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Vue de Marseille Réussir l’action de l’Etat en Provence-Alpes-Côte d’Azur n° 5 février 2012 Directeurs de la publication : Gilles BARSACQ, secrétaire général pour les affaires régionales, Christophe MERLIN, directeur de cabinet du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Rédacteurs en chef : Tessa FRECHIER- MEY, chef du bureau de la communication interministérielle, Bernard LACHEZE. Rédacteurs : Bernard LACHEZE, Bernard DELÉTANG, Chargé de mission DRJSCS, Éric LEFEBVRE, Directeur du CROSS Méditerranée, Préfectures des Alpes de Haute-provence, des Hautes-Alpes et du Vaucluse Infographie : Sandrine BAGNIS. Crédits photo : Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, DRJSCS PACA. PRÉFET DE LA RÉGION PROVENCE-ALPES CÔTE D’AZUR La région Provence- Alpes-Côte d’Azur est sans conteste celle qui détient simulta- nément la plus grande richesse d’espaces naturels protégés et le plus grand nombre de sites – dont certains de ré- putation européenne ou mon- diale - et de pratiquants de sports de nature dans son vaste territoire terrestre et littoral. Avec plus de 300 000 pratiquants licenciés - et bien davantage de non licenciés-, plus de 9 500 cartes professionnelles délivrées, les sports de nature revêtent une dimension particulière et accrue dans la région où ils représentent un moteur d’activité écono- mique et touristique important. Leur développement maîtrisé consti- tue désormais un des trois axes de mise en oeuvre des politiques sportives de l’Etat dans la région. A travers ses services, l’Etat intervient, en matière de sécurité, d’expertise avec de nombreux conseil- lers techniques spécialisés, de for- mation de l’encadrement profession- nel, de contrôle des établissements et des éducateurs sportifs, de cohé- rence et coordination des actions. Pour concilier leur développement et la protection de l’environne- ment, ils peuvent être un excellent vecteur de sensibilisation à la protection de l’environnement et d’amélioration de la santé. Pour toutes ces raisons, j’ai souhaité que le dossier de ce cin- quième numéro de « Réus- sir » soit consacré à ce thème en abordant également la sécurité et l’organisation des secours, car la confrontation aux risques physiques est par- fois présentes dans la pra- tique des sports de nature. La prévention des risques et, plus généralement, de la sécu- rité des citoyens, est aussi une priorité du Projet d’Action Stratégique de l’Etat (PASE) en Provence-Alpes- Côte d’Azur qui définit les grandes priorités régionales et devient désormais la feuille de route de l’Etat pour la période 2011-2013. Hugues PARANT Préfet de la zone de défense Sud Préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Préfet des Bouches-du-Rhône Regards Dossier Les sports de nature : un moteur d’activité économique et touristique important. - Sports de nature en mer : prendre le cap de la sécurité - Une économie du tourisme sportif en pleine ascension - Un parcours balisé pour les sports de nature - Tous aux rencontres « sports de nature, territoires et développement durable » - Les sports de nature ont leur coatch - Les sports de nature tracent leur chemin dans les espaces naturels protégés Infos en bref - Stimuler sa santé - Les manifestations sportives de nature - Accessibilité pour les personnes handicapées - Labels et marques / Sécurité dans les stations de sports d’hiver Les sports de nature Dernière minute - Hautes-Alpes : accompagner et encadrer les pratiques - Alpes de Haute-Provence - Hautes- Alpes : Le lac de Serre-Ponçon mise sur l’avenir et les sports de nature / La démarche aboutie de l’Argentière- la-Bessée est riche d’enseignement - Vaucluse : le Parc naturel régional du Luberon cible le tourisme sportif durable

Réussir - hautes-alpes.gouv.fr · Unac teur central :le CROSSMED. Le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage de la Méditerranée (CROSSMED) est un

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Vue de Marseille

Réussir l’action de l’Etat en Provence-Alpes-Côte d’Azur

n° 5 – février 2012

Directeurs de la publication : Gilles BARSACQ, secrétaire général pour les affaires régionales, Christophe MERLIN, directeur de cabinet du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. • Rédacteurs en chef : Tessa FRECHIER-MEY, chef du bureau de la communication interministérielle, Bernard LACHEZE. • Rédacteurs : Bernard LACHEZE, Bernard

DELÉTANG, Chargé de mission DRJSCS, Éric LEFEBVRE, Directeur du CROSS Méditerranée, Préfectures des Alpes de Haute-provence, des Hautes-Alpes et du Vaucluse • Infographie : Sandrine BAGNIS. • Crédits photo : Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, DRJSCS PACA.

PRÉFET DE LA RÉGIONPROVENCE-ALPES

CÔTE D’AZUR

La région Provence-Alpes-Côte d ’ A z u r e s t s ans c o n t e s t e ce l l e qu i d é t i e n t s i m u l t a -nément la plus grande

r ichesse d’espaces naturels protégés et le plus grand nombre de sites – dont certains de ré-putation européenne ou mon-d i a l e - e t de p ra t i quan t s de sports de nature dans son vaste territoire terrestre et littoral.

Avec plus de 300 000 pratiquants licenciés - et bien davantage de non licenciés-, plus de 9 500 cartes professionnelles délivrées, les sports de nature revêtent une dimension particulière et accrue dans la région où ils représentent un moteur d’activité écono-mique et touristique important.Leur développement maîtrisé consti-tue désormais un des trois axes de mise en oeuvre des politiques sportives de l’Etat dans la région.

A travers ses services, l’Etat intervient, en matière de sécurité, d’expertise avec de nombreux conseil-lers techniques spécialisés, de for-mation de l’encadrement profession-nel, de contrôle des établissements et des éducateurs sportifs, de cohé-rence et coordination des actions.

Pour concilier leur développement et la protection de l’environne-ment, ils peuvent être un excellent vecteur de sensibilisation à la protection de l’environnement et d’amélioration de la santé.

Pour toutes ces raisons, j’ai souhaité que le dossier de ce cin-quième numéro de « Réus-sir » soit consacré à ce thème en abordant éga lement l a sécurité et l’organisation des secours, car la confrontation aux risques physiques est par-fois présentes dans la pra-tique des sports de nature.La prévention des risques et, plus généralement, de la sécu-rité des citoyens, est aussi une priorité du Projet d’Action Stratégique de l’Etat (PASE) en Provence-Alpes-Côte d’Azur qui définit les grandes priorités régionales et devient désormais la feuille de route de l’Etatpour la période 2011-2013.

Hugues PARANTPréfet de la zone de défense Sud

Préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur

Préfet des Bouches-du-Rhône

Regards

Dossier Les sports de nature : un moteur d’activité économique et touristique important.- Sports de nature en mer : prendre le cap de la sécurité- Une économie du tourisme sportif en pleine ascension- Un parcours balisé pour les sports de nature- Tous aux rencontres « sports de nature, territoires et développement durable »- Les sports de nature ont leur coatch- Les sports de nature tracent leur chemin dans les espaces naturels protégés

Infos en bref- Stimuler sa santé- Les manifestations sportives de nature- Accessibilité pour les personnes handicapées- Labels et marques / Sécurité dans les stations de sports d’hiver

Les sports de nature

Dernière minute

- Hautes-Alpes : accompagner et encadrer les pratiques- Alpes de Haute-Provence - Hautes-Alpes : Le lac de Serre-Ponçon mise sur l’avenir et les sports de nature / La démarche aboutie de l’Argentière-la-Bessée est riche d’enseignement- Vaucluse : le Parc naturel régional du Luberon cible le tourisme sportif durable

Dossier Les sports de nature :

un moteur d’activité économique et touristique important

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Sports de nature en mer : prendre le cap de la sécurité

Un acteur central : le CROSSMED.Le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage de la Méditerranée (CROSSMED) est un service de la Direction Interrégio-nale de la Mer Méditerranée (DIRM). Sous l’autorité opérationnelle du préfet maritime (à l’exception de l’étang de Berre et du Nord du Golfe de Fos où la direction des opéra-tions de secours appartient au pré-fet des Bouches-du-Rhône), il as-sure la conduite des opérations de recherche et de sauvetage en mer dans une vaste zone s’étendant de la frontière espagnole à la frontière italienne, jusqu’à 450 kms au large.

Chaque année, les deux centres de La Garde, dans le Var, et d’Aspretto, en baie d’Ajaccio, coordonnent plus de 2800 opérations, portant secours ou assistance à près de 4500 per-sonnes. Ils disposent du concours de l’ensemble des moyens nau-tiques, aériens voire terrestres, des services de l’Etat, des collectivités locales ainsi que de la Société Natio-nale de Sauvetage en Mer (SNSM).

B i e n c o n n a î t r e p o u r -mieux sauver, deux pra-tiques sous surveillance : Les loisirs nautiques représentent une part importante des opérations du CROSSMED. Fort de sa vision globale de « l’accidentologie mari-time » au large des côtes méditer-ranéennes, le CROSS a identifié

deux « sports de pleine nature » nécessitant une attention parti-culière, en raison de leur impor-tance ou de leur forte croissance. Il s’agit de la plongée sous-marine en bouteille (14 décès en 2011) et du kitesurf (3 décès en 2011). Depuis quelques années, le CROSS a développé sa connaissance de ces sports, en liaison étroite avec les services de la direction dépar-tementale de la cohésion sociale du Var. La démarche vise d’abord à améliorer la conduite des opéra-tions. Ainsi, une sensibilisation des clubs de plongée a permis la mise en place d’une procédure d’alerte spécifique pour recueillir rapide-ment les symptômes de la victime et les paramètres de la plongée, afin de permettre au SAMU 83 de réali-ser un diagnostic le plus fin possible et adapté avec le CROSS, les moda-lités de la prise en charge médicale.

Le kitesurf s’est développé plus récemment et demeure encore mal connu du grand public. Ceci peut être source de nombreuses « fausses alertes » transmises par des témoins pensant de bonne foi observer des kitesurfeurs en dif-ficulté. Si la bonne connaissance de la pratique et des contraintes d’une activité est un gage de sécu-rité pour les pratiquants, elle est aussi un facteur d’efficacité pour les sauveteurs. Aussi, le CROSS a-t-il sensibilisé ses personnels aux caractéristiques de ce sport afin de pouvoir évaluer la réalité des alertes reçues. Mais la « dé-mocratisation » de ce sport génère effectivement un nombre d’opé-ration croissant pour des prati-quants réellement en difficulté, le plus souvent par imprudence. Le CROSS a donc procédé à un recen-sement des « spots » de kitesurf

et identifié des points de contact (Clubs et écoles de kite) capables d’apporter une expertise au CROSS, voire d’intervenir sous son autorité.

Des opérations à la préventionQuoi de plus naturel pour un service opérationnel que de parti-ciper aux actions de prévention ? Celles-ci doivent se déployer selon 3 axes étroitement liés, le tryptique de la connaissance : « connaître l’environnement », « connaître l’ac-tivité pratiquée » et « se connaître soi-même ». Il est indispensable de connaître la zone dans laquelle l’ac-tivité est pratiquée, avec ses carac-téristiques géographiques et mé-téorologiques ainsi que les autres activités, afin d’adopter un compor-tement « citoyen de la mer ». Il faut également maîtriser techniquement le matériel et, s’agissant des sports utilisant la force du vent, adapter la surface de voile aux conditions du moment. Enfin, cœur de laprévention, chacun doit mesurer ses limites, notamment physiques : moyen de limiter les accidents de plongée trop souvent causés par un surcroît de fatigue ou une hy-giène de vie inadaptée dans les heures précédant la plongée fatale.

Pour en savoir plus : www.developpement-durable.gouv.fr/ Rubrique Mer et Littoral/Plaisance et loisirs nautiques

Crossmed : salle d’opération à La Garde

Kite surf

Dossier

Une économie du tourisme sportif en pleine ascension

Une étude sur le « panorama de l’économie touristique en Provence-Alpes-Côte d’Azur », réali-sée par la Mission de développementéconomique régional met en év idence l ’ impor tance de l ’économie touristique dans notre région. Ce secteur d’activité représente 18% de l’économie régionale, près de 50% dans les départements alpins et davantage encore dans les Hautes-Alpes.

Les sports de loisirs et les sports de nature, les activités récréatives et de bien-être y tiennent une part très significative et en constante progression, sous-tendue par de fortes aspirations au bien-être, à la santé, au ressourcement et à la découverte de la nature.

Un puissant moteur d’attrac-tivité touristique et d’aména-gement du territoire, un levier d’emploi et de rajeunissement.

Le potentiel de développe-ment est encore très important. Ainsi, dans le diagnostic du parc nat iona l du Mercan-tour, il est mentionné que :- le tourisme, les loisirs spor-tifs et les stations de mon-tagne sont les moteurs princi-paux de l’activité économique ;- le parc offre « un potentiel considérable pour les acti-vités de pleine nature » ;- la randonnée pédestre attire près de 400 000 visiteurs/an ;- le cyclotourisme est en plein essor ;- la fréquentation a baissé en raison du vieillissement et de la perte d’attrait de la montagne pour les jeunes en période estivale.

Les activités sportives, récréa-tives et de loisirs participent

également à la vie sociale des résidents permanents, y compris pour les personnes aux revenus modestes, et contribuent ainsi au maintien de la cohésion sociale.S’agissant du rajeunissement tant des résidents permanents que des visiteurs, il suffit de constater que les professionnels de l’encadre-ment des sports de nature sont souvent jeunes et emmènent avec eux familles et enfants dès lors qu’ils peuvent sédentari-ser et pérenniser leur activité. C’est bien là que se situe un pro-blème central car les emplois concernés sont parfois précaires, très souvent saisonniers et trop tributaires des fortes variationssaisonnières et des ruptures d’activi-té. La pluriactivité, déjà bien ancrée dans les zones de montagne, avec l’agritourisme, l’écotourisme, lecommerce, l’hôtellerie et l’artisanat, est assurément une réponse adap-tée mais partielle et insuffisante.

Concernant les variations saison-nières, comme le démontre l’étude sur le panorama de l’économie tou-ristique, les intersaisons autom-nale (septembre-octobre) et prin-tanière (avril-mai) correspondent à des chutes d’activité et c’est en conséquence dans ces intervalles et « espaces-temps » qu’il faut agir dorénavant en proposant une offre et suscitant une demande.

Un nouveau levier doit être pris en considération qui correspond à une aspiration et à une demande durable en plein développement, à savoir l’aspiration conjuguée au ressourcement dans la nature, à la santé et au bien-être se mani-festant par un fort engouement pour de nouvelles pratiques telles que la « Randosanté », la marche

nordique ou le « longe-côte ».En Provence-Alpes-Côte d’ Azur, plus de 2500 manifestations sportives de nature sont décla-rées et organisées annuellement. La semaine olympique de voile d’Hyères ou la coupe du monde de canoë-kayak à l’Argentière-la-Bessée, avec une quarantaine de nations présentes, sont un facteur de promotion de sites et de terri-toires exceptionnels et de retom-bées économiques importantes dans l’instant et bien au-delà.

Sports de nature : une pa-lette de plus en plus diversi-fiée et en constante créativité.

Naguère le littoral était quasi désertifié en périodes automnale et hivernale. Un renversement assez spectaculaire se vérifie depuis quelques années avec des activités et pratiquants qui privi-légient ces « périodes de liaison » qui offrent des espaces plus dispo-nibles et des temps de plus grandes quiétude et liberté : il y en a pour tous les âges, tous les espaces et tous les goûts, pour les adeptes de la marche vivifiante, pour les sillonneurs côtiers du kayak de mer, les équilibristes du « stand up paddle board», les mordus du surf, du windsurf et du kitesurf et les innombrables randonneurs pédestres, équestres et cyclistes.

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Stand up paddle board dans la baie de Bandol (Var)

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Un parcours balisé pour les sports de nature

Le plan d’action 2011-2014 pour un développement maîtrisé et durable des sports de nature en Provence-Alpes-Côte d’Azur a été finalisé lors de l’installation du Comité technique régional des sports de nature au Pôle de res-sources national de Vallon-Pont d’Arc en octobre 2011. Le comité technique régio-nal comprend des référents sports de nature régio-naux et dépar-tementaux des services et opé-rateurs de l’Etat (DRJSCS, DDCS-

PP, CREPS Sud-Est, Conseillers techniques sportifs) des collectivités territoriales (Conseil régional et Conseils généraux), du mouvement sportif (CROS Provence-Alpes et Côte d’Azur) et du Réseau régio-nal des gestionnaires d’espaces naturels protégés.

5 axes prioritaires ont été retenus : rôle éducatif et de promotion de la santé des sports de nature, accom-pagnement du mouvement sportif, lieux de pratique (espaces, sites et itinéraires), développement local et territorial par les sports de nature, emplois et for-mation, et 5 groupes de travail ont été constitués :

- mer et littoral,- sécurité et accidentologie,- manifestations sportives et trophée Sport et Nature,- sports de nature et gestion des espaces naturels,- formations, emplois et référencements.

Tous aux rencontres « sports de nature, territoires et développement durable »

Elles constituent un élément central et un temps fort du plan d’ac-tion de la direction ré-gionale de le jeunesse, des sports et de la co-hésion sociale en fa-veur du développement durable et maîtr isé des sports de nature. Organisées en parte-nariat avec le CREPS de Boulouris et le Pôle ressources national des sports de nature de Va l l on -Pon t d ’A r c , en novembre 2009 et avril 2011, elles ont permis non seulement de confronter et faire converger les analyses, les démarches et les actions de l’ensemble des ac-teurs et partenaires concernés - services de l’Etat (DRJSCS, DREAL, DDCS-PP, DDT-M), mouvement sportif, collectivités territoriales (Conseil régional, Conseils généraux), mouvement sportif, Réseau régional

des gestionnaires d’espaces naturels protégés, profes-sionnels des sports de nature - mais également de réali-ser un travail continu d’approfondissement avec la mise en place de groupes de travail thématiques (gouvernance et partenariat, manifestations sportives de nature et Natura 2000, sécurité et accidentologie, mer et littoral).

Ces rencontres ont connu un grand succès et sont devenues un rendez-vous prisé des acteurs. A l’occasion des 2èmes rencontres, les premiers trophées Sport et Nature ont été décernés aux organisa-teurs de manifestations éco-responsables exemplaires.

Les 3èmes rencontres seront organisées en septembre 2012 à l’Argentière-la-Bessée dans les Hautes-Alpes, en partenariat avec le Conseil régional et la collectivité locale, avec la contribution du CREPS Sud-Est (Vallon-Pont d’Arc et Boulouris). Elles seront articulées avec la finale de la Coupe du monde des raids multisports (« Raid in France ») et traiteront de nouvelles thématiques telles que : sports de nature et santé, valeurs éducatives des sports de nature, pratiques, pratiquants et rapports à la nature, économie touristique et sports de nature.

Le comité technique régional des sports de nature au pôle ressources national de Vallon-Pont d’Arc» (octobre 2011)

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Zoom

Les sports de nature ont leur coatch

Aujourd’hui rattaché au CREPS Sud-Est, le Pôle ressources national des sports de nature (PRNSN) tient une place centrale dans la mise en œuvre de la politique nationale en faveur d’un développement maîtrisé des sports de nature. Centre d’expertise, d’impulsion et d’animation reconnu à l’échelon euro-péen, il a organisé les premières rencontres européennes des loisirs et du tourisme sportifs en octobre 2011.

Il apporte un soutien à l’animation des réseaux régionaux : réalisation des recueils et guides thématiques, techniques et juridiques, publication et diffusion de la lettre mensuelle réseau national des sports de nature,fourniture des données d’observation dynamique relatives aux CDE-SI et PDESI (plans départementaux des sites, espaces et itinéraires relatifs aux sports de na-ture), aux éducateurs sportifs de nature et à l’organisation de manifestations multisports, etc.

La promotion des valeurs éducatives des sports de nature fera prochainement l’objet d’une cam-pagne nationale (« Les sports de nature, tous dehors ») destinée à valoriser la pratique des sports de nature auprès des jeunes, notamment dans les structures d’accueil collectif de mineurs.

Il dispose d’un riche fonds documentaire consultable sur son site internet : www.sportsdenature.gouv.fr

Les sports de nature tracent leur chemin dans les espaces naturels protégés

Une étude sur « Les sports de nature dans le cœur du futur parc national des calanques » réalisée en 2010 a permis de bien cerner leurs impacts économiques et environnementaux sur ce territoire d’exception. L’un des objectifs du projet de charte du PN des Calanques vise à trouver le bon équilibre entre le développement des activi-tés de pleine nature et la protection de l’environnement et à garantir un tourisme durable, en développant des partenariats et en structurant un réseau solide avec les acteurs concernés.

Les sports de nature tiennent également une large place dans les projets de charte des parcs nationaux des Ecrins et du Mercantour.

La direction régionale de le jeunesse, des sports et de la cohésion sociale veut faire des sports de nature un vecteur de découverte et d’éducation à l’environnement.

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Logo pictogramme du Pôle de ressources national des sports de nature de Vallon-Pont d’Arc

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Ainsi, elle soutient les initiatives en faveur des jeunes telles que les actions pédagogiques en milieu scolaire et l’acquisition d’une culture montagne dans les Ecrins, les actions « sacs à dos » et «destination refuge » dans le Mercantour ainsi que la création d’une commis-sion activités de pleine nature et tourisme et d’un observatoire des activités de pleine nature.Une convention relative au sport et à l’environnement a été signée entre le ministère des sports et France Nature Environnement, dans le cadre de la stratégie nationale de développement durable du sport, afin de créer un contexte favorable et durable pour les échanges entre sportifs et naturalistes « en s’appuyant notamment sur les sports de nature pour susciter un nouvel enthousiasme dans la relation aux espaces naturels ».

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’ensemble des partenaires concernés (mouvement spor-tif, DREAL, DRJSCS, DDT et DDTM, DDCS et DDCSPP, Réseau régional des gestionnaires d’es-paces naturels protégés) se concertent et se mobilisent pour définir une démarche et desmodalités communes d’évaluation des incidences des sports de nature dans les espaces classés Natura 2000, à la lumière des propos tenus par la ministre en charge de l’écologie et du développe-ment durable, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, dans la lettre du Réseau national des sports de nature :

« Il est question ici de déterminer les conditions de compatibilité des activités sportives de nature avec les objectifs de conserva tion des sites concernés./../ Je tiens à réaffirmer ici qu’il ne s’agit pas de faire peser des contraintes dispropor tionnées sur les organisateurs. Il s’agit encore moins d’interdire ou de découra-ger la pratique et les manifestations spor tives. Cette évaluation doit être un moyen d’améliorer la pratique des sports au sein de milieux naturels et pour cela, de coor donner les pratiques sportives aux enjeux de préservation des sites Natura 2000. Ce dispositif conduit donc à une démarche gagnant-gagnant : à la fois pour les orga nisateurs qui auront adopté une organi sation vertueuse de leur pratique sportive intégrant les enjeux de protection de la biodiversité, et pour la biodiversité dont la protection se trouvera renforcée ».

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Regards

Hautes-Alpes : accompagner et encadrer les pratiques

Une évolution des pratiques : ... C’est au XIX° siècle que l’arc alpin a véritablement vu se développer la pratique de l’alpinisme, permettant ainsi aux Hautes-Alpes de s’ouvrir à l’économie touris-tique à travers ses paysages emblématiques comme la Meije ou les Ecrins. Le ski, simple moyen de déplacement, devenait vers 1890 un sport de glisse, « l’ivresse blanche », et en 1907, Montgenèvre accueillait le premier concours international de ski.

Dans les années 1970, le rapport à la mon-tagne a changé. De nouveaux sports sont appa-rus : sports d’eaux vives, activités aériennes, esca-lade sportive, ski de randonnée, randonnées de découverte, l’alpinisme devenant une pratique à part. ... des attentes ... :Les mentalités ont évolué : le bien-être, la santé, le ressourcement dans un environnement naturel de qualité, la montagne, font davantage partie des préoccupations des sportifs, de plus en plus nombreux. Comme le ski, les sports de nature s’avèrent aussi participer à la richesse économique et doivent pour ceci associer respect de l’environnement et déve-loppement personnel, pratique sportive et sécurité.

... et de l’action de l’Etat :Pour l’Etat, un développement maîtrisé s’impose. Il ne suffit plus uniquement d’assurer le secours à la per-sonne, il faut pouvoir garantir une qualité paysagère et environnementale et surtout un niveau de prévention et de sécurité correspondant aux attentes de la société.

Ainsi, l’offre de formation du ministère des sports à destination des professionnels s’est assez rapidement adaptée à la diversification des sports de nature pour garantir à l’usager un encadre-ment de qualité et une sécurité de pratique dans un environnement d’où le risque ne peut jamais être totalement écarté. Par exemple, le brevet d’Etat d’éducateur sportif « accompagnateur moyenne montagne », initialement réservé à la randonnée estivale, s’est ouvert à la « montagne hivernale enneigée », et au « vélo tout terrain ». Le nou-veau diplôme de base du ministère, le brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation po-pulaire et du sport, a été constitué de plusieurs unités de compétences pour, notamment, permettre d’ajouter régulièrement des options et qualifications nouvelles (BP JEPS vol libre, « option deltaplane »).

Les contrôles de terrain des agents de la direc-tion départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations, l’obligation de décla-ration des éducateurs sportifs, des établissements d’activités physiques et sportives auprès des services de la Préfecture contribuent aussi à cet encadrement.

A l’image de la randonnée et du ski, les sports de nature ont la particularité d’être très largement pratiqués en dehors des structures fédérales et professionnelles. L’enjeu de la prévention dans les prochaines années est de pouvoir toucher ce public autonome présentant des sensibilités très différentes par rapport au risque dit « acceptable ».

Randonnée dans les sentiers alpestres - photo : Mathieu Morverand

Regards

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Alpes de Haute-Provence - Hautes-Alpes :

▪ La démarche aboutie de l’Argentière-la-Bessée est riche d’enseignement

▪ Le lac de Serre-Ponçon mise sur l’avenir et les sports de nature

Lors d’un colloque orga-nisé le 28 novembre 2011 sur le thème « Quel développement pos-sible pour le grand lac des Alpes du Sud ? », à l’occasion du 50ème anniversaire du lac de Serre-Ponçon, les sports de nature ont été rete-nus comme principal fac-teur d’attractivité et de développement de ce

territoire qui concentre toutes les probléma-tiques. Ce site accueille près du quart de l’ac-tivité touristique des Hautes-Alpes et une partie de celle des Alpes de Haute-Provence, avec une prévalence pour les sports de nature, prioritai-rement aquatiques et nautiques, mais également terrestres et aériens. De ce fait, il est très concer-né par les problématiques terrestres, littorales et maritimes appréhendées aujourd’hui de façon interactive, sectorielle et transversale. On privilégie désormais de plus en plus des visions intégrées au sein d’un concept global de zone côtière sur le littoral, qui doit éclairer la vision d’avenir du grand lac des Alpes du Sud.

Vaucluse : le Parc naturel régional du Luberon cible le tourisme sportif durable

La contribution au développement du tourisme et des sports de nature sur le territoire du Parc natu-rel régional du Luberon se fait dans le cadre d’une réflexion permanente pour rechercher le point d’équilibre entre protection et valorisation d’un patrimoine et d’un cadre de vie de qualité. Le Parc s’est positionné « force de proposition » et réalise en partena-riat avec les autorités, les collectivités, les professionnels du tourisme et le monde sportif, des actions concrètes de tourisme sportif durable, notamment grâce à :- l’amélioration de la qualité de l’offre touris-tique : création d’une offre spécifique au Parc avec les professionnels et les partenaires touristiques (« Lube-ron Rendez-vous nature » : programme de randonnées et de sports de nature accompagnés par des presta-taires professionnels, structuration du porté à connais-

sance de l’offre sports de nature territoriale : carte interactive tourisme à vélo - Vélo Loisir en Luberon) ;- la sensibilisation du public : avec le monde spor-tif, conception et édition de codes de bonne conduite (« J’adopte la Luberon attitude ! » : activités de course à pied, vtt, vélo, rando pédestre et livret « grand public ») ;- la formation des acteurs touristiques : avec le CD Olympique Sportif de Vaucluse, Profession Sport 84, la direction départementale de la Cohésion Sociale, le Conseil Général de Vaucluse et le SMAE Ventoux, mise en place de journées de professionnalisation des acteurs touristiques et sportifs « Sports de nature ; enjeux et problématiques, sensibilisation au dévelop-pement durable » ; avec les acteurs touristiques, mise en place de journées « Connaissance du Luberon ; Mieux connaitre son territoire pour mieux en parler » .

Les sports de nature et l’économie touristique liée à l’environnement y constituent une nouvelle matrice de développement durable. S’agissant des sports de nature, plus particulièrement ceux pratiqués en eau vive ou en canoë-kayak, deux éléments structurants ont permis de positionner solidement ce territoire : - la réalisation d’un stade d’eau vive adapté à l’apprentissage et à la compétition ; - l’implantation d’un centre de formation régional accueillant de nombreux stagiaires.

Avec l’organisation de compétitions internationales, notamment la coupe du monde de slalom avec la participation d’une quarantaine de nations, le site, classé parmi les trois plus importants du territoire national, contribue à la promotion d’ un territoire exceptionnel et génère des retombées économiques importantes.

Test de sécurité, coupe du monde de Kayak à l’Argentière-la-Bessée, juillet 2011

Infos en bref

Stimuler sa santé

Les manifestations sportives de nature

La direction régionale de le jeunesse, des sports et de la cohésion sociale a réalisé un recensement qui révèle que plus de 2500 manifestations sportives nature sont déclarées chaque année dans tous les dépar-tements de la région si l’on y ajoute les manifestations non soumises à déclaration car n’empruntant ou ne traversant pas la voie publique. Une charte et un cahier des charges ont été élaborés pour le trophée Sport et Nature destiné à valoriser les manifestations éco-responsables et éco-citoyennes exemplaires.

Toutes les informations relatives à cet évènement seront téléchargeables sur le site www.sports de nature.gouv.fr

Une formation qualifiante spécifique sera mise en place par le CREPS Sud-Est-site de Boulouris, retenu comme site pilote national de formation dans le cadre de la stratégie nationale de développement durable du sport.

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Le rapport de la Commission prévention, sport et santé prépara-toire au « Plan national de prévention par l’activité physique ou sportive » alerte sur les dangers de la sédentarité croissante constatée dans nos sociétés développées qui représente un facteur de risque de nombreuses maladies chroniques (cardio-vasculaires, métaboliques, cancéreuses, psychiques). Les sports de nature, accessibles au plus grand nombre, apportent une grande diversité de réponses à cette pro-blématique de santé publique avec, parmi d’autres, des pratiques telles que la « rando-santé » et la marche nordique.

Avec 2 350 pratiquants réguliers et 110 clubs ou sections, Provence-Alpes-Côte d’Azur est l’une des plus grandes régions « Handisport » de la Fédération Française. Après plus de quatre années d’audit dans les stations d’hiver, le Comité régional Provence-Alpes-Handisport et ses partenaires ont lancé sur la toile le site internet Handi-Alpes www.handi-alpes.com

Cet outil innovant s’adresse à toutes les personnes handicapées pour les informer en détail sur l’accessibilité des stations des Alpes du Sud pour un séjour au ski sans surprise.

Accessibilité pour les personnes handicapéesS

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Infos en bref

Sécurité dans les stations de sports d’hiver

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Une trentaine d’établissements et organisateurs de sports de nature de Provence-Alpes-Côte d’Azur ont satisfait au cahier des charges pour obtenir la marque « Qualité Tourisme ». Un sui-vi sera assuré par la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi et la direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale.

Labels et marques

Chaque année, les activités sportives et de loisirs en montagne, pendant la saison hivernale, suscitent un réel engouement, provoquant encore de trop nombreux accidents. Il est impératif que tous les acteurs concernés par la prévention des accidents unissent à nouveau leurs efforts, notamment par la mise en place d’« espaces-prévention » des accidents de sports dans les stations de montagne volontaires, à l’occasion des vacances scolaires. Ce dossier a fait l’objet d’une instruction du ministre des sports en date du 29 décembre 2011 concernant l’organisation de ces espaces. Les stations de Pra Loup dans les Alpes de Haute-Provence, de Serre Chevallier dans les Hautes-Alpes ainsi que de Valberg et Auron Isola 2000 dans les Alpes-Mari-times sont volontaires pour participer à la campagne de prévention des accidents sur les domaines skiables au cours de la saison hivernale 2011 – 2012 organisée dans le cadre de ces « espaces-prévention ».

L’action de l’Etat, pour être efficace, exige, non seulement une stratégie claire et globale, mais aussi un plan d’action opérationnel précis de sa mise en œuvre.

Le Premier ministre (Secrétaire général du gouvernement) vient de valider le Projet d’action stratégique de l’Etat en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PASE). Le PASE résulte d’un travail collectif de plus de six mois, piloté par la Mission stratégie, études, évaluation du Secrétariat général pour les affaires régionales de la Préfecture de région. Ainsi, pré-fectures de département, directions régionales et départe-mentales, agence régionale de santé, rectorats et de nom-breux établissements publics - près d’une cinquantaine au total - ont uni leurs efforts dans une ambition commune.

Le PASE structure la stratégie régionale de l’Etat, en adé-quation avec les priorités nationales et communautaires, autour de cinq grandes priorités :

▪ Garantir la sécurité des citoyens. Le premier devoir de l’Etat est de protéger les citoyens et de limiter le plus possible les risques d’atteintes à la sécurité des personnes et des biens.

▪ Agir pour l’emploi et la compétitivité. L’action en faveur de l’emploi est une priorité absolue de l’Etat en PACA. Elle s’appuie non seulement sur un renfor-cement de la compétitivité et de la capacité d’innova-

tion des entreprises régionales, mais aussi sur l’excellence de la recherche et des filières de formations.

▪ Préserver l’environnement. Pour cette priorité, qui s’inscrit dans le cadre du Gre-nelle de l’environnement, l’Etat en PACA privilégie les démarches réduisant les émis-sions de gaz à effet de serre et assurant une gestion raisonnée des ressources.

▪ Combattre les inégalités sociales et territoriales. Axés en faveur des personnes les plus défavo-risées de la région, les efforts sont portés sur l’accès aux services publics, au logement et à l’emploi.

▪ Moderniser l’État au service des citoyens. Cet engagement est au centre de la Révision générale des politiques publiques dans laquelle l’Etat en PACA s’est bien entendu engagée. L’amélioration de l’efficacité et de la performance de l’action des services de l’Etat pour répondre aux besoins des citoyens sera poursuivie.

Traduction opérationnelle de cette stratégie, chacune de ces grandes priorités est déclinée en actions concrètes dont les échéanciers et les sources de financement sont identifiés et sur lesquels l’Etat s’engage.

Le Projet d’action stratégique de l’Etat en PACA est entièrement au service des citoyens. Il constitue aussi le socle des politiques de l’Etat dans la région. En ce sens, sa mise en œuvre fera l’objet d’un suivi régulier par le comité de l’administration régionale. Des indicateurs de suivi et de résultats complètent, à cet effet, le dispositif.

Pour en savoir plus: le site internet de la préfecture de régionwww.paca.pref.gouv.fr

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Le projet d’ Action Stratégique de l’Etat en Provence- Alpes- Côte d’ Azur, PASE : La feuille de route de l’Etat pour la période 2011-2013.

Dernière minute

Le projet AMIDEX de l’Université d’Aix-Marseille sélectionnédans le cadre du programme «Initiatives d’Excellence»

des Investissements d’Avenir.

Le Premier ministre François Fillon, a annoncé vendredi 3 février que le projet AMIDEX (Aix-Marseille University Idex) porté par le PRES Aix-Marseille Université, figure parmi les cinq appels à projets retenus dans le cadre de la deuxième vague des appels à projets «Initiatives d’excellence» (IDEX) du programme d’investissements d’avenir.

Si la dotation en capital qui sera accordée à AMIDEX n’a pas encore été définitivement arrêtée, celle-ci devrait cependant avoisiner le milliard d’euros. Ajoutée aux 500 M€ obtenus dans le cadre du plan Campus et aux projets précédemment financés par le programme Investissements d’Avenir (IHU, SATT, LABEX, EQUIPEX), ce nouveau soutien financier va ainsi permettre à Aix-Marseille Université, présidée par Yvon BERLAND, de se hisser au meilleur niveau dans la compétition mondiale que se livrent les grandes universités.

Cette décision du jury international, qui consacre les efforts de mobilisation de l’ensemble des composantes d’Aix-Marseille Université et des services de l’Etat, concrétise l’intérêt de la fusion des trois universités d’Aix-Marseille intervenue récemment.

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