RESUME NON TECHNIQUE DE L’ DE LA PLATEFORME DE ... · 0 01-09-16 edition originale y.mouilleau d.cahelo-roux j.p. languy rév date jj/mm/aa objet redige (nom) verifie (nom) approuve

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RNT de l’EDD de la plateforme de déchargement de navires du dépôt pétrolier GDH

2 14-03-17 Prise en compte des comentaires de la DREAL sur la

révision 1 D.CAHELO-ROUX D.CAHELO-ROUX J.P. LANGUY

1 03-02-17 Prise en compte des commentaires de l’Administration

sur la révision 0 D.CAHELO-ROUX D.CAHELO-ROUX J.P. LANGUY

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REVISIONS DU DOCUMENT

RT 1 - F/ - rév. 1

RESUME NON TECHNIQUE DE

L’ETUDE DES DANGERS

DE LA PLATEFORME DE

DECHARGEMENT DE NAVIRES

DU DEPOT PETROLIER GDH


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RT 1 - F/ - rév. 1

RESUME

Le dépôt de carburants GDH de Frontignan est aujourd’hui alimenté principalement par une

canalisation en mer depuis laquelle sont déchargés des navires citernes. Dans le cadre du

projet portuaire « Aquarius », BP France (GDH, filiale de BP France, sera l’exploitant des

nouvelles installations) envisage le remplacement de cette canalisation par un ensemble

constitué d’une plateforme de déchargement dans le port de Sète et d’une nouvelle

canalisation de transport entre cette plateforme et le dépôt.

L’objet de la présente étude est de préciser les risques que la plateforme, en tant

qu’Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ou ICPE), fera peser sur son

environnement.

La nouvelle plateforme sera implantée dans la darse n°2 du Port de Sète tel qu’indiqué en

figure suivante :

Figure 1 : Localisation de la plateforme dans son environnement


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RT 1 - F/ - rév. 1

Cette plateforme en béton sur pieux battus, supportera tous les équipements pour accueillir les

navires-citernes et les personnels d’opération et de maintenance.

Les opérations de réception, d’accostage et d’amarrage des navires-citernes seront contrôlées

depuis une cabine de contrôle locale située sur la plateforme. Il en sera de même pour la

connexion des bras de déchargement. Les vannes de sectionnement motorisées de la

plateforme seront commandées depuis la cabine de contrôle locale et également depuis la salle

de contrôle située dans le dépôt GDH.

Une liaison informatisée par fibre optique permettra la communication et la transmission de

commandes et informations entre les deux sites, y compris les ordres d’arrêt d’urgence et de

mise en sécurité provenant du dépôt GDH.

Les bras de déchargement seront équipés d’un dispositif de déconnection rapide automatique

(PERC - Powered Emergency Release Coupling) en cas de déplacement des bras en dehors

des limites définies (dans le cas d’un déplacement anormal du navire, sous l’effet d’une

rupture d’amarre par exemple).

La plateforme portera les équipements suivants :

- 3 bras de déchargement pour hydrocarbures liquides. Les bras seront installés au-dessus

d’une cuvette de rétention étanche afin de récupérer les égouttures éventuelles et éviter tout

risque d’épandage accidentel.

- une cabine de commande et de contrôle, dans laquelle sera installé le pupitre de commande

des bras. Cette cabine de contrôle sera située à environ 40 m en retrait des bras de

chargement, sur une structure indépendante de la plateforme reliée à celle-ci par une

passerelle « piétons », permettant d’avoir une bonne vision de la zone des bras et du

manifold navire. Un système de caméras sera mis en place pour relayer vers la cabine la

vision des zones d’opérations sur la plateforme.

Cette cabine de contrôle aura une communication directe avec la salle de contrôle du dépôt

GDH. Il y aura d’autre part deux moyens (primaires et secondaires) de communication

entre les navires et la plateforme.

La cabine de contrôle accueillera le personnel en charge des opérations de déchargement.

La responsabilité globale et le contrôle de l'opération de transfert vers le dépôt (c’est à dire

le processus de sélection des réservoirs, l’ouverture des vannes, la gestion des phases

démarrage / arrêt) se fera depuis la salle de contrôle principale du dépôt GDH.

- une tour d’accès au navire (de hauteur environ 25 m) permettant le transfert des

personnels entre le bateau et la plateforme, qui sera équipée d’une grue de levage pour

permettre le transfert du matériel depuis le front d’accostage vers la plateforme et vice

versa. Cette tour permettra également d’installer un canon mixte eau/mousse pour la

protection incendie.


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RT 1 - F/ - rév. 1

La plateforme sera implantée dans la darse n°2. En cas d’accident, les personnes

potentiellement exposées aux dangers dans l’environnement proche seront celles se trouvant

sur des bateaux à proximité, ou sur le site de la société SAIPOL ou sur des quais du port.

L’environnement (naturel ou autre), les équipements et le fonctionnement de la plateforme

ainsi que ses moyens en matière de sécurité sont décrits à partir des informations réunies par

le projet.

Les dangers présentés par les installations de la plateforme de déchargement sur son

environnement ont été identifiés à partir :

- des accidents observés par le passé (ou retours d’expérience),

- de la nature et des propriétés physiques des produits,

- des opérations réalisées au moyen des principaux équipements (transfert par pompes,

stockage en bacs, etc. …),

- et des spécificités de l’environnement.

De cette identification, il est ressorti différents types :

- d’incendies, comme des feux de nappes en ou hors de la cuvette de rétention de la

plateforme,

- ou d’explosions, observées à l’air libre après vaporisation par exemple d’une nappe

d’essence (dans ce cas, l’explosion est appelée UVCE) ou en milieu confiné (à

l’intérieur d’une fosse de récupération des égouttures).

Ces différents types de phénomènes dangereux, déclinés sur le site, ont conduit à

l’identification d’une quarantaine d’accidents possibles.

Ensuite, les fréquences d’occurrence de chaque phénomène dangereux ont été évaluées à

partir principalement des caractéristiques des installations, des procédures et moyens

d’exploitation de la plateforme, des mesures de sécurité en place, etc. …,

De la sorte, il est ressorti que les phénomènes dangereux capables d’effets hors de l’emprise

de la plateforme sont :

- soit en classe de fréquence dite « D », qualifiées d’extrêmement rares,

- soit en classe de fréquence dite « E », qualifiées de rarissimes.

Pour mémoire, les classes de fréquence susmentionnées et leurs qualificatifs correspondent

aux termes retenus dans la réglementation ICPE1 sur une échelle de fréquence comptant 5

classes, de « rarissime » à « occasionnelle »

1 ICPE pour « Installations Classées pour la Protection de l’Environnement ».


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RT 1 - F/ - rév. 1

Parmi les risques, il est enfin à relever que certains sont caractérisés par des fréquences

particulièrement basses, garanties par des mesures de sécurité telles que ces risques ne feront

pas l’objet de préconisations en matière d’urbanisme.

Les conséquences des accidents potentiels retenus ont ensuite été évaluées à partir tout

d’abord de modèles mathématiques à même de décrire les phénomènes physiques en jeu et de

permettre le calcul des distances en deçà desquelles des effets sur la santé humaine pourraient

être ressentis.

Ensuite, en superposant :

- les différentes distances d’effets obtenues,

- et les données sur la présence humaine autour de la plateforme, dans la Darse, aux

quais du Port, dans les installations portuaires, etc. …

il a été déduit des niveaux de gravité pour chaque phénomène dangereux.

Suivant les indications de la réglementation ICPE, 5 niveaux sont distingués allant de

« modéré » à « désastreux », ces qualificatifs étant bien sûr choisis en fonction du nombre de

personnes exposées à un effet donné.

Relativement à la plateforme de déchargement, il ne ressort que 2 niveaux de gravité du fait

de l’environnement « particulier » que constitue la Darse, « modéré » pour un cas et

« important » pour tous les autres.

A partir des évaluations :

- en fréquence d’occurrence,

- et en gravité,

il est possible de caractériser les risques associés au site. Cette caractérisation est consignée

sur la matrice fournie en figure suivante.

A noter que la cinétique des accidents étudiés est systématiquement à considérer comme

« rapide ».


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RT 1 - F/ - rév. 1

Echelle de

fréquence

quantitative

(par unité et par an)

> 10-2 Occasionnel A

10-3 < P < 10-2 Peu fréquent B

10-4 < P < 10-3 Rare C

10-5 < P < 10-4 Extrêmement

rareD

B1_Int_F_hr_120s - B2_Int_F_hr_120s -

B3_Int_F_hr_120s - B1_Int_JF - B2_Int_JF -

B3_Int_JF - B1_Int_VCE_120s_surp -

B2_Int_VCE_120s_surp - B3_Int_VCE_120s_surp -

B1_Int_VCE_120s_therm -

B2_Int_VCE_120s_therm -

B3_Int_VCE_120s_therm

< 10-5 Rarissime E R_EI

B1_Maj_F_hr_120s - B2_Maj_F_hr_120s -

B3_Maj_F_hr_120s - 3B_Int_F_hr_"longue" -

B1_Maj_JF - B2_Maj_JF - B3_Maj_JF -

B1_Maj_VCE_120s_surp - B2_Maj_VCE_120s_surp

- B3_Maj_VCE_120s_surp -

B1_Maj_VCE_120s_therm -



3B_Int_VCE_"longue"_surp -

3B_Int_VCE_"longue"_therm - T_Maj_F_hr_120s -

T_Int_F_hr_120s - T_Int_F_hr_"longue" - T_Maj_JF

- T_Int_JF - T_Maj_VCE_120s_surp -

T_Maj_VCE_120s_therm - T_Int_VCE_120s_surp -

T_Int_VCE_120s_therm -

T_Int_VCE_"longue"_surp -

T_Int_VCE_"longue"_therm

1 2 3 4 5

Modéré Sérieux Important Catastrophique Désastreux

NéantAucune personne

exposéeAu plus 1 personne exposée

Moins de 10

personnes exposées

Plus de 10 personnes

exposées

NéantAu plus 1 personne

exposéeEntre 1 et 10 personnes exposées

Entre 10 et 100

personnes exposées

Plus de 100

personnes exposées

Moins d'"1 personne"

exposée

Moins de 10

personnes exposéesEntre 10 et 100 personnes exposées

Entre 100 et 1000

personnes exposées

Plus de 1000

personnes exposéesEffets irréversibles

Niveau de fréquence

Niveau de gravité

Effets létaux significatifs

Premiers effets létaux


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RT 1 - F/ - rév. 1

En figure précédente :

- chaque référence représente un phénomène dangereux,

- le gradient des couleurs des fonds de case traduisant un niveau d’acceptabilité des

risques.

Sur fond blanc, les risques sont estimés acceptables d’emblée. Sur fond jaune ou orange, les

risques sont à réduire autant que raisonnablement possible au moyen de mesures de maitrise

des risques ou MMR. Sur fond rouge, les risques sont inacceptables.

La figure précédente montre donc que le site ne présente pas de risques inacceptables.

Ensuite, la réglementation exige aussi que le nombre de cas sur fond de couleur orange, dits

« MMR rang 2 », associés à des effets létaux soit réduit à au plus 5. Le site ne présente aucun

risque « MMR rang 2 ».

En synthèse, le tableau suivant reprend pour chaque phénomène dangereux :

- les effets qui pourraient être observés (thermiques ou mécaniques par ondes de

pression aérienne, létaux à faible probabilité ou probabilité significative, irréversibles

sans être létaux, etc. …),

- les rayons en deçà desquels ces effets sont à considérés,

- la fréquence d’occurrence,

- et enfin la localisation précise du siège d’accident.

A noter que :

- toutes les distances d’effets données ci-après sont à centrer sur la plateforme de

déchargement,

- tous les phénomènes dangereux présentés ci-après sont à cinétique qualifiée de rapide.


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RT 1 - F/ - rév. 1

Référence du

phénomène dangereux Descriptif

Type de phénomène

dangereux-variante

Type

d’effets

Distance

SELS

(m)

Distance

SEL

(m)

Distance

SEI

(m)

Niveau de

gravité

Classe de

fréquence

B_Int_F_r_120s

Fuite

intermédiaire sur

un bras de

déchargement

Feu de nappe

hors rétention - fuite 120 s Thermiques 55 70 85 3 D

B_Int_F_r_ longue

Feu de nappe

hors rétention - fuite « longue »

- rayons de nappe dont

l’extension est limitée par la

combustion

Thermiques 55 70 85 3 E

Feu de nappe

hors rétention-fuite « longue » -

rayons de nappe calculés après 1

h (extension non limitée par la

combustion)


B_Int_JF Jet enflammé Thermiques 85 95 115 3 D

B_Int_VCE_120s_surp Explosion à l’air libre UVCE

fuite 120 s Surpressions 75 100 235 3 D

B_Int_VCE_120s_therm Explosion à l’air libre UVCE

fuite 120 s Thermiques 145 145 160 3 D

B_Int_VCE_longue_sup Explosion à l’air libre UVCE

fuite « longue » Surpressions 75 100 235 3 E

B_Int_VCE_longue_therm Explosion à l’air libre UVCE

fuite « longue » Thermiques 145 145 160 3 E

B_Maj_F_hr_120s Fuite majeure Feu de nappe Thermiques 85 110 135 3 E


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RT 1 - F/ - rév. 1

Référence du


Type de phénomène

dangereux-variante

Type

d’effets

Distance

SELS

(m)

Distance

SEL

(m)

Distance

SEI

(m)

Niveau de

gravité

Classe de

fréquence

(arrachement) sur

un bras de

déchargement

hors rétention - fuite 120 s

B_Maj_JF Jet enflammé Thermiques 105 115 135 3

E

B_Maj_VCE_120s_surp Explosion à l’air libre UVCE -

fuite 120 s Surpressions 75 100 235 3 E

B_Maj_VCE_120s_therm Explosion à l’air libre UVCE -

fuite 120 s Thermiques 95 95 105 3 E

T_Int_F_hr_120s

Fuite

intermédiaire sur

une tuyauterie de

la plateforme

Feu de nappe – hors rétention

- fuite 120 s Thermiques 55 75 90 3 E

T_Int_F_hr_longue


-fuite « longue » - rayons de

nappe dont l’extension est

limitée par la combustion



-fuite « longue » - rayons de

nappe calculés après 1 h

(extension non limitée par la

combustion).


T_Int_JF Jet enflammé Thermiques 190 210 245 3 E

T_Int_VCE_120s_surp Explosion à l’air libre UVCE -



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RT 1 - F/ - rév. 1

Référence du


Type de phénomène

dangereux-variante

Type

d’effets

Distance

SELS

(m)

Distance

SEL

(m)

Distance

SEI

(m)

Niveau de

gravité

Classe de

fréquence

T_Int_VCE_120s_therm Explosion à l’air libre UVCE -


T_Int_VCE_longue_surp Explosion à l’air libre UVCE -

fuite « longue » Surpressions

75 100 305 3 E

T_Int_VCE_longue_therm Explosion à l’air libre UVCE -

fuite « longue » Thermiques 330 330 365 3 E

T_Maj_F_hr_120s

Fuite majeure sur

une tuyauterie de

la plateforme


- fuite 120 s Thermiques 140 180 220 3 E

T_Maj_JF Jet enflammé 85 95 110 3 E

T_Maj_VCE_120s_surp

Explosion à l’air libre UVCE -


T_Maj_VCE_120s_surp Explosion à l’air libre UVCE -


R_EI

Explosion interne

de la fosse de

récupération

Explosion interne Surpressions 20 25 55 1 E

Tableau 1 : Tableau de synthèse des phénomènes dangereux retenus sur la plateforme


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RT 1 - F/ - rév. 1

En outre, toujours à partir des résultats consignés au tableau précédent il est aussi possible

d’établir des tracés pour tous les cas où les distances d’effets sont explicitement figées (sauf

donc pour les cas exclus impliquant les fuites majeures longues2):

- par type d’effet (thermique ou par ondes de surpression),

- et par classe de fréquence (D et E en l’occurrence).

Ci-après, la cartographie des zones de risques significatifs présentés par l’installation.

Zone SELS

Zone SEL

Zone SEI

Zone « bris de vitre »

Figure 2 : Enveloppes des effets de surpression en classe D de fréquence d’occurrence

2 Les cas des fuites majeures « longues » sont :

- dans une classe E de fréquence,

- et estimés extrêmement improbables, car cette classe de probabilité repose sur deux mesures techniques de

sécurité, maintenue en cas de défaillance d’une d’entre elles.

En application de la Circulaire DPPR/SEI2/FA-07-0066 du 04/05/07 relative au porter à la connaissance "

risques technologiques " et maîtrise de l’urbanisation autour des installations classée, ces cas ne feront pas

l’objet de préconisations en matière d’urbanisme. En conséquence ces cas de fuites majeures « longues » sont

exclus de l’analyse quantifiée.


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RT 1 - F/ - rév. 1

Zone SELS

Zone SEL

Zone SEI

Figure 3 : Enveloppes des effets thermiques en classe D de fréquence d’occurrence

Zone SELS

Zone SEL

Zone SEI

Zone « bris de vitre »

Figure 4 : Enveloppes des effets de pression aérienne en classe E de fréquence d’occurrence


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RT 1 - F/ - rév. 1

Zone SELS

Zone SEL

Zone SEI

Figure 5 : Enveloppes des effets thermiques en classe E de fréquence d’occurrence

Documents

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