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LA BIOMASSE ANIMALE ET VEGETALE: COMMENT ENGAGER DES PROJETS DE TERRITOIRE Dans beaucoup de territoires ruraux, les matières disponibles pour des projets de méthanisation ou de chaleur bois existent. Passer à la réalisation concrète d’un projet, en s’assurant qu’il répond aux enjeux locaux et qu’il est partagé par tous, est une étape importante et délicate. Cet atelier a pour objectifs d’apporter un éclairage pragmatique pour le démarrage d’un projet, en soulignant les points clé pour l’équilibre du projet, les possibilités d’accompagnement ou d’organisation collective. Animé par Sophie Merle, directrice de l’association AILE Intervenants : > Un projet de méthanisation en Mayenne Laurent Taupin, agriculteur en Mayenne > La méthanisation territoriale : une logique de partenariat Christian Couturier, SOLAGRO > Les investissements de la Caisse des Dépôts dans les énergies renouvelables Stéphane Hayez, Caisse des Dépôts > Un réseau de chaleur à Tramayes Michel Maya, Maire de Tramayes (Saône-et-Loire) > Réussir un projet de réseau de chaleur au bois à l'échelle d'un territoire rural Jean-Michel Servant, Perdurance / CIBE (comité interprofessionnel du bois énergie) Cet atelier s'est déroulé le jeudi 16 juin 2011 dans le Mené, dans le cadre des 1ères rencontres nationales "énergie et territoires ruraux, vers des territoires à énergie positive". Plus d'informations: www.territoires-energie-positive.fr
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Rencontres Energie et territoires ruraux 16 juin 2011
Nibal El Alam
Atelier Bois Energie 116 juin 2011
1ères rencontres Energies & Territoires Ruraux
Atelier Bois Energie Réussir un projet de réseau de chaleur au bois à l’échelle d’un
territoire rural
Nibal EL ALAMJeudi 16 juin 2011
CALIA Conseil – 24, rue Michal – 75 013 PARISSARL au capital de 47 500 € - RCS Paris 493 418 610 – SIRET 493 418 610 00025 – NAF 741G
Tel: 01.76.74.80.20 / Fax: 01.76.74.80.23http://www.caliaconseil.fr - [email protected]
16 juin 2011 2Atelier Bois Energie
Sommaire
Rencontres Energie et territoires ruraux 16 juin 2011
Nibal El Alam
16 juin 2011 3Atelier Bois Energie
Maison de retraite
Groupe de logements sociaux
Lycée
plusieurs maîtres d’ouvrage ���� vente à des
tiers1 chaufferie centrale mixte bois / appoint
1 réseau de canalisations enterrées
Définition d’un réseau de chaleur
� « Le propriétaire de la chaufferie vend de la chaleur à plusieurs clients, dont l’un au moins n’est pas le propriétaire par l’intermédiaire d’une canalisation de transport de chaleur empruntant au moins partiellement le domaine public »
16 juin 2011 4Atelier Bois Energie
Définition d’un réseau de chaleur
1 réseau technique1 seul maître
d’ouvrage(Hôpital, organisme HLM,
Collectivité… )
1 chaufferie centrale au bois
Distributionvers des locaux
chauffés
� Distinct du réseau technique correspondant à une chaufferie dédiée : 1 seul maître d’ouvrage propriétaire des bâtiments desservis par le réseau technique
Source schémas : Biomasse Normandie
Rencontres Energie et territoires ruraux 16 juin 2011
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16 juin 2011 5Atelier Bois Energie
Opportunités et contraintes
� Stabilité de la facture énergétique (diminution du poste combustible et prix du bois 3 à 4 fois moins cher que ses concurrents � moindre volatilité)
Vs
� Poids des charges fixes élevé (investissement environ 4 fois supérieur à une installation classique énergie fossile) � poids de l’abonnement par rapport au coût global de la chaleur ≈ 50 à 65 % selon les projets.
� Le coût de la chaleur délivrée par le réseau doit être compétitif par rapport au coût de l’énergie de référence. – Enjeu de commercialisation du réseau : présenter une décote par rapport
au coût de l’énergie de référence– Subventions nécessaires afin d’atteindre cette décote
– La compétitivité d’un réseau de chaleur est donc très liée à l’évolution du prix des énergies fossiles.
16 juin 2011 6Atelier Bois Energie
Sommaire
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16 juin 2011 7Atelier Bois Energie
Optimiser son projet – identifier les gros consommateurs
… élevéIntérêt… à définir au cas par cas
• Maisons de retraite• Habitat collectif• Hôpitaux• Piscine• Industrie
• Groupe scolaire• Collège• Lycée• Centre commercial
Etablissements faiblement consommateurs et
intermittents
Etablissements fortement consommateurs et non
intermittents
•Salle polyvalente• Gymnase• Mairie• Ecole• Bureaux
� Identifier les gros consommateurs d’énergie thermique
Source schéma : Biomasse Normandie
16 juin 2011 8Atelier Bois Energie
� La densité thermique, est le rapport entre la quantité d’énergie distribuée par le réseau et la longueur de réseau créée. – Les coûts d'investissement et de fonctionnement du réseau sont en grande
partie liés à sa longueur � plus la densité thermique est importante, plus le prix de revient de l'installation rapporté à l'usager est optimisé.
– La densité thermique est très fortement liée a la densité urbaine, mais également aux caractéristiques thermiques des bâtiments.
� Quelle est la densité thermique optimale dans l’évaluation de la faisabilité économique d’un projet ?– Le ratio de 3 MWh/ml et /an est un bon critère (environ 1 équivalent-
logement pour 4 mètres de réseau) …– Mais la plupart des projets inférieurs à 2 MW bois sont en-dessous de ce
seuil– Le ratio retenu par l’ADEME pour l’octroi des subvention est de 1,5 MWh/ml
afin de ne pas pénaliser les projets ruraux de plus petites tailles sur des territoires moins denses
Optimiser son projet – optimiser le linéaire de réseau
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16 juin 2011 9Atelier Bois Energie
Optimiser son projet – optimiser le linéaire de réseau
16 juin 2011 10Atelier Bois Energie
Sommaire
Rencontres Energie et territoires ruraux 16 juin 2011
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16 juin 2011 11Atelier Bois Energie
L’identification de l’autorité organisatrice du service public
� Une pluralité d’acteurs :– Maîtres d’ouvrages publics et privés concernés par la desserte du réseau
� Mais un service facultatif– Compétence non obligatoire pour les collectivités territoriales– Raccordement non obligatoire pour les abonnés potentiels
� Distinguer les réseaux « privés », des réseaux de chaleur urbain, constitutifs d’un service public de production et de distribution de l’énergie calorifique organisé par les collectivités territoriales :– Réseaux privés portés par des établissements publics : vente de chaleur à titre
accessoire, absence de service public
– Réseaux publics portés par les collectivités territoriales : la loi n°80-531 du 15 juillet 1980 relative aux économies d'énergie et à l'utilisation de la chaleur donnent compétence aux collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales pour organiser ce service public � Ce principe a été maintenu par le projet de loi Grenelle II� Service public industriel et commercial
– Qui a la compétence du service public ? Quel est l’échelon adéquat ?
16 juin 2011 12Atelier Bois Energie
L’identification de l’autorité organisatrice du service public
� Compétence donnée communes, départements, régions, et établissements publics de coopération intercommunale (groupements de collectivités territoriales)– la commune a une clause générale de compétence, lui permettant de
prendre des décisions revêtant un intérêt public local, et notamment celle de créer un service public ;
– La commune est l’échelon subsidiaire (le principe de subsidiaritéconsistant à réserver à l’échelon inférieur, le plus proche du citoyen, la prise de décision).� La plupart des grandes villes ont organisé le service public de production et
distribution d’énergie calorifique sur leur territoire et mis en place des réseaux de chaleur avec chaufferie bois. Les villes de taille moyenne disposant de moyens humains, techniques, administratifs et financiers suffisants ont également mis en place ce service.
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16 juin 2011 13Atelier Bois Energie
L’identification de l’autorité organisatrice du service public
� L’émergence de la question de l’identification de l’autorité organisatrice :
– Une majorité de petites et moyennes communes s’interrogent sur la pertinence de l’exercice de la maîtrise d’ouvrage d’un projet de réseau de chaleur avec chaufferie bois à leur échelle :� Manque de moyens humains, administratifs et techniques pour
conduire seules le projet et en assurer le suivi, et la facturation le cas échéant (si régie) ;
� Echec des projets en raison de la difficulté à identifier et appréhender les différentes phases du projet (par exemple : projet de réseau / projet de plateforme d’approvisionnement), à identifier et optimiser le périmètre du projet , et à maîtriser certains enjeux techniques (sécurité de l’approvisionnement, dimensionnement) ;
� Difficulté à fédérer les abonnés autour du projet (en raison du caractère facultatif du raccordement, auquel peuvent faire obstacle d’autres facteurs tels que la baisse du prix du gaz) ;
– En conséquence : renoncement à organiser un service public facultatif compte tenu de la faible part que représentent les communes dans l’énergie totale consommée au regard de l’investissement que nécessite la mise en œuvre du projet.
16 juin 2011 14Atelier Bois Energie
Les enjeux
� Pour de nombreuses communes, le développement et la réussite des projets de réseaux de chaleur avec chaufferie bois nécessitent d’identifier l’autoritéorganisatrice qui sera en mesure d’organiser le service public
� Fédérer les petites et moyennes communes :– Quels maîtres d’ouvrage et à quelle échelle ?
� La structure mutualisée disposant des moyens de gestion/d’exploitation qualifiés doit pouvoir être le relais de maîtres d’ouvrage qui seuls n’ont pas la masse critique tout en permettant une capitalisation du savoir et de la compétence
– Pour quel objet ou quelle phase du projet ? La maîtrise d’ouvrage recouvre 2 aspects :
� Le montage de l’opération depuis les études préalables jusqu’à la réception des travaux (conception, le financement et la réalisation de l’ouvrage ; le maître d’ouvrage est propriétaire des équipements construits)
� L’exploitation et la gestion du service : exploitation technique des installations ; approvisionnement en combustible ; facturation aux abonnés ; suivi et contrôle de l’exploitation.
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16 juin 2011 15Atelier Bois Energie
Les degrés de mutualisation
� Que recherche-t-on ? Une structure :– Pour se faire assister ?– Pour se faire représenter ?– Pour agir en lieu et place ?
� Il convient de bien définir ce que l’on attend de la structure mutualisée :– S’inscrire dans une maîtrise d’ouvrage déléguée :
� Dans ce cas, les attributions du mandataire sont limitées à l’objet de son mandat
� Rôle de pilotage et de représentation : agit pour le compte de la commune maître d’ouvrage, dans le respect de l’enveloppe financière préalablement définie
– S’inscrire dans un véritable transfert de compétence
16 juin 2011 16Atelier Bois Energie
Envisager le transfert de la maîtrise d’ouvrage A l’échelle départementale
� Les schémas constatés à l’échelle départementale
� Transfert complet : montage du projet puis gestion du service public du service calorifique pour le compte de la commune (cas du SYDED du Lot et du SIGERLY) ;
� Transfert partiel : montage du projet par un syndicat départemental (type syndicat d’énergie) puis gestion du service public par la commune après livraison des ouvrages (solution théoriquement non conforme au droit public : on ne peut pas scinder l’investissement et le fonctionnement).
Circulaire NOR/LBL/B/04/10075/C du 15 septembre 2008 prise en application de la loi n°2004-809 du 13 août 2004 re lative aux libertés et responsabilités.
En dehors des syndicats d’énergie, la mutualisation à l’échelle départementale voire régionale passe a priori par la création de nouvelles structures intercommunales de type syndicat mixte ouvert.
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16 juin 2011 17Atelier Bois Energie
Envisager le transfert de la maîtrise d’ouvrageL’exemple du SYDED du Lot
� Syndicat mixte ouvert à la carte à l’échelle du département– Historiquement : syndicat de traitement des déchets. – A la demande de ses communes adhérentes, le SYDED est devenu
opérateur départemental en matière de bois énergie : gestion de l’approvisionnement des chaufferies ; réalisation de réseaux de chaleur au bois.
� Modalités d’intervention du syndicat– Avant mise en œuvre des projets, une étude de faisabilité est réalisée par le
syndicat (financée en partie par la commune concernée par le projet)– Si la faisabilité du projet est validée, la commune transfère sa compétence
de production et de distribution d’énergie calorifique au syndicat– Le syndicat assume la maîtrise d’ouvrage à part entière :
� Maîtrise d’ouvrage des travaux : financement / construction de la chaufferie et du réseau / recherche de subventions
� Propriété des équipements� Exploitation technique des installations (assurée en régie par le
syndicat)� Gestion du service : approvisionnement en combustible / facturation de
l’énergie consommée (avec tarif péréqué) / relation avec les usagers
16 juin 2011 18Atelier Bois Energie
Envisager le transfert de la maîtrise d’ouvrageL’exemple du SIGERLY
� Syndicat intercommunal de gestion des énergies– Historiquement, le syndicat est autorité organisatrice pour la distribution
d’électricité et de gaz– En compétence optionnelle, le syndicat propose la « production et la
distribution publique de chaleur » (une dizaine de communes y d’ores et déjà ont adhéré).
� Modalités d’intervention du syndicat– Le syndicat porte le projet en lieu et place de la commune– Les projets peuvent être réalisés en délégation de service public selon
leur taille– A ce titre, le transfert de la compétence par la commune au syndicat a
une durée de 24 ans, autrement dit, une durée calée sur celle habituellement rencontrée pour les contrats de délégation de service public (sous forme concessive) et donc une durée suffisante pour amortir les installations.
Rencontres Energie et territoires ruraux 16 juin 2011
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16 juin 2011 19Atelier Bois Energie
Envisager le transfert de la maîtrise d’ouvrageA l’échelle d’un territoire plus restreint
� Prise en charge d’une nouvelle compétence, optionnelle ou facultative, « service public de production et distribution de l’énergie calorifique » par une structure intercommunale communauté de communes / d’agglomération / urbaine
– Exemples : CdC Val ès Dunes, CdC Avranches, CA Dijon
� Transfert de compétence total (investissement + fonctionnement)
� Transfert de compétence partiel : – Portant sur une opération donnée et bien délimitée géographiquement– Portant sur la seule distribution de chaleur (hors production) :
� Achat de chaleur sortie chaudière ou au niveau d’une sous-station principale se fait auprès d’une entreprise spécialisée agissant dans le cadre d’une activité privée industrielle et commerciale.
� Rationalisation – quel est l’échelon adéquat : – Rôle futur des communautés urbaines, au titre de leur compétence
obligatoire « maîtrise de l’énergie » ?– Mais également les Communautés de communes, au titre de cette même
compétence « maîtrise de l’énergie » qui est une compétence optionnelle, voire les Communautés d’agglomération.
16 juin 2011 20Atelier Bois Energie
Envisager le transfert de la maîtrise d’ouvrageLa Société Publique Locale - Loi 2010-559 du 28 mai 2010
� Objectif : créer une structure ayant pour compétence la production et/ ou la distribution de la chaleur sur le territoire des communes adhérentes.
� Forme juridique : société anonyme – capitaux 100 % - régie par le code du commerce
� Périmètre de compétence : 10 à 15 communautés de communes ?… soit un territoire d’au moins 50 000 habitants.
� Création : délibération des collectivités locales ou de leur groupement - au moins 2 collectivités locales.
� Attribution de compétence : principe du in house
� Champ d’intervention : pour le compte de ses actionnaires publics et sur leur territoire.
� Gestion de droit privé : comptabilité, emprunt et personnel (mais possibilité de détachement de fonctionnaires).
Rencontres Energie et territoires ruraux 16 juin 2011
Nibal El Alam
16 juin 2011 21Atelier Bois Energie
Sommaire
16 juin 2011 22Atelier Bois Energie
Les différents modes de gestion
� Deux grandes familles de modes de gestion sont à dis position des maîtres d’ouvrage :– La gestion directe (montage en maîtrise d’ouvrage publique) :
� Avec gestion publique (régie) � Ou bien gestion privée (prestataire) – gestion mixte.
– La gestion déléguée� Définition donnée par la loi MURCEF du 12.12.2001 : « Une
délégation de service public est un contrat par lequel une personne morale de droit public confie la gestion d’un service public dont elle a la responsabilité à un délégataire public ou privé, dont la rémunération est substantiellement liée aux résultats de l’exploitation du service. Le délégataire peut être chargé de construire des ouvrages ou d’acquérir des biens nécessaires au service ».
� Principe d’une gestion aux risques et périls� Il existe plusieurs montages contractuels, transférant plus ou moins
de risques au partenaire.
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16 juin 2011 23Atelier Bois Energie
Les critères de choix
� L’arbitrage entre le « Faire » ou « Faire – Faire » est réalisé à travers l’ensemble des contraintes pesant sur la gestion du service public.
� La maîtrise du service public ;
� Le prix et la dimension sociale ;
� Les risques et les responsabilités ;
� Les conditions de mise en œuvre et la taille du pro jet.
La réflexion sur le mode de gestion doit conduire à répondre à la question suivante :
quel est le meilleur moyen d’atteindre les objectif s de politique publique qui ont été fixés ?
16 juin 2011 24Atelier Bois Energie
Les éléments d’arbitrage
� Le degré d’implication de la structure maître d’ouvrage dans le projet bois énergie
– Volonté de conserver la maîtrise complète du projet ?– Pour chacune des phases du projet : financement, réalisation, exploitation
des ouvrages, gestion de l’approvisionnement et facturation
– Taux d’intérêt préférentiels, gestion des délais et entière responsabilité du service.
– Volonté de s’impliquer avec l’aide d’un prestataire de service ?– Prestataire : atteinte des objectifs, fonctionnement de l’équipement,
approvisionnement
– Collectivité : taux d’intérêt préférentiels, coordination des différents intervenants (cohérence entre conception et exploitation), gestion de la facturation.
– Volonté de faire faire et de se concentrer sur son rôle de contrôle ?– Objectifs de performance assignés au délégataire (délais, exploitation,
commercial)
– Taux d’intérêt de l’emprunt plus élevé pour un privé– Rôle de la collectivité : conduite de la procédure de passation + contrôle de
son délégataire
Rencontres Energie et territoires ruraux 16 juin 2011
Nibal El Alam
16 juin 2011 25Atelier Bois Energie
Les éléments d’arbitrage
� Des critères prépondérants ?
� La capacité de la collectivité à porter l’investissement
– Le volume des capitaux à investir sont très importants au regard du chiffre d’affaires de l’opération.
– Pour des communes de moins de 10 000 habitants, la dépense d’équipement peut représenter jusqu’à 200 €/habitant/an.
� L’attrait économique pour le secteur privé
� Faible attrait économique pour le secteur privé pour les projets de petite et taille moyenne : puissance bois inférieure à 2 MW �pas de gestion déléguée
16 juin 2011 26Atelier Bois Energie
Les éléments d’arbitrage
Rencontres Energie et territoires ruraux 16 juin 2011
Nibal El Alam
16 juin 2011 27Atelier Bois Energie
La régie - règles budgétaires applicables
� Deux possibilités : la régie autonome ou la régie d otée de la personnalité morale
� Principe de l’équilibre budgétaire par les tarifs pe rçus auprès des usagers– Le budget principal ne peut pas compenser le déficit de fonctionnement
du SPIC– De manière exceptionnelle, prise en charge par le budget principal
fondée sur l’article L2224-2 du Code général des collectivités territoriales :� Lorsque les exigences du service public conduisent la collectivité à
imposer des contraintes particulières de fonctionnement ;� Lorsque le fonctionnement du service public exige la réalisation
d'investissements qui, en raison de leur importance et eu égard au nombre d'usagers, ne peuvent être financés sans augmentation excessive des tarifs ;
� Lorsque, après la période de réglementation des prix, la suppression de toute prise en charge par le budget de la commune aurait pourconséquence une hausse excessive des tarifs.
16 juin 2011 28Atelier Bois Energie
La régie - fonctionnement
� Aspects administratifs– Elaboration du règlement de service et des polices d’abonnement– Gestion administrative des marchés publics – Gestion des personnels
– Gestion de la facturation (fréquence ?)– Gestion comptable et budgétaire
� De manière générale, possibilité d’une mutualisation avec les services de la collectivité de rattachement
� Aspects techniques– Exploitation / conduite des installations– Contrôles réglementaires
– Gestion de l’approvisionnement– Gestion des stocks– Dépannage/ astreintes
Rencontres Energie et territoires ruraux 16 juin 2011
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16 juin 2011 29Atelier Bois Energie
Montage en gestion directe
MAITRE D'OUVRAGERégie autonome (budget annexe)
FOURNISSEUR DE BOIS
Contrat de fourniture de combustible bois
Polices d'abonnement
Calées sur la durée de l’amortisse-ment
(minimum 8 à 10 ans)
Structure commerciale organisée
Marché de travaux /fournitures de matériels
ENTREPRISES- Génie civil et terrassements
- Installations hydrauliques
- Chaudières
- Réseau de chaleur
Exploitation technique des ouvrages
USAGERS
- Maison de retraite
- Bâtiments publics
- Logements sociaux
- Propriétaires privés
Exploitant de chauffage
Marchés d’ingénierie technique
MAÎTRISE D’ŒUVRE
- Architecte
- Bureau d’études thermiques
Agents de la régie (de droit privé)
Exploitation / Facturation
16 juin 2011 30Atelier Bois Energie
Commune intéressée Transfert de compétence
Structure intercommunale
financement
construction
usager
Facture : R1 + R21+R22 + R23 + R24 (cf. glossaire en annexe)
Régie d’exploitatio
n
Organisation territoriale de la
régie en plusieurs pôles
Pôle A
Pôle B
Pôle C
Echelle géographique du
pôle
DépartementPays
CantonIntercommunalité
Montage en gestion directe (avec régie d’exploitation)
NB. La gestion pourrait également être assurée par la structure
intercommunale par le biais d’un marché d’exploitation.
Rencontres Energie et territoires ruraux 16 juin 2011
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16 juin 2011 31Atelier Bois Energie
Syndicat Mixte (L5721-1) Organisation de la
régie d’exploitationSiège : Directeur /
Service comptable / Ingénieur
commune 1
Commune 2
Commune 3
Commune 4
Commune 5
Commune 6
Pôle A : 1 technicien de
terrain
Pôle B : 1,5 technicien de
terrain
Pôle C : 0,5 technicien de
terrain
Montage en gestion directe (avec régie d’exploitation)
16 juin 2011 32Atelier Bois Energie
Montage en SPL
Distribution de chaleur au bénéfice de ses membres adhérents – à d’autres entités le cas échéant
Rencontres Energie et territoires ruraux 16 juin 2011
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16 juin 2011 33Atelier Bois Energie
Les points de vigilance
� La gestion des interfaces– Engager simultanément les consultations (travaux, exploitation)
� Ce qui suppose un accord préalable des usagers susceptibles de se raccorder au réseau (signature de polices d’abonnement sur une dizaine d’années)
� Avoir un prix de la chaleur ferme avant le début des travaux (contrat sur 20 ans avec clauses d’indexation transparentes);
� Également consultation d’entreprises en capacité de produire et de vendre de la chaleur renouvelable (dans le cadre d’une compétence distribution uniquement)
– Cas du raccordement à une unité de méthanisation : imposer ou inciter ?
16 juin 2011 34Atelier Bois Energie
La gestion déléguée
� La délégation de service public (procédure loi Sapi n) : – Concession de service public :
� Il s’agit de confier au concessionnaire le financement, la conception et la réalisation des ouvrages, ainsi que l’exploitation du service moyennant rémunération par des recettes usagers.
� Charge financière transférée au concessionnaire avec lissage de la charge d’amortissement des investissements de premier établissement sur la durée d’exploitation (tarif également lissé)
� Transfert des risques (construction, délais, performance, demande) et fixation d’objectifs qualité assortis de pénalités (obligations de résultat)
� En contrepartie, rémunération attendue des capitaux et taux d’intérêt plus importants.
– Affermage� Il s’agit de confier au fermier l’exploitation des ouvrages moyennant
une redevance perçue sur les usagers� Les ouvrages de premier établissement (leur financement et leur
réalisation) restent à la charge de la collectivité maître d’ouvrage
Rencontres Energie et territoires ruraux 16 juin 2011
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16 juin 2011 35Atelier Bois Energie
Montage en gestion déléguée (concession)
AUTORITE DELEGANTE
FOURNISSEUR DE BOIS
Contrat de fourniture de combustible bois
Polices d'abonnement
Calées sur la durée de la concession ?
(minimum 8 à 10 ans)
Structure commerciale organisée
Sous-traitance Travaux Fournitures de matériels
ENTREPRISES
Concession 20 à 24 ansDéfinition du niveau de service attendu
USAGERS
- Maison de retraite
- Bâtiments publics
- Logements sociaux
- Propriétaires privés
CONCESSIONNAIRE
Bureau de contrôle
- Architecte
- Bureau d’études thermiques
- Génie civil et terrassements
- Installations hydrauliques
- Chaudières
- Réseau de chaleur
MAÎTRISE D’ŒUVRE
Marchés d’ingénierie technique
NB. Possibilité pour le concessionnaire d’assumer maîtrise d’œuvre, travaux et
fourniture bois en direct.
16 juin 2011 36Atelier Bois Energie
Montage en gestion déléguée (affermage)
AUTORITE DELEGANTE
FOURNISSEUR DE BOIS
Contrat de fourniture de combustible bois
Polices d'abonnementSi possible, même durée que le contrat d’affermage
(minimum 8 à 10 ans)
Structure commerciale organisée
Marché de travaux /fournitures de matériels
ENTREPRISES
Affermage 10 à 12 ansDéfinition du niveau de service attendu
USAGERS
- Maison de retraite
- Bâtiments publics
- Logements sociaux
- Propriétaires privés
FERMIER
Marché de maîtrise d’œuvre
- Architecte
- Bureau d’études thermiques
- Génie civil et terrassements
- Installations hydrauliques
- Chaudières
- Réseau de chaleur
MAÎTRISE D’ŒUVRE
Rencontres Energie et territoires ruraux 16 juin 2011
Nibal El Alam
Atelier Bois Energie 3716 juin 2011
Merci de votre attention
16 juin 2011 38Atelier Bois Energie
CALIA Conseil24, rue Michal75 013 PARIS
Tél: 01.76.74.80.20 - Fax: 01.87.74.80.21http://www.caliaconseil.fr –
Jérôme BOUGELOT , PrésidentNibal EL ALAM , Consultante senior
Standard : 01.76.74.80.20Ligne directe: 01.76.74.80.29
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