36
MARDI 30 AOÛT 2016 Contact presse : [email protected] Dossier de presse RENTRÉE SCOLAIRE 2016-2017

RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

M A R D I 3 0 A O Û T 2 0 1 6

Contact presse : [email protected]

Dossier de presse

RENTRÉE SCOLAIRE 2016-2017

Page 2: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

7

9

11

13

16

17

19

Sommaire Rentrée scolaire 2016-2017

Un plan prévisionnel d’investissement renforcé pour faire face à la réalité des besoins

Faire confiance aux établissements : expérimentation d’un budget d’autonomie pour 12 lycées publics franciliens

Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants

Lutte contre le décrochage scolaire

Prévenir la radicalisation dans les lycées franciliens

Ouvrir les lycées sur le monde de l’entreprise

Assurer l'égalité de traitement entre les élèves du privé et du public

Page 3: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

21

23

25

27

29

31

33

Assurer un accès équitable à la restauration scolaire et favoriser les produits bio dans les cantines

Renforcer la sécurité des lycées

Relancer l’ascenseur social : valoriser le mérite dans les lycées franciliens

Accélérer la transformation numérique : vers des lycées 100% numériques

Handicap : assurer un accueil personnalisé des élèves

Favoriser le développement de la culture dans les établissements scolaires

La rentrée dans les centres de formation des apprentis

Page 4: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

D O S S I E R D E P R E S S E | RENTRÉE SCOLAIRE 2016-2017

05 I 06

Les grands chiffres de la rentrée 2016-2017

401 265

470lycées publics

504 000 lycéens pour la rentrée 2016-2017

204lycées privés

millions d'€en investissement

millions d'€en fonctionnement

12 nouveaux chantiers

nouveau lycée à Noisy-le-Grand et Bry-sur-marne1

Budget lycées

Page 5: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

RENTRÉE SCOLAIRE 2016-2017 | D O S S I E R D E P R E S S E

Les grands chiffres de la rentrée 2016-2017

8 500agents régionaux

dans les lycées publics

493nouvelles places d’internats,

soit 8 958 au total

lycées pilotes pour l’expérimentation « budget d’autonomie »

1.900 000€pour la lutte contre

le décrochage scolaire

nouveaux départements concernés par la tarification de la restauration scolaire au quotient familial soit 7 au total

pour la sécurité dans les lycées

lycéens concernés par le rétablissement de la bourse au mérite (900 € par élève)

50 lycées supplémen-taires raccordés en très haut début d’ici fin 2016, soit 91 au total

12

3 10,3 m€

2 000 THD780 000€pour les projets culturels dans les lycées

Page 6: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

D O S S I E R D E P R E S S E | UN PPI 2016-2022

07 I 08

endant 17 ans, les lycéens d’Île-de-France ont été abandonnés  : 3 chantiers de rénovation sur 4 en retard, un budget investissement des lycées en baisse de 25% entre 2010 et 2015, des crédits sécurité divisés par 6 en 9 ans, l’absence de très haut débit dans la plupart des établissements… Le plan prévisionnel d’investissement (PPI) 2012-2022 n’a pas été à la hauteur des enjeux des Franciliens. Il n’a pas non plus préparé la Région au choc démographique que connaissent aujourd’hui les lycées. Par exemple, dans l’Essonne (91), 10% des lycées

sont en sureffectif.

Ce manque d’anticipation de la précédente majorité est aggravé par des délais de construction excessivement longs (8,3 années en moyenne pour les opérations de plus de 30 M€). Le conseil départemental du 93 n’est-il pas parvenu à réaliser 12 collèges en 4 ans ? Ces délais sont d’autant plus inacceptables qu’ils génèrent des surcoûts très importants.

Face à de tels enjeux, la Région a décidé d’anticiper la révision à mi-parcours du PPI afin d’accélérer les chantiers grâce à des méthodes de travail innovantes, dans un contexte budgétaire contraint et des calendriers exigeants. Un travail de mobilisation de recettes nouvelles sera également engagé, notamment à travers la valorisation du foncier disponible autour des lycées et qui n’est pas nécessaire à l’action éducative.

DES CHANTIERS QUI DÉMARRENT

Au total, 12 opérations entreront en phase de travaux cette année. Elles représentent un volume budgétaire de 187 M€ :

> La construction de 2 lycées neufs et d’un internat : lycée neuf de Boulogne-Billancourt et lycée neuf de Courbevoie (92), internat de Dammartin-en-Goële (77) ;

> Les restructurations partielles de Jean-Jaurès à Paris, Alfred-Costes à Bobigny (93), Fernand-et-Nadia-Léger à Argenteuil (95) ;

> Les restructurations des demi-pensions de Gaston-Bachelard et Louis-Lumière à Chelles (77), Cité mixte régionale (CMR) Bergson à Paris et CMR Voltaire à Paris ;

> La rénovation simple d’Arago à Paris et du gymnase Paul-Belmondo à Arpajon (91) ;

> La rénovation globale de la Cité mixte régionale Gabriel-Fauré à Paris.

À ces 12 opérations s’ajoute une décision importante : la restructuration-extension du lycée Pierre-Mendès-France de Ris-Orangis (91). Les premières études réalisées mettent en évidence l’urgence de créer 600 places d’enseignement général dans le secteur d’Évry-Corbeil, afin d’absorber la pression démographique. La capacité du lycée Pierre-Mendès-France de Ris-Orangis sera ainsi portée de 600

P

12Opérationsentreront en phase de travaux cette année.

187 M€Elles représententun volume budgétaire de 187 M€.

pour faire face à la réalité des besoins

Un PPI 2016-2022 révisé et renforcé

Page 7: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

à 1.200 élèves. Cet établissement est symptomatique des retards des chantiers de rénovation et de l’absence de préparation du choc démographique que connaissent aujourd’hui les lycées franciliens.

OUVERTURE DU NOUVEAU LYCÉE INTERNATIONAL DE L’EST PARISIEN

Situé à Noisy-le-Grand et Bry-sur-Marne, cet établissement rééquilibre l'offre de formation en Île-de-France, dans l’est parisien. Il accueillera à terme 795 élèves dont 150 internes. Ce sera le premier lycée international de l’académie Créteil et le cinquième d’Île-de-France. Il vient en effet rééquilibrer l’offre de formation à l’échelle de l’Île-de-France. Il permettra d’accompagner le projet de développement économique et de positionnement international de l’Est parisien, et de répondre aux besoins liés à la croissance démographique. Ce lycée international proposera quatre sections internationales (américaine, arabe, brésilienne et chinoise) dès la rentrée 2016. Il est symbolique de l’excellence et de l’ouverture à l’international qui, dans le contexte actuel (Brexit...), doit plus que jamais prévaloir dans les lycées franciliens.

UNE RELANCE DE LA POLITIQUE D’INTERNATS

On dénombre aujourd’hui 8 958 places dans les 62 internats existants dans les lycées franciliens. Il convient de créer 3  000 nouvelles places qu’il faudra inscrire dans un vrai projet pédagogique, avec un effort tout particulier pour favoriser l’accueil des jeunes filles. À la rentrée scolaire 2016-2017, 493 nouvelles places d’internats seront d’ores et déjà disponibles dans les établissements suivants :

• 18 à Henri-IV à Paris 5ème

• 100 à Lavoisier à Porcheville (78• 100 à Alexandre-Denis à Cerny (91)• 125 à Galilée à Gennevilliers (92)• 150 à International à Noisy-le-Grand/

Bry-sur-Marne (93-94)

D’ICI 2022, 1 000 PLACES

SUPPLÉMENTAIRES D’INTERNAT SERONT

CRÉÉES.

© D

R

UN PPI 2016-2022 | D O S S I E R D E P R E S S E

Chiffres-clés

8 958 places dans les 62

internats qui existent dans

les lycées franciliens. Le PPI

2016-2022 créera 3 000

nouvelles places, avec

un effort particulier pour

accueillir les jeunes filles.

8,3 ans : c’est la durée

moyenne pour construire/

rénover un lycée francilien.

30% : c’est le surcoût engendré par rapport au

devis initial par les retards

sur certains chantiers de

lycées franciliens.

Les perspectives démographiques portent sur

un besoin de près de 17 000

places à l’horizon 2030.

Le PPI 2016-2022 est réexaminé à la lumière d’un audit en cours

Un rapide état des lieux montre que plus

de 10% des établissements en Île-de-France

sont vétustes, dont une dizaine peut être

considérée en « état d'urgence absolue ».

À ceci s'ajoute l'absence d'un outil

informatique de recensement et de gestion

précis de l'état du patrimoine et l'incapacité

à organiser son entretien dans la durée.

Une analyse des précédents PPI montre

que les opérations passées ont eu un retard

important qui va impacter le programme

prévu pour 2016-2022. En effet, la durée de

réalisation moyenne des opérations est de

8,3 années, certaines opérations dépassant

même les 10 ans ; il reste à financer près de

50% des opérations lancées en 2010 ; tous

les chantiers qui ont été lancés en 2016

relevaient également du précédent PPI de

2001.

Afin d'avoir une vue plus précise, la

Région est en train de réaliser un audit

du patrimoine immobilier des lycées pour

mieux cerner les besoins. Cet audit servira

à définir le PPI actuel, que la Région a en

effet décidé de réouvrir pour remédier aux

retards de construction et de rénovation

des lycées tout en prévoyant des places

supplémentaires pour accueillir de nouveaux

élèves. Il sera finalisé au début de l’année

2017 et sera ainsi accompagné d'une réforme

du pilotage opérationnel permettant de

mieux maîtriser les coûts des chantiers qui

dérivent financièrement en moyenne de 30%.

Page 8: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

D O S S I E R D E P R E S S E | FAIRE CONFIANCE AUX ÉTABLISSEMENTS

09 I 10

a Région a décidé de faire confiance aux équipes pédagogiques et administratives pour soutenir leurs initiatives et leur donner plus de réactivité et de souplesse en les dotant d’un budget d’autonomie. Ce budget va leur permettre de développer une ambition éducative adaptée à la singularité de leur lycée, et ce au bénéfice des lycéens.

QUATRE VOLETS SPÉCIFIQUES SERONT CONCERNÉS PAR CETTE MESURE :

1. Innovation éducative et pédagogique pour financer des projets en faveur de la réussite des élèves

Ce volet financera du soutien scolaire aux fondamentaux (écriture, lecture), du tutorat pour prévenir le décrochage scolaire, l’accueil de lecteurs étrangers pour développer les activités linguistiques, l’enseignement de la programmation informatique ou «  code  », le développement d’activités culturelles...

2. « Vie lycéenne » pour permettre aux lycéens eux-mêmes de proposer des activités et d'améliorer leur vie quotidienne dans l’établissement

Il financera les projets que les lycéens s’approprieront, permettant le développement d’activités autour de la citoyenneté, de la mémoire, des valeurs de la République, de la laïcité, des addictions, du handicap, de la sécurité routière, de l’éducation à l’environnement, à la santé et au sport, etc.

3. Investissement, pour permettre aux établissements d’engager eux-mêmes les travaux du quotidien

Il financera des aménagements pour améliorer les conditions d’accueil, de développement de la vie scolaire et de travail, d’équipement des lieux de vie : modernisation des locaux, travaux de peinture, de décoration, d’aménagement, etc.

4. Ressources humaines, pour permettre aux établissements de mieux adapter les postes d’agents régionaux dans les lycées à leurs besoins, à masse salariale constante

Il prendra la forme d’une enveloppe globale à masse salariale constante. Il permettra aux établissements de choisir les profils de poste qui répondent à leurs besoins, à l’occasion de départs d’agents par exemple (retraités ou en mobilité).

L

12Lycées pilotespour cette expérimentation

780 000€Montant total pour cetteexpérimentation

expérimentation d’un budget d’autonomie pour 12 lycées publics franciliens

Faire confiance aux établissements :

Page 9: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

12

FAIRE CONFIANCE AUX ÉTABLISSEMENT | D O S S I E R D E P R E S S E

UNE PREMIÈRE EXPÉRIMENTATION POUR L’ANNÉE SCOLAIRE 2016-2017

La mise en place de ce budget d’autonomie sera d’abord expérimentale, auprès de 12 lycées publics volontaires. Un appel à candidatures a été lancé en mai 2016 auprès des établissements publics d’enseignement franciliens afin de permettre une mise en place du dispositif pour l’année scolaire 2016-2017.

76 lycées ont répondu à cet appel à candidature dont 25 en répondant à l’ensemble des volets (les autres ne se positionnant que sur un seul des quatre axes).

LES CRITÈRES D’ÉVALUATION

Le choix des lycées s'est fait sur la base de divers critères : répartition territoriale, équilibre entre les différents types et tailles d’EPLE (établissement public local d’enseignement), qualité du projet (une attention particulière sera apportée au volet pédagogique : projets de soutien scolaire, projets linguistiques visant à renforcer l’enseignement des langues vivantes, financement de projets artistiques…).

Cette expérimentation mobilisera un montant total de 780 000€ :

• 530 000€ en fonctionnement• 250 000€ en investissement • Le volet ressources humaines fera l’objet d’une enveloppe globale à masse salariale constante.

Le montant alloué à chaque lycée expérimentateur sera calculé en fonction du nombre d’élèves accueillis dans l’établissement et modulé en fonction des effectifs de chaque établissement. La gestion de ce budget sera assurée par le conseil d’administration du lycée.

Une évaluation du dispositif sera réalisée par la Région sur la base de critères financiers et pédagogiques permettant le cas échéant de faire évoluer le dispositif. Elle sera lancée au 2e trimestre 2017, pour permettre une adaptation si besoin du dispositif pour la rentrée de septembre 2017.

UNE PROPOSITION DE 12 LYCÉES PILOTES

Lors de la Commission permanente de septembre 2016, les 12 établissements scolaires suivants seront proposés pour expérimenter le budget d’autonomie :

© D

R

© D

R

lycée Maurice-Ravel (Paris 20e), lycée Armand-Carrel (Paris 19e), lycée Couperin (Fontainebleau – 77),  lycée Gaston-Bachelard (Chelles – 77),  lycée International de l’Est parisien (Noisy-le-Grand – 93), lycée Gourdou-Leseurre (Saint-Maur-des-Fossés – 94), lycée Galilée (Cergy – 95),  lycée des métiers Adrienne-Bolland (Poissy – 78), lycée Parc de Vilgénis (Massy – 91), lycée Théodore-Monod (Antony – 92) Lycée Louis-Bascan (Rambouillet – 78)Lycée Antonin-Carême (Savigny-le-Temple – 77)

1

2

3

45

678

9

101112

12

3

45

6

7

8

9

1011

12

Page 10: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

D O S S I E R D E P R E S S E | OUVERTURE DES LOGEMENTS SOCIAUX

11 I 12

es lycées les plus difficiles connaissent un « turn over » important d’enseignants nouvellement nommés, ce qui fragilise ces établissements qui ont besoin d’équipes stables pour pouvoir développer des projets à long terme.

Ce « turn over » est lié en partie aux conditions de vie des professeurs débutants confrontés, en plus des difficultés du métier, au coût élevé de la vie en Île-de- France particulièrement en ce qui concerne le logement. Aussi, la Région a

adopté une délibération en mars 2016, visant à réserver une partie des logements sociaux de la Région au bénéfice des professeurs nouvellement nommés dans des lycées confrontés à une pénurie d’enseignants dans les académies de Versailles et Créteil.

En contrepartie de l’attribution d’un logement, ces professeurs s’engagent à rester cinq ans dans leur lycée d’affectation. Le dispositif est mis en place en coopération avec les rectorats de Versailles et de Créteil à compter de la présente rentrée scolaire,  sur la base d’un projet de convention en cours de finalisation avec les services de l’État.

L

pour lutter contre la pénurie d’enseignants

Ouverture des logements sociaux du contingent régional

Page 11: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

OUVERTURE DES LOGEMENTS SOCIAUX | D O S S I E R D E P R E S S E

UN CONSTAT : L’ÎLE-DE-FRANCE EN MAL DE PROFS

ZOOM SUR L’ACADÉMIE DE CRÉTEIL : L’UNE DES PLUS TOUCHÉES PAR LE DÉFICIT

FACE À CETTE CRISE, LA RÉGION MOBILISE SES LOGEMENTS SOCIAUX

© D

R

DES LOGEMENTS POUR ATTIRER LES PROFESSEURS

CONSEIL RÉGIONAL DES 17 ET 18 MARS 2016

5ans

QUI PEUT EN BÉNÉFICIER ? QUELLE CONTREPARTIE ?

UN CONSTAT : L’ÎLE-DE-FRANCE EN MAL DE PROFS

ZOOM SUR L’ACADÉMIE DE CRÉTEIL, L’UNE DES PLUS TOUCHÉES PAR CE DÉFICIT

FACE À CETTE CRISE, LA RÉGION MOBILISE SES LOGEMENTS SOCIAUX

55.828 enseignants dans le secteur public,

dont près de 30.000 dans le 2nd degré

Aujourd’hui, seulement 7 enseignants du 2nd degré sur 10 résident dans l’académie de Créteil

2.460 entrées dans l’académie pour le 2nd degré

3.709 enseignants du 2nd degré souhaitaient

quitter l’académie

En 2014

(source : Bilan social de l’académie de Créteil pour 2014)

Les enseignants nouvellement nommésqui intègrent des lycées en pénurie de professeurs

Les professeurs qui occuperont ces logements devront rester au moins 5 ans dans leur établissement

DES LOGEMENTS POUR ATTIRER LES PROFESSEURS

CONSEIL RÉGIONAL DES 17 ET 18 MARS 2016

5ans

QUI PEUT EN BÉNÉFICIER ? QUELLE CONTREPARTIE ?

UN CONSTAT : L’ÎLE-DE-FRANCE EN MAL DE PROFS

ZOOM SUR L’ACADÉMIE DE CRÉTEIL, L’UNE DES PLUS TOUCHÉES PAR CE DÉFICIT

FACE À CETTE CRISE, LA RÉGION MOBILISE SES LOGEMENTS SOCIAUX

55.828 enseignants dans le secteur public,

dont près de 30.000 dans le 2nd degré

Aujourd’hui, seulement 7 enseignants du 2nd degré sur 10 résident dans l’académie de Créteil

2.460 entrées dans l’académie pour le 2nd degré

3.709 enseignants du 2nd degré souhaitaient

quitter l’académie

En 2014

(source : Bilan social de l’académie de Créteil pour 2014)

Les enseignants nouvellement nommésqui intègrent des lycées en pénurie de professeurs

Les professeurs qui occuperont ces logements devront rester au moins 5 ans dans leur établissement

DES LOGEMENTS POUR ATTIRER LES PROFESSEURS

CONSEIL RÉGIONAL DES 17 ET 18 MARS 2016

5ans

QUI PEUT EN BÉNÉFICIER ? QUELLE CONTREPARTIE ?

UN CONSTAT : L’ÎLE-DE-FRANCE EN MAL DE PROFS

ZOOM SUR L’ACADÉMIE DE CRÉTEIL, L’UNE DES PLUS TOUCHÉES PAR CE DÉFICIT

FACE À CETTE CRISE, LA RÉGION MOBILISE SES LOGEMENTS SOCIAUX

55.828 enseignants dans le secteur public,

dont près de 30.000 dans le 2nd degré

Aujourd’hui, seulement 7 enseignants du 2nd degré sur 10 résident dans l’académie de Créteil

2.460 entrées dans l’académie pour le 2nd degré

3.709 enseignants du 2nd degré souhaitaient

quitter l’académie

En 2014

(source : Bilan social de l’académie de Créteil pour 2014)

Les enseignants nouvellement nommésqui intègrent des lycées en pénurie de professeurs

Les professeurs qui occuperont ces logements devront rester au moins 5 ans dans leur établissement

Page 12: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

D O S S I E R D E P R E S S E | LUTTE CONTRE LE DÉCROCHAGE SCOLAIRE

13 I 14

a lutte contre le décrochage scolaire est un enjeu majeur en termes d’insertion des jeunes Franciliens et de cohésion sociale. Ses causes sont multiples  : difficultés sociales ou personnelles, maîtrise insuffisante des fondamentaux, addictions, orientation non adaptée, etc. Depuis 2013, le nombre de jeunes en situation de décrochage scolaire oscille entre 26 000 et 33 000 selon les sources, sans évolution significative.

Il est important de lutter contre ce fléau et de mettre en place des actions qui vont contribuer à améliorer la réussite de ces élèves, à garantir l’égalité des chances et à faire en sorte que chaque jeune puisse construire son avenir professionnel et réussir sa vie en société.

L’objectif de la Région est double : d’une part, réduire le nombre de sorties de formation initiale en renforçant les actions de prévention, d’autre part, améliorer le suivi et l’accompagnement des décrocheurs vers l’insertion professionnelle et le retour en formation. Aujourd’hui, seulement 8% des jeunes « sans suite connue » sont contactés par les acteurs des plateformes de suivi et d’appui aux décrocheurs (PSAD), qui organisent la lutte contre le décrochage scolaire.

Pour 2016, le budget prévu pour la lutte contre le décrochage est de 1 900 000 € TTC.

Pour ce faire, la Région va prévenir, le décrochage scolaire notamment en épaulant les équipes éducatives dans les établissements. La lutte contre le décrochage scolaire ne peut pas se limiter à des actions d’ensemble. Nous devons faire du sur-mesure pour les élèves concernés : il faut traiter les problèmes de chaque lycéen individuellement. C’est pour aller plus loin dans cette direction que la Région va soutenir toutes les initiatives qui permettent de maintenir dans le système scolaire des élèves en risque de décrochage.

> Renforcement du tutorat. De nombreux établissements souhaitent, pour épauler leurs élèves, s’appuyer sur des tutorats à la demande. Ceux-ci pourraient être assurés par des étudiants, notamment des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) mais aussi des salariés ou des retraités. La Région souhaite amplifier les expériences qui existent déjà. Des conventions seront passées pour préciser les conditions de leur intervention.> Renforcement des mesures éducatives. La Région financera sur la base de la charte « Réussite pour tous » refondée :

> les projets incluant une intervention dans les collèges franciliens pour préparer la transition collège / lycée et améliorer le travail sur l’orientation ;

> la rémunération de personnels de l’Éducation nationale dans le cadre des projets des établissements ;

> les projets visant à renforcer la maîtrise des fondamentaux ;> les projets ciblés s’appuyant sur l’extension des ouvertures des établissements après la classe,

le week-end ou bien avant la rentrée pour renforcer les acquis des élèves.

L

8 %seulement des jeunes décrocheurs sont contactés par les acteurs des plateformes de suivi et d’appui

1,9 M€budget 2016pour la lutte contre le décrochage.

Lutte contre le décrochage scolaire

Page 13: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

RENFORCER LA MAÎTRISE DES FONDAMENTAUX : QUELQUES ACTIONS D’ORES ET DÉJÀ MENÉES

Au lycée Simone-Signoret de Vaux-le-Pénil (77)

Dans cet établissement, plusieurs initiatives sont mises en place : • un repérage des élèves et un diagnostic initial, écrit et oral, de septembre à novembre,• des séances de formation linguistique, de décembre à juin, le mercredi matin à raison de 1h30 à 3h30 hebdomadaires, selon les besoins et les disponibilités des élèves et leur motivation,• une ouverture culturelle à l’occasion d’une sortie de fin d’année scolaire,• un bilan individualisé mesurant la progression réalisée par les élèves.Public visé : tout élève manifestant de graves difficultés de maîtrise de la langue française susceptibles d’entraver la poursuite de sa scolarité ou sa réussite aux examens, prioritairement entrant en 1re et 2e année de CAP, en seconde professionnelle, technologique ou générale (FLS, FLE, FLSCO).

> Subvention régionale : 13 244,00 €

Au lycée Lavoisier de Porcheville (78)

Ici, des actions précises pour renforcer la maîtrise de la langue  sont mises en œuvre :• étude de la langue grâce à une pédagogie différenciée ou en classe entière avec plusieurs intervenants extérieurs, • sorties culturelles (musée, théâtre…) permettant de donner une autre dimension à leurs acquis. Public visé : élèves allophones en priorité et élèves présentant d’importantes difficultés freinant leur apprentissage.

> Subvention régionale : 5 368 €

Au lycée des métiers de La Source de Nogent-sur-Marne (94)

Dans cet établissement, un travail important est réalisé pour accompagner les élèves entrants en CAP et en Bac Pro tertiaire vers la réussite. Le projet se déroulera sur 22 semaines effectives en 3 sessions de 6 ou 7 semaines successives avec des temps de concertation réguliers de l’équipe tout au long du projet : évaluation, régulation et recomposition des groupes d’activités en groupes de besoins personnalisés, la semaine d’accueil et d’intégration est incluse.Les activités suivantes sont prévues : création de textes (projet d’écriture, longue lecture, réécriture, mise en jeu de scène), soutien en français, séances de concentration et restauration de l’estime de soi, point écoute, gestion des conflits, réalisation de jeux de rôles, sortie sportive et citoyenne.Public visé : 114 élèves prévus à la rentrée et jusqu’à 132 élèves lors de l’intégration d’élèves en cours de formation (augmentation de l’effectif classe UPE2A, de janvier à mai 2017).

> Subvention régionale : 21 664 €

Au lycée agricole La Bretonnière de Chailly-en-Brie (77)

Ce lycée met en œuvre le projet «Ose t’exprimer». Celui-ci a pour objectif de permettre à l’adolescent d’acquérir les savoir- faire, les savoir-être et les compétences nécessaires pour s’adapter aux exigences sociales afin de construire et de mener sa vie.Les activités suivantes sont prévues : point écoute à raison de 3 heures 30, 2 fois par mois, mise en place d’ateliers éducatifs via des débats interactifs et diverses interventions (sujets : estime de soi, motivation et les facettes de la réussite, problématiques de troubles alimentaires, hygiène de vie...), dangers d’internet, lutte contre le cyber harcèlement et harcèlement, orientation et marché de l’emploi, ateliers de création théâtre et d’écriture qui permettent de favoriser la prise de parole de l’élève.Public visé : élèves entrants : le public accueilli en 3e, en 2nde professionnelle (2 classes) et les 3 classes de Bac Pro 1, de 2nde générale et de 1re Bac technologique soit environ 200 élèves.

> Subvention régionale : 10 752,00 €

© D

R

LUTTE CONTRE LE DÉCROCHAGE SCOLAIRE | D O S S I E R D E P R E S S E

Page 14: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

Chiffres-clés

• 470 lycées publics et 204 privés

• La Région compte 5 microlycées : La Mare Carrée à Moissy-Cramayel (77), Germaine-Tillion au Bourget (93), Jean-Macé à Vitry (94), Kastler à Cergy (95) et Lazare-Ponticelli à Paris (13e)

D O S S I E R D E P R E S S E | LUTTE CONTRE LE DÉCROCHAGE SCOLAIRE

15 I 16

En complément de ces mesures, l’Île-de-France va aussi accompagner les jeunes sortis de formation initiale sans diplôme ni qualification. Pour ce faire, elle souhaite mettre en place – en lien avec la Préfecture – des actions pour repérer encore plus efficacement les décrocheurs et leur permettre de bénéficier d’un suivi plus rapproché.

La Région va épauler les structures de retour à l’école qui ont fait leurs preuves, telles que le micro-lycée, le lycée du soir, l’école de la deuxième chance, etc. La Région va encourager leur action et les inciter à se développer  : par exemple, nous voulons qu’il existe à terme un microlycée par département. La Région a, par ailleurs, lancé un nouvel appel à projet, Phénix, en direction des différents acteurs et partenaires, dont les Plateformes de suivi et d’appui aux décrocheurs, qui développent des stratégies innovantes de retour à l’école et/ou d’insertion des jeunes décrocheurs.

Au lycée Alfred-Kastler de Cergy-Pontoise (95)

Pour son projet de microlycée, une subvention de 35 000 € a ainsi été accordée à cet établissement.Cette subvention a permis de mettre en œuvre les actions suivantes :• fourniture d’équipements pédagogiques, • journées d’intégration, • séminaire de révisions, • suivi psychologique par un spécialiste, • ateliers théâtre en français, en anglais…

Au lycée Lazare-Ponticelli de Paris (13e)

Ce lycée est dédié à la lutte contre le décrochage. Il accueille deux structures, le PIL et le micro-lycée.↳ Le Pôle innovant lycéen (PIL) est une structure innovante dont l’objectif est de permettre à des élèves « décrocheurs » de retrouver soit le chemin du lycée soit un autre chemin de formation. Cette structure ne proposant pas de formation diplômante, l’ouverture d’un microlycée a été décidée.↳ L’ouverture d’un microlycée associé au PIL s’est effectuée à la rentrée 2013. Il accueillait 25 élèves pour cette première année scolaire en classe de première et propose une offre de raccrochage et de poursuite d’études en deux ans pour des élèves volontaires désirant obtenir un Bac général ou technologique. La deuxième année, ce dispositif concernait une cinquantaine d’élèves. Le taux de réussite au BAC 2015 s’est élevé à 76%.

> Subvention régionale : 89 000 € en 2016 pour son projet de microlycée hors les murs.

Au lycée Arthur-Rimbaud de La Courneuve (93)

Ici, on souhaite mettre en œuvre des actions de remobilisation des jeunes en voie de déscolarisation ou en difficulté pour atteindre une première qualification. Cela passera notamment par une facilitation de la communication entre tous les acteurs du lycée et la mise en place d’un parcours « découverte des métiers ».

> Subvention régionale : 16 800 €

Au microlycée de Sénart (91)

Il a été décidé d’organiser dans cet établissement des actions d’ouverture sur le monde scientifique et culturel, tout en prenant en compte la singularité de chaque élève.

> Subvention régionale : 40 000 €.

© D

R

Page 15: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

LUTTE CONTRE LE DÉCROCHAGE SCOLAIRE | D O S S I E R D E P R E S S E

e nombreux proviseurs et enseignants nous ont alertés sur des cas de radicalisation dans leurs établissements et fait part de leur besoin d’être soutenus pour prévenir ce fléau et aidés pour y remédier.

La Région proposera aux établissements un cycle de conférences intitulé « Des grands témoins contre le terrorisme » dans les établissements qui relèvent de sa compétence (lycées, CFA, IFSI), animé par des personnes qui ont vécu dans leur chair la réalité du terrorisme. D’ores et déjà, Samuel Sandler, père de Jonathan

Sandler assassiné par Mohammed Merah à Toulouse en 2012, et Latifa Ibn Ziaten, mère d’Imad Ibn Ziaten également assassiné par Mohammed Merah, fondatrice et présidente de l’association « Imad pour la Jeunesse et la Paix », sont prêts à effectuer ces conférences. La méthode a pour objectif de faire témoigner des victimes et ainsi contribuer efficacement à former la mémoire et la conscience citoyenne.

Ces conférences permettront de donner aux élèves les clefs pour décrypter et s’armer intellectuellement face aux discours de haine et aux fanatismes. Ce travail sera effectué en articulation étroite avec ce que font l’Éducation nationale et les réseaux associatifs investis dans la prévention contre la radicalisation. Par cette initiative, la Région entend prendre toute sa part dans la réaffirmation des valeurs de la République. Ces conférences doivent servir de point d’appui pour promouvoir la Liberté, l’Égalité, la Fraternité, dans le respect d’autrui et dans le cadre protecteur de la laïcité.

Une dizaine de lycées ont d'ores et déjà prévu d'organiser un cycle de conférences « Grands témoins contre le terrorisme ».

La Région demandera également au Conseil régional des jeunes de se saisir de ces sujets de fond qui concernent la jeunesse et de réfléchir à des propositions qui pourraient faire vivre cette initiative.

D

Prévenir la radicalisation :un cycle de conférences par des « Grands témoins contre le terrorisme »

La Région Île-de-France

a mis à disposition des

lycées franciliens un

kit de 3 drapeaux (national, européen et

régional) pour que les

établissements puissent

être pavoisés aux couleurs de la France dès

la rentrée 2016.

Page 16: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

D O S S I E R D E P R E S S E | OUVRIR LES LYCÉES SUR LE MONDE DE L’ENTREPRISE

17 I 18

e lycée et les entreprises sont deux mondes encore trop éloignés. Il faut créer des passerelles entre eux : il est important que les lycées soient ouverts au monde des entreprises et que les entreprises soient aussi davantage en lien direct avec les jeunes et les enseignants.

1. Ouvrir les lycées aux entreprises

Développer des partenariats lycées-entreprises pour faire découvrir le monde économique, l’organisation des entreprises, leur fonctionnement, leurs codes, les métiers, grâce à des visites d’entreprises, des stages d’immersion, des conférences données par des cadres ou des entrepreneurs. Sensibiliser les jeunes à l’entreprenariat en les initiant à la création d’entreprise, avec, par exemple, l’organisation d’un championnat francilien de mini-entreprises.Former les jeunes à la lecture et l’analyse d’offres de stages ou d’emplois, à la réalisation d’une candidature et à la simulation d’un entretien d’embauche.

2. Ouvrir les entreprises aux enseignants

À l’inverse, nous voulons aussi que les entreprises puissent accueillir des enseignants pour découvrir leur fonctionnement de l’intérieur. La Région soutiendra toutes les initiatives comme les immersions en entreprise pour les enseignants et les équipes éducatives, les conférences, etc.

3. Soutenir le développement des campus professionnels et des plateformes technologiquesLes campus des métiers et des qualifications sont des pôles d’excellence composés de lycées, CFA, universités, écoles d’ingénieurs, laboratoires de recherche et entreprises, implantés sur le même bassin de formation. L’objectif est d’avoir une offre de formation cohérente entre bac-3 et bac+3. Ils sont destinés à faciliter l’insertion des jeunes dans l’emploi. Aujourd’hui, en Île-de-France, seuls 2 campus sont labellisés (campus « Création numérique, image et son » et « économie touristique Val d’Europe ») et la Région soutient la labellisation en cours d’un troisième campus consacré aux métiers de l’automobile. C’est insuffisant. Nous allons contribuer au développement de nouveaux campus professionnels : dans les métiers de l’aéroportuaire à Roissy, les métiers de bouche, du numérique, des services à la personne, de l’énergie, de l’aéronautique, etc. La Région envisage de soutenir les plateformes technologiques sur le modèle du CERTA (Centre de ressources de techniques avancées), Groupement d’intérêt économique formé par l’État, la Région, les Industries Métallurgiques et Renault. Il offre aux lycéens et apprentis de la filière mécanique la possibilité de préparer leur diplôme en effectuant des travaux pratiques dans un site réel de fabrication situé à Flins (78)1. Il s’agit de faire bénéficier les jeunes du réseau de la Région : permettre à ceux qui n’ont ni réseau, ni piston, d’avoir une porte d’entrée dans le monde du travail et de stopper le cercle vicieux : sans

Ouvrir les lycées sur le monde de l’entreprise

L

250 000€pour 2016,budget prévu pour favoriser l’ouverture des lycées vers l’entreprise.

1 Les stagiaires accueillis relèvent de la formation initiale, et de la formation supérieure et continue, ainsi que de classes de 3e. Le budget prévisionnel 2016 du CERTA est de 384 000€.

Page 17: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

OUVRIR LES LYCÉES SUR LE MONDE DE L’ENTREPRISE | D O S S I E R D E P R E S S E

stage, pas de diplôme et sans première expérience professionnelle, pas d’emploi. La mise en place de ce principe « subvention contre accueil d’un jeune » sera effective dès cette rentrée scolaire. En 2016, le budget prévu pour favoriser l’ouverture des lycées vers l’entreprise est de 250 000 € TTC

PLUSIEURS INITIATIVES POUR LA RENTRÉE 2016

L’association « Le Réseau »

« Le Réseau national des entreprises pour l’égalité des chances dans l’éducation nationale » œuvre depuis 7 ans, aux côtés de ses 82 entreprises membres, en faveur de la réussite scolaire, de l’orientation choisie et de l’insertion professionnelle des jeunes issus de milieux défavorisés. Lors de la Commission permanente de septembre 2016, une proposition d’attribution de subvention de 32  700 € sera faite à cette association pour le développement de 20 jumelages sur l’année scolaire 2016-2017 entre une entreprise et un lycée professionnel. Cette initiative inclut : une séquence d’observation, une visite d’entreprise, l’intervention d’un professionnel dans une classe, une séance de coaching aux techniques de recherche d’emploi ainsi que l’organisation d’un forum des métiers. Dans ce cadre, dès septembre, les premières signatures sont prévues entre les lycées Charles-Petiet de Villeneuve-la-Garenne (92), Enna et Bartholdi de Saint-Denis (93) et le centre bus RATP de Saint-Denis (93).

Croissance responsable

La fondation Croissance responsable, sous l’égide de l’Institut de France, souhaite favoriser la communication entre les entreprises et le grand public afin de mieux lui faire comprendre les enjeux de l’économie. L’une de ses actions phares s’adresse ainsi aux professeurs, piliers de la formation et de l’orientation des élèves. Le dispositif « Profs en entreprise » consiste ainsi à envoyer durant 3 jours des enseignants au sein d’une entreprise afin qu’ils en découvrent le fonctionnement,

les métiers, les compétences attendues et tissent un réseau partenarial. Au cours de l’année 2016-2017, près de 120 professeurs auront la possibilité de participer à ce stage, dans l’ensemble des académies de la Région.

Il sera proposé à la Commission permanente de septembre, l’attribution d’une subvention de 20 000 € pour le développement de ce programme.

Entreprendre pour apprendre

L’association EPA a pour objectif de favoriser l’esprit d’entreprendre des jeunes et de développer leurs compétences entrepreneuriales. Elle propose aux jeunes une expérience pratique à travers la création de mini-entreprises. Les élèves, parrainés par des cadres supérieurs, développent au cours de l’année une activité économique viable.

Lors de la Commission permanente de septembre, il sera proposé l’attribution d’une subvention de 40 000 € qui appuiera le développement de 30 nouveaux projets en 2016-2017, soit environ 750 lycéens concernés.

Sensibilisation à l’entreprenariat

Les objectifs de ce programme initié par l’association BGE Parif (premier réseau français d’accompagnement à la création d’entreprise) sont multiples. Il s’agit de sensibiliser les élèves à l’esprit d’initiative, de leur faire découvrir le statut d’entrepreneur et de les familiariser à la conduite de projets en stimulant leurs qualités entrepreneuriales. Cela passe notamment par l’élaboration d’un dossier de création d’entreprise ou bien encore par une initiation à la gestion d’entreprise en milieu concurrentiel. Pour l’année 2016-2017, BGE PaRIF prévoit d’organiser :• 8 sessions de « J’entreprends »,• 1 session de « J’apprends l’entreprise »,• 7 sessions de « Je gère »,• 2 sessions personnalisées.

Au total, plus de 450 jeunes seront concernés. Afin d’accompagner au mieux cette initiative, la Région Île-de-France subventionne BGE PaRIF à hauteur de 40 000 €.

Témoignages de cadres et de chefs d’entreprise au sein des classes

Afin de développer l’esprit d’entreprendre au sens large, l’association «  100  000 entrepreneurs  » organise des témoignages d’entrepreneurs (chefs d’entreprise, responsables associatifs, porteurs de projet au sein d’un groupe ou de la fonction publique) dans les établissements scolaires et extra scolaires au sein des classes ou lors de forums d’entrepreneurs.

Lors de l’année scolaire 2016-2017, plus de 350 interventions sont prévues, soit plus de 11 000 jeunes qui seront sensibilisés. La Région a alloué une subvention de 30 000 € à cette initiative.

© D

R

Page 18: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

D O S S I E R D E P R E S S E | ASSURER L’ÉGALITÉ DE TRAITEMENT DES ÉLÈVES

19 I 20

rois dispositifs régionaux d’aides  sociales  en faveur de tous les lycéens  sont concernés :

1. Aide à l’acquisition des manuels scolaires

Aide destinée au renouvellement des manuels pour les effectifs des niveaux IV (baccalauréat) et V (CAP, BEP) afin d’assurer le complément des collections sur la base des pertes ou détériorations d’ouvrages et des changements de programmes décidés par l’Éducation nationale. • Prêts des manuels aux élèves durant l’année scolaire (par les établissements) et achat de livrets d’exercices pour les classes des filières professionnelles, pour les élèves du privé au même niveau que les élèves du public.

2. Aide à l’équipement

Cette aide concerne les élèves de première année de CAP, Bac techno et Bac pro des formations dites de « production » et de certaines formations dites de « services » et, sous condition de ressources, les élèves de première année de BTS et des diplômes assimilés (QF ≤ 10 140 €). Parmi les spécialités éligibles : santé (sauf sciences médico-sociales), accueil, hôtellerie, tourisme, coiffure, esthétique, spécialités des services aux personnes, protection de l’environnement, sécurité des biens et des personnes, police, surveillance, hygiène et sécurité, etc.

• Mise à disposition des élèves, par les lycées, de matériels, équipements et outillages onéreux nécessaires aux filières de l’enseignement professionnel et technologique, pendant toute leur scolarité.• Montant de l’aide : 131 € / élève pour l’année scolaire 2016-2017.• Équipements individuels : vêtements de représentation (costume, tailleur, chaussures), vêtements et équipements de protection (blouse, bleu, gants, casque, lunettes de protection), outillage (couteaux, pinceaux, outils), instruments (pipette, calculatrice), petit matériel (dessin, couture), etc.

L’équipement reste la propriété du lycée, à l’exception des équipements personnels (vêtements, chaussures, etc.).

Assurer l’égalité de traitement entre les élèvesdu privé et du public

T

Page 19: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

Chiffres-clés

470 lycées publics et 204 lycées privés en Île-de-France

Sous réserve des conditions d’attribution, les aides sociales sont ouvertes aux 77 000 élèves des établissements privés sous contrat d’association.

ASSURER L’ÉGALITÉ DE TRAITEMENT DES ÉLÈVES | D O S S I E R D E P R E S S E

3. Aide aux frais de concours

Aide annuelle, attribuée par concours et destinée aux élèves de seconde année des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), elle est versée sous conditions de ressources et limitée à 3 concours par an, pour régler les dépenses telles qu’inscriptions, hébergements et transports.

• Elle est déléguée par la Région aux établissements qui la versent directement à l’élève ou à sa famille, dont le QF est ≤ à 10 140 €.

> Montant de l’aide  : 270 € pour l’année scolaire 2016-2017, et plafonnée à 810 € pour chaque élève remplissant les conditions de ressources. > Au regard du barème régional (QF ≤ 10 140 €), tous les boursiers y sont éligibles.

© D

R

Aides sociales

La Région va rétablir les dispositifs

régionaux d’aides sociales auxquels les

élèves des établissements privés sous

contrat n’avaient plus droit depuis l’année

scolaire 2012-2013, suite à la décision de la

précédente mandature de leur en supprimer

l’accès.

L’exécutif régional souhaite que les aides

sociales soient les mêmes pour tous les

élèves en application de deux principes :

1. assurer une équité de traitement entre

tous les lycéens franciliens ;

2. garantir une liberté de choix pour

l’ensemble des parents d’élèves d’Île-de-

France, quel que soit leur revenu.

Dès la rentrée 2016, les élèves des lycées

privés bénéficieront des mêmes aides

sociales régionales que ceux des lycées

publics.

© D

R

Page 20: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

D O S S I E R D E P R E S S E | ASSURER UN ACCÈS ÉQUITABLE À LA RESTAURATION SCOLAIRE

21 I 22

TARIFICATION DE LA RESTAURATION SCOLAIRE AU QUOTIENT FAMILIAL

En septembre 2016, trois nouveaux départements (Essonne, Hauts-de-Seine et Yvelines) seront concernés par la tarification de la restauration scolaire en fonction du quotient familial. La Région Île-de-France a notamment permis d’accélérer le déploiement de cette réforme pour le département des Yvelines, qui n’était pas concerné de prime abord pour une mise en œuvre dès cette rentrée scolaire. 7 départements franciliens sur 8 bénéficieront donc du dispositif à la rentrée. Le déploiement de la tarification de la restauration scolaire au quotient familial sera étendu à Paris, du fait de ses spécificités, à la rentrée scolaire 2017.

Dans un an, les 8 départements de la région seront concernés par ce dispositif  : tous les demi-pensionnaires des lycées publics franciliens bénéficieront alors d’une même tarification sociale (il n’y aura plus de disparités d’un établissement à l’autre) afin de permettre au plus grand nombre, notamment aux élèves dont les parents ont des revenus modestes, de déjeuner au restaurant scolaire pour un coût juste et accessible à toutes les familles.

AIDE À LA DEMI-PENSION

Il s’agit d’une aide annuelle destinée à tous les élèves demi-pensionnaires des lycées publics et privés des 8 départements (dont la tranche de QF est < à 10 140 €), comportant 5 tranches allant de 87 € à 215 € annuels, intervenant en déduction du montant à régler par les familles pour la restauration scolaire.

Montant de l’aide à la demi-pension, en fonction du quotient familial, pour l’année scolaire 2016-2017 :

• 215 € / an pour QF entre 0 € à 3 125 €• 173 € / an si QF ≤ 3 125 € et < 4 650 €• 128 € / an si QF ≤ 4 650 € et < 7 050 €• 109 € / an si QF ≤ 7 050 € et < 9 390 €• 87 € / an si QF ≤ 9 390 € et < 10 140 €

215 €pour un QFentre 0 € et 3 125 €

87 €pour un QF inférieur ou égal à 9 390 € et inférieur à 10 140 €

et favoriser les produits bio dans les cantines

Assurer un accès équitable à la restauration scolaire

www.iledefrance.fr /equitables

Page 21: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

FAVORISER LA CONSOMMATION DE PRODUITS BIO

La Région consacre 1 M€ à l’introduction des produits bio dans les cantines  : il s’agit d’une démarche volontaire des établissements scolaires qui répondent à un appel à projets régional annuel.

Ce faisant, l’établissement s’engage à :• utiliser prioritairement des produits biologiques régionaux, dans la mesure des disponibilités du marché et dans le respect du code des marchés publics et de ses engagements contractuels avec les fournisseurs ;

• mettre en place une démarche éducative d’accompagnement de l’opération.L’objectif est de proposer tout au long de l’année 6 produits ou familles de produits différents (pain, fruits, légumes, viandes, laitages, céréales…).

Une consommation de produits bio qui se développe activement

La consommation de produits bio se fait d’ores et déjà de plus en plus prégnante dans les établissements scolaires franciliens. Ainsi, en 2015, les lycées d’Île-de-France ont acheté 160 500 yaourts bio d’Île-de-France, ce qui représente 50% du volume total de yaourts commercialisés par les fermes bio d’Île-de-France. En septembre 2016, un nouvel atelier de transformation sera inauguré à la Bergerie de Rambouillet avec une gamme élargie de produit laitiers bio d'Île-de-France (crème au chocolat, crème caramel, mozzarella…) avec un potentiel de 2,4 millions de yaourts. La Région prend en charge 60 % du prix du yaourt.

En parallèle, plusieurs lycées sont très mobilisés dans cette démarche d’introduction des produits biologiques locaux.

• Lycée Jacques-Monod à Clamart (92) • Lycée Simone-Weil à Conflans Sainte Honorine (78)

• Lycée Charles-Le-Chauve à Roissy-en-Brie (77)

Des initiatives pour lutter contre le gaspillage

Le gaspillage alimentaire intervient à tous les niveaux de la chaîne de restauration : de la gestion des stocks au retour des plateaux. Les restaurants scolaires des lycées sont concernés par ce gaspillage alimentaire. C’est pour cela que dans le cadre du déploiement de sa réforme de la restauration scolaire, la Région Île-de-France mène de nombreuses actions de lutte contre le gaspillage alimentaire à tous les stades.

Ainsi, les équipes de restauration bénéficient d’un accompagnement et d’une formation spécifique à ce sujet. Des outils de communication et d’information sont également élaborés afin de faire prendre conscience à chacun de l’importance d’agir en faveur de la lutte contre le gaspillage. En parallèle, une importante campagne de modernisation des équipements de gestion des demi-pensions et de mise en place de bornes de réservation pour maîtriser la production a été mise en œuvre. Enfin, dans le cadre de la démarche régionale « Lycées Éco responsables », 35 lycées volontaires se sont engagés sur la thématique « gaspillage alimentaire et gestion des déchets », dont 22 sur le gaspillage alimentaire avec 3 types d’actions (sensibilisation, détournement et réduction des déchets) menées à différents stades de la chaîne de restauration : l’approvisionnement, la préparation et le service.Cet accompagnement a permis d’expérimenter un certain nombre d’actions efficaces (mise en place de Salad’Bar, pain tranché en bout de chaîne, table de partage…) qui ont conduit à une réduction réelle des déchets et du gaspillage.

Des lycées engagés

Lycée Blaise-Pascal d’Orsay (91)  Cet établissement a travaillé sur le suivi des pesées grâce à des tables de tri comportant une balance intégrée pour une visualisation directe. Grâce à cette action, les usagers ont pu réduire le gaspillage alimentaire.Sur le pain notamment, des solutions ont été trouvées en achetant des pains individuels plus petits. Le pain restant non consommé est également récupéré par l’association « Moineau 91 » qui en fait de la nourriture animale.

Lycée Honoré-de-Balzac à Paris (17e)Ce lycée a proposé d’adapter les portions de façon attractive, selon les appétits, en variant la taille des contenants proposés. Dans la ligne de self, un autre type d’assiette plus petite et d’une couleur différente a été ajoutée pour les personnes qui le souhaitent.

Lycée Jacques-Feyder à Épinay-sur-Seine (93) Ici, des ateliers cuisine ont été organisés avec les élèves afin de développer l’éducation au goût. Pour que les légumes soient par exemple plus facilement acceptés par les jeunes, des « apéro légumes » sont proposés avec des accompagnements différents pour varier les saveurs. Cette sensibilisation permet d’améliorer l’acceptation des légumes au self et donc de diminuer leur gaspillage.

© D

R

ASSURER UN ACCÈS ÉQUITABLE À LA RESTAURATION SCOLAIRE | D O S S I E R D E P R E S S E

Page 22: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

D O S S I E R D E P R E S S E | RENFORCER LA SÉCURITÉ DANS LES LYCÉES

23 I 24

ompte tenu des évènements dramatiques qui ont notamment frappé la région Île-de-France en 2015, l’exécutif régional, pour lequel la sécurité des Franciliens est une priorité, a réactivé la ligne budgétaire «  sécurité  » afin d’améliorer la sécurisation des lycées. Depuis le mois de janvier, la Région a débloqué 3 M€, pour le premier trimestre 2016,  pour sécuriser 107 établissements publics. Au total, le budget 2016 s’élève à 10,3 M€  : il a quasiment doublé par rapport à l’année 2015.

Dans un souci d’équité, la Région va étendre le concours financier qu’elle apporte à la sécurisation des lycées publics aux établissements privés sous contrat d’association avec l’État. En permettant ainsi aux établissements privés d’améliorer leurs conditions de sécurité et d’assurer la mise à niveau de leurs installations en la matière, la Région agit pour contribuer à la protection de tous les lycéens et de toutes les communautés éducatives d’Île-de-France.

LYCÉES PUBLICS

Depuis le début de l’année 2016, 173 projets ont été financés, au bénéfice de 130 lycées.

Au lycée Sonia-Delaunay de Villepreux (78)

47  000 € de subvention ont été alloués à ce lycée au premier semestre 2016. Cette subvention contribuera à la réalisation de premiers travaux de sécurisation (avant une opération globale en 2017). En attendant que ces travaux se terminent (à l’automne 2016), une solution de transition est mise en œuvre via les dispositifs suivants :• la mise en place d’une chicane pour l’accès aux deux-roues et obliger les conducteurs à poser pieds à terre dès la limite de propriété, • la fermeture du parvis (en l’attente des travaux définitifs) jusqu’à l’angle du bâtiment des sciences par des potelets à double chaîne, (sur le modèle déjà présent dans la Commune),• face à l’entrée du lycée, un accès élèves et pompiers (portails bas à clef) a été mis en place dans la ligne des potelets.

Au lycée Mendès-France de Savigny-le-Temple (77)

Dans ce lycée, le système de vidéo-protection a été remplacé. Pour réaliser ces travaux à l’été 2016, une subvention de 14 000 € a été votée en février.

C

173projets ont été financésau bénéfice de 130 lycées.

10,3 M€budget 2016 :il a quasiment doublé par rapport à 2015.

Renforcer la sécurité des lycées publics et privés sous contrat

Page 23: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

Au lycée Jules-Verne de Limours (91)

La Région a voté une subvention de 100 000 € pour des travaux de transformation de la loge facilitant la surveillance des accès (déplacement d’ouverture, réaménagement fonctionnel…) ainsi que pour la création d’un nouvel accès au lycée.

Au lycée Jean-Moulin de Vincennes (94)

Une sonnerie incluant la possibilité de diffuser des alertes vocales a été installée en mai 2016 dans ce lycée. La subvention de 15 000 € pour lui permettre de réaliser ces travaux avait été votée en janvier 2016.

Au lycée Hector Guimard de Paris (19e)

Dans cet établissement, une subvention de 85  000 € a permis de créer un sas d’entrée, de remettre aux normes une loge et d’installer des caméras de surveillance ainsi qu’un système de diffusion de messages d’alerte.

Au lycée Claude-Monet de Paris (13e)

Les 100  000 € alloués par la Région ont été utilisés pour sécuriser l’entrée et l’ensemble des bâtiments du lycée.

Au lycée Georges-Brassens de Courcouronnes (91)

Des travaux ont été effectués pour remplacer le portail et réparer une clôture du gymnase. La Région a attribué une subvention de 44 000 € à ce lycée pour y parvenir.

LYCÉES PRIVÉS SOUS CONTRAT

Les 204 lycées franciliens privés sous contrat, au sein desquels 93 000 élèves étudient, vont ainsi également pouvoir demander et bénéficier d’une aide régionale à l’investissement pour leur permettre d’assurer la mise à niveau de leurs installations.

2 M€ seront consacrés cette année à la sécurisation des établissements privés sous contrat d’association.

Pour assurer une sécurisation effective de ces établissements, l’aide régionale pourra être utilisée pour réaliser des travaux d’installation et de renforcement des dispositifs d’alarme anti-intrusion et de vidéosurveillance mais aussi des travaux de sécurisation des accès aux lycées  : sas, contrôles d’accès, loges, remplacement ou installation de portes, de portillons ou de portails, installation, remplacement ou rehaussement de clôtures, travaux de barreaudages, etc.

© D

R

RENFORCER LA SÉCURITÉ DANS LES LYCÉES | D O S S I E R D E P R E S S E © D

R

Page 24: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

D O S S I E R D E P R E S S E | RELANCER L’ASCENSEUR SOCIAL : VALORISER LE MÉRITE

25 I 26

ous voulons que le lycée redevienne le lieu de la promotion sociale, de l’ambition et de la réussite, pour faire valoir son mérite et renouer avec l’excellence républicaine.

En parallèle, la recherche et l’enseignement supérieur constituent des atouts décisifs de la Région dans la compétition internationale sur l’attractivité des territoires. L’Île-de-France joue un rôle de premier plan dans ces domaines. Elle

accueille en effet plus de 645 000 étudiants (soit 1 étudiant sur 4) au sein de ses 17 universités et plus de 350 écoles, et concentre sur son territoire un quart des diplômés français du supérieur. Le soutien à la recherche et à l’enseignement supérieur va ainsi augmenter de 25% dès cette année. Il s’agit de notre action prioritaire pour faire de la région Île-de-France la plus attractive du monde.

Pour contribuer à cette double ambition de refaire du lycée un lieu de réussite et de développer la valorisation de la recherche et de l’enseignement supérieur, notamment :

Récompenser le mérite tout au long des études et éviter les phénomènes d’autocensure et la sélection par l’argent

Pour ce faire, la Région entend rétablir au niveau régional une bourse au mérite pour les bacheliers avec mention très bien issus de familles à faibles revenus, que le gouvernement actuel a divisé par deux. Celle-ci sera mise en œuvre dès la rentrée universitaire 2016. Son montant est fixé à 900 € annuels. Cette bourse permettra aux bacheliers concernés (habitant l’Île-de-France et inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur francilien ou une formation sanitaire et sociale) de compenser la division par deux du montant de l’aide au mérite décidée par l’État en 2015 (900 € au lieu de 1 800). Nous allons y consacrer près de 2 M€. En 2016, près de 2 000 lycéens vont ainsi pouvoir bénéficier de cette aide.

Donner une seconde chance d’accéder à l’enseignement supérieur aux non bacheliers

À cause de certains aléas de la vie (difficultés sociales, scolaires, médicales, grossesse précoce…), des élèves ne sont pas en mesure de passer leur baccalauréat en temps et en heure. Parce qu’un accident de la vie ou de parcours peut arriver à tout un chacun, nous voulons leur donner une seconde chance d’accéder à des études supérieures. Nous proposons donc la création d’une bourse incitant au passage du Diplôme d’eccès aux études universitaires (DAEU). D’un montant de 900 €, cette bourse régionale sera conditionnée au niveau de ressources des candidats. En 2016, environ 600 personnes seront soutenues par la Région et pourront ainsi avoir accès à des études supérieures via le DAEU.

N

2 000lycéens vont bénéficier de cette aide

2 M€pour 2016seront consacrés à la bourse au mérite

dans le lycées franciliens

Relancer l’ascenseur social : valoriser le mérite

Page 25: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

Chiffres-clés

■ En Île-de-France, 14 universités sont

habilitées à délivrer le DAEU : Paris 13,

Cergy-Pontoise, Versailles Saint-

Quentin-en-Yvelines…

■ À chaque rentrée universitaire, près

de 1050 franciliens s’inscrivent en

DAEU. Près de 60% d’entre eux sont

sans aucune qualification ou titulaire

d’un diplôme de niveau V.

■ Pour 2016, le budget recherche et

enseignement supérieur a bénéficié

d’une hausse des crédits de 25% par

rapport à ce qui a été réalisé en 2015.

■ Le coût de ces deux dispositifs :

↳ Les bourses au mérite : 1,8 M€

est inscrit en 2016 pour des aides

à destination des bacheliers

bénéficiaires d’une bourse sur

critères sociaux et ayant obtenu leur

baccalauréat avec mention

« très bien ».

↳ L’aide au DAEU : 500 000 € sont prévus pour financer

cette mesure.

Inciter et favoriser les études supérieures des personnes en situation de handicap

Plus de 80% d’entre elles ont un niveau d’études inférieur au baccalauréat et les étudiants en situation de handicap représentent moins de 1% des effectifs nationaux poursuivant des études supérieures. Pour y remédier, nous allons mettre en place des actions de communication spécifiques à leur égard afin de les informer du dispositif régional, en lien avec les maisons départementales des personnes handicapées, les relais handicap des universités etc.

Soutenir l’ensemble des lycées qui souhaitent créer ou développer « Les cordées de la réussite »

« Les cordées de la réussite » visent à favoriser l’accès à l’enseignement supérieur des jeunes quel que soit leur milieu socio-culturel, en leur donnant les clés pour s’engager avec succès dans les filières d’excellence. Il s’agit d’un partenariat entre des établissements de l'enseignement supérieur (grande école, université ou lycée à classes préparatoires) et des lycées situés dans des quartiers prioritaires. Ce partenariat prend plusieurs formes comme le tutorat, l'accompagnement académique et scolaire, l'accompagnement culturel ou l'internat. En 2016, 81 cordées de la réussite en Île-de-France : 31 pour l’académie de Créteil, 30 pour l’académie de Versailles et 20 pour l’académie de Paris.

Soutenir l’orientation des lycéennes vers les métiers scientifiques et les parcours d’excellence

LA RÉGION RÉCOMPENSE LE MÉRITE ET

L’EXCELLENCE ET FAVORISE LA

PROMOTION SOCIALE.

© D

R

Relancer l’ascenseur social : valoriser le mérite

RELANCER L’ASCENSEUR SOCIAL : VALORISER LE MÉRITE | D O S S I E R D E P R E S S E

La Région souhaite inscrire les filles dans une spirale de la réussite. Encore aujourd’hui, on remarque des parcours très différenciés selon le sexe des élèves : à diplôme équivalent, une fille s’insère moins bien sur le marché de l’emploi. C’est comme ça que l’on alimente depuis des années les inégalités professionnelles entre les hommes et les femmes en France ! Il est crucial de développer une meilleure mixité dans les filières, scientifiques notamment. Pour ce faire, la Région va agir sur la sensibilisation des filles aux métiers scientifiques, aux nouvelles technologies et en développant un programme ambitieux et à long terme d’accompagnement scolaire pour des parcours d’excellence auprès de lycéennes de quartier relevant de la politique de la ville (tutorat, places réservées en internat d’excellence, soutien financier).

Page 26: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

D O S S I E R D E P R E S S E | ACCÉLÉRER LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE

27 I 28

a révolution numérique constitue un puissant levier d’innovation pédagogique. Elle favorise des pratiques collaboratives qui répondent aux enjeux de l’école du XXIe siècle. Elle est également un formidable outil d’inclusion pour les élèves et étudiants en situation de handicap. La Région Île-de-France souhaite développer ces usages dans les lycées franciliens et ainsi disposer de lycées 100% numériques.

Un lycée 100% numérique est un lycée pour lequel toutes les infrastructures (THD, points d’accès réseau sécurisés en filaire ou Wifi) et tous les équipements informatiques adaptés, performants, maintenus et disponibles ont été mis en œuvre en support des usages pédagogiques et de la sûreté des bâtiments.

Cet ensemble accessible et sécurisé permet, à travers un espace numérique de travail (ENT) et différents supports numériques, de développer les modes d’apprentissage actuels à l’aide des moyens et ressources numériques pédagogiques comme les tableaux interactifs, l’accès aux ressources numériques sur Internet, l’utilisation de la vidéo…  ; et également de mener des expérimentations innovantes telles que les manuels numériques accessibles depuis un ENT, l’usage des tablettes, les jeux sérieux « serious games », l’apprentissage du codage informatique…

Une expérimentation pour des lycées 100% numériques

À partir de la rentrée scolaire 2016, la Région Île-de-France va travailler avec 8 lycées (généraux et technologiques, professionnels, polyvalents) pour préfigurer dès 2017 des lycées 100% numériques.

Outre le développement de nouveaux usages pédagogiques, cette expérimentation doit aussi donner aux proviseurs et aux équipes techniques des lycées de nouveaux outils de gestion. C’est la notion de « smart building ». À terme, chaque établissement devra ainsi pouvoir intégrer des solutions actives et passives de gestion énergétique, visant à optimiser la consommation, mais également à favoriser le confort et la sécurité des lycéens et des agents, tout en respectant les réglementations en vigueur. Une action pilote dans un lycée de génie thermique sera lancée. La Région cherchera à associer les élèves à la démarche.

Lors de la commission permanente de septembre 2016, les 8 établissements scolaires seront proposés pour expérimenter un lycée « 100% numérique » :

• lycée International de Noisy-le-Grand (93),• lycée Robert-Schuman de Charenton-le-Pont (94),• lycée Blaise-Pascal de Brie-Comte-Robert (77),• lycée Arago (Paris 13e),

L

100 %numériqueobjetif pour les lycées franciliens.

33,5 M€en investissementet 3,05 M€ en fonctionnement.

vers des lycées 100% numériques

Accélérer la transformation numérique :

Page 27: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

• lycée Saint-Exupéry de Mantes-la-Jolie (78),• lycée Blaise-Pascal d’Orsay (91),• lycée de Prony à Asnières (92),• lycée Jean-Perrin à Saint-Ouen-l’Aumône (95).

Le budget prévu pour 2016 pour développer des usages numériques dans les lycées est de 33,50 M€ en investissement et 3,05 M€ en fonctionnement.

Le raccordement des lycées franciliens au THD (Internet en très haut débit)

Tous les lycées franciliens seront connectés à Internet en Très Haut Débit d’ici 2020. Pour ce faire, la Région Île-de-France met d’ores et déjà en œuvre un certain nombre d’actions : elle va accélérer la connexion des lycées au THD ; envisager les connexions par les opérateurs privés de télécommunications, là où le déploiement de la fibre « départementale » ne permet pas de connecter les lycées dans les délais souhaités  ; étudier les solutions alternatives dans le cadre de l’innovation technologique lorsque la fibre optique « opérateurs privés » ou « départementale » n’a pas encore été déployée et engager une démarche de réduction des coûts de téléphonie en favorisant une solution double play accès Internet et forfait téléphonique.

Au cours du premier semestre 2016, 41 lycées ont d’ores et déjà été raccordés à Internet en très haut débit. 50 lycées supplémentaires le seront avant la fin du mois de décembre 2016.

FIN 2016, 91 LYCÉES SERONT RACCORDÉS

À INTERNET TRÈS HAUT DÉBIT.

© D

R

ACCÉLÉRER LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE | D O S S I E R D E P R E S S E

RACCORDEMENT DES LYCÉESAU TRÈS HAUT DÉBIT EN 2016

#DirectIDFiledefrance.fr @iledefrance RegionIleDeFrance

Paris (75)

Seine-Saint-Denis (93)

Seine-et-Marne (77)

Val-de-Marne (94)

Essonne (91)

Yvelines (78)

Hauts-de-Seine (92)

Val-d’Oise (95)Objectif : premiers lycées connectésentre 50 Mb/s et 100 Mb/s en 2017

97% de lycées connectés à 50 Mb/s

41% de lycées connectés à 50 Mb/sObjectif : 100% premier semestre 2017

63% de lycées connectés entre 6 Mb/s et 20 Mb/sObjectif : 100% fin 2016

Premiers lycées connectés à 100 Mb/sà partir de la rentrée 2016Objectif : 100% en 2018

Objectif : premiers raccordementsen 2017 uniquement sur la zone d’initiative publique

Premiers lycées connectés entre 50 Mb/s et 100 Mb/s à partir de la rentrée 2016Objectif : 100% en 2018

Solutions actuellement à l’étude

Page 28: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

D O S S I E R D E P R E S S E | HANDICAP : ASSURER UN ACCUEIL PERSONNALISÉ

29 I 30

chaque rentrée scolaire, plusieurs centaines d’élèves handicapés moteurs sont à la recherche d’un lycée pouvant les accueillir.

La réponse apportée par la précédente majorité n’a pas été à la hauteur des enjeux, puisque seuls 12 lycées sur 470, soit 2,5%, sont pleinement accessibles aux lycéens en situation de handicap. Aujourd’hui, nous voulons que les choses évoluent enfin. Pour y parvenir, nous allons mettre l’élève au cœur de notre politique régionale.

LE DÉVELOPPEMENT D’UN ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUALISÉLes lycées franciliens accueillent un peu plus de 3 700 élèves en situation de handicap, dont environ 800 avec un handicap moteur. Au regard de la durée moyenne de scolarisation, ce sont donc plus de 200 élèves handicapés moteurs qui cherchent un établissement à chaque rentrée. Faire en sorte que chacun d’entre eux, quel que soit son handicap, puisse suivre les études de son choix, dans un établissement à proximité de son domicile est un vrai enjeu de société. Pour y arriver, il est absolument nécessaire de traiter au cas par cas toutes les situations : c’est pourtant la première fois que la Région va le faire…

DES RÉPONSES INDIVIDUALISÉES DÈS LA RENTRÉE SCOLAIRE 2016-2017Malgré un calendrier très serré, la Région Île-de-France va apporter dès la rentrée 2016 de vraies réponses individualisées. Les mesures prises dès cette année vont toucher environ 60 élèves. Ainsi, au lycée Paul-Valéry (Paris 12e), qui accueille 6 élèves autistes, 2 salles seront adaptées avec un revêtement de sol et des panneaux acoustiques spécifiques, sans compter le câblage et l’achat de matériel informatique pour 25 000 €. Afin de mieux accueillir des élèves malentendants, la Région prend en charge au lycée La Bruyère de Versailles (78) l’achat des ordinateurs portables et des appareils à boucles d’induction magnétique pour 8 000 €. En septembre prochain, deux nouveaux élèves en fauteuil roulant seront scolarisés dans deux établissements différents : le lycée d’Alembert (Paris 19e) et le lycée Paul-Poiret (Paris 11e). Pour faire en sorte qu’ils se sentent le mieux possible dès leur arrivée, la Région a travaillé avec les communautés éducatives pour une adaptation des locaux en établissant un contact individuel avec ces élèves. Résultat : des portes seront élargies, des blocs sanitaires aménagés, des rampes et un plateau élévateur installés.

UN INVESTISSEMENT DE LA RÉGION POUR L’AMÉNAGEMENT ET L’ÉQUIPEMENT DE NOUVELLES SALLES DE CLASSELes ULIS (unités localisées pour l’inclusion scolaire) permettent de scolariser par petits groupes des élèves ayant différentes formes de handicaps, auditifs, visuels ou cognitifs. En Île-de-France, il y a 72 classes d’ULIS réparties dans les lycées publics, dans lesquelles sont scolarisés près de 680 élèves. En fonction des types de handicap, des travaux d’adaptation plus ou moins lourds sont nécessaires.

À

des élèves

Handicap : assurer un accueil personnalisé

Page 29: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

Pour ce faire, la Région investit 130  000 € en 2016, qui serviront à financer les travaux de deux salles ULIS destinées à des élèves autistes. Cet argent sera utilisé pour l’achat de matériel informatique, de câblage, de mobilier ou bien encore pour le rafraîchissement de la salle dédiée.

UNE AMÉLIORATION DU DISPOSITIF EN 2017Au-delà de la rentrée 2016, nous nous employons d’ores et déjà à améliorer le dispositif existant pour celle de 2017. Pour obtenir les besoins plus en amont qu’aujourd’hui, nous allons mettre en place un dialogue permanent avec les familles, les lycéens concernés, les associations. Notre objectif est de pouvoir identifier dès le mois de mars 2017, au moment où les choix d’orientation émergent, les besoins de chacun et d’y apporter des réponses adaptées.

UNE ACCÉLÉRATION DE L’AGENDA D’ACCESSIBILITÉ PROGRAMMÉE DES LYCÉESL’Agenda d’accessibilité programmée des lycées doit donner une vision globale des échéances d’accessibilité de tout le patrimoine lycéen. L’ensemble des actions à mettre en œuvre dans le cadre de cet agenda est évalué à 385 M€. Alors que les deux dernières années n’avaient pas vu de nouvelles opérations engagées, dès le début de la mandature, le nouvel exécutif a décidé d’accélérer la mise en œuvre de cet agenda. Ainsi, dans le cadre du budget 2016, ce sont 71 nouveaux établissements qui seront programmés : 27 seront mis aux normes et les études préalables seront engagées pour 44 autres lycées.

UNE FORMATION ACTIVE DES AGENTSLes personnels des lycées bénéficient d’une journée les sensibilisant à l’accueil d’une personne en situation de handicap, qui leur permet de mieux appréhender les besoins spécifiques de ces personnes. Une dizaine de sessions de formation ont

ainsi été organisées au 1er semestre 2016. Il est également important de rappeler que, plus largement, dans le cadre de la convention passée entre la Région et le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique, les encadrants du siège et des lycées ont été aussi sensibilisés à la thématique du handicap.

UNE INFORMATION PLUS FACILEMENT ACCESSIBLEAfin d’arriver à des lycées 100% accessibles et pour faciliter les futurs travaux, plusieurs documents ont été élaborés et diffusés cette année :

• un référentiel signalétique des lycées, en concertation avec les associations du handicap et les rectorats ;• une « notice d’accessibilité unifiée » et une « directive d’aménagements spécifiques » (ces deux documents vont permettre d’optimiser les choix techniques et d’harmoniser les rendus des maîtres d’œuvre pour les travaux de mise aux normes des lycées) ;• un « référentiel d’accessibilité » pour des travaux ponctuels.

© D

R

UN PPI 2016-2022 | D O S S I E R D E P R E S S E

Page 30: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

D O S S I E R D E P R E S S E | FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE

31 I 32

haque lycéen doit pouvoir se construire un parcours culturel riche et cohérent. Le lycée, lieu de transmission des savoirs, doit donner à la culture la place centrale qui lui revient. Tous les élèves, quelles que soient leurs origines sociales ou géographiques, doivent ainsi pouvoir bénéficier d’un égal accès à la culture. Pour y contribuer, la Région Île-de-France participe à la subvention de nombreux dispositifs.

DES ACTIVITÉS CULTURELLES ET ARTISTIQUES DANS LES LYCÉES

Attachée à faire se rencontrer éducation et culture pour ouvrir l’esprit de nos jeunes et faire des lycées la porte d’entrée de la culture, la Région a décidé de développer des partenariats avec de grandes institutions culturelles qui permettront aux lycéens d’avoir accès à une offre structurée et diversifiée, mais aussi adaptée, en particulier dans les quartiers défavorisés et les zones rurales, prioritairement en grande couronne qui a été trop longtemps délaissée (Sud-Essonne, Sud-Yvelines, etc.). Tous les acteurs culturels publics (nationaux, régionaux et de proximité), seront sollicités dans cette démarche de coopération en faveur de l’éducation artistique et culturelle des lycéens franciliens. Dès cette rentrée scolaire, trois grands partenariats sont mis en œuvre :• la Région soutient l’Orchestre national d’Île-de-France (ONDIF) et son initiative « Orchestre symphonique dans les lycées d’Île-de-France, mise en place pour sensibiliser les jeunes au répertoire symphonique à travers plusieurs ateliers (de composition, de construction d’instruments, de musique à l’image) ;• la Région signera à la fin du mois de septembre avec le Fonds régional d’art contemporain (FRAC) une convention « Éducation artistique et culturelle », qui visera à diffuser les œuvres contemporaines dans les lycées ; • avec le Centre national du cinéma (CNC), une convention sera signée en octobre pour développer les ciné-clubs dans les lycées et les centres de formation d’apprentis.

LE PRIX LITTÉRAIRE DES LYCÉENS

Le prix littéraire des lycéens, apprentis et stagiaires de la formation professionnelle permet aux jeunes Franciliens de découvrir la littérature actuelle sous toutes ses formes, par la lecture d’une sélection d’une quarantaine d’œuvres littéraires dans la production récente (sélection régionale), de développer une relation vivante à la lecture, grâce à une rencontre approfondie avec un des auteurs de la sélection, de se familiariser avec les bibliothèques et les librairies et d’affirmer leur choix littéraire à travers un vote débouchant sur une sélection d’un livre lauréat par département, à partir d’une sélection de 5 titres par département.

Il est mis en œuvre dans le cadre d’un marché public attribué en 2014 à la Maison des écrivains et de la littérature. Pour l’année scolaire 2016-2017, 75 000 € y sont consacrés afin d’accompagner les élèves et permettre les rencontres avec les auteurs dans les classesPublic visé : 40 classes sont concernées (5 classes pour chacun des 8 départements de la région).

C

780 000€pour les projets culturels 2016-2017.

dans les établisse-ments scolaires

Favoriser le développement de la culture

Page 31: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

LE DISPOSITIF ALYCCE

L’enveloppe budgétaire pour ALYCCE (Agir au lycée pour la culture et la citoyenneté des élèves) et Actions lycéennes s’élève à 540 000 €. Sur ce total, 454 211 € seront proposés à la Commission permanente de septembre pour ALYCCE, dont 383 267€ pour des projets culture.

Le lycée Michelet de Vanves (92) – Ouverture aux autres cultures

Avec le Musée du Jeu de Paume et la Maison du geste et de l'image (MGI), le lycée propose aux élèves de voir comment représenter par l’écriture et la réalisation de projets vidéo l’infinie diversité culturelle d’un pays. Avec le Musée de l'Histoire de l’immigration, une réflexion sur l’ouverture des frontières en termes d’écriture littéraire et de pratique artistique sera menée. Les élèves réaliseront des œuvres vidéo dans le cadre d’une semaine de « workshop » avec deux artistes.> Subvention régionale : 2 500€

Le lycée d’Alembert d'Aubervilliers (93) – ThéâtreÀ partir de l’adaptation d’un roman d’Éric-Emmanuel Schmitt mené en collaboration avec le conservatoire d’Aubervilliers et de nombreux intervenants professionnels (librairies, salles de spectacle, artistes), les élèves vont créer une comédie musicale en lien avec leur formation : fabrication des costumes de scène en atelier, réalisation des décors en arts appliqués, travail du texte et rencontre de l’auteur et, grâce à l’intervention d’une chorégraphe, mise en scène du spectacle qui aura lieu dans une salle d’Aubervilliers.> Subvention régionale : 4 000€

Lycée Diderot de Paris (19e) – Musique

En partenariat avec la Philharmonie de Paris, les élèves vont travailler sur le thème de l’oppression et des guerres qui poussent à l’exil et sur les mots témoins de l’indicible. Ils vont participer à la préparation d’un concert donné par une violoncelliste et des chanteurs au cours duquel des textes d’auteurs seront lus sur de la musique de grands compositeurs. Ateliers et sorties culturelles feront partie de leur parcours.> Subvention régionale : 2 620€

Lycée Simone-Weil de Pantin (93)

Accompagnés par un jeune réalisateur, les élèves primo-arrivants vont s’approprier les outils numériques et les utiliser autrement à la manière d’un artiste, en réalisant un court-métrage sur un vrai-faux personnage. Tout en se familiarisant avec les outils numériques les plus rudimentaires des trucages du cinéma, ils vont s’approprier les clefs du langage cinématographique. Un parcours de spectateur et des rencontres de professionnels viendront nourrir le scénario des élèves (théâtre d’objets, arts numériques, cirque à la Villette, visionnage de films...).> Subvention régionale : 1 900€

Lycée Rodin de Paris (13e)

Le projet propose une analyse de la représentation de la violence dans différents arts, autour de trois types d’actions :• visite des collections du Musée d’art moderne du centre Pompidou• journée de projections de films au cinéma l’Escurial et analyse des œuvres• analyse de textes littéraires posant la question de la violence et productions écrites sur cette question : écriture et réalisation d’un court métrage avec les Cinémas indépendants de Paris, centré sur la représentation de la violence au cinéma.> Subvention régionale : 1 024€

LES « ACTIONS LYCÉENNES »

Le programme vise à susciter des initiatives des lycéens franciliens et à développer leur participation à la vie de l’établissement et à son ouverture culturelle.85 788,97 € seront proposés à la Commission permanente de septembre pour Actions lycéennes dont 61 168,55 € pour les projets culture.

Lycée Jacques-Prévert de Taverny (95)

Créer un orchestre au sein du lycée, et monter une comédie musicale : cette démarche contribue à donner aux élèves une certaine identité via le rayonnement de leur projet auprès des communes et établissements voisins.Ils sollicitent le soutien de la Région afin de financer les interventions et le matériel.En parallèle de ces initiatives, la Région Île-de-France contribue à hauteur de 242 000 € à la diffusion des œuvres du FRAC (Fonds régional d’art contemporain)  dans les lycées : dès la rentrée prochaine, une vingtaine de lycées seront concernés. Une subvention de 800 000 € a également été votée pour financer le visionnage de films des lycéens et de cours sur l’art cinématographique.> Subvention régionale : 2 500€

© D

R

FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE | D O S S I E R D E P R E S S E

Page 32: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

D O S S I E R D E P R E S S E | LA RENTRÉE DANS LES CFA

33 I 34

e nouveau cadre contractuel avec les CFA (« contrat de performance »), décidé par la Région en juillet, va être discuté CFA par CFA à partir de la rentrée. Il sera effectif à compter du 1er janvier 2017. Il impactera directement la rentrée 2017 (prise en compte de la performance dans l’attribution des subventions de la Région, accent mis sur la lutte contre les ruptures en cours d’apprentissage, décision d’ouverture et de fermetures de sections, etc.). Sans attendre cette réforme structurante, la rentrée 2016 apporte toute une série

d’actions favorables au développement de l’apprentissage. Ainsi, l’aide aux employeurs et la carte des formations ont fait l’objet d’adaptations qui permettent de répondre aux principales attentes à la fois des entreprises et des familles. De même, l’augmentation des places en procédure d’urgence, la diffusion des offres de contrats d’apprentissage, le renforcement du réseau des développeurs et la création de référents Pôle emploi pour chaque CFA devraient faciliter l’accès des jeunes à l’apprentissage.

La carte des formations commence son évolution : éléments marquants pour cette rentrée :

Plus de 160 000 places conventionnées, dans tous les secteurs géographiques et professionnels.

 4 800 nouvelles places dont plus de 2 200 sur les premiers niveaux (soit 45 % des ouvertures de places, contre 32 % pour la rentrée 2015) : ce développement soutenu est particulièrement porté par les titres professionnels et les brevets professionnels en un an qui permettent d’accueillir des jeunes titulaires de Bac pro qui souhaitent davantage se spécialiser. Les formations infra Bac sont les niveaux qui connaissent la plus forte augmentation. Cette évolution dénote évidemment une forte inflexion dans la politique d’ouverture des sections en apprentissage :

1. de nouveaux métiers s’ouvrent à l’apprentissage comme, par exemple, la gemmologie.2. des formations qui s’adaptent aux nouvelles pratiques professionnelles : responsable de chantier, bûcheronnage, métreur…3. poursuite du développement des formations dans les secteurs dynamiques : le numérique, la sécurité, les métiers de bouche notamment.4. développement des titres professionnels en apprentissage : 11 nouvelles formations permettent de diversifier les modalités d’accès à l’apprentissage, de répondre aux besoins des employeurs et proposer des rentrées « décalées », dès janvier 2017 par exemple.

4 800places supplémentaires pour la rentrée scolaire 2016-2017.

160 000places dans les CFAseront ouvertes aux étudiants d’Île-de-France.

La rentrée dans les Centres de formationdes apprentis (CFA)

L

Page 33: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

© D

R

Augmentation des places en procédure d’urgence pour mieux coller aux attentes des entreprises : objectif 1 000 places supplémentaires dès septembre 2016 contre 600 en 2015

En règle générale, les places disponibles en CFA sont déterminées un an à l’avance afin de permettre aux jeunes, aux entreprises et aux partenaires de l’orientation de bénéficier au plus tôt d’une information fiable.Or, conjoncturellement, certains secteurs économiques peuvent s’avérer plus dynamiques et générer davantage de contrats d’apprentissage. Cette procédure permet une meilleure réactivité aux évolutions et aux attentes du monde économique.Ainsi, par dérogation à la procédure courante, une augmentation des capacités d’accueil peut être autorisée en urgence, par création nette de places ou par glissement de places conventionnelles sans un vote préalable des élus, dans la limite de 2% des effectifs accueillis lors de la précédente rentrée.

Création d’un lien privilégié entre Pôle emploi et les CFA

Pour développer l’apprentissage, il convient de renforcer les liens entre les CFA et Pôle emploi. Ainsi, chaque établissement dispose désormais d’un référent désigné par l’opérateur public.La mission du référent est de flécher des actions de prospection en direction des entreprises susceptibles d’embaucher les jeunes suivis par le CFA, qui n’auraient pas trouvé d’employeur. Il doit également promouvoir l’orientation des jeunes inscrits comme demandeurs d’emploi vers les places vacantes dans les CFA.

Augmentation du nombre de développeurs financés dans les CFA

Les développeurs en CFA, financés par la Région, assurent une fonction d’intermédiation entre jeunes et entreprises, dans un objectif de signature de contrats d’apprentissage. Leurs activités comprennent notamment la prospection d’entreprises, la constitution et l’accompagnement d’un vivier de jeunes, mais également des actions de communication et de coordination. Ces trois volets de leur intervention sont étroitement imbriqués. Pour permettre au plus grand nombre de jeunes de trouver un employeur en apprentissage, il a été convenu d’augmenter de 11,5 le nombre de postes en équivalents temps plein de développeurs et ainsi de financer 100 postes (en équivalents temps plein) dès 2016.

UNE CARTE UNIQUE DES FORMATIONS PROFESSIONNELLES INITIALES | D O S S I E R D E P R E S S E

Un versement plus rapide

de la prime aux employeurs

d’apprentis

La nouveauté qui s’appliquera dès la rentrée

2016 consiste à verser en 2 fois la prime

des employeurs d’apprentis (qui concerne

les entreprises d’au moins 11 salariés). Le

premier versement intervient dès la fin

de la période d’essai de l’apprenti, soit

4 mois après son recrutement (2 mois pleins

en entreprise mais en tenant compte de

l’alternance cela porte à 4 mois la période

d’essai). Le second versement est attribué

en fin d’année scolaire. Auparavant,

les employeurs recevaient cette prime

uniquement en fin d’année scolaire, ce qui

pouvait être un frein au recrutement.

En 2016, la prime s’élève à 1 000 €, les

employeurs recevront donc 500 € en janvier

2017 et 500 € en fin d’année scolaire ( juin).

Page 34: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

D O S S I E R D E P R E S S E | RENTRÉE SCOLAIRE 2016-2017

Page 35: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

RENTRÉE SCOLAIRE 2016-2017 | D O S S I E R D E P R E S S E

p.07 : Jean-Marc Armani / Picturetank ; p.08 : Luc Boegly / Ante Prima consultants ; p.09 : Jean-Marc Armani / Picturetank ; p.11 : Cyrus Cornut / Dolce Vita / Picturetank ; p.13 : Marie Genel / Picturetank ; p.17 : Nicolas Leblanc ; p.19 : William Alix ; p.20 : Hugues Marie Duclos ; p.21 : Ludovic Le Couster / Picturetank ; p.23 : Jean-Marc Armani / Picturetank ; p.24 : Jean-Marc Armani / Picturetank ; p.25 : Marie Genel / Picturetank ; p.26 : Marie Genel / Picturetank ; p.27 : Patrick Gaillardin / Picturetank ; p.29 : Jean-Marc Armani / Picturetank ; p.30 : Jean-Marc Armani / Picturetank ; p.31 : Xavier Schwebel / Picturetank ; p.33 : Marie Genel / Picturetank ; p.34 : Marie Genel / Picturetank ; Patrick Gaillardin / Picturetank

crédits photos :

Page 36: RENTR É E SCOLAIRE 2016-2017 - defi-metiers.fr · Ouverture des logements sociaux du contingent régional pour lutter contre la pénurie d’enseignants Lutte contre le décrochage

Région Île-de-France35, boulevard des Invalides 75007 ParisTél. : 01 53 85 53 85

www.iledefrance.fr

@iledefrance

RegionIleDeFrance

Rég

ion

Île-d

e-Fr

ance

– A

oût 2

016.

Con

cept

ion

grap

hiqu

e : S

ervi

ce É

ditio

n-C

réat

ion.

Impr

essi

on :

Ser

vice

Impr

imer

ie.