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Restauration du bureau de Georges Clemenceau à l’Hôtel de Brienne 17 novembre 2014

Restauration du bureau de Georges Clemenceau à l’Hôtel de Brienne 17 novembre 2014 · 17 novembre 2014. 100 ans après le déclenchement de la Grande ... ainsi ma passion pour

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Restauration du bureau de Georges Clemenceau à l’Hôtel de Brienne

17 novembre 2014

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100 ans après le déclenchement de la Grande Guerre, le bureau de Georges Clemenceau restauré

Le bureau de Georges Clemenceau à l’Hôtel de Brienne, un lieu de mémoire voulu par Jean-Yves Le Drian

Georges Clemenceau, président du Conseil et ministre de la Guerre de 1917 à 1920

Georges Clemenceau à l’Hôtel de Brienne, résidence des ministres de la Guerre

Découvrir le bureau de Georges Clemenceau

La restauration du bureau du « Tigre »

La bibliothèque de Georges Clemenceau

Sommaire

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Georges Clemenceau est une figure majeure de l’histoire de France et singulièrement de notre passé militaire.

Ministre de la Guerre en même temps que président du Conseil entre 1917 et 1920, c’est lui qui a conduit la guerre, en respectant les institutions démocratiques, notamment parlementaires et en sachant établir sa crédi-bilité auprès du monde militaire. Nous lui devons l’Armistice, c’est-à-dire la Victoire. Avant de prendre ses fonctions ministérielles, il avait été, trois ans durant, président de la puissante commission de l’Armée au Sénat.

De 1914 à 1918, Clemenceau est donc au cœur de l’engagement français dans la Première Guerre mondiale, ne trouvant de distraction à la conduite de la guerre que dans les innombrables visites qu’il a faites aux poilus sur le front.

Clemenceau chef de guerre est donc, avec le général de Gaulle, l’une des plus illustres figures parmi celles qui sont passées par l’Hôtel de Brienne. Mais alors que le bureau de l’auteur de l’Appel du 18 juin est conservé dans son aspect originel, celui du Tigre a changé de destination au gré des affectations ministérielles…

Attaché à la figure de Clemenceau et défenseur de sa mémoire, j’ai tenu à restaurer son bureau dans l’éclat qui était le sien lorsque la Grande Guerre faisait rage. Pendant dix mois, les équipes du ministère de la Défense se sont mobilisées en lien avec l’architecte en chef des monuments historiques pour la réalisation d’un projet patrimonial sans précédent : recréer, non seulement la pièce, mais aussi l’atmosphère, du bureau de Clemenceau chef de guerre, avec le mobilier de l’époque, ses livres et ses cartes d’état-major.

Alors que le ministère s’apprête à se regrouper sur le site de Balard, achevant ainsi le mouvement d’unification initié par le général de Gaulle, l’enjeu était également de rappeler la nécessité d’inscrire notre politique de Défense au sein de symboles régaliens. En cette année de commémorations, le lieu où tant d’illustres ministres et chefs militaires se sont succédés, où tant de décisions majeures ont été prises pour préserver notre liberté et notre indépendance nationale, ce lieu, l’Hôtel de Brienne, sera préservé. C’est aussi le sens de cette restauration.

Cent ans après le déclenchement de la Grande Guerre, qui vit Clemenceau entrer dans le cœur de tous les Français par son action magnifique à la tête du Gouvernement et dans la conduite de la guerre, je suis donc heureux d’avoir restauré son bureau, et de pouvoir partager ainsi ma passion pour cet homme et les valeurs qu’il représente.

Jean-Yves Le DrianMinistre de la Défense

Le bureau de Georges Clemenceau à l’Hôtel de Brienne,un lieu de mémoire voulu par Jean-Yves Le Drian

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Georges Clemenceau, président du Conseilet ministre de la Guerre de 1917 à 1920

Georges Clemenceau (1841-1929), républicain radical-socialiste, est par deux fois président du Conseil. Dans son premier cabinet, en

1906-1909, la fermeté qu’il démontre dans toute son action lui gagne le surnom de « Tigre ». Lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale, dans son journal « L’Homme libre », qui devient en septembre 1914 « L’Homme enchaîné » pour protester contre la censure, Georges Clemenceau critique l’inefficacité et le défaitisme du gouvernement, et défend le patriotisme et l’ « union sacrée ».

Appelé à la présidence du Conseil par le Président Poincaré en novembre 1917, à 76 ans, Georges Clemenceau prend le portefeuille de la Guerre, avec pour chef de cabinet militaire le général Mordacq, qui joue un rôle important dans la coordination entre décisions politiques et militaires.

Sur le front armé, Georges Clemenceau consacre la majeure partie de son temps à la visite des tranchées, encourage les soldats, généralise l’appel aux troupes coloniales et renforce l’économie de guerre.

Il met en place le commandement unique, rassemblant toutes les armées alliées sous l’auto-rité du général Foch, alors que les Allemands avancent sur Amiens.

15 septembre 1917 - Georges Clemenceau dans une tranchée en compagnie d’un officier de l’artillerie, au Mort-Homme, l’un des points hauts les plus disputés de la bataille de Verdun.

©ECPAD/France/Albert Samama-Chikli 29 juillet.

1918 - Georges Clemenceau visite le 33e régiment d’infanterie coloniale à Epernay (Marne), qui combat pour la maîtrise du Bois du Roi et de Reuil, situés devant Epernay.

©ECPAD/France/Daniau.

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La contre-offensive alliée porte ses fruits à partir de la bataille de Château-Thierry en juillet 1918 et l’armistice est signé le 11 novembre 1918 à Rethondes. Georges Clemenceau est alors le « Père la Victoire », qui a réussi ce tour de force de redresser la France lors d’une des plus graves crises de son histoire.

Winston Churchill a ainsi dit de lui : « Dans la mesure où un simple mortel peut incarner un grand pays, Georges Clemenceau a été la France ».

Après l’armistice, Georges Clemenceau, toujours président du Conseil et ministre de la Guerre, devient l’artisan de la paix. Pendant la conférence de la paix de Paris de 1919, il se montre intransigeant vis-à-vis de l’Allemagne et de l’Autriche, exigeant des concessions territoriales et des réparations.

Sa position est dominante dans le traité de Versailles finalement adopté le 28 juin 1919. En janvier 1920, après avoir perdu les élec-tions législatives de novembre 1919 et renoncé à se présenter à la présidence de la République, il présente la démission de son gouvernement.

10 décembre 1918 - Georges Clemenceau et Raymond Poincaré lors de cérémonies de libération à Colmar (Haut-Rhin).

©Service historique de la Défense, Vincennes.

27 mai 1919 - Conférence de la paix de Paris.

©Service historique de la Défense, Vincennes.

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27 mai 1919 - Georges Clemenceau quittant la conférence de la paix de Paris.

©Service historique de la Défense, Vincennes.

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Georges Clemenceau à l’Hôtel de Brienne,résidence des ministres de la Guerre

À l’Hôtel de Brienne, Georges Clemenceau choisit comme

bureau le salon du premier étage, encadré de deux pièces : l’une abrite le cabinet attaché à la présidence du Conseil, dirigé par Georges Mandel, l’autre, le secrétariat particulier militaire, réduit à trois officiers, en lien direct avec les quartiers géné-raux de Foch et de Pétain et ainsi capables de renseigner Georges Clemenceau minute par minute sur les opérations.

Obéissant dans sa vie quotidienne à une stricte discipline, ses journées de travail sont très organisées :

8h45 : Après une première séance de travail matinale et une séance de sport, il arrive à l’Hôtel de Brienne pour signer son courrier civil, avant de se faire rendre compte des télégrammes essentiels par le chef du secrétariat particulier militaire, le commandant Marrasse. Le général Mordacq arrive ensuite, pour les décisions à prendre, que Clemenceau n’ajourne jamais.

9h30 : Il s’occupe des affaires étrangères, avant de s’atteler à la politique intérieure. Il pré-side ensuite le Conseil des ministres ou se rend au Parlement, à un conseil de cabinet ou un comité de guerre. Pendant tout le temps de sa présidence, il n’accepte aucune invitation à déjeuner ou à dîner à laquelle il ne soit pas absolument indispensable.

12h00 : Retour à l’Hôtel de Brienne, où il s’entretient avec ses collaborateurs, avant d’aller déjeuner chez lui, rue Franklin.

14h00 : Il reçoit des visiteurs à l’Hôtel de Brienne, puis se rend aux commissions parlementaires de la Chambre des députés ou du Sénat. À son retour à Brienne, c’est l’heure des signatures pour les différents documents préparés par ses collaborateurs, qui dure parfois jusqu’à 22h.

20h00 : Georges Clemenceau s’octroie un moment de détente en compagnie de ses proches collaborateurs, puis accueille un ou deux journalistes de ses amis, retrouve des membres de sa famille, et rentre enfin dîner sommairement chez lui pour se coucher aussitôt après.

1919 - Bureau de Georges Clemenceau au ministère de la Guerre, rue Saint Dominique. C’est de la fenêtre de ce bureau que Clemenceau est acclamé par la foule parisienne, le 11 novembre 1918, après la signature de l’armistice.

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18 novembre 1917 – Une du journal L’Écho de Paris.

gallica.bnf.fr/Bibliothèque nationale de France.

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Découvrir le bureau de Georges Clemenceau

■ LE SIèGE DIT « DE GEORGES CLEMENCEAU », en raison de ses deux accoudoirs en forme de Tigre, a été offert au vainqueur de la Première Guerre mondiale alors qu’il était encore, semble-t-il, président du Conseil.

■ LE BUREAU DIT DE « DARU »qui est une pièce unique au monde, a appartenu à Pierre Daru,intendant général de la Grande Armée,et a accompagné Napoléon dans certaines de ses campagnes.

■ LA BIBLIOTHèqUE DE GEORGES CLEMENCEAU,qui a été reconstituée dans son meuble d’origine, reflète la grande culture et l’éclectismed’un homme d’État qui a toujours été un homme de lettres.

■ LE BUREAU D’ORIGINE DE GEORGES CLEMENCEAU

a traversé le XXe siècle en changeant de pièces au sein

de l’Hôtel de Brienne.

■ LES DEUX PORTE-CARTES, refaits à l’identique, rappellent

que Georges Clemenceau s’est intéressé de près

à la conduite opérationnellede la guerre.

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La restauration du bureau de Clemenceau s’est faite sous la maîtrise d’ouvrage du

service parisien de soutien à l’administra-tion centrale, et sa maîtrise d’œuvre a été confiée à l’Architecte en chef des monuments historiques, M. Benjamin Mouton. Lancé en décembre 2012, le projet s’est déroulé dans son entier en à peine plus d’un an, la fin des travaux étant intervenue en janvier 2014. Chaque acteur, de l’architecte en chef au SPAC en passant par les entreprises chargées des travaux, a fait preuve d’une implication remarquable au service du projet Clemen-ceau, les entreprises cherchant à amélio-rer constamment leurs propositions pour atteindre au plus près la réalité historique.

La configuration du bureau était connue par la seule photographie d’époque du bureau de Clemenceau dont disposait l’Hôtel de Brienne. La glace et la cheminée y étaient également facilement reconnaissables, de même que le mobilier (bureau, fauteuils, bureau Daru utilisé par Clemenceau comme desserte, bibliothèque). Ce dernier, conservé en l’état, était réparti dans différentes pièces de l’Hôtel de Brienne. Il a facilement été retrouvé et réinstallé dans le bureau de Clemenceau. D’autres éléments de mobilier ou de décora-tion, comme la pendule Empire représentant Minerve casquée, ont également été retrou-vés, grâce à une autre photographie datant du ministère du général Gallieni (octobre 1915 – mars 1916).

La photographie étant en noir et blanc, il a été difficile de déterminer la couleur des lam-bris ainsi que celle des tentures murales. Celle des lambris semblait assez claire, sans qu’on puisse nettement l’identifier. Grâce à des sondages effectués à partir de la der-nière couleur connue, six ou sept témoins de

couleurs anciennes ont pu être retrouvés et datés, du XVIIIe siècle jusqu’à nos jours. Une couleur gris clair, paraissant correspondre à la période Clemenceau et cohérente avec les informations connues, a ainsi été retenue. La même technique de sondages a permis de retrouver parfaitement les couleurs du plafond et des corniches, qui sont donc exac-tement celles de l’époque de Clemenceau.

Les tentures murales ont été l’élément le plus délicat à mettre au point pendant la restau-ration du bureau. Le manque d’information et de précision a donné lieu à une démarche d’interprétation. En effet, la photo donnait l’impression assez floue d’une tapisserie plu-tôt sombre, aux motifs en forme de volutes, qui paraissaient dorées. Une recherche ef-fectuée dans les archives n’a pas donné de résultats probants, sinon un tissu qui semblait s’approcher de la tapisserie visible sur la photo, dans une gamme de couleurs gris-bleu. C’est en considérant que ce tissu était sans doute celui qui s’accordait le mieux avec l’esprit décoratif de l’époque que le choix a été fait.

Le tapis recouvrant le sol sur la photo ne lais-sait pas voir le parquet. C’est donc un parquet classique à panneaux qui a été installé.

La photographie de l’époque du général Gal-lieni montre un lustre à tulipes, qui a pu être obtenu pratiquement à l’identique en ajoutant des tulipes sur le lustre existant actuellement.

Chaque élément a ainsi fait l’objet d’un tra-vail très précis, pour reconstituer au mieux le bureau tel qu’il était lorsque Clemenceau y conduisit la France à la victoire.

La restauration du bureau du « Tigre »

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La bibliothèque de Georges Clemenceau

Homme d’action, Georges Clemenceau était aussi un grand lecteur.

Sa bibliothèque personnelle, dans son appar-tement de la rue Franklin, qui a été conser-vée à l’identique, révèle l’immense culture et l’éclectisme de celui qui, médecin de for-mation, s’est passionné pour la poésie de Victor Hugo, la vie politique américaine, les mouvements artistiques de son temps ou encore les grands courants de la philosophie.

Sa bibliothèque personnelle, qui a été conser-vée à l’identique dans son appartement de la rue Franklin, reconstituée dans son bureau de l’Hôtel de Brienne est davantage celle du ministre de la Guerre. Si le fonds original a été dispersé au cours du XXe siècle, il a été reconstitué partiellement, sur la base de deux hypothèses.

La première s’appuie sur les usages de l’époque de Clemenceau, qui étaient de présenter dans la bibliothèque du ministre de la Guerre de prestigieux volumes directe-ment liés à l’activité de l’hôte des lieux. Les bulletins et journaux militaires richement reliés relèvent de cette catégorie, de même que plusieurs études officielles d’histoire militaire, notamment sur les campagnes napoléoniennes et la guerre de 1870.

La seconde hypothèse renvoie plus person-nellement à Clemenceau. D’après des envois de collaborateurs ou d’institutions en fonction de l’actualité politique, ainsi que par ce qu’il a dit lui-même de ses goûts personnels, on a pu recréer sa bibliothèque d’une manière fidèle. Il est ainsi très vraisemblable que Cle-menceau, si proche des combattants, se soit montré attentif à des documents de méde-cine militaire (Commission Medical Research, Commitee American Red Cross, Trench Fever, Oxford University Press, 1918), à des récits de poilus (D’Hartoy, Des cris dans la tem-pête – Nouvelles impressions et nouveaux récits d’un officier blessé, Perrin, 1919) ou de prisonniers célèbres comme le critique d’art André Warnod.

Ami et collaborateur de Clemenceau, le géné-ral Mordacq figure également en bonne place dans cette bibliothèque, avec notamment La guerre au XXe siècle, Berger-Levrault, 1914. Enfin, l’Iliade et les œuvres de Cicéron rap-pellent la culture classique de Clemenceau, et la géographie d’Élysée Reclus, son goût pour les voyages

Tous les volumes sont issus de la bibliothèque du service historique de la Défense (Château de Vincennes) ou du centre de documentation du contrôle général des armées (Paris).

Cette restauration a été une œuvre collective, qui a notamment bénéficié du concours précieux de l’archi-tecte en chef des monuments historiques Benjamin Mouton, des équipes de la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA), du service historique de la défense (SHD) et du service parisien du soutien de l’administration centrale (SPAC) du ministère de la Défense. que tous en soient remerciés.

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