments remplit également les engagements contractés par l’Etat belge en matière d’infrastructure vis-à-vis d’institutions internationales, comme les Ecoles européennes (Commission européenne) ou le Conseil de l’Union européenne.

Grâce à la qualité de ses prestations, de ses services et de son savoir-faire unique et spécifique dans différents domaines comme la construction, la restauration, la stratégie et la gestion immobilière, la Régie des Bâtiments est la partenaire de référence de l’Etat fédéral.

réalisationEditeur responsable : Régie des Bâtiments - Service de presseAvenue de la Toison d’Or 87 bte 21060 BruxellesTél. : +32(0)2 541 70 66 - Fax : +32(0)2 541 70 [email protected] 2012Dépôt légal : D/2012/10945/11