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Reste-t-il encore de l’argent facile à gagner? Analyse de la conjoncture macroéconomique et des marchés financiers aux États-Unis En bref : Même si la volatilité augmente sur les marchés boursiers américains, les données économiques ne laissent pas entrevoir de récession imminente. Les cours des actions américaines sont intéressants; le Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine TD continue de surpondérer ces titres. Demeurer sur les marchés tout au long du cycle économique peut se traduire par un rendement supérieur à long terme. Damian Fernandes, Vice-président et directeur à Gestion de Placements TD NOUVELLE PERSPECTIVE

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Reste-t-il encore de l’argent facile à gagner?Analyse de la conjoncture macroéconomique et des marchés financiers aux États-Unis

En bref : • Même si la volatilité augmente sur les marchés boursiers américains, les données

économiques ne laissent pas entrevoir de récession imminente.

• Les cours des actions américaines sont intéressants; le Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine TD continue de surpondérer ces titres.

• Demeurer sur les marchés tout au long du cycle économique peut se traduire par un rendement supérieur à long terme.

Damian Fernandes, Vice-président et directeur à Gestion de Placements TD

N O U V E L L E P E R S P E C T I V E

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La plupart des marchés boursiers ont progressé depuis la fin de la crise financière de 2008-2009 et les investisseurs ont pu profiter d’une envolée qui a duré près de dix ans. Au cours de cette phase haussière amorcée en mars 2009, l’indice S&P 500 a enregistré une croissance de plus de 300 % – une bénédiction pour les investisseurs durement ébranlés par la crise financière1. Les phases haussières ne sont toutefois pas éternelles et les marchés boursiers mondiaux ont chuté lourdement au dernier trimestre de 2018. Les investisseurs et les experts ont vu dans le repli des marchés boursiers américains un signe de récession imminente, ce qui nous amène à nous poser la question suivante : reste-t-il encore de l’argent facile à gagner?

Notre réponse est oui! De fait, au début de janvier, le Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine TD a fait passer les actions d’une position neutre à une surpondération, car les perspectives à l’égard des actions nous paraissent plus prometteuses aujourd’hui qu’il y a un an. Gestion de Placements TD (GPTD) estime que les cours des actions américaines sont intéressants. Dans le présent document, nous nous penchons sur les raisons qui sous-tendent ce point de vue, à savoir qu’une récession aux États-Unis est peu probable et que les évaluations sont revenues à des niveaux raisonnables. Nous examinons également les occasions de placement sur les marchés boursiers et expliquons pourquoi les investisseurs devraient selon nous demeurer sur les marchés tout au long du cycle économique.

1L’indice de rendement global S&P 500 a enregistré un rendement cumulatif de 339,38 % pour la période comprise entre le 2 mars 2009 et le 31 décembre 2018. Données provenant de Bloomberg Financial LP. Données en date de décembre 2018.

La situation économique actuelleLa relation synergique entre l’économie et les marchés financiers est généralement bien comprise par les investisseurs, car les échanges économiques entre les particuliers et les entreprises sont essentiels à la production économique globale (c.-à-d. le produit intérieur brut ou PIB) d’un pays. Lorsque les facteurs qui contribuent au PIB d’un pays demeurent robustes, notamment un chômage faible et une solide activité commerciale, les marchés devraient donc, en théorie, être le reflet de cette vigueur.

La santé économique globale d’un pays repose sur différents facteurs, mais la phase du cycle économique joue un rôle déterminant. En effet, l’évolution du cycle économique peut avoir des effets sur la qualité des bénéfices et du rendement des actions des entreprises, ainsi que sur l’employabilité des particuliers et leur capacité à acheter des produits de première nécessité et à remplir leurs obligations financières.

Les changements défavorables qui surviennent au cours du cycle économique peuvent nuire aux entreprises et aux particuliers, ce qui se répercute sur les marchés financiers.

À l’heure actuelle, l’activité économique aux États-Unis est vigoureuse et la majorité des entreprises font état de bénéfices de qualité, mais cela ne transparaît pas sur les marchés. Parmi les économies développées, les États-Unis sont à un stade plus avancé de leur expansion économique, comme en témoignent la croissance du marché du travail (c.-à-d. le chômage exceptionnellement faible) et la hausse des salaires. La croissance des salaires et la baisse du chômage sont des indicateurs révélateurs d’une économie stable et en croissance. Comme l’illustrent les graphiques 1 et 2, les États-Unis ont affiché une forte croissance des salaires moyens comparativement aux autres pays développés.

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&Graphique 1 : Taux de chômage dans les économies développéesComparaison des taux de chômage sur une période comprise entre le premier trimestre de 2000 et le quatrième trimestre de 2018

Graphique 2 : Croissance annuelle des salaires moyens dans les économies développéesComparaison de la croissance des salaires moyens, de 2000 à 2017

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Temps (trimestres)

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Données au 31 décembre 2018. Sources : Données de l’OCDE et GPTD.

Données au 31 décembre 2018. Sources : Données de l’OCDE et GPTD.

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Malgré les signes de vigueur de l’économie et les robustes bénéfices des entreprises américaines, les marchés financiers aux États-Unis sont sous tension depuis plusieurs mois, ce qui crée une rupture entre l’activité économique et l’activité des marchés financiers. Le graphique 3 ci-dessous montre que les inquiétudes grandissantes des investisseurs ont entraîné un repli des marchés.

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Temps (mois)

Niveau de l’indice VIX Moyenne de l’indice VIX sur 4 ansNiveau de l’indice S&P 500

Données au 31 décembre 2018. Sources  : GPTD et Bloomberg Finance L.P. Remarque  : Moyenne calculée sur quatre ans, de janvier 2014 à décembre 2018. L’indice de volatilité du CBOE (ou l’« indice de la peur »), dont le symbole boursier est VIX, est une mesure couramment utilisée des attentes de volatilité implicite sur le marché boursier en fonction des options sur l’indice S&P 500.

Pourquoi la volatilité des marchés a-t-elle augmenté? L’accroissement de la volatilité des marchés et les inquiétudes grandissantes des investisseurs s’expliquent en partie par des facteurs macroéconomiques défavorables, comme l’escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine et la hausse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine (la Fed). En ce qui a trait au commerce, les États-Unis continuent d’imposer des surtaxes douanières sur les importations chinoises, mais leur impact sur la consommation, qui est négligeable pour l’instant, pourrait augmenter avec le temps. Les États-Unis ont également adopté des mesures protectionnistes visant d’autres importants partenaires commerciaux, dont le Canada, le Mexique et l’Union européenne.

La Chine et d’autres pays ont réagi aux mesures américaines en imposant à leur tour des surtaxes

douanières sur les produits en provenance des États-Unis. Les mesures prises par la Chine, premier partenaire commercial des États-Unis, ont toutefois été assez limitées jusqu’à maintenant, mais pourraient être lourdes de conséquences pour l’économie américaine, si les autorités chinoises devaient durcir le ton. Les investisseurs savent qu’il existe une relation d’interdépendance entre l’activité manufacturière chinoise et les entreprises américaines, et comprennent qu’une escalade des tensions commerciales pourrait avoir des effets négatifs sur ces entreprises. À l’heure actuelle, les deux pays négocient les modalités d’un nouvel accord commercial qui profiterait aux deux économies. Tous les tarifs douaniers ont été suspendus pour la durée des négociations. Malgré la progression des pourparlers entre la Chine et les États-Unis, des risques importants demeurent, lesquels pourraient avoir des répercussions négatives sur les entreprises américaines et les investisseurs.

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Dans la foulée de la crise financière de 2008-2009, les banques centrales partout dans le monde ont abaissé leurs taux d’intérêt dans le but de stimuler la croissance. Récemment, elles ont commencé à relever les taux d’intérêt dans le cadre de la normalisation de leur politique monétaire, car de nombreux pays émergent peu à peu des profondeurs de la crise financière à mesure que la production économique et l’inflation augmentent.

Comme nous l’avons déjà mentionné, les États-Unis sont à un stade plus avancé de leur expansion économique. Le contexte des bas taux d’intérêt, qui a insufflé un nouvel élan à

l’économie américaine, a également créé une « nouvelle normalité » quant aux attentes des investisseurs à l’égard des taux d’intérêt. Pendant que la Fed et d’autres banques centrales retirent progressivement leurs mesures de soutien en relevant les taux d’intérêt et en mettant fin aux achats massifs d’obligations d’État, les investisseurs s’inquiètent au sujet de la longévité du présent cycle économique, car la force considérable derrière la relance faiblit. La perte de confiance des investisseurs dans les interventions de la Fed se reflète sur les marchés des capitaux; l’inquiétude monte à chaque relèvement de taux et il en résulte des ventes massives chaque fois plus importantes (voir le graphique 4 ci-dessous).

Pour l’instant, la Fed adopte une position neutre et renonce à hausser les taux d’intérêt davantage pour éviter que l’économie ne se replie. L’économie américaine est à un tournant étant donné les mesures prises par la Fed, l’incertitude découlant de la relation commerciale entre les États-Unis et la Chine et d’autres facteurs économiques. L’effet conjugué de ces événements a amené de nombreux investisseurs à croire qu’un ralentissement économique est proche et, par conséquent, à se ruer vers les valeurs sûres. La période de prospérité qui dure depuis près de dix ans tire-t-elle à sa fin? Reste-t-il encore de l’argent facile à gagner? Encore une fois, la réponse est oui.

Analyse de l’économieLa réponse à cette question réside dans notre analyse approfondie de l’économie américaine. Nous avons souligné plus haut que la croissance de l’emploi et la hausse des salaires représentent des indicateurs importants de la santé d’une économie et que leurs trajectoires prospectives nous renseignent sur la solidité économique globale d’un pays. Aux fins de l’analyse de l’économie américaine, nous avons établi des prévisions à l’égard de l’emploi et de la consommation aux États-Unis à l’aide d’un indice équipondéré composé de variables économiques pertinentes sur une période de 40 ans,

Graphique 4 : Marchés boursiers par rapport aux taux d’intérêtComparaison entre les baisses du S&P 500 et le taux des obligations du Trésor américain à 10 ans, de janv. 2017 à déc. 2018

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Temps (mois)

Données en date du 31 décembre 2018. Sources : GPTD et Bloomberg Financial L.P. Décembre 2018.

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permettant de tenir compte des changements au cours du cycle économique. En adoptant cette démarche axée sur les données, nous sommes en mesure de repérer et de quantifier les récessions précédentes, de comprendre les conditions qui ont provoqué ces récessions et de déterminer si une récession devrait se produire dans un avenir rapproché.

Les graphiques 5a et 5b ci-dessous illustrent les résultats de notre analyse des données et indiquent que l’économie américaine n’entrera pas en récession à court terme (c.-à-d. d’ici 12 à 18 mois).

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Indice de la conjoncture du marché du travail aux États-Unis

Indice de la consommation aux États-Unis

Indicateur de récession

Indicateur de récession

Graphique 5a : Indicateur de récession selon la conjoncture du marché du travail aux États-UnisTient compte du taux de croissance liée aux conditions de travail aux États-Unis en tant qu’indicateur de récession

Graphique 5b : Indicateur de récession selon la consommation aux États-UnisConsommation, revenu, prix des maisons et confiance en tant qu’indicateur de récessions

Données au 31 décembre 2018. Sources : GPTD et Bloomberg Finance L.P.

Années

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Un indicateur inférieur à zéro correspond à une probabilité élevée de récession imminente Moyenne de la variation en pourcentage sur un an i) des emplois salariés non agricoles, ii) des demandes de prestations d’assurance-chômage, iii) du taux de chômage et iv) de l’indice des heures de travail hebdomadaires totales.

Un indicateur inférieur à zéro correspond à une probabilité élevée de récessionMoyenne de la croissance en pourcentage sur un an i) du revenu personnel réel moins les transferts, ii) des ventes au détail réelles, iii) des dépenses personnelles de consommation (DPC), iv) de l’indice des prix des maisons Case-Shiller et v) de la confiance des consommateurs.

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Les marchés financiers et le secteur manufacturier aux États-Unis ont également fait l’objet d’une analyse similaire. Nos modèles montrent de faibles signes de récession à court terme sur les marchés financiers, tandis que le secteur manufacturier ne montre aucun signe de récession imminente. En combinant les résultats de ces analyses, nous en venons à la conclusion qu’une récession aux États-Unis est peu probable à court terme.

Analyse du marchéOutre les mesures prises par la Fed et les relations commerciales entre les États-Unis et la Chine, divers événements macroéconomiques mondiaux, comme le raffermissement du dollar américain et la chute des prix des produits de base, ont contribué à la faible croissance actuelle de l’économie américaine. Bien que nous connaissions l’une des plus faibles reprises depuis l’après-guerre, les paramètres fondamentaux des entreprises sont solides et en hausse. Les gains d’efficacité opérationnelle réalisés grâce aux progrès technologiques tels que l’automatisation et l’impartition de la production expliquent cette vigueur observable des paramètres fondamentaux. Les entreprises américaines voient les coûts variables de leur production diminuer avec le temps, à mesure qu’elles réorganisent leurs usines de fabrication pour y intégrer de nouvelles technologies capables de fabriquer des produits

plus rapidement et à un coût unitaire moins élevé ou déplacent leur production vers des économies où les coûts sont moins élevés. Les économies réalisées grâce à l’amélioration de l’efficacité des processus de fabrication se sont traduites par un accroissement des marges d’exploitation, comme en témoigne l’indice S&P 5002.

Comme le montre le graphique 6 ci-dessous, la marge d’exploitation de l’indice S&P 500 a augmenté depuis 2010, ce qui met en évidence la capacité grandissante des entreprises américaines à générer des bénéfices en dépit des événements macroéconomiques mondiaux comme la crise de la dette en Europe, le ralentissement de l’économie chinoise, l’effondrement des prix des produits de base et la montée des tensions géopolitiques. Le fait que les entreprises américaines sont parvenues à maintenir leur rentabilité malgré ces événements est révélateur des excellentes possibilités de gains qui s’offrent aux investisseurs.

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Marge d’exploitation

Graphique 6 : Accroissement de l’efficacité opérationnelle des sociétés américaines au fil du tempsHistorique de la marge d’exploitation trimestrielle de l’indice S&P 500, de 1990 à 2018

Données au 31 décembre 2018. Sources : GPTD et Bloomberg Financial L.P.

2La marge d’exploitation mesure le profit qu’une entreprise réalise sur un dollar de ventes, après le paiement des coûts variables de production, comme les salaires et les matières premières, mais avant le paiement des intérêts et impôts. Elle est calculée en divisant le bénéfice d’exploitation par les ventes nettes de l’entreprise.

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Bien que la marge d’exploitation soit un indicateur de la rentabilité d’une entreprise, la production de flux de trésorerie disponibles revêt autant d’importance3. La rentabilité d’une entreprise témoigne de l’efficacité de son modèle d’affaires, tandis que les flux de trésorerie disponibles témoignent de sa capacité à retourner de la valeur à ses actionnaires au moyen de dividendes ou de rachats d’actions. Par conséquent la valeur d’une entreprise repose sur son efficacité à maximiser ses revenus, à convertir ceux-ci en bénéfices et à distribuer une partie de ses bénéfices aux actionnaires.

Le graphique 7 ci-dessous illustre les flux de trésorerie disponibles par action de l’indice S&P 500 sur deux décennies. Nous pouvons voir que la capacité des entreprises américaines à générer des flux de trésorerie a augmenté de manière appréciable au fil du temps, ce qui démontre qu’elles sont davantage en mesure d’accroître la valeur pour les actionnaires en leur versant des dividendes ou en rachetant leurs actions. Les entreprises peuvent aussi réinvestir ces fonds dans des projets qui généreront des bénéfices.

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Années

Graphique 7 : La capacité de générer des flux de trésorerie de l’indice S&P 500 a augmenté ces dernières annéesHistorique des flux de trésorerie disponibles annuels par action de l’indice S&P 500, de 1992 à 2018

Données en date de décembre 2018. Sources : GPTD et Bloomberg Finance L.P.

3Les flux de trésorerie disponibles représentent l’argent généré par une entreprise après déduction des dépenses qu’elle a engagées pour soutenir ses activités et entretenir ses immobilisations. Autrement dit, il s’agit de l’argent qui reste après le paiement des dépenses d’exploitation et des dépenses en immobilisations. 4Les flux de trésorerie disponibles par action de l’indice S&P 500 de 2014 à 2018 ont totalisé 591. Le total des flux de trésorerie disponibles est divisé par le cours final de l’indice S&P 500 en décembre 2013 (c.-à-d. 1 848), ce qui donne 32 %. La capitalisation boursière de l’indice S&P 500 a donc augmenté d’environ 32 % en l’espace de cinq ans. Données provenant de Bloomberg Financial LP. Données en date de décembre 2018.

Au cours des cinq dernières années civiles, période qui a été marquée par une vive incertitude macroéconomique, la capitalisation boursière de l’indice S&P 500 a augmenté d’environ 32 %4. Cela signifie que les entreprises américaines ont accru de près du tiers la valeur globale pour les actionnaires dans un marché caractérisé par une confiance des investisseurs et une vive incertitude quant à la santé de l’économie. Dans le contexte de faible croissance,

les investisseurs en actions américaines ont été largement récompensés, puisque les robustes flux de trésorerie disponibles, conjugués avec la solide rentabilité, se sont traduits par une valeur accrue pour les actionnaires. Si l’économie américaine se dirige vers une récession, ce qui n’est pas le cas selon nos modèles, les investisseurs pourraient rater une occasion en ne participant pas à cette création de valeur.

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Une occasion à saisirDe nombreux investisseurs hésitent à investir dans le contexte actuel, mais ils ne se rendent pas compte que celui-ci offre des occasions de placement, car la récente volatilité a rendu les évaluations de plusieurs sociétés ouvertes plus attrayantes. De fait, au cours des derniers mois,

les ratios cours/bénéfice (C/B) de l’indice S&P 500 montrent que les évaluations ont diminué, ce qui ne nous semble pas justifié5. Le graphique 8 ci-dessous illustre la dégringolade du ratio C/B global de l’indice S&P 500 depuis son sommet précédent.

Graphique 8 : Les inquiétudes des investisseurs peuvent être synonymes d’occasion de placementComparaison entre l’indice S&P 500 et le ratio C/B de l’indice S&P 500, de janv. à déc. 2018

5Le ratio cours/bénéfice (C/B) est obtenu en divisant le cours boursier par le total des bénéfices par action de toutes les entreprises au cours des 12 prochains mois. Une entreprise qui a un faible ratio offre une valeur intéressante.

Les investisseurs peuvent voir le repli du marché comme une occasion d’investir dans des entreprises sous-évaluées avant que le marché ne se redresse. Comme le graphique 8 l’indique, les évaluations des entreprises américaines sont inférieures à leurs sommets atteints précédemment, ce qui représente une excellente occasion d’acheter des titres ou d’accroître ses placements dans des sociétés de

grande qualité. À long terme, les investisseurs profiteront de l’appréciation des cours et des revenus (c.-à-d. des dividendes) générés par ces entreprises.

Cette stratégie s’est révélée efficace dans le passé. Le graphique 9 ci-après illustre les rendements totaux de l’indice S&P 500 l’année suivant une baisse de 20 % des ratios C/B actuels depuis 1926.

2300

2350

2400

2450

2500

2550

2600

2650

2700

2750

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Niv

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des

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l'ind

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S&P

500

Ratio C/B de l’indice S&

P 500

janv./18 mai/18 sépt./18févr./18 juin/18 oct./18mars/18 juil./18 nov./18avr./18 août/18 déc./18

Temps (mois)

Ratio C/B de l’indice S&P 500Indice S&P 500

Données en date de décembre 2018. Sources : GPTD et Bloomberg Finance L.P.

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-40%

-30%

-20%

-10%

0%

10%

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40%

50%

Nov1929

Oct1931

Jul1934

Apr1937

Apr1939

Sep1946

Jun1962

Aug1966

May1970

May1973

May1977

Feb1982

May1984

Oct1987

Mar1994

Nov2000

Jul2002

Oct2005

Oct2008

Feb2010

14Episodes

Since1950

AllMonths

1926-2018

Le graphique 9 montre que le marché se redresse habituellement après une baisse rapide des évaluations. Pour les investisseurs à long terme, la stratégie éprouvée consiste à demeurer sur le marché pendant les turbulences, car il est particulièrement difficile d’anticiper les hauts et les bas du marché. Les investisseurs qui conservent leurs placements pourront encaisser des gains dès le début de la reprise du marché. De plus, ceux qui disposent de liquidités peuvent acheter des actions ou des parts additionnelles de titres déjà détenus dans leur portefeuille ou qu’ils souhaitent y inclure.

Même si la débâcle actuelle des marchés américains laisse croire à l’imminence d’une récession, notre démarche axée sur les données indique le contraire. De fait, les experts et les observateurs ont prévu la fin du présent marché haussier et donc des gains faciles à plusieurs reprises depuis la fin de la crise financière. Par conséquent, les investisseurs qui ont écouté ces experts n’ont pas profité de la croissance des marchés boursiers (c.-à-d. qu’ils n’ont pas gagné de l’argent facile).

Graphique 9 : Indice S&P 500Rendements totaux l’année suivant une baisse (de 20 %) des ratios C/B actuels, de 1926 à décembre 2018

-40 %

-30 %

-20 %

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nov. 1929

nov. 2000

oct. 1931

juil. 1934

juin 1962

août 1966

mai 1970

mai 1973

mai 1977

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févr. 2010 14

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mai 1984

juil. 2002

avr. 1937

avr. 1939

sépt. 1946

oct. 1987

mars 1994

oct. 2005

oct. 2008

Sources : GPTD, Emperical Reserch Parners et Bloomberg Finance L.P. En date de décembre 2018.

-19,0 %

33,5 %

20 %

31,1 %

4,0 %

25,7 %

34,4 %

6,6 %

38,4 %

31,7 %

14,8 % 15,6 %10,6 %

16,3 %9,8 %

22,6 %16,5 %

12,1 %

-26,1 %

-34,3 %

-13,9 % -12,2 %

l’argent facile

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-$2,000,000

-$1,000,000

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$1,000,000

$2,000,000

$3,000,000

$4,000,000

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100%

150%

200%

Personne ne peut dire exactement à quel moment la présente phase haussière prendra fin, mais compte tenu des indicateurs économiques que nous avons analysés (soit le marché du travail, la consommation, les marchés financiers et le secteur manufacturier), nous n’entrevoyons pas de récession à court terme. À l’heure actuelle, les paramètres fondamentaux des sociétés américaines sont solides et les évaluations des actions américaines sont raisonnables.

Malgré la volatilité actuelle des marchés boursiers américains, la panique des investisseurs nous

paraît injustifiée si la croissance économique et les paramètres fondamentaux des sociétés demeurent favorables, comme nous le prévoyons. Dans ce contexte, les investisseurs patients, ayant un horizon de placement à long terme, ont la possibilité de tirer parti du potentiel de croissance des entreprises de qualité.

de placement à long terme peuvent aider les investisseurs à saisir les occasions qui se présentent sur les marchés boursiers et à gagner de l’argent facile.

Graphique 10 : Une perspective à long terme permet de gagner de l’argent facilementRendement de l’indice S&P 500 et afflux de capitaux dans les actions américaines, de janv. 2007 à déc. 2018

-100

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$ 2 000 000

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S&P

500

(%)

  Afflux de capitaux dans les actions américaines

déc./18déc./15déc. 12déc./09 déc./17déc./14déc./11déc./08 déc./16déc. 13déc./10déc./07déc./06

Temps (mois)

Afflux de capitaux dans les actions américainesIndice de rendement global S&P 500

Le terme « argent facile » désigne la capacité des investisseurs à tirer parti de la tendance haussière et de l’appréciation des cours du marché boursier pour faire des gains, en particulier depuis les dix dernières années. Données en date de décembre 2018. Sources : GPTD et Bloomberg Finance L.P.

Barron'snov. 2009

MarketWatch nov. 2011

The Street mai 2012

Morningstar déc. 2013

CNBC mars 2015

De l’argent facile encore à gagner?

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Annexe6

Les définitions des variables économiques dans les graphiques 5a et 5b sont présentées ci-dessous:

Emplois salariés non agricoles : Terme employé aux États-Unis pour désigner les emplois autres que les emplois agricoles, le travail indépendant et les emplois dans les résidences privées, les organismes sans but lucratif et les agences militaires et de renseignement. Les propriétaires sont aussi exclus.

Demandes de prestations d’assurance-chômage : Mesure du nombre de personnes qui ont présenté une demande d’assurance-chômage pour la première fois au cours de la dernière semaine. Il s’agit de la première donnée économique disponible aux États-Unis, mais l’impact sur le marché varie d’une semaine à l’autre. Un nombre plus élevé que prévu a une incidence négative ou baissière sur le dollar américain, tandis qu’un nombre moins élevé que prévu a une incidence positive ou haussière sur le dollar américain.

Taux de chômage : Mesure de la prévalence du chômage exprimée en pourcentage et calculée en divisant le nombre de chômeurs par le nombre de personnes au sein de la population active. En périodes de récession, le taux de chômage est relativement élevé.

Indice des heures de travail hebdomadaires totales : Indice obtenu en divisant le total des heures de travail du mois courant par la moyenne sur 12 mois, pour l’année de référence. Dans le cas des industries de base, le total des heures de travail est le produit de la moyenne des heures hebdomadaires et de l’emploi des travailleurs auquel les heures s’appliquent (ensemble des employés ou employés de production et sans responsabilité de surveillance). Aux niveaux supérieurs de regroupement des industries, le total des heures correspond à la somme des composantes.

Revenu personnel réel moins les transferts : Mesure visant à éliminer certains effets des stabilisateurs automatiques sur les données relatives au revenu personnel.

Ventes au détail réelles : Le Census Bureau des États-Unis tient une série chronologique des ventes mensuelles et des stocks estimatifs en fin de mois des détaillants américains.

Dépenses personnelles de consommation (DPC) : Mesure des prix des produits et services payés par les personnes vivant aux États-Unis ou celles qui effectuent des achats au nom de ces personnes. L’indice des prix des DPC tient compte de l’inflation (ou de la déflation) d’un large éventail de dépenses de consommation ainsi que des changements dans le comportement des consommateurs.

Indice des prix des maisons Case-Shiller : Indice mensuel qui suit l’évolution des prix des maisons dans 20 grandes régions métropolitaines des États-Unis.

Confiance des consommateurs : Indicateur économique qui mesure le degré d’optimisme des consommateurs à l’égard de l’état de l’économie et de leur situation financière personnelle.

annexe6Les définitions des termes économiques employés dans le présent document sont tirées du glossaire publié sur le site Web du Bureau of Economic Analysis du département américain du Commerce. https://www.bea.gov/

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Les renseignements aux présentes ont été fournis par Gestion de Placements TD Inc. aux fins d’information seulement. Les renseignements proviennent de sources jugées fiables. Les graphiques et les tableaux sont utilisés uniquement à des fins d’illustration et ne reflètent pas les valeurs ou les rendements futurs des placements. Ces renseignements n’ont pas pour but de fournir des conseils financiers, juridiques, fiscaux ou de placement. Les stratégies fiscales, de placement ou de négociation devraient être étudiées en fonction des objectifs et de la tolérance au risque de chacun. Le présent document peut contenir des déclarations prospectives qui sont de nature prévisionnelle et pouvant comprendre des termes comme « prévoir », « s’attendre à », « compter », « croire », « estimer » ainsi que les formes négatives de ces termes. Les déclarations prospectives sont fondées sur des prévisions et des projections à propos de facteurs généraux futurs concernant l’économie, la politique et les marchés, comme les taux d’intérêt, les taux de change, les marchés boursiers et financiers, et le contexte économique général; on suppose que les lois et règlements applicables en matière de fiscalité ou autres ne feront l’objet d’aucune modification et qu’aucune catastrophe ne surviendra. Les prévisions et les projections à l’égard d’événements futurs sont, de par leur nature, assujetties à des risques et à des incertitudes que nul ne peut prévoir. Les prévisions et les projections pourraient s’avérer inexactes à l’avenir. Les déclarations prospectives ne garantissent pas les résultats futurs. Les événements réels peuvent différer grandement de ceux qui sont exprimés ou sous-entendus dans les déclarations prospectives. Un certain nombre de facteurs importants, y compris ceux énumérés plus haut, peuvent contribuer à de tels écarts. Vous ne devriez pas vous fier aux déclarations prospectives. Les rendements des indices ne sont fournis qu’à des fins de comparaison. Les indices ne sont pas gérés et leurs rendements n’incluent aucuns frais de vente ou d’acquisition, car de tels frais réduiraient leur rendement. On ne peut pas investir directement dans un indice. Le Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine TD est formé de divers professionnels du placement de la TD. Le Comité a le mandat de publier des perspectives trimestrielles qui présentent un point de vue concis sur la situation à prévoir sur les marchés pour les 6 à 18 mois à venir. Ces conseils ne garantissent pas les résultats futurs, et les événements sur les marchés peuvent se révéler sensiblement différents de ceux implicitement ou explicitement formulés dans les perspectives trimestrielles du Comité. Les perspectives trimestrielles ne remplacent pas les conseils de placement. Gestion de Placements TD Inc. est une filiale en propriété exclusive de La Banque Toronto-Dominion. Bloomberg et Bloomberg.com sont des marques de commerce et des marques de service de Bloomberg Finance L.P., une société en commandite simple enregistrée au Delaware, ou de ses filiales. Tous droits réservés. MD ©2019. Morningstar est une marque déposée de Morningstar Research Inc. Tous droits réservés. Toutes les marques de commerce appartiennent à leurs propriétaires respectifs. MD Le logo TD et les autres marques de commerce sont la propriété de La Banque Toronto-Dominion.(0219)