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Retro Playing Le mag (N°0)

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Pensé comme un hommage à Consoles + et Player One, ce premier numéro de Retro Playing Le Mag fait le point sur l'actu' brulante du jeu vidéo retro et neoretro, à travers un "zoom" sur les futurs rééditions HD de FFX/X-2 HD et Strider; ainsi que les test de Duck Tales Remastered, Evoland, Flashback HD. Ajoutons à cela les reviews de Killer Instinct et Zelda Majora's Mask, un trombinoscope à "l'ancienne", des mots croisés testant votre culture G vidéo-ludique etc. Remerciements également à MO5, Retrotaku, Retro Geek Mag ainsi que GameThem All pour leurs soutiens.

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Une production

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EEditoÉditer son propre magazine de jeux vidéos est pour beaucoupd'entre nous un rêve d'enfant qui, malgré la fin imminente dela presse écrite spécialisée, s'exprime encore avec force àtravers l'intérêt que portent beaucoup de joueurs auxmagazines en ligne (webzines) et aux vieux canards qui ont faitles riches heures de la presse vidéoludique. Ce tempsregretté, où nous vivions au rythme mensuel d'une poignée demagazines cultes, nous a incontestablement (et durablement)marqué dans notre sensibilité de "gamer". C'est pourquoi, àl'occasion du premier anniversaire de Retro­Playing ­notre siteinformatif consacré à l’actu du retrogaming­ nous avons voulurendre hommage à ces médias, et réaliser ce rêve d'enfant, àsavoir de concevoir et d’éditer notre propre magazine.

Nous souhaitons donc donner à ce tout premier numéro unesaveur d'antan, capable de nous replonger avec nostalgie etenchantement au sein d'une époque qui ne s'est jamaiscomplètement terminée pour nous autres. Nous l'avonsd'ailleurs baptisé « numéro zéro », en hommage au premiernuméro de Consoles +. Toutefois, donner une dimensionactuelle à cette époque est pour nous tout aussi important.Ainsi, rendre hommage à cette épopée de la pressevidéoludique, et la réinscrire dans ses grandes lignes au seind'une actualité passionnante, constituent le socle essentiel deRetro­Playing Le Mag.

La passion ne se transmettant que lorsqu’on est soi­mêmepassionné, nous espérons que ce premier numéro sera pourvous l'occasion de raviver une flamme, celle du retrogaming,et qu'il saura vous communiquer en plus d'un contenupurement informatif, un « état d'esprit », celui d’une grandeépopée des jeux vidéos !

OOddaall ll eemm

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SOMMAIRE

5­6

6­ Les "bracassés"

8­ Patates chaudes

L'essentiel de l'acualité retroet neoretro !

10­ Les Zooms sur l'actu

Yoshi's Island 3Strider HD

14­ Coming soon

Final Fantasy X/X­2 HD

18­ Dossier

Flashback Saga

22­ Tests

Flashback HD

Duck tales Remastered

Evoland

30­ Reviews

Killer Instinct (Snes)Zelda Majora's Mask (N64)

42­ Insert coin

44­ Stick à plume

EN BREF...

Yoshi's Island 310

Final Fantasy X/X­2 HD

26 Duck Tales Remastered

14

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30

18Final Fantasy X/X­2 HD

Flashback

Killer Instinct

Duck Tales Remastered

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Ash disparut ainsi du monde des vivants... Suiteà cette mystérieuse disparition, le reste de

l'équipe lance une enquête...

0066 SSeepptteemmbbrree­­ QQuueellqquuee ppaarrtt aaiilllleeuurrss,, eennttrree TToouulloouusseeeett llaa TTrraannssyyllvvaanniiee......

Humm.. . En effet, j 'ai tout

englouti cet après-midi. Mais

si tu as les crocs je te

conseil le. . .

Les Bracassés : Les amis de l'apéro retroEPISODE I

Ash, les réserves desauciflards et de bières sont à

sec, on est mal pour lebouclage du webzine,

Odallem va nous tomberdessus. . .

6

:: DDii ssppaarrii ttii oonn

AshBrice

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PPaarriiss­­ LLuunnddii 0088 sseepptteemmbbrree......

Humm.. . En effet, j 'ai tout

englouti cet après-midi. Mais

si tu as les crocs je te

conseil le. . .

DRINNNNNGDRINNNG !!!!!

Keyser, on a un

problème. . . Les réserves

en apéro ont disparu, et

Ash reste introuvable. . . Si

Odallem s'en aperçoit, on

est mort!

Je te l 'fait pas

dire

Les gars, je sais quipeut nous sauver... ... Le chevalier de la

table ronde de l'apéro !

Ou la plus fine lame

du "Phare Ouest" de

Bretagne. . .

D'Almeria Gringo! A SUIVRE...

Quelle équipe de

bras cassés. . .

Les Bracassés : Les amis de l'apéro retro

7

Tété

IceDarkBen

Ash

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Nous attaquons ces premières patateschaudes avec une actualité on ne peutplus brûlante sur Kickstarter, àcommencer par Mighty N°9. Ce rejeton« spirituel » de la série Megaman a,comme vous le savez peut­être déjà,battu (début septembre) en deux joursà peine de véritables records definancement participatif avec quelques$900 000 engrangés. Et pour cause !Si le jeune studio de Comcept n’évoquepour le moment pas grand­chose à lamajorité d’entre nous, le nom de KeijiInafune, lui, continue de sonnermélodieusement dans les oreilles desfans de Megaman. Sauf que cette fois­ci, le petit robot bleu de chez Capcomchange de nom, mais aussi quelque peud’apparence afin que l’ami Inafunepuisse plagier son ancienne productionCapcom en toute tranquillité. L’histoire

devrait vous mettre dans la peau deBeck, un jeune humanoïde ayantmiraculeusement échappé à un virusatteignant ses congénères. Cedernier devra, à l’aide de son brasarmé et des quelques armesramassées sur son chemin(notamment sur le corps de sesennemis), se débarrasserd’opposants variés et plus ou moinscoriaces. Six niveaux sont pour lemoment prévus, mais ce nombrepourrait passer à huit si le volumedes dons Kickstarter continue degrimper. De nouveaux modes de jeupourraient également potentiellements’ajouter.

Mighty No.9 bat desrecords sur Kickstarter

En Vrac... Nous attaquons ce premier plat de "Patates chaudes" avec des ingrédients retro et

neoretro de saison, tout droit issus de l'actualité marquante du web, notamment autour

des campagnes de financement Kickstarter. Au programme, un Megaman revisité

accompagné de ses petites pommes vapeur, une danceuse du ventre bien pimenté, le

tout assaisonné d'un soupçon de nostalgie SNK. Petit tour d'horizon donc sur les

immanquables de cette rentrée 2013 !

8

Legend of Iya, enfinKickstarté

Voici une bonne nouvellepour tous ceux qui,comme Retro­Playing etMO5, ont soutenu sansvergogne le projet deDarkFalzX. Legend of Lyaréussit en effet dejustesse sa campagneKickstarter, alors mêmeque le projet était il y adeux semaines encoreloin de son objectif.Heureusement pour cemetroidvania (ou SOTNlike c’est selon) plein decharme ­prévu rappelons­le sur PC, Mac, Linux etOuya­ le projet va pouvoirenfin aboutir dans lecourant de l’année 2014.

Une jolieperformance...

Le « légendaire » VirtualBoy (en fait, le plus grosbide commercial deNintendo) a récemmentété l’objet d’unereconversion amateure,et pas n’importe laquellepuisque c’est ni plus nimoins Street Fighter IIHyper Fighting qui s’invitesur la machine ! Ceprototype serait l’oeuvred’un forumeur de PlanetVirtual Boy, qui auraitastucieusement modifié lemoteur d’un autreprogrammeur pourarriver à ses fins.

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Mais aussi...

Neo Geo pocket style !

Non, ceci n’est pas le nom

d’un nouveau tube coréen

accompagné de sa danse de

canard, mais un projet de

Cardboard Robot Games

que nous pourrions ainsi

qualifier, rendant hommage

à la Neo Geo Pocket, une

des premières consoles portatives SNK. Nommé Pocket Rumble, ce projet revisite

à sa façon les excellents jeux de combat sur Neo Geo Pocket Color, caractérisés

par leur sprites SD et leur excellente jouabilité. Un projet tout à fait louable donc,

d’autant plus fidèle à la machine portative de SNK que les développeurs ont tenu à

respecter les limitations techniques de la console d’origine. Un mode en ligne est

également envisagé, si toutefois le projet, en plus de récolter les $16 000

nécessaires à son financement, atteint le montant de $20 000. Le soft serait

prévu sur Windows, Mac OS X et Linux. Affaire à suivre donc.

Parce qu'elle le vaut bien !

Shantae : Half Genie Hero a le vent enpoupe. Alors que nous attendons plusd’informations sur la moutureNintendo 3DS, cette campagneKickstarter arrive à point nommé pourexciter notre curiosité autour de cettelicence décidément pleine de charme.Le soft vous propose en effetd’incarner une jeune danseuse duventre à la mèche rebelle, autour d’unjeu de plateforme/réflexiondynamique, pensé à la façon d’unMetroidvania. Les premières photoset vidéos diffusées promettent

un univers enchanteur, richementcoloré, et où les frixes avec vosennemis laissent présager uneaction plutôt nerveuse. Développépar Way Forward, le soft est prévupour voir le jour sur Wii U, Steam,Xbox 360, PS3, Xbox One et PS4dans le courant de l’année 2014. Ilreste cependant moins d’un moispour aider ces développeurs àréunir les $200 000 manquant àla réalisation de leur projet.

Game of Thronesadapté en format 8

bit!

Voilà une news qui devraitintéresser les aficionadosde Game of Thrones,puisque l’incontournablesérie de George R. RMartin vient de se doterd’un pendant 8 bits.Adapté grâce au logicielde développement ArcadeGame Studio (AGS), le softpropose ainsi, sur unmode on ne peut plusrétro, une aventure 2Dmettant en scène quatrepersonnages jouables etemblématiques de lasérie.

$900 000

Quelques heures à peineont été nécessaire àProject Phoenix pourdevenir une descampagnes definancement les plusfulgurantes surKickstater. Malgré le peud'informations disponiblesà son sujet et un trailerde présentation nemotrant finalementaucunes images concrètedu soft, il faut bien serendre à l'évidence que lesuccès d'un tel projetrepose pour le momentsur des noms aussiprestigieux que Uematsu,Hiroaki Yura ou encoreYoko Enoki. Aujourd'hui, lestaff en question nedispose pas moins de900 000 dollars pourdévelopper son soft, dequoi se payer quelquesvacances bien mérités

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Baptisé Yoshi’s New Island, ce nouvel épisode joue lacarte de la nostalgie de part ses décors, sespersonnages et ses graphismes si particuliers. Lesniveaux jouables, peu nombreux pour l’instant, nous ontquand même permis d’avoir un très léger aperçu de cequi nous attend. Outre le fait de se promener au beaumilieu de grottes de pierres précieuses, jungles ou bienchamps à l’univers bucolique rempli de fleurs et decouleurs chatoyantes, nous avons pu découvrir deuxnouveautés dans le gameplay de cette nouvelle mouturedes aventures de bébé Mario et de son fidèle destriervert au gros pif. Il vous sera désormais possible derécupérer ou de pondre un œuf d’une taille gigantesque.Vous pourrez alors le lancer à partir d’une zonedélimitée par un panneau. Une fois parti, votre œufdétruira tout sur son passage laissant ainsi la voie librevers des passages jusqu­là inaccessibles. Autrenouveauté, la présence d’une paire de jumelles vouspermettra de prendre le contrôle de la caméra et ainsiregarder librement tout autour de vous. Très pratiquepour savoir où lancer votre œuf gigantesque n'est­cepas ? Pour le reste vous retrouvez les fameuses fleurs,pièces rouges et autres petites étoiles améliorant votretemps pour récupérer bébé Mario lorsque vous êtestouché.

SSaattoorruu IIwwaattaa aavvaaiitt aannnnoonnccéé eenn aavvrriill ddeerrnniieerr ll’’aarrrriivvééee dd’’uunn

nnoouuvveeaauu YYoosshhii’’ss IIssllaanndd ssuurr 33DDSS lloorrss dd’’uunn NNiinntteennddoo

DDiirreecctt.. LLaa ggrraannddee mmeessssee dduu jjeeuu vviiddééoo((ll''EE33)) ffûûtt ppoouurr nnoouuss

ll’’ooccccaassiioonn dd’’eenn aapppprreennddrree uunn ppeeuu pplluuss ssuurr ccee jjeeuu qquuii,,

eessppéérroonnss­­llee,, ssaauurraa ssee mmoonnttrreerr àà llaa hhaauutteeuurr ddee sseess

pprrééddéécceesssseeuurrss..

10

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Dans la démo présentée à l’E3, tout cela était comptabilisé surl’écran du bas de votre Nintendo 3DS mais aucun cercle de fin deniveau avec le décompte des points et le"bonus stage". Les niveauxtrès courts s’enchaînent désormais pour laisser place à un bossque Kamek fera une nouvelle grossir à l’aide de sa magie pourvous poser quelques problèmes. Nul doute que les niveauxdéfinitifs seront bien plus longs, que la difficulté sera aussi plusélevée, les transformations plus nombreuses encore et le systèmede points conservé. Pour le reste, il faudra certainement attendrela sortie du jeu prévue pour 2014 pour en savoir plus. Espéronsseulement que les nouveautés seront suffisamment nombreusespour pouvoir nous replonger dans cet univers si particulier quinous avait tant enchanté avec le tout premier Yoshi’s Island.

SSuuppeerr MMaarrii ooll ee

Kamek est une fois le plus le grand méchant de cette histoire.Ce MagiKoopa ressemblant à une sorcière maléfique utiliseraune fois de plus tous les moyens à sa disposition pour ne pasaffronter directement Yoshi et Bébé Mario. La grande spécialitéde ce méchant lâche et peu courageux est en effet detransformer des éléments du décors ou des monstres (aussipetits soient­ils) en redoutables ennemis et boss de fin deniveau. Une fois de plus, la réalisation de ce nouveau Yoshi nouspromet à ce niveau­là quelques surprises de taille, d'autant plusque Kamek n'est plus le seul désormais à pouvoir agrandir leschoses!

Courage, fuyons !

Le saviez­vous ?• Yoshi devait faire son apparition dans letout premier Super Mario Bros. Leprojet fut toutefois abandonné à causedes limitations techniques de la NES.• Yoshi's Island est le premier jeu àdonner à Yoshi le rôle principal.• L'idée originale du soft auraitpartiellement inspiré l'histoire de Mariois Missing et Luigi's Mansion. En effet,point de princesse à délivrer dansYoshi's Island, mais un "bro" à sauver...• Yoshi's Island fut le deuxième jeu enson temps à utiliser le Super FX 2 (aprèsDoom et avant Winter Gold).

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Cette fois­ci, c’est officiel. Aprèsdes rumeurs qui courraient déjàdepuis quelques temps, les fansde la première heure peuventenfin laisser aller leurs joies enincarnant prochainement unemblème de la Sega Megariveavec l’annonce de ce nouvelépisode à la série Strider. Auprogramme : du blast, de laplateforme survitaminée, et ungameplay oldschool aux petitsoignons qui envoie grave du pâtéen croute pour reprendrel’expression de notre cherAshounet. Edité par Capcom,c’est Double Helix (égalementsur le développement dunouveau Killer Instinct) qui a

pour charge de développer le softet de faire à nouveau vibrer lecœur des joueurs, pour le meilleuret... espérons le meilleur. Car si lesdeux premières vidéos diffuséespour l’occasion (trailer&gameplay)s’illustrent à travers une 2.5 Dcertes dynamique mais pas desplus éblouissantes (voire par uneanimation encore un peu raide),nul doute que l’esprit du premieropus soit bel et bien respecté. Lesoft est annoncé au début del’année prochaine sur PC, XboxOne, Xbox 360, PlayStation 4 etPlayStation3.

OOddaall ll eemm

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... is Back !

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Si ce petit studio californien regroupant des anciens de ShinyEntertainment, n’a pas brillé avec des titres comme Silent Hill :Homecoming, G.I.Joe le réveil du cobra, Green Lantern ouencore Battleship, force est de constater qu’avec ledéveloppement de Killer instinct sur Xbox One, et maintenantStrider sur les plateformes next gen, ce développeur se heurte àdeux emblèmes du retrogaming. La boite a donc encore toute sespreuves à faire ! Et pour ce faire, Double Helix mise désormaispour ce nouveau Strider sur un metroïdvania (au lieu d’un simplejeu d’action), sur une carte à explorer, des pouvoirs à récupérer,des jauges de vie et autre coups spéciaux à grappiller. Et c'est ceque semble nous montrer en effet les deux vidéos misent en ligneà l’occasion de l’annonce du titre. En d’autres mots, une non­linéarité bienvenue, et qui faisait tant défaut au second épisode dela licence.

L’action c’est bien, l’exploration, c’estmieux !

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TTrreeiizzee aannnnééeess ssee ssoonntt ééccoouullééeess ddeeppuuiiss lleess pprreemmiièèrreess hheeuurreess ppaassssééeess

ssuurr FFiinnaall FFaannttaassyy XX .. AAuujjoouurrdd’’hhuuii eennccoorree,, lleess pprreemmiièèrreess ffoouullééeess ddee TTiidduuss

ddaannss llee mmoonnddee ddee SSppiirraa rreesstteenntt uunnee eexxppéérriieennccee mméémmoorraabbllee,, uunn ssoouuvveenniirr

mmaarrqquuaanntt,, qquuii ss’’aapppprrêêttee àà rreeffaaiirree ssuurrffaaccee ssuurr nnooss ééccrraannss hhaauuttee

ddééffiinniittiioonn àà ttrraavveerrss FFiinnaall FFaannttaassyy XX//XX--22 HHDD.. EEtt ssii llaa ccoommppiillaattiioonn ddeess

ddeeuuxx ssooffttss nn’’aa ffoonnddaammeennttaalleemmeenntt rriieenn ddee ttrrèèss ssuurrpprreennaanntt eenn ssooii,,

ppuuiissqquu''uunn ccooffffrreett UUllttiimmaattee BBooxx ccoommpprreennaaiitt ddééjjàà eenn 22000055 lleess vveerrssiioonnss

iinntteerrnnaattiioonnaalleess ddee FFFFXX eett XX­­22,, lleess ddiifffféérreennttss eeffffoorrttss eennttrreepprriiss ppoouurr

rreennddrree cceettttee nnoouuvveellllee vveerrssiioonn PPSS33 eett PPSS VViittaa ""aattttrraaccttiivvee"" mméérriitteenntt

aatttteennttiioonn.. VVooyyoonnss ppoouurrqquuooii..

OOddaalllleemm

Ce n’est qu’au terme d’uneconférence de Sony ComputerEntertainment, tenue au Japon le14 septembre 2011, que la sortiede FFX HD fut officialisée, aprèsplusieurs mois de rumeurslatentes à son sujet. Lesproductions de Final Fantasy XIIIet Kingdom Heart 1.5, annoncéesantérieurement par l’éditeur,n'avaient en effet pas permis auxdifférentes équipes dedéveloppement de s’atteler jusque­là (tout du moins pleinement) à laréalisation du soft. Dans la pressespécialisée, le peu d’informationscommuniquées jusqu’en février2013 a même laissé présager lepire. Absent de l’évènement «anniversaire », et du line­up deSquare pour le Tokyo Game Show2012, Shinji Hashimito était resté,

on se souvient, des plus évasifssur la question aux micros desjournalistes de Gamespot. Maisaprès quelques mois d’absence etd’incertitude, la communicationreprend via une conférence live deSony tenue en février dernier, aucours de laquelle est présentéeune modélisation HD de Tidus etYuna. FFX HD est bien vivant.Désormais, la communication surce jeu ne sera plus en reste !

Un développementau goût d’arlésienne

Un lissage sur­mesure

Une fois n’est pas coutume,Square Enix nous montre sonattachement à l’aspect purementesthétique et technique de cesdeux « nouveaux » Final Fantasy.

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Développant une critique de l’orthodoxie « occidentale »,interrogeant certaines structures sociales, comme laquestion de « l’héritage », Final Fantasy X futindiscutablement le premier « FF » à transposer aussi bienles aspirations de la culture nippone, à la fois en proie à lamodernité, et en quête d’identité face aux bouleversementscroissants de ses structures traditionnelles. Un titre d’unegrande et étonnante modernité donc, qui bouscula aussicertains codes de la série, notamment sous l’effet d’une 3Dfavorisant l’émergence d’un monde mieux proportionné, plusréaliste et d’avantage cinématographié.

L’éditeur a en effet à cœur de bien faire les choses, en proposanttout d’abord une version HD de qualité, pour commencer, les effetsd’aliasing et de « tremblote », spécifiques aux fragilités techniquesde la Playstation 2, ne sont plus ici qu'un lointain souvenir. Lamodélisation des personnages principaux, tout comme celle desdifférents personnages secondaires, est également retravaillée demanière à mieux se fondre dans les différents environnements dejeu, ces derniers étant lissés pour l’occasion. Ajoutons à cela unéclairage amélioré, des effets de lumière retravaillés, des angles decaméra revus et corrigés (notamment à cause du changement deformat, désormais en 16:9 ) etc. En résulte une refonte digne de cenom, comme nous le montrent déjà les premières vidéoscomparatives, diffusées par Square pour mieux saisir le travaileffectué entre les versions SD d’origine et l’actuelle haute définition.

Cette refonte graphique, aussi réussie soit­elle, n’est cependant pasl’unique attrait de cette nouvelle version. Les compositions de NobuoUematsu, Masashi Hamauzu et Junya Nakano ont également été ré­arrangées. Ainsi, ce ne sont pas moins de soixante morceaux àredécouvrir, dont le fameux thème de combat de Final Fantasy X,désormais plus électrisant que jamais ! Les voix ont aussi eu droit àune amélioration sonore, afin de rendre le tout plus harmonieux. Àcette refonte homogène viennent se greffer trente minutes de cut­scenes supplémentaires, qui s’ajoutent aux grandes lignesscénaristiques de Kazushige Nojima, auteur de l’émouvant scénariodes Final Fantasy X et X-2.

Plus qu’une simple réédition ?

Bousculer les évidences...

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Que cela soit en dessin animé le mercredi matin après le petit déjeuner, ou encore en magazinechez votre marchand de journaux préféré, durant les années 90’, difficile de passer outre lesuccès de l’oncle Picsou, le canard le plus farci de l’univers. Adapté en 1989 sur NES etGameboy, Balthazar Picsou (ou « Scrooge McDuck », pour reprendre le nom originel, tout droitinspiré des aventures de Ebenezer Scrooge), se paye le luxe pour cette rentrée 2013 derevenir dans une remarquable version remastered, plus de vingt ans après avoir brillé sur nostubes cathodiques.

Inutile de vous rappeler ici le fabuleux destin del’oncle Picsou sur Nes, ses formidablesaventures au Disney Club, ni même de vousremettre une tartine de jeux de motsredondants bien huilés au goût de canard,pour introduire le test de cette versionremastered de Duck Tales. Allons simplementdroit au but : cette nouvelle mouture, toute deHD vêtue, déboîte grave du confit de canard(oups...) pour peu que vous soyez sensible auxjeux de plateforme d’antan, au gameplay

simple et efficace, et à la maniabilité intuitive.Car si Duck Tales reste on ne peut plus «classique » dans le fond, et fidèle aux deuxépisodes 8 bits, cette nouvelle cuvée gardenéanmoins un gameplay et une maniabilitéexemplaires qui n'ont plus à faire leurspreuves. La jouabilité requiert toujours uncertain doigté, à l’image des fameux sauts «pogo » qui vous permettaient jadis de rebondircomme un kangourou avec votre canne toutau long des niveaux. Retravaillés ici de manièreà rendre le soft beaucoup plus « accessible »,ces sauts peuvent désormais êtreautomatisés pour les plus jeunes (une simplepression sur le bouton « saut », ce qui est viteennuyeux tout de même...), ou tout simplementrester « d’origine » pour les joueurs ancienneécole, en pressant « bas » + un bouton. Une

maniabilité qui n’est, sur ce point, pas sansrappeler celle d’un autre grand titre du débutdes années 90’ : Castle of Illusion.

« Trois dés » à jouerMiser sur une refonte haute définition est bienentendu un argument de poids pour tous lesnéophytes susceptibles de découvrir le softplus de vingt ans après. De ce point de vue, lestudio WayForward (Double Dragon Neon ;

Contra 4) a mis les petits plats dans lesgrands en proposant une version remasteredplutôt de qualité. En superposant des sprites2D redessinés à la main et des décors en 3Drichement colorés, les graphistes ont opéréun mélange qui ne sera peut­être pas au goûtde tous, mais qui garde le mérite de collerparfaitement à l’esprit de la BD d’origine. Letout tourne bien entendu comme une horlogeà 20 millions de dollars, chaque mouvementdes différents protagonistes ayant étésoigneusement décomposé par lesprogrammeurs pour donner lieu à uneanimation fluide et des plus appréciables surce jeu qui, rappelons­le, tournait initialementsur 8 bits.

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« Je vous donne, mais,je vous prête le « bon »

jour. »Cette citation, tout droit issue del’Avare de Molière, nous permet enfinde parler du grand trait de caractèrede l’oncle Picsou : son avarice. C’estbien connu, la parole est d’argent et lesilence est d’or. L’oncle Picsou le saittrop bien. Et pour cette nouvellemouture, le canard le plus aventureux,mais aussi le plus radin de la Terre, ainévitablement voulu faire l’économiede doublages français (ce qui est fortdommage compte tenu des voixfrançaises du dessin animé), maisaussi de la synchronisation labiale lorsdes différentes cut­scenes du jeu. Quece soit votre canard, Riri, Fifi ouLoulou, vos personnages parleront «becs fermés », ce qui est une jolieprouesse en soi, vous en conviendrez.

REALISATION 8/10

Du très bon. Le mélange 2D/3Ddonne une véritable secondejeunesse au titre! L'animation esttrès bonne également.

GAMEPLAY 6/10

Difficile de faire plus classiquedans le genre. Les quelquesnouvelles options de jeudisponibles seront toutefoisdonner un peu de fraicheur àl'ensemble

MUSIQUE 7/10Que dire de la bande son, sinonqu'elle dénature aucunement lesoft, et qu'elle reste parfaitementdans le ton de la BO qui a bercéenotre enfance!

DUREE DE VIE 7/10

Rallongée vis à vis de la versionoriginale! Et puis c'est l'onclePicsou, on y revient toujours avecgrand plaisir !

POUR FAIRE COURTCes quelques défauts ne sauraient

toutefois entamer pleinement le

plaisir de jeu de ce Duck Tales

remastered. Graphiquement réussi,

offrant du challenge pour petit et

grand, et redonnant de bonnes

sensations old school, difficile de ne

pas craquer pour cette aventure

remise au gout du jour, qui a « tout

d’une grande », et qui est disponible

pour seulement quelques millions de

dollars (non, en fait 14, 99 euros) sur

le PSN et le XBLA , soit le prix de deux

magret de canard.

Mon plat préféré étant le confit de canard, j'étaisl'homme de la situation pour déguster ce Duck Tales

Remastered. Ce remake a su saisir l'essence mêmede la version NES et la magnifie à tout niveau en termede réalisation. Quelle est la recette magique qui fait queça fonctionne? Tout simplement le respect du matériaud'origine. Un sans­faute qui devrait servir d'exemple auxconcurrents. Coin! Coin!

L'avis de Ash"La meilleure aventure de la familleDuck depuis Quackshot"

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Evoland est à l ’origine de sa création, l ’œuvre d'un certain

N icolas Canasse, vainqueur d'un concours de création de

jeu vidéo, dont le thème n’était ni plus ni moins que de

retracer l 'évolution du monde vidéoludique. Et le moins que

l 'on puisse dire, c'est qu’avec Evoland, ce thème ne fut

que trop honoré ! Dans cette première version (d’autres

sont en prévisions), le joueur a pour but en effet de retracer

l ’histoire des jeux vidéo à travers les âges, en découvrant,

tels des trésors, des coffres permettant d'améliorer le jeu.

Oui, oui, vous avez bien entendu ! Chaque coffre découvert

permet à l ’aventure de s’étoffer techniquement,

musicalement etc. La sensation de progression est donc

on ne peut plus de mise. Fort de ce premier succès,

N icolas Canasse décide d'améliorer le concept et d'en faire

un œuvre plus complète. Le jeune réalisateur renforce

alors habilement cette aventure typé Zelda, et s’ inspire

notamment des clichés du genre, tels les RPG sauce Final

Fantasy.

Une histoire pourpetits et grands

Pour ne rien gâcher,

l 'humour est très présent et

beaucoup basé sur des

références videoludiques

bien connus des vieux

joueurs que nous sommes.

N e vous y trompez pas

néanmoins, bien que ce

titre cible principalement

ceux qui ont connu l 'âge

d'or du jeu vidéo, i l n'est

pas dépourvu d'intérêt pour

les jeunes joueurs de cette

génération, qui y trouveront

là un excellent moyen de

découvrir comment s'est

développé petit à petit le

jeu vidéo depuis 30 ans. I ls

auront eux aussi droit à

quelques petits cl ins de leur

époque, comme M inecraft

ou encore League Of

Legends.

EEvvoollaanndd eesstt uunn aaccttiioonn­­RRPPGG uunn ppeeuu ppaarrttiiccuulliieerr.. FFrreeeewwaarree ccoonncceeppttuueell,,

ggrraannddiitt eenn eeffffeett,, éévvoolluuee ((ccoommmmee ssoonn nnoomm ll''iinnddiiqquuee)),, aauu ffuurr eett àà

mmeessuurree qquuee ll’’iinnttrriigguuee éévvoolluuee.. SSoonn lleeiittmmoottiivv ?? RReettrraacceerr ll’’hhiissttooiirree ddeess

jjeeuuxx vviiddééoo !! PPrrééppaarreezz­­vvoouuss ddoonncc àà êêttrree ssuurrpprriiss,, ccaarr uunnee bbeellllee

aavveennttuurree vvoouuss aatttteenndd !!

26

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Le soft, disponible gratuitement sur internet, propose aussi uneversion payante. Nous avons donc à faire à un soft biendifférents, pour ne pas dire beaucoup plus alléchant, avecnotamment des modes de jeu supplémentaire (combats RPGou les batailles façon Diablo). Mais la plus grande innovation sesitue très certainement d’un point de vu graphique avec ledéblocage de la modélisation 3D, des décors pré­calculés etdes textures HD. Ajoutez­y une belle bande­son avec unemusique plus agréable et des thèmes originaux marquants, etvous verrez qu'au final, ce qui n'est à la base qu'un simple jeuindépendant n'a finalement pas grands choses à envier aux jeuxactuels, si ce n'est sa maigre durée de vie, hélas.

RRee ttuu rrnn

Certes décevant sur la duréede vie et ne proposant pasun gameplay vraimentoriginal, Evoland demeurenéanmoins une expérienceprenante, étonante dans sonconcept et sur laquelle nousrevenons sans difficulté etavec plaisir une foisl'aventure achevée.

POUR FAIRE COURT

10

9

8

6

5

4

3

2

"Un plaisir bien furtif..."

L'avis d'Odallem

Pour ma part, je ne connaissais pas Evoland jusqu'à ce que l’ami

Return vienne me parler de ce fameux projet il y a quelques mois

maintenant. Emballé par ce que j'entendais çà et là, cette petite

production m'avait incontestablement séduit sur le papier par son

concept "évolutif", qui sous­tendait quelques clins d’œil appréciable à la

grande histoire des jeux vidéo, notamment les jeux de rôle. Hélas,

aussitôt conquis, aussitôt déçu par une durée de vie quasi inexistante !

Ceci est incontestablement LE gros point noir du jeu. Fort

heureusement, nul besoin de vendre père et mère pour vous procurer

cette petite curiosité, surtout si vous ne savez pas trop quoi faire des

quelques 10 euros qu'ils vous restent en rab sur votre compte à la fin

du mois...

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Ultratech est une firme spécialisée dans le développement,

la fabrication et la vente d'armes. Parmi ses créations, il y a

Riptor, créature à mi­chemin entre deux ères, alliant

l'intelligence du genre humain et la férocité des raptors, et

dépassant les deux mètres et les trois cent kilogrammes.

Mais Ultratech place tous ses espoirs de vente dans

Fulgore, un soldat cybernétique à la puissance et à

l'intelligence artificielle hors normes. Encore au stade

expérimental, il faut maintenant tester ces armes en

situation réelle sur des cobayes pour valider leur production.

C'est dans cette sombre optique qu'Ultratech a réuni des

combattants redoutables, torturés, voire désespérés pour la

plupart, en leur promettant argent, liberté, ou remède à

leurs tourments, à la condition qu'ils remportent les combats

à mort du tournoi Killer Instinct.

BBrriivvee VV22

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Killer Instinct, développé par Rareware, sort en octobre 1994 sur une borne d’arcade développéelors d’un partenariat entre Rareware et Midway (créateur de Mortal Kombat). Le studio britanniqueRareware a déjà bluffé les joueurs du monde entier avec Donkey Kong Country qui alliait desgraphismes révolutionnaires à une jouabilité sans faille. Rareware avait prévu d’adapter Killer Instinctdepuis la borne d’arcade sur la future Ultra 64 de Nintendo, mais celle­ci se faisant attendre, c’estfinalement en août 1995, dans une cartouche de Super Nintendo, que se matérialisera Killer Instinct.Dès le déballage du jeu, Rareware annonce la couleur : la cartouche du jeu est sombre, ténébreuse,comme aucune autre cartouche avant ou après elle. Par cette affirmation de son unicité, le soft laisse

pressentir une identité virtuelle hors du commun de l’autre côté de l’écran cathodique.

Une fois la cartouche insérée, la première surpriseest la qualité sonore du sublime thèmed’introduction de Killer Instinct. Intrigant et doux à lafois, il laisse présager pour le joueur une expériencenouvelle, inconnue. Le titre apparaît doucement,éclairant les ténèbres de l’écran titre. On sélectionnealors le mode un joueur et on découvre la liste des10 personnages sélectionnables. Le choix estdifficile, et c’est finalement sur la belle Black Orchid,agent secret missionné pour révéler au grand jourles activités d’Ultratech, que notre choix s’arrête. Lepremier adversaire d’Orchid lui fait face : Glacius, unextraterrestre métamorphe, séquestré parUltratech qui lui fait miroiter sa libération à traversson éventuelle victoire. Le décor fait alors sonapparition : un désert de glace où se dressent lesruines d’une ancienne civilisation.

Le combat va bientôt commencer, nousavons juste le temps d’être surpris une foisde plus par la Super Nintendo qui affiche desgraphismes de toute beauté. Mais ? Attendezune minute... Orchid, Glacius, ces ruines…Tout semble si réel... Serait­ce de la 3D ?

Killer Instinct sedévoile

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Non, ce n’est pas de la 3D, mais l’illusion est parfaite.Fort de son expérience sur Donkey Kong Country,Rareware a développé les modèles graphiques despersonnages et des décors de Killer Instinct sur lestrès performantes stations de travail 3D conçuespar Silicon Graphics Inc. Ces modèles 3D ont ensuiteété retranscrits en données exploitables par la SuperNintendo. Cependant, ce n’est pas réellement de la3D, car il est impossible de modifier l’angle de vuedes caméras. Cela signifie que la techniqued’animation utilisée dans Killer Instinct est bien lamême que dans les jeux 2D. Les mouvements des

personnages sont donc bien décomposés enplusieurs « photos », qui représentent lepersonnage dans différentes positions, et quis’affichent successivement pour donner l’illusionqu’il est animé en 3D temps réel. La beautésurprenante de Killer Instinct réside dans la trèshaute qualité de chacune de ces « photos ». Lafluidité des animations est remarquable et nesouffre aucunement de la beauté des graphismesgénérés par cette technique, et c’est bien là l’unedes nombreuses prouesses accomplies parRareware.

Prouesse graphique

"Killer Instinct a pris les meilleuresidées de ses concurrents et a brisé laplupart des codes qu’avaient établis

des jeux comme Street Fighter"

Le Mag

Mais alors que nous étions ébahis par tant de beauté,Glacius en a profité pour attaquer ! La barre de vied’Orchid est quasiment vidée ! Celle­ci se relève, et faittournoyer ses deux sabres lasers, projetant au loinGlacius qui revenait à la charge. Les deux adversairesse fixent de loin. Glacius lance une vague d’énergie endirection d’Orchid, mais celle­ci, qui semblait s’yattendre, se transforme en une magnifique panthèredorée et traverse la totalité du décor pour se jeter surGlacius, transperçant sa vague d’énergie. La morsured’Orchid est violente, mais elle ne s’arrête pas là. Lescoups pleuvent sur Glacius qui contre­attaque avec uncombo breaker, stoppant l’enchaînement d’Orchid,qui tombe à terre. Sa barre de vie est vide. Glaciusrecule et s’éloigne tout en la fixant des yeux.

Des combats fluideset dynamiques

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La palette de coups disponibles pour chaque personnage est exceptionnelle. Comme pour Street Fighter, ilest possible d’attaquer avec les pieds ou les poings en choisissant parmi trois puissances d’attaque.Les personnages peuvent exécuter des coups spéciaux comme une métamorphose en panthère, unetéléportation, une vague d’énergie ou même un uppercut sauté. Pour surprendre un adversaire qui secroirait hors de portée, les personnages disposent tous d’une attaque de très longue portée, surlaquelle il est possible d’enchaîner avec des combos dévastateurs assez faciles à sortir, et disposant demultiples variantes. Tous les coups sortent et s’enchaînent de manière intuitive et les combats sontfluides. Afin de maintenir l’équilibre des forces, il est possible pour l’adversaire assailli de briser uncombo en exécutant un combo breaker, comme l’a fait Glacius. Mais attention, une voix annonce lareprise directe du combat, il n’y a donc pas de découpage en rounds?

Eh bien non, il n’y a pas de rounds. Chaquepersonnage dispose de deux barres de vie quis’enchaînent directement, sans pause. Rareware

permet ainsi de mener des combats plus fluideset cohérents. Orchid effectue un coup de piedsauté sur Glacius, sur lequel elle enchaîne demultiples coups de sabre ! Une voix tonitruantecrie « Moooonster Combo !! » comme pour nousencourager à continuer ! La première barre devie de Glacius s’est vidée beaucoup plus vitequ’auparavant, permettant à un adversaire endifficulté comme Orchid de reprendre le dessusplus rapidement. Aucun combat n’est gagnéd’avance dans Killer Instinct. Glacius privé de sapremière barre de vie tombe au sol, Orchids’éloigne. A l’annonce de la reprise elle se jette denouveau sur lui en exécutant une roue, pieds en

avant et martèle Glacius de plus de quinze coupsdéclenchant un ténébreux « Killer Combo » ! Labarre de Glacius clignote en rouge. Sa finapproche, la musique accélère brutalement.

L’instinct du tueur

Orchid peut choisir de le frapper jusqu’à l’agonie,pour déclencher une fatalité (idée empruntée à lasérie Mortal Kombat) qui achèvera Glacius d’une

manière souvent cruelle voire humiliante. MaisGlacius a aussi la possibilité de sortir de sonagonie, à condition de marteler les boutons,revenant à l’assaut avec un dernier souffle de vie.Orchid peut aussi réaliser un combo dont ledernier coup sera la fatalité, sans coupure («Ultimate Combo »). Mais Orchid a déjà choisi latroisième solution. Elle bondit sur son adversaireet enchaîne les coups. La barre de vie de Glaciusest vide et ce dernier est déjà mort, mais Orchidne s’arrête pas, elle frappe Glacius avec frénésiese transformant à nouveau en panthère et lelacérant de toutes parts. Quand enfin elle stoppeson assaut, une voix exaltée hurle au loin commepour la féliciter. Orchid, qui semble reprendre sesesprits, regarde ses mains en tremblant.Commencerait­elle à développer malgré ellel’instinct sombre des tueurs ?

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Killer Instinct a pris les meilleures idées de ses concurrents et a brisé la plupart des codes qu’avaientétablis des jeux comme Street Fighter. Les combats sont nerveux et équilibrés. Le souci du détail est làlui aussi : ainsi, quand Fulgore saute par exemple, il retombe sur le sol dans un lourd claquementmétallique. Graphismes, animations et musiques sont réellement impressionnants, nous rappelant àchaque instant la qualité exceptionnelle de la réalisation. Qualité rendue possible par la grande capacitéde la cartouche noire (32 Mbits) qui a aussi permis d’inclure des voix digitalisées rendant encore plusattachants des personnages d’un réalisme déjà criant. La durée de vie, plutôt bonne, prendra bien sûrtout son sens à deux joueurs. Une suite très attendue nommée Killer Instinct Gold a vu le jour en 1996sur Nintendo 64 et se trouve être une adaptation partielle de Killer Instinct 2, uniquement sorti ensalles d’arcade. Depuis 2002, Rareware n’appartient plus à Nintendo mais à Microsoft, qui préparepour la fin 2013 le retour ultra­attendu de Killer Instinct pour sa future Xbox One. Le succès sera­t­ilune nouvelle fois au rendez­vous ?

L’annonce du retour sur Xbox One de Killer Instinct, la

licence phare de Rare, a rendu fous de joie les joueurs

de la grande époque de la Super Nintendo. Microsoft, en

possession du légendaire studio Rare, a enfin exaucé 18

ans de prières ! Toutefois, ce n’est pas ce dernier qui est

cette fois­ci en charge du développement, mais Double

Helix Games.

Ce jeune studio de développement n’est en effet pas une

référence en la matière. La plupart de ses jeux (comme

Silent Hill : Home Coming ou Battleship) ont reçu

jusque­là des notes très moyennes de la part de la

presse spécialisée. Avoir choisi un studio qui n’a pas fait

ses preuves est incompréhensible pour nous autres

joueurs. Il y aura trois manières d’acquérir le jeu. Il sera

tout d'abord disponible sous une forme gratuite (free­to­

play) mais uniquement jouable avec Jago, et tout

personnage supplémentaire coûtera 4.99€. Une version

à 19.99€ contenant 8 personnages sera également

disponible. Enfin, une Ultra Edition vendue à 39.99€

contiendra, en plus des 8 personnages et d'autres

bonus, la version arcade du premier Killer Instinct ! Le

jeu promet d’être magnifique et conservera, à l’image du

premier épisode, des combats en 2D. Le design des

personnages est agréable, même s’il est difficile de

reconnaître Thunder et Glacius, tant ils sont différents

de leurs designs visuels et sonores originels. Le nouveau

design de Jago est très réussi et nous espérons

qu’Orchid aura un design convaincant elle aussi. Killer

Instinct est­il resté aussi nerveux qu’avant? Le

dynamisme incroyable des combats, l’animosité palpable

qui se dégageait des personnages à travers leurs cris et

leurs combos dévastateurs : tout cela sera­t­il toujours

aussi présent ? Hélas, ce nouvel opus peine à

convaincre. À la vue des vidéos, la vitesse d’animation est

insuffisante, les bruitages sont mous et les combos nous

paraissent incohérents, avec des personnages qui

semblent enchaîner leurs coups aléatoirement. Au

passage, votre adversaire ne crie plus sous vos coups.

Non pas qu’on aimait ça, mais cela rendait le jeu plus

vivant. L’âme de Killer Instinct l’aurait­elle quitté ? En

d’autres mots, nous sommes plutôt inquiets pour ce

retour next gen de Killer Instinct. Mais gardons espoir,

et attendons d’avoir la version finale entre les mains, en

novembre prochain sur Xbox One, pour vous donner un

avis définitif.

L'avenir next gen

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Sorti en 2000 sur Nintendo 64 après le succèsretantissant d'un des titres les plus marquant del'histoire vidéoludique (Ocarina of time), ZeldaMajora's Mask, s'il n'a pas eu droit à la mêmevague médiatique et aux nombreuses adaptationsqu'a connu son grand frère, a tout de mêmeréussi en son temps son petit effet de surprise,même si le titre reste, aujourd'hui encore,fondamentalement dans l'ombre de son ainé.Montré du doigt à cause d'un gameplay pour lemoins surprenant et un univers tranchant avecl'ensemble de la série, force est de constater quele "masque" qu'on aura bien voulu faire porter àcet opus a longtemps joué contre lui. Arrêtons­nous donc un instant sur cette aventure prenante,aussi légendaire que les autres, et dont lesnombreuses qualités, qu'on le veuille ou non, enfont un des Zelda les plus aboutis de cesdernières années !

IIccee DDaarrkkBBeenn

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Puis après une rencontre infortunée avec Skull Kid,l’enfant maudit des bois, le jeune kokiri, se fait volerson ocarina ainsi que sa fidèle jument. Le diablemasqué ne sera pas sans nous rappeler le lapind’un des contes de Lewis Caroll, emmenant unedénommée Alice dans un monde psychédéliqueaprès l’avoir faite tomber dans un trou sans fond.Le petit hylien tombe alors dans un abîme obscurdont la chute ne le laisse pas indifférent, toutcomme le joueur. Le héros du temps est alorsmaudit et transformé en une misérable peste mojo,impuissant devant les moqueries du skull kid aumasque étrange.

Là ou Majora’s Mask se démarque, c’est certainement parcette ambiance oppressante, singulière et étrange. Toutesles personnes ayant touché à ce jeu ne peuvent en effeteffacer de leurs souvenirs cette Lune terrifiante,s’approchant de plus en plus près de la belle ville de Bourg­Clocher et menaçant d'éradiquer le pays de Termina en troisjours seulement. Un nom bien funeste pour ce pays, Terminavenant du latin « terminare » signifiant « finir » ou simplement«terminer»! Un climat apocalyptique donc, opressant. Et c’estprobablement cet univers qui laissera au joueur undépaysement total dans son expérience de The Legend ofZelda!

"Le diable masqué n'est pas sansnous rappeler le lapin d’un des

contes de Lewis Caroll,emmenant une dénommée

Alice..."

Qu'est ce qui fait la singularité de ce Zelda alors ?Bien des choses à vrai dire. Mais concentrons­noustout d'abord sur l'aspect le plus ambivalent de cetépisode dans le coeur des joueurs, à savoir sonunivers. Majora’s Mask a cette particularité eneffet (bien qu’il ne soit pas le seul) à ’envoyer notrejeune héros en dehors du beau royaume d’Hyrule.Nous connaissons l’île Cocolint, Holodrum ouencore Labrynna, mais Termina est le seul pays quientraine notre héros dans une quête sans lui laisserle temps de se remettre de ses aventuresprécédentes (Ocarina of Time). Nous voilà alorsavec un Link presque dépressif, dans une forêtsombre et inquiétante.

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On accorde bien souvent trop peu de crédit à cet opus, laissant souvent un blanc dans notre expérience dela saga Zelda en pensant légitimement que l’on a rien raté d’exceptionnel. C’est pourtant dans cet épisodeque de nombreux sujets fatalistes sont traités, comme celui du temps qui passe inéxorablement, ou encorecelui de la mort, de l’amour tragique etc. Link rencontrera dans son périple à Termina, de nombreusesâmes en peine, dont certaines iront jusqu'à défaillir sous vos yeux, vous obligeant à se servir de son ocarinacomme instrument funéraire. Ainsi, sera­t­il conduit à converser avec les morts, alliés ou ennemis. Aussi,Link témoigne dans cet épisode d’une gestuelle jusque­là inédite, grâce à un remarquable travail d'animation,donnant à ses expressions et réactions un caractère beaucoup plus "vivant".

Venons­en alors à cet aspect primordial pour lesgamers : le gameplay. C’est certainement la cibleprincipale des détracteurs de cet opus insolite.L'univers du jeu étant sans cesse en sursis àl'approche de cette inquiétante lune, commentapprécier cette" limite de temps" enfermantindéniablement le joueur dans un carcan de stress?!Mais cette restriction n’en est pourtant pas vraimentune, puisque nombreux sont les moyens de lacontourner. Cette borne temporelle n’a logiquementpas été placée par les concepteurs uniquement pourfrustrer le joueur mais bien pour constituer le fun etl’intérêt particulier de ce Zelda. Le temps est alorsmalléable par les notes de notre ocarina, on peut leralentir pour terminer chaque donjon sereinement,et l’accélérer pour atteindre plus vite la

suite d’une quête annexe. On pourra toujours seplaindre du nombre très restreint de donjons(seulement quatre). Toujours est­il bon de savoirque cela n’affecte en rien sa durée de vie plus oumoins égale à celle des autres. Il faut garder entête que chaque zone de Termina est un donjon àelle seule, obligeant le joueur à ratisser monts etmarais pour pouvoir entrer dans un donjon, d’oùla présence de chants d’ouverture pour limiter lacontrainte des voyages temporels. Mais ce quipersuadera le joueur a resté plus longtempsdevant sa console est bien entendu cettesurabondance de quête annexes. Pourquoi laprésence d’un journal de quêtes si ce n’est pourfaire de ce Zelda LE Zelda des quêtes annexes?

Au diable les quarts de cœurs, c’est un inventaireentier de masque que vous aurez à compléter. Siplusieurs d’entre eux ne sont utiles qu’à lacomplétion d’une quête, d’autre vous rendrontinvisible ou plus rapides. A noter aussi ce bon vieuxplaisir à améliorer notre épée plusieurs foiscomme à l’époque de A Link to the Past.Rarement on aura été si bien récompensé d’avoirterminé un Zelda à 100% en nous offrant unmasque nous permettant de nous transformer enDieu Vengeur (Oni­Link) et de ridiculiser les bosscomme l’on ne l’a jamais fait!

Quêtes annexes et bal masqué!

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Une des dernières critiques à desservir le jeu estcertainement la moins légitime : celle d’un inventairesuposé plus pauvre que la majeure partie des Zelda.Certes, on ne compte (outre les simples"consommables") qu'un grappin, un petit arc ainsi quetrois de ses célèbres flèches magiques.Toutefois, est­ilbon de rappler ici que le gameplay du jeu s'articuleautour de l'usage de masques. C’est dans l’utilisationen effet de trois d'entres eux et dans lestransformations qui en découlent que Link trouvera sonréel arsenal. Avez­vous déjà eu l’occasion de sauter surl’eau. Ou encore voler et bombarder le sol dans unZelda ? Non car seule Majora’s Mask vous offre à ce

jour cette palette de mouvements en vous permettantd’arborer la forme d’une peste mojo. Ainsi donc, adieuà cet aspect fastidieux du temple de l’eau en équipantet rééquipant tunique bleue et botte de plomb : le Zorafait le tout en un ! Majora’s Mask permettait parexemple d'explorer les fonds marins avec un plaisir dejeu jusque­là inédit, dû à l’incroyable aise dont l’hommepoisson fait preuve en nageant. Et la liste d’actions estencore longue, rendant finalement ce Zelda bien pluscomplet que ses prédécesseurs, au moins sur unpoint : la notion d’interaction avec l’environnement dujeu.

The Legend of Zelda Majora’s Mask restera sans nul doute dans les mémoires de nombreux joueurs. Un pariosé, amenant nombreuses facettes originales et bien exploitées, un opus de la saga toujours sujet à débats,oscillant entre deux places extrêmes du classement du meilleur Zelda. Qu’il soit le meilleur ou le pire, il n’endemeure pas moins une expérience palpitante et pour le moins unique, faisant de lui un passage obligé pourquelconque joueur osant prétexter le titre de fan de la série. Car amputer Majora’s Mask à la collection LoZ,c’est arracher bien plus qu’un bras à cette saga légendaire.

NNoottee ddee ll aa rrééddaaccttii oonn :: CCeettttee rreevvii eeww eesstt uunnee

ssyynn tthhèèssee ddee cceell ll ee ddééjj àà pprréésseenn ttee ssuurr nnoottrree

RReettrrooppll aayyii nngg .. IceDarkBen

Comme un air de déjà vu...Un détail (et non le moindre) a du logiquement séduire lescinéphiles en herbes que vous êtes pour ceux quiconnaissent cet épisode! Difficile en effet d'échapper dansMajora's Mask à cette lune terrifiante à visage humain. Et sivous connaissez tous les malheurs de l'ami Pierro, GeorgesMéliès, véritable magicien en son temps de l'image,proposait déjà en 1902 (gloups) un court métrage inspirédu très fameux voyage De la Terre à la Lune de JulesVernes. Si les fonctions satellitales ne jouent bien entendupas le même rôledans ce film que dans les aventures deLink, force est de constater que l'aspect purementesthétique des deux lunes à de quoi faire tilter, d'autant plusqu'un joli clin d'oeil est rendu à l'oeuvre du très vénérableMéliès en court d'aventure...

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En jouant à Another World, vous

avez sans doute vécu un moment

très particul ier. Vous avez pénétré,

le temps de quelques heures, un

univers paral lèle terriblement

attachant, celui d’Eric Chahi. Un

homme qui tient du magicien,

véritable Merl in l ’enchanteur qui

aurait troqué sa baguette contre les

sorti lèges, tout aussi fascinants,

nés des entrai l les de son PC. Cette

sensation unique, nous l ’avons

retrouvée dans d’autres œuvres de

ce démiurge du virtuel, que ce soit

Heart of Darkness ou, plus

récemment, le magnifique From

Dust.

Les Editions Pix'n Love profitent de

la collection "Les Grands Noms du

Jeu Vidéo" pour éditer un sixième

volume consacré à l 'oeuvre de cet

éternel rêveur. Une édition

collector, réal isée en collaboration

avec The Digital Lounge,

comprenant le jeu Antoher World et

de nombreux bonus, vous est

également proposée.

Date de parution : 27/09/2013

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A: Lien entre Xenogears et Xenosaga ; On entrouve beaucoup dans les jeux d'aventuresB: Le jeu préféré d'Amateratsu ; Les derniersservi en jeu videoC: Midgar ou Bahamut ; Ce qu'on espère devous envers ce magazineD: Invocation du vent ; MMO sur Star WarsE: Initiales des noms de l'arbre de vie dansEtriant Odyssey ; On en trouve dans ZooTycoonF: Arme basique de Resident Evil ; Co­fondateur d'Umbrella CorpG: Pour les matérias ; Explosif classique,notamment dans Crash BandicootH: Dragon agée de 11 000 ans ; Poursoigner les MPI: FPS coréen gratuit ; Mes racines expulsentle rebut des âmesJ: Le général Peeper en est un ; Vous devezl'être pour finir un jeu

1: Lieu du combat final entre le renard et leserpent2: Spécialisé dans les jeux de sports ; 'Meurt'en 19993: Video­testeur célèbre ; Arme la plus faibledans Tortues Ninja4: Souvent suivi du nombre 47 ; A inspiré le261ème Pokémon5: Dieu du soleil ; Calculatrice sur laquelle onpeut jouer à Mario Land ; On fête notrepremier6: Le jeu vidéo est la notre7: Souvent dans les airs ; Véhicule préféré deMario8: Première partie du nom d'une personnede MGS ; Une fanfare de jeu vidéo y a eu lieuen 20129: Suivi d'Universalis, c'est un jeu de stratégie; Acronyme d'un personnage royal des FF10 : Souvent assimilé à la Fantasy ; Sa queueest symbole de courage

Testez votreculture

vidéoludique!

Keyser/Odallem : Rédacteurs chefs/maquette

Ash : Chroniqueur/ maquette

Brice : Chroniqueur

IceDarkBen : Chroniqueur

Supermariol : Chroniqueur

Return : Chroniqueur

Bleuciel : Correctrice

àà bbiieennttôôtt ??

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Crédits

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