20
CHINE n SHANGHAI EXPOSITION UNIVERSELLE 2010

Régie des Bâtiments

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Chine Shanghai - Exposition universelle 2010

Citation preview

chine n shanghai Exposition univErsEllE 2010

Chine n shanghaiExposition univErsEllE 2010

Les expositions universelles et internationales constituent

depuis toujours des évènements prestigieux où différents pays

se montrent sous leur plus beau jour.

L’Exposition universelle de Shangai en 2010 a battu tous les

records. La Belgique y était présente et partageait son pavillon

avec l’Union européenne dont c’était la première participation

à une exposition universelle.

La Régie des Bâtiments, qui a une grande expérience dans la

construction et la gestion de pavillons d’expositions universelles

et internationales, a joué un grand rôle dans la réalisation du

projet et a collaboré avec des partenaires privés pour le mener

à bien. Il en est résulté un splendide pavillon qui exposait de

manière à la fois simple, interactive et élégante la complexité de

la Belgique à un public composé essentiellement de chinois.

La Belgique participera aussi dans le futur à différentes

expositions universelles et internationales. En ce qui concerne

l’exposition universelle de 2017, la ville de Liège s’est portée

candidate.

Chine n shanghaiExposition univErsEllE 2010

lE pavillonbElgo-EuropéEn

03BeLgian eU PaViLiOn shanghai 2010

Le saViez-VOUs ?

saviez-vous qu’une distinction est faite entre

les expositions universelles telles que l’expo

2000 à hanovre et l’expo 2010 à shanghai et

les expositions internationales telles que sara-

gosse 2008 bien que les deux soient organisées

par le Bureau international des expositions ?

Les expositions universelles ont lieu tous les

cinq ans ; elles durent six mois et la surface

utilisée n’est pas limitée. Les expositions inter-

nationales se déroulent entre deux expositions

universelles. D’une durée de trois mois, elles

doivent être organisées sur un site dont la su-

perficie ne peut dépasser 25 hectares.

Le thème d’une exposition universelle est

plutôt d’ordre général tandis que le thème

d’une exposition internationale est beaucoup

plus limité.

Bruxelles, expo 58

la première exposition universelle fut organisée à londres en 1851

à l’initiative du prince albert, époux de la légendaire reine victoria

d’angleterre. Cette exposition visait non seulement à exposer au

public les produits et les techniques du monde entier mais aussi

à montrer la supériorité britannique dans le domaine du progrès

industriel. l’exposition récolta un énorme succès : six millions de

visiteurs s’y rendirent, ce qui correspond au tiers de la population

britannique de l’époque.

Fort de ce succès, des expositions universelles furent organisées dans

différentes villes, aux quatre coins de la terre.

au 19e siècle et au début du 20e siècle, les expositions universelles

étaient surtout une manière d’attirer l’attention sur l’évolution

industrielle et souvent d’importantes innovations y étaient montrées

pour la première fois au grand public. Ce fut le cas du premier moteur à

huile, du premier téléphone mais aussi de la première roue géante.

le caractère des expositions universelles change au 20e siècle.

a partir de 1939, l’accent ne porte plus autant sur le développement

technologique mais plutôt sur les échanges culturels. les expositions

universelles visent plus des thèmes sociaux qui stimulent le dialogue

interculturel.

a partir de 1988, le caractère des expositions universelles évolue vers

la situation actuelle : promouvoir et améliorer l’image de marque des

pays participants. les pays invitants et les villes organisatrices mettent

à profit l’organisation des expositions universelles et internationales

pour réaliser des campagnes de promotion à l’échelle mondiale.

la belgique a été pays invitant à 11 reprises avec au top l’Expo 58

à bruxelles, la première exposition universelle après la deuxième

guerre mondiale. Elle connut un immense succès dont l’atomium

est le symbole. notre pays a également participé à bon nombre

d’expositions universelles et internationales.

CadrE historiquE

Expo 2010 shanghai bEttEr City, bEttEr liFEavec plus de dix-neuf millions d’habitants, shanghai est la plus grande

ville de Chine et l’une des plus grandes métropoles de la terre. C’est

aussi le centre financier et commercial de la Chine ainsi que le plus

grand port maritime du monde avec un transbordement d’environ

590 millions de tonnes.

Comme beaucoup de métropoles chinoises, shanghai allie passé et

présent. Certains bâtiments rappellent la colonisation occidentale du

début du 20e siècle ; d’autres sont représentatifs de l’architecture

néo-classique soviétique et datent du milieu du 20e siècle. les

constructions les plus récentes combinent éléments chinois et

éléments occidentaux formant un ensemble contemporain. shanghai

est donc le prototype de la ville chinoise moderne.

En 2002, shanghai a été sélectionnée pour accueillir l’exposition

universelle de 2010, devançant yeosu (Corée du sud), Moscou

(russie), querétaro (Mexico) et Wroclaw (pologne). la ville a mis à

disposition un terrain de 5,28 km2 situé de part et d’autre du fleuve

huangpu. des moyens importants ont été investis dans le nettoyage

de la ville et l’amélioration de l’infrastructure.

l’Expo 2010 de shanghai Chine a été l’exposition universelle de tous

les records. le terrain était le plus grand jamais mis à disposition, jamais

autant de pays n’y ont participé (189 des 196 pays indépendants

internationalement reconnus au monde) et ce fut, de mémoire

d’homme, l’exposition universelle la plus chère. En outre, l’Expo 2010

a accueilli environ 73 millions de visiteurs, 9 millions de plus que les

64 millions de l’Expo 70 (osaka, Japon), le précédent record. le 16

octobre 2010, on comptait plus d’1 million de visiteurs en un seul

jour, presque le double du précédant record de 569 000 visiteurs par

jour à l’Expo 67 à Montréal (Canada).

le thème de l’exposition universelle « better City, better life » (ville

Meilleure, vie Meilleure) concernait essentiellement la vie urbaine.

selon les calculs des nations unies, plus de la moitié de la population

mondiale vit en ville, ce qui pose sans cesse de nouveaux problèmes

non seulement sur le plan du logement mais aussi sur la cohabitation

interculturelle, la qualité de vie, l’économie, les innovations

technologiques et sur le lien entre la ville et les zones rurales. le

développement durable y est aussi important. tous ces thèmes ont

été plus ou moins abordés dans les différents pavillons.

l’Expo 2010 s’est déroulée à shanghai du 1er mai au 31 octobre

2010.

BeLgian eU PaViLiOn shanghai 201005

COnix arChiteCts

Ce n’est qu’en 2006 que la belgique a décidé de participer à

l’exposition universelle. leo delcroix a été désigné commissaire

général du gouvernement belge pour l’Expo. il a sollicité la régie

des Bâtiments, en juin 2008, afin de l’accompagner dans ce projet en

tant que maître d’ouvrage délégué. la régie des bâtiments a, en effet,

une expérience de plusieurs années en ce qui concerne le projet,

la construction et l’aménagement de pavillons pour les expositions

universelles et internationales. C’est ainsi que la régie des bâtiments

a coopéré aux expositions de séville (1992), hanovre (2000), aïchi

(2005) et saragosse (2008).

Fin 2008, moins de deux ans avant l’Expo, la procédure de sélection

a démarré. quinze candidats ont introduit un dossier : cinq ont été

retenus lors d’un premier tour et ont été invités à remettre une

offre. sur cette base, un gagnant a été sélectionné par un comité

composé de représentants du commissariat général et de la régie

des bâtiments. le choix s’est porté sur l’association momentanée

interbuild nv – realys en collaboration avec le bureau d’architecture

Conix architectes.

a l’intérieur, un gigantesque neurone aux couleurs chatoyantes et

à l’enveloppe sobre saute immédiatement aux yeux. il symbolise la

connaissance, l’innovation, les avancées scientifiques et la position

centrale de la belgique au cœur de l’Europe. l’extérieur, assez

dépouillé, évoque le pragmatisme et la modestie propres à la

belgique tandis que, par la paroi en verre ajourée, un lien se crée

avec le monde extérieur.

grâce à la bonne collaboration entre les différents partenaires, le

pavillon a pu être érigé en un temps record. les études préparatoires

ont démarré fin avril 2009 et le 10 juillet 2009 on commençait

les fondations. La première pierre a été officiellement posée le 5

août 2009. le gros œuvre devait être achevé pour le 31 décembre

2009. Ce court laps de temps a engendré une incroyable pression

auprès des partenaires. grâce à l’énergie inépuisable des personnes

concernées, la date limite a pu être respectée. En effet, le 31 mars, un

mois avant le début de l’expo, l’aménagement intérieur s’achevait.

nonobstant la pression tant au niveau du temps que du retard

important pris avant de démarrer le projet, tout était prêt à temps.

le pavillon a été entièrement construit avec des matériaux recyclables.

les parois fermées ont été réalisées avec des panneaux en acier

ajourés et la paroi ouverte, en verre. Ceci cadre avec le thème du

développement durable.

la structure est facile à démonter et à remonter : dès le début, on

a envisagé la possibilité de vendre le pavillon après l’Expo 2010 afin

qu’il puisse jouir d’une deuxième vie.

Afin de fournir le pavillon en courant vert, des panneaux

photovoltaïques couvrant une superficie d’environ 1 200 m2 et

produisant environ 116 000 kW/h ont été installés sur le toit. les

matériaux ont été fabriqués en belgique et en Chine. grâce à cela,

l’empreinte écologique du pavillon a pu être réduite au maximum.

le neurone a été tissé dans un textile léger. l’éclairage projette

l’ombre des visiteurs sur les murs. vu de l’extérieur, on se croirait

dans un théâtre d’ombres chinoises.

les axones du neurone deviennent les principales voies de circulation

comprenant l’entrée et les escaliers menant au premier étage. le

neurone est un élément « unificateur » qui relie les différentes salles

d’exposition entre elles.

Mouvement et interaction sont les principaux éléments de la

scénographie qui ont été mis en scène par l’équipe le Manège.

Mons/virtualis d’après une idée de Jan hoet Jr. une partie du pavillon

a été aménagée en une gigantesque bibliothèque : une collection

de livres historiques sur la belgique. les livres sont le symbole de

la connaissance, de l’information et du savoir – trois des valeurs

essentielles belges. le thème des livres revient régulièrement : sous la

forme d’une galerie de portraits, dans un tunnel 3d, dans des zones

d’expositions thématiques, des livres ouverts, des livres fermés, de

grands livres, de petits livres...

la palette de couleur est composée d’un camaïeu de gris, couleurs

représentatives de la belgique, ce qui accentue les nuances du

neurone luminescent.

le pavillon donne l’impression d’être un grand espace ouvert,

symbole de l’ouverture de la belgique. tout le matériel audiovisuel et

technique a été fabriqué en Chine.

lE pavillonbElgo-EuropéEn proJEt & ConstruCtion

BeLgian eU PaViLiOn shanghai 201007

lEs CoulissEs ... Interview de Nathalie Huygens (project manager à la Régie des Bâtiments)

Depuis le lancement du projet, la Régie des Bâtiments est intervenue

en tant que maître d’ouvrage délégué du Commissariat général. Elle

a élaboré le programme des besoins, rédigé le cahier des charges

pour le lancement du marché public européen, veillé au respect de la

réglementation au point de vue juridique, été activement associée à la

sélection des candidats, suivi la construction sur les plans technique et

budgétaire et contrôlé l’exécution des travaux.

De quelle manière la régie des Bâtiments a-t-elle été mêlée à ce projet ?

a la demande du gouvernement belge, nous travaillons déjà depuis

plusieurs années à la réalisation du pavillon qui représente notre pays

aux expositions internationales et universelles. nous avons ainsi pu

élargir notre champ d’expérimentation à saragosse (Espagne), aïchi

(Japon), hanovre (allemagne), séville (Espagne)...

nos expériences antérieures dans le domaine de la construction

de pavillons belges ont été très utiles pour shanghai. Effectivement,

ce know-how nous a permis de pouvoir assister rapidement et de

manière méticuleuse le Commissariat général.

a shanghai, comme pour les autres expositions, notre mission de

maître d’ouvrage délégué demande une prise de responsabilité

importante tant pendant la préparation du projet que pendant sa

réalisation.

Cette responsabilité est accentuée par la rapidité avec lesquelles les

décisions doivent être prises et les timing serrés et inextensibles de

ce type de projet.

Outre le suivi administratif du projet en Belgique, vous êtes-vous rendue régulièrement sur place ? Pourquoi ?

parallèlement aux réunions en belgique, j’allais chaque mois quelques

jours sur place, le plus souvent accompagnée d’un ou de deux

collègues. Comme pour chaque projet, il est important d’aller sur

chantier pour voir si tout se passe bien et est en ordre du point de

vue technique. nous donnions notre approbation sur les travaux et

veillions à ce que les plans « as built » soient élaborés. les contacts

avec nos partenaires locaux étaient excellents et, si nécessaire, les

interventions étaient rapides. Chaque minute de présence était

utilement utilisée. par exemple, il était possible, lors de l’aménagement

du pavillon, d’estimer directement sur place si quelque chose était

fonctionnel ou non. nous pouvions exécuter ainsi notre tâche

de coordination de manière plus efficiente. Nous étions tous très

motivés et concentrés. grâce à cela, nous avons réussi à réaliser le

pavillon dans un délai court. la collaboration entre les partenaires, en

particulier avec l’équipe des architectes, était exceptionnelle.

Vous avez déjà suivi différentes expositions internationales et universelles. Pourquoi l’exposition de shanghai a-t-elle été particulière pour vous ?

l’envergure d’une exposition universelle telle que celle de shanghai

était impressionnante : rien de commun avec une autre. l’exposition

était proportionnelle à la ville et nous pouvons être fiers de la

réalisation du pavillon belge. C’est bien la preuve que le gouvernement

et le privé sont capables de collaborer pour réaliser quelque chose

de beau et de représentatif des compétences belges.

Qu’est-il advenu du pavillon après l’exposition universelle de shanghaï ?

a la toute dernière minute, le pavillon a été vendu à une société

ayant son siège dans la ville de quingdao, à environ 600 kilomètres de

shanghai et de beijing. le nouveau propriétaire souhaite reconstruire

le pavillon à l’identique et en faire une vitrine permanente pour la

belgique en Chine. Ce lieu permettra ainsi de resserrer les liens entre

la Chine et notre pays.

BeLgian eU PaViLiOn shanghai 201011

Les visiteurs entraient dans le pavillon via le neurone. Au rez-de-chaussée,

ils pouvaient admirer les expositions de l’Europe, de la Belgique, des

Régions et des Communautés et de la Fondation polaire internationale.

Il y avait également un Art Corner, un Chocolate corner, un Diamond

Exhibition Corner et une boutique de souvenirs.

Le premier étage était accessible par le neurone. On pouvait alors

se rendre au Belgian Beer Café et à « l’Essence Restaurant » pour y

découvrir la «haute cuisine» belge. Là, se trouvaient aussi l’aire VIP, le

Business Center et des bureaux.

A l’extérieur du pavillon, un grand espace vert accueillait les visiteurs qui

pouvaient se reposer sous les arbres. Des frites belges, des gaufres ou

des glaces pouvaient être achetées dans un Take Away.

intElligEnt Europaa l’Expo 2010 shanghai, on ne s’est pas contenté de battre de nom-

breux records. l’honneur lui revient aussi d’avoir accueilli pour la

première fois l’union européenne sur le site d’une exposition uni-

verselle se déroulant en dehors de l’uE. l’union européenne a ac-

cepté l’invitation du gouvernement belge de partager son pavillon,

un grand honneur pour la belgique qui a exercé la présidence de

l’union européenne durant la seconde partie de 2010.

l’exposition consacrée à l’union européenne occupait une surface

d’environ 1 000 m2, à peu près 20% de la superficie totale du pavillon.

l’exposition a mis l’accent sur différentes facettes.

une brève introduction présentait les pays membres, l’histoire, les

valeurs et les objectifs de l’uE. Ensuite, l’exposition « open Europe »

retraçait les différentes réalisations économiques et sociales trans-

frontalières de l’uE telles que la convention schengen, l’euro et le

programme d’échange pour étudiants Erasmus.

bien entendu, les liens entre l’Europe et la Chine, qui sont partenaires

commerciaux, ont été mis en exergue.

l’exposition « green Europe » était, quant à elle, consacrée aux ef-

forts réalisés pour protéger l’environnement et faire évoluer l’Europe

vers une société durable et innovatrice.

la dernière partie de l’Exposition européenne «living Europe» pré-

sentait sur un panorama à 360°, des images et des sons de la vie

urbaine européenne.

pendant l’Expo 2010, différents thèmes ont été abordés dans cette

partie européenne du pavillon, comme par exemple un festival scien-

tifique et une semaine consacrée au football européen.

la bElgiquE FédéralE l’idée maîtresse de cette exposition était de faire vivre la belgique de

la manière la plus réelle possible. avec le dreamwall, petite prouesse

technique, le visiteur pouvait se voir à la grand place de bruxelles, au

lion de Waterloo ou sur un petit pont typique enjambant les canaux

de bruges. Ensuite, il y avait aussi un Wall of fame placardé de pho-

tos de belges connus tels que le roi albert ii et le premier ministre

yves leterme mais aussi Jacques brel, Eddy Merckx, pierre breughel

et l’empereur Charles quint.

un tunnel 3d présentait des vues de différentes villes belges comme

bruxelles, anvers et namur. l’astronaute Frank dewinne, le premier

commandant européen de la station spatiale internationale (iss) li-

vrait aussi un message à l’attention des visiteurs ; il y soulignait l’impor-

tance du rôle de la belgique au sein de l’astronautique européenne.

la bElgiquE régionalEles régions et les Communautés avaient leur espace propre au sein

du pavillon. différents thèmes comme la santé et le bien-être, les

sciences, la mobilité et le développement durable y étaient abordés

de manière analogue.

lE diaMond Exhibition CornErla ville d’anvers est mondialement connue pour ses diamants – une

performance pour une ville située dans un pays sans mines de dia-

mants. a peu près 25% des exportations anversoises de diamants vont

vers la Chine et hong Kong. il n’était donc pas surprenant que le sec-

teur diamantaire veuille être représenté à l’exposition universelle. au

diamond Exhibition Corner, le visiteur pouvait se pâmer devant le les-

hoto promise qui, avec ses 603 carats, est l’un des plus gros diamants

jamais découvert. la pierre précieuse a été fractionnée à anvers en 26

magnifiques diamants.

En outre, il y avait une exposition consacrée au concours international

« hrd awards 2009 », organisé pour le antwerp World diamond

Centre et destiné aux joailliers créateurs. il y avait douze créations

chinoises parmi les bijoux exposés. le musée du diamant à anvers a

prêté dix de ses bijoux les plus anciens et les plus précieux à l’exposi-

tion. on pouvait également admirer la raquette de tennis en or (6 kg)

sertie de 1 600 diamants, trophée pour l’antwerp diamond games.

Le visiteur pouvait acquérir un diamant certifié et le faire sertir dans un

bijou. au total, 850 diamants ont été vendus – en moyenne 6 par jour.

le diamond Exhibition corner avait la forme d’un comptoir octogonal

évoquant le diamant taillé ainsi que les différentes couches des dia-

mants bruts. au centre, se trouvait un énorme diamant en acier bleu.

unE visitE du pavillon bElgo-EuropéEn

BeLgian eU PaViLiOn shanghai 201013

lE ChoColatE CornErle chocolat est le produit d’exportation belge le plus réputé. sep-

tante chocolatiers connus et moins connus œuvraient au Choco-

late Corner avec un seul but : rendre la praline belge encore plus

convoitée par le consommateur chinois. les quatre chocolatiers

les plus connus étaient Callebaut, godiva, guylan et neuhaus. les

chocolatiers fabriquaient leurs pralines sur place, sous l’œil curieux

des visiteurs. Chaque jour, à heures fixes, environ 20 000 pralines

ont été distribuées, ce qui provoquait chaque fois une ruée, soit un

total de 3 millions de pralines. Et, près de 3,5 millions d’euros de

chocolats ont été vendus.

l’art CornErdans cet espace, quelques centaines d’images d’art moderne et

classique belges apparaissaient sur 14 écrans. Environ 50 d’entre

elles concernaient des œuvres d’artistes modernes tels que Jan

Fabre et panamarenko, 50 autres étaient celles de designers belges

tels que xavier lust ou Marina bautier. le display du musée Magritte

était particulièrement exceptionnel. l’art classique était aussi mis

en exergue avec, notamment quelques œuvres de breughel.

l’iCE CubE dE la FondationpolairE intErnationalEla Fondation polaire internationale, créée par l’explorateur belge

alain hubert, était aussi présente dans le pavillon. Elle exposait

l’ice Cube faisant référence à la station polaire princesse Elisabeth

au pôle sud. le cube de glace est une métaphore de la probléma-

tique environnementale actuelle et de son impact sur le futur. il est

également le symbole de notre politique scientifique et de l’intérêt

porté par notre pays en matière de développement durable.

l’intérêt pour le développement durable était encore accentué par

la présence d’une voiture à panneaux solaires et d’une maquette

d’habitations ayant une consommation énergétique basse.

la boutiquE dE souvEnirstoutes sortes de gadgets étaient à vendre dans la boutique dont

les fameux schtroumpfs, mascottes du pavillon belge. ils sont con-

nus dans le monde entier et sont également très populaires en

Chine. Cependant, peu de gens savent qu’ils sont 100 % belges. la

mascotte officielle montre deux schtroumpfs qui se tiennent par

la main et qui portent chacun un drapeau : celui de la belgique et

celui de la Chine.

lE bElgian bEEr CaFéonze brasseurs connus et moins connus ont travaillé ensemble

dans le belgian beer Café. le concept de celui-ci a été créé par

Creneau international et la brasserie ab inbev. il y a dix-sept belgian

beer Café dans dix-sept pays du monde entier. le café situé dans le

pavillon belgo-européen a été aménagé comme un café typique du

début du 20e siècle, avec des banquettes et des lambris en bois, des

plats en émail aux murs et une horloge arrêtée sur minuit moins

cinq – une référence ludique à l’heure de fermeture de l’époque.

les visiteurs avaient non seulement le choix entre vingt bières

belges différentes mais aussi entre plusieurs plats traditionnels

belges tels que le waterzooi et les carbonnades flamandes. Outre

ab inbev, les brasseries bosteels, Chimay, de halve Maan, de silly,

duvel Moortgat, huyghe, Martens, saint-Feuillien, brouwerij van

honsebrouck et brouwerij verhaeghe étaient présents.

Chaque brasserie pouvait disposer d’une partie du comptoir.

l’EssEnCE rEstaurantdans l’Essence, les visiteurs ont découvert la cuisine belge. a travers

une paroi en verre, on pouvait voir et suivre tout ce qui se passait

dans la cuisine. pas moins de 12 chefs coq se sont relayés : un pour

chaque province et deux pour bruxelles. toutes les deux semaines,

l’échange des chefs coq allait de pair avec un changement de menu.

Cependant, quelques plats classiques comme le waterzooi, les

boulettes liégeoises et les moules frites figuraient en permanence

sur la carte.

le restaurant et la cuisine ont fonctionné grâce à l’énergie verte

produite par des panneaux solaires sur le toit. les chefs coq

avaient choisi de n’utiliser que des produits locaux. grâce à cela,

l’empreinte écologique du restaurant a été fortement réduite lui

donnant la réputation de restaurant à émission zéro.

une équipe de 100 personnes était chargée du fonctionnement du

restaurant où environ 800 repas ont été servis par jour.

l’airE vip Et lE businEss CEntErdes conférences en tout genre ont été organisées dans le business

Center, non seulement par les partenaires du pavillon mais aussi

par des organisations et des entreprises qui désiraient, pour ce

faire, prendre l’espace en location. C’est devenu un centre où des

liens belgo-chinois ont été créés et renforcés.

.

BeLgian eU PaViLiOn shanghai 201015

lE taKE aWay : FritEs bElgEs, gauFrEs Et glaCEsLe pavillon belge est un des seuls pavillons a avoir libéré une partie de sa superficie pour un jardin public. Les visiteurs pouvaient se

détendre à l’ombre des arbres dans cet espace et savourer un repas belge du take away comprenant des frites, des glaces ou des gaufres.

tout comme pour le chocolat et les diamants, ce fut un des grands succès du pavillon belge. au total, pendant l’Expo 2010, environ 120

000 gaufres et 150 000 glaces ont été vendues. la baraque à frites était aussi très populaire : en moyenne 2 000 cornets de frites ont été

vendus par jour

la Chanson du pavillonle pavillon belgo-européen avait sa propre chanson : “our song”, une chanson en Chinois et en Français, composée par Jean-Francois

Maljean et interprétée par la chanteuse chinoise shang Wenjie. la chanson a fait un tube dans les charts chinois.

quElquEs ChiFFrEs

Superficie du terrain : 5 000 m2 dont 1/3 jardin public

Superficie du pavillon : 5 250 m2, le plus grand pavillon construit par la belgique

Bénéfice net : environ 3 millions d’euros (hors vente finale)

Chiffre d’affaires : environ 10 millions d’euros

6e place sur la liste des pavillons les plus populaires (sur environ 250 pavillons)

7 millions de visiteurs, soit environ 30 000 par jour

75 tonnes de frites

8,5 tonnes de gaufres

3 millions de pralines gratuites

12 800 litres de glace belge

850 diamants vendus

160 séminaires organisés

105 000 visiteurs au belgian beer Café et à l’Essence restaurant

FinanCEMEnt

Le financement du projet a été assuré par le Gouvernement fédéral, les Régions et les Communautés ainsi que par quelques sponsors

privés. l’Europe a loué 20 % de l’espace disponible et a organisé elle-même l’aménagement de la partie européenne.

BeLgian eU PaViLiOn shanghai 201017

shanghai World Expo 2010 ...

shanghai World Expo 2010 ...

Fiche TechniQUe

Maître de l’ouvrage : Commissariat généralMaître de l’ouvrage délégué : Régie des BâtimentsAssociation momentanée : Interbuild nV – aOs China LtdArchitecte : Conix Architects Durée de l’exposition universelle : 1 mai 2010 – 31 octobre 2010

La Régie des BâtimentsL’expert immobilier de l’etat belge

La Régie des Bâtiments assure un environnement de travail de qualité aux agents fédéraux et œuvre à la préservation du patrimoine architectural fédéral.Intégrité, professionnalisme, sentiment d’appartenance, esprit d’équipe et responsabilisation sont ses valeurs principales.

Son portefeuille de près de 8 millions m2 est composé d’environ 1 453 bâtiments qui sont soit propriétés de l’Etat (966 bâtiments pour 4,9 millions m2) soit pris en location (498 bâtiments pour 2,9 millions m2).Pour les fonctionnaires fédéraux, soit elle loue des bureaux de qualité, soit elle intervient en tant que maître d’ouvrage. Lors de la location d’espaces de bureaux, les besoins spécifiques de ses clients sont au centre de ses préoccupations. Dans le cas d’une construction, une attention particulière est accordée à la qualité architecturale de l’édifice. Cette qualité s’évalue, entre autres, en termes de fonctionnalité du bâtiment, de durée de vie envisagée, de qualité esthétique et d’implantation urbanistique au sein de l’environnement existant, de coût, de frais d’entretien et d’utilisation durable de l’énergie.La Régie des Bâtiments garantit également la mise en valeur du patrimoine architectural et historique de l’Etat belge constitué de nombreux édifices remarquables, tels que le site du Cinquantenaire composé des Musées royaux d’Art et d’Histoire, du Musée de l’Auto (Autoworld) et du Musée Royal de l’Armée et d’Histoire militaire. Elle veille au maintien en état de ces monuments et bâtiments historiques, reflet de notre histoire et de notre culture, vitrine de prestigieuses collections d’œuvres d’art et témoins architecturaux d’exception.Depuis plusieurs années, son savoir-faire ne cesse de s’étendre notamment dans les domaines de la restauration et de l’entretien du patrimoine fédéral dont elle assure la gestion. Ainsi, année après année, différents édifices et monuments de grande valeur retrouvent leur lustre d’antan, tels que le Théâtre Royal de la Monnaie, le Palais des Académies, le Musée des Instruments de Musique, les Musées Royaux des Beaux–Arts de Belgique, la Tour japonaise, le Pavillon chinois, le Palais des Beaux-Arts...La Régie des Bâtiments remplit également les engagements contractés par l’Etat belge en matière d’infrastructure vis-à-vis d’institutions internationales, comme les Ecoles européennes (Commission européenne) ou le Conseil de l’Union européenne.Grâce à la qualité de ses prestations, de ses services et de son savoir-faire unique et spécifique dans différents domaines comme la construction, la restauration, la stratégie et la gestion immobilière, la Régie des Bâtiments est la partenaire de référence de l’Etat fédéral.

RéalisationEditeur responsable : régie des bâtiments - service de presseavenue de la toison d'or 87 bte 21060 bruxellestél. : +32(0)2 541 70 66 - Fax : +32(0)2 541 70 [email protected] 2012dépôt légal : d/2012/10945/1