REPORTERS SANS FRONTIÈRES VÉRONIQUE DE VIGUE RIE100 PHOTOS DE VÉRONIQUE DE VIGUERIE POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE → PARUTION LE 7 MARS 2019 Pour la 60e édition de 100 photos

REPORTERS SANS FRONTIÈRES

VÉRONIQUE

DE VIGUERIENOUVEL ALBUM

“100 PHOTOS POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE”

EN VENTE À PARTIR DU

7 MARS 2019

DOSSIER DE PRESSE

SOMMAIRE

― 4BIOGRAPHIE VÉRONIQUE DE VIGUERIE, TÉMOIN DE GUERRE

― 3PRÉSENTATION 100 PHOTOS DE VÉRONIQUE DE VIGUERIE POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

― 6IMAGES LIBRES DE DROIT

― 13DOSSIER SPÉCIAL PLAN LARGE : LES JOURNALISTES DANS LE VISEUR DES NARCOS

― 16NOTRE ORGANISATIONCONTACTS

― 15LES ACTIONS DE RSF

― 14EXPOSITION RSF & VÉRONIQUE DE VIGUERIE À PARIS GARE DE LYON

District d’Andar, Ghazni, Afghanistan, juillet 2006. Combattant du mollah Omar.

3 — REPORTERS SANS FRONTIÈRES

100 PHOTOS DE VÉRONIQUE DE VIGUERIE POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE → PARUTION LE 7 MARS 2019

Pour la 60e édition de 100 photos pour la liberté de la presse et à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Reporters sans frontières (RSF) vous propose de découvrir les incroyables photos de Véronique de Viguerie, lauréate du Visa d’or Paris Match News et du Visa d'or Humanitaire du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) 2018. Au gré de ses reportages, accompagnée de sa soeur de plume Manon Quérouil-Bruneel, cette photoreporter au coeur vaillant a été femme de taliban dans la vallée de Swat, acheteuse de terres rares en Mongolie-Intérieure ou pensionnaire d'un bordel à Damas… De ces moments intenses, Véronique de Viguerie rapporte des images puissantes et poignantes et une affection particulière pour celles et ceux qui refusent leur sort.

A paraître le 7 mars prochain, l’album s’ouvre par un dossier spécial « Les journalistes dans le viseur des narcos » : en Colombie, enquêter sur les cartels de drogues et leurs réseaux est un travail aussi indispensable que dangereux.

VÉRONIQUE DE VIGUERIE POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

© TOMMY TRENCH / PANOS


VÉRONIQUE DE VIGUERIE, TÉMOIN DE GUERRE

On la retrouve sur tous les fronts, trouvant le meilleur angle et déclenchant de violentes émotions : les lycéennes enlevées par Boko Haram au Nigéria, les combattantes kurdes contre l’État islamique en Irak, la guerre contre la drogue aux Philippines, mais aussi les forçats de l’industrie en Chine ou les habitants de la « jungle » à Calais… En 2018, Véronique de Viguerie a remporté le Visa d’or Paris Match News et le Visa d'or du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) au Festival International du Photojournalisme Visa Pour l’Image, pour son reportage :« Yémen, la guerre qu'on nous cache ».

Pour elle, tout commence en Afghanistan, en 2003, où Véronique la Carcassonnaise, fraîchement diplômée en droit, se rend pour la première fois. Très vite, la réalité de la guerre la rattrape : elle échappe de justesse à un attentat suicide. Très vite aussi, son sang-froid et son sens de l’image sont salués et reconnus.

En 2006, elle reçoit le prix Canon de la femme photojournaliste au festival Visa Pour l’Image à Perpignan, pour un sujet sur les talibans. En 2008, Paris Match l’envoie à Ouzbin, à 50 km à l’est de Kaboul, où elle réalise un étonnant reportage, qui fait polémique à l’époque, sur le commando taliban ayant tué dix soldats français dans une embuscade.

En 2009, elle reçoit le 3e prix au World Press Photo, en 2010 le prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre. Sa conception de son métier, dont les moteurs sont l’urgence et l’humanité, lui a fait parcourir le monde, de la Colombie à l’Irak, de la Somalie au Pakistan, souvent dans des conditions très périlleuses. Celle qui se présente ironiquement comme « photoreporter de guerre, mère de deux enfants, blonde et pas stupide » ne cesse d’être animée par le désir de montrer « ce qui a besoin d’être vu ».

« Photoreporter de guerre, mère de

deux enfants, blonde et pas stupide »



« Le travail photographique de Véro a cette singularité de happer aussitôt le regard. Il vous prend en otage pour ne plus vous lâcher, même quand vous aimeriez regarder ailleurs. Il a quelque chose de très instinctif, il s’en dégage une force brute. On sent dans chaque cliché son goût viscéral du terrain, son besoin d’être au plus près des gens et de l’action. Je dis souvent qu’elle n’a qu’une peur : celle de passer à côté d’une photo. De "la" photo. » Manon Quérouil-Bruneel



Jalula, Irak, septembre 2014. Des combattantes peshmergas (« face à la mort ») du Kurdistan irakien se préparent à reprendre la ville yézidie aux mains des djihadistes de l’État islamique.

Hajjah, Yémen, novembre 2017. Ahmatullah Hassan Saad, 17 ans, Première ministre des enfants, avec de gauche à droite Ahmed Abdalh Al Showpi, 17 ans, ministre de la Santé, Amat Asad Dahak, 18 ans, ministre des Routes, autoroutes et travaux publics, et Ahmed Hani Aman, 16 ans, ministre de la Pêche.



Kandahar, deuxième ville d’Afghanistan, avril 2007. Ces deux policières sont membres du Département des crimes contre les femmes, dirigé par la lieutenant colonel Malalaï Kakar, héroïne nationale assassinée en septembre 2008 par deux tueurs à moto.



District d’Andar, Ghazni, Afghanistan, juillet 2006.

Combattant du mollah Omar.

Hajjah, Yémen, novembre 2017. Ahmatullah Hassan Saad, Première ministre d’un conseil des enfants de 33 membres siégeant au côté du gouvernement, rebelle, est partie prenante de la guerre civile.



Ours polaire, Svalbard, Norvège, 2014.

Tessit, région de Gao, Mali, décembre 2011. Le commandant Akli-Ikman Ag Souleyman, 47 ans, est à la tête de 400 combattants du MNLA dans la région de Gao.



Delta du Niger, juillet 2009. Les hommes d’Ateke Tom, l’un des leaders du MEND (Movement for the Emancipation of the Niger Delta), rentrent au camp n°9 après inspection de leur territoire.



Cox’s Bazar, Bangladesh, janvier 2018. D’immenses camps de réfugiés ont essaimé le long de la frontière avec le Myanmar. Les massacres d’août 2017 ont fait au moins 10 000 morts et contraint 700 000 personnes à l’exil.

Cox’s Bazar, Bangladesh, septembre 2018.

Yasmina, 4 mois, est le fruit du viol de Shafiqa, 20 ans, par des soldats

du Myanmar au mois d’août précédent. Sa mère

a convaincu son mari de la reconnaître et sa

famille de se taire, pour que Yasmina ne soit pas rejetée comme « enfant

de Birman ».



Souleimaniye, Irak, septembre 2014. Shaista la peshmerga allaite son enfant de 10 mois.



RETOUR À BOGOTÁGrand reporter et écrivain spécialisé dans les affaires de police et de banditisme, Frédéric Ploquin décrit dans ce dossier spécial le nouveau paysage du trafic de drogues en Amérique latine : bandes incontrôlables, armées privées, corruption et renoncement à tous les étages, et travail de plus en plus difficile et risqué pour les journalistes, qu’ils soient locaux ou étrangers.

DOSSIER SPÉCIAL PLAN LARGE – LES JOURNALISTES

DANS LE VISEUR DES NARCOS

Tijuana, Mexique, 14 mai 2018. Le long de la frontière avec les États-Unis, cette palissade réalisée par des journalistes qui souhaitent garder l’anonymat proclame « 140 journalistes assassinés au Mexique ». Exactement un an plus tôt, le correspondant mexicain de l’AFP, Javier Valdez, a été abattu par plusieurs tueurs dans sa ville de Culiacán.

RSF AU PLUS PROCHE DU TERRAINEmmanuel Colombié est responsable du bureau Amérique latine de l’organisation situé à Rio de Janeiro. Pour ce nouvel album, il détaille depuis Rio les dangers qu’affrontent les journalistes enquêtant sur les groupes mafieux de la région. Au plus proche du terrain avec son équipe et l’aide des correspondants de RSF en Amérique latine, il assure le relais entre le siège à Paris et les actions menées sur place.

TROIS DESTINS DE JOURNALISTESPour compléter ce dossier spécial, où l’on découvre avec sidération une presse littéralement prise à la gorge par les mafias, les armes et la corruption de certains hommes politiques, RSF présente le travail de trois autres acteurs du journalisme qui luttent à leur manière contre ces fléaux.

• Oscar Arturo Cantu Murguia est l’ex-rédacteur en chef du quotidien Norte de Ciudad Juarez. Le 23 mars 2017, Miroslava Breach, une de ses journalistes « phare », est assassinée de huit balles par un tueur de cartel parce qu’elle avait dénoncé la corruption mafieuse d’un politicien de l’Etat du Chihuahua. A la suite de cet événement tragique, Monsieur Cantu Murguia n’a paseu d’autre choix que de fermer son journal…

• Après avoir travaillé pour de grandes ONG, Anne-Sophie Simpere écrit aujourd’hui pour le site d’information Basta! notamment sur les questions d’armements. Elle nous livre un aperçu de son travail, qui consiste en grande partie à enquêter sur les ventes d’armes des pays, et notamment celles de la France.

• Javier Arcenillas, photojournaliste espagnol de 46 ans, est devenu le 25 janvier 2019 le huitième lauréat du prix Lucas Dolega pour son reportage Latidoamerica. Une plongée au coeur de la violence endémique en Amérique latine.



L’EXPOSITION : RSF & VÉRONIQUE DE VIGUERIE

À PARIS GARE DE LYON


Une exposition réalisée grâce au soutien de :

Du 15 avril au 31 mai, RSF présente au grand public les photographies de Véronique de Viguerie sur le parvis de la Gare de Lyon à Paris.

Cette exposition, gratuite et grand format, permettra aux 10 millions de voyageurs mensuels de découvrir les thèmes forts présentés dans l’album, grâce au soutien de Gares & Connexions.

Le vernissage aura lieu début avril (date à confirmer, plus d’infos à [email protected])

REPORTERS SANS FRONTIÈRES

P.16

Se battre pour la liberté, l'indépendance, et le pluralisme du journalisme est une affaire complexe.

Nous vous l’avons résumée en 4 points.

Nous publions des guides pratiques de sécurité

Nous prêtons des gilets pare-balles, gilets presse, casques, balises

Nous formons à la sécurité numérique et procurons des outils de chiffrement

FOURNIR DES OUTILS POUR UNE INFORMATION LIBRE

ÊTRE AU PLUS VITE AUX CÔTÉS DES VICTIMES DES ATTEINTES À LA LIBERTÉ D’INFORMATION

POUR CHANGER DURABLEMENT LE COURS DES CHOSES

NE LAISSER AUCUNE ATTEINTE À LA LIBERTÉ DE L’INFORMATION SOUS SILENCE

URGENCE

TRAVAIL DE FOND

INF RMATION

1

2

3 4

Nous dénonçons : campagnes, publications,

manifestations

Nous intervenons d’urgence auprès des autorités

Nous mettons en sécurité

Nous débloquons des sites web censurés

Plaidoyer international Développement des compétences :avec ONG locales, ONG internationales, société civile

Soutien juridique, administratif et financier

COMPRENDRE LES MODES D’ACTION DE

RSF EN MINUTES

PRÉVENTI N

Campagnes de sensibilisation

Rapports d’enquête

Classement mondial de la liberté de la presse

Soutenez RSF – www.rsf.org


Fondée en 1985, Reporters sans frontières œuvre pour la liberté, l’indépendance, et le pluralisme du journalisme partout sur la planète. Dotée d’un statut consultatif à l’ONU et à l’Unesco, l’organisation basée à Paris dispose de 14 bureaux dans le monde et de correspondants dans 130 pays. Elle soutient concrètement les journalistes sur le terrain grâce à des campagnes de mobilisation, des aides légales et matérielles, des dispositifs et outils de sécurité physique (gilets pare-balles, casques, guide pratiques et assurances) et de protection digitale (ateliers de sécurité numérique). L’organisation est devenue aujourd’hui un interlocuteur incontournable pour les gouvernements et les institutions internationales et publie chaque année le Classement mondial de la liberté de la presse, devenu un outil de référence.

UTILISATION DES VISUELS LIBRES DE DROITSDans la sélection de ces images, cinq seulement peuvent être publiées libres de droits dans un même média. zlles ne peuvent être utilisées gratuitement en couverture et leur format ne doit pas dépasser une demi-page. Ces photographies doivent être utilisées uniquement pour la promotion de l’album RSF.

Toutes les photos, sauf mention contraire : © Véronique de Viguerie

CONTACTS 2e Bureau Martial Hobeniche et Marie-René de La Guillonnière +33 (0)1 42 33 93 18 [email protected]

Julie Bance +33 (0)7 81 76 02 25 [email protected]

La vente des albums de photographie constitue une ressource essentielle pour Reporters sans frontières (30 % du budget annuel). Grâce au soutien de ses partenaires : Presstalis, le SNDP, Culture Presse, le réseau Maison de la Presse et Mag Presse, Mediakiosk, Promap, Relay, Interforum, la Fnac, ainsi que toutes les enseignes qui diffusent gracieusement l’album, les bénéfices de ces ventes sont intégralement reversés à l’association.

Cet album a été réalisé avec le soutien de :

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