Résumé de Gastro

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    Cours Gastro-entrologie

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    Rsum de Gastro

    11-- Hernie hiatale

    22-- Achalasie

    33-- Constipation

    44-- sophagite caustique

    55-- Diverticulose

    66-- Fissure anale

    77-- Maladie cliaque.

    88-- Diarrhes chroniques

    99-- Hmorragies diges-

    tives

    1100-- Gastrites chroniques

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    11-- HERNIE HIATALE

    Cest le dplacement de la jonction sogas-trique et/ou de la grosse tubrosit gastrique

    dans le thorax. Il existe 3 types dhernie hia-tale : par glissement, par roulement et mixte.

    Hernie par glissement

    La jonction sogastrique se trouve en intra-thoracique ; le plus souvent elle latente. RGO

    lendoscopie objective lascension de la ligne Z. Une hernie hiatale saccompagne rarement de RGO ; le RGO et lsophagite sont plus svres quand il existe une hernie hiatale.

    Lindication de la chirurgie doit tre propose pour les hernies symptomatiques rsistantes

    au traitement ou compliques (voir RGO).

    Hernie par roulement (hernie para-

    sophagienne) : Passage intrathoracique de la grosse tubrosi-

    t, parfois mme de la totalit de lestomac alors que la cardia reste en place. Elle

    nentrane aucun pisode de RGO ; sa symp-tomatologie est fonction de son volume. Dou-

    leur thoracique post-prandiale. Elle se com-

    plique danmie par gastrite ou ulcre gas-trique (du collet) ; la complication la plus

    grave est le volvulus gastrique (intolrance

    alimentaire absolue, polypne croissante, dou-

    leurs abdominales). LASP et le TOGD sont les examens essentiels. La chirurgie est indi-

    que (la confection dune valve anti-reflux nest pas ncessaire). NB : la hernie congnitale (hernie de Boch-

    daleck) ou hernie postro-latrale ; il existe 3

    consquences : hypoplasie pulmonaire, HTAP

    et anomalies digestives (de rotation).

    22-- ACHALASIE DE

    LSOPHAGE (mga-sophage idiopathique)

    Caractrise par apristaltisme sophagien et un dfaut de relaxation du sphincter inf-

    rieur de l'oesophage en rponse aux dgluti-

    tions. Ceci est responsable dune stase ali-mentaire qui va distendre progressivement

    lsophage. La transmission autosomique r-cessive est voque. Diagnostiqu le plus

    souvent aprs 50 ans.

    Anapath : absence ou du plexus msent-rique de Meissner et dAuerbach ; du nombre des fibres VIP-ergique au niveau de

    lsophage distal ; lsion dgnrative de linnervation extrinsque ; paississement de la couche musculaire lisse.

    Clinique : dysphagie longtemps intermit-

    tente, capricieuse et spasmodique, puis de-

    vient quasi-permanente. Elle est le plus sou-

    vent basse. Elle est paradoxale (intresse sur-

    tout les liquides) ; les facteurs diminuants

    cette dysphagie sont, labsorption de leau, la manuvre de Valsalva et le fait de lever les bras sur la tte. Les facteurs dclenchant sont

    le stress, lmotion et les boissons chaudes ou glacs. Autres signes : rgurgitations, dou-

    leurs thoraciques, amaigrissement (quasi

    constante).

    Radiographie du thorax : absence de poche

    air gastrique, largissement du mdiastin pa-

    ra-cordial droit, niveau hydroariques mdias-

    tinaux.

    Transit baryt de lsophage : aspect en ra-dis (dilatation fusiforme rgulire de

    lsophage) ; aspect en chaussette (dilatation avec portion verticale et horizontale) ;

    lextrmit infrieure de lsophage nest ja-mais dilate (en bec doiseau) ; dynamique (rigoureuse ou asystolique).

    La biopsie est systmatique (tat prcanc-

    reux) ; signe de ressaut et cardia en rosette

    la fibroscopie.

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    La manomtrie est llment de diagnostic : labsence de pristaltisme primaire est le signe fondamental (constant) ; de la pres-sion basale du SIO. Relaxation absence ou in-

    complte en cas de dglutition.

    Complications : sophagite de stase ; can-cer (aprs 17 ans) ; diverticule piphrnique.

    Bronchopneumopathie ; mdiastinite ; perfo-

    ration de lsophage. Phnomne de com-pression (dyspne, hoquet, tachycardie).

    Ne pas oublier le mga-sophage secondaire caus par la maladie de Chagas (trypanoso-

    miase)

    Traitement : nifdipine, Risordan, toxique

    botulique. Dilatation pneumatique ; traitement

    chirurgical : so-cardio-myotomie extra-muqueuse de Heller (rserv au patients non

    rpondeurs la dilatation).

    NB : autres troubles moteurs de lsophage sophage en tire bouchon spasme dif-fus de lsophage. sophage casse noisette (syndrome du p-ristaltisme douloureux)

    33-- CONSTIPATION On peut considr comme constip un sujet

    ayant moins de trois selles par semaines.

    Autres dfinitions : moins de 35 g /j de selles ;

    vacuation difficile ou incomplte.

    Dfinitions physiopathologiques : La surdi-

    gestion des selles (examen coprologique fonc-

    tionnel) dfinit le mieux la constipation. Re-

    tard dvacuation des matires. La constipation peut tre due un trouble de

    progression du bol fcal ou un trouble de

    lvacuation sigmodo-rectale (cest la dyschsie terminale).

    Une hyperspasmodicit segmentaire peut

    provoquer un arrt de la progression des ma-

    tires. A linverse lhypotonie ou inertie co-lique ralentit galement le transit.

    Constipation iatrogne : opiacs ; anesth-

    siques ; gel dalumine ; carbonate de calcium ; anticholinergiques ; anticomitiaux ; antid-

    presseurs et neuroleptiques ; antiparkinso-

    nien ; antitussifs (codine) ; diurtique (hypo-

    kalimie) ; sels de fer ; hypotenseurs et bta-

    bloquants ; IMAO ; abus de laxatifs.

    Constipation toxique : intoxication par le

    plomb, larsenic, le mercure, le phosphore. Causes endocriniennes : diabte (neuropa-

    thie) ; hypothyrodie ; hypoparathyrodie (par

    hypercalcmie) ;

    Causes mtaboliques : porphyrie ; amylose ;

    insuffisance rnale ; hypokalimie ; hyper ou

    hypocalcmie

    Causes neurologiques : maladie de Parkin-

    son ; atteinte crbro-mninge ; paraplgie ;

    sclrose en plaque ; lsion de la queue de

    cheval.

    Autres : ventration diaphragmatique ; em-

    physme ; ascite ; carcinose pritonales ; tu-

    meurs abdomino-pelviennes ; malnutrition ;

    collagnose ; collagnose ; maladie de Cha-

    gas ; amibiase ; affections ano-rectale (prolap-

    sus, fistule, abcs, hmorrodes compliques).

    Lapparition dune constipation rcente chez un adulte impose la recherche dune cause or-ganique. Anuscopie et rectoscopie rigide sys-

    tmatiques. La prsence de mlanose signe la

    prise de laxatifs au long cours (anthraqui-

    nones). La prsence des selles dans lampoule rectale (ou au TR) dyschsie.

    La coloscopie sera prfr au lavement bary-

    t aprs 40 ans (dpistage de polypes).

    Maladie de Hirschsprung disparition du

    rflexe recto-anal inhibiteur

    44-- SOPHAGITE CAUS-

    TIQUE

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    Lendoscopie digestive permet de porter le diagnostic immdiat ; classification : stade I

    (rythme, ptchies) ; stade II (ulcration) ;

    stade III (ncrose) ; stade IV (destruction pa-

    ritale).

    Les bases (alcalins) sont plus volontiers res-

    ponsables de brlures sophagiennes, alors que les acides provoquent plus souvent des

    brlures gastriques. Cette notion valable avec

    les produits dilus ne lest plus avec les pro-duits concentrs.

    Critres de gravits : ingestion de 150 ml ou

    plus dacide en solution concentre ou de soude caustique trs concentr ; tat de choc ;

    agitation ; dyspne ; acidose mtabolique ;

    hypoglycmie ; anmie hmolytique, troubles

    de la coagulation ; stade IV endoscopique.

    Traitement :

    Sauf exception, il ny a pas dantidote ; il ne faut pas tenter de neutraliser le produit, de

    faire vomir le patient, ou de lui demander

    dingrer du lait ou un pansement. La convic-tion dingestion La conviction dune ingestion massive dacide ou de base forte conduit lso-gastrectomie totale en urgence ou (plus rare-

    ment) la seule gastrectomie.

    Sinon le bilan endoscopique guide le traite-

    ment ; stade I et II (alimentation parentrale

    pendant quelques jours ; jamais de complica-

    tions) ; stade III (alimentation parentrale ex-

    clusive et pnicilline G pendant 3 semaines ;

    endoscopie et transit la gastrografine la 21e

    jour ; risque de perforation ; dhmorragie gastrique ). Squelles : stnose sophagienne (si ten-due ncessite une sophagoplastie gastrique ou colique) ; une stnose antrale ncessite une

    gastrectomie partielle ; tardivement risque de

    dgnrescence.

    55-- DIVERTICULOSE La diverticulose colique est frquente dans

    les pays industriels (diminution de la con-

    sommation de fibres) ; troitement lie

    lge. La formation des diverticules coliques serait

    la consquence de troubles de la motricit co-

    lique et des anomalies des parois musculaire

    du clon. Ces anomalies sont maximales au

    niveau du clon sigmode.

    La localisation prfrentielle des diverticules

    est lanse sigmode (90% des cas). Le plus souvent il sagit de pseudo-diverticules for-ms par une hernie de la muqueuse et de la

    sous-muqueuse travers la musculeuse et si-

    gent le plus souvent aux points de pntration

    des artres dans la sous-muqueuse.

    La diverticulose colique non complique est

    gnralement asymptomatique. Le diagnostic

    est port par le lavement baryt (images

    daddition) ou la coloscopie. Dans le cas de diverticulose simple, aucun

    traitement nest ncessaire ; rgime riche en fibres alimentaire.

    Complications infectieuses dans la majorit

    des cas (diverticulite, abcs prisigmodiens) ;

    pritonite ; fistules ; occlusions. Lhmorragie digestive basse est une complication rare.

    Les AINS semblent favoriser la survenue des

    complications infectieuses de la diverticulose.

    Diverticulite (sigmodite diverticulaire)

    douleurs de la FIG, paroxystiques, fivre,

    trouble de transit (constipation ou diarrhe).

    Douleur ou dfense de la FIG la palpation ;

    la TR est douloureux dans les localisations

    pelviennes. La rectosigmodoscopie a un int-

    rt limit. Le traitement sera mdial (antibio-

    tiques).

    En cas de rcidive de la pousse de diverti-

    culite, un traitement chirurgical doit tre pro-

    pos froid et aprs prparation colique : r-

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    section sigmodienne avec rtablissement

    immdiat de la continuit.

    Fistule : colo-vsicale ; colo-vaginale ou co-

    lo-utrine ; colo-cutane. La fistule colo-

    vsicale se manifeste par une pneumaturie,

    une fcalurie, une pyurie, des infections uri-

    naires rptition ou de la fivre.

    66-- FISSURE ANALE La fissure anale est caractrise par sa prdi-

    lection polaire postrieure et sa difficult ci-

    catriser, associant cliniquement douleurs et

    contractures sphinctriennes.

    Elle doit tre diffrencie des ulcrations fis-

    suraires margino-canalaires dtiologie spci-fique, non lie une maladie du sphincter in-

    terne de lanus. La fissure anale gurie spontanment bien

    que volontiers rcidivante, ne sinstalle dans la chronicit que dans un tiers des cas, et im-

    posant le recours la chirurgie.

    Constamment dans laxe vertical du canal anal, lulcration allonge en raquette dborde peine sur la marge anale. Son extrmit in-

    terne, natteint jamais la ligne des cryptes. Syndrome fissuraire : cest une douleur d-clenche par la selle, avec une accalmie im-

    mdiate, puis une recrudescence sur quelques

    heures. Un trouble de transit (le plus souvent

    constipation) ; frquente association avec des

    rectorragies de faible abondance, un prurit

    peut tre associ.

    lexamen constate la contracture sphinct-rienne ; il sagit dune ulcration en raquette (parfois surmont par un capuchon mariscal) ;

    la fissure est commissuraire, 4/5 au ple pos-

    trieur. La fissure peut tre annonc par une

    marisque sentinelle.

    Fissures secondaires : il faut les suspecter

    ds quil sagit dune forme non commissu-

    raire. Cancer du canal anal ; maladie de

    Crohn ; syphilis anal.

    La syndrome fissuraire peut aussi tre se-

    condaire : une maladie de Crohn, une tuber-

    culose ano-prinale, une hmopathie, une

    diarrhe infectieuse, des squelles de radio-

    thrapie.

    Les examens complmentaires ne doivent

    tre raliss quen cas de doute pour liminer un diagnostic diffrentiel : srologie syphili-

    tique, biopsie, transit du grle.

    Seule la fissure jeune, rcente, non infecte

    peut tre rapidement traite par injection scl-

    rosante.

    Le traitement chirurgical sadresse aux fis-sures rcidives, anciennes, chroniques,

    bords dcolls. Le but du traitement chirur-gical est de faire cder le spasme sphinctrien.

    Il consiste en une sphinctrotomie.

    77-- MALADIE CLIAQUE La dfinition repose sur 3 critres : syn-

    drome de malabsorption ; atrophie villositaire

    totale ou subtotale ; amlioration franche et

    rapide des anomalies sous rgime sans gluten

    (bl, orge et seigle) ; lavoine nest plus in-crimin.

    Latrophie villositaire est constante langle de Treitz puis diminuant progressivement vers

    lilon. Latteinte duodnale est constante. La diarrhe est de mcanisme complexe :

    malabsorption, entropathie exsudative, os-

    motique, scrtoire.

    Diarrhe (90%) avec statorrhe (peut tre

    remplace par une constipation !). douleur

    abdominal ; amaigrissement ; asthnie ; crise

    de ttanie (hypocalcmie) ; douleurs osseuses

    (ostomalacie) ; ecchymose Manifestations associes : dermatite herpti-

    forme (dficit en IgA) ; aphtose ; arthropa-

    thie ; neuropathie ; pneumopathie intersti-

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    tielle ; gastrite ou colite lymphocytaire ; ma-

    ladies auto-immunes (diabte, thyrodite,

    PR). Complications : noplasies (lymphome T de

    lintestin; pithlioma de loropharynx et de lsophage ; adnocarcinome de lintestin). Ulcrations de lintestin ; cavitation ganglion-naire (pc mauvais).

    Hyposplnisme (75%) : corps de Jolly, cel-

    lules cibles + thrombocytose.

    Test de D-xylose (perturb dans 95% des

    cas). de la clairance de lalpha-1-AT Ac antigliadine et Ac (IgA) anti-

    endomysium (trs sensible).

    Transit du grle : normal dans 10% des cas.

    Endoscopie : (bleu de mthylne) aspect

    en mosaque parsem de pt nodules

    Biopsie duodnale : atrophie () ; entro-cyte dform ; lymphocytes ; infiltrat lym-phoplasmocytaire de la lamina propria ; al-

    longement cryptes + mitoses. Tout cart de rgime sans gluten expose au

    risque de rechute rapide ; la prise de corti-

    codes peut restituer la sensibilit ce rgime.

    Les autres causes de malabsorption :

    Dficit primitif en Ig A

    Maladie de Whipple

    Maladies des chanes ; lymphome mditer-

    ranen

    88-- AUTRES DIARRHEES

    CHRONIQUES

    Entropathie

    exsudative

    Dfinie par lexagration des pertes digestives de

    protines plasmatiques.

    La mesure de la clairance fcale de l1-

    antitrypsine est lexamen de choix (mais le test de

    rfrence est la clairance fcale de lalbumine au

    chrome 51).

    Maladie de Waldmann : hyperpression lympha-

    tique (lymphangiectasie intestinale Iive)

    Causes secondaires lhyperpression veineuses :

    pricardite chronique constrictive, insuffisance

    cardiaque droite, thrombose veineuse cave sup-

    rieur.

    Diarrhe

    scrtoire Etiologies

    Laxatifs irritants (anthraquinones, phnolphta-lines) : mlanose colique Mdicaments : colchicine, digitaliques, biguanides Endocrinopathies : syndrome de Zollinger-Ellison ; syndrome de Verner-Morrison (vipome ou cholra endocrine). Autres : giardiase (lambliase) ; polypose familiale ; adnome villeux ; colite microscopique ; stnose co-lique ; rsection ilale courte (action laxatif des sels biliaires).

    Diarrhe

    motrice Etiologies

    Causes endocriniennes : hyperthyrodie ; Kc mdul-laire de la thyrode ; syndrome carcinode ; diabte (dysautonomie). Anatomique : rsection ilale courte ; vagotomie ; gastrectomie Autres : intestin irritable ; alcoolisme chronique ; stress.

    Syndrome carcinode

    Secondaires la scrtion de substances polypepti-

    diques et/ou hormonales par des cellules entrochro-

    maffine ou entrochromaffine-like (ECL)

    apudome.

    Signes : diarrhe, flush, rythrocyanose, dyspne as-

    thmatiforme, hypotension artrielle, insuffisance tri-

    cuspide.

    Le diagnostic se fait par le dosage de la srotonin-

    mie

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    Dans 90% des cas la tumeur est digestive (appendice

    +++ ; grle ; pancras).

    99-- HEMORRAGIES DI-

    GESTIVES Hmatmse

    La persistance de sang a sonde gastrique nest pas un lment fiable pour tablir la persistance du saignement. Llment le plus important est la persistance des anomalies (hmatocrite bas, TA basse) malgr des transfusions rptes du sang. Jusqu preuve de contraire lhmatmse est due une rupture dune varice sopha-gienne. En urgence le traitement endosco-pique par sclrose ou ligature lastique de la varice doit tre entrepris. Sinon on prescrit terlipressine (Glypressine) ou somatostatine. En cas dchec en place une sonde de Blackemore. En cas de syndrome ulcreux, le lavage gas-trique abondant est associ au Mopral (80 mg/j en IV pendant 72h per os). En ur-gence la fibroscopie doit tre entreprise pour sclroser lulcre. Si lhmorragie ne sarrte pas chirurgie. Rectorragie On appel hmorragie digestive basse une

    hmorragie dont lorigine se situe en aval de langle duodno-jjunal (de Treitz). Certaines hmorragies digestives hautes

    peuvent saccompagner de rectorragies, mais le saignement est alors abondant avec tat de

    choc et hmatmse.

    La prsence de rectorragie impose

    lexploration de lensemble du cadre colique mme sil existe des hmorrodes qui saignent (coloscopie +++). En cas de rectorragie grave, lorientation d-pend de la sonde gastrique : si elle ramne du

    sang rouge, cest une hmorragie haute fi-

    broscopie gastrique. Si, il ne ramne pas du

    sang, on ralise comme mme la fibroscopie ;

    mais lexamen cl dans ce cas est lartriographie slective. La coloscopie est impraticable en urgence ; on tente une rectos-

    copie au tube rigide. Melna

    En premire intention en pratique demble une endoscopie gastrique et une coloscopie

    (ou un lavement baryt). Les lsions hautes

    sont trs souvent en cause mais il peut exister

    des associations.

    Secondairement, on peut pratiquer un transit

    du grle (si les autres sont ngatifs)

    1100-- GASTRITES CHRO-

    NIQUES

    Gastrite de type A : fundique, atrophique

    (maladie de Biermer). Elle est due un d-

    sordre auto-immun ; saccompagne dachlorhydrie ; hypergastrinmie (Ac anti-cellules paritales)

    Gastrite de type B : le plus frquent (90%

    des cas) ; la scrtion gastrique acide est nor-

    male ; pas dauto-Ac ; gastrinmie normale Linfection par Helicobacter pylori est res-ponsable dune gastrite atrophique (90 100%). Surconsommation de sel ; AINS ; ta-

    bac ; alcool. La gastrite du moignon est quasi-

    constante (reflux du suc biliaire et pancra-

    tique) ; risque de cancer aprs 10 ans

    dvolution. Cirrhose Gastrite varioliforme : (lymphocytaire) gros

    plis gastrique

    Gastropathies gros plis : maladie de Mn-

    trier ; syndrome de Zollinger-Ellison

    Maladie de Mntrier : hypertrophie glandu-

    laire portant sur les cellules mucus et raret

    des cellules principales et des cellules bor-

    dantes.

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    Syndrome de Zollinger-Ellison

    (gastrinome) : hypertrophie portant

    sur les cellules principales.

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