8
Toit du Monde - Décembre 2012 - N° 41 - ISSN 1165-4694 - 81, avenue du Maréchal Joffre - 92000 Nanterre (Association Loi de 1901) REVUE DE L’ASSOCIATION ASSISTANCE MÉDICALE TOIT DU MONDE É D I T O R I A L T E R R A I N Laurent Charbonnier, Président Bravo ! Après 20 années d'existence d'AMTM , je voudrais remercier chaleureusement tous ceux qui ont participé à cette éton- nante aventure. D'après notre base de données, ils sont 5 550 à l'avoir fait ! Et l'aide de chacun a été précieuse… C'est cette pérennité qui est la plus remarquable, surtout en cette période économiquement peu euphorique ! Je voudrais mettre en lumière particu- lièrement 6 personnes : Le Dalaï-Lama. C'est en effet à la demande des Tibétains en exil qu'a été imaginée AMTM en 1992. Le champ d'action de l'association s'est bien élar- gi depuis… Le Dr Yves Lhomelet. Médecin fonda- teur en 1992, c'est lui qui, quotidien- nement, a mis pendant près de 10 ans l'énergie nécessaire au développement de l'association. Evelyne Charbonnier. Ma mère, pré- sente dès le début des parrainages, a œuvré pendant 20 ans avec le cœur et l'enthousiasme qu'on lui connaît. Marie-Pierre Poullin, décédée en 2004 et dont le legs a permis de finaliser de nombreux projets d'envergure (nonne- rie, dispensaire, bureau AMTM…). Sébastien Izambard, notre parrain depuis 2005, dont le soutien ne s'est jamais démenti depuis. Il a permis de créer un nouvel élan notamment avec ses fans sur Facebook. Lara Fabian, notre marraine depuis 2006, qui nous a toujours aidés avec générosité, notamment lors du concert du Casino de Paris en 2006. Merci également à tous ceux qui ont soutenu opérationnellement ma vision d'AMTM, que je ne pourrai pas tous citer : Philippe, Marc, Sabine, Nathalie, Christine, Nadine, Sylvie… Merci surtout aux 5 550 amis d'AMTM pour leur confiance et leur générosité ! « C ’était en 1992. Sensibilisé à la détresse et à l’extrême dénuement des réfugiés tibétains, un petit groupe de méde- cins crée AMTM. Il s’agissait de traiter la tuberculose dont beaucoup étaient atteints. En rejoignant très vite cette jeune équipe, j’ai ainsi par- ticipé aux premières missions médicales. Les débuts étaient timides mais notre enthousiasme fut total. Il devint pourtant vite évident que nous devions modifier notre approche si nous voulions être plus efficaces sur place. La seule présence médicale nous est apparue très rapidement insuffisante. Il nous fallait, en parallèle, améliorer les conditions d’hygiène et la qualité de l’eau, créer des sani- taires et des cuisines, financer des écoles pour assurer l’éducation des plus jeunes, etc. En créant trois pôles d’action distincts — l’action médicale, les parrai- nages et le développement humanitaire —, nous avons obtenu des résul- tats plus concrets. Et, pour assurer la pérennité des soins et de nos inter- ventions, nous avons ouvert des locaux permanents à Katmandou, tenus par nos correspondants locaux, Eric Russenberger et sa femme, Kunsang. Ils abritent une pharmacie et une permanence médicale régu- lière. Notre but est d’inscrire nos actions dans la durée et d’aider les populations locales à devenir autonomes. Forte de ses succès, de votre aide et du dévouement des bénévoles, AMTM est désormais considérée comme une association internationale, dont les projets humanitaires font reculer la souffrance, la maladie, les épidémies et l’analphabétisme de manière significative. Présent au cœur de cette association depuis les premières années, je mesure à chaque mission combien nos interventions sont utiles et effi- caces. Mais je mesure aussi l’étendue de ce qui reste à accomplir. Portés par la reconnaissance et l’amitié que nous témoignent ceux que nous aidons, pleins d’énergie et de projets, notre enthousiasme est intact. Et c’est tant mieux, car les besoins, en Inde comme au Népal, sont immenses. » Paroles de… Philippe Bouvier En 20 ans, nous nous sommes démultipliés pour faire reculer la souffrance, mais il reste tant à faire ! De quoi nous occuper pour les 20 prochaines années... T oit du m onde « 20 ans déjà... La belle aventure d’AMTM »

REVUE 41 decembre 2012 AMTM HD1 · ses fans sur Facebook. Lara Fabian, notre marraine depuis 2006, qui nous a toujours aidés avec ... créer des sani-taires et des cuisines, financer

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: REVUE 41 decembre 2012 AMTM HD1 · ses fans sur Facebook. Lara Fabian, notre marraine depuis 2006, qui nous a toujours aidés avec ... créer des sani-taires et des cuisines, financer

Toit du Monde - Décembre 2012 - N° 41 - ISSN 1165-4694 - 81, avenue du Maréchal Joffre - 92000 Nanterre (Association Loi de 1901)

R E V U E D E L ’ A S S O C I A T I O N A S S I S T A N C E M É D I C A L E T O I T D U M O N D E

É D I T O R I A L T E R R A I N

Laurent Charbonnier, Président

Bravo !Après 20 années d'existence d'AMTM ,je voudrais remercier chaleureusementtous ceux qui ont participé à cette éton-nante aventure. D'après notre base dedonnées, ils sont 5 550 à l'avoir fait ! Etl'aide de chacun a été précieuse…C'est cette pérennité qui est la plusremarquable, surtout en cette périodeéconomiquement peu euphorique !Je voudrais mettre en lumière particu-lièrement 6 personnes :Le Dalaï-Lama. C'est en effet à lademande des Tibétains en exil qu'a étéimaginée AMTM en 1992. Le champd'action de l'association s'est bien élar-gi depuis…Le Dr Yves Lhomelet. Médecin fonda-teur en 1992, c'est lui qui, quotidien-nement, a mis pendant près de 10 ansl'énergie nécessaire au développementde l'association.Evelyne Charbonnier. Ma mère, pré-sente dès le début des parrainages, aœuvré pendant 20 ans avec le cœur etl'enthousiasme qu'on lui connaît. Marie-Pierre Poullin, décédée en 2004et dont le legs a permis de finaliser denombreux projets d'envergure (nonne-rie, dispensaire, bureau AMTM…).Sébastien Izambard, notre parraindepuis 2005, dont le soutien ne s'estjamais démenti depuis. Il a permis decréer un nouvel élan notamment avecses fans sur Facebook.Lara Fabian, notre marraine depuis2006, qui nous a toujours aidés avecgénérosité, notamment lors du concertdu Casino de Paris en 2006.Merci également à tous ceux qui ontsoutenu opérationnellement ma visiond'AMTM, que je ne pourrai pas tousciter : Philippe, Marc, Sabine, Nathalie,Christine, Nadine, Sylvie…Merci surtout aux 5 550 amis d'AMTMpour leur confiance et leur générosité !

«C’était en 1992. Sensibilisé à

la détresse et à l’extrême

dénuement des réfugiés

tibétains, un petit groupe de méde-

cins crée AMTM. Il s’agissait de traiter la tuberculose dont beaucoup

étaient atteints. En rejoignant très vite cette jeune équipe, j’ai ainsi par-

ticipé aux premières missions médicales.Les débuts étaient timides mais notre enthousiasme fut total. Il devintpourtant vite évident que nous devions modifier notre approche si nousvoulions être plus efficaces sur place. La seule présence médicale nousest apparue très rapidement insuffisante. Il nous fallait, en parallèle,améliorer les conditions d’hygiène et la qualité de l’eau, créer des sani-taires et des cuisines, financer des écoles pour assurer l’éducation desplus jeunes, etc.En créant trois pôles d’action distincts — l’action médicale, les parrai-nages et le développement humanitaire —, nous avons obtenu des résul-tats plus concrets. Et, pour assurer la pérennité des soins et de nos inter-ventions, nous avons ouvert des locaux permanents à Katmandou, tenuspar nos correspondants locaux, Eric Russenberger et sa femme,Kunsang. Ils abritent une pharmacie et une permanence médicale régu-lière. Notre but est d’inscrire nos actions dans la durée et d’aider lespopulations locales à devenir autonomes. Forte de ses succès, de votre aide et du dévouement des bénévoles,AMTM est désormais considérée comme une association internationale,dont les projets humanitaires font reculer la souffrance, la maladie, lesépidémies et l’analphabétisme de manière significative.Présent au cœur de cette association depuis les premières années, jemesure à chaque mission combien nos interventions sont utiles et effi-caces. Mais je mesure aussi l’étendue de ce qui reste à accomplir. Portés par la reconnaissance et l’amitié que nous témoignent ceux quenous aidons, pleins d’énergie et de projets, notre enthousiasme estintact. Et c’est tant mieux, car les besoins, en Inde comme au Népal, sontimmenses. »

P a r o l e s d e… Ph i l i p p e B o u v i e r

En 20 ans, nous nous sommes

démultipliés pour faire reculer la

souffrance, mais il reste tant à faire !

De quoi nous occuper pour les 20

prochaines années...

Toit dumonde

« 20 ans déjà...La belle aventure d’AMTM »

Page 2: REVUE 41 decembre 2012 AMTM HD1 · ses fans sur Facebook. Lara Fabian, notre marraine depuis 2006, qui nous a toujours aidés avec ... créer des sani-taires et des cuisines, financer

M E D I C A L

Une approche de plus en plus cibléeL’histoire d’AMTM a démarré il y a tout juste vingt ans parce qu’il fal-

lait soigner des enfants atteints de tuberculose qu’il a fallu soigner.

Cette vocation n’a jamais cessé d’animer l’association, et nous

consacrons toujours beaucoup d’énergie à améliorer les conditions

de vie et d’hygiène des populations népalaises et indiennes.

On est en octobre 1991.Brigitte Le Cossec, phar-macienne, rentre d’Inde

avec de mauvaises nouvelles. Sonfilleul hébergé dans un monastèrede la région de Darjeeling a, commela moitié de ses petits camarades, latuberculose. Brigitte alerte ses amiset leur demande de l’aider à sauverles enfants. Aussitôt, un petit grou-pe de médecins, dont YvesLhomelet, président d’AMTM de1992 à 2001, se mobilise. Ils met-tent tout en œuvre pour obtenir lesautorisations légales afin de trans-porter les médicaments néces-saires, organisent une pharmaciedans la salle de bains des locauximprovisés de la nouvelle associa-tion, rue de Marignan à Paris. Lesmédicaments viennent tous d’ IDA,une association néerlandaise quifabrique des génériques très bonmarché pour le tiers monde, et quiva être, pendant plusieurs années,la seule source d’approvisionne-ment en médicaments d’AMTM. « Nous sommes allés trois fois surplace avec les médicaments et nousavons réussi à sauver les enfants, saufun, explique Yves Lhomelet. Cela atout de suite fait tâche d’huile etd’autres monastères sont venus nous

demander de l’aide. » Du coup,AMTM demande une autorisationofficielle au Dalai-Lama, chef spiri-tuel de la communauté tibétaine.Et l’association décide de travaillerau Népal, où les Tibétains, à qui l’oninterdit d’apprendre leur langue,mettent un point d’honneur àenvoyer étudier au moins un deleurs enfants pour sauver leur cul-ture.

Une situation sanitaire préocupanteAutour de Katmandou, la situationsanitaire est catastrophique. Et bienà l’image de celle du pays où l’on necompte que 83 hôpitaux, 700 cli-niques et un médecin pour 25 000habitants, (contre unpour 1 200 personnesen France). Il n’y a biensouvent ni route, nieau potable, ni médi-caments. Les enfantssont atteints de diar-rhées, de gales ; latuberculose et lesmaladies pulmonairessont omniprésentes.Difficile dans cesconditions de faireface. Mais la petite

équipe de pionniers, qui s’adjointles services d’une poignée de béné-voles, s’accroche et passe ses jourset ses nuits à Paris ou en mission às’occuper de l’association. Ils parti-cipent à des émissions télévisuellespour ramasser des fonds. Tout lemonde est très déterminé et partrégulièrement dans les missionsmédicales qui s’organisent, avec enfret des tonnes de médicaments quipassent la douane, avec l’appui del’ambassadeur français au Népal del’époque, qui soutient l’action desmédecins. « Nous avons peu à peudéveloppé un savoir-faire », raconteVéronique Tiennot, ancienne vice-présidente d’AMTM et actuelle res-ponsable adjointe du médical à l’as-sociation. « Nous mettions les médi-caments dans des sacs pour pouvoirles transporter d’un endroit à un

Responsable de

notre pôle médical,

Véronique Tiennot

(à gauche) en

consultation lors

d’une mission.

Créé avec l’aide d’AMTM, le dispensaire de

Pharping a été équipé par AMTM

d’une couveuse pour les prématurés.

2

Page 3: REVUE 41 decembre 2012 AMTM HD1 · ses fans sur Facebook. Lara Fabian, notre marraine depuis 2006, qui nous a toujours aidés avec ... créer des sani-taires et des cuisines, financer

site chaque jour, qui se fait en unéclair.

Entre les temps héroïques desdébuts et aujourd’hui, il a éga-lement fallu créer de nou-

veaux outils, comme les courbes depoids, spécialement adaptées aucontexte local ou les affiches quiviennent en appui des actions deprévention réalisées sur place parnos correspondants locaux. Il y en adésormais plus de sept, sur le lava-ge de mains, l’hygiène dentaire,l’eau, les dangers de l’électricité,etc. Des formations sont égalementorganisées pour les nouveauxmédecins, afin de les sensibiliseraux particularités de ce type demédecine humanitaire, où il fauts’habituer à travailler avec un tra-ducteur pas toujours très précis,sans examens complémentairespossibles et où la thérapeutique neconstitue qu’un tiers du travail, lereste étant occupé par un travail dedépistage et de prévention.Autre événement pour les malades :l’ouverture de la maison AMTM deKatmandou, qui permet de donnerun accès régulier aux soins à tousles sites. Et de quoi assurer un suivirégulier très important quand onfait comme AMTM une médecinecurative, de dépistage et de préven-tion. C’est l’une des plus belles réus-sites de l’association.

Un soutien aux initiatives locales

■ En avril 2000, ouverture du dispensai-

re AMTM Cluny, créé par les Sœurs de

Cluny, à Kalimpong, en Inde, entière-

ment gratuit pour les pauvres. Il touche

90 villages et 22 250 personnes, sur un

rayon de 100 kilomètres. L’heureux par-

tenariat entre les Sœurs de Cluny et

AMTM, qui se poursuit grâce à l’envoi

régulier d’une partie des médicaments

nécessaires, a aussi vu le financement

d’un « CD4 », un appareil pour évaluer le

degré de déficit immunitaire des

malades du sida pour lesquels les

Sœurs ont créé un lieu d’accueil. Ce

partenariat permet aussi de suivre médi-

calement, tout au long de l’année, les

enfants des monastères de Zangdhok

Palri et de Jangsar Dechen Chöling.

■ En 2004, ouverture du dispensaire de

Pharping, porté par le maire de la ville et

un médecin local, le docteur Batha, qui y

a mis toute son énergie. Il permet d’as-

surer les soins primaires de base des

40 000 habitants de cette région à trente

kilomètres de Katmandou et où il n’y

avait pas un seul médecin. C’était pour

AMTM l’occasion de réaliser l’un de ses

projets : assurer un suivi médical perma-

nent en s’appuyant sur une structure

locale durable.

autre, nous faisions aussi une fichepar patient qui devait l’apporter à lapharmacie. Puis nous avons com-mencé à faire des carnets de santé quenous laissons sur place. Bref nousnous sommes organisés. »

T rès vite aussi, face aux réali-tés locales, AMTM passed’une médecine curative à

une médecine préventive. « Nousnous sommes rendu compte qu’il fal-lait en parallèle s’occuper de l’hygiè-ne, de la nourriture et de l’eau »,explique Yves Lhomelet.

S’ouvrir aux Népalais aussiCinq ans plus tard, AMTM décidede ne plus se concentrer unique-ment sur les Tibétains, mais de s’ou-vrir aux populations népalaises.C’est à ce moment-là que, à lafaveur du bouche à oreille, la colla-boration avec le Buddha Academy,créé, comme AMTM, en 1992 et quiaccueille aujourd’hui plus de 550enfants, a commencée. D’autressites, comme le Dolpo, s’y adjoi-gnent. Les problèmes se multi-plient. Il faut notamment faire facechaque année à l’afflux de nou-veaux enfants. « Au début, ilsn’étaient qu’une trentaine au Dolpo.Ils nous avaient promis qu’ils neseraient pas plus. Mais le nombred’enfants doublait tous les ans »,ajoute Véronique Tiennot. Alors, ilfaut distribuer des lits, des couver-tures, s’assurer que l’eau estpotable, distribuer des filtres à eau.Et mettre en place des enquêtespour mesurer les progrès sanitairessur les sites, toujours fragiles. Il aaussi fallu recruter de nouveauxbénévoles et peu à peu mettre enplace une organisation bien rôdée,qui va de la préparation du matérielà emporter pour la mission, en pas-sant par l’approvisionnement enmolécules fiables — généralementachetées sur place et que toutel’équipe range soigneusement dansdes sachets classés par type demolécules —, à l’installation sur le

Dans un orphelinat népalais, Kunsang Russenberger, notre correspondante locale de la

maison AMTM, sensibilise des enfants aux gestes d’hygiène indispensables.

3

Page 4: REVUE 41 decembre 2012 AMTM HD1 · ses fans sur Facebook. Lara Fabian, notre marraine depuis 2006, qui nous a toujours aidés avec ... créer des sani-taires et des cuisines, financer

l’abri et de les nourrir en suffisan-ce, il est très difficile de leur dis-penser un enseignement de quali-té, voire de leur apprendre unmétier. Il a vite été clair que nous devionsentreprendre des projets de plusgrande envergure si nous voulionspérenniser, optimiser, voire déve-lopper nos actions. Et donc passerde la structure familiale à unevraie entreprise humanitaire quilève des fonds pour financer desprojets plus ambitieux : construc-tions d’écoles, de dispensaires etd’orphelinats, forages de puits, ins-tallation de panneaux solaires etde systèmes de filtration de l’eau,etc.

Dès sa fondation en 1992, etavant même que les sta-tuts aient été déposés, il a

toujours été clair dans l’esprit desfondateurs que notre associationaurait une double mission : soi-gner les plus démunis et préserverles cultures himalayennes. Dansun premier temps et grâce à votregénérosité, nous avons multipliéles sites humanitaires autant quenous le pouvions. Mais au fil denos missions, nous nous sommesrendu compte que soigner et édu-quer ne suffisait pas ; il fallait envi-sager des actions enamont pour optimisernotre aide sur place. Sinos filleuls ne disposentpas d’eau potable etn’appliquent pas lesrègles d’hygiène debase, inutile de songer àéradiquer durablementchez eux les dysente-ries, tuberculoses, épi-démies de gale, etc.Sans structure fixe per-mettant de les mettre à

Aujourd’hui, notresouhait serait de

construire une exten-sion à une école situéeà Kalimpong, au nord-est de l’Inde, tout prèsdu Sikkim. Cette école dispenseun enseignementgénéral et perpétue laculture tibétaine, sousla direction d’un jeunehomme formidabled’énergie et de

dévouement :Shingdup Tulku. 80 élèves et profes-seurs y vivent, dont lamoitié sont desenfants de moins de15 ans. 53 personnesy sont parrainées parvos soins mais il fau-drait créer un dispen-saire médical, une salle de classesupplémentaire, unebibliothèque,

8 chambres et dessanitaires car lesenfants affluent et ne peuvent plusêtre accueillis.Si nous parvenons àboucler notre plan definancement, laconstruction pourraitcommencer fin 2012et durerait deux ansmais le budget, autourde 21 000 €, n’est pasencore financé.

L’humanitaire autrement

Un nouveau chantier en perspective

L E D E V E L O P P E M E N T H U M A N I T A I R E

Quelques-unes de nos réalisations

■ En 1997, renouvellement d’un parcde tracteurs en Orissa pour alimen-ter quelque 3 700 personnes.

■ En 1998, construction de cuisines,de sanitaires et de classes auBuddha Academy Boarding Schoolde Katmandou.

■ En 2002, création d’un orphelinat àKatmandou, Children ofSagamartha. Il accueille plus de 53enfants qui y sont en sécurité jus-qu’à la fin de leurs études. Grâce àde généreux donateurs, AMTM estdevenu propriétaire de la maison.

■ En 2006, construction d’une mai-son médicale dans la vallée du Spitien Inde. Un projet de 50 000 € qui s’achève.

■ En 2007, création d’une nonnerieau nord de Katmandou. Elleaccueille quelque 45 nonnes quiauparavant vivaient dans desconditions d’hygiène et d’inconfortpréoccupantes. Un projet à 100 000 € où les cas de tubercu-lose ont disparu.

■ En 2008, création de la MaisonAMTM de Katmandou.

■ En 2010, construction d’un bâti-ment au Nyingmapa WishfullfillingCenter, premier centre d’étudebouddhique du Népal. Avec deschambres et des sanitaires pouraccueillir les enfants les pluspauvres de la région. Coût del’opération : 42 000 €.

Pour ne pas rester des urgentistes de l’huma-

nitaire, nous intervenons très en amont sur les

sites AMTM. Nous soignons toujours les

dysenteries, mais nous installons aussi des

pompes à eau potable pour les éradiquer. Une

approche plus efficace mais qui nécessite

davantage de fonds…

Alphabétisés, nourris et soignés, ces

jeunes écoliers sortiront de l’école avec

de bonnes chances de trouver un emploi

rémunéré.

4

Page 5: REVUE 41 decembre 2012 AMTM HD1 · ses fans sur Facebook. Lara Fabian, notre marraine depuis 2006, qui nous a toujours aidés avec ... créer des sani-taires et des cuisines, financer

L’humanitaire par la méthode globaleEn prenant la présidence d’AMTM,Laurent Charbonnier s’attelle àcette tâche et crée en 2007 un « Pôle développement » dont ilconfie la direction des opérations àMarc Gille, à charge pour lui decoordonner toutes nos futuresactions. Il s’agit d’encourager lespartenariats, mécénats et sponso-rings auprès des entreprises.Aujourd’hui, via des plaquettes,diaporama, site internet spéci-fique, etc., nous disposons de bonsoutils, pour les convaincre de l’in-térêt qu’il y a à nous aider : revalo-

risation de leur image, engage-ment citoyen, cohésion deséquipes, avantages fiscaux liés aumécénat, etc. « Nous avons d’abord démarché lesentreprises, mais les résultats ont étédécevants, continue Marc. En réali-té, ce qui a été le plus efficace, ce sontles subventions que nous avons puglaner via d’autres fondations, ouauprès d’institutions comme leConseil général d’Ile-de-France parexemple. Plus généralement, jedirais qu’il est plus facile de recueillirdes dons ponctuels pour financer tel

M ieux vaut préve-nir que guérir !

C’est vrai dans nospays mais c’est encoreplus vrai sur nos siteshimalayens. Comme lesouligne NathalieJauffret, « nous appor-tons l’eau, les sani-

taires, les médicaments,

mais nous exigeons en

retour que les mesures

d’hygiène soient scrupu-

leusement appliquées.

C’est pour cette raison

que nous avons créé un

‘kit d’hygiène’ que nous

allons tester sur notre

site de Od Sal Chöling,

dans le village népalais

de Godawari. Sur place,

les enfants ont des

gales, des teignes, et

même des hépatites C

qu’ils s’inoculent les uns

les autres en s’échan-

geant leurs rasoirs. »Depuis octobre decette année, 60 kitsleur ont été distribuéset KunsangRussenberger, notrecorrespondante surplace, vérifiera chaquemois qu’ils sont conve-nablement utilisés. Si

les maladies régres-sent, nous souhaite-rions distribuer 2 000 kits dans tousnos sites mais chaquekit coûtant environ 15 €, la mise en œuvred’un tel projet nécessi-tera 30 000 € environ,que nous n’avons pasencore financés.

Apprendre les gestes d’hygiène

ou tel projet que d’obtenir des donsrécurrents. Alors, notre petite équi-pe, très motivée, prend inlassable-ment son bâton de pèlerin ! »,conclut-il en souriant.

La maison AMTM, un vrailieu de rencontreCela s’est concrétisé en 2008 parla création de la maison AMTM deKatmandou, qui est tenue par Ericet Kunsang Russenberger. « Tousnos filleuls savent qu’ils peuvent yaller s’ils ont un problème : méde-cin gratuit, médicament, etc. Etnous avons même engagéTudarchan, un technicien qui fait letour des sites pour suivre les tra-vaux, les constructions et les répa-rations envisagées. Grâce à cetteéquipe sur place, nous intervenonsplus légèrement et plus efficace-ment, précise Nathalie Jauffret,responsable de secteur et de déve-loppement. Régulièrement, nousvérifions les comptes, les rites d’hy-giène, ainsi que les programmesalimentaires de nos sites. Maispour financer ces salaires sur place,nous avons besoin de ce que nousappelons des ‘dons de fonction’. Ilsreprésentent un budget annuel de15 000 € et il nous manque encore6 500 € pour boucler l’année2013… »Aujourd’hui, plus de 48 000 per-sonnes bénéficient directementde l’aide d’AMTM au Népal et enInde. C’est beaucoup mais, bienentendu, nous avons constam-ment envie de faire davantagepour répondre à cette pandémiede pauvreté. Alors, nous aurions bien besoinde quelques bénévoles supplé-mentaires pour nous aider, et defonds, bien sûr. Mais s’il s’avèreque les maladies régressent signi-ficativement, toutes ces annéespartagées avec vous, nous ontdonné la preuve que vous ne nousoubliez pas.Et de cela aussi nous vous remer-cions infiniment…

Un jeune écolier népalais reçoit un kit d’hygiène des

mains de Kunsang, à la maison AMTM de Katmandou.

La pharmacie de la maison AMTM dis-

pense les médicaments toute l’année.

Des membres de notre dernière mission à Katmandou

devant les citernes d’eau potable nouvellement installées.

5

Page 6: REVUE 41 decembre 2012 AMTM HD1 · ses fans sur Facebook. Lara Fabian, notre marraine depuis 2006, qui nous a toujours aidés avec ... créer des sani-taires et des cuisines, financer

Notre première filleules’appelle Tsomo et cette année-là, en 1992,

AMTM n’a pas encore de budget « officiel ». L’argent est distribué de la main àla main par Evelyne Charbonnieret le docteur Yves Lhomelet pourpallier les misères les pluscriantes. « Tsomo vivait àDharamsala. Elle était mal soignée,mal nourrie, sale et pas éduquée.Aujourd’hui, elle est infirmière ethabite en France », raconteEvelyne avec satisfaction. « Yves et moi avons découvert leTibet, sa culture et sa médecinedans les années 1990, lors d’unséminaire en Dordogne, poursuitla fondatrice d’AMTM. Puis nousavons été approchés par DudjomRinpoche, l’une des figuresmajeures du bouddhisme tibétain.Il nous a demandé d’apporter uneaide médicale à sa populationdéracinée et atteinte de tuberculo-se. Alors, en compagnie de DanielCollin (le photographe de l’associa-tion), nous sommes partis avec nossacs à dos remplis d’antibiotiques.C’était le début de l’aventure… »Vingt ans plus tard, AMTM abrite1 015 parrains et marraines quiacceptent de verser 25 € chaquemois pour qu’une jeune Népalaisepuisse apprendre à lire et à écrire,pour qu’un réfugié tibétain vivedécemment dans le respect de saculture, pour empêcher qu’unenfant indien soit vendu à 8 ans etlivré à la prostitution, pour quetous aient accès aux soins et à ladignité.

Pourquoi donner ?Comme le souligne Manuelle Cot,marraine avec sa famille d’unejeune Népalaise depuis 8 ans : « J’ai entendu parler de l’associationpar une amie et tout de suite, j’ai étésensible à la misère exposée. J’ai euenvie d’aider et je suis toujourscontente de le faire aujourd’hui.Nous correspondons régulièrementavec ma filleule, nous nousenvoyons des photos. Je l’ai vu gran-dir et je pense qu’elle aura une viemeilleure grâce à moi et à l’associa-tion. Et puis, j’ai pensé que c’étaitbien aussi pour mes enfants. Je vou-lais qu’ils comprennent à quel pointils sont privilégiés. » Ce souci de partager, cette envied’aider, c’est ce qui motive la majo-rité des parrains et marraines.

L E S P A R R A I N A G E S

Des parrains pour agrandir la famille AMTMDepuis vingt ans, nos filleuls ont grandi en sagesse et en savoir et leur

nombre s’est multiplié comme les petits pains. Ils étaient vingt et cent, ils

sont plus d’un millier. Tous en meilleure santé, dotés d’un métier et

du droit au respect. Grâce à vous, nous avons pu soigner, enseigner, péren-

niser des actions humanitaires et médicales. AMTM et ses filleuls vous

remercient du fond du cœur, mais comme l’on dit :

« Surtout, ne lâchez rien ! ». Nous avons plus que jamais besoin de vous.

Aidez les nonnes et les moines du Toit du MondeC’est un monastère perdu dans

l’Himalaya, au nord-ouest de l’Inde.

Un lieu de prière et de recueillement

impressionnant. Un site d’une beauté

inouïe. Dans cette vallée du Spiti,

10 000 ressortissants tibétains et

népalais vivent isolés, à 5 h de marche

à pied d’un hôpital. Nous y avons édi-

fié à proximité une maison médicale

qui rend de grands services.

Dans ce monastère tout proche, des

moines et des nonnes subsistent grâce

à nos dons mais ceux-ci sont insuffi-

sants, malgré leur mode de vie très

spartiate et la parfaite utilisation qu’ils

font de l’argent distribué. Une dizaine

d’entre eux sont en attente d’un par-

rain ou d’une marraine. Ils sont vrai-

ment démunis et méritent d’être aidés.

Utilisez vos réseaux sociau

x

pour nous aider à trouver d

e

nouveaux parrains !

Afin d’accroître le no

mbre de nos par-

rainages, nous suggé

rons à tous ceux

qui le veulent de dev

enir des militants

de notre cause. Tout

simplement en

faisant passer le message ve

rs vos

« amis » et relations et en

les ren-

voyant sur le site d’A

MTM.

Cela s’appelle un effe

t boule de neige

et ce serait de bonne

augure à l’ap-

proche de Noël…

Les parrainages en chiffres

■En 1992, année de la création denotre association, nos parrainages

sont peu nombreux et l’argent qui

en découle est distribué de la main

à la main lors de nos missions.

■En 1994, nous avons 279parrains. Nous versons ainsi

61 000 F via les 7 sites dont s’oc-

cupe l’association.

■En 2009, nous passons la barredes 1 000 filleuls.

■En 2012, nous avons 1 015parrains et soutenons 24 sites

humanitaires, répartis principale-

ment entre le Népal et l’Inde.

■300 000 €, c’est le montant des

parrainages recueillis en 2012.. Les sommes sont redistribuées sur

le terrain au Népal (pour plus de

60 %), en Inde, ainsi qu’au Tibet, au

Sikkim et au Bhoutan dans de plus

modestes proportions.

6

Page 7: REVUE 41 decembre 2012 AMTM HD1 · ses fans sur Facebook. Lara Fabian, notre marraine depuis 2006, qui nous a toujours aidés avec ... créer des sani-taires et des cuisines, financer

la famille AMTMMais il y en a aussi qui souhaitentsoutenir la cause tibétaine, œuvrerpour que sa culture perdure etqu’elle soit enseignée. Chacun, àAMTM, reçoit une réponse enaccord avec ses convictions.

Nos filleuls grandissent, nos parrains vieillissent !En charge des parrainages au seinde notre association depuis douzeans, Sabine Jauffret est une mili-tante de la première heure puis-qu’elle a rejoint AMTM en 1993.Elle et les personnes responsablesdes 24 sites humanitaires que noussoutenons travaillent sans compterleur temps pour fidéliser les par-rains et marraines, établir des rela-tions pérennes entre eux et leursfilleuls, réveiller les indécis et sus-citer des vocations. « Nous n’avonspas trop de mal à fidéliser nos par-rains, explique-t-elle, mais aujour-d’hui, beaucoup ont un filleul qui estdevenu adulte et leur engagementest arrivé à son terme. Ainsi, en2013, une centaine de ces parrai-nages vont s’arrêter. Nous essayonsbien sûr de les convaincre de conti-nuer la route avec un(e) autrefilleul(e), mais nous devons absolu-ment trouver de nouvelles bonnesvolontés car là-bas, les besoins sont

T E M O I G N A G E

Pema Chodon avait 7 ans lorsque

Solange Jauffret décidade la parrainer. Il fautdire que l’histoire decette jeune Népalaiseétait dramatique.Vendue par sa mère àun esclavagiste commeil en existe beaucoup,Pema Chodon aurait dûpasser son enfance – etpeut-être sa vie entière- à casser des caillouxau bord des routes. En1999, après qu’AMTMl’a rachetée à son

exploiteur pour lasomme de 30 F del’époque, le parrainagede Solange lui permetd’intégrer un établisse-ment scolaire de trèsbonne tenue : leBuddha Academy de

immenses. D’autant quenous n’avons pas augmen-té le montant des parrai-nages depuis le passage à

l’euro, malgré une inflation supé-rieure à plus de 100 % au Népal surla même période. »Alors, sur Internet, dans chaquemanifestation, concert, expositionculturelle où nous sommes invités,Sabine, ses 24 responsables desites, et plus généralement tous lesmembres d’AMTM, s’efforcent deconvaincre et de susciter des voca-tions.Le bilan après 20 ans ? « Nous fidé-lisons très bien les parrains, maisdepuis trois ans, nous ne nous déve-loppons plus. » Un constat préoccu-pant au regard des projets initiéset des besoins sur place.

Successs Story

PLAN d’URGENCE pour deux enfants indiens

Katmandou. A son arrivée, Pema, trauma-tisée, est quasi-autistemais nous constatonsau fil des années qu’elles’ouvre aux autres. Al’origine moyennementdouée, Pema travaillecomme une acharnée,apprend l’anglais etachève son cursus sco-laire. Aujourd’hui, elle a20 ans, poursuit desétudes d’infirmière etdésormais, quand nousvenons en mission àKatmandou, elle tientabsolument à nousassister !

Nos filleuls attendent impa-

tiemment les lettres et les

photos de leur parrain. Ce

qui crée des liens durables

et affectueux.

7

Ils ont 7 et 10 ans et ont été recueillispar les Sœurs de Cluny à Kalimpong,en Inde. Nés dans une famille trèspauvre, ils ont grandi avec leursdeux parents jusqu’à ce que le pèreabandonne le foyer conjugal sansautre forme de procès. La mère,manquant de tout, survit comme ellepeut avec ses enfants. Elle penseavoir rencontré une bonne fée en lapersonne d’une Indienne qui lui pro-pose de venir habiter chez elle maistrès vite, elle est chassée. Les enfantssont séquestrés puis déplacés et for-

cés à travailler dans des conditionsépouvantables. Sans nouvelles deses enfants, la mère désespérée tentede mettre fin à ses jours. C’est alorsque les Sœurs de Cluny, alertées, larecueillent et convainquent la policed’entreprendre des recherches. Lesenfants retrouvés, la famille est ànouveau réunie. Mais nous devonsabsolument trouver deux parrainspour assurer leur éducation. Et lorsqu’on lui demande ce qu’elleveut faire plus tard, la petite fillerépond : « Je veux devenir policier ! »

Page 8: REVUE 41 decembre 2012 AMTM HD1 · ses fans sur Facebook. Lara Fabian, notre marraine depuis 2006, qui nous a toujours aidés avec ... créer des sani-taires et des cuisines, financer

Merci aux nombreuses entre-prises, comité d’entreprises

ou particuliers qui nous aidentdepuis notre création. Un grandmerci à tous pour leurs dons oupour l’énergie qu’ils ont déployéspour aider les plus démunis.

Merci également à tous lesartistes qui nous soutiennent

depuis des années, dont noscélèbres ambassadeurs, LaraFabian et Sébastien Izambard,chanteur du groupe de pop lyriqueIl Divo.

Merci à Lara qui a donné unconcert au Casino de Paris en

septembre 2006, en faveurd’AMTM. Une représentationunique, qui nous a permis de récolter près de 50 000 €. Elle a aussi donné trois représenta-tions exceptionnelles de 1939 authéâtre du Gymnase, dont l'inté-gralité des bénéfices a été reverséeà AMTM.

Merci à Sébastien Izambard etses fans qui multiplient les

actions aussi originales que sym-

C H I F F R E S C L É SÉ V É N E M E N T

Exposition 20 ans - 20 artistes

Retournez-le ce coupon à :Assistance Médicale Toit du Monde

81, avenue du Maréchal Joffre92000 Nanterre.

Tél. : 01 47 24 78 59 Fax : 01 47 24 78 07 - E-mail :

[email protected] - www.amtm.org

Nom:..................................................

..........................................................Prénom..............................................Adresse..............................................

..........................................................

..........................................................Code postal .......................................Ville...................................................

JE DÉSIRE : Faire un don à l’associationpar chèque ci-joint à l’ordre de :Assistance Médicale Toit du Monde

❏ 30 € ❏ 50 €

❏ 100 € ❏ Autre : ...........€

❏ Adhérer à l’association. Je joins unchèque de 35 € pour l’année en cours.

P A R T I C I P E ZA N O T R E A C T I O N

EMPLOI POUR 100 € (2011)

*Inclus les engagements à réaliser sur ressources affectées

Communication 8 € Frais structurels 14 €

Missions sociales 78 €*

pathiques et récoltent de l'argenten organisant des vides-greniers,des ventes aux enchères de pro-grammes de concert, de photosdédicacées, des dons spontanés,ou des défis sportifs sponsorisés.Ainsi par exemple, la vente auxenchères sur eBay de la chaussurede scène de l’artiste a rapporté 6 890 € au bénéfice d’AMTM.Grâce à ce beau mouvement, unequinzaine de pays nous soutient àtravers le monde et nous avonsune belle communauté de fans surFacebook. Nous les en remercionschaleureusement.

Merci à Hubert Reeves qui a latête dans les étoiles et le

cœur sur la main. En acceptantd’intervenir bénévolement lorsd’une conférence organisée parl’association, l’astrophysicien adressé un bilan de l’avenir deshommes sur la terre. Une initiativegénéreuse et porteuse de sens.

Merci également à tous lesbénévoles d’AMTM, 110 per-

sonnes, sans qui rien ne serait pos-sible !

> Budget AMTM 2012 560 000 €

> Nombre de donateurs 4 100

> Nombre de parrainages 1 000

> Nombre de bénévoles 110

> Visites sur le site Internet 2000 / mois

> Coût mensuel d’un parrainage 25 €

(8,5 € après déduction fiscale)

> Cotisation annuelle 35 €

Pour fêter ses 20 ans, Assistance Médicale Toit du Mondeorganise une grande exposition de peintures, sculptures,gravures, photographies au Bastille Design Center, àParis, en partenariat avec l’école EAC.

L’objectif est double : offrir aux artistes un magnifiquelieu d’exposition et de vente, et récolter des fonds.Sélectionnés par un comité de professionnels, 20 artistes

exposeront leurs œuvres. Venez nombreux !

Bastille Design Center, 75, bd Richard Lenoir,

Paris 11e, les jeudi 10,

vendredi 11 et samedi 12 janvier 2013 de 11 h à 20 h.

8Le N° 41 de la revue Toit du Monde a été réalisé par les bénévoles de l’association.

Impression et papier offerts par JPA Imprimeurs, à Goussainville.

Merci, merci, merci !

Vos dons sont déductibles de l’impôt. À hauteur de 66 %dans la limite de 20 % du revenu imposable pour un par-ticulier ; à hauteur de 60 % dans la limite de 0,5 % duchiffre d’affaires pour une entreprise. Par ailleurs, en casde dépassement, l’excédent est reportable sur cinq ans.Après réception de votre chèque, nous vous enver-

rons un justificatif à joindre à votre déclaration

d’impôts.

Association sans but lucratif régie par la loi de 1901.