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Rendez-vous 02-2007

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City Magazine Luxembourg 02 2007

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Commitment to quality of lifeThe month of February is a month of intense activity for the city’s administration since most of our services now housed in the Hamilius building at the Centre Aldringen will move into new offices at the so-called Rocade de Bonnevoie, situated on the other side of the Vallée de la Pétrusse. The services concerned include architecture and construction, surveying and mapping, construc-tion supervision, urban development, etc.The entrance of the new building, which you can see on the image above, is decorated with a large painting by well-known Luxembourg artist Gast Michels. The only service that will remain in the Hamilius building for the time being is our Bierger-Center, which offers a “one-stop-shop” for most of the administrative needs of our citizens.The City Map on page 16 provides you with an overview and guide to the various administration buildings.The main topic of Rendez-Vous’ February edition is the sustainability of the city’s development. The city is dedicated to consistently increasing activity and information levels in this area. For our sake, and for our children’s quality of life, this represents one of the greatest challenges.The International Schools in Luxembourg are another important topic in this edition. Given the number of expatriates in our com- munity, these schools are essential infrastructure. Read all about the different types of offers and the city’s supportive efforts. The photographic portfolio this month comes from celebrated UK photographer Martin Parr – don’t miss the exhibition of this excep- tional artist in Rotonde 1 in Bonnevoie, which runs until 8 April 2007.Wishing you a great read.

Paul Helminger, Mayor of the City of Luxembourg

Luxembourg s’engage pour une meilleure qualité de vieFévrier est un mois d’intense activité pour l’administration communale puisque la plupart des services installés jusqu’ici au bâtiment Hamilius au Centre Aldringen vont être transférés dans le nouvel immeuble administratif de la Ville situé sur la Rocade de Bonnevoie, de l’autre côté de la Vallée de la Pétrusse. Les services concernés par ce transfert sont l’administration de l’Architecte, le service de l’Urbanisme et du Développement urbain, la Police des bâtisses, les services du Géomètre, etc. L’entrée de ce nouveau bâtiment, que vous pouvez voir sur la photo ci-dessous, s’orne d’une grande fresque murale de l’artiste luxembourgeois Gast Michels. Le seul service à rester dans le bâtiment Hamilius pour le moment est notre Bierger-Center, qui propose un «centre de services intégrés» pour la plupart des besoins administratifs de nos concitoyens. Vous trouverez en page 16 un plan de la ville présentant une vue d’ensemble et un guide des différents bâtiments administratifs. Le principal thème abordé dans l’édition de février de Rendez-Vous est le caractère durable du développement de la Ville. La Ville se consacre à l’activité en constante augmentation et aux niveaux d’information dans ce domaine, l’un des plus grands défis à relever pour notre qualité de vie et celle de nos enfants.Les écoles internationales de Luxembourg constituent un autre thème important de cette édition. Au vu du nombre d’expatriés présents dans notre communauté, ces écoles sont indispensables. Vous trouverez tout, dans cette édition, au sujet des différents types d’offres et des aides que la ville s’attache à fournir. Le portfolio de photographies de ce mois rassemble des œuvres du célèbre photographe Britannique Martin Parr. Ne manquez pas l’exposition de cet artiste exceptionnel, à la Rotonde 1,à Bonnevoie, jusqu’au 8 avril 2007. En vous souhaitant une agréable lecture.

Paul Helminger, Bougmestre de la Ville de Luxembourg

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Sommaire

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Magazine

Highlights

The Magazine includesportraits, interviews, stories and a portfolio.

Rendez-Vous presents the Highlights of events, exhibitions and the Cinémathèque programme.

6 Développement durable: un devoir citoyenPrès de quinze ans après le signal d’alerte du sommet international de l’ONU à Rio de Janeiro, de nombreuses nations ontadopté des mesures en vue de limiter les effets néfastes du développement. La Ville de Luxembourg ne fait pas défaut à la règle.

22 Un art au pied du murTag, masterpiece, flop… Synonyme, selon l’angle,d’art urbain ou de dégradation, le graffiti a connu autant de vies que de déclinaisons. S’il sait, au Luxembourg, se faire discret, il n’enest pas moins une réalité, pour ses auteurscomme pour les autorités. Affaire de point de vue.

38 Bridging the Cultural Divide162 nationalities live in Luxembourg… Including 360 Japanese.

44 À l’école du mondeInstallées en parallèle du système de l’Éducationnationale, les écoles internationales connaissentun grand succès sur le territoire de la Ville deLuxembourg. Incarnation du versant pédagogi-que de la diversité culturelle du pays, elles setrouvent cependant à la croisée des chemins.

48 “Luxembourg is Disneyland”Rendez-Vous Magazine offers you celebratedUK photographer Martin Parr's unique visionof Luxembourg in 10 photos. Taken in Decem-ber 2006, these works are currently being exhi-bited along with 150 of his Assorted cocktailof images at Rotonde 1 until 8 April within theframework of Luxembourg and Greater Region,European Capital of Culture 2007.

67 Spectacles et loisirsUne sélection des événements du mois

92 ExpositionsUne sélection des expositions du mois

106 CinémathèqueLes différents cycles, les événements live,et le programme du week-end en détail

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Vademecum

Vademecum is a pocket sizeday-to-day agenda.

Février, mois de l’amour par excellence. Célébrée partout dans le monde, la Saint Valentinest l’occasion pour les amoureux de s’échangercadeaux et billets doux, parfois avant leurs vœuxdevant Monsieur le Bourgmestre. Après que Cupidon a décoché ses flèches, 366 couples se sontainsi dit «oui», en 2006, sur le territoire de la Villede Luxembourg et 42 ont contracté un Partenariat(communauté domestique de deux personnes,dusexe opposé ou du même sexe, vivant en couple.Loi du 9 juillet 2004). Suivant les statistiques euro-péennes, au Grand-Duché, les couples se marientégalement plus tard qu’il y a une cinquantained’années, la moyenne d’âge pour les femmes tournant autour de 30 ans et 34 ans pour leshommes. Conséquences: les couples deviennentparents après 30 ans. 3.822 naissances ont étéenregistrées en 2006 sur la commune de Luxem-bourg. Pour tous ceux qui souhaitent convoler en justes noces, il est à noter que les mois les plusconvoités sont juillet et mai, alors que dans les années 1950 on préférait avril, et que le moisde mars paraît être le moins apprécié par les futurs mariés…Rens: www.vdl.lu, État civil, tél.: 47 96 26 30

Find the monthly features in Rubriques.

16 Meeting pointOuvert en décembre 2001 le Bierger-Center est unexemple modèle du concept de guichet unique.

30 City NewsInformations pratiques, nouveautés shopping,nouvelles adresses... les temps forts de l’actualité citadine.

62 SportsEn marge des disciplines phares, l’Ultimate Frisbee connaît, à Luxembourg, une progressionspectaculaire. À l’origine de ce phénomène récent:une poignée de passionnés et un sport palpitant.

116 Adresses utilesMusées, institutions, théâtres, discothèques…Guide pratique

118 Passion commune Jean-Marie Nieder vit, depuis plusieurs années,au rythme de ses protégés, Ying, Yang et Yong.Trois agames barbus de la famille des agamidésqu’il chouchoute au quotidien. Une plongéedans l’univers des NAC.

120 Luxembourg utileLes fêtes de Carnaval approchent à grands pas,la Ville de Luxembourg a prévu plusieurs initia-tives susceptibles de faciliter votre quotidien.

126 Courrier des citoyens Véritables espaces de citoyenneté, les forums dela Ville permettent aux résidents ou utilisateursde la Ville de Luxembourg d’obtenir, rapide-ment, des réponses qualifiées. Voici une sélec-tion de problématiques abordées via ce service.

128 Groupes politiques Chaque parti représenté au Conseil municipalde la Ville se positionne autour d’un thème d’actualité.

130 Sondage des lecteurs Chaque mois, donnez votre point de vue sur un thème donné.

4 AgendaConcerts, théâtre, danse, visites thématiques,programmes cinéma… Classement jour aprèsjour.

24 ExpositionsMusées, galeries, institutions...toutes les expositions du mois.

Rubriques

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Un devoir citoyenPrès de quinze ans après le signal d’alerte du sommet international de l’ONU à Rio de Janeiro, de nombreusesnations ont adopté des mesures en vue de limiter les effetsnéfastes du développement. La Ville de Luxembourg ne fait pas défaut à la règle et si le bilan 2006 s’avère plutôt positif, des nombreuses initiatives verront encore le jour cette année.

u cours des deux dernières décen-nies, les préoccupations des nationsse sont beaucoup axées sur la mise

en avant de moyens de développement quipermettraient aux peuples de subvenir àleurs besoins présents sans pour autant com-promettre la capacité des générations futuresde répondre aux leurs. En d’autres termes,reconnaître un droit inaliénable pour chaquehabitant à jouir des ressources de la Terresans limites d’espace, ni de temps.

Dans la pratique, la gageure semble pour le moins difficile à relever, l’adaptation del’urbanisme est lente, les sources d’énergiealternatives voient progressivement le jour,mais n’ont pas toujours les faveurs du grandpublic, sans compter les déséquilibressociaux souvent ignorés et engendrant géné-ralement une violence difficilement canali-sable.

Afin de relever ces différents défis, la Villede Luxembourg multiplie ses efforts pour lechangement des habitudes de consommationdes citoyens, mais également afin de faireprendre conscience que le développement estavant tout une question de responsabilisationdes personnes tant sur le plan socio-écono-mique qu’écologique. En somme, la priorité estplutôt donnée au rôle informatif et éducation-nel des administrations au lieu d’imposer unepolitique de quotas drastique et aveugle. �

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Développement Durable

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� Dans ce sens, les différentes infrastructuresde la Ville sont souvent des terrains d’expéri-mentation des nouvelles stratégies de gainénergétique et d’utilisation des matériauxalternatifs…

Administrationsdurables

C’est d’ailleurs un des nombreux chevauxde bataille de Viviane Loschetter, échevine dela Ville de Luxembourg et membre des Vertsdepuis 1998: «La Ville de Luxembourg étant leplus grand employeur du pays en termes deressources humaines et d’installations, il noussemblait logique de mettre en place des pro-grammes de test sur les différentes possibilitésactuellement applicables tant sur le plan degestion des matériaux, que sur le plan énergé-tique. Aujourd’hui, la majorité des administra-

tions se sont progressivement adaptées auxnouvelles normes énergétiques, alimentéespar les neuf centrales à cogénération assu-rant un rendement supérieur de près de 25%par rapport aux sources conventionnelles,tout en limitant les émissions des gaz à effetde serre (CO2) de plus de 20.000 tonnes paran, ce qui équivaut aux émissions engendréespar 4.100 habitations individuelles alimen-tées par des chaudières classiques.

L’isolation et l’apparition des nouvelles tech-nologies dans les bâtiments ont également per-mis un gain considérable. Ces alternatives sont,bien entendu, proposées au grand public ainsiqu’aux entreprises, ce qui suppose un coût quiest généralement très vite résorbé grâce auxéconomies énergétiques. Côté matériaux, lepapier recyclable est toujours en test afin d’êtregénéralisé dans toutes les administrations. Bienentendu, il a fallu faire d’abord tomber tous lespréjugés inhérents à ce support, mais aujour-d’hui, il semble que l’amélioration du produit

soit en passe de tenir ces promesses et le per-sonnel semble satisfait de sa qualité. Avanttout, le but est de tester en interne, fixer des cri-tères, des produits, des normes, de former lepersonnel à les utiliser et le sensibiliser à cesproduits alternatifs».

C’est dans cette démarche pro-développe-ment durable que la Ville a fait le choix d’im-primer les 35.000 exemplaires mensuels deson City Magazine Rendez-Vous sur papierrecyclé.

Espaces verts et biodiversité

Un autre point remarquable concernant laVille de Luxembourg est le nombre considé-rable d’espaces verts. Ils constituent un deséléments essentiels dans l’effort global dedéveloppement durable. Aujourd’hui, Luxem-

Si la post-révolution industrielle du 19e siècle a poussé les différents gouvernements à seposer la question de la gestion durable, del’environnement et des ressources, il faudraattendre 1992 et le sommet de Rio pour queles premières recommandations soient énon-cées au niveau mondial. Celles-ci préconi-saient une série de mesures sur trois axes de préoccupation – le social, l’économique et l’environnement – ainsi qu’un plan de miseen action, afin de préserver le potentiel naturelà l’échelle planétaire, sans pénaliser les peuples. La suite montrera, malgré différentes mesures,une accentuation dramatique de ce que l’on pouvait supposer: une paupérisationcroissante des nations du Sud, en passant par les différentes conséquences des émissions polluantes.Aujourd’hui, il semble que les nations tendentà réagir avec plus ou moins de vigueur face à ces problématiques, et au fil des sommetsde la terre, différents accords ont vu le jouravec des objectifs concrets, en vue d’assurerla pérennité des ressources pour les généra-tions à venir et la jouissance de ces ressourcesde manière égalitaire.Au Luxembourg, les différents objectifs sontdéfinis par un Programme national pour unDéveloppement durable (PNDD) dont uncompte-rendu exhaustif est disponible sur le Net à l’adresse suivante:www.environnement.public.lu/developpement_durable/publications

If the post-19th century industrial revolutionpushed various governments to ask them-selves about sustainable management, theenvironment and resources, it was not until1992 with the Rio summit that the firstrecommendations were clearly expressed ona global level. These recommendations advo-cate a series of measures that follow downthe lines of social, economic and environ-mental concerns, along with an implementa-tion plan for preserving natural resources on a global scale without people being penalized. What follows below will show a dramaticaccentuation of what we could expect to happen despite the implementation ofvarious measures: from the growing impove-rishment of Southern nations, through to the different consequences of pollutantemissions. Today it seems that nations tendto react with more or less enthusiasm to these problems and with every EarthSummit, different agreements are implemen-ted with concrete objectives aimed at insuring the sustainability of resources for future generations and the egalitarianpossession of these resources. In Luxem-bourg, the various objectives are defined by the National Program for SustainableDevelopment (PNDD). An exhaustive review of these objectives is available on the Internet at the following address:www.environnement.public.lu/developpement_durable/publications

Gestion durableSustainableDevelopment

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bourg est probablement une des capitaleseuropéennes parmi les plus impressionnantesdans la richesse et la diversité de son capitalnaturel, avec près de 150 hectares d’espacesverts et 1.100 hectares de surfaces boisées.

L’impact est réel, particulièrement enmilieu urbain. Outre le fait que ces airescontribuent à la qualité de vie en général, enaménageant des espaces de détente, des lieuxde rencontre, des axes propices à la mobilitédouce (vélos, piétons)… les différents «corri-dors verts» assurent, en été, une fraîcheur quifait souvent défaut dans bien d’autres villes.

Ces espaces sont également d’une impor-tance capitale au cœur du paysage éducation-nel et dans la représentation que l’enfantpourra se faire de son environnement. À cetégard, la Ville a développé un programmepédagogique tout à fait inédit permettant auxécoles d’aborder en situation réelle, dans uncadre naturel extérieur, des sujets relative-ment complexes. Ainsi, les accompagnateurs

ont le soin de mettre en avant des sujets aussidiversifiés que la nutrition, la biodiversité, lagestion du cadre environnemental, la préser-vation de la nature, jusqu’au commerce équi-table et à la qualité des produits, comme nousl’explique Viviane Loschetter: «Les enfantssont la meilleure garantie de notre avenir enterme de développement durable, les sensibili-ser dès à présent aux différentes probléma-tiques écologiques, mais également sociétalespermet d’assurer la pérennité des efforts misen place… ‘Les Précoces’ se veut donc être unlarge plan éducatif qui prend en charge desgroupes d’enfants de six à douze ans et lesconfronte à un cadre naturel sous forme depetits ateliers pédagogiques de jardinage,d’initiation à la diversité biologique, ou encoredes initiatives visant à leur apprendre à senourrir de manière appropriée, équilibrée etacheter équitablement. C’est également uneoccasion de réfléchir en groupe sur les moyensde prévenir la violence sous toutes ses formes,

aussi bien physique que psychologique, afin dedonner les bases critiques sur des thèmes telsque le sexisme, l’égalité des chances, la média-tion par le dialogue. Cette initiative, qui duredepuis plus de dix ans, est véritablement unexemple de sensibilisation au développementdurable puisqu’il englobe les principaux axesde préoccupation».

Environnement etformation continue

Grâce à un réseau de sources exceptionnelle-ment dense et une réserve d’eau provenant dulac de la Haute Sûre traitée et distribuée par leSEBES, la Ville de Luxembourg offre à sa popu-lation une eau d’une excellente qualité. Bienentendu, le réseau est régulièrement soumis àdes contrôles chimiques et bactériologiquesafin que la qualité de son eau corresponde �

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La centrale de cogénération du Kirchberg alimente la majeure partie des édifices du plateauThe cogeneration power station in Kirchberg supplies the major part of buildings on the plateau.

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� aux normes prévues. Actuellement, tout estmis en œuvre pour préserver ce capital inesti-mable, tant sur la durée que sur la qualité. Ainsi,depuis quelques années, Luxembourg poursuitun vaste programme de remise en état des 72 points de captage qui seront gérés par la Villeet qui, à terme, permettront d’alimenter de nom-breux consommateurs en eau de source.

Parallèlement, dans un souci évident depréservation de l’eau, la Ville lancera en 2007une vaste coopération avec le milieu agricole.Elle se traduira par la mise en place d’unecampagne de cinq ans, en vue de promouvoirune protection des eaux souterraines qui ali-mentent les différentes sources.

M. Pierre Schmitt, délégué à l’Environnementpour la Ville de Luxembourg, souligne l’im-portance et l’impact du projet: «L’idée est deproposer un système de formation et desséances d’information d’envergure afin demettre en avant une agriculture moins agressi-ve et donc alléger l’utilisation des nitratesnocifs pour les sols. Des solutions alternatives

existent et ont d’ailleurs fait leurs preuves. Leprincipal objectif est donc de présenter cessolutions et faire comprendre au secteur agri-cole qu’elles peuvent être aussi rentables, touten respectant l’environnement et, par exten-sion, les nappes souterraines».

Vers une intégrationeuropéenne

La politique luxembourgeoise s’inscrit, évi-demment, dans le cadre d’une prise de con-science européenne, voire mondiale, commeen témoignent les multiples sommets de laTerre, de Rio (en 1992) à Johannesbourg, en2002 avec un sommet qui recommandait unesérie de mesures visant à réduire la pauvreté età protéger l’environnement. Si le développe-ment durable doit être pris en compte auniveau national, il doit s’accompagner d’uneffort collectif sans précédent au niveau plané-

taire. Consciente qu’une coopération dépas-sant le cadre urbain était nécessaire, la Ville deLuxembourg a rejoint l’Alliance pour le Climat(Klimabündnis), une organisation regroupantprès de 1.300 villes européennes autour debuts définis: réduire prioritairement les émis-sions de CO2 de 10% tous les cinq ans et appor-ter une aide substantielle aux peuples desforêts tropicales.

À l’heure où le monde prend conscience del’importance de la préservation de notre envi-ronnement tant sur le plan écologique quesociétal, la Ville s’est déjà engagée sur de nom-breux fronts. De la gestion du patrimoinenaturel à l’éducation des enfants, en passantpar la promotion des ressources alternatives,avant même le premier anniversaire de l’appli-cation des accords de Kyoto, le message estclair: la technique ne suffit pas à engendrerune civilisation digne de ce nom. Elle exige undéveloppement parallèle de nos conceptionsmorales, une volonté de réaliser ensemble uneffort constructif. Sung Jin

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Parc de Merl.

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La consommation quotidienne en eau potable de la Ville de Luxembourg dépasse aujour-d’hui les 25.000 m3, dont la moitié provient des sources de Mülhenbach, Septfontaines,Pulvermühle, Kopstal (la plus importante en terme de débit -photo-) et Birelergrund soitpar pompage ou via captage. L’autre moitié est fournie par le lac de la Haute-Sûre, traitée et distribuée par le SEBES.Si la qualité de ces eaux est garantie par des normes et des contrôles rigoureux, la Ville a pris une série de dispositions afin d’améliorer le réseau et de le préserver. D’une part,grâce à un programme de remise en état des anciens 72 sites de captages d’eau de sourcede la Ville, et d’autre part, via une vaste campagne de coopération avec le milieu agricolevisant à limiter l’utilisation des nitrates nocifs pour les sols, donc mettant en péril laqualité des eaux.

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Over the last two decades, nations’ concernshave been largely centered on enhancing themethods of development to enable their citi-zens to meet their present needs without com-promising the ability of future generations tomeet theirs. In other words, they acknowledgethe inalienable right of every inhabitant toenjoy the Earth’s resources in an unlimitedamount of space and time.

In practice, the gamble appears difficult topull off, to say the least: the adaptation of townplanning is slow, sources of alternative energyprogressively emerge but do not always havethe support of the general public, without

mentioning the social imbalances that areoften ignored and generally generate violencethat is difficult to channel.

SustainableAdministrations

In order to meet these different challenges,the City of Luxembourg is increasing itsefforts to change the consumption habits ofcitizens, but also to make them aware thatdevelopment is above all a question of mak-ing people accountable, equally in socio-eco-nomic and ecological terms. All in all, priori-ty is placed upon the administrations playingan informative and educational role insteadof blindly imposing a policy of drastic quotas.

In this sense, the City’s various infrastruc-tures are often experimental grounds for newstrategies to gain energy and exploit alterna-tive materials… It is, in addition, one of the

numerous pet topics of Viviane Loschetter,councilor of the City of Luxembourg andmember for the Greens since 1998: “With theCity of Luxembourg being the largest employerin the country in terms of human resourcesand installations, it seems logical to put inplace test programs for the different possibili-ties that are currently appropriate, equally inregards to the management of materials andenergy solutions. Today, the majority of admin-istrations are progressively being adapted tothe new energy standards and are powered bythe nine cogeneration power plants that guar-antee an output close to 25% higher than con-ventional sources, while at the same timereducing greenhouse gas emissions (CO2) byover 20,000 tons per year, i.e. the equivalentof the emissions generated by 4,100 individualdwellings with traditional boilers. The insula-tion of buildings and the emergence of newtechnologies have equally enabled a consid-erable gain in energy. These alternatives are,of course, available to the general public �

NSustainable Development: a Civil Duty

L’eau, c’est la vie Water is lifeThe daily consumption of drinking water in the City of Luxembourg today exceeds 25,000 m3,half of which comes from springs in Mülhenbach, Septfontaines, Pulvermühle, Kopstal(the biggest in terms of flow -picture-) and Birelergrund either through pumping or channeling. The other half is supplied by Haute-Sûre Lake and treated and distributed by the SEBES. While the quality of this water is guaranteed by standards and controls, the City has taken a series of measures in order to improve and preserve the network.Thanks, on the one hand, to a repair program involving 72 of the City’s old water catch-ment points and, on the other hand, to a large collaboration campaign with the agriculturalsector in an aim to reduce the use of nitrates that are harmful to the soil and that thusplace the quality of water at risk, the City is well on its way to achieving this.

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Depuis plusieurs années, la Ville deLuxembourg et ses partenaires se sont atte-lés à la mise en place de nouvelles centralesénergétiques, sur base de cogénération àtrès haut rendement énergétique. Ce systèmeoffre le double avantage de fournir simulta-nément de l’énergie électrique et de la cha-leur à moindres coûts, grâce à la récupéra-tion des gaz d’échappement alimentant descircuits d’eau chaude, tout en diminuant lesémissions de CO2 de manière significative,grâce à l’utilisation du biogaz. Ces centralesalimentent déjà bon nombre d’infrastruc-tures, tant privées que publiques, dans lesquartiers de Limpersberg, Kirchberg,Bonnevoie, Belair... La centrale du Kirchbergoffre d’ailleurs des performances tout à faitremarquables dans ce domaine.D’autres formes d’énergie sont également à l’honneur, diverses installations utilisantl’énergie solaire. Un projet hydroélectriquedevrait prochainement voir le jour sur le solgrand-ducal.

For several years now, the City ofLuxembourg and its partners have beenworking hard on installing new cogenera-tion power stations with very high energyoutputs. This system offers the dual advan-tage of simultaneously supplying electricalenergy and heat at a lower cost thanks to the recuperation of exhaust gases thatfeed the hot water circuits, while signifi-cantly reducing CO2 emissions thanks to the use of biogas. These power plantsalready supply power to a good number of both private and public infrastructures,in the Limpersberg, Kirchberg, Bonnevoieand Belair areas... The Kirchberg powerplant, for that matter, has provided remarkable performances in this field. Other forms of energy are also in the spotlight: various installations that usesolar energy, a hydroelectric project that should soon be implemented in the Grand-Duchy.

Une politiquede promotiond’alternativesénergétiques

� and businesses at a cost which is generallyvery quickly absorbed by the energy economiesmade. With regards to materials, recycledpaper is still being tested for its eventual gener-alization in all administrations. In the begin-ning, of course, all of the inherent prejudiceshad to be overcome, but today it seems that,with the improvement of the product, it is on itsway to upholding its promises and the person-nel appear satisfied with its quality. Above all,the aim is to run internal tests, work out criteria,products, standards, to train personnel to usethese alternative products and to raise aware-ness about them.”

As part of this pro-sustainable developmentapproach, the City has chosen to print the35,000 monthly copies of its City MagazineRendez-Vous on recycled paper.

Parks, Gardens and Biodiversity

Another remarkable point regarding theCity of Luxembourg is its significant numberof parks and gardens. They represent one of

the essential elements in the global effort toaccomplish sustainable development. Today,Luxembourg is probably one of the mostimpressive European capitals in terms of theopulence and diversity of its natural wealth,with about 150 hectares of parks and gardens,and 1,100 hectares of forest areas. This has areal impact, especially on the urban environ-ment. Apart from the fact that these areas con-tribute to the quality of life in general - by cre-ating relaxation areas, meeting places, pathsfavorable for light modes of mobility (bicycles,pedestrians) - in summer the various ‘greencorridors’ guarantee a freshness that is oftenmissing in many other cities.

These areas are also of capital importance inthe heart of the educational domain and interms of the depiction that a child may have ofhis/her environment. With this in mind, theCity has developed a completely new pedagog-ical program to enable schools to examine rel-atively complicated subjects in a real-life situa-tion, in a natural outdoor setting. The guidesthus take care to emphasize subjects as variedas nutrition, biodiversity, the management ofthe environmental surroundings, the preserva-tion of nature and even equitable trade and the

quality of products. As Viviane Loschetterexplains: “Children are the best guarantee forour future in terms of sustainable development.Raising their awareness, right now, of the differ-ent ecological and societal problems ensuresthe durability of the efforts put in place… ‘LesPrécoces’ is intended to be a large educationalplan that looks after groups of children from sixto twelve years of age and confronts them withan introduction to biodiversity in the form ofsmall pedagogical gardening workshops in anatural setting, or even initiatives aimed atteaching them how to eat in an appropriate andbalanced way and to make fair trade purchas-es. It is also an opportunity to think, as a group,about the different ways to prevent all forms ofviolence - both physical and psychological, inorder to provide them with the critical bases oftopics such as sexism, equal opportunity andmediation through dialogue. This initiative,which has been in place for over ten years, istruly an example of raising awareness aboutsustainable development as it incorporates allthe main areas of concern.”Thanks to a network of exceptionally densesprings and a water reserve supplied by HauteSûre Lake that is treated and distributed by �

A policy of promoting alternative energy

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� the SEBES, the City of Luxembourg providesits population with excellent quality water. Thenetwork is, of course, regularly subjected tochemical and bacteriological controls to ensurethat the quality of the water complies with therequired standards. Currently everything isbeing done to preserve this resource that isinestimable in terms of its duration and quali-ty. For a few years now, Luxembourg has thuscarried out a large repair program on the 72 catchment points that are to be managed bythe City and which in the long run will becapable of providing spring water for numer-ous consumers.

The Environmentand ContinuingEducation

Alongside this, in 2007, due to its obviousconcern to preserve water, the City will launcha large collaboration with the agricultural sec-tor that will translate into the setting up of afive year campaign aimed at promoting the

protection of the underground water thatfeeds the various springs. Mr. Pierre Schmitt,representative for the environment to theCity of Luxembourg, underlines the project’simportance and its impact: “The idea is tooffer a training system and widespread infor-mation sessions in order to promote lessaggressive agricultural methods to thus reducethe use of nitrates that are harmful to soils.Alternative solutions exist and what is more,their effectiveness has been demonstrated. Themain objective is thus to present these solu-tions and make the agricultural sector under-stand that it can be both profitable andrespectful of the environment and, in turn, ofthe underground water tables.”

Luxembourg’s policy obviously falls into theEuropean, or even worldwide, context of aware-ness that the multiple Earth Summits – from1992 in Rio to 2002 in Johannesburg, attest to,with the last summit recommending a series ofmeasures aimed at reducing poverty and pro-tecting the environment. If sustainable develop-ment must be taken into account on a nationallevel, this must be accompanied by a non-prece-dented collective effort on a global level. TheCity of Luxembourg was aware that a coopera-

tion that exceeds the urban framework was nec-essary when it joined the Climate Alliance(Klimabündnis) – an organization that groupstogether close to 1,300 European cities aroundachieving distinct goals: firstly to reduce CO2

emissions by 10% every five years and to bringsubstantial aid to inhabitants of tropical forests.

Towards an Inte-gration into Europe

At a time when the world is conscious of theimportance of preserving our environment as much on an ecological as on a societal level,the City has already made a commitment onseveral fronts. From the management of natu-ral heritage to the education of children andthe promotion of alternative resources, beforeeven the first anniversary of the application ofthe Kyoto Agreement, the message is clear:these techniques are not enough to generate acivilization that is worthy of its name. Itdemands a development that parallels ourmoral conceptions, a desire to make a construc-tive effort together.

La Ville peut s’enorgueillir d’être une des plus verdoyantes d’Europe, avec ses 150 had’espaces verts parfaitement intégrés au cadre urbain et ses 1.100 ha de surfaces boisées. Elles constituent une véritable ceinture forestière et contribuent à une certaine stabilité climatique. Le parc municipal, ceux de Merl, Tony Neuman ou encoreLaval… tous assurent, en outre, une biodiversité d’une richesse peu commune au seind’une agglomération, et donc une qualité environnementale rare et équilibrée.Ces nombreux espaces sont l’occasion de mettre en avant des axes de mobilité «propre»et d’offrir aux citoyens des lieux de détente au cœur de la ville.

The City can be proud of being one of the greenest in Europe, with 150 ha of parks and gardens that are perfectly integrated into the urban framework and its 1,100 ha of forest areas. They make up a true wooded belt and contribute to a certain climatic stability. The municipal park, those of Merl, Tony Neuman or even Laval… all ensure,amongst other things, a richness in biodiversity that is very seldom seen in urban areasand thus a rare and equally balanced quality environment. These numerous locations area great opportunity to emphasize the advantages of “clean” mobility and to provide citizens with relaxation areas in the heart of the city.

Luxembourg: capitale verte

Luxembourg: a green capital

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Qui, quoi, où, quand? À chaque formalité son adresse. Who, what, where, when? Each process got its own address.

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� État civil, Hôtel de Ville, 42 place Guillaume II, L-2090 LuxembourgT 47 96 26 84, F 22 91 36, lu-ve 8h-17h, sa 9h30-11h30Naissances, mariages, décès, légalisation de signatures, copies conformes

� Impositions, 9 bd. F.D. Roosevelt, L-2450 LuxembourgT 47 96 26 84, F 22 91 36, lu-ve 8h-11h30, 13h30-16h30Taxes communales, impôts fonciers

� Rocade de Bonnevoie, 3 rue du Laboratoire, L-1911 Luxembourglu-ve 8h-11h30, 13h30-16h30Recette communale (encaissement de factures), administration de l’architecte (urba-nisme et développement urbain), service du géomètre (topographie et géomatique),travaux et services techniques (travaux neufs, voirie, énergie et canalisations)

� Office Social, 24 côte d’Eich, L-1450 LuxembourgT 47 96 23 57, F 46 92 01, lu-ve 8h-11h30, 13h30-16h30Aide aux démunis, nuits blanches et taxe sur les amusements publics

� Service de l’Enseignement, 20 rue du commerce, L-1351 LuxembourgT 47 96 29 55, lu-ve 8h-11h30, 13h30-16h30Inscriptions d’enfants dans les écoles communales

� Service du Logement, 7 place Sauerwiss, L-2512 LuxembourgT 47 96 24 20 ou 47 96 26 35 (matin), lu-ve 8h-11h30, 13h30-16h30Achat d’un logement, location d’un logement (salubrité des locaux, loyers, logementsmeublés, logement social)

Service de la Circulation, 98 rue Auguste Charles, L-1326 LuxembourgT 47 96 23 12, lu-ve 8h-11h30, 13h30-16h30Règlements de la circulation, signalisation, éclairage public, libre accès aux garages,stationnement et parcage, vignettes et cartes de stationnement, vignettes de stationne-ment résidentiel, vignettes de stationnement résidentiel payantes, vignettes visiteur,carte horloge, etc.

� Service Hygiène, 48 route d’Arlon, L-1140 LuxembourgT 47 96 36 40, lu-ve 8h-16hEnlèvement des ordures (déchets ménagers, déchets encombrants)

� Centre de recyclage, Coin Rue du Stade/Bd Napoléon 1er, L-2547 Luxembourg T 47 96 36 40 ou 25 28 65 (en dehors des heures de bureau), lu-sa 7h-19h30Parc de conteneurs pour: verre, papier, carton, ferraille, réfrigérateurs,congélateurs, téléviseurs et autres appareils électriques, bois, déchetsde jardin, textiles, pneus, styropor, aluminium, matières plastiques,déchets de chantier et Superdreckskëscht.

�� Service des Crèches et Garderies municipales,9 rue de Chicago, L-1332 Luxembourg,T 47 96 23 25, lu-ve 8h-11h30, 13h30-16h30 Les crèches, la garderie, les foyers scolaires (foyers de midi, foyers scolaires municipaux)

� Service de la Jeunesse, 28 place Guillaume, L-1648 LuxembourgT 47 96 23 20, F 26 20 32 60, lu-ve 8h-11h30, 13h30-16h30Info-jeunes, maisons des jeunes, clubs des jeunes, activités proposées aux jeunes

�� Service des Sports, 5 rue de l’Abattoir, L-1111 LuxembourgT 47 96 24 63, F 45 41 60, lu-ve 8h-11h30, 13h30-16h30Sports pour aînés, sports pour jeunes, activités en plein air, Sports pour tous

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i cette véritable institution s’est banali-sée auprès des Luxembourgeois, elle

n’en reste pas moins fascinante pour nombrede nouveaux arrivants. Il faut avoir, un jour,entrepris une installation à Paris ou Londrespour mesurer, pleinement, les bienfaits decette structure ouverte en continu de 8 à 17 h,dont la vocation tient en un postulat: faciliterla vie des citoyens. «Le concept a été étudiéplusieurs années avant sa mise en place»,explique Jean-Paul Blau, chef de service del’entité Bierger-Center.

«Avant, il fallait courir d’un service à l’autre.Le Bierger-Center est né de la volonté d’assu-rer, en un lieu unique, le suivi de l’ensembledes démarches nécessaires». De son inscrip-tion à sa radiation sur le registre de la popula-tion de la capitale, le résident y trouve, enoutre, un accueil personnalisé. Jean-Paul Blau:

Meeting pointOuvert en décembre 2001,avec la volonté claire dedonner aux citoyens de laVille, comme ceux qui souhaitent le devenir, lapossibilité de rationaliserses démarches administrati-ves, le Bierger-Center est unexemple modèle du conceptde guichet unique.

S «Nous cherchons à maintenir un certain seuilde convivialité, de chaleur». Plusieurs bornesInternet en accès libre, une salle d’attenteéquipée d’un écran assurent une attenteconfortable, que l’équipe du Bierger-Centers’efforce cependant de réduire au maximum.

18 guichets dont 2 caisses

Chantal Kessler, inspecteur principal auBierger-Center: «Nous avons accueilli, rien quel’an passé, 166.000 personnes. Pour répondre àcette affluence, nous disposons de 18 guichets,dont deux caisses, et de 46 personnes», explique-t-elle. Une équipe construite en proportion del’enjeu. En effet, lors de sa conception, pasmoins de 80 prestations ont été intégrées dansce concept de guichet unique, via 17 servicesrestructurés. Avec une première préoccupation:le souci de la langue.

Jean-Paul Blau: «Bien que, dans les dernièresannées, on constate l’ascendant pris par l’an-glais – du fait de la provenance des nouveauxarrivants –, on assure l’accueil et le suividans l’ensemble des langues en usage auLuxembourg. Nous disposons, par exemple, dedeux collaborateurs parlant le portugais».

À l’hypercentre Si la structure n’a pas connu de révolution

majeure depuis sa mise en route, quelquesadaptations et innovations ponctuent réguliè-rement l’existence d’un bâtiment idéalementlocalisé à l’hypercentre, à proximité immé-diate de la plateforme centrale des bus. Ainsi,la perte du service eau-gaz-électricité, du faitde la libéralisation du marché, a-t-elle large-ment été compensée par de nouvelles attribu-tions: «Nous disposons, par exemple, depuisdeux ans, d’un bureau d’assistance du gouver-nement, le Biergerbüro. Il permet, en ce quiconcerne les démarches courantes, d’éviter dese déplacer d’un ministère à l’autre, et d’obte-nir une information fiable. Notre départementde la naturalisation, avec la perspective duvote de la loi sur la double nationalité, �

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� va certainement connaître un renforcementdans les prochains mois».

Délivrances de certificats, copies conformes,autorisations parentales – lors de sorties sco-laires par exemple –, titres d’identité, inscrip-tion sur les listes électorales pour les nonLuxembourgeois, consultation par un assis-tant social au bureau «Info-Conseils», voireenregistrement de son chien… Le Bierger-Center agit à tous les étages. Un gage de facili-tation en matière d’intégration qui va jusqu’àla maîtrise de la langue nationale: «Nous assu-rons également des cours de langue et de cultureluxembourgeoises. Ils accueillent actuellementplus de 550 personnes. Nous leur faisons visiterdes expositions, des sites caractéristiques…Connaître le Luxembourg au travers de ces spé-cificités, c’est aussi un gage d’intégration. Celarentre de fait parfaitement dans nos attribu-tions». Alexis Juncosa.

Bierger-Center, Centre Hamilius, 51 boulevard Royal,Luxembourg. T 47 96 22 00, F 26 27 09 99, [email protected]. www.vdl.lu. Lu-ve: 8h-17h.

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If the Luxembourg inhabitants are now usedto this true institution, it nevertheless remainsmysterious to many newcomers. One musthave moved to Paris or London to fully under-stand the benefits of this facility which is opencontinuously between 8 am and 5 pm andwhose vocation can be summarized as follows:to make life easier for citizens.

18 counters amongwhich 2 desks

“The concept was studied for several yearsbefore its implementation”, explains Jean-PaulBlau, Department Head of the Bierger-Center.“Before, you had to run from one department toanother. The Bierger-Center was created toassure, in one place, the follow-up of all thenecessary administration.”

From his enrolment to his removal from thecapital’s population registry, the resident alsoreceives a personalised service. Jean-Paul Blau:“We try to maintain a certain level of convivial-ity and warmth.” Several free access internetterminals and a waiting room equipped with ascreen ensure a comfortable waiting time,which the Bierger-Center’s team make everyeffort to reduce. Chantal Kessler, Bierger-

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Center’s Chief Inspector: “Wereceived 166,000 people lastyear alone. To accommodatethis number of visitors, we have18 counters, two of which are pay-ment points, and 46 staff”, sheexplains. A team assembled to meetthe challenge. Indeed, since its con-ception, no fewer than 80 serviceshave been integrated into this “onestop” concept, via 17 restructureddepartments. The first concern is the lan-guage. Jean-Paul Blau explains: “Although,during the last few years, we have noted theincreasing importance of English – becauseof the origin of newcomers – we offer servicesand follow-up in all the languages spoken inLuxembourg. We have, for example, two teammembers who speak Portuguese.” If the struc-ture of the center has not experienced majorchanges since it was established, some adap-tations and innovations take place regularlyin this building ideally located in the verycentre of town, right next to the central busstation.

At the hypercentreThus, the loss of the water-gas-electricity

department, because of the free market, haslargely been compensated by new services: “Forexample, for two years we have had a govern-ment assistance office, the Biergerbüro, whichallows one, for commonplace administration, toavoid having to go from one ministry to anotherto obtain reliable information. Our naturalisa-tion department, in line with the vote for the lawregarding dual-nationality, will certainly be rein-forced in the next few months.”

Obtaining certificates, certified copies,parental authorization – for school trips forexample –, identity cards, inscription on theelectoral roll for non Luxembourg citizens,advice from a social worker at the “Info-Conseils” office or even registering your dog...the Bierger-Center meets all your needs. Aguarantee for an easier integration that alsocovers mastering the national language: “Wealso offer courses on the language and cultureof Luxembourg. They are currently attended bymore than 550 people. We take them to exhi-bitions and characteristic sites... KnowingLuxembourg through all these distinctive fea-tures is also a guarantee for integration. Theseactivities are therefore part of our mission.”Bierger-Center, Centre Hamilius, 51 boulevard Royal,Luxembourg. Tel: 47 96 22 00, F 26 27 09 99, [email protected]. www.vdl.lu. Mon-Fri: 8 am-5 pm.Ph

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Un art au pieddu murTag, masterpiece, flop… Synonyme, selon l’angle, d’art urbainou de dégradation, le graffiti a connu autant de vies que de déclinaisons. S’il sait, au Luxembourg, se faire discret,il n’en est pas moins une réalité, pour ses auteurs commepour les autorités. Affaire de point de vue.

é, pour beaucoup, dans sa versioncontemporaine avec l’emblématiqueTAKI 183 new-yorkais, le graffiti se

caractérise par son apposition clandestinedans l’espace public ou collectif. Motivé parun besoin de communiquer l’émotion ou laréaction, il a traversé, sous d’innombrablesformes, toutes les civilisations.

Érigé, aujourd’hui, au statut d’art via desartistes aussi emblématiques que Jean-MichelBasquiat, Keith Haring ou Miss Van, il estdevenu un véritable pan identitaire de métro-poles telles que New York, Paris, Berlin ouBarcelone. Décryptage d’une pratique contem-poraine en compagnie de Spike et Sumo, deux«pionners» de la discipline sous nos fron-tières: «On peut avancer que la véritable explo-sion du phénomène remonte au début des �

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� années 80. Le ‘graf ’ a surgi en Europe auminimum dix ans après les USA, principale-ment sous l’action de punks, de skaters, de per-sonnes issues du mouvement alternatif. Cettescène étant alors très réduite au Luxembourg,nous avons commencé chacun dans notrecoin, avec pour uniques références quelquesrares inscriptions, un ‘shit happens’ sous unepile de pont et plusieurs réalisations dans unKirchberg alors en chantier», se souviennent-ils.

Trois types de graffitis

Bien qu’il semble réducteur de catégoriserune pratique aussi plurielle, il est d’usage dedistinguer trois types de graffitis. Spike: «Il y ale tag, que l’on pourrait assimiler à une signa-ture, la ‘pièce’, de l’Anglais ‘piece’ constituéed’un lettrage élaboré, et la ‘fresque’, véritablepeinture décorative, qui combine différentestechniques, dont le dessin». Ce à quoi il fautajouter ce que d’aucuns désignent de «street-art», en l’occurrence, l’apposition de stickers

ou d’illustrations sur matériaux divers. Cesbases, c’est au détour d’un magazine suisseque Spike et Sumo les ont découvertes: «Ce futune révélation. On bricolait dans notre coin, ettout à coup, on découvre, grâce à un ami, quedes magazines entiers se consacrent au phéno-mène. Cela nous a ouvert les yeux. On a alorscompris qu’il serait essentiel de construirenotre propre identité, notre propre style».

Le Luxembourg attendra, lui, jusqu’au débutdes années 90 avant d’atteindre un niveausignificatif d’appropriation. Un délai mis àprofit par les institutions qui, fortes de l’expé-rience rencontrée dans les grandes métro-poles, eurent tout loisir d’opter pour une cana-lisation du phénomène de société. XavierBettel, échevin de la Ville de Luxembourg, encharge, notamment, de la jeunesse: «Cette pra-tique correspond, dans sa majeure partie, à unbesoin de s’exprimer, de marquer sa présenceou son territoire. C’est une démarche parfoissauvage, car si c’est une chose de s’attaquer àdes espaces publics, il est clairement inadmis-sible de s’en prendre à des biens privés. Dansles deux cas, il s’agit d’une destruction de bienscondamnable au niveau pénal. Il y a, face

au problème, deux attitudes envisageables: larépression et l’accompagnement. L’univers dugraffiti correspondant à celui du skate, il nousa semblé opportun de consacrer un espaced’expression dans l’enceinte du skateparkd’Hollerich».

Hollerich:terre d’accueil

«Dès son ouverture, en 1997, on nous a misun mur à disposition à l’occasion du premier‘contest’ de skate», se souvient Sumo. «Il aattiré, très rapidement, de plus en plus demonde. On est passé d‘un mur à deux, puis trèsnaturellement, on s’est approprié tout l’es-pace», poursuit-il. Une maison des jeunesavait déjà eu, deux ans auparavant, l’idée deleur confier un mur. Une manière de contenirles velléités artistiques? «Il serait hypocrited’affirmer que cela suffit à régler le problème.Il y aura toujours des individus décidés à défierl’autorité. Mais le complexe du vieil abattoird’Hollerich est rapidement devenu une très �

Témoignages rares desprémices du graffiti auLuxembourg, ces exemplesattestent de la prédominanceoriginelle de l’inscription calligraphiée. Un phénomènerelevé sur la plupart desmétropoles accueillant cette pratique urbaine.

These examples are rare testimonials to the beginnings of graffiti in Luxembourg and attest to the original predominance of stylizedwriting. A phenomenon found in the majority ofmetropolises that welcome this urban practice.

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� bonne ‘Hall of Fame’, avec un agencementtrès intéressant, autour de laquelle on se retrou-ve, on s’exprime, on s’associe sans se soucier desconséquences. Ces murs servent même de pointde rencontre de ‘jams’, des réunions de graf-feurs invités à réaliser une grande peinture encollaboration», expliquent les deux graffeurs.«On a souvent eu droit à la visite de la police,mais ils ne peuvent que constater que l’on res-pecte les règles du jeu, donc tout se passe bien».

Affaire de respect«Ces murs, loin du gribouillis inutile, permet-

tent en outre de découvrir des jeunes avec destalents fous», reprend Xavier Bettel. Sumo etSpike, qui évoluent aujourd’hui professionnel-lement dans la sphère graphique, sont deuxexemples parlants de ces artistes initialementformés sur l’asphalte ayant accédé à un hautniveau de reconnaissance artistique. Ils sontrégulièrement invités par les plus grandes ins-titutions culturelles du pays. Spike: «Si l’onregarde nos travaux, il est clair qu’il y a une

progression, très logique. Tant sur le plan visuelque conceptuel». Sumo: «Lors de voyages, lors-qu’on allait en France pour acheter desbombes, on rencontrait d’autres graffeurs, c’esten partie auprès d’eux que l’on a appris lescodes, les références. En 2000, soit cinq ansaprès nos débuts, on a organisé une grande‘jam’. On était plus de 40 à collaborer. C’estdans ce genre d’événement aussi que l’on seconstruit», affirme-t-il.

Au titre des usages, il y en a un qui veut quel’on ne recouvre pas une fresque «aboutie».Affaire de respect. Voilà pourquoi une sociétéluxembourgeoise a choisi d’inviter Sumo etSpike à œuvrer sur des postes de transforma-tion. Ce qui devrait garantir aux œuvres unecertaine pérennité. Subir ou devancer l’apposi-tion, Luxembourg et ses décideurs, publics ouprivés, semblent avoir opté pour le versant«post-graffiti» que l’on pourrait comparer auphénomène du pop-art. Une tendance à l’insti-tutionnalisation visant à minimiser l’impactde l’action sauvage.

Xavier Bettel: «Il est bien connu que, pouraugmenter encore la visibilité de leur œuvre,

certains vont jusqu’à tagger des wagonsentiers. Le comble de l’inacceptable étantatteint lorsque l’on s’attaque, par exemple, àdes monuments funéraires. Heureusement, jus-qu’ici le Luxembourg semble épargné par cetype d’actions…».

Luxembourg est une ville clean

Épargné, le centre-ville l’est aussi, en toutcas si on le compare à d’autres villes de taillesimilaire. Un constat que l’on peut attribuer àdeux facteurs interagissant. Spike: «Luxem-bourg est une ville clean. On a certainementmoins de scrupules à tagger un espace dégradéou déjà occupé qu’un mur propre. En outre,comme ce fut le cas il y a quelques jours seule-ment, les tags sont régulièrement effacés. Cequi minimise le phénomène et dissuade peut-être les autres candidats…».

En 1994, Rudolph Giuliani, alors maire deNew York, appliquait la théorie dite de la �

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The Hollerich Skatepark, a genuine open-air showcase of national creativity, hides some impressive works. The creations are sometimes too quickly covered over by others, which is in fact an invitation for you to regularly visit the site.

Let us spray

C’est de la bombeVéritable vitrine à ciel ouvert de la création nationale, le skatepark d’Hollerich recèle d’impressionnantes pièces.Des réalisations parfois trop vite recouvertes et qui invitent, de fait, à des visites régulières.

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� «tolérance zéro», ou de la vitre brisée. Elleprône notamment que si on laisse un tag s’ins-taller, on peut craindre une propagation. C’est,toutes proportions gardées, ce principe que leservice d’Hygiène de la Ville de Luxembourgreprend, l’investissement n’étant pas qu’anecdo-tique (voir encadré). Doit-on, en tout cas,craindre comme à Paris ou Barcelone, l’émer-gence d’une nouvelle génération moins au faitdes rudiments? En vieux routard, Sumo préfèrerappeler les règles du jeu telles qu’il les aapprises: «Il est important de savoir d’où vient cemouvement, quelle est son histoire. Développerson style, c’est se trouver soi-même. Agir sansréflexion, n’importe où, pour écrire n’importequoi, cela ne sert à rien…».

S’ils ont grandi dans un noyau dur, s’ils ontsuivi différentes voies, ils n’en jettent pasmoins un œil avisé sur la nouvelle génération.Spike: «Bien que la scène soit très petite, on estloin de connaître tous les nouveaux. On a choi-si de faire le ‘step’ vers l’art, d’autres, que l’on

ne croisera pas forcément à Hollerich de par lefait, continueront à contourner les règles. Celafait partie du truc…».

Vers un Hollerich bis?

«Hollerich est en tout cas la preuve que cen’est pas parce que le mur est ‘légal’ quel’œuvre n’est pas intéressante», lance XavierBettel. «Lorsque l’on offre des conditions adé-quates, les artistes s’en servent». Et l’échevin deproposer une nouvelle piste de réflexion: «Jesouhaite soumettre un nouveau projet de skate-park, complémentaire à l’actuel (un concretepark, les connaisseurs apprécieront, ndlr.). J’ytravaille en ce moment même. Il est clair que sicet espace voit le jour, il faudra que l’intégra-tion de nouvelles surfaces d’expression à desti-nation des graffeurs soit prévue». Alexis Juncosa

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Graffiti characterizes itself by its clandestineinsertion into the public or collective space. Itbelongs today to the image of emblematic artistssuch as Jean-Michel Basquiat, Keith Haring orMiss Van and to the art world itself. Let’s try andunderstand this contemporary practice withSpike and Semo, two “pioneers” of the disciplinein Luxembourg and now involved in numerousartistic projects: “Graffiti sprang up in Europe atleast ten years after it had in the USA. The scenewas very low key in Luxembourg, we each startedby doing our own thing, with our only referencesbeing some rare inscriptions, a ‘shit happens’ writ-ten under a bridge or in Kirchberg when it wasbeing built”, they recall. There are three differenttypes of graffiti. Spike: “There is the tag, which issimilar to a signature, the ‘piece’ which consists of

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An art upagainstthe wall

Considérée comme une dégradation de biens, donc susceptible de poursuites, la réalisation de graffitis eststrictement interdite en dehors des espaces consacrés. Le service Hygiène de la Ville de Luxembourg dédierégulièrement une équipe à leur nettoyage. Sur simpleappel au 47 96 36 40, vous pourrez déclarer leur présence.Si la nuisance est de moindre importance, vous obtiendrezégalement les conseils nécessaires à leur nettoyage.

Drawing graffiti is strictly forbidden on surfaces other than those designated for this purpose and is consideredas the deterioration of property which is thus subject toprosecution. Luxembourg City’s Hygiene Service regularlyassigns a team to the removal of graffiti. You can reportgraffiti by simply calling 47 96 36 40. If the nuisance is lesssignificant, you will be given the necessary advice on howto remove it.

Du côté de la loi

On the Law Side of Things

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elaborate lettering, and the ‘fresco’, a true decora-tive painting, which combines different tech-niques, including drawing.” To these must beadded what some call “street art”, such as theposting of stickers or of illustrations on variousmaterials.

Hollerich:welcome land

Affected only at the beginning of the 90s,Luxembourg was able to profit from the experi-ences of other large cities, in order to addressthis phenomenon of society. Xavier Bettel,councilor of the city of Luxembourg, notably incharge of the young, explains: “This practicemainly corresponds with a need to express one-self, to mark your presence or your territory. It issometimes a savage activity, because it is onething to attack public spaces, but it is clearly

inadmissible to deface private property. In bothcases, it is a destruction of property that is pun-ishable by law. To confront this problem, twoattitudes can be envisaged: repression or accom-paniment. The world of graffiti corresponds tothat of skateboarding, so it seemed opportunefor us to create a place for expression withinHollerich Skatepark.” “As soon as it opened in1997, they made a wall available to us at theoccasion of the first skateboarding ‘contest”,remembers Sumo.

“It quickly attracted more and more people. Itwent from one wall to two, then, naturally, wetook over the rest of the space”, he continues.Until it became a recognized “Hall of Fame”.“The organization of the space is very interest-ing. These walls are even used as a meetingpoint for ‘jams’ or for graffiti artists who areinvited to work on a large painting together”,explain the two graffiti artists. A conclusionshared by Xavier Bettel: “These walls, far from auseless scrawl, also allow young people with

amazing talent to be discovered.” The counciloroffers a new idea for the future: “I would like topropose a new project for the skatepark, comple-mentary to the current one (a “concrete park”,the experts will appreciate, editor’s note.) I amworking on it at the moment. It is clear thatwhen this is created, it will need to integrate newareas for expression for graffiti artists.”

Luxembourg is a “clean” town

The challenge being notably to preserve atown center relatively free of graffiti. Spike:“Luxembourg is a ‘clean’ town. Obviously we havefewer scruples in tagging a degraded or alreadytagged area than a clean wall. Besides, as it wasthe case only a few days ago, the tags are regular-ly removed. This minimizes the phenomenon andperhaps dissuades other ‘candidates’...”

Année après année, cette maison a connu les assauts répétés de différents graffeurs. Un témoignage longitudinal qui donne la mesure de leur évolution. À gauche, de haut en bas: 2000, 2001, 2002, 2003, 2004. En haut: 2005.Year after year, this house has been repeatedly subjected to assaults from different graffiti artists. It is a long-term testimony which sets the tempo of their evolution.

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Informations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses et endroits à découvrir...Les temps forts de l’actualité citadine sont recensés au fil de ces pages, véritables fenêtresouvertes sur la capitale en mouvement.Practical informations, shopping news, new adresses and places to discover... The major points of the city news are related through those pages, real windows open on the capital in motion.

Regards sur la ville

S’inscrivant dans le cadre de la politique de développement de l’art dansl’espace public poursuivie par le Collège échevinal, la Ville deLuxembourg a invité l’artiste français Jean-Bernard Métais à réaliser uneœuvre sculpturale, installée in situ dans le Parc Pescatore. Le Passe-Muraille est posé au dessus de l’ancien réseau de casemates et s’inspire dupassé de l’ancienne ville-forteresse. En intervenant sur ce parcours, Jean-Bernard Métais a tenté de «réinventer une poétique contemporaine suscep-tible de raccorder mentalement et physiquement un pan de la mémoireluxembourgeoise». L’œuvre représente deux quarts de sphères en bronzepositionnés l’une en face de l’autre, créant un passage permettant d’entreret de la traverser. La sphère suggérant le prolongement sous la terre ouvreainsi le champ du possible. Avec de nombreuses commandes et plusieursacquisitions d’art, la Ville de Luxembourg affirme depuis quelques annéesson intérêt pour la création contemporaine, ainsi que pour la visibilité del’art dans l’espace public. Dans ce contexte, courant 2007, Métais installeraau Fort Lambert une autre œuvre baptisée L’onde, reliant et activant deuxsites importants et sensibles pour le territoire de la Capitale.AArrtt iinn tthhee CCiittyy As part of the City Council’s policy to develop art in publicspaces, the City of Luxembourg invited the French artist, Jean-BernardMétais, to create a sculptural work which has been installed in situ inPescatore Park. Le Passe-Muraille, inspired by the old fortified city’s past,has been placed above the old bunker network. Jean-Bernard Métaisbecame involved in this story in an attempt to “reinvent a modern poetrythat would mentally and physically connect a part of Luxembourg’shistory”. The work consists of two quarter spheres in bronze facing eachother to create a passage, enabling you to enter and cross through thework. As the sphere is suggestive of an underground extension, it opensup a world of possibilities. The City of Luxembourg’s several commissionsand numerous art acquisitions over the last few years confirm its interestin modern art and the presence of art in public spaces. In this context,during the year, Métais will install at Fort Lambert another work calledL’onde, to link and give life the two of the capital’s most important andinsightful places.

L’art en ville

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T'as le style!Au cœur de l'Îlot gastronomique, la maisonËnnert de Steiler connaît une nouvelle viegrâce aux Doberschütz. Au programme de lamétamorphose, un décor différent pour chacundes trois niveaux. On entre par El Botánico, lebar à cocktails et tapas pour patienter avant depasser à table. Par l'escalier en colimaçon, onarrive au Steiler à l'ambiance feutrée. À la carte,cuisine française avec un soin apporté à la pré-sentation. Dernière étape: le Havana Club pourprendre un rhum accompagné d'un barreau dechaise. Bonne soirée! YYoouu’’vvee GGoott SSttyyllee!! The Maison Ënnert deSteiler, situated in the heart of the gourmetarea, has been given a new lease of life thanksto Doberschütz. Its metamorphosis has mani-fested itself in the creation of a different decoron each of the three levels. You’ll enter into ElBotánico, the cocktail and snack bar where youcan work up an appetite before sitting downfor a meal. You can then go up the spiral stair-case to Steiler where beautifully presentedFrench cuisine is served in a cozy atmosphere.The last stop for your evening: the HavanaClub where you can drink some rum accompa-nied by a cigar. Have a great evening!Steiler, 2 rue de la Loge, Luxembourg. Rens.:26 27 02 50, www.steiler.info

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En panne d’idées pour une fête entre amis, un repas d’affaires ou un évé-nement d’entreprise? Christian Marteau vient de lancer à Luxembourg unconcept original tournant autour de l’accord parfait, celui des vins, despains et des fromages. Proposant une série élégante de coffrets saveurs oude cocktails découvertes, ce fin gastronome permet de déguster des pro-duits ultra-frais, des assortiments de fromages préparés par un maître fro-mager, le tout livré à domicile ou en entreprise (avec également les setscomprenant des couverts aux verres) et toujours le souci de promouvoirla culture alimentaire française liée au plaisir et à l’art de vivre. ChristianMarteau détaille ses produits, organise des Ateliers des Vins et offre touteune gamme de Saveurs du Sud (vins et spécialités provençales).SSeerrvveedd--UUpp OOnn aa PPllaatttteerr Out of ideas for a party with friends, a businesslunch or event? Christian Marteau has just launched an original conceptin Luxembourg based on the perfect harmony – wine, bread and cheese.This fine gastronome offers an elegant series of taster boxes and discoverycocktails that enable you to taste these truly-fresh products including aselection of cheeses prepared by a master cheese maker which will all bedelivered to your home or business (along with sets of cutlery and glas-ses). Constant attention is given to promoting the link between FrenchFood Culture, pleasure and art de vivre. Christian Marteau also sells hisproducts individually, organizes Wine Workshops and offers a wholerange of Southern Flavors (Provencal wines and specialties).Christian Marteau, 62 rue des Bruyères, Howald. Rens.: 26 65 20 10,www.christianmarteau.lu

Servi sur un plateau

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So “Cute”La mobilité respectueuse de l’environnementest une préoccupation remarquable des respon-sables politiques du gouvernement et de la Villede Luxembourg. Ces derniers ont, très tôt, entre-pris des efforts considérables afin de conciliermobilité des passagers et respect de l’environne-ment. Avec le lancement du projet européenClean Urban Transport for Europe (CUTE),dix métropoles européennes (Luxembourg,Reykjavik, Amsterdam, Londres, Madrid, Porto,Stockholm, Hambourg, Stuttgart, Barcelone) onttesté une trentaine de bus à pile à combustiblehydrogène, dans le but commun de ménager lesressources pour l’avenir. Trois de ces véhiculesont circulé sur les lignes des Autobus de la Villedepuis 2003. Après 80.000 km et 5.000 heuresde fonctionnement par bus, il s’est avéré que lesbus ont la même fiabilité que les véhiculesconventionnels. Les Autobus de la Ville ontainsi réussi un exploit signifiant pour le projetHyFLEET:CUTE et ont contribué à poser unjalon important du développement futur destransports publics à pile à combustible.SSoo ““CCuuttee”” Providing mobility while respec-ting the environment is a remarkable con-cern of the government’s political leadersand those of the City of Luxembourg. Veryearly on, the City made considerable effortsto reconcile passengers’ mobility with a res-pect for the environment. For the launch ofthe European project, Clean Urban Transportfor Europe (CUTE), ten European metropolises(Luxembourg, Reykjavik, Amsterdam, London,Madrid, Porto, Stockholm, Hamburg, Stuttgartand Barcelona) tested thirty or so hydrogenfuel cell buses in the common aim of protec-ting our future resources. Three of thesevehicles have been operating on the city’s buslines since 2003. 80,000km and 5,000 hours ofoperation per bus later, results shown that theyare just as reliable as conventional vehicles.The city’s buses have therefore achieved a sig-nificant feat for the HyFLEET:CUTE projectand also contributed to marking an importantmilestone for the future development of fuel-cell powered public transport.

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Courir pour la vieGrande fête populaire et familiale, le Relais pour la Vie est également l’oc-casion de manifester sa solidarité envers les patients atteints d’un canceret leur famille et de s’informer sur la maladie. Solidarité et informationsont ainsi les deux défis que souhaite relever la Fondation luxem-bourgeoise Contre le Cancer en organisant la deuxième édition de la mani-festation. Au programme notamment: une grande cérémonie d’ouvertureen présence de S.A.R. la Grande Duchesse Maria Teresa, des tables rondes,des stands d’information, le Tour de solidarité, le Tour des personnalités,des animations et concerts, le Relais pour la Vie (qui s’étendra pour la pre-mière fois sur 24 heures), le Tour des personnalités (auquel participentsportifs, Ministres, Bourgmestre de la Ville de Luxembourg et de nom-breuses personnalités internationales), des initiations à des activités phy-siques, expositions sur le tabagisme, ateliers pour enfants, ainsi que laCérémonie des bougies où chacun pourra déposer une bougie le long de lapiste en signe de solidarité envers les patients ou en mémoire à ceux dispa-rus (photo). 24 heures uniques et pour une manifestation humaine lors des-quelles chacun peut affirmer son soutien à la lutte contre la maladie.RRuunn ffoorr YYoouurr LLiiffee The Relais pour la Vie, a big and popular festival that isgreat family fun is also the occasion to show your support for cancer pati-ents and their families, and to find out more about the disease. Solidarity andinforming people are the two challenges that the Luxembourg FoundationAgainst Cancer wishes to overcome through organizing this second festival.Notably on the program is: a big opening ceremony in the presence ofH.R.H. the Grand Duchess Maria Teresa, round tables, information stands,the Tower of Solidarity, activities and concerts, the Relais pour la Vie (which,for the first time, will be held over 24 hours), the Tower of Celebrities (inwhich sportsmen and women, Ministers, the Mayor of the City ofLuxembourg and several international celebrities will take part), introduc-tions to physical activities, exhibitions on smoking, children’s workshopsand the candle ceremony where everyone will be able to place a candle alongthe track as a sign of solidarity for patients or in memory of those who haveleft us (photo). 24 unique hours for a humanitarian event during whicheveryone can show his/her support for the fight against cancer.Samedi 3 mars et dimanche 4 mars. La Coque, Luxembourg-Kirchberg.Rens.: 45 30 331. Programme sur www.cancer.lu

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City News

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Nouveautés en brefC’est parti! Le ministre des Classes moyennes, du Tourisme et duLogement, Fernand Boden, a marqué son accord, en date du 29 décembre2006, à la demande d’autorisation particulière en vue de l’ouverture d’uncentre commercial, notamment avec l’enseigne Auchan, de 37.500 mètrescarrés à Luxembourg-Gasperich. Le centre devrait être dédié, entre autres,à la vente de produits alimentaires et articles de ménage, habillement,chaussures et maroquinerie, horlogerie et bijouterie…Soon ouvre une deuxième boutique au centre ville (56 Grand Rue).L’enseigne dispose désormais de deux endroits dans la capitale dédiés auxbijoux et montres où sont représentées des marques telles que Pilgrim,Swatch, Storm… 2007. Année culturelle, l’occasion de partir à la découver-te des 2007 saveurs insoupçonnées en goûtant aux surprises concoctéespar le bar Exit07 et le restaurant la Serre bleue, ouverts depuis mi-janvierà deux pas de la gare de Luxembourg, sur le site exceptionnel des deuxRotondes (photo). Petits plus, la Serre bleue propose des «visites guidéesgoûters» les dimanches de 15h30 à 17h (réduction pour les personnes enpossession d’un ticket de la visite guidée du jour), et des brunches de 11h30à 14h.WWhhaatt’’ss NNeeww iinn BBrriieeff It’s been given the ok! The Minister of MiddleClasses, Tourism and Housing, Fernand Boden, gave his approval, on 29th

December 2006, to the request for special authorization to open a 37,550square meter shopping center, notably with the Auchan chain, inLuxembourg-Gasperich. The center should be dedicated to, amongst otherthings, the sale of food and household cleaning products, clothing, shoesand leather goods, watches, clocks and jewelry… Soon has opened asecond boutique in the city center (56 Grand Rue). The company now hastwo addresses in the capital dedicated to jewelry and watches with brandssuch as Pilgrim, Swatch, Storm… 2007 – the Year of Culture, the occasionto set off on the discovery of 2007 unsuspected flavors by tasting the sur-prises concocted by bar Exit07 and the Serre bleue restaurant that ope-ned in mid-January close to Luxembourg train station on the exceptionalsite of the two Roundhouses (photo). As a little extra, the Serre bleueoffers guided taste visits’ on Sundays from 3:30 pm to 5 pm (reductionsfor people with guided day tour tickets) and for brunches from 11:30 amto 2 pm.

Banque Centrale: nouveau guichetLe 9 janvier dernier a eu lieu l’inauguration dunouveau bâtiment de la Banque Centrale duLuxembourg (BCL). Situé 43 avenue Monterey,le nouveau bâtiment signé cba - ChristianBauer et associés architectes (à qui l’on doitnotamment les bâtiments de l’École euro-péenne à Luxembourg et le Musée nationald’Histoire et d’Art) donne un cachet supplé-mentaire à ce quartier proche du parc munici-pal où les beautés de la nature cohabitent enparfaite harmonie avec cette architecture réso-lument contemporaine. Le nouveau guichetpublic permet d’effectuer différentes opéra-tions, telles que l’achat des produits numisma-tiques de la BCL, l’échange des anciens billetsen francs luxembourgeois, la prise à l’encaisse-ment des billets en euro mutilés. TThhee BBaannqquuee CCeennttrraallee:: aa NNeeww BBrraanncchh The 9th

January saw the inauguration of the BanqueCentrale du Luxembourg (BCL)’s new building.It is situated at 43 avenue Monterey and is thework of cba – Christian Bauer et associés archi-tectes (who are notably also behind theEuropean School of Luxembourg and theNational Museum of History and Art’s buil-dings). It gives an added charm to this area,close to the municipal park, where the beautyof nature coexists in perfect harmony with thisdecisively modern architecture. The newpublic branch allows you to perform variousoperations such as purchasing numismaticproducts from the BCL, exchanging oldLuxembourg Franc notes and exchangingdamaged Euro notes.Guichet public de la Banque Centrale duLuxembourg, 43 avenue Monterey, Luxembourg.Ouvert du lundi au vendredi de 10h30 à 18h.

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City News

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Hérité de l’époque des Celtes et remis au goût du jour en 1997 au Grand-Duché par le Conseil paroissial du Sacré-Cœur, le Buurgbrennen, Fête desBrandons, consiste à allumer de grands feux un peu partout dans le pays,le premier dimanche après le dimanche de Carnaval, afin de chasser sym-boliquement les mauvais esprits de l’hiver. Depuis dix ans (la première édi-tion s’est déroulée en mars 1998), l’a.s.b.l. Buurgbrennen an der Stad orga-nise ainsi la Fête des Brandons dans la vallée de la Pétrusse, au lieu ditSchlittenhiwel. L’événement, qui rassemble près de 10.000 personneschaque année, aura lieu le dimanche 25 février 2007 avec un programmed’animation (musique, jeux pour enfants, montgolfières…) de midi àminuit, afin de célébrer la mise à feu du Buurg. Comme lors de chaque édi-tion, l’intégralité des recettes de la journée est destinée aux enfants desfoyers de la Fondation de la Maison de la Porte Ouverte. AAllll FFiirreess BBllaazziinngg The Buurgbrennen, Fête des Brandons, inherited fromCeltic times and given a modern flavor in 1997 in the Grand-Duchy by theParochial Council of the Sacred Heart, involves lighting large fireseverywhere around the country on the first Sunday after the Sunday ofCarnival in order to symbolically drive away winter’s evil spirits. For tenyears now, the non-profit organization Buurgbrennen an der Stad has orga-nised the Fête des Brandons (the first Fête took place in March 1998) in theVallée de la Petrusse, in a place called Schlittenhiwel. The event, whichbrings together close to 10,000 people every year, will take place on Sunday25th February 2007 with activities planned (music, children’s games, hot airballoons…) from midday to midnight to celebrate the setting alight of theBuurg. As with every Fête, all of the day’s proceeds will go to the children inthe Fondation de la Maison de la Porte Ouverte’s homes.Info: www.buurgbrennen.lu

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Le Conseil communal de la Ville de Luxembourgvient d’approuver une nouvelle mesure destinéeà renforcer l'attrait des transports en communauprès des grandes entreprises. La Ville pourradésormais conclure, avec les sociétés qui lesouhaitent, des conventions visant le transportdu personnel de ces entreprises sur des lignesdéterminées. Le prix du transport est calculé demanière forfaitaire sur base des tarifs envigueur. En contrepartie, les membres du per-sonnel de ces sociétés peuvent se servir de cartesspécifiques (par exemple, leur badge d'entrée)comme titres de transport valables sur ces lignes.La représentation au Luxembourg de laCommission européenne est la première grandeinstitution luxembourgeoise à profiter de cettenouvelle possibilité. La Ville entend ainsi encou-rager les personnes qui, pour leurs tâches profes-sionnelles habituelles, n'ont pas besoin de leurvoiture en permanence, à préférer les transportspublics. Les objectifs à terme de ce nouveau sys-tème sont de contribuer à désengorger la Ville deLuxembourg et de diminuer les flux automo-biles aux heures de pointe.BBaaddggeess ffoorr GGeettttiinngg AArroouunndd The City ofLuxembourg’s municipal council has justapproved a new measure aimed at makingpublic transport a more attractive option forbig businesses. The City can now enter intoagreements, with companies who so desire,regarding the travel of these companies’ per-sonnel on specified lines. The cost of transportis calculated on a flat rate based on currentprices. In return, these companies’ personnelcan use special cards (for example their entrybadges) as valid transport documents on theselines. The Representation of the EuropeanCommission in Luxembourg is the first largeLuxembourg institution to benefit from thisnew opportunity. Through this method, theCity intends to encourage people who do notconstantly need their car for their normal pro-fessional activities to choose public transport.The long term objectives of this new systemare to contribute to relieving congestion in theCity of Luxembourg and to shrink the flow ofmotor vehicles during peak hours.

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Bridging the CulturalDivide The son of a successful entrepreneur who brought the firstJapanese restaurant to the Grand Duchy – Taku Miyamae has been raised in the Occidental but keeps his sights setclearly on the Asian.

aku Miyamae is a young man livingbetween two diverse cultures – theJapanese one of his heritage and the

Luxembourg community where he has livedsince his mother brought him over as a baby tojoin his father Hajime 20 years ago.

Bridging the gap between the cultures hasnot always been easy. There were few Japanesefriends. Learning the predominate languages ofLuxembourg as well as his native Japanese wasalso confusing at times. “My head was like amilkshake with all these different languages –like in a bucket – shaking around!” This processwas helped in part by the local Japanese associ-ation, which provided some language assis-tance. Even so, Taku remembers “havingstomach pains” on the way to his Luxem-bourgish school every day.

Taku’s parents also experienced a challeng-ing transition. His father, Hajime Miyamae,was the first in his own family to leave Japan topursue a university education in Europe. “Itwas the dream of most young Japanese to traveloverseas,” says Hajime. Knowing only a fewsurvival words in French, he arrived in Paris tostudy French and Economics. It was here thatHajime met his first Luxembourgish friends –contacts who would later prove invaluable tohis career.

Following graduation, Hajime married hislong-time sweetheart Akemi (who stayed �

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162 nationalities live in Luxembourg,including 360 Japanese.162 nationalités cohabitent à Luxembourg,dont 360 Japonais.

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International Community

Taku Miyamae, living between two culturesTaku Miyamae, entre deux cultures

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� in Tokyo) and then spent years working inthe import-export business. Taku recounts thathis father’s constant travelling in Africa andEurope soon became stressful: “Especially afterI was born!”

Kamakura and a New Direction

Encouraged by his Luxembourgish friendsand ready for a new challenge, HajimeMiyamae’s idea for the first gastronomicJapanese restaurant in Luxembourg took shape.At a time when most locals viewed all Asianfood as essentially the same, Hajime’s goal wasto introduce not just the cuisine of Japan, butthe Japanese culture as well. Says Taku: “Myfather had to open their minds and lead them toa new way of thinking and experiencing... toknow that our culture is more than just wearingkimonos and eating on the floor.”

Although “Kamakura” takes its name from aplace signifying peace of mind and spirit – thereality of the first few years in Luxembourgrequired patience and more than a little

nudging of its clientele. Chopsticks for forks? Nospoon for the soup? At each baffled enquiry,Hajime would smoothly intervene. If localknowledge of Japanese culture and cuisine waswanting in Luxembourg in 1988, food becamean excellent means to educate and integrate the“New Japan” into Old World culture. It tookabout three years.

“My father became a teacher in a way,” saysTaku proudly. “He would go to each table at therestaurant and explain the different dishes andhow they were prepared.” As Kamakura’s popu-larity grew, so did the mix of nationalitiesaround its tables. “Now my family takes greatpleasure in seeing regular clients bring in theirown friends and share their enthusiasm for thedishes.”

Taku has learned much about the familybusiness in Luxembourg. At this point in his life, he also sees his position between thetwo divides – Occidental and Oriental – in apositive light. “I got a lot of different culturalmessages growing up. But now, it is an advan-tage. I feel that I can actually understand bothcultures.”

Like his parents, Taku has learned to appreci-ate the “contacts and good relations” that a suc-

cessful business requires. “It is always anadvantage I think.” Not surprisingly, he is study-ing business management at university in Trier.

Eye to the EastBut Taku’s sights are still set on his Japanese

roots, where he would like to return one day tocontinue his studies. “I haven’t had the opportu-nity to know my own country. I want to reallyexperience it – the daily life of a Japanese inJapan.” As for his Japanese language skills? “Ican read and speak Japanese fluently – but writ-ing the 2,000 symbols is something different!”

At Kamakura, it will be another busy night.Hajime, Akemi and their staff are politely greet-ing the first arrivals. The menu has both tradi-tional and seasonal specialities. Taku explainsthat some Japanese dishes date back to the sixthcentury. Sushi, by contrast, is relatively “new”,appearing some 250 years ago. To ensure fresh-ness, fish is “transported live until it goes on theplate.” And his favourite dishes amongst thepopular choices of Sukiyaki, Sashimi, Tempuraand the like? Taku laughs, “Actually I like Italianfood.” Deborah Fulton Anderson

Chizu Takenaka is petite and soft-spoken –with a fierce, independent spirit that maynot be obvious upon first meeting. A native of Fukuoka, Japan, Chizu’s familywas strictly traditional where “the fatheralways decides what’s best.” Even so,Chizu challenged herself from a young ageto follow her own path. Whether climbingto the height of the “tower” in divingcompetitions at the Junior Olympics orpersuading her parents at 16 to let herenrol in a student exchange programme inCalifornia – Chizu has never been satisfiedwith the familiar or the safe.Following graduation, she was theyoungest employee to be hired at ParabasBank in Tokyo. Though her career contin-ued successfully in Japan, Chizu was againready for a new challenge. She was curiousabout a place her colleagues had men-tioned, and although she had no contactsin Luxembourg, Chizu accepted a positionwith the Bank of Tokyo-Mitsubishi. Thatwas six years ago. Her current title? “VicePresident, Risk Management.” It is some-thing she knows well. DFA

Chizu Takenaka, femme menue et à la voixdouce, manifeste un farouche espritd’indépendance qui n’est pas forcémentévident à première vue. Née à Fukuoka, auJapon, Chizu a grandi dans une famille stric-tement traditionnelle, où «c’est toujours le père qui décide de ce qui est mieux». Et pourtant, Chizu s’est très tôt fixé pourobjectif de suivre sa propre voie. Qu’ils’agisse de grimper tout en haut de la«tour» lors de la compétition de plongeonaux Jeux olympiques juniors ou, à 16 ans, de persuader ses parents de la laisser s’ins-crire à un programme d’échange étudianten Californie, Chizu ne s’est jamais satisfaitede la routine ou de la sécurité. Après son diplôme, elle a été la plus jeuneemployée de la Parabas Bank de Tokyo.Malgré une brillante carrière au Japon,Chizu a eu envie de relever un nouveaudéfi. Sa curiosité ayant été attisée par unposte que ses collègues avaient évoqué et,bien que n’ayant aucun contact àLuxembourg, elle a accepté un emploi à labanque de Tokyo-Mitsubishi. C’était il y asix ans. Ses responsabilités actuelles? «Vice-présidente, gestion des risques». Un domai-ne qu’elle connaît bien…

Gestion des risques

Chizu Takenaka, an independent spiritChizu Takenaka, un esprit indépendant

Risk Management

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“I will never forget my first journey herefrom Tokyo. I had one suitcase and fiveboxes of Japanese engineering books!”That was in 1971. Today, Kozuhito “Kazu”Kitayama has more than bridged the cul-tural divide – he has made the total transi-tion. His Luxembourgish wife Annetteconfirms, “He speaks like a local. Everyonethinks he was born here.” What wasmeant to be a one-year stint has evolvedinto a permanent home base in theGrand- Duchy. Kazu is a key manager with Goodyear in Auto EngineeringCoordination. He does keep someJapanese connections alive: he hascoached judo with the local Luxembourgclub and has a passion for Japanese noodles – he enthusiastically explains the preparation of his favourite dishes,which he has now taught to Annette. The cuisine seems to be all that Kazumisses of Japan. He has found, as he says,“harmony and a spirit of independence”in Luxembourg – far removed from“typical responsibilities” had he stayed in Tokyo. Kazu appears to be most content with his choice. DFA

«Je n’oublierai jamais la première fois que je suis arrivé ici. Je venais de Tokyo et j’avaisune valise et cinq cartons de livres tech-niques en japonais!» C’était en 1971.Aujourd’hui, Kozuhito «Kazu» Kitayama a bienplus que fait le lien entre les deux cultures, il a complètement achevé la transition.Comme le confirme sa femme Annette,Luxembourgeoise, «il parle comme quelqu’undu coin. Tout le monde croit qu’il est d’ici». À l’origine, prévu pour n’être qu’une expé-rience d’une année, le Grand-Duché est deve-nu son port d’attache permanent. Kazu est leprincipal manager de la coordination de l’in-génierie automobile au sein de Goodyear. Ilgarde certains contacts avec la culture japo-naise: il a enseigné le judo au club local deLuxembourg et se passionne pour les nouillesjaponaises. C’est avec grand enthousiasmequ’il explique la préparation de ses plats pré-férés, qu’il a entre-temps apprise à Annette. Kazu ne semble regretter du Japon que la cuisine. Il a trouvé à Luxembourg, selon sespropres dires, «une harmonie et un espritd’indépendance» très loin des «responsabili-tés typiques» qu’il aurait dû assumer s’il étaitresté à Tokyo. Kazu paraît très heureux deson choix.

Finding Harmony

Trouver l’harmonie

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Établir un lien entre ces deux cultures n’apas toujours été facile. Il s’est trouvé peud’amis japonais au Grand-Duché. Apprendreles principales langues parlées au Luxem-bourg en même temps que sa langue mater-nelle était un peu déroutant par moments.«Ma tête était comme un milk shake, avectoutes ces langues différentes qui se mélan-geaient à l’intérieur!»

Nouveau mode de pensée

Ses parents ont également eu à relever ledéfi de la transition entre les deux cultures.Son père, Hajime Miyamae, a été le premierde la famille à quitter le Japon. «C’était le rêvede la plupart des jeunes Japonais de voyager à

l’étranger», raconte Hajime, qui ne savait quequelques rudiments de français lorsqu’il estarrivé à Paris pour y apprendre le français etles sciences économiques. C’est à Paris qu’il arencontré ses premiers amis luxembourgeois,des contacts qui se sont par la suite révélésinestimables lorsqu’il a pris la décision d’ou-vrir, au Grand-Duché, le premier restaurantjaponais gastronomique.

En 1988, pour la plupart des Luxembour-geois, il n’existait qu’un seul type de cuisineasiatique. Le but de Hajime était d’introduirenon seulement la cuisine, mais aussi la culturejaponaise. Comme le dit Taku: «Mon père a dûleur ouvrir l’esprit et les amener à un nouveaumode de pensée et de perception... pour qu’ilscomprennent que notre culture ne se limite passeulement au port du kimono et au fait demanger par terre».

Hajime a choisi le nom de «Kamakura»pour son restaurant, d’après un endroit repré-sentant la paix et la tranquillité de l’esprit.Pourtant, dans les faits, il lui a fallu faire preuvede beaucoup de patience au cours de ses pre-mières années au Luxembourg. «Des baguet-tes? Pas de fourchettes? Et pour la soupe pasde cuillère?». À chaque demande d’explication,

Hajime intervenait avec douceur. «Mon pèreest en quelque sorte devenu un professeur»,déclare avec fierté Taku. «Il allait à chaquetable pour expliquer les différents plats et leurmode de préparation».

Comprendre les deux cultures

Taku a beaucoup appris sur l’entreprisefamiliale à Luxembourg. Il est maintenantarrivé à un moment de sa vie où il voit sa posi-tion entre les deux mondes, l’occidental etl’oriental, sous un jour positif. «J’ai grandi enrecevant un grand nombre de messages cultu-rels différents. Mais je vois aujourd’hui quecela a joué en ma faveur. J’ai le sentiment depouvoir en fait comprendre les deux cultures».

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Faire le lien entre deux cultures différentes

Kozuhito “Kazu” Kitayama, total transitionKozuhito «Kazu» Kitayama, transition totale

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Yuko Kominami is a creative movementartist and teacher who brings her own style of contemporary expression to theGrand- Duchy. While a student of Japanesehistory in Tokyo, she discovered the richinfluence of ritual dance on her native culture. She now concentrates on Butoh, a type of dance that mixes Japanese and European styles along with intense theatrical improvisation.Her own bridge to Luxembourg started in London, where she was studying at the Lavan Center of ContemporaryDance. There she met her future husband, a Luxembourger, who was pursuing a mas-ter’s in history. Today, Yuko describes heradopted culture as an artist might: “Youhave this fortress that frames the city,with so many languages being spokeninside. There is the visible and the invisible– lots of complex layers here. It is intri-guing.” Yuko wants to study moreLuxembourgish to assist her in her localwork with special needs adults, as well asfuture projects integrating the “inevitableenergy” of Butoh dance. DFA

Yuko Kominami, artiste du mouvement et pro-fesseur à l’esprit novateur, apporte au Grand-Duché un style d’expression contemporainebien à elle. Après avoir découvert, lors de sesétudes d’histoire du Japon à Tokyo, la richeinfluence de la danse rituelle sur la culture deson pays, elle se concentre maintenant sur leButô, un type de danse qui, mêlant style japo-nais et style européen, laisse en même tempsune grande place à l’improvisation théâtrale. C’est à Londres qu’elle a emprunté la passe-relle qui l’a conduite à Luxembourg, alorsqu’elle étudiait au centre de danse contempo-raine Lavan, où elle a rencontré son futur mari,un Luxembourgeois qui préparait alors unemaîtrise d’histoire. Yuko décrit aujourd’hui saculture adoptive comme le ferait une artiste:«Il y a cette forteresse qui entoure la ville,avec toutes ces langues qu’on y parle. On ytrouve le visible et l’invisible, de nombreuseset complexes couches se superposent ici. C’estfascinant».Yuko voudrait étudier plus avant leluxembourgeois pour progresser dans son tra-vail avec des adultes ayant des besoins spéci-fiques ainsi que dans ses futurs projets quiintégreront «l’inévitable énergie» du Butô.

Dancing alongThe CulturalDivide

Danser la différence culturelle

FOR MORE INFORMATION:Ambassade du JaponHE Mr Kauhito Tatebe,Ambassador of Japan to Luxembourg62, av. de la Faïencerie, L-1510 LuxembourgTel 46 41 51-1, Fax 46 41 [email protected]

Espace Culturel de l’Ambassade du JaponTravel and cultural information62, av. de la Faïencerie, L-2010 LuxembourgTel 46 41 51-51(10-12h)

JAPAN IN LUXEMBOURG:Un Voyage Musical Japan-EuropeRecital of music (Soprano, Piano, Violin)07.02.07 , 20h, Auditorium de la Banque de Luxembourg, Res 46 41 51-1

Yuko Kominami Dance and MovementCourses in dance and creative [email protected]

WHERE JAPANESE MEET IN LUXEMBOURG:Kamakura Restaurant4, rue Munster, L-2160 LuxembourgTel 47 06 04, Fax 46 73 30, [email protected]

Yamayu Santatsu26, rue Notre Dame, L-2240, LuxembourgTel 46 12 49

WHERE JAPANESE WORK IN LUXEMBOURG:Banks, Goodyear SA,DuPont Teijin Films, Restaurants

ABOUT JAPAN:Population: 07/2006: 127,463,611 Capital: Tokyo (30 million residents)Topography: Over 3,000 islands in the Pacific OceanNational Holiday: National Foundation Day, 11 FebruaryBirthday of Emperor Akihito, 23 December Predominate Religions: Shinto and Buddhism

GOVERNMENT:Type: Constitutional monarchy with a parliamentary governmentConstitution adopted: May 3, 1947Chief of State: Emperor AkihitoHead of Government: Prime Minister Shinzo Abe

Japan Facts FINANCIAL:Tokyo Stock Exchange: second largest in theworldMitsubishi UFJ Financial Group: world’s largest bankJapan Post: largest holder of personal savings(approx. 3 trillion US dollars)

HOW DO YOU SAY?Hello! Konnichiwa! Goodbye! Sayounara!Thank you! Arigatou gozaimasuYes/No Hai/IieOh, I see! As, soo desu ka!

FAMOUS JAPANESE:Yasunari Kawabata, Nobel Prize winning novelistDr Yoshiro Nakamatsu, aka Dr NakaMats,inventor (compact disc, digital watch)Dr Osamu Tezuka,originator of story-based manga (comic magazines)Akira Kurosawa,film director, producer, screenwriterTakeshi Kitano,aka Beat Takeshi, comedian, director, authorYoko Ono Lennon, musician and artistToru Takemitsu, composer Sakichi Toyoda, founder of Toyota Industries Masaru Ibuka and Akio Morita, founders of SonyCorporation

Yuko Kominami, Butoh dancerYuko Kominami, danseuse de Butô

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tructure emblématique de l’enseigne-ment à orientation internationale auLuxembourg, l’École européenne, pre-

mière du genre, fut créée en 1953. Alors que lepays connaissait un développement exponentieldans l’après-guerre, le besoin de proposer auxenfants de ces salariés venus d’horizons variésun enseignement de qualité se fit sentir, lesexpatriés considérant que le système trilinguene répondait pas à leurs attentes, notammentpour des questions de continuité lors de leurretour au pays d’origine.

La première session du baccalauréat s’ydéroula en juillet 1959 et ouvrit les portes desuniversités des six pays aux titulaires du diplô-me. Elle prépare notamment au Baccalauréateuropéen, un diplôme qui permet aujourd’huid’accéder aux universités de tous les étatsmembres, ainsi qu’à celles d’un certain nombred’autres pays européens et étrangers. Établisse-ment d’enseignement officiel contrôlé conjoin-tement par les gouvernements des Étatsmembres, elle jouit, comme les treize autresécoles qui lui ont succédé dans l’Union, d’unstatut juridique d’établissement public. L’ensei-gnement fondamental y est donné dans leslangues officielles de l’Union européenne.

Ce principe permet de sauvegarder la pri-mauté de la langue maternelle de l’élève.L’étude d’une première langue étrangère estobligatoire depuis la première classe primaire,de même qu’une deuxième langue étrangère àpartir de la deuxième année du secondaire. Unetroisième langue étrangère peut être étudiée,les cours étant dispensés par des professeurs�Ph

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Écoles Internationales

À l’école du mondeInstallées en parallèle du système de l’Éducation nationale,les écoles internationales connaissent un grand succès sur le territoire de la Ville de Luxembourg. Incarnation du versant pédagogique de la diversité culturelle du pays,elles se trouvent cependant à la croisée des chemins.

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� locuteurs natifs. L’École européenne s’adres-se essentiellement aux enfants du personneldes institutions communautaires, mais uncertain quota de places est réservé aux autresélèves, l’inscription étant gratuite pour la pre-mière catégorie et payante pour la seconde.

IntégrationDans un registre différent, l’International

School of Luxembourg (ISL) dispense desenseignements de niveau primaire et secon-daire, avec un accent porté sur la maîtrise del’anglais. La conception de l’enseignement yest globale: les unités d’enseignement sontfortement transdisciplinaires, articulées au-tour de big ideas (idées maîtresses). La tolé-rance, le respect, l’ouverture sont des valeursmises en avant et les facultés sociales, artis-tiques et physiques de l’enfant sont suscitéesen parallèle du développement des compé-tences académiques. Afin de permettre uneintégration rapide des élèves d’origines eth-niques et linguistiques les plus diverses, l’ISLa mis en place un programme anglais secondelangue. Ce programme intensif se déroule surdeux années et permet à l’élève d’intégrerl’enseignement principal en langue anglaise.

La St George’s International School Luxem-bourg est une structure privée qui se dis-tingue par des dimensions plus réduites etune approche familiale de la prise en charge

de l’élève. Par ailleurs, le contexte y est assezsimilaire, avec, là encore, des élèves de toushorizons et une éthique du développementglobal de l’enfant qui repose sur le renforce-ment du lien entre l’école et le foyer familial.

La pédagogie française est, elle, représentéevia l’École maternelle et primaire française etle Lycée français du Luxembourg. L’enseigne-ment est, ici, conforme aux programmes del’Éducation nationale française, l’allemand estenseigné en seconde langue, dès le primaire.La maîtrise de la langue, l’ouverture sur lepays d’accueil, le développement de l’espritscientifique et l’éducation à la citoyennetéconstituent le projet éducatif. Le Lycée fran-çais Vauban est l’un des 400 établissements dece type disséminés à travers le monde et il estd’usage qu’un représentant de l’Ambassade deFrance assiste aux réunions du conseil d’admi-nistration. Vingt nationalités s’y côtoient. Il al’avantage de proposer aux élèves un stage enentreprise en classe de troisième, ainsi qu’unesection européenne.

Malgré cette étonnante pluralité, le succèsde ces formules éducatives est tel qu’elles frôlent aujourd’hui l’asphyxie (voir encadré).À l’heure où les frontières de l’Union recu-lent, leur développement court après lademande croissante et reste un facteur crucialpour l’avenir économique et social du Luxem-bourg. À tel point que le péril ne sera évitéqu’au prix de la mobilisation de l’ensembledes énergies du pays. Philippe Koessler

Statistiques à l’appui, le système des écoles internationales est appelé, sous une échéancede quelques années seulement, à subir plus dramatiquement encore ce sentiment d’asphyxie. La possibilité, pour les cadres dirigeants, d’inscrire leurs enfants en école inter-nationale apparaissant comme un pré-requis indispensable, la menace de voir, à terme, de grandes entreprises migrer vers Francfort ou Bruxelles n’est pas qu’un fantasme. Pour répondre à cette urgence, la Ville de Luxembourg a mis à disposition de l’ISL un nouveau terrain jouxtant l’école. Une structure temporaire y verra le jour, dans l’attented’un projet «en dur» qu’il faut espérer dans les meilleurs délais possibles.

Statistics confirm that the international school system is bound, within a timeframe of just a few years, to be subjected even more radically to this feeling of asphyxiation.With the potential for top executives to enroll their children in an international schoolappearing to be an important prerequisite, the threat of seeing big businesses eventuallymigrate towards Frankfurt or Brussels is not just a fantasy. In response to this urgency, the City of Luxembourg has placed at the ISL’s disposal a new plot of land that adjoins the school. A temporary structure will be built there while waiting for a permanent building project which will hopefully be built as soon as possible.

Une course contre la montre

A race against time

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The European School, an establishment thatsymbolizes the internationally orientated tea-chings in Luxembourg and the first of its kind,was created in 1953. While the country wasexperiencing the post-war development boom,a need arose to offer the children of these wor-kers from various origins, a quality education.Expatriates felt that the trilingual system didnot meet their needs, notably due to questionsof continuity upon their return to their homecountry. The first sitting of the baccalaureatetook place in July 1959 with the doors to uni-versities in six countries being opened to stu-dents who held the diploma.

European baccalaureate

The school prepares students notably for theEuropean Baccalaureate, a high school diplomathat today enables you to enter universities inall Member States and also universities in acertain number of other foreign countries(including in Europe). As an official teachingestablishment jointly controlled by the govern-

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At the schoolof the world

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ments of the Member States, the school bene-fits from the legal status of a public establish-ment, together with the thirteen other schoolsthat have followed it into the Union. Basic edu-cation is given in the official languages of theEuropean Union. This principle allows the pri-macy of the students’ native language to beprotected. The study of a first foreign languagefrom the first year of primary school is com-pulsory, as is that of a second foreign languagefrom the second year of secondary education.A third foreign language may be studied andclasses are given by teachers who are nativespeakers. The European School essentiallycaters for children of the community institu-tions’ personnel but a certain proportion ofplaces are reserved for other students, withenrollment being free for the first category ofstudents and fee-incurring for the second.

In a different category is the InternationalSchool of Luxembourg (ISL) which providesprimary and secondary level education with anaccent placed on mastering English. They havea universal teaching plan: the teaching unitsare strongly transdisciplinary and hingedupon “big ideas”. Emphasis is placed on thevalues of tolerance, respect and open-minded-ness, and children’s social, artistic and physicalfaculties are nourished while their academicabilities are developed. In order to enable stu-dents of the most diverse ethnic and linguisticbackgrounds to quickly integrate into themainstream, the ISL has put in place an ESL

(English as a second language) program. Thisintensive program is run over two years andenables students to integrate into the principalclasses in English.

St George’s International School Luxembourgis a private establishment that is set apart byits smaller size and family approach to lookingafter students. Here as well, the context israther similar, with the presence of both stu-dents from various origins and the ethicupheld of the global development of the childbased on strengthening the relationship bet-ween the school and family home.

European syllabusFrench pedagogy is represented through

the École Maternelle et Primaire Française(French Preschool and Primary School) andthe Lycée Français du Luxembourg (Luxem-bourg French Senior High School). The tea-chings here comply with the French NationalEducation’s programmes. German is taught as a second language from primary school.The educational project consists of masteringthe language, open-mindedness towards thehost country, the development of the scien-tific mind and citizenship education. TheLycée français Vauban is one of the 400 esta-blishments of this type dispersed around the world. It is customary for a representa-tive from the French Embassy to attend the

board of directors’ meetings. Twenty nationa-lities interact within a Luxembourg entitythat offers students an internship duringtheir freshman year, along with a Europeansyllabus.

Despite this amazing multiplicity, thesuccess of these educational methods is suchthat today they are bordering on becomingovercrowded (See framed section). At a timewhen the EU’s borders are expanding, thedevelopment of these schools is slower thanthe increasing demand and this remains a cru-cial factor in the economic and social future ofLuxembourg. It is at such a point that this dan-ger will only be avoided through the mobiliza-tion of the entire country’s vigour.

École européenne de Luxembourg: 23, bd KonradAdenauer, L-1115 Luxembourg, www.euroschool.lu Tél.: 43 20 82 228, Fax: 43 20 82 344 International School of Luxembourg: 36, bd PierreDupong, L-1430 Luxembourg, [email protected], Tél.: 26.04.40, Fax: 26 04 47 04St. George’s International School: rue des Marguerites,L-2127 Weimershof, [email protected], www.st-georges.luTél.: 42 32 24, Fax: 42 32 34École maternelle et primaire française: 188, av de laFaïencerie, L-1511 Luxembourg, [email protected], Tél.: 46 37 72 1, Fax: 46 05 01Lycée français du Luxembourg (Vauban): 4, avenueJoseph Sax, L-2515 Luxembourg, [email protected], Tél.: 46 20 55, Fax: 46 00 06

Les paroles qui expriment l’essence mêmede la mission des Écoles européennes ontété imprimées sur parchemin dans la pre-mière pierre de chaque École:«Élevés au contact les uns des autres, libé-rés dès leur plus jeune âge des préjugésqui divisent, initiés aux beautés et auxvaleurs des diverses cultures, ils prendrontconscience, en grandissant, de leur solida-rité. Tout en gardant l’amour et la fiertéde leur patrie, ils deviendront, par l’esprit,des Européens, bien préparés à achever età consolider l’oeuvre entreprise par leurspères pour l’avènement d’une Europe unieet prospère».

The words that express the very essence of the European School’s mission havebeen printed on a parchment in the firststone laid in every School: “Educated side byside, untroubled from infancy by divisive pre-judices, acquainted with all that is great andgood in the different cultures, it will be bornein upon them as they mature that theybelong together. Without ceasing to look totheir own lands with love and pride, they willbecome, in mind, Europeans, schooled andready to complete and consolidate the workof their fathers before them, to bring intobeing a united and thriving Europe.”

La diversité à l’École européenne

Diversity atthe EuropeanSchool

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“Luxembourg

Rendez-Vous Magazine features celebrated UK photographer Martin Parr's unique vision of Luxembourg in 10 photos. Taken in December 2006, this work is currently being exhibited along with 150 of this Assorted cocktail of images at Rotonde 1 until 8 April within the framework of Luxembourg and Greater Region,European Capital of Culture 2007.

Rendez-Vous vous offre la vision originale du Luxembourg du photographe Britannique Martin Parr, à travers une série de 10 photographies. Prises en décembre 2006, ces œuvres sont actuellement exposées à la Rotonde 1 jusqu’au 8 avril, tout commeles 150 photographies de son exposition Assorted cocktail, dans lecadre de Luxembourg et Grande Région – Capitale européenne de la Culture 2007. Photos: Martin Parr (Magnum Photos)

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is Disneyland”

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Sport

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The UltimateExperienceEn marge des disciplines phares, l’Ultimate Frisbee connaît, à Luxembourg, une progression spectaculaire. À l’origine de ce phénomène récent: une poignée de passionnés et un sport palpitant.

ous étions trois en mai dernier, noussommes désormais plus de 40». KennSebasta, véritable évangéliste de la spé-

cialité, s’avoue lui-même surpris du succès rencon-tré, à l’échelon local, par cette discipline qu’il adécouvert, lui-même, sur le campus de l’Universitéde Chicago: «J’avais 17 ans. Je ne risque pas d’ou-blier la première fois que j’y ai joué. Je me suisdémené comme un fou, et ensuite, je n’ai pas pumarcher pendant quatre jours», s’esclaffe-t-il. «Ilfaut dire que l’on vit l’intensité du basket sur uneaire de jeu grande comme un terrain de foot»,explique cet étudiant américain, fraîchementdébarqué au Luxembourg pour y accomplir desrecherches sur les énergies durables. Pourtant, il ya un an seulement, rien ne semblait assurer cettepromotion de l’Ultimate à un quelconque succès.

Kenn: «Ma première démarche fut d’essayer detrouver d’autres joueurs, cela a pris du temps. J’en aiparlé à l’Université, aux professeurs de sports, puiscela a fait boule de neige». Il lui fallut, cependant,s’adapter à quelques exigences très européennes:«Aux USA, on joue en extérieur tous les jours de l’an-née et quelle que soit la météo. C’est ici que j’aidécouvert, à ma plus grande surprise, la pratiqueindoor», explique-t-il. Tous les jours? «Absolument.Ce sport nécessite une condition physique irrépro-chable, en tout cas lorsque l’on veut atteindre un cer-tain niveau de compétition. Chaque joueur attaqueet défend à la fois et est amené à se comportercomme un gardien de but de foot, avec des sautsspectaculaires».

Une explication qui ne doit, pour autant, pasrefroidir les débutants et ceux qui ne se jugeraientpas dans une condition suffisante: «C’est un sporttrès convivial, très ouvert, avec des postes moins‘exposés’ et, paradoxalement, plus prestigieux,�

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�même s’il n’y a pas de héros dans une équipe».En l’occurrence, les débutants se retrouvent sou-vent dans la zone d’en-but, afin de valider despasses plus éprouvantes et plus techniques.Outre cette originalité, c’est également dans lanotion de fair-play que l’Ultimate Frisbee aacquis, désormais, ses lettres de noblesse auLuxembourg. Ken Sebasta: «Le jeu est basé sur leprincipe de l’auto-arbitrage. Cela fait partie del’esprit, c’est très différent, en ce sens, du foot, parexemple». Assez mordu pour se lancer dans lagestation d’une association, Kenn espère,aujourd’hui, implanter une «culture frisbee» auLuxembourg: «C’est un jeu qui peut se pratiquerpartout, dans la cour d’une école ou dans unparc. Tout le monde sait attraper un frisbee…».

Mais derrière le loisir, il n’en oublie pas lacompétition, une équipe nationale s’apprêtant àrejoindre quelques-uns des grands rendez-vousdu calendrier: «Nous allons enchaîner une sériede cinq tournois lors de la Winter Cup enAllemagne; en avril nous nous rendrons à Rimini,puis nous projetons de nous rendre au World CupBeach Ultimate qui aura lieu à la mi-décembre,au Brésil». D’ici là, les rangs très cosmopolitesdes Frisbees DeLux continueront leurs effortsde sensibilisation auprès des plus jeunes: «Nousfaisons partie du programme Sport pour tous-Jeunes qui est, rappelons-le, entièrement gratuit.Il faut le pratiquer au moins une fois pour sefaire une idée du bon esprit qui règne dansl’Ultimate. On se prend très vite au jeu». Alexis Juncosa

Renseignements, horaires et inscriptions: www.vdl.lu,rubrique Sports pour tous-Jeunes et www.eissq.com/FrisbeeDeLux. Le mardi de 15h30 à 17h, Hall Omnisports, ruede Strasbourg. T 47 96 25 83

L'objectif est de marquer des points en progressant sur le terrain via des passes successives, jusqu’à la zone d'en-but adverse, et d'y réceptionner ledisque. L’équipe est, traditionnellement,composée de handlers (les plus éloignésde la zone d’en-but), de centers et dedeeps. On n’a droit qu’à un pied de pivotdisque en main, si le frisbee n’est pas rattrapé à l’issue d’un lancer, quelle qu’en soit la raison, le jeu change de camp. L’esprit sportif est tel qu’il n’y a aucun arbitre.

The objective is to score points by advancing on the field through successivepasses until you reach the goal zone of theopponent, and receive the Frisbee there.The team is traditionally composed of“handlers” (furthest from the goal zone), of “centers” and “deeps”. You are onlyallowed one foot pivot while holding the Frisbee, if the Frisbee is not caughtfrom a throw, whatever the reason, theplayer changes sides. The sporting spiritis such that there is no referee.

Les bases du jeu

The basic rules of the game

hhee UUllttiimmaattee FFrriissbbeeee hhaass eexxppeerriieenncceeddaa ssppeeccttaaccuullaarr pprrooggrreessssiioonn iinn LLuuxxeemm--

bboouurrgg.. AAtt tthhee oorriiggiinn ooff tthhiiss rreecceenntt pphheennoommee--nnoonn:: aa ffiissttffuull ooff eenntthhuussiiaassttss aanndd aann eexxcciittiinnggssppoorrtt..

“There were three of us last May, now thereare more than 40 of us”, explains KennSebasta, a true Evangelist of a sport discov-ered on the campus of the University ofChicago. “The first time I played, I ran every-where like a mad man, and then I couldn’twalk for four days. It has the intensity of bas-ketball in an area as large as a footballpitch.” To play this sport, it had to be adapt-ed to the local conditions: “In the USA, youplay outside every day of the year whateverthe weather. To my surprise, here I discov-ered playing indoors, he explains. For thissport you need to be in perfect physical con-dition at least if you want to reach a certainlevel. Each player both defends and attacks.”

But this explanation should not discour-age beginners: “It’s a very convivial sportwith positions less ‘exposed’ and paradoxical-ly more prestigious, even if there are no

heroes in the team.” It is also the notion offair play that distinguishes UltimateFrisbee. Kenn Sebasta: “The game is basedon the principle of self-refereeing. It’s part ofthe spirit...” Kenn hopes to establish a“Frisbee culture” in Luxembourg: “It’s agame that can be played anywhere, in theplayground or in the park. Everyone cancatch a Frisbee...” Beyond the fun, he doesn’tforget the competition: “Our national team isgoing to take part in a series of five tourna-ments in Germany; in April we’re going toRimini, then we hope to go to the World CupBeach Ultimate in mid December in Brazil.”Until then, Frisbees DeLux will continue itseffort to sensitize the young ones: “We arepart of the Sport pour tous-Jeunes program,which is entirely free. You must play it atleast once to get an idea of the great spirit ofUltimate. Once you start, you can’t stop.”

Information, hours and registrations: www.vdl.lu,“Sports pour tous-Jeunes” section and www.eissq.com/FrisbeeDeLux. Tuesday from 3:30 to 5 pm, Hall Omni-sports, rue de Strasbourg. Tel: 47 96 25 83

TThe Ultimate Experience

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Adresses utilesMusées, bars, discothèques, galeries d’art, théâtres, salles de spectacles, services de l’Administration de la Ville de Luxembourg… Une sélection d’adresses pour aller danser, assister à un spectacle ou assurer un suivi administratif.

Musée national d’Histoire naturelle – natur Musée25, rue Münster (Grund)T 46 22 33 1F 47 51 [email protected] 10-18h

Villa VaubanGalerie d’art de la Ville de luxeMbourG18, avenue Émile Reuter (Centre)www.vdl.luFermée pour rénovation

Institutions et salles d’exposition

Centre Culturel de renContre – abbaye de neuMünster28, rue Münster (Grund)T 26 20 52 1F 26 20 19 [email protected]

Musées

Casino luxeMbourG – ForuM d’art ConteMporain41, rue Notre-Dame (Centre)T 22 50 45F 22 95 [email protected] 11-19h, je 11-20h, sa-di 11-18h

Musée d’art Moderne Grand-duC Jean – MudaM3, Park Dräi Eechelen (Kirchberg)T 45 37 85 1F 45 37 85 [email protected] 11-18h, me 11-20h

Musée d’Histoire de la Ville de luxeMbourG14, rue du Saint-Esprit (Vieille ville)T 47 96 45 00 F 47 17 [email protected] 10-18h, je 10-20h

Musée national d’Histoire et d’artMarché-aux-Poissons(Vieille ville)T 47 93 30 1F 47 93 30 27 [email protected] 10-17h, je 10-20h

Crédit suisse56 Grand’rue(Centre ville)T 46 00 11 1

Fortis banque luxeMbourG50, avenue J. F. Kennedy(Kirchberg)T 42 42 1

Galerie d’art ConteMporain«aM tunnel» – bCee16, rue Zithe (Gare)T 40 15 24 50www.bcee.luma-ve 11-17h30, di 14-18h

Galerie l’indépendanCe / parC Heintzdexia bil 69, route d’Esch (Hollerich)

inFo-Video-Center5, avenue Marie-Thérèse (Centre)T 44 74 33 40ma-di 13-18h

KiosK – espaCed’exposition de l’assoCiation internationale des Critiques d’artPlace de Bruxelles (Centre)www.aica-luxembourg.lu

KonsCHtHaus beiM enGel1, rue de la Loge (Vieille ville)T 22 28 40ma-di 10-12h, 13-19h

pHototHèque de la Ville de luxeMbourG10, rue Eugène Ruppert (Gasperich)T 47 96 28 39F 29 05 10www.vdl.lulu-ve 7h30-12h, 13h30-17h

Galeries privées

beauMontpubliC + KoeniGbloC21 a, avenue Gaston Diderich (Belair)T 46 23 43F 46 39 37www.beaumontpublic.comme-sa 12-18h

Galerie ClaireFontaineEspace 17, place Clairefontaine (Vieille ville)Espace 221, rue St Esprit (Vieille ville) T 47 23 24F 47 25 24www.galerie-clairefon-taine.luma-ve 14h30-18h30, sa 10-12h, 14-17h

Galerie d’art orFéo28, rue des Capucins (Vieille ville)T 22 23 25www.galerie-orfeo.com

Galerie de luxeMbourG – espaCe paraGon 45, Bd Joseph II (Centre)T 45 05 32F 26 44 06 86

Galerie FranK GerlitzKi25, rue Pierre Krier (Bonnevoie)T 621 73 96 42www.frankgerlitzki.comme-ve 14-19h, sa 10-12h, 14-16h sur rendez-vous

Galerie Fred beCKer74, avenue de la Faïencerie (Limperstberg)T 22 62 86

Galerie la Cité1, rue Louvigny (Centre)T 22 36 89F 22 06 76www.lacite.luma-ve 14-18,h sa (durant expo) 10-12h, 14-17h

Galerie d’art luCien sCHweitzer24, avenue Monterey (Centre)T 23 61 65 6www.lucien-schweitzer.luma-sa 10-18h

Galerie siMonCini22, rue Louvigny (Centre)T 47 55 15ma-ve 12-18h, sa 10-12h, 14-17h

Galerie sCHortGen21, rue Beaumont (Centre)T 26 20 15 10F 26 20 10 26www.schortgen.luma-sa 10h30-12h30, 13h30-18h

Galerie toxiC2, rue de l’Eau (Vieille ville)T 26 20 21 43www.galerietoxic.comme-sa 14-18h ou sur rdv

la Galerie 10-16 avenue de la Gare (Gare)T 26 95 70 70www.lagalerie.lu

nosbauM & redinG – art ConteMporain4, rue Wiltheim (Vieille ville) T 26 19 05 55F 26 19 05 56www.artcontemporain.luma-sa 11-18h

Théâtres

Grand tHéâtre1, Rond-Point Robert Schuman (Glacis)T 47 08 95 1 (Réservations)F 46 57 [email protected]

KaseMattentHeater / saal tun deutsCH14, rue du Puits (Bonnevoie)T 29 12 81 (Réservations)www.kasemattentheater.lu

tHéâtre des CapuCins9, Place du Théâtre(Centre)T 47 96 40 54 (Standard)T 47 08 95 1 (Réservations)F 46 50 [email protected]

tHéâtre national du luxeMbourG194, route de Longwy (Merl)T 2644 12 70F 26 44 13 70www.tnl.lu

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tHéâtre du Centaure4, Grand’Rue (Centre)T 22 28 28 (Réservations)F 26 27 06 33www.theatrecentaure.lu

tHéâtre ouVert luxeMbourG – tol143, route de Thionville (Bonnevoie)T 49 31 66www.tol.lu

Cinéma

CinéMatHèque de la Ville de luxeMbourG17, place du Théâtre (Centre)T 47 96 26 44 (Standard)T 29 12 59 (Info programme)F 40 75 [email protected]

Ciné utopia 16, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg)T 22 46 11 (Réservations)T 22 46 11 (Standard)www.utopolis.lu

utopolis KirCHberG 45, avenue J. F. Kennedy (Kirchberg)T 42 95 95 (Standard)www.utopolis.lu

Salles de spectacles

ConserVatoire de Musique de luxeMbourG33, rue Charles Martel (Merl)T 47 96 55 55 (Standard)T 47 96 54 32 (Réservations)F 44 96 [email protected]

den atelier54 rue de Hollerich (Hollerich)T 49 54 66 1

pHilHarMonie1, Place de l’Europe (Kirchberg)T 26 32 26 32F 26 32 26 33www.philharmonie.lu

rotondes62, rue de Bonnevoie (Gare/Bonnevoie)T 26 62 2007www.luxembourg2007.org

sanG a KlanGRue Vauban/rue des 3 Glands (Pfaffenthal)www.bluesclub.lu

Organisateurs d’événements

Capel – Centre d’aniMation pédaGoGique et de loisirs10, rue de l’École (Mühlenbach)T 47 96 24 42www.vdl.lulu-ve 8-17h

Fondation de l’arCHiteCture et de l’inGénierie1, rue de l’Aciérie (Hollerich)T 42 75 55, F 42 75 56www.fondarch.lulu-je 9-12h30, 14-17h (bureau)

orCHestre pHilHarMonique du luxeMbourG1, Place de l’Europe (Kirchberg)T 22 99 01 1T 47 08 95 1 (Réservations) F 22 99 98www.opl.lu

solistes européens luxeMbourGT 46 27 65F 22 98 14www.sel.lu

institut de reCHerCHe MusiCale / luCilin26, rue Philippe II (Centre)T 26 97 68 02F 26 97 68 03www.idrm.lu

Installations sportives

pisCine de bonneVoie6, rue des Ardennes(Bonnevoie)T 47 96 28 89Lu,ve,sa 8-20h, ma,je 6h45-20h, di 8-12h

Centre badanstalt12, rue des Bains(Centre)T 47 96 25 50ma-ve 8-21h30, sa 8-20h,di 8-12h

la Coque2, rue Léon Hengen,(Kirchberg) T 43 60 60 1www.coque.lu lu 12-22h, ma-ve 8-22h,sa 8-18h30, di 9-13h30vac sco. 9h30-22h

patinoire42, route de Bettembourg(Kockelscheuer)T 46 74 65Lu 16-22h, ma-je 12-22h,Ve 12-23h, sa-di 10-23h

Discothèques

atMospHère Club1, rue Joseph Heintz (Hollerich)T 26 18 71 87

barbarella36, rue Joseph Junck (Gare)T 49 57 36

Melusina145, rue de la Tour Jacob (Clausen)T 43 59 22

byblos3, rue du Plébiscite (Gare)T 49 24 86

l’élite75, route d’Esch (Hollerich)T 44 29 31

MuKo MuKo14, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg)

Vip rooM19, rue des Bains (Centre)T 26 18 78 67

wHaaM 58, rue du Fort Neipperg (Gare)T 49 00 76

wHite21, rue des Bains (Centre)T 26 20 11 40

Hôtels

Le Royal: 24 16 16 1City Hôtel: 29 11 22Grand Hôtel Alfa Mercure: 49 00 11 1Grand Hôtel Cravat: 22 19 75Hôtel Français: 47 45 34Hôtel Président: 48 61 61 1Hôtel Rix: 47 16 66Retrouvez tous les hôtels sur www.lcto.lu.

Adresses utiles

luxeMbourG City tourist oFFiCe30, place Guillaume II (Centre)T 22 28 09F 47 48 18www.lcto.lu

bibliotHèque MuniCipaleCentre E. Hamilius 51, bd Royal(Centre)T 47 96 27 32http://[email protected] 15-19h, me 10-12h,15-19h, ve 13-18h, sa 15-17h

adMinistration CoMMunale de la Ville de luxeMbourGStandard: 47 96 1Bierger - Center: 47 96 22 00Circulation: 47 96 23 10Centre Info - Jeunes: 47 96 27 28Hygiène: 47 96 36 40Logements: 47 96 26 34Communication et Relations publiques: 47 96 41 08Informations touristiques: 22 28 09

soCialAidsberodung - Croix Rouge: 40 62 51Alcooliques anonymes: 48 03 22Association de soutien aux travailleurs immigrés (ASTI): 43 83 33 1Femmes battues: 44 81 81Femmes en détresse: 49 08 77Fondation Lux. contre le cancer: 45 30 33 1Info-alcool: 47 57 57Info-drogues: 47 57 47Info-viol: 49 58 54Jugend an Drogenhëllef Luxembourg: 49 10 40Narcotiques anonymes: 021 24 20 64Planning familial Luxem-bourg: 48 59 76Repas sur roues: 47 96 24 70SOS animaux: 26 78 00 88SOS détresse: 45 45 45SOS handicapés: 45 75 75SOS seniors: 45 75 75

transports publiCsAutobus de la ville: 47 96 29 75 (4h30 à 24h)Chemins de Fer Luxembour-geois: 49 90 1

taxisBénélux Taxis: 40 38 40City Télé Taxis: 48 00 58Colux Taxis: 48 22 33Inter Taxis: 40 52 52Taxi Lorscheid: 49 16 76

perte/Vol de Cartes de Crédit (24H/24)American Express: 49 10 10Bancomat: 49 10 10Diners Club: 22 76 36 Eurocard MasterCard: 49 10 10Visa: 49 10 10

perte detélépHones Mobiles (24H/24)Luxgsm: 80 02 43 21Vox: 80 06 16 06Tango: 80 07 77 77

urGenCes Urgences médicales: 112 (24h/24)Pompiers: 112 (24h/24)Pompiers - ambulance: 44 22 44Police grand-ducale: 113 (24h/24)

dépannaGe (24H/24)Automobile Club: 26 000SOS Dépannage: 37 88 37 1Dépannages communaux:Canalisation: 47 96 33 00Eaux: 47 96 28 83Éclairage public: 47 96 28 28Éléctricité: 47 96 28 28Gaz: 47 96 27 40Signalisation routière: 47 96 23 10, 44 22 44

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AC, pour nouveaux animaux decompagnie. Un phénomène importédes USA qui connaît une formidable

explosion, depuis une quinzaine d’années, enEurope. Jean-Marie Nieder a, lui, jeté son dévo-lu sur la variété des reptiles.

Un choix autant affectif que structurel: «Il y a quatre ans, j’ai développé l’idée d’acquérirun animal exotique. Par attirance pour ce quisort de l’ordinaire, mais aussi parce que celareprésente une petite aventure. Concevoir unterrarium, être garant de la température, del’hygrométrie, du confort de vos protégés, celavous responsabilise. Je voulais choisir une espèceadaptée à l’espace de vie dont je dispose. J’aid’abord acheté un livre, je me suis beaucoupdocumenté sur Internet, puis je suis allé voir unvendeur animalier installé à Luxembourg. Il m’afait découvrir, dans son grenier aménagé, cesagames barbus. Ils n’ont besoin que de 50 cmlinéaires de terrarium chacun et ils sont relati-vement robustes. Ce qui correspondait à mescritères», explique-t-il.

Pas de stress, pasde gestes brusques

Reptiles, donc à sang-froid, ses protégés peu-vent atteindre, en l’espace de 20 mois, une lon-gueur de l’ordre de 50 à 60 centimètres. Espèceomnivore, ils s’alimentent généralement à 50%de végétaux et à 50% de protéines animales. Cequi demande un minimum d’organisation,voire d’ingéniosité: «Je leur donne des fruits,

Passion Commune

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des pommes, des oranges… mais ils adorentaussi les cornichons. Puis des vers de farine, desblattes ou des criquets que j’achète dans desmagasins spécialisés ou des magasins de pêche.À un moment, j’ai envisagé de développer,parallèlement, un élevage de grillons pour sub-venir à leur alimentation. Mais ce serait un tra-vail énorme», explique Jean-Marie Nieder.

Collaborateur, depuis 20 ans, de la Ville deLuxembourg (voir encadré), il consacre sontemps libre à l’évolution de ses protégés. Lecerveau reptilien étant très sommaire, inutiled’espérer un comportement de type chien ouchat, les seules caractéristiques comportemen-tales étant associées aux fonctions primairestelles que l’alimentation: «Il est primordial, éga-lement, de ne pas les soumettre au stress. Avantd’ouvrir le terrarium, surtout en présence devisiteurs, je préviens tout le monde qu’il ne fautpas avoir de gestes brusques. Tout doit se fairedans la douceur, à partir de là vous pouvez, sansabuser, les prendre avec vous. Je les porte

d’ailleurs tous les jours dans la main. Car si jene maintiens pas cette proximité, ils risquent deprendre peur par la suite». Au départ, Jean-Marie souhaitait acquérir un couple. Mais lesystème reproductif étant des plus discrets, ilapprendra par la suite que c’est de deuxfemelles qu’il est l’heureux propriétaire.Cruelle situation pour Ying et Yang, leursnoms de baptême.

Première ponteJusqu’à ce coup de fil du vendeur animalier

qui se retrouve avec un animal de la mêmeespèce, mais invendable en raison d’une pha-lange manquante: «C’était une belle opportu-nité pour moi. C’était le mâle qu’il me fallait, etcette caractéristique physique importait peu».Yong se joint alors à la fête, ils sont désormaistrois à trôner dans le terrarium… avec un enjeuévident de reproduction: «Ils atteignent leur

Ils sont un peumes enfantsJean-Marie Nieder vit, depuis plusieursannées, au rythme de ses protégés, Ying,Yang et Yong. Trois agames barbus de la famille des agamidés qu’il chouchoute au quotidien, avec un sens de la dévotionqui tient presque du statut parental. Une plongée dans l’univers des NAC.

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Passion Commune

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YYaanngg aanndd YYoonngg –– tthhrreeee bbeeaarrddeedd ddrraaggoonnss oofftthhee aaggaammiiddaaee ffaammiillyy tthhaatt hhee ddootteess oonn ddaaiillyy..

NAC (new kind of pets) is a phenomenonimported from the US. Over the last 15 years it has seen an explosion in Europe.Jean-Marie Nieder has chosen unusual reptiles:"Designing a terrarium, managing its tempera-ture and hygrometry makes you responsible. Iwanted a species adapted to the space availableto me. I did some research before going to ananimal dealer in Luxembourg. He led me to dis-cover the bearded dragons. They only need asmall space in a terrarium."

The dragons could reach a length of 50 to 60 centimetres in 20 months. "I give them fruitbut they love pickles too. I also give them meal-worms, cockroaches or crickets that I buy in spe-cialist shops. At one time I planned to breedcrickets for their diet but that would have been alot of work," explains Jean-Marie Nieder.

An employee of the City of Luxembourg for20 years (see framed section) he devotes hisfree time to his protected friends: "It is essen-tial not to place them under any stress. Beforeopening the terrarium, I warn everybody not tomake any abrupt gestures. Everything must bedone in a gentle manner and then you can pickthem up without mistreating them."

At first, Nieder wanted to purchase a "cou-ple". Later he realized that his two animalswere female. Ying and Yang were in a sad sit-uation until he received a call from an animaldealer who had a male of the same speciesthat he was unable to sell due to a missingphalanx: "It was the male that I needed. Itsphysical characteristics did not matter." Yongjoined the party and the three now reign overthe terrarium… with the possible chance theymight reproduce: "They can live for up to 15 years. I will be heartbroken when one or the other dies. They are like my children…"

Jmaturité sexuelle entre la première et ladeuxième année. Si cela colle entre eux, la pre-mière ponte aura lieu 21 jours après l’accouple-ment et donnera de 10 à 30 œufs qu’il faudraprélever immédiatement pour les placer enincubateur», explique Jean-Marie, qui s’est déjàoffert tout l’équipement nécessaire.

En grand passionné, il aborde les cycles àrespecter (période de repos de deux mois l’hi-ver avec baisse de la nourriture et baisse de latempérature), des pratiques reproductives, del’étonnante longévité de ces reptiles aussi: «Ilspeuvent vivre jusqu’à 15 ans, soit aussi long-temps qu’un chien ou un chat. Cela nous laissebeaucoup de temps à passer ensemble. Il estévident que cela me fera de la peine quand jeperdrai l’un ou l’autre. Ils sont un peu commemes enfants…».

Jean-Marie Nieder compte, à ce jour, 20 ans d’exercice au sein de la Ville de Luxembourg. Intégré, pendant onze ans, au service des parcs, il adepuis rejoint la conciergerie de laHalle Victor Hugo, située au cœur duLimperstberg. Il apprécie sa fonction«avant tout parce que chaque jour estdifférent. Il faut savoir faire preuved’adaptabilité et de débrouillardisepour gérer l’imprévu. Il n’y a jamais de monotonie dans cette activité».

They are like my children

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Luxembourg utile

Les fêtes et les congés de Carnaval arrivent à grands pas. Les nouveaux horaires des marchés hebdomadaires et des tournées du service d’Hygiène à l’occasion des vacances, le shopping en ville… La Ville de Luxembourg multiplie les initiatives pour faciliter votre quotidien. Feasts and Carnival holidays are getting closer. The new weeklymarket hours, the new Refuse Collection Run hours during the holidays, city shopping... The city of Luxembourg multipliesinitiatives to facilitate your daily life.

Bas les masques!

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Luxembourg utile

Marché bi-hebdomadaireAfin de répondre encore mieux à la demandedu public, les heures d’ouverture du marché dela Place Guillaume II qui a lieu tous les mer-credis et samedis seront adaptées. À partir du1er mars 2007, les heures de marché du samediseront prolongées jusque 13h30. Le mercredi,le marché prendra fin à 13h.BBii--WWeeeekkllyy MMaarrkkeett The opening hours of themarket in Place Guillaume II, which takes placeevery Wednesday and Saturday, will be changedto meet the public’s needs even better. FromMarch 1st 2007, the Saturday market time willbe extended until 1:30 pm. On Wednesday, themarket will end at 1 pm.

City Shopping BusPour permettre aux personnes garant leur véhi-cule sur le champ du Glacis de gagner rapide-ment le centre-ville, la Ville de Luxembourg amis en place une navette gratuite: le City-Shopping-Bus.Le City-Shopping-Bus circule toutes les dix mi-nutes:- les mercredis et samedis (jours de marché)de 8h30 à 18h30;

- les mardis, jeudis et vendredis de 10h30à 18h30;

- les lundis de 13h30 à 18h30.Les arrêts du City-Shopping-Bus sont situés:- au parking Glacis: à la hauteur du passagesouterrain menant vers le parc municipal;

- à la rue Beaumont: à mi-chemin entre la ruedes Capucins et l'avenue de la Porte-Neuve (à la hauteur des immeubles 16-20).

Pour tout renseignement supplémentaire: tél.: 47 96 29 75CCiittyy SShhooppppiinngg BBuuss In order to enable thosewho park their vehicles in the champ du Glacisto quickly reach the city-center, the City ofLuxembourg has put in place a free shuttle-bus:the City-Shopping-Bus.The City-Shopping-Bus circulates every ten mi-nutes:- Wednesdays and Saturdays (market days)

from 8:30 am to 6:30 pm;- Tuesdays, Thursdays and Fridays from 10:30

am to 6:30 pm;- Mondays from 1:30 pm to 6:30 pm.The City-Shopping-Bus stops are situated at:- Glacis Car Park: by the underground passage

that leads to the public park;- rue Beaumont: half-way between rue des

Capucins and avenue de la Porte-Neuve(by buildings 16-20).

For additional information, tel.: 47 96 29 75

Sens unique dansl'avenue Victor HugoDans le cadre des travaux de réaménagementdans la partie supérieure de l'avenue VictorHugo, ladite avenue est en sens unique dusquare André en direction et jusqu'à la rueAntoine Zinnen depuis janvier 2007.La ligne 4 des autobus municipaux ainsi queles autobus scolaires en direction de Limpersts-berg, circuleront depuis l'avenue Victor Hugopar la rue Henri VII et l'avenue du Bois vers leterminus «Avenir» ou le campus scolaire deLimpertsberg.L'arrêt scolaire «Lycée de Garçons» est transférévers la rue Henri VII. La ligne 4 dessert provisoi-rement les arrêts «rue Henri VII» ainsi que l'ar-rêt «Bois» de la ligne 19 dans l'avenue du Bois.Sens unique dans l'avenue Victor HugoOOnnee--wwaayy iinn aavveennuuee VViiccttoorr HHuuggoo Within theframework of the undergoing development inthe upper part of avenue Victor Hugo, the afore-mentioned street is restricted to a single direc-tion from André square moving in the directionof, and until, rue Antoine Zinnen since January2007.Line 4 of the municipal buses as well as schoolbuses travelling in the direction of Limpersts-berg, will circulate from the avenue Victor Hugovia rue Henri VII and avenue du Bois towardsthe “Avenir” terminal or the Limpertsbergschool campus.The “Lycée de Garçons” school bus stop is nowin rue Henri VII. Line 4 temporarily serves the“rue Henri VII” stops as well as the “Bois” stop ofline 19 on avenue du Bois.

Le système de guidage dynamique des parkingsAu centre-ville, une grande partie des automobi-listes sont à la recherche d’un emplacement destationnement. Pour cela, la Ville de Luxembourga mis en place des panneaux de signalisationdynamiques servant à informer l’automobilistesur le nombre de places de stationnement libreset à le guider le plus rapidement vers ces places.Pour plus d’informations: www.vdl.lu, rubriqueGuidage parkingDDyynnaammiicc gguuiiddaannccee ssyysstteemm ffoorr ccaarr ppaarrkkssWithin the downtown area, a large number ofmotorists are seeking a parking lot. Being awareof this, the City of Luxembourg has installeddynamic traffic signs, which serve to inform themotorist about the number of free parkingspaces and to guide him/her towards these placesas quickly as possibleFor more information: www.vdl.lu under theheading “Guidage parking”

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Luxembourg utile

Modifications destournées d’enlève-ment des ordurespendant les vacancesde CarnavalLe service d’Hygiène tient à signaler aux rési-dents les changements suivants de ses tour-nées d’enlèvement des ordures ménagères, dupapier, du verre, des déchets de jardinage etdes sacs bleus des collectes Valorlux occasion-nés par le jour férié du lundi de Carnaval (19 février).- lundi 19.02.07 avancé au samedi 17.02.07- mardi 20.02.07 remplacé par mercredi

21.02.07- mercredi 21.02.07 remplacé par jeudi22.02.07- jeudi 22.02.07 remplacé par vendredi23.02.07- vendredi 23.02.07 remplacé par samedi

24.02.07CChhaannggeess ttoo RReeffuussee CCoolllleeccttiioonn RRuunnss dduurriinnggtthhee CCaarrnniivvaall HHoolliiddaayyss The Hygiene Servicewishes to notify residents of the followingchanges to its collection runs for householdwaste, paper, glass, garden waste and the bluebags for the Valorlux collections due to thepublic holiday on the Monday of Carnival(February 19th).- Monday 19.02.07 brought forward

to Saturday 17.02.07- Tuesday 20.02.07 replaced by Wednesday

21.02.07- Wednesday 21.02.07 replaced by Thursday

22.02.07- Thursday 22.02.07 replaced by Friday 23.02.07- Friday 23.02.07 replaced by Saturday 24.02.07

Inscriptions sur les listes électoralesEn tant que citoyen non luxembourgeois, vousavez la possibilité de participer aux électionscommunales, tout en gardant le droit de votenational dans votre pays d’origine. Si vousêtes ressortissant d’un pays de l’Union euro-péenne, vous avez également la possibilité departiciper aux élections européennes. Vouspouvez opter, soit de voter pour les représen-tants de votre pays d’origine, soit de voterpour les représentants du Grand-Duché auParlement européen.L’inscription peut se faire à tout moment, gra-tuitement, au Centre d’Accueil des CitoyensBierger-Center: 51, boulevard Royal du lundiau vendredi de 8h à 17h.Pour l’inscription, vous devez:- vous présenter en personne;- être âgé(e) de 18 ans accomplis au jour desélections communales (les personnes mineu-res d’âge le jour de l’inscription doivent présenter une autorisation des parents ou du tuteur);

- présenter une pièce d’identité valable- présenter un/des certificat(s) de résidenceattestant une résidence d’au moins cinq ans au Grand-Duché de Luxembourg.

Informations supplémentaires: tél. 47 96 22 00SSiiggnniinngg--UUpp ttoo EElleeccttoorraall RRoollllss As a non-Luxembourg citizen, it is possible to partici-pate in local elections while still maintainingthe right to vote in your country of origin’s -national elections. If you are a citizen of anEU country, it is also possible to participate inEuropean elections. You can choose to voteeither for your country’s representatives, orfor the representatives of the Grand-Duchy, tothe European Parliament.You can sign-up for free at anytime at the Bier-ger-Center, the Centre d’Accueil des Citoyens(Citizens Support Center): 51, boulevard Royal,from Monday to Friday, 8 am – 5 pm.In order to sign-up you must:- present yourself in person;- be 18 years of age on or before the day of the local elections (legal minors on the day theysign-up must provide authorisation from theirparents or guardian);

- present a valid proof of identity;- present one/several certificate(s) of residencyproving at least five years residency in theGrand-Duchy of Luxembourg.

Additional Information: Tel. 47 96 22 00

Propreté en ville:Numéro d’appelunique 47 96 36 40Au numéro de téléphone 47 96 36 40 (tous lesjours ouvrables de 8h à 16h), les citoyens dela Ville de Luxembourg ont la possibilité desoumettre au service d’Hygiène leursdoléances, réclamations et propositionsconcernant la propreté et la salubritépubliques et de signaler directement touteinfraction en matière d’environnement, parexemple:- graffitis, autocollants et affiches sur despoteaux et lampadaires, corbeilles à papier ou façades;

- salissures de chemins de promenade et de trottoirs;

- panneaux de signalisation routièreendommagés;

- pavés détachés ou chaussées déformées;- poubelles, conteneurs ou bancs publics abî-més;- dépôts d’ordures dans les parcs et espacesverts;- branches d’arbres, d’arbustes ou de haiesgênant le passage.

Le service d’Hygiène, en collaboration avec lesservices de la Voirie, de la Canalisation, de laCirculation et le service des Parcs et Prome-nades, s’engage à effectuer les travaux néces-saires dans les 48 heures. En ce qui concerneles travaux de nettoyage ou de réparation plusimportants, les services s’engagent à les enta-mer dans les meilleurs délais. Dans tous les casde figure, les citoyens seront tenus informés dela progression des travaux en cours.

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Luxembourg utile

Le marché de la brocante de la Place d'Armesse tient tous les deuxième et quatrième same-dis du mois ainsi que lors de la Foired’Emmaüs «Emaischen», le Lundi de Pâques.Au mois de février, le marché de la brocante dela Place d’Armes aura lieu le 10 et le 24.Organisateur: Office des fêtes, foires et mar-chés de la Ville.FFlleeaa MMaarrkkeettss The flea market in the Placed'Armes takes place every second and fourthSaturday of the month and during the Foired’Emmaüs “Emaischen” on Easter Monday.In February, the flea market in the Placed’Armes will be held on 10th and 24th.Organiser: Office des fêtes, foires et marchés dela Ville.

CCiittyy CClleeaannlliinneessss -- aa SSiinnggllee TTeelleepphhoonnee NNuummbbeerr::4477 9966 3366 4400 The citizens of the City of Luxem-bourg can telephone the Hygiene Service on47 96 36 40 (every working day from 8 am –4 pm) to submit their grievances, complaintsand propositions about the urban cleanlinessand community sanitation, and directly reportany violation of public areas, for example:- graffitis, stickers and posters on poles

and lamp posts, waste baskets or façades;- dirty footpaths and pavements;- damaged traffic signs;- broken paving stones or uneven pavements;- damaged rubbish bins, containers or public

benches;- waste dumped in the parks or garden areas;- tree, shrub or hedge branches that obstruct

passage.The Hygiene service, in collaboration with theservices de la Voirie, de la Canalisation, de laCirculation (Roads, Drainage and Traffic ser-vices) and the service des Parcs et Promenades(Parks and Footpath service), guarantees toundertake the necessary work within 48 hours.When more major cleaning or repair work isrequired, the services guarantee to commencethis work as soon as possible. In all cases, citi-zens will be kept informed of the progression ofthe work in progress.

Préparation auxcourses de fondL'enseignement des facteurs essentiels néces-saires à la pratique des courses de longue dis-tance, à savoir la technique correcte de lacourse à pied et l'apprentissage du rythme adé-quat sont les buts primordiaux de ce cours. Desmoniteurs spécialement formés et les entraî-neurs du club d'athlétisme CSL CAL-SporaLëtzebuerg sont à la disposition des partici-pants. Cette offre intéressante doit son origineau succès important rencontré par le premiermarathon de nuit sur le territoire de la Ville enmai 2006.Tous les samedis matins de 10h à 12h au StadeJosy Barthel, Route d'Arlon. Organisation: Villede Luxembourg - Service des Sports.Inscription et informations 47 96-44 00.PPrreeppaarraattiioonn ffoorr lloonngg--ddiissttaannccee rruunnnniinngg Theteaching of the essential basics necessary forlong-distance races, namely the correct tech-nique for running races and learning how toadopt a suitable rhythm, are the paramountgoals of this course. Specially trained moni-tors, as well as coaches from the CSL CAL-Spora Lëtzebuerg athletics club, are available toparticipant. This attractive offer is due to thegreat success of the first night marathon thatpassed through the City in May 2006.Every Saturday morning from 10am until12pm at the Stade Josy Barthel (Stadium),Route D’Arlon. Organisation: Ville de Luxembourg - Servicedes Sports. Registration and Information 4796-4400.

En partenariat avec l'Université du Luxem-bourg et le Ministère de l'Éducation nationale,le réseau de villes QuattroPole a mis en placeun programme pour l’apprentissage en lignedes langues luxembourgeoise, française et alle-mande. Inscrivez-vous gratuitement sur www.quattropo-le.org

e-learning: cours de langues en ligne

Centre de recyclageLe lundi 19 février 2007 (lundi de Carnaval) lecentre de recyclage de la Ville de Luxembourgsera ouvert de 7h à 19h30 sans interruption.Entrée par la rue du Stade.RReeccyycclliinngg CCeenntteerr On Monday 19th February2007 (the Monday of Carnival) the City ofLuxembourg Recycling Center will be openfrom 7 am to 7:30 pm non-stop. Entry via rue duStade.

Marchés de la brocante

ee--LLeeaarrnniinngg:: OOnn--lliinnee LLaanngguuaaggee CCoouurrsseess In part-nership with the University of Luxembourgand the Ministry of National Education, the net-work of QuattroPole cities has set up on-line aprogram for people to learn Luxembourgish,French and German. Sign-up now for free at: www.quattropole.org

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L’encadrement sur mesure, c’est notre métier

Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat, Luxembourg, établissement public autonome, 1, Place de Metz, L-2954 Luxembourg, R.C.S. Luxembourg B 30775, www.bcee.lu.

Rendez-vous.indd 1Rendez-vous.indd 1 22/01/07 15:14:1722/01/07 15:14:17

Courrierdes citoyens

Commerce

Hatschi, 5 janvier 2007, 13h03Auchan GasperichNun müssen Gemeinde, Staat und Bauherr zügig die anstehenden Probleme lösen und erst einmal ihre Hausaufgaben machen. Das Erschließen eines Gewerbegebietes am Rande einer Hauptstadt ist das eine, ein passendes urbanistisches und verkehrstech-nisches Konzept ist das andere. Welche neuen Straßen auch immer im Raum Gasperich-Cloche d’Or angelegt werden – sie werden letztlich nur dazu führen, dass der abfließende Verkehr etwas schneller als bis-lang im Stau auf der Autobahn Richtung Frankreich, der Autobahn Richtung Belgien oder der Landstraße Richtung Hesperingen zum Erliegen kommen wird. Das Gewerbege-biet hat sich in den vergangenen Jahren rasend schnell entwickelt. Die Zubringerstraßen jedoch sind die alten geblieben. Die Hauptstadt – und dies ist das Grundübel – ist zu nah an den Autobahngürtel herangerückt. Politiker und Planer werden in den kommen-den Wochen auf die Notwendigkeit hinweisen, auch in diesem Teil der Hauptstadt den öffentlichen Transport auszubauen und neue Konzepte zu entwickeln. Im Prinzip haben sie rechts. Erstens jedoch reicht der Platz für Busspuren schon heute nicht. Und zweitens weiß jeder, dass in Luxemburg Einkaufszen-tren deutlich schneller genehmigt, geplant und gebaut werden als beispielsweise eine Trambahn oder eine neue Eisenbahnlinie. Und so wird wohl irgendwann ein Riesenstau den Auchan in Gasperich mit dem Cactus auf Howald und dem anderen Auchan auf Kirchberg verbinden.

Participez, vous aussi, ˆ ces forums en vous rendant ˆ l«adresse suivante: http://forum.vdl.lu

Commerce

Jacques, 10 janvier 2007, 13h14Auchan GasperichIrgendwéi muss ech Iech do schon Recht ginn, ech fannen dass et, esou baal et heescht mir können 200 nei Aarbechtsplaazen schaafen, einfach nëmmen drop lass dofir gestëmmt gett.Haaptsaach et heescht d’Stad huet nei Aarbechtsplaazen geschaafen.An dass et heescht, et géifen donoo och nach Wunnengen an der Emgéigend geschaafen ginn, ass menger Meenung hier nëmmen en Argument fir dass jiddereen „jo“ seet.Ech mengen, dass et méi sënnvoll wär, fir t‘eischt Wunnengen ze bauen, an duerno e Supermarché. Et baut een jo och keen Haus, an duerno d’Fundament.

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Véritables espaces de citoyenneté, les forums de la Ville de Luxembourg permettent aux résidents ou utilisateurs de la ville d’échanger sur des thématiques telles que l’urbanisme, la culture, les sports, le shopping, l’université… Voici une sélection de messages collectés.

Participez, vous aussi, ˆ ces forums en vous rendant ˆ l«adresse suivante: http://forum.vdl.lu

City magazine

Patrick 2, 8 janvier 2007, 12h56De neie Rendez-Vous ass e Flop(...) Daat alt Format war kloor an iwersiicht-lich, et gouf e kuerz mais komplett informéiert.Den neie Formatz ass künstlich opgebauscht, vill Tralala. Doduerch kréien ech d’Flemm, daat Ganzt ze liesen. Di nëtzlich Informa-tiounen si gudd verstoppt, mais ech hu kéng Loscht, vir se ze sichen!E Magazine wi de Rendez-Vous soll nëtzlich sën, an net op Lifestyle getrimmt. Mais eis Welt gët jo emmer méi iwerflächlich, an dem Rendez-vous geet et do anscheinend nët besser.Patrick

Principesa, 12 décembre 2006, 21h54Re: De neie Rendez-Vous ass e FlopÀ l’instar de beaucoup de mes amis, je suis très à l’aise avec le nouveau Rendez-Vous. Enfin un vrai magazine! Il faut dire que j’aimais assez l’ancienne formule, mais la nouvelle version est beaucoup plus exhaus-tive et ne se limite pas aux seuls sujets culturels. Les thèmes sont beaucoup plus vastes et l’on trouve de nombreuses informa-tions sur toute la vie en ville, pas seulement culturelle! En plus, la mise en page et le graphisme correspondent très bien à ce que j’attends d’une ville moderne et dynamique.

City magazine

Modérateur1, 4 janvier 2007, 16h01Re: De neie Rendez-Vous ass e FlopVoici une contribution qui nous est parvenue par e-mail:Monsieur le Bourgmestre,nach Beendigung meiner beruflichen Tätig- keit in Luxembourg und dem Wegzug nach Deutschland hat mich Ihr Stadt Journal Rendez-Vous begleitet und neben persönli-chen Beziehungen zu Freunden in Luxem-bourg interessante Informationen zur kulturellen Entwicklung des Landes gegeben. Das neue Format ist sowohl vom inhalt-lichen als auch vom Layout überzeugend und ich kann Ihnen zu dieser Entwicklung nur gratulieren. Meine langjährige Tätigkeit als Managing Director der Norton S.A. in Bascharage hat bleibende excellente Erinnerungen an das Großherzogtum hinterlassen, welche durch das City-Magazine Rendez-Vous immer wieder aufgefrischt werden.Meine Frau und ich freuen uns über jedes neue Heft und bedanken uns für die weitere Zusendung dieses excellenten Schaufensters des Großherzogtums und der Stadt Luxembourg.Ihnen, sehr geehrter Herr Helminger, vor allem auch den Machern des Magazines wünsche ich ein erfolgreiches und gesundes Jahr 2007 und viel Erfolg mit der neuen Publikation. Mit freundlichem Gruß aus AachenDipl.-Ing. Rüdiger Prössl

City magazine

Charlie, 4 janvier 2007, 13h00De neie Rendez-Vous ass e FlopUsing French and English makes perfect sense to me. More languages would make the RDV unreadable (cf. the 2007 Catalo-gue) and every Luxembourger (like me) should at least be able to read French and (under the age of 45) probably prefers English. This is the 21th c., so wake up and get out of your tiny self-contained cell! Culture is precisely about opening up and sharing. There are plenty of other spaces to communicate in Luxembourgish. Souguer an virun allem an desem Forum.

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Demain, c’est aujourd’hui

DDéévveellooppppeemmeenntt dduurraabblleeL’objectif est clair: faire du développement

durable une assise sur laquelle se construit la Villede Luxembourg. Il s’agit d’une question vitale. Ilimporte que les Luxembourgeoises et Luxem-bourgeois puissent respirer la meilleure qualité d’airpossible, bénéficier d’un environnement sécuritaireet agréable, tout en assurant la prospérité de la Ville.

Comme les enjeux sont complexes, les autoritéspubliques ont le devoir d’assumer un leadership ence qui concerne les solutions à mettre en avant. Bienque les autorités publiques aient pris, dans le passé,nombre d’initiatives allant dans la bonne direction,il n’en reste pas moins que ces efforts doivent êtredavantage intensifiés. À nos yeux, ils doiventavant tout se concentrer sur les domaines del’eau, de l’énergie, des déchets, des transports, del’air tout comme du bruit. Comme il ne sera paspossible, dans ce contexte, de développer à fondnos réflexions à ce sujet, nous nous contentonsd’indiquer quelques pistes qui, selon le CSV, sontprioritaires: toute politique dans ce domaine doitse traduire par plus d’actions concrètes et par la mise en œuvre de nouvelles technologies enmatière d’efficacité énergétique (réhabilitationdes anciens bâtiments, utilisation de la technologiede la cogénération, élaboration de plans d'écono-mie d'énergie, etc.). Une autre voie à poursuivreest celle de la lutte contre la pollution de l’air endéveloppant davantage notre réseau de transportcommun conformément aux indicateurs de l’IVLet en utilisant des moyens de transport fonction-nant à l'énergie renouvelable.

Néanmoins, il apparaît clairement qu’un tel déve-loppement équilibré de la Ville ne peut se fairequ’avec la participation réelle des citoyens. Voilàpourquoi il importe que tous ces efforts s’accompa-gnent de campagnes de sensibilisation visant auchangement du comportement des citoyens tantdans leur vie privée que professionnelle.

Souvenons-nous du proverbe d’Antoine de Saint-Exupéry selon lequel «nous n’héritons pas de la Terrede nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants».

CSV

Chaque mois, Groupes politiques offre une tribune libre aux partisreprésentés au Conseil communal de la Ville de Luxembourg.Entièrement consacrés à l'initiative et à la force de proposition,ces espaces d'expression permettent aux partis d’exprimer leurspoints de vues sur les thèmes importants de la Ville.

Groupes politiques

«Quelles sont, selon vous,les stratégies que la Villedevrait prioritairement mettre en œuvre en matière de développement durable?»

DPPPoouurr uunn ddéévveellooppppeemmeenntt dduurraabbllee ddee llaa VViillllee

Le concept de développement durable s’arti-cule autour d’une prise en considération cohé-rente des aspects écologiques, économiques etsociaux de notre évolution. Il prône un déve-loppement présent qui ne mette pas en périlcelui des générations futures. Le développe-ment durable, ou raisonnable, s’inscrit end’autres mots dans une vision à long terme quiprésuppose des actions présentes soutenables.

Il est évident que les villes qui constituentl’environnement quotidien de la plupart deshommes ont un rôle de premier plan à jouerdans ce contexte.

Les défis sont de taille puisque les respon-sables locaux doivent à la fois insuffler unedynamique à leur ville en termes d’emplois, delogements, de croissance, et essayer de préservercette qualité de vie urbaine très spécifique queconstitue le tissu urbain avec ses quartiers histo-riques et l’intégration dans un espace limité etdonc facilement accessible des fonctions travail,logement et loisirs. L’aménagement urbaindurable doit donc avoir pour objectif d’éviter lagenèse d’une ville étalée, voire éclatée, engen-drant des disparités et des inégalités sociales.Pour une ville comme la nôtre, cosmopolite,capitale nationale et européenne, moteur écono-mique, relever ces défis requiert des change-ments de comportement majeurs en matière demobilité, de gestion de l’énergie, de maîtrise desnuisances sonores ou physiques, mais aussi deconvivialité et d’intégration sociale.

Nous saluons les efforts de la Ville pour s’at-taquer à ces défis avec résolution. S’agissantd’un effort global, nous demandons au gouver-nement non seulement un effort de coopéra-tion, mais aussi la définition d’un cadre moder-ne d’autonomie communale qui donne à laVille comme aux autres communes les moyensde relever avec succès leur part du défi dudéveloppement durable.

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SSttrraattééggiieess pprriioorriittaaiirreess eenn mmaattiièèrree ddee ddéévveellooppppeemmeenntt dduurraabbllee

Assurer le bien-être des générations pré-sentes sans compromettre celui des généra-tions futures, voilà ce qui résume parfaitementle concept de développement durable. Celaimplique des changements profonds dans nosmodes de production et de consommationpour pallier la raréfaction des ressources fon-damentales: eau, énergie, matières premières,sol. La hausse de tous les prix des ressourcesnaturelles reflète justement la prise deconscience de cette évolution. Mais le dévelop-pement durable implique aussi l’imbricationdes sphères écologique, économique et sociale.Au niveau politique, cela signifie que toutemesure ou décision importante doit être analy-sée en terme d’effets à long terme qu’elle aurasur l’environnement et sur le contexte écono-mique et social. En même temps, la politiquedevra s’assurer du soutien démocratique d’unelarge majorité de toutes les couches sociales,sans oublier que le développement durable auniveau local et communal ne peut subsistersans dimension nationale, communautaire,voire internationale.

UUnnee qquueessttiioonn ddee ccoohhééssiioonn ssoocciiaalleeCertaines politiques encouragent l’utilisation

rationnelle et responsable de nos ressources,mais il n’y a pas de développement durablesans la participation active des citoyens. Deschangements d’habitudes au niveau individuelsont précieux, mais ce sont les efforts collectifsqui ont le plus de chances d’aboutir à une prisede conscience des problèmes liés à notre modede vie. La Ville de Luxembourg devra donccréer des conditions favorables à l’action collec-tive. Les citoyens qui se sentent à l’aise dans«leur» ville et dans «leur» quartier sont les plusenclins à s’organiser et à s’engager de façonbénévole pour l’intérêt public. La solidarité et lacohésion sociale jouent un rôle décisif pour lamise en œuvre des objectifs du développementdurable.

Ces objectifs sont plus difficiles à réaliserdans des quartiers qui servent surtout de lieude travail et non plus de lieu d’habitation. LesStater Sozialisten sont convaincus que la Villede Luxembourg doit faire son possible pourrétablir un équilibre entre les surfaces debureau et les surfaces utilisées à des fins d’ha-bitation et de commerce. Vivre à Lux-Ville nedoit pas être un luxe!

ADRDéi Gréng LSAPPPrriioorriittéé àà ll’’ééllaabboorraattiioonn dd’’uunn PPllaann CClliimmaatt llooccaall

Il faut cesser d’entreprendre des actions àtort et à travers, certes bien intentionnées, maisoù personne ne s’y retrouve. La priorité résideà mon avis dans l’élaboration d’un Plan Climatlocal qui est un document stratégique décri-vant sur le court, le moyen et le long terme, lesactions concrètes à mettre en œuvre dans tousles domaines où la Ville est en droit d’agir.

Pour cela, il faut dresser un état des lieux,définir les objectifs et les stratégies et mettreen place les outils du suivi.

À un moment où les coûts énergétiques frap-pent durement les familles, surtout celles àrevenu faible ou moyen, l’urgence commandede sensibiliser la population à ses propresconsommations énergétiques et de l’aider finan-cièrement à faire les investissements néces-saires pour réduire sa consommation d’énergie.

C’est ainsi que j’ai proposé que la Ville, à l’ins-tar de nombreuses communes voisines, accordedes subsides pour les travaux d’isolation, pourl’achat de chaudières à condensation et demachines électriques peu énergivores. La majo-rité DP/Verts s’y est refusée catégoriquement.

Pour le reste, j’estime qu’une priorité doitêtre accordée également à la lutte contre lesnuisances sonores et à l’élaboration d’un réfé-rentiel habitat durable.Jacques-Yves Henckes

Groupes politiques

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EN COUVERTUREPHOTO Étienne Delorme

est édité par Mike Koedinger Éditions pour le compte de la Ville de Luxembourg.

COMITÉ DE RÉDACTIONCorinne Briault, Georges Fondeur, Alexis Juncosa, Mike Koedinger, Géraldine Knudson, Christiane Sietzen

RÉDACTIONCOURRIER BP 728, L-2017 LuxembourgTÉLÉPHONE 29 66 18-1E-MAIL [email protected]

Corinne Briault (-56) [email protected] Juncosa (-55) [email protected]

DIRECTION ARTISTIQUEGuido Kröger, Elisa Kern (xGraphix)

SECRÉTARIAT DE RÉDACTIONDelphine François, Nathalie Lemaire

SUIVI DE PRODUCTIONRudy Lafontaine, Christelle Néant

PHOTOGRAPHIEJulien Becker, Luc Deflorenne, Étienne Delorme, David Laurent, Andres Lejona

ILLUSTRATIONElisa Kern, Vera Capinha Heliodoro, Nathalie Petit

COLLABORATIONSDeborah Fulton Anderson, Mary Carey, Gilles Heizmann, Sung Jin, Philippe Koessler, Pascale Michalski

MISE EN PAGExGraphixM&V Concept

ABONNEMENTSRecevez Rendez-Vous gratuitement chez vous en envoyant vos coordonnées par mail à l’adresse suivante: [email protected](objet du mail: abonnement) ou par téléphone: 47 96 41 14

PUBLICITÉTEMPO S.A.TÉLÉPHONE 29 66 18-1E-MAIL [email protected] www.tempo.lu

paraît onze fois par an.TIRAGE 35.000 exemplairesIMPRESSION Imprimerie Centrale S.A.

PROCHAINE PARUTION 1er mars 2007

ORGANISATEURS / PRODUCTEURSSaisissez vos événements directement dans notre base de données:www.rendez-vous.lu/agenda

DEADLINES AGENDAÉdition Mars 2007: lundi 5 février 2007Édition Avril 2007: jeudi 1er mars 2007

© Ville de Luxembourg / Éditions Mike Koedinger S.A.Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans autorisation écrite au préalable des éditeurs.

Sondage des lecteursChaque mois, nous vous invitons à vous exprimer,en parallèle du Collège échevinal, sur le sujet abordé dansGroupes Politiques. Positionnez-vous en envoyant un sms(coût simple d’un sms, sans majoration) au 64 111. Tapez vdl suivi de la lettre correspondant à votre réponse.Retrouvez également toutes ces informations à l’adresse suivante: http://sondage.vdl.lu

«Sur quel pilier du développement durable doit-on prioritairement miser?»

� Envoyez vdl a au 64 111, si vous pensez que l’effort doit être porté sur l'environnement

� Envoyez vdl b au 64 111, si vous pensez que l’effort doit être porté sur le social

� Envoyez vdl c au 64 111, si vous pensez que l’effort doit être porté sur l’économie

sur la question du mois et retrouvez les résultats dans notre prochaine édition.

Positionnez-vous

«Alors que Luxembourg et Grande Région sont entrés dans une année événement, avec quelle fréquence consommez-vous la culture (concerts, expositions, spectacles…)?»

Vous avez répondu

Mobilisation générale des férus du genre ou effet collatéral de l’année culturelle, la grande majorité des participants au sondage du mois dernier ontavoué fréquenter à un rythmehebdomadaire des événementsculturels. Une personne sur quatre reconnaît, toutefois, neprofiter que rarement de l’offredisponible. Un sondage qu’il seraintéressant, de fait, de renouvelerau terme de l’année bleue.

61,54%Chaque semaine

23,08%Rarement

7,69%Chaque mois

7,69%Occasionnellement

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