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Restitution du BarCamp "Vivre plus longtemps, 11 juin 2009, à la Technopole de Laval

Restitution Bar Camp Territoires 4

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Page 1: Restitution Bar Camp Territoires 4

Restitution du BarCamp "Vivre plus longtemps,

11 juin 2009, à la Technopole de Laval

Page 2: Restitution Bar Camp Territoires 4

Table des matières

Introduction

La formation et la coordination des intervenants au domicile, par les usages des TIC

Synthèse des deux tables rondes

Pour une coopération des réseaux autour de la personne

Redonner à la personne la maîtrise de ses données

S’inspirer du fonctionnement des jeux en réseaux pour fa-ciliter la coordination des acteurs intervenant auprès de la personne âgée

Explorer les nouvelles formes de coopération et d’en-gagement

Comment articuler les différents modes et niveaux d’engage-ment des seniors ?

Quelles solutions pour accéder / partager l’information à l’échelle de quartier ?

Comment mailler les besoins de mobilité des seniors (mobi-lités quotidiennes, résidentielles, de loisirs), en développant les modes alternatifs de transport, et en utilisant le potentiel d’informations et de services des plateformes numériques ?

Innover dans les services à la mobilité

Quels pièges à éviter dans la configuration de nouveaux ha-bitats collectifs, intergénérationnels pour les personnes vieillissantes ?

Imaginer de nouveaux habitats

Par quels moyens / dispositifs accompagner la gestion des âges, et les pratiques professionnelles en lien avec la culture numérique (travail en réseau, gestion du capital immatériel) pour renforcer la compétitivité et l’attractivité des PME ?

Préparer la relève des entreprises

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p.23

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p.26

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Page 3: Restitution Bar Camp Territoires 4

Les autres tables rondes

Créativité et développement culturel

Les capteurs dans l’habitat

Liste des participants

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Aborderleseffetsduvieillissementsurlesmodesdevie,selonles

spécificités territoriales et sociales, penser de nouvelles organisations

des services sur les territoires, se saisir du numérique pour trouver de

nouvelles voies de transformation et d’innovation. Tels étaient les en-

jeux de cette journée à Laval.

Plus de 80 personnes, issues des secteurs associatifs, secteurs

publics ou secteurs privés, des régions Pays de la Loire, Bretagne, Nord

Pas-de-Calais, Aquitaine, Ile-de-France, Picardie, Poitou-Charentes,

Basse-Normandie, sont venues débattre sur un mode ouvert et hori-

zontal. Autour de 7 tables rondes, chacun a partagé son point de vue

d’acteur économique, social, de santé, de recherche, d’innovateur, sur

les répercussions du vieillissement et les besoins des populations en

fonction des territoires, et confronté collectivement les modes d’action

possibles. Il y avait un seul prérequis aux échanges : toujours partir

d’une initiative existante ou d’un exemple concret d’utilisation de serv-

ices technologiques, impliquant le porteur lui-même dans les débats.

Introduction

Page 7: Restitution Bar Camp Territoires 4

La journée « innover pour bien vieillir dans les territoires » a permis

d’aborder sous de multiples angles la problématique de l’autonomie des

personnes vieillissantes et des contextes d’habitat (habitat adapté, habi-

tat intelligent, habitat collectif) ; celle du développement économique

et de la relève du personnel âgé dans les entreprises (transmission des

savoirs, de la culture d’entreprise) ; celle de l’engagement citoyen et

de la solidarité de proximité (rester, devenir davantage citoyen) ; des

services médico-sociaux dans leur dimension relationnelle, intergénéra-

tionnelle et non pas seulement fonctionnelle ; la reconstruction de soi

après un accident de vie et les capacités de résilience augmentées par

l’usage thérapeutique des technologies ; le développement culturel et la

créativité des plus âgés… Bref d’imaginer un nouvel art de vivre ensem-

ble, hybridé avec le monde tel qu’il est, c’est-à-dire en partie « connecté

»…

Dans chacun de ces thèmes en effet, la place et l’utilisation des

technologies ont été débattues sans concession : comment replacer à

chaque fois l’humain au centre des préoccupations, voire au centre de

la conception des services (mélangeant les savoirs « techniques », les

savoirs « d’experts » et les savoirs « d’expérience », relatifs au vécu)

? Comment ne pas déposséder les individus, a fortiori en situation de

fragilité, de leur intégrité (par exemple s’agissant des données person-

nelles), de leur libre arbitre (le choix) face aux dispositifs pensés pour

eux ? Comment ne pas substituer à la relation humaine les échanges

dématérialisés ? Comment ne pas cliver la société entre des individus

« geek », c’est-à-dire agiles, familiers des technologies, et les autres

qui devraient constamment s’adapter ? Comment penser des dispositifs

technologiques collectifs et pas seulement individuels (écran d’ordinateur

individuel) ?

Page 8: Restitution Bar Camp Territoires 4

Chaque restitution d’ateliers a fait la part belle à ces questions, po-

sitionnant les technologies comme des moyens, des outils ; ce qui pour-

rait être résumé par cette formule proposée par un des grands témoins

de la journée : « un projet technologique c’est 80% d’organisation, 20%

de technique, et 100% d’humain ».

Mais les technologies jouent aussi un rôle d’accélérateur, tantôt

de perturbateur, offrant, comme le soulignait un autre grand témoin,

à partir des nouvelles potentialités, des perspectives parfois stimulan-

tes parfois effrayantes. Elles obligent par là à nous repositionner… à la

mesure de nos capacités de réaction, d’adaptation, de choix.

Cette journée de BarCamp avait aussi pour but de favoriser le lien

entre les participants d’horizons géographiques différents, et de com-

mencer à dessiner une « communauté d’intérêts » interterritoriale, qui,

nous l’espérons, sera au rendez-vous des prochaines rencontres, et con-

tinuera à jouer le jeu de la réflexion ouverte et collaborative !

D’ores et déjà merci à chacun des participants de cette première

édition de rencontres territoriales Pluslonguelavie. Nous vous donnons

rendez-vous aux prochaines étapes !

Deux dates sont d’ores et déjà fixées :

-le18 septembre à Paris : présentation des pistes créatives issues

des ateliers de travail « pluslonguelavie », sur 2008/2009. Ces pistes

déclineront des « avenirs souhaitables », formulant de nouvelles propo-

sitions de cet art de vivre ensemble dans une société de longévité et

société ‘digitale’.

Page 9: Restitution Bar Camp Territoires 4

-les12, 13 et 14 octobre : séminaire au Centre Culrurel Interna-

tional de Cerisy-la-Salle, dans la Manche, où à l’occasion d’un point

d’étape sur le programme Pluslonguelavie, il s’agira de passer des pistes

prospectives aux projets concrets sur le terrain.

D’autres manifestations se dérouleront courant 2010, sur chacun des

territoires pilotes, partenaires de la démarche « Innover pour bien vieil-

lir dans les territoires ». Nous vous invitons à suivre l’actualité du pro-

gramme Plus longue la vie.net sur le site web !

http://www.pluslonguelavie.net/

Page 10: Restitution Bar Camp Territoires 4

10

La formation et la coordination des intervenants au domicile, par les usages des TIC

Au cours des deux tables rondes du BarCamp qui concernaient

les intervenants au domicile de la personne âgée, nous avons vu se dé-

gager trois axes de réflexion. Le premier, évoqué dans les deux groupes,

interroge tout d’abord la place que pourraient prendre les TIC dans ces

professions pour coordonner des intervenants au domicile (à travers

les projets portés par la Communauté de communes de Parthenay).

Le deuxième angle, qui se réfère à l’initiative du Conseil Général des

Yvelines, défend l’idée qu’améliorer la coordination des professionnels

peut aussi passer par un processus autre consistant à repositionner la

personne au cœur des coopérations en lui (re)donnant la maîtrise de ses

données personnelles. Enfin, un troisième angle a concerné les apports

éventuels de l’univers des jeux à la formation et à la coopération des

intervenants.

Synthèse des deux tables rondes

Point de départ des discussions :

• François Fouillet, CCAS de la communauté de communes de Parth-

enay, présentation de l’initiative d’équipement des agents du CCAS en

Pocket PC : http://web.cc-parthenay.fr/

La table ronde a été animée par François Fouillet qui a présenté deux pro-

jets. Le premier concernait le projet de mobilité des intervenants à dom-

icile équipés de pocket pc qui permettent la synchronisation des plan-

Page 11: Restitution Bar Camp Territoires 4

11

nings des aides ménagères. Le partage d’information se fait de manière

ascendante et descendante. Le second est la mise en œuvre d’une plate

forme informatique favorisant le maintien à domicile en proposant de

multiples services. La plate-forme PSV (Portail Services Vigilance) per-

met une gestion des bénéficiaires, le signalement d’évènements inha-

bituels, un service d’alerte, et enfin un outil de relation avec les EHPAD

et les hôpitaux.

• Laurent Braconnier et Jean-François Navarre, du Conseil général des

Yvelines, présentation du dossier socio-médical partagé :

http://www.yvelines.fr/

Jean-François Navarre du Conseil Général des Yvelines nous a présenté

un projet expérimental de dossier médico-social partagé. Il touchera

potentiellement une population de 215 000 personnes de plus de 60 ans

dans le département (dont 5 600 bénéficiaires de l’Allocation Personnal-

isée d’Autonomie) et le Conseil Général y consacre 39% de son budget.

L’idée est de permettre aux personnes âgées d’avoir sur un périphérique

électronique ressemblant à une clef USB l’ensemble des données médi-

co-sociales les concernant, qu’ils peuvent conserver à leur domicile et

sur lequel le personnel des services sociaux et de santé prend connais-

sance des informations déposées par leurs confrères et déposent eux-

mêmes des informations concernant l’environnement social et médical

de la personne âgée (avec des accès limités concernant certaines don-

nées médicales). Cet outil devrait permettre une meilleure coordination

des soins entre le personnel de santé, les services sociaux, la famille

et la personne âgée. Cette expérimentation devrait être lancée en sep-

tembre 2009 sur une période de 18 mois afin d’en faire une évaluation

socio-économique à la fin de l’année 2010.

Page 12: Restitution Bar Camp Territoires 4

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Pour une coopération des réseaux autour de la personne

En quoi l’équipement et les usages des technologies par les ac-

teurs intervenants au domicile peuvent valoriser leurs pratiques

et leur profession ?

Les technologies de l’information et de la communication peuvent offrir

des moyens de coordination des différents acteurs autour de la personne

âgée. Le maintien à domicile et l’autonomie de ces personnes sont rendus

possibles par les intervenants professionnels au domicile, qui ont pour

mission de prévenir et d’organiser les services autour de ce public. La

répartition des rôles selon les métiers, qui relèvent du social ou du médi-

cal, est bien définie, ce qui pose la question des supports d’informations

communs et de la gestion des accès. Dans certains cas cette complexité

empêche l’information de circuler de manière fluide : par exemple, les

informations produites par les travailleurs sociaux n’atteignent pas sys-

tématiquement les professionnels médicaux et inversement. Cela peut

avoir un impact sur les recommandations, prescriptions et interventions

médicales ou sur l’appréhension de situations par les professionnels so-

ciaux. Or résoudre ce problème pourrait permettre de valoriser les ef-

forts produits d’un intervenant aux yeux des autres professionnels.

Les freins et les leviers à la coordination des acteurs

Tout d’abord, il y a un défi qui est de susciter les motivations person-

nelles des intervenants dans une démarche de coopération. La diversité

des métiers concernés et des modes d’intervention rend la chose com-

plexe, provoquant souvent de la distance, parfois de l’animosité entre

professionnels. La séparation du champ d’activité, tant dans les pra-

Page 13: Restitution Bar Camp Territoires 4

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tiques qu’en matière de législation, est un frein à la coordination.

Une des solutions possibles serait d’élargir les usages autour du service

central. De plus, il est important de noter que la valorisation des com-

pétences des métiers dans l’accompagnement social passe par la lecture

et la prise en compte de ces informations par le corps médical. Pour

l’heure il ne semble pas y avoir de garantie que les informations soient

lues. Aussi, pour comprendre l’intérêt de cette lecture il faudrait avoir

un feedback, et pourquoi pas sous forme ludique : « comment ce que

j’ai écrit est pris en compte, donne lieu à des actions ? ».

Impliquer le professionnel dans le processus semble donc important au

vu de ce que nous avons dit plus haut. Il serait alors envisageable de

recueillir les besoins précis des professions, et leur niveau de satisfac-

tion. Mais qui peut recueillir ces informations sachant que les différentes

professions ne sont pas systématiquement en lien ? Il n’est pas aisé

non plus pour les personnes âgées de se faire entendre lorsqu’il s’agit

en partie de remettre en cause les services dont elles « bénéficient ».

L’idéal serait donc d’avoir un lieu de rencontre neutre pour recueillir les

besoins insatisfaits des personnes âgées.

Pour la personne âgée, le fait de savoir que l’information est partagée

par tous les intervenants autour d’elle peut la réassurer. De même pour

l’entourage de la personne, ne serait-ce que pour mettre en valeur la co-

hérence des dispositifs dans l’action des professionnels. Attention pour-

tant à l’hyperationalisation ou l’hypertransparence dans tous les cas.

Quand est-elle souhaitable ou pas ?

Page 14: Restitution Bar Camp Territoires 4

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Quelques conditions requises : plus de communication et plus de

temps.

Quelles sont les conditions requises pour que les leviers cités fonction-

nent?

Cela peut sembler évident, mais la première condition est que les inter-

venants se « parlent ». Et pour ce faire, l’idéal serait avant toute chose

d’organiser des rencontres entre ces deux catégories de métiers.

Une autre condition facilitante pourrait être de favoriser le temps des

intervenants passé auprès des personnes âgées en libérant du temps

administratif, en automatisant ces démarches. Les technologies le per-

mettent, et l’initiative du CCAS de Parthenay d’équiper les interve-

nants en pocket pc illustre bien des possibilités. Un nouveau champ

d’automatisation de certaines tâches ou de certains relevés est à ex-

plorer aussi du côté des capteurs et des puces.

Un système d’information adapté, co-construit et valorisé par et

pour les acteurs.

Un système d’information doit représenter les interactions entre les pro-

fessionnels. L’organisation doit être opérationnelle avant l’incrémentation

d’outils technologiques dans le processus. La difficulté rencontrée en

amont est de déterminer la part des informations qui peut être partagée

ou au contraire doit être tenue secrète selon la division des tâches par

type de profession, le tout étant encadré par une législation. En effet, le

champ d’action des professionnels sociaux n’est pas celui du médical et

vice-et-versa, même si les interventions doivent se faire par l’échange

d’informations plus ou moins sensibles. L’important est donc de savoir ce

qui doit être partagé ou non, puis de rendre l’information utile et exploit-

able pour d’autres.

Page 15: Restitution Bar Camp Territoires 4

15

Dans l’expérience menée au CCAS de la Communauté de Commune de

Parthenay, l’équipement des intervenants en pocket pc permet de syn-

chroniser les données relevées et les plannings. Les informations sont

ensuite acheminées via un réseau wifi en intra dédié vers un serveur qui

fait remonter automatiquement les nouvelles données. De même, une

plate-forme web est mise à disposition. La valeur de ces dispositifs se

situe dans la facilité de gestion amenée mais plus généralement dans

le temps gagné. En effet, ce service permet d’aller synchroniser les

données à proximité des mairies et du réseau wifi dédié cité plus haut.

Les améliorations possibles se situent dans l’appropriation des technolo-

gies et leur apprentissage qui doivent se faire de manière collective. Il

paraît en plus de cela stratégique de sensibiliser les « têtes de réseau »

des professions, celles qui sont influentes dans leur communauté et qui

pourront le mieux mettre en valeur les avantages liés à l’utilisation de

ces dispositifs technologiques (un exemple citait un médecin sans qui

l’appropriation de l’outil par la communauté de professionnels aurait été

plus difficile).

Vers un réseau social des intervenants au domicile ?

L’idée émise à la fin de la session du matin, introduite par l’initiative du

CCAS de la Communauté de Commune de Parthenay, est que progres-

sivement les acteurs de proximité autour de la personne âgée intègrent

au système technologique d’intervention immédiate, soit la télé-alarme,

un réseau qui relie tous les intervenants de proximité, soit un système

d’information qui tende vers une plateforme de réseau social. Toutefois,

avant de mettre en place une telle plateforme de réseau social il faut

diagnostiquer la manière concrète dont travaillent les acteurs locaux et

leurs interactions. La suite consiste à faire participer les professionnels

Page 16: Restitution Bar Camp Territoires 4

1�

à la construction de cet outil en recueillant leurs besoins.

Ainsi, du partage immédiat des informations au sein d’un réseau in-

formel, les discussions sont passées à l’idée d’une plateforme de réseau

social, et ce, afin de développer une « culture de vigilance ». Un des

effets positifs d’un réseau social structuré serait la possibilité de partag-

er efficacement l’information entre les professionnels médico-sociaux.

D’autre part, la gestion de situations complexes pourrait se faire de

manière plus collective, sans que le professionnel ne doive déborder de

son champ d’activité comme lorsqu’il doit faire face seul à une situation

complexe. Un tel système apporterait sans doute le pouvoir d’anticiper

les évolutions de prise en charge de la personne. Chaque intervenant

participant au processus verrait son activité valorisée et valorisante pu-

isque sa contribution serait visible et utile à tous les autres acteurs de la

chaîne. Et pourquoi ne pas y intégrer également les aidants familiaux ?

Si l’idée d’un réseau social des intervenants au domicile est une idée

séduisante, elle n’en soulève pas moins plusieurs questions : quant à la

capacité d’intégration de cet outil dans un secteur qui est très cloisonné

; quant à la motivation des intervenants de contribuer librement mais

régulièrement au système (l’adhésion aux réseaux sociaux traditionnels

se fait de manière non-contrainte) ; quant à la place faite à la personne

âgée sur ce réseau (a-t-elle accès à des informations la concernant ?).

Page 17: Restitution Bar Camp Territoires 4

1�

Equipement des agents en technologies (ex : Pocket PC)

Synchronisation et partage des plannings et des données concer-

Apports des TIC aux professionnels :- valorisation des métiers, des compétences

- aide à la coordination, réactivité

Implication des intervenants dans la construction du système d’information :

solicitation, détection des besoins, accompagnement des usages

Besoin d’individus « passerelle » dans les milieux professionnels,

technologiques (exemple du

Un nouveau modèle à envisager ? « De la télé-alarme au réseau social des acteurs de la médiation de proximité »

En quoi l’équipement et les usages des technologies par les acteurs inter-venant au domicile peuvent valoriser leurs pratiques et leur profession ?

Page 18: Restitution Bar Camp Territoires 4

1�

Redonner à la personne la maîtrise de ses données

Du côté de la relation au bénéficiaire, faut-il creuser cette piste qui serait

d’intégrer des outils plus « discrets » que les écrans d’ordinateur pour

impliquer le bénéficiaire dans le processus de collaboration ?

Equiper les intervenants en technologies notamment en ordinateurs sem-

ble être un frein à la coopération vis à vis de la personne prise à charge. En

effet, il semblerait que l’outil en lui-même ait pour effet d’impressionner

la personne âgée, de créer une distance. L’ordinateur, dont l’écran n’est

orienté qu’en direction du professionnel, est l’instrument d’un jugement

expert avant tout, et ce parce qu’il n’y a que l’intervenant qui a accès

aux informations, et qu’il est en mesure de saisir ce qu’il veut sur un

outil non accessible à la personne. L’activité de l’intervenant n’implique

donc pas la personne concernée dans le processus qui se voit dépos-

sédée de l’information que la concerne.

Quels usages possibles autour d’un dossier personnel mobile ?

L’initiative du Conseil Général des Yvelines consiste à équiper la per-

sonne d’un périphérique de stockage, semblable à une clé USB, qui con-

tient le Dossier Médico-Social Partagé (DMSP). Ce dossier contient des

informations sur l’identité du patient, son entourage, les intervenants

qui suivent le patient, la grille AGGIR, le plan d’aide (élaboré par l’équipe

médico-sociale), le suivi annuel APA (aide aux personnes âgées), le plan

d’accompagnement, et les fiches de liaison. Cet outil permet une meil-

leure coordination des soins entre les professionnels de santé et les

travailleurs sociaux par une mise en commun d’informations médico-

sociales. En cela, le Conseil Général joue le rôle de coordinateur des

acteurs qui contribuent au maintien à domicile des personnes âgées. Les

Page 19: Restitution Bar Camp Territoires 4

1�

informations que contient la clé sont mises à jour par les professionnels

eux-mêmes et elles ne sont disponibles que pour les ayants droit.

Au-delà des aspects technico-pratiques de cet outil, ce qui apparaît com-

me étant important est que l’outil reste en possession de la personne.

Les intervenants font indirectement participer cette dernière en sollicit-

ant l’outil qui est en sa possession, ce à la manière d’une carte Vitale. Le

support d’information est détenu par la personne qui est responsabilisée,

donc plus impliquée, dans le processus de coordination des aidants. Un

point à explorer serait justement ce processus de responsabilisation de

la personne âgée. Nous pouvons également questionner les usages pos-

sibles de ces outils, car pour l’instant l’accès aux informations est limité

aux professionnels. Un travail est à fournir pour trouver des procédés de

restitutions d’informations pratiques pour la personne concernée (inter-

faces tactiles, cadre numérique, télé, etc.).

Restitution ludique/conviviale des informations socio-médi-

cales

Nous avons été plus loin dans l’approche ludique et vidéo-ludique en

l’intégrant également dans l’image que la personne âgée a des informa-

tions qui lui sont transmises par voie informatique. L’entrée d’un écran et

des périphériques associés est souvent vécue pour les personnes aidées

comme un frein à l’appropriation de ces nouvelles technologies. En im-

aginant des nouvelles représentations des données, en mixant les don-

nées médico-sociales avec des éléments personnels comme des photos,

le média est tout de suite moins vu comme un intrus et l’appropriation

par la personne âgée en sera facilitée. De fait, un effort reste à faire

pour repenser la place du vocal, du visuel, du tactile, mais aussi de «

l’invisible ».

Page 20: Restitution Bar Camp Territoires 4

�0

S’inspirer du fonctionnement des jeux en réseaux pour faciliter la coordination des acteurs intervenant

auprès de la personne âgée

La familiarisation aux technologies par l’intégration de nouvelles

interfaces homme-machine

Pour faire suite au point précédent, il nous faut réinventer l’interface

homme-machine à destination des personnes âgées. L’idée maîtresse

est de rendre l’objet moins technologique et plus humain, au service de

l’aidant et de la personne âgée. Pour faire un parallèle avec le monde

du jeu vidéo, l’interface doit s’humaniser comme elle l’a été avec la Wii

de Nintendo et comme elle le sera encore plus avec le Projet Natal des

équipes de développement de XBox chez Microsoft où l’utilisateur inter-

agit avec l’environnement avec son corps. Cela conduira à une démysti-

fication de l’outil informatique et encore une fois rendra l’appropriation

par la personne âgée et l’intervenant plus facile.

L’utilisation du jeu : une aide à la coordination et à la formation

du personnel aidant (des services sociaux ou de santé)

Une idée innovante serait d’utiliser les caractéristiques de l’univers des

jeux dans la formation du personnel. En effet, il existe déjà des do-

maines où des techniques utilisant le jeu ont été développées, par ex-

emple le domaine des Ressources Humaines, dans une optique proche

de celle des jeux de rôles. L’avantage de cette approche est d’intégrer

des aspects ludiques dans l’apprentissage, mais cela permet entres au-

tres d’harmoniser la manière de former les intervenants. Un recours à

des conventions partenariales serait envisageable.

Page 21: Restitution Bar Camp Territoires 4

�1

Le jeu permettrait la simulation et la reproduction de situations, ap-

portant par la même occasion la possibilité de se mettre à la place des

autres intervenants. Comprendre comment fonctionnent les autres mé-

tiers apparaît comme un enjeu essentiel pour améliorer la capacité de

coordination des professionnels.

Qu’il s’agisse de jeux de rôle, de mise en situation, de cas concrets ou

de simulations vidéo-ludiques, ces expériences de jeux vont permettre

aux acteurs de se projeter dans un personnage et ainsi permettre de

régler des situations de conflits entre intervenants, de se rapprocher les

uns des autres en se connaissant mieux et en connaissant mieux le mé-

tier de l’autre. Ceci permet d’avoir un meilleur ressenti sur les apports

de chacun des intervenants et évite la décrédibilisation éventuelle de

leurs apports respectifs.

Page 22: Restitution Bar Camp Territoires 4

��

Explorer les nouvelles formes de coopération et d’engagement

Point de départ de la discussion : Romain Thévenet, designer dans le

développement local à la 27ème Région, initiateur du projet Faire Com-

pagnie. http://www.la27eregion.fr/

Le canton de Lormes, dans la Nièvre, est un territoire rural isolé et qui

manque d’accessibilité pour ses habitants. En utilisant les outils définis

dans son mémoire de fin d’études, Romain Thévenet met en place un

dispositif de mise en relation des habitants dans le but de partager des

échanges, des rencontres et des déplacements. La solution utilisée est

une plateforme numérique d’agrégation des demandes et des offres de

services gérée par une coordinatrice téléphonique. Une des particularités

de ce projet est que la monnaie d’échange se traduit en temps passé.

De la présentation de l’expérience concernant la construction d’un ré-

seau de communication pour lutter contre l’isolement en milieu rural, et

des échanges qu’elle a suscités, en sont ressorties les questions suivan-

tes :

Comment identifier des besoins ou des demandes ?

Cette approche semble une démarche classique et de bon sens qui doit

être menée systématiquement en utilisant les sources d’informations

suivantes, au moins celles-là, d’autres si elles existent :

Comment articuler les différents modes et niveaux d’engagement des seniors

Page 23: Restitution Bar Camp Territoires 4

��

• Les réseaux sociaux existants sur le territoire

• L’animateur, le coordinateur ou le dispositif d’animation des ces

réseaux

• La ou les plateformes téléphoniques existantes

• Le ou les sites Web existants

Comment bien mettre en relation les besoins et les offres dis-

ponibles

• Ces relations s’effectuent par l’échange pour mettre en regard

l’offre disponible et les demandes exprimées.

• Selon une spontanéité et une disponibilité relative : la spontanéité

doit rester la dominante même si elle se trouve en présence de dis-

positifs organisationnels. Elle ne doit pas disparaître au profit d’une

approche relationnelle contrôlée par un système organisationnel sous

peine de donner lieu à des formes trop institutionnalisées. C’est là que

le flux prend toute son importance afin de pallier le manque éventuel de

récurrence dans l’offre de service.

• Cependant, il faut envisager une comptabilité de ces échanges,

soit qu’il s’agisse de don, soit sous la forme, de don et de contre don

(sorte de crédit): j’ai apporté autant de temps, je peux éventuellement

recevoir en retour un temps identique ; soit sous une forme rémunérée,

piste appuyée par l’idée que l’avenir va dans le sens d’un tassement des

retraites et donc d’une recherche de revenus complémentaires par cer-

tains participants.

Prise de conscience du temps libre, s’interroger : Que faire de

son temps libre ?

Cette question est au centre d’une réflexion individuelle et les formes

Page 24: Restitution Bar Camp Territoires 4

��

d’activités personnelles peuvent être choisies par plaisir ou parce qu’on

ne les a pas menées auparavant (ex : le chant choral attire des seniors

qui se remettent au solfège pour mieux chanter). De plus, ces activités

prennent aussi la forme d’engagements, engagement collectif, forma-

tion personnelle ou collective et notamment par conviction.

Le vieillissement ne diminue pas les droits civiques et les seniors ne sont

pas uniquement des demandeurs, ils sont aussi des citoyens disposant

de ressources symboliques (capital culturel, capital social, expériences

diverses) encore engagés dans des actions civiques ou politiques.

Utiliser son temps libre revient à fournir une réponse concrète ou directe

à une autre question : comment vieillir, rester citoyen et participer à des

formes, actuelles voire renouvelées, de citoyenneté ? Quelles seraient

alors ces nouvelles formes d’engagement assez souples pour permettre

la coexistence de différentes formes d’engagement ?

Page 25: Restitution Bar Camp Territoires 4

�5

Quelles solutions pour accéder / partager l’information à l’échelle de quartier

Point de départ de la discussion : Christian Leroy, de l’association

Cercle Vermeil, présentation du projet Eldy. http://eldy.eu/france/

Le projet Eldy, porté par l’association Cercle Vermeil, a introduit la ta-

ble ronde portant sur le partage d’informations à l’échelle d’un quartier,

d’un village. En effet, Eldy propose aux personnes âgées entre autres

une interface simplifiée dans son ergonomie, comme dans son acces-

sibilité (écran tactile, activation du contenu par puce RFID).

Le partage de l’information : un facteur de lien social ?

Quelle utilité sous-jacente au partage d’informations ? Prévenir la soli-

tude, combattre l’isolement des personnes, et à fortiori des personnes

âgées. La presse locale, le magazine de la ville, du conseil général sont

des documents souvent consultés par les personnes âgées qui y retrou-

vent l’information locale, les occasions de rencontre, d’échanges, de lien

social.

L’information locale renforce le sentiment d’appartenance à un groupe,

à un territoire, à une communauté d’habitants. Or aujourd’hui toute

une partie de l’information transite via le web de façon dématérialisée.

La question de la fracture numérique, se mêlant parfois à des fractures

générationnelle (jeunes/âgés) et territoriale est ainsi posée : il faut que

le support d’accès à l’information soit incluant.

Si l’informatique n’est pas au cœur des relations sociales, elle est parfois

prétexte à la rencontre, à l’échange. Les espaces publics numériques

ou les maisons de quartier représentent des espaces de rencontre

Page 26: Restitution Bar Camp Territoires 4

��

intergénérationnelle où la complexité du support porté par les TIC sem-

ble être le prétexte à l’échange, à la formation.

Quels nouveaux modes d’appropriation collectifs des technolo-

gies ?

Peut-on imaginer des modes collectifs, et non pas seulement individuels,

d’appropriation des technologies d’une part, et de partage d’informations

d’autre part ?

L’évolution des technologies offre aujourd’hui des solutions susceptibles

de faire évoluer les choses dans ce sens : les plateformes de réseaux so-

ciaux de quartier (Peuplade, La Ruche à Rennes, ou encore l’ascenseur

numérique de Ma résidence http://www.ma-residence.fr/), les wikis ter-

ritoriaux (Brest, Angers, Manche, etc.) pour le partage d’une mémoire

collective, Twitter pour diffuser à un grand nombre de personnes des

messages personnels, ou encore à portée plus prospective : les « city

wall » (écran tactile d’informations pouvant être utilisé à plusieurs).

Pour autant, les solutions prises isolément de leur contexte restent des

solutions techniques autour desquelles les actions d’animation prennent

toute leur importance. En effet, implémenter ces outils dans le système

d’information d’un groupe ne peut pas être une finalité en soi, car si

ces nouveaux modes de communication permettent une diffusion de

l’information plus large, ceux-ci ne sont pas construits par la culture

locale plus traditionnelle. De fait, l’appropriation de ces modes de diffu-

sion et de transmission de l’information demande un apprentissage plus

spécifique pour les anciens qui doit se faire dans le cadre d’un partage

avec l’ensemble de la communauté. Mettre en œuvre cette démarche

collective nécessite donc une animation particulière, adaptée aux spé-

cificités culturelles des territoires, et ce, notamment en faisant appel à

Page 27: Restitution Bar Camp Territoires 4

��

la fois aux formes de solidarités qui leur sont propres et aux nouvelles

formes de liens issues du numérique.

Page 28: Restitution Bar Camp Territoires 4

��

Innover dans les services à la mobilité

Comment mailler les besoins de mobilité des seniors (mobilités quotidiennes, résidentielles, de loisirs), en développant les modes alternatifs de transport, et en utilisant le potentiel d’informations et de services des

plateformes numériques ?

Point de départ de la discussion : Richard De Logu, de l’association

BUG, présentation du projet « La Ruche », http://beta.ruche.org/

En quête d’accessibilité

La thématique de l’accessibilité est émise en faisant référence tant aux

dimensions physiques que numériques de la mobilité et/ou des services

associés. En ce qui concerne l’accessibilité numérique, l’interface est

d’une grande importance, à tel point que les évènements et les mani-

festations devraient prendre en compte l’accessibilité, et l’intégrer à la

démarche de mise en œuvre.

La question de l’accessibilité est à penser de manière particulière lorsqu’il

s’agit des personnes âgées. Or, les dispositifs actuels de déplacement

sont pensés dans un cadre d’objectifs prônant la célérité, l’efficacité

pure au détriment de l’efficience : ce rapport à la mobilité s’effectue

sur la variable temps. Les seniors n’ont pas ce même rapport au temps.

Ainsi, la durée du déplacement n’est pas plus importante que sa qual-

ité, et ce, notamment parce qu’ils intègrent des activités au cours du

déplacement.

Les services à la mobilité doivent aujourd’hui répondre aux demandes

Page 29: Restitution Bar Camp Territoires 4

��

de tous puisqu’ils mettent en avant le caractère personnel de l’usage et

ils comptent sur l’autonomie de chacun. La personnalisation des itinérai-

res est de plus en plus poussée grâce au recours aux TIC et aux plate-

formes web, que ce soit côté prestataire ou simple usager. S’il n’y a pas

d’effort de communication fourni par les acteurs de la mobilité envers

un type de population toutefois concernée, à savoir les seniors dans ce

cas précis, il ne peut y avoir qu’une offre pauvre en qualité, inadaptée

au regard de celle-ci.

Un des premiers points forts serait donc de favoriser les échanges entre

le concepteur et la personne âgée. Dans ce sens, l’échange doit se faire

tant de manière ascendante que descendante. D’une part, intégrer cette

catégorie de population dans la conception des transports peut s’avérer

être une ressource précieuse. D’autre part, l’enjeu serait de former à

l’usage des transports en considérant les phases de « dés-autonomisa-

tion », tant la personne elle-même que ceux qui l’entourent.

Valoriser la mobilité des personnes âgées : l’enjeu de la partici-

pation pour un service adapté.

Pour ce faire, il serait nécessaire de valoriser les savoirs des personnes

âgées. De fait, les seniors ont du temps et une pratique de l’espace qui

demeurent inexploités, alors qu’il paraît évident qu’ils connaissent leurs

besoins mieux que quiconque. Envisageons que la mobilité des person-

nes âgées soit un potentiel car elles ont une réelle capacité d’expertise

sur la qualité des espaces et des parcours. Cette source d’informations

permettrait même une optimisation de l’aménagement lorsqu’il s’agirait

de signaler les problèmes par exemple. La dimension participative peut

également influer sur la qualité de l’expérience du déplacement et il

faut savoir que cette dernière a un impact direct sur la perception de

Page 30: Restitution Bar Camp Territoires 4

�0

l’évènement auquel on va.

La question est donc de trouver un système qui fasse remonter les in-

formations auprès des concepteurs sous forme exploitable, afin que cela

produise un impact plus direct sur la prise de décision. Les outils pour

amorcer des démarches de co-construction de la mobilité existent déjà,

il s’agit des TIC, avec la possibilité d’effectuer un recueil de données

pour alimenter des plateformes accessibles à la fois pour les usagers et

les prestataires.

Dans les choix d’aménagement, il faut penser les technologies en évi-

tant le piège de la « co-production de fragilité » : il faut faire attention

à ne pas reproduire des situations de fragilité, d’isolement par la mise

en place de dispositifs trop spécialisés, à l’écart de l’espace tout public.

Les technologies d’accessibilité doivent donc servir à tous sans pour

autant « surligner » le handicap, ou à l’opposé exclure les plus fragiles.

Repenser les services à la mobilité dans ce sens engage la définition de

nouvelles typologies de la mobilité, et ce, afin d’intégrer au mieux des

servicestoutpublics.

Page 31: Restitution Bar Camp Territoires 4

�1

La RucheM

obilité -

Territoire

Des questions

d’Accessibilité

Du potentiel

Information

Infrastructure

Temps

Espace

Am

énagement public + plate-form

e numérique

- - problèmes

pour les seniors

Faire remonter

l’information

(ascendante et descendante)

++ pratiques des seniors

(observateurs)

Nécessite de s’intéresser aux pratiques de m

obilité des seniors

Comm

ent mailler les besoins de m

obilité des seniors (mobilités quoti-

diennes, résidentielles, de loisirs), en développant les modes alternatifs

de transport, et en utilisant le potentiel d’informations et de services des

plateformes num

ériques ?

Page 32: Restitution Bar Camp Territoires 4

��

Imaginer de nouveaux habitats

Quels pièges à éviter dans la configuration de nou-veaux habitats collectifs, intergénérationnels pour les

personnes vieillissantes ?

En préambule 4 participants exposent les problématiques abor-

dées par leur projet :

• Co Habitat en région Ile-de-France : comment en partant de la colo-

cation, rendue parfois nécessaire pour des raisons d’ordre économique

créer un véritable mode de vie, à l’instar de ce qui se pratique au Dane-

mark, en adaptant le concept aux habitudes françaises….

• Maison HELENA, concept d’Habitat Solidaire des Aînés (apparte-

ments adaptés, espaces de vie partagés et lien social) présenté par

l’association HELENA dont le programme expérimental va démarrer à

Gévezé en Ile et Vilaine en fin d’année : concept qui réunit l’association

HELENA, une commune et un bailleur à toutes les étapes de la concep-

tion au fonctionnement.

• Projet IDA : expérimentation multipartenariale menée en Ile et

Vilaine,et qui consiste à expérimenter dans un appartement témoin une

série de services technologiques dédiés au maintien à domicile, et de

faire évoluer ces produits.

• Villages à Vivre : L’objectif de l’association Villages à Vivre est

d’étendre et de reproduire l’expérience probante de la Villa Saint

Page 33: Restitution Bar Camp Territoires 4

��

Camille.

L’association Villages à Vivre a pour objet de lutter contre l’exclusion et

de favoriser l’insertion dans une démarche d’habitat collectif.

Penser l’habitat-service dans sa continuité avec l’extérieur

– Une manière d’innover est de repenser l’habitat comme habitat-serv-

ices, s’inscrivant dans une démarche globale et ne se réduisant pas à un

projet immobilier. Il ne s’agit pas dans ce sens de réfléchir à des rési-

dences avec services intégrés, mais bien de se servir des services ex-

térieurs. Dans les communes rurales, on peut ainsi bénéficier de la dy-

namique des centres bourgs, mais également apporter une dynamique

pour le maintien des activités de ces centres bourgs. De fait, il s’agit

moins d’inventer des services que de mobiliser ceux déjà existants sur

les territoires. Il s’agit également d’éviter la ghettoïsation et de fonder un

nouveau modèle socio-économique transversal, qui pourrait s’imposer à

nous, quoiqu’il arrive en raison de l’allongement de la durée de vie.

Prendre en compte la participation active des personnes âgées pour ex-

primerdesbesoinsetproduiredesressources

- Cela nécessite alors de prendre largement en compte les besoins et les

attentes de la population : les habitants âgés ne sont pas que des per-

sonnes « à surveiller », elles sont aussi des personnes productrices de

ressources, participant à la vie d’un habitat, d’un quartier, d’un village.

Pour cela il convient, pour le maître d’ouvrage d’un projet d’habitat, de

poser les bonnes questions aux personnes concernées (mobiliser les

ressources des personnes vieillissantes en priorité), afin de répondre

à leurs attentes, et de resituer celles-ci dans le contexte du territoire

(acteurs, services existants, économie, etc.) : quels sont les services

Page 34: Restitution Bar Camp Territoires 4

��

présents sur le territoire pouvant répondre à tels ou tels besoins ? quels

sont les acteurs, les partenaires à associer pour assurer une continuité

de services, une présence des services, etc. Ceci afin de ne pas dissocier

Habitat et Lien Social. Les TIC doivent être considérées comme des out-

ils au service de la personne, et pouvant faciliter le recours aux services

disponibles dans la géographie proche.

La nécessité de coopération organisationnelle pour innover

Il faut pouvoir partager les bonnes pratiques (ce qui ne se fait pas na-

turellement), dans un souci de concertation-coordination, qui favorise

l’innovation et évite les pertes d’énergie. Il paraît important de penser

que les personnes âgées peuvent être productrices de ressources.

La superposition des structures et les divisions administratives freinent

souvent les initiatives. Il faut veiller à la création de services qui ont du

sens et agir en synergie avec tous les acteurs concernés. Dans ce but,

comment arriver à faire connaître les projets pour que le plus grand

nombre de partenaires puisse s’y associer et profiter du travail déjà ef-

fectué?

Page 35: Restitution Bar Camp Territoires 4

�5

Préparer la relève des entreprises

Par quels moyens / dispositifs accompagner la gestion des âges, et les pratiques professionnelles en lien avec la culture numérique (travail en réseau,

gestion du capital immatériel) pour renforcer la compétitivité et l’attractivité des PME ?

Point de départ de la discussion : Laurent Chrétien, Pascal Fonte-

neau, présentation du projet MemOree, http://www.memoree.fr/

memOree se présente sous la forme d’une plateforme web commun-

autaire et contributive où chacun peut apporter ses souvenirs, ses con-

naissances, ses valeurs pour les partager, les enrichir et les transmettre

sous de multiples formats : texte, photo, vidéo, son et autres docu-

ments d’archive...

La transmission de la mémoire et de la connaissance individuelle, famil-

iale et collective est au coeur de memOree qui assure ainsi une conti-

nuité mémorielle aux individus et aux organisations. MemOree propose

aussi une offre dédiée aux entreprises permettant la mise en valeur de

la mémoire du patrimoine immatériel de l’entreprise et la transmission

des savoir-faire.

Le projet memOree est donc très intéressé par la problématique de la

transmission intergénérationnelle au sein des acteurs économiques. Ce-

tte initiative emploie les TIC dans ce sens.

Page 36: Restitution Bar Camp Territoires 4

��

La relève d’entreprise

Il s’agissait dans cette table ronde de trouver des solutions au problème

du départ à la retraite d’un très grand nombre de chefs d’entreprises

(particulièrement dans les PME), risquant de mettre à mal le dynamis-

me économique des territoires. Les savoir-faire restent dans les têtes,

dans les mains, et ne sont pas transmis. Cela correspond à une perte

de valeur.

Préparer la relève des entreprises nécessite de fait un dialogue

intergénérationnel. De fait, les seniors peuvent se révéler être de

véritables ressources dans la transmission de savoir-faire et de com-

pétences aux plus jeunes qui devront assurer la relève, et par là même

perpétuer les connaissances, voire les valeurs de la structure.

Il parait nécessaire dans ce type de processus de s’appuyer sur un

réseau de personnes, qui se présentent sous la forme de mentors ap-

portant conseil à la manière de guides pour la jeune personne et de

tuteurs assurant une prise en charge.

La valorisation du patrimoine collectif et individuel.

Valoriser l’entreprise commence par valoriser les territoires géo-

graphiques où celle-ci est implantée. En effet, capter les jeunes à leur

sortie de formation peut parfois s’avérer difficile si le territoire en ques-

tion n’est pas attractif. Or on constate globalement un manque de qual-

ification mutuelle entreprises / territoires. Les expériences concrètes

des individus sur les territoires ne sont pas mises en valeur, de même

que leur expérience dans les entreprises.

Dans les grandes entreprises, on peut constater que sont menées des

expériences de tutorat permettant d’assurer la relève. Mais ceci n’est

pas aisément reproductible au sein des PME. En effet leurs dirigeants

Page 37: Restitution Bar Camp Territoires 4

��

n’ont pas le temps et de surcroît ils n’en ont pas les moyens financiers.

Un des objectifs pourrait être d’épauler les entreprises dans une dé-

marche de recrutement et dans des moyens permettant la transmission

intergénérationnelle.

Les TIC, un levier pour rapprocher les générations.

Les TIC peuvent jouer le rôle de facilitateur dans la mise en relation

des jeunes avec les réseaux professionnels. Si les entreprises étaient

parfois plus « connectées », plus présentes sur les réseaux d’emploi,

les réseaux sociaux, peut-être cela constituerait-il une motivation sup-

plémentaire pour les jeunes à aller vers des domaines encore inconnus

pour eux, ou parfois dépréciés. Cela pourrait renforcer « l’attractivité »

desentreprisesprécisément.

Aussi, la transmission des savoirs peut s’effectuer des jeunes vers les

plus âgés avec un partage des pratiques liées aux TIC, ajoutant alors un

caractère de réciprocité à l’échange.

Page 38: Restitution Bar Camp Territoires 4

��

Les autres tables rondes

Créativité et développement culturel

La Maison ouverte

http://www.lamaisonouverte.fr/

L’association fondée en 2000 a pour objectifs de :

Favoriser une dynamique de construction et d’épanouissement tout

au long de l’avancée en âge, quelles que soient les pertes.

Inventer de nouveaux usages dans le cadre d’une situation inédite de

longévité et prévenir le vieillissement pathologique sans stigmatiser

la vieillesse.

Développer les échanges entre enfants, adolescents et adultes de

tous âges autour de la créativité, la création contemporaine et de

réflexions sur les questions environnementales ;

Mettre en œuvre les qualités d’une démarche de design de service

global dans un projet social afin, entre autres, de s’adresser aux dé-

sirs et potentiels individuels ;

Intégrer tous les publics, de tous les âges, incluant les personnes

souffrant de handicaps ;

Rassembler des compétences pluridisciplinaires (sociologie, dévelop-

pement personnel, design, créativité, création contemporaine, gér-

ontologie, etc.) ;

Proposer des alternatives innovantes, sensibles aux attentes des pub-

licsconcernés.

La démarche de la Maison Ouverte est ancrée sur le territoire du quarti-

Page 39: Restitution Bar Camp Territoires 4

��

er. Elle travaille en corrélation avec les politiques décidées par les élus,

en complémentarité et en réseau avec les ressources existantes, et au

plus près des besoins individuels des habitants.

Les capteurs dans l’habitat

Le projet IDA

http://www.ida-autonomie.fr/

La miniaturisation et la portabilité des technologies rendent possibles

aujourd’hui l’intégration au domicile de capteurs pouvant renvoyer à

distance et en temps réel des informations de toute sorte : indicateurs

de mouvement, de chaleur, de consommation d’énergie, de présence,

signaux d’alerte, etc.

Grâce aux puces RFID, il est possible de rendre “communicant” (c’est-à-

dire capable de renvoyer des informations) n’importe quel “objet”. Cela

ouvre bien évidemment des voies nouvelles dans le champ de la télé-as-

sistance : c’est-à-dire l’assistance, à distance, des personnes dans leur

domicile - parfois isolées - plutôt qu’hospitalisées ou en résidence.

Mais c’est un champ complexe d’investigation : car si les capteurs

peuvent être très discrets, voire quasi “invisibles”, ils deviennent, de

fait, intrusifs par leur capacité de mise en visibilité d’un grand nombre

Page 40: Restitution Bar Camp Territoires 4

�0

d’informations, de données. C’est une nouvelle forme de “transparence”

de la sphère privée, qui peut se révéler problématique.

Le projet IDA Innovation Domicile Autonomie a fait le choix de mettre à

l’essai toute une gamme de services d’aide au maintien à domicile, en

lien direct avec les usagers, afin de les adapter, et les améliorer.

Ce projet multi-partenarial, alliant acteurs privés locaux (des entrepre-

neurs tels Delta Dore, Domtis, Intervox, Spartime Innovations, etc.),

acteurs publics (l’agglomération de Rennes, le bailleur Archipel Habitat),

secteur associatif (association de pays l’ASSAD), secteur de la recherche

(Loustic) se déroule au sein d’un appartement témoin prêté par le bail-

leur social de la ville de Rennes, afin de reproduire des conditions iden-

tiques d’habitat. Les habitants, “volontaires”, “recrutés” par l’association

ASSAD, testent les services au sein de l’appartement, et peuvent ainsi

fournir des retours sur l’ergonomie des services, leur utilisabilité, leur

acceptabilité. Le cadre du projet permet en outre d’inciter les fournis-

seurs de service à augmenter l’interopérabilité des services (possibilité

de relier, pour ainsi dire sur un même « tableau de bord » les serv-

ices de domotique, de robotique, et de multimédia), à les faire évoluer

pour améliorer leur “valeur d’usage”, ou les détourner de leur but initial

(par exemple un capteur positionné sur une porte de frigo est à même

d’apporter des informations, ou d’alerter en cas de « non-mouvement

» à long terme). Au besoin même, la conception de nouveaux services

peut être envisagée.

Le projet est piloté par l’association ASSAD, assisté du cabinet ARELIA,

du laboratoire Loustic et de l’université de Rennes 1 (master de Domo-

tique). Pour l’ASSAD, l’objectif est à terme de déterminer un bouquet

d’offres techniques :

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complémentaires des services d’aide proposés au sein de

l’association,

« utiles » et appropriés par les publics ciblés (pour éviter l’écueil ac-

tuel des services de télé-assistance)

et surtout financièrement « accessibles à tous ».

Au-delà des technologies, c’est la méthodologie même de conduite du

projet qui est innovante mêlant acteurs sociaux médico-sociaux, habit-

ants - usagers, entrepreneurs privés, chercheurs : une démarche de

R&D d’un genre nouveau.

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Liste des participants

Vous avez été nombreux à vous mobiliser et l’équipe Plus longue la vie.net vous en remercie !

Prénom Nom StructureAlain Vacavant Outil en main de VitréAlexandre Joubert Batipart Amandine Brugière FING Pluslonguevie.net Anne Bationo Orange R&DAnnieMoison SEM Régionale des Pays de la

LoireAurélie Ginguené Conseil régional Pays de la LoireBenoit Traineau Laval Technopole Brice Alzon MDSAPCarole Anne Rivière FING Plus longue la vie.netCatherine Guevel-Michel Commune de Ploudalmézeau et

Ville de BrestCatherine Lenoble Association Ping Céline Loury Laval Mayenne Technopole Christian Leroy Cercle Vermeil Christian Travier Technopole de LavalChristophe Mahais CC Pays de LoironChristophe Pouliquen SEM régionale de Pays de la LoireClotilde Lemauguen CR Pays de la Loire Corinne Legrand Conseil régional Pays de la LoireDavid Perret MemoreeDenisAubier E-seniorDiane Faidy sensipodeDominique Bernard Association Tempo TerritorialDominique Blanc Initiatives Emploi du Cannet Dominique Lepage conseilEdith Heurgon CCI Cerisy la Salle Elodie Castex Université Lille 1 Emilie Barreau EDILIVREEvelyne Klinger Angers Ensam Fabien Eychenne FING Villes2.0François Beautour Independant ActFrançois Fouillet CC Parthenay

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Prénom Nom StructureFrançois Guilmoto EdilivreGérard Braud CG 79Gisèle Bessac Maison ouverte Gnagna Dieye Laval Mayenne Technopole Gustave Prost Cyclo Pousse Hugues Aubin Ville de RennesJacques Houdremont Maison de GrignyJean-François Dubos ErgonomicaJean-François Navarre CG des Yvelines Jean-Marc Mercier MnémosineJean-Pierre Quignaux CG des Côtes d’Armor Jean-Yves Ruaux Bayard Presse Jérôme BAKHOS Master 2 IstiaJérôme Lucas SEM régionale Pays de la Loire Julie Navarro Laval Mayenne Technopole Laurent Braconnier CG Yvelines Laurent Chrétien MemoreeLiliane Piot Caisse des dépôts Louis Salgueiro FING Plus longue la vie.netLucy Vie Laval Mayenne Technopole Marie-Aude Gaillard CR Pays de la Loire Marion Gautier Laval Mayenne Technopole Maxime Tachon Arelia - Projet IDA Michel Landelle Mairie de Laval Michel Vignolles Villages à vivreMickael Chauvineau CyberCentre du Haut AnjouMohamed Malki AccordagesNatacha Crimier CR PACA Pascal Fonteneau MemoreePascale Gilot Laval Mayenne Technopole Patrice Sagot Conseil général des Deux-SèvresPhilippe Guillemoteau CG Deux-Sèvres Pierre Mérigaud Limousin Expansion Richard Delogu Association BUGRomain Thévenet La 27e Région Sandrine Trouillard Laval Technopole Sébastien Freulon Laval Mayenne Technopole Simon Paranthoen Eurod-med ManagementSylvia Rosales Montano Agence d’urbanisme de Lyon

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Prénom Nom Structure

Sylvie Delbart Conseil régional Nord-Pas de Calais

Sylvie Levasseur ARI Picardie Thierry Vivier EthernaThomas Sarrion Manche Numérique Valérie Vincent Laval Mayenne Technopole Yves-Armel Martin Erasme, CG 69

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Contacts

Plus longue la vie.nethttp://www.pluslonguelavie.net/

Directrice du programme : Carole Anne Rivière > [email protected]

Chef de projet :Amandine Brugière > [email protected]

Chargé de mission (en stage) :Louis Salgueiro > [email protected]

Paris La Cantine,12 galerie Montmartre151 rue Montmartre75002 ParisTel : +33 (0)1 40 13 64 46Fax : +33 (0)1 40 28 93 12