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1 Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement 2012-2016 Novembre 2014

Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

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Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au

Développement 2012-2016

Novembre 2014

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Table des matières

Remerciements ……………………………………………………………………..…. Page 3

Acronymes …………………………………………………………………………..… Page 4

Résumé exécutif ……………………………………………………………………. .. Pages 5-10

Introduction …………………………………………………………………………... Pages 11-15

Aperçu sur le contexte international et national ……………………………………… Pages 15-20

Bilan de progrès de la mise en œuvre de l’UNDAF ……………………………………Pages 20-37

Leçons apprises et recommandations …………………………………………………...Pages 38-42

Annexes ……………………………………………………………………………… Pages 43-96

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Remerciements1

Je voudrais d’abord exprimer ma profonde gratitude à Mr Bruno Pouezat, Coordonnateur Résident

des Nations Unies au Maroc pour l’attention particulière qu’il a accordée à ma mission.

Je tiens aussi à exprimer ma sincère reconnaissance aux membres de l’équipe pays des Nations

Unies au Maroc pour les échanges fructueux et francs que nous avons eus au cours de nos

différents entretiens.

Je saisis cette opportunité pour adresser mes sincères remerciements au personnel du Bureau du

Coordonnateur Résident (BCR) pour sa disponibilité, sa collaboration et l’appui considérable dont

j’ai bénéficié dans l’organisation des rendez-vous, la collecte documentaire et les arrangements

logistiques.

Mes remerciements s’adressent aussi aux co-présidents et aux membres des groupes effets, des

groupes thématiques et des groupes de travail qui n’ont ménagé aucun effort pour participer aux

entretiens de groupes et mettre à ma disposition des données et des informations très utiles.

J’ai fortement apprécié la disponibilité et les échanges fructueux que j’ai eus avec les partenaires

du Gouvernement et de la société civile ainsi qu’avec les autres partenaires au développement

notamment l’Union Européenne et la Coopération espagnole. Il me plait de leur adresser mes

sincères remerciements.

La mission s’est déroulée dans un climat marqué par la convivialité, la franche collaboration, des

échanges francs et objectifs qui m’ont permis de mieux appréhender les défis, les enjeux et les

avancées significatives enregistrées dans la mise en œuvre de l’UNDAF2 au Maroc.

1 La revue à mi-parcours de l’UNDAF 2012-2016 du Maroc a été conduite par Daniel Mikayoulou,

Spécialiste en suivi et évaluation au Bureau du Coordonnateur Résident en Guinée Bissau, auteur du présent

rapport. A la suite de sa validation par l’équipe pays, ce rapport a été présenté et approuvé par le Comité

directeur de l’UNDAF lors de sa réunion du 18 décembre 2014. 2 Dans ce rapport, il a été convenu avec l’équipe pays d’utiliser l’acronyme UNDAF au lieu de PNUAD.

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Acronymes

APD Aide Publique au Développement

BCP Bilan Commun de Pays

BCR Bureau du Coordonnateur Résident

CINU Centre d’Information des Nations Unies

FIDA Fonds International pour le Développement Agricole

FMI Fonds Monétaire International

GAR Gestion Axée sur les Résultats

GTSE Groupe de Travail Suivi et Evaluation

HCP Haut-Commissariat au Plan

IMEP Integrated Monitoring and Evaluation Plan (Plan intégré de suivi-évaluation)

INDH Initiative Nationale de Développement Humain

OIT Organisation Internationale du Travail

OMD Objectif du Millénaire pour le Développement

ONG Organisation Non Gouvernementale

ONDH Observatoire National de Développement Humain

OSC Organisation de la Société Civile

PAC Plan d’Action Commun

PIB Produit Intérieur Brut

UNDAF Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement

PTA Plan de Travail Annuel

PVVIH Personne Vivante avec le VIH

SIDA Syndrome d’Immunodéficience Acquise

SMART Specific - Measurable – Attainable – Relevant – Time-bound

SNU Système des Nations Unies

TDR Termes de Référence

UNDAF United Nations Development Assistance Framework

UNDG United Nations Development Group

VIH Virus d’Immunodéficience Humaine

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Résumé exécutif

L’équipe pays des Nations Unies au Maroc a réalisé, en étroite collaboration avec le Gouvernement, la

revue à mi-parcours de l’UNDAF 2012-2016. Cet exercice d’évaluation s’est déroulé de septembre à

novembre 2014. Selon les TDR, cette revue devrait être « une revue allégée » ayant essentiellement

pour objectif de : (i) Apprécier la pertinence des effets de l’UNDAF, l’efficacité et l’efficience de

son processus de mise en œuvre ; (ii) Considérer et jauger l’efficience des processus de

coordination entre les instances de gouvernance de l’UNDAF ; (iii) Revisiter les mécanismes de

coordination de l’aide au Maroc afin de vérifier la pertinence de l’UNDAF au regard des

mécanismes au niveau national ; (iv) Identifier les obstacles et les opportunités rencontrés suite à

l’élaboration du contexte et des priorités du pays depuis l’élaboration du BCP en 2010 … ; (v)

Réajuster, en conséquence, les cadres de résultats et de suivi et évaluation des groupes effets de

l’UNDAF.

La démarche méthodologique de la revue a consisté à réaliser une collecte documentaire et à conduire

des entretiens individuels et de groupes, procéder au traitement et à l’analyse des données secondaires

et des informations recueillies. Ces activités ont été entreprises du 18 septembre au 07 octobre 2014.

La collecte des données s’est basée sur des questions évaluatives qui ont été formulées en tenant

compte des critères d’évaluation proposés dans les TDR et ceux suggérés à la suite de la réunion de

prise de contact avec l’équipe pays et les entretiens préliminaires. Une attention particulière a été

accordée à la triangulation des sources d’informations et des données au cours de la collecte et de

l’analyse en vue de s’assurer de la qualité et de la fiabilité des informations. Les résultats et les

conclusions préliminaires de la collecte et de l’analyse des données ont fait l’objet d’échanges avec

l’équipe pays des Nations Unies, les co-présidents des groupes effets et les membres du GTSE. La

première mouture du rapport a été également soumise à leur appréciation. Leurs observations et

suggestions ont été prises en compte dans la présente version du rapport.

Toutefois, il convient de signaler que ce rapport apporte certes des réponses à la quasi-totalité des

préoccupations exprimées dans les TDR. Mais, du fait des contraintes rencontrées dans la collecte des

données, il n’expose pas une analyse approfondie du positionnement stratégique de l’équipe pays des

Nations Unies et de la mobilisation des ressources pour le financement de l’UNDAF. Pour cette même

raison, il ne fournit pas non plus des données ou des évidences qui mettent objectivement en lumière la

contribution significative de l’équipe pays aux progrès constatés vers la réalisation des effets. En

tenant compte des orientations de l’équipe pays lors de la réunion de prise de contact,

l’opérationnalisation de l’approche « Unis dans l’action » au Maroc n’a pas non plus fait l’objet

d’une analyse approfondie.

L’analyse des données et des informations recueillies a abouti aux principaux résultats et conclusions

déclinés ci-après :

La pertinence des résultats, des choix stratégiques et opérationnels dans les cinq domaines de

coopération retenus dans l’UNDAF est plausible eu égard aux opportunités, aux défis et aux

changements majeurs qui ont marqué le contexte national au cours des trois dernières années. En effet,

l’alignement stratégique l’UNDAF aux priorités sectorielles notamment aux priorités dans les secteurs

de l’éducation, de la santé, dans les domaines de la gouvernance, de l’environnement et du

développement économique apparaît clairement à l’analyse des objectifs, des axes stratégiques et des

stratégies opérationnelles des politiques, des stratégies et des plans sectoriels.

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L’efficacité de la mise en œuvre de l’UNDAF a été jugé satisfaisante. En effet, en 2012, sur 37 cibles

des produits escomptés renseignés, 21 cibles ont été atteintes soit 57% des cibles renseignées. En

2013, sur 40 cibles renseignées, 26 cibles ont été atteintes soit 65% de cibles renseignées. Entre 2012

et 2013, la progression (taux d’accroissement des cibles atteintes) a été donc de 24%. En faisant

abstraction des différentes modifications des indicateurs et des cibles, il convient de signaler qu’en se

basant sur les données de 2013, il apparaît que sur 61 cibles renseignées dans l’UNDAF, 17 cibles

renseignées ont déjà été atteintes, soit 28 % de cibles renseignées. Ce taux laisse apparaître un

progrès assez lent.

L’efficience de la mise en œuvre de l’UNDAF est plutôt assez satisfaisante. En effet, en 2012-2013,

les taux d’exécution financière ont dépassé 65% et ont plafonné à 91% environ. Cependant,

l’analyse des taux d’exécution financière par effets montre une évolution en dents de scie.

Précisément, de 2012 à 2013, le taux d’exécution financière de l’effet 1 Education a baissé de 80% à

74%. Le taux d’exécution financière de l’effet 2 Santé a augmenté de 69% en 2012 à 109% en 2013.

Le taux d’exécution financière de l’effet 3 Vulnérabilités et inégalités a baissé de 95% en 2012 à

75% en 2013. Pendant la même période, le taux d’exécution financière de l’effet 4 Gouvernance a

connu une forte baisse passant de 85% en 2012 à 53% en 2013. Enfin, le taux d’exécution financière

de l’effet 5 Environnement a augmenté de 88% en 2012 à 94% en 2013.

Eu égard aux taux d’exécution opérationnelle, on observe que les taux d’exécution financière sont

généralement élevés. Précisément, en dépit de quelques exceptions, la consommation ou l’utilisation

des fonds est plus importante par rapport aux résultats atteints (Cibles annuelles atteintes) à la fin de

l’année. Mais, en tenant compte de l’analyse des données disponibles et des informations recueillies

lors des entretiens, ce décalage est sans doute imputable au glissement des cibles et les fluctuations

budgétaires enregistrées au cours des deux années ainsi qu’aux problèmes inhérents à la collecte des

données financières.

La cohérence des interventions des Nations Unies est sujette à caution en dépit des efforts

encourageants accomplis au cours des deux dernières années. L’analyse des données, des informations

et des opinions a révélé la faible cohérence des interventions des Nations Unies dans certains secteurs.

Précisément, il a été constaté quelques cas de redondance, de duplication et de chevauchement entre

les interventions dans les secteurs de la justice et de l’éducation. Cette question dévoile la faiblesse de

la programmation conjointe qui a été signalée de façon récurrente lors des entretiens individuels et

de groupes.

L’appropriation nationale de l’UNDAF est encore limitée malgré les progrès remarquables

enregistrés par rapport aux cycles précédents. Dans la quasi-totalité des ministères partenaires,

l’UNDAF est encore l’apanage des structures qui sont bénéficiaires ou qui collaborent directement

avec l’équipe pays des Nations Unies dans la mise en œuvre des programmes et des projets. Au niveau

régional et des autres collectivités territoriales couvertes par les interventions des Nations Unies,

l’appropriation de l’UNDAF est également faible.

L’appréciation de la pertinence, l’efficacité, l’efficience, la cohérence et l’appropriation a mis en

lumière les points faibles et les points forts de la matrice de résultats de l’UNDAF. Il a été relevé les

principales faiblesses suivantes : (i) L’énoncé des résultats (quelques effets et produits) souvent long

et parfois ambigu ; (ii) Le manque de pertinence des indicateurs de certains effets et produits ; (iii)

Le nombre élevé de points de référence non renseignés ; (iv) L’ambiguïté et l’impertinence de

quelques risques et hypothèses.

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Cependant, s’agissant des points forts, la matrice des résultats de l’UNDAF 2012-2016 reflète

clairement la prise en compte des cinq principes programmatiques en l’occurrence l’approche basée

sur les droits humains, la durabilité environnementale, l’égalité des sexes, le développement des

capacités et la Gestion Axée sur les Résultats (GAR). Mais, il paraît judicieux de renforcer

l’intégration de la durabilité environnementale et l’égalité des sexes au niveau des effets et des

produits, d’améliorer la formulation des résultats en tenant compte des principes de la GAR.

Les mécanismes de gouvernance mis en place sont adéquats et opérationnels. La co-présidence du

Comité directeur et des groupes effets par le Gouvernement et les Nations Unies est une bonne

pratique. La disponibilité des documents de base (TDR, plans de travail, minutes de réunion, etc.), les

initiatives novatrices et la tenue régulière des réunions témoignent du dynamisme des groupes.

Toutefois, il paraît nécessaire d’améliorer la qualité des débats ou des discussions au sein des groupes

en mettant l’accent sur la programmation conjointe, le suivi des effets, l’analyse des résultats de la

mise en œuvre des plans de travail, des programmes et des projets, l’échange des leçons apprises, des

bonnes pratiques, etc. Il conviendrait aussi d’encourager davantage la participation des Organisations

de la Société Civile (OSC) et des autres partenaires au développement, y compris le secteur privé.

L’équipe pays a mis en place un dispositif de suivi et évaluation opérationnel. Le GTSE est très

dynamique. On note des efforts encourageants dans la mise en œuvre du plan de suivi et évaluation de

l’UNDAF. Le GTSE a conçu des outils visant à améliorer le processus de suivi notamment la collecte

des données. A ce propos, il a été amorcé l’installation du DI MONITORING qui a fait l’objet d’une

formation en septembre 2014. On note un alignement du suivi et évaluation des effets éducation et

santé aux dispositifs sectoriels de suivi et évaluation. Le GTSE dispose d’une bonne expertise en suivi

et évaluation.

Cependant, le suivi et l’évaluation de l’UNDAF restent handicapés par la qualité de la matrice des

résultats, l’absence des fiches de métadonnées, la formation limitée des différentes parties prenantes en

matière de GAR particulièrement en suivi et évaluation axés sur les résultats, la faible attention

accordée au suivi des effets, la faible articulation entre les dispositifs de suivi et évaluation de

l’UNDAF et des entités du SNU, les contraintes relatives à la collecte des données particulièrement

des données financières, la faible qualité de la base des données et des rapports annuels.

L’équipe pays a accompli des progrès encourageants en matière de communication. Le groupe de

travail communication est dynamique. Mais, la communication devrait davantage se focaliser sur les

résultats de la mise en œuvre de l’UNDAF. L’équipe pays ne dispose pas malheureusement d’une

stratégie conjointe de communication assortie d’un plan ainsi que d’un dispositif conjoint de gestion

des connaissances. Il convient de signaler l’efficacité du groupe des opérations qui a enregistré des

avancées significatives dans la promotion des services communs.

Le financement l’UNDAF n’a pas fait l’objet d’une analyse approfondie dans ce rapport en raison des

contraintes rencontrées dans la collecte des données. Il sied néanmoins de signaler que l’équipe pays

est en train d’élaborer une stratégie conjointe de mobilisation des ressources.

Le positionnement stratégique des Nations Unies est pertinent par rapport aux types d’interventions

(Conseil stratégique, information stratégique, plaidoyer, etc.), aux secteurs, aux groupes et aux zones

vulnérables ciblées. En effet, les services d’appui conseil stratégique, les programmes et les projets

mis en œuvre par les Nations Unies en faveur des groupes et des zones vulnérables sont fortement

appréciés par les partenaires nationaux qui reconnaissent leur valeur ajoutée. Mais, les Nations Unies

devraient davantage procéder à la concentration de ces interventions en privilégiant les programmes

conjoints dans les secteurs ou les créneaux stratégiques.

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L’analyse du bilan de la mise en œuvre de l’UNDAF a permis de dégager les principaux

enseignements ci-après :

La diversité des cycles de programmation des agences et d’autres entités des Nations Unies demeure

une des principales causes du glissement des cibles et des fluctuations budgétaires qui rendent

difficile l’analyse de l’efficacité et l’efficience de la mise en œuvre de l’UNDAF. L’équipe pays reste

confrontée à ce problème. En réalité, cette question n’a pas été anticipée au moment de la formulation

des produits de l’UNDAF qui devrait être basée sur l’analyse pays. Mais, ce problème devrait être

résolu à travers la flexibilité qu’il convient d’observer dans le réajustement des produits et des cibles y

afférentes.

La diversité des cadres logiques y compris la nature des produits et des modes opératoires est

apparue comme un obstacle qui ne permet pas de mieux refléter les résultats escomptés par

certaines entités des Nations Unies dans les plans de travail annuels notamment à travers les cibles

annuelles. Cet enseignement met en exergue deux aspects importants : La diversité des cadres

conceptuels qui sous-tendent les cadres logiques et la prise en compte du travail normatif des agences

notamment des agences spécialisées. Ici, il apparaît nécessaire d’avoir une compréhension commune

des différents cadres logiques en rapport avec le cadre conceptuel de la GAR pour surmonter cette

difficulté.

La reformulation en cours des produits, des indicateurs et des cibles témoigne de l’urgence et de la

nécessité du renforcement des capacités du personnel et des partenaires d’exécution sur la GAR en

rapport avec la théorie du changement et en mettant un accent particulier sur le suivi et

l’évaluation. Ce renforcement des capacités permettra en partie de mieux aborder la question de la

diversité des cadres logiques y compris la nature des produits et des modes opératoires des entités des

Nations Unies.

L’absence des fiches de métadonnées est une des faiblesses majeures du suivi et de l’évaluation de

l’UNDAF. A ce propos, les initiatives prises par certains groupes (Elaboration des notes explicatives

des résultats et des indicateurs) devraient être valorisées et partagées.

La co-présidence des groupes et la mise en place des « task force » constituent des bonnes pratiques

qui justifient le dynamisme des groupes effets. En effet, cette pratique n’est pas courante. Elle devrait

être consolidée, documentée et partagée avec les autres pays.

L’implication des OSC dans le Comité directeur est un véritable atout pour le renforcement du

partenariat entre les Nations Unies et ces organisations. Il conviendrait davantage de communiquer

sur l’UNDAF avec les OSC qui restent très attachées aux relations bilatérales avec les entités des

Nations Unies.

La flexibilité observée par l’équipe pays des Nations Unies par rapport à la standardisation des

outils conçus par les groupes effets a certes favorisé des pratiques novatrices en matière de

conception des outils (matrice de suivi, page web, note explicative, etc.). Mais, il s’avère de plus en

plus nécessaire de valoriser, de partager et de standardiser certains outils sans étouffer les initiatives

novatrices.

La faible articulation des dispositifs de suivi et évaluation de l’UNDAF et des entités des Nations

Unies demeure une contrainte majeure pour la collecte des données sur l’exécution opérationnelle

et financière. Cette faiblesse est perceptible au niveau des indicateurs, des fréquences de collecte des

données, etc. Une réflexion collective s’avère nécessaire pour surmonter cette contrainte.

Page 9: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

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Dans certains secteurs, les Nations Unies continuent à projeter une image fragmentée en raison de

la faiblesse de la programmation conjointe qui mine la cohérence et réduit l’impact des

interventions.

Les programmes conjoints ont permis de mieux positionner les Nations Unies dans certains secteurs

et domaines. Les programmes conjoints peuvent donc être utilisés davantage comme des véritables

leviers pour le positionnement stratégique des Nations Unies dans certains secteurs ou créneaux

stratégiques.

A la lumière de l’analyse du bilan et des leçons apprises de la mise en œuvre de l’UNDAF, il est

apparu opportun de formuler les principales recommandations ci-après qui sont détaillées dans le

tableau joint en annexe :

Renforcer la veille stratégique à travers l’analyse régulière des secteurs en se focalisant sur

les domaines d’intervention des Nations Unies ;

Accélérer les progrès vers l’atteinte des cibles des produits escomptés de l’UNDAF en

mettant l’accent sur les produits dont les taux de réalisation sont faibles (Cf. analyse de

l’exécution opérationnelle et financière) ;

Améliorer l’efficience dans la mise en œuvre en procédant régulièrement à l’analyse des

taux d’exécution financière en rapport avec les taux de réalisation des résultats (Cf.

Analyse financière et opérationnelle) ;

Améliorer et renforcer la programmation conjointe pour éviter la duplication des

interventions, mieux coordonner les interventions, maximiser l’utilisation des ressources et

l’impact des interventions ;

Développer davantage les programmes conjoints dans des secteurs ou des créneaux

stratégiques en capitalisant les leçons apprises des programmes conjoints en cours ;

Améliorer la qualité de la matrice à travers la reformulation de certains produits et des

indicateurs, la fixation des cibles réalistes en se fondant sur les points de référence ;

Conduire la collecte des données pour renseigner les points de référence des indicateurs des

produits ;

Revisiter la formulation et compléter dans la matrice des résultats les risques et les

hypothèses pour certains effets et produits (Voir les effets et les produits dont les risques et

les hypothèses n’ont pas été formulés ou ont été mal formulés) ;

Documenter la méthode de fixation des cibles et éviter la fixation des cibles glissantes ou

volatiles ;

Convenir de la fixation des cibles réalistes pour la mise en œuvre de l’UNDAF jusqu’à la

fin du cycle en cours ;

Renforcer le fonctionnement des groupes en mettant l’accent sur la programmation

conjointe, le suivi des effets, l’identification des besoins en développement des capacités des

partenaires d’exécution, l’analyse des résultats de la mise en œuvre de l’UNDAF, etc. ;

Elaborer et vulgariser les fiches techniques des métadonnées ;

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Améliorer la collecte des données financières et celles relatives à la mobilisation des

ressources par les agences ;

Procéder à la validation, l’approbation par l’équipe pays et l’utilisation des outils conçus

par le GTSE tels les « Business process », la matrice de suivi pour améliorer le suivi et

l’évaluation de l’UNDAF, les plans de travail conjoints ;

Améliorer la qualité du rapport annuel (Cf. Observations et suggestions du rapport) ;

Organiser des sessions de formation sur la GAR en mettant l’accent sur le suivi et

l’évaluation axés sur les résultats, à l’intention des responsables des programmes des

agences et des partenaires d’exécution ;

Mettre en place un système conjoint de gestion des connaissances et former le personnel

dans ce domaine ;

Procéder à une meilleure concentration des interventions des Nations Unies en privilégiant

la mise en œuvre des programmes conjoints dans les secteurs stratégiques, en faveur des

groupes et des zones vulnérables.

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Introduction

Après deux ans et demie environ de mise en œuvre, l’équipe pays des Nations Unies et le

Gouvernement ont réalisé la revue à mi-parcours de l’UNDAF 2012-2016 qui fût signé en mars 2011.

Etant prévu dans le plan de suivi et évaluation l’UNDAF, les TDR indiquent que cette revue

considérée comme « une revue allégée » est « une étape préalable à la préparation de l’évaluation

finale de l’UNDAF qui sera initiée au début de 2015 ». Cet exercice d’évaluation formative a ainsi

l’avantage d’offrir l’opportunité aux différentes parties prenantes à la mise en œuvre de l’UNDAF

particulièrement au Gouvernement et à l’équipe pays des Nations Unies d’une part d’apprécier les

progrès accomplis ou non de façon conjointe par l’ensemble des Nations Unies dans la mise en œuvre

des activités, l’utilisation des ressources et vers l’atteinte des cibles des résultats escomptés (produits

et effets de l’UNDAF) et d’autre part de prendre les mesures tactiques et stratégiques nécessaires en

temps opportun. Il permet également de porter un jugement sur les mécanismes de gouvernance et le

positionnement stratégique des Nations Unies dans les domaines de coopération retenus dans

l’UNDAF.

Au-delà du respect des règles procédurales, la conduite de la revue à mi-parcours s’est employée à

répondre aux principales exigences suivantes :

L’exigence d’imputabilité ou de redevabilité : Elle rend compte des progrès accomplis ou

non dans la mise en œuvre des activités, l’utilisation des ressources et vers l’atteinte des

résultats escomptés ;

L’exigence managériale : Elle expose une analyse rigoureuse et formule des

recommandations qui devraient orienter la prise des décisions tactiques et stratégiques ;

L’exigence d’apprentissage collectif et de gestion des connaissances : Elle met en lumière

les points forts et les points faibles, les leçons apprises qui devraient être valorisées et

capitalisées à travers des activités d’apprentissage individuel et collectif ainsi qu’à travers la

gestion des connaissances.

En tenant compte des objectifs et des résultats attendus énoncés dans les TDR, le présent rapport est

structuré en onze (11) points ci-après :

Le premier point expose les objectifs, les résultats attendus, la méthodologie adoptée, la

portée et les limites de la revue ;

Le deuxième point présente succinctement le contexte international et national dans lequel

a été mis en œuvre de l’UNDAF au cours de la période couverte par la revue ;

Le troisième point s’appesantit sur l’analyse des performances de la mise en œuvre de

l’UNDAF ;

Le quatrième point s’attache à analyser la qualité de la matrice des résultats ;

Le cinquième point aborde le suivi et l’évaluation de l’UNDAF ;

Le sixième point s’intéresse à l’analyse des mécanismes de gouvernance de l’UNDAF ;

Le septième point se concentre sur l’analyse du financement et la mobilisation des

ressources ;

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Le huitième point examine les aspects relatifs à la communication et la gestion des

connaissances ;

Le neuvième point se focalise sur l’analyse du positionnement stratégique des Nations

Unies ;

Le dixième point met en lumière les leçons apprises et formule des recommandations.

I - Objectifs, résultats attendus, méthodologie adoptée, portée et limites de la revue

I.1 - Objectifs et résultats attendus de la revue

Les TDR de la revue à mi-parcours énoncent les cinq (5) principaux objectifs ci-après :

Apprécier la pertinence des effets de l’UNDAF, l’efficacité et l’efficience de son processus

de mise en œuvre ;

Considérer et jauger l’efficience des processus de coordination entre les instances de

gouvernance de l’UNDAF ;

Revisiter les mécanismes de coordination de l’aide au Maroc afin de vérifier la pertinence

de l’UNDAF au regard des mécanismes au niveau national ;

Identifier les obstacles et les opportunités rencontrés suite à l’élaboration du contexte et des

priorités du pays depuis l’élaboration du BCP en 2010 et permettre au Comité directeur de

l’UNDAF, à l’équipe pays des Nations Unies et aux partenaires nationaux d’effectuer les

réajustements nécessaires en gardant à l’esprit les avantages comparatifs et la valeur

ajoutée des Nations Unies au Maroc ;

Réajuster, en conséquence, les cadres de résultats et de suivi et évaluation des groupes effets

de l’UNDAF.

Les TDR indiquent aussi qu’il est attendu de la revue à mi-parcours un rapport final qui sera soumis à

l’appréciation du Comité directeur. Un tel rapport devra exposer clairement les résultats et les

conclusions de l’analyse en mettant l’accent sur les principaux points suivants mis en exergue dans les

TDR : (i) L’examen des faits saillants de l’évolution de la gouvernance, de la situation sociale et

économique du Maroc en lien avec les domaines de coopération couverts par l’UNDAF; (ii) Le

bilan de la mise en œuvre du programme ; (iii) L’analyse du fonctionnement des groupes effets

notamment en mettant l’accent sur la planification stratégique et la programmation conjointe.

Le rapport devra également formuler des recommandations claires sur les ajustements à apporter au

Plan d’Action Commun (PAC) y compris son dispositif de suivi et évaluation, l’amélioration des

performances de la mise en œuvre de l’UNDAF, le renforcement de la cohérence des interventions et

de la collaboration entre les groupes effets, les groupes thématiques et les groupes de travail.

Page 13: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

13

I.2 - Méthodologie de la revue

La démarche méthodologique de la revue a consisté essentiellement à réaliser une collecte

documentaire et à conduire des entretiens individuels et de groupes qui ont permis de recueillir les

données quantitatives et qualitatives nécessaires pour mener une analyse rigoureuse et objective des

répercussions des changements politiques, économiques et sociaux majeurs intervenus au niveau du

contexte international et national sur les interventions des Nations Unies, du bilan des progrès

accomplis dans la mise en œuvre de l’UNDAF ainsi que de l’efficacité de ces mécanismes de

gouvernance. Cette démarche a été déployée de façon graduelle et itérative à travers l’enchaînement

logique des principales étapes décrites ci-dessous.

I.2.1 - Appréciation préalable de l’évaluabilité de l’UNDAF

L’appréciation de l’évaluabilité a consisté à vérifier si tous les éléments nécessaires pour cet exercice

d’évaluation formative étaient disponibles ou pouvaient être obtenus ou encore être reconstitués avec

l’appui des différentes parties prenantes. Précisément, en se basant sur l’analyse de la matrice de

résultats, l’évaluabilité a été appréciée à travers les principales questions jointes en annexe.

En dépit de quelques insuffisances constatées notamment celles relatives à la qualité de la formulation

des effets et des produits, aux points de référence et aux cibles non renseignés, à l’ambiguïté de la

formulation de quelques risques et hypothèses, il a été noté que l’UNDAF contenait les éléments

essentiels pour la réalisation de cette évaluation formative.

I.2.2 - Appréciation de la logique d’intervention ou du modèle logique du programme de l’UNDAF

En se basant sur l’analyse de la matrice des résultats du programme, l’appréciation de la logique

d’intervention a consisté à vérifier la relation de causalité ou de cause à effet qui sous-tend la logique

d’intervention du programme. Précisément, il s’est agi d’analyser la relation de cause à effet au niveau

de chaque effet et de la cohérence des différents effets du programme. Au-delà de l’analyse de la

matrice des résultats, la logique d’intervention a été mieux élucidée à travers les discussions de

groupes qui ont été guidées par les principales questions jointes en annexe.

L’appréciation de la logique d’intervention a permis de constater quelques insuffisances qui ont révélé

une faible articulation ou cohérence entre l’analyse des causes exposée dans le BCP et la formulation

des résultats notamment des produits. Il est clairement apparu que la formulation des effets et dans une

grande mesure celle des produits et des axes d’intervention a été fortement influencée par la

transposition ou la juxtaposition des produits et des activités des différentes agences. Cette mécanique

a affecté la qualité de la formulation des résultats et brouiller la logique d’intervention pour certains

effets. Ce constat sera étayé dans la suite du rapport à travers l’analyse de la qualité de la matrice des

résultats.

I.2.3 - Critères d’évaluation et questions évaluatives

Les termes de référence ont suggéré trois critères d’évaluation notamment la pertinence, l’efficacité et

l’efficience. A la suite de la réunion de prise de contact avec le Bureau du Coordonnateur Résident et

l’équipe pays des Nations Unies ainsi qu’à la lumière des entretiens préliminaires, il a été jugé

judicieux d’ajouter deux critères en l’occurrence la cohérence et l’appropriation3.

3 Les définitions des notions de pertinence, d’efficacité et d’efficience que nous rappelons sont tirées du « Harmonized RBM

Handbook » publié par le Groupe de Développement des Nations Unies (UNDG) et du glossaire de l’OCDE.

Page 14: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

14

Ces cinq (5) critères d’évaluation ont guidé la formulation des questions et des sous questions

évaluatives. Les TDR ont proposé les questions évaluatives pour apprécier la pertinence, l’efficacité et

l’efficience. Ces questions ont été étayées en tenant compte des principes programmatiques et des

préoccupations exprimées par l’équipe pays.

I.2.4 - Collecte documentaire

La collecte documentaire a été conduite avec l’appui du Bureau du Coordonnateur Résident, des

agences, des groupes effets, des groupes thématiques et des groupes de travail. Elle a également

bénéficié de la contribution des partenaires notamment des ministères et des OSC impliquées dans la

mise en œuvre de l’UNDAF. Elle a été guidée par la nécessité de procéder à la triangulation des

données et des informations recueillies en vue de contrôler leur qualité et de vérifier leur fiabilité.

La liste des documents collectés et consultés est jointe à l’annexe.

I.2.5 - Conduite des entretiens individuels et de groupes

La conduite des entretiens individuels et de groupes s’est basée sur un guide d’entretien très souple.

L’échantillon des personnes interviewées, bien qu’ayant été constitué sur la base d’un échantillonnage

non aléatoire ou de commodité, s’est avéré représentatif. Au total, 77 personnes4 représentant les

parties prenantes de la mise en œuvre de l’UNDAF ont été interviewées pendant deux semaines.

Précisément, les entretiens individuels ont été réalisés avec onze (11) représentants d’agences du SNU

sur 17 agences signataires du Plan d’Action Commun de l’UNDAF, soit 65% environ, deux (2)

représentants des réseaux des Organisations Non Gouvernementales (ONG) et associations membres

du Comité directeur, l’Union Européenne et la coopération espagnole. Les entretiens de groupes ont

été réalisés avec les représentants des partenaires clés du Gouvernement notamment treize (13)

ministères, les cinq (5) groupes effets, le GTSE et le groupe des opérations.

I.2.6 - Analyse des données et des informations

A la suite du traitement des données et des informations recueillies à travers la collecte documentaire

et les entretiens, l’objet de l’analyse a consisté à mettre en évidence, interpréter et expliquer les

progrès accomplis ou non dans la mise en œuvre des activités, l’utilisation des ressources et vers

l’atteinte des résultats escomptés. Elle s’est employée à élucider les causes ou les facteurs clés de

succès et d’échec explicatifs des performances, mettre en relief les bonnes pratiques et dégager les

leçons apprises. La triangulation des données, des opinions ou des perceptions individuelles et

collectives a permis de noter des évidences, des convergences et des divergences sur lesquelles s’est

appesantie l’analyse.

La pertinence désigne la mesure selon laquelle les objectifs de l’action de développement correspondent aux attentes des

bénéficiaires, aux politiques des partenaires et des bailleurs de fonds. La pertinence renvoie au bienfondé des politiques,

des programmes, des projets, etc.

L’efficacité désigne la mesure selon laquelle les objectifs de l’action de développement ont été atteints, ou sont en train de

l’être, compte tenu de leur importance relative.

L’efficience désigne la mesure selon laquelle les ressources (Fonds, expertise, temps, etc.) sont convertis en résultats de

façon économe.

La cohérence désigne un alignement et une articulation harmonieuse entre les politiques, les programmes et les projets à

travers les synergies ou les complémentarités entre les interventions.

L’appropriation désigne la capacité des bénéficiaires ou des partenaires nationaux à assurer le leadership ou simplement

à prendre en main la conception, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des programmes et des projets mis en œuvre

avec l’appui des partenaires au développement.

4 La liste des personnes interviewées jointe en annexe n’est pas exhaustive. Elle ne contient pas les noms de toutes les

personnes qui ont participé aux discussions de groupes.

Page 15: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

15

I.2.7 - Restitution des résultats préliminaires, rédaction, validation et approbation du rapport

Les résultats et les conclusions préliminaires ont d’abord fait l’objet d’un échange lors d’une réunion

technique avec les co-présidents des groupes effets et les membres du GTSE, incluant les représentants

du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération. A la suite de cette réunion, une

présentation a été ensuite faite aux membres de l’équipe pays pour recueillir leurs commentaires. Les

observations et les suggestions faites lors de ces deux rencontres ont été prises en compte dans la

présente version du rapport qui sera soumise à l’appréciation et l’approbation de l’équipe pays et du

Comité directeur.

I.2.8 - Portée et limites de la revue

Le présent rapport apporte des réponses à la quasi-totalité des principaux points essentiels soulignés

dans les TDR. Cependant, en raison de l’insuffisance ou du manque des données imputable aux

contraintes rencontrées dans la collecte documentaire, il n’expose pas une analyse approfondie du

positionnement stratégique du SNU et de la mobilisation des ressources pour le financement de

l’UNDAF. Pour cette même raison, il ne fournit pas non plus des données ou des évidences qui

mettent objectivement en lumière la contribution significative du SNU aux progrès constatés vers la

réalisation des effets.

En outre, l’analyse qui a été réalisée n’a pas été alimentée par les opinions des bénéficiaires directs des

programmes et des projets notamment les communautés de base, les collectivités territoriales, etc. Les

contraintes liées au calendrier de la mission n’ont pas permis de conduire des interviews avec les

bénéficiaires directs.

II - Aperçu sur le contexte international et national

II.1 - Contexte politique et économique international

Le contexte international et national particulièrement les changements politiques, économiques et

sociaux majeurs intervenus dans le pays ont fortement influencé la mise en œuvre de l’UNDAF au

cours des deux dernières années. L’intelligibilité des progrès accomplis ou non par le SNU notamment

des facteurs clés de succès et d’échec de ses interventions communes requiert une claire appréhension

de ces changements et de leurs répercussions sur l’exécution de l’UNDAF particulièrement des

programmes et des projets y relatifs.

En 2012 et 2013, la situation politique au niveau mondial a été marquée par les tensions géopolitiques,

les conflits politiques internes et l’exacerbation des revendications sociales dans plusieurs pays

développés et en développement qui n’ont cessé de mettre à rude épreuve la gouvernance mondiale et

les Etats nations. En effet, la globalisation a accéléré la multipolarisation du monde qui a accentué les

rivalités entre les puissances politiques et économiques mondiales. Les luttes géopolitiques et

géostratégiques motivées évidement par le contrôle des territoires constituent indiscutablement de

sérieuses menaces pour la paix mondiale. L’humanité entière est ainsi confrontée à des défis

sécuritaires, environnementaux et civilisationnels majeurs qui secouent fortement l’architecture

actuelle de l’ordre mondial et alimentent de vives controverses sur la gouvernance mondiale ainsi que

sur le paradigme qui est à son fondement.

Page 16: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

16

Sur le plan économique et social, le contexte international a été marqué par la persistance du

ralentissement économique engendré par la faiblesse des taux de croissance économique imputable à

la contraction de la consommation des ménages et la baisse des investissements notamment dans la

plupart des pays de la zone euro. Selon le Fonds Monétaire International (FMI), en 2010, 2011 et

2012, la croissance de l’économie mondiale était estimée respectivement à 5,1%, 3,8% et 3,3%. La

croissance devrait se situer à 3,6% en 2013. Ce ralentissement de l’économie mondiale est imputable

aux faibles performances des pays de la zone euro.

II.2 - Contexte politique, économique et social national

Au cours des deux dernières années, en raison de son ouverture politique et économique, le Maroc n’a

pas été épargné par les luttes géopolitiques et le ralentissement de la croissance mondiale. Dans un

environnement sous régional encore marqué par la tourmente politique engendrée par le printemps

arabe, à la suite de l’adoption de la nouvelle Constitution en juillet 2011, le Maroc a connu un tournant

politique décisif qui a propulsé la démocratisation de la vie politique singulièrement le renforcement

de l’Etat de droit et la citoyenneté à travers l’expansion des droits politiques, sociaux, économiques,

culturels. Eu égard à celle de 1996, la Constitution de 2011 a opéré une véritable rupture qui a permis

au Maroc de réussir sa transition politique. A ce propos, le rapport annuel 2012 du SNU souligne que

« la nouvelle Constitution consacre le principe de primauté sur le droit interne des conventions

internationales ratifiées, la prohibition de toute forme de discrimination, l’égalité entre les hommes

et les femmes dans tous les domaines, … la liberté de pensée, d’opinion, d’expression de la presse et

le droit d’accès à l’information »5.

La Constitution de juillet 2011 a renforcé la séparation des pouvoirs et a institué des mécanismes

institutionnels adéquats pour la réalisation, la promotion et la protection effectives de ces droits

fondamentaux. A la faveur de ce changement constitutionnel, le Maroc s’est rapidement transformé en

un vaste chantier de réformes politiques, administratives, économiques sociales et culturelles. Un

nombre important de ces réformes ont déjà pris corps à travers les lois et les politiques publiques.

Le contexte international et l’évolution impressionnante du contexte politique ont eu de fortes

répercussions économiques et sociales sur le pays. En effet, le Maroc a subi les effets du

ralentissement de l’économie mondiale particulièrement des faibles performances des pays de la zone

euro avec lesquels le pays entretient des échanges économiques, financiers et commerciaux

importants. Mais, l’économie marocaine a fait preuve de résilience face aux chocs extérieurs. De 2010

à 2011, la croissance économique est passée de 3,6% à 5%6. En 2013, le taux de croissance s’est établi

à 4,4% contre 3,7% en 2012 en raison principalement de la hausse de 20,4% de la valeur ajoutée dans

le secteur primaire.

II.3 - Etat des lieux et changements majeurs dans les domaines de coopération de l’UNDAF

Les retombées du changement constitutionnel et des performances économiques signalées plus haut

sont plausibles dans les domaines de coopération retenus dans l’UNDAF. Au niveau du secteur de

l’éducation, la Constitution de juillet 2011 garantit le droit à l’éducation et l’enseignement.

Précisément, l’article 31 stipule que «L’Etat, les établissements publics et les collectivités territoriales

œuvrent à la mobilisation de tous les moyens disponibles pour faciliter l’égal accès des citoyennes et

des citoyens aux conditions leur permettant de jouir du droit… à une éducation moderne, accessible

et de qualité…à la formation professionnelle et l’éducation physique et artistique... ».

5 Cf. Plan Cadre des nations Unies d’Appui au Développement 2012-2016 - Rapport 2012, page 7

6 Cf. Rapport économique et financier 2013-Ministère de l’économie et des finances-Royaume du Maroc

Page 17: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

17

L’article 32 précise que « …l’enseignement fondamental est un droit de l’enfant et une obligation

de la famille et l’enfance ». En vertu de ces dispositions constitutionnelles, le Gouvernement a

entrepris une réforme audacieuse dans le secteur de l’éducation basée sur le plan stratégique du secteur

de l’éducation qui vise l’atteinte de l’OMD 2 « Assurer l’éducation primaire pour tous ».

Précisément, les choix stratégiques de ce plan se focalise sur : (i) L’amélioration de l’accès à

l’enseignement à tous les niveaux à travers la généralisation de la scolarisation des enfants et des

jeunes ; (ii) L’amélioration de la qualité et de la rentabilité interne ; (iii) Le redéploiement des

ressources enseignantes ; (iii) L’atténuation des disparités entre les milieux urbain et rural ainsi

qu’entre les régions ; (iv) L’encouragement et le soutien à la scolarisation des filles, des enfants

issus des familles pauvres et à besoins spécifiques. S’agissant de l’alphabétisation, le Gouvernement

a l’ambition de « Réduire le taux global d’analphabétisme… et à parvenir à une éradication quasi-

totale de ce fléau à l’horizon 2015. ».

Au cours des deux dernières années, le pays a accompli des progrès encourageants dans le secteur de

l’éducation notamment au niveau de l’enseignement de base. Le rapport OMD7 indique que

« L’évolution des enfants préscolarisés entre 2008-2009 a fait ressortir une tendance à la baisse de

5,4% pour toute la période. Cette tendance est beaucoup plus accentuée en milieu rural ». En dépit

de ces progrès, le secteur de l’éducation reste confronté à de sérieux défis notamment la faible qualité

de l’enseignement particulièrement en milieu rural, la forte déperdition ou la faible rétention des

élèves singulièrement des filles en milieu rural à partir de l’enseignement collégial en raison des

pesanteurs culturelles, la faible couverture de la carte scolaire surtout en milieu rural, l’insuffisance

des ressources humaines, la faiblesse de la gouvernance caractérisée par l’accumulation et la

discontinuité des réformes.

En ce qui concerne le secteur de la santé, l’article 31 stipule que «L’Etat, les établissements publics et

les collectivités territoriales œuvrent à la mobilisation de tous les moyens disponibles pour faciliter

l’égal accès des citoyennes et des citoyens aux conditions leur permettant de jouir du droit…aux

soins de santé, à la protection sociale, la couverture médicale et à la solidarité mutualiste ou

organisée par l’Etat ». Eu égard à cette disposition constitutionnelle, le Gouvernement s’est doté

d’une Stratégie sectorielle de santé 2012-2016 qui vise l’atteinte des principaux objectifs suivants : (i)

Décliner les dispositions de la nouvelle Constitution ; (ii) Mettre en œuvre le programme du

gouvernement ; (iv) Consolider les acquis en matière de programmes sanitaires ; (v) Répondre aux

attentes essentielles de la population et aux nouveaux défis liés à la santé ; (vi) Restaurer le climat

de confiance entre les parties prenantes.

Cette stratégie s’articule autour de six (6) axes principaux ci-après : (i) Amélioration de l’accès aux

soins et de l’organisation des services ; (ii) Renforcement de la santé de la mère et de l’enfant ; (iii)

Promotion de la santé des personnes à besoins spécifiques ; (iv) Renforcement de la surveillance

épidémiologique et développement des vigilances sanitaires ; (v) Développement du contrôle des

maladies non transmissibles ; (vi) Développement des ressources stratégiques de la santé ; (vii)

Amélioration de la gouvernance du système de santé.

S’agissant de la lutte contre le VIH/SIDA, il convient de signaler que le Gouvernement a adopté un

Plan Stratégique de Lutte contre le SIDA 2012-2016 qui vise « à assurer un accès universel à des

services de prévention, de traitement, de prise en charge et d’appui de qualité en matière de VIH ».

Précisément, ce plan se propose d’atteindre quatre principaux résultats :

7 Rapport national sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) 2012, Haut-Commissariat au Plan-SNU

Page 18: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

18

(i) Les activités de prévention répondant aux besoins des populations clés les plus exposées aux

risques d’infection ou vulnérables au VIH sont accessibles ; (ii) Les opportunités de conseil et de

dépistage du VIH, dans le respect du droit des personnes sont accrues et diversifiées ; (iii) Des soins

de qualité et une prise en charge psychologique et sociale pour le PVVIH sont assurés, incluant

l’accès au traitement antirétroviral ; (iv) Le leadership pour assurer la gestion et une coordination

efficaces de la réponse multisectorielle est effectif ».

La stratégie sectorielle de santé 2012-2016, le plan Stratégique de Lutte contre le SIDA 2012-2016 et

toutes les autres stratégies et politiques relatives au secteur santé expriment l’ambition du

Gouvernement à respecter ses engagements internationaux et nationaux particulièrement les

dispositions des traités et conventions ratifiés ainsi que l’atteinte des OMD 4, 5 et 6 concernant la

réduction de la mortalité des enfants, l’amélioration de la santé maternelle, la lutte contre le

VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose.

Depuis plus d’une décennie, la situation sanitaire8 a connu une nette amélioration. En effet,

l’espérance de vie à la naissance est passée de 65,5 ans en 1988 à 74,8 ans en 2011. Le taux de

mortalité infantile a baissé de 57 décès pour mille en 1987-1991 à 40 en 1999-2003 puis à 28,8 en

2007-2011. La mortalité juvénile et la mortalité néo-natale ont diminué respectivement de 20 à 7 puis

à 1,7 et de 31 en 1987-1991 à 21,7 en 2011. Quant à l’état nutritionnel des enfants, la prévalence de la

malnutrition chronique est passée de 18,9% en 2004 à 14,9% en 2011 et l’insuffisance pondérale a été

réduite de 9,3% en 2004 à 3,1% en 2011 chez les enfants de moins de cinq (5) ans.

Les enquêtes disponibles signalent également une amélioration remarquable de la santé maternelle. Le

taux de mortalité maternelle a diminué de près de 66% en vingt (20) ans. En matière de lutte contre le

VIH/SIDA9, le nombre de personnes vivant avec le VIH était estimé à 29000 en 2011 alors que le

nombre total cumulatif de cas de VIH/SIDA notifiés s’élevait à 6453 à la fin de cette année. La

proportion des femmes a atteint 50% des cas notifiés.

Toutefois, le secteur de la santé reste confronté à de sérieux défis. A ce propos, la collecte et l’analyse

documentaire ont permis de relever comme défis majeurs les disparités géographiques et les inégalités

persistantes dans l’accessibilité aux soins de santé de qualité, l’insuffisance qualitative et quantitative

des ressources humaines, le clivage secteur privé et secteur public, la faible prise en charge des

personnes ayant des besoins spécifiques. La santé demeure ainsi un grand chantier qui fait l’objet d’un

résultat stratégique dans l’UNDAF.

Dans le domaine de l’environnement, la Constitution stipule en son article 31 que «L’Etat, les

établissements publics et les collectivités territoriales œuvrent à la mobilisation de tous les moyens

disponibles pour faciliter l’égal accès des citoyennes et des citoyens aux conditions leur permettant

de jouir du droit… à l’accès à l’eau et à un environnement sain, au développement durable ». Cette

disposition est au cœur de la réforme du cadre légal et réglementaire ainsi que de l’élaboration et la

mise en œuvre des politiques publiques dans ce domaine. En 2011, le Gouvernement a adopté une

charte de l’environnement et du développement durable qui expose la vision, les valeurs et les

principes, les droits et les devoirs des citoyennes et des citoyens marocains, des agents économiques,

etc. Il a été également élaboré le Plan Maroc vert qui est respectueux des principes du développement

durable.

8 Cf. Rapport national OMD, op cité 9 Cf. Plan stratégique de lutte contre le SIDA 2012-2016 - Ministère de la santé

Page 19: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

19

A la faveur de l’application de cette charte et de la prise en compte progressive de ses dispositions

dans les politiques publiques, au cours des dix dernières années, on a observé des progrès

remarquables dans le domaine de l’environnement. Selon le rapport OMD, les superficies annuelles

moyennes régénérées sont passées de 29651 ha à 42460 Ha, Mais, le pays est encore confronté à des

défis majeurs dans le domaine de l’environnement notamment aux fortes pressions exercées sur les

ressources naturelles, à la lenteur de la promulgation et de l’application des textes relatifs à

l’environnement, à la faible sensibilisation et implication des citoyennes et des citoyens dans le

domaine de l’environnement.

En ce qui concerne la réduction des vulnérabilités et des inégalités en particulier celles relatives à la

situation économique et sociale de la population, l’article 31 de la Constitution garantit les droits

économiques et sociaux des citoyennes et des citoyens singulièrement le droit au travail et à un

logement décent. En sus, l’article 19 précise que « les pouvoirs publics élaborent et mettent en œuvre

des politiques destinées aux personnes et aux catégories à besoins spécifiques. A cet effet, ils veillent

notamment à traiter et à prévenir la vulnérabilité de certaines catégories de femmes et de mères,

d’enfants et de personnes âgées ; réhabiliter et intégrer dans la vie sociale et civile les handicapés

physiques sensorimoteurs et mentaux, et faciliter leur jouissance des droits et libertés reconnus à

tous ». L’Initiative de Développement Humain (INDH) est le principal levier utilisé par le

Gouvernement pour garantir le respect et la promotion des Droits économiques et sociaux

particulièrement pour réduire les vulnérabilités et les inégalités économiques et sociales. La mise en

œuvre de l’INDH est sous-tendue par d’autres politiques publiques.

Il ressort du rapport OMD et d’autres rapports disponibles que le Maroc a enregistré des progrès

plausibles dans la réalisation et la promotion des droits économiques et sociaux. En effet, le taux de la

pauvreté a été réduit de 3,5% en 1985 à moins de 0,3% en 2011. Mais, on observe encore des fortes

disparités entre le milieu urbain avec 67% de pauvres et le milieu rural 59% de pauvres en 2011. Ces

disparités sont également observées entre les régions nord et les régions sud qui demeurent les plus

frappées par la pauvreté.

Mais, le chômage, singulièrement le chômage des jeunes, reste un véritable défi pour le gouvernement.

Selon l’OIT, en 2011-2012, le taux de chômage au niveau national était estimé à 12% et 30% pour les

jeunes en milieu urbain. 40% de la population en âge de travailler évolue dans le secteur informel.

Pour faire face à ce défi, la stratégie nationale de l’emploi est en cours d’élaboration.

S’agissant de la bonne gouvernance, elle occupe une place primordiale dans la Constitution. L’article

premier la met en exergue en ces termes « le régime constitutionnel du Royaume est fondé sur la

séparation du pouvoir, l’équilibre et la collaboration des pouvoirs, ainsi que sur la démocratie

citoyenne et participative, et les principes de bonne gouvernance et de corrélation entre la

responsabilité et la réédition des comptes ». En outre, le titre XII est entièrement consacré à l’exposé

des principes généraux qui doivent régir la gouvernance des affaires publiques. La participation

citoyenne notamment celle des partis politiques et des OSC est instituée par l’article 13.

Conformément aux dispositions constitutionnelles, la volonté du Gouvernement à promouvoir la

bonne gouvernance s’est concrétisée à travers la création et le renforcement des institutions publiques

et des instances en charge de la bonne de la gouvernance. A titre indicatif, on peut citer le ministère

de la Gouvernance et des Affaires Générales et la Délégation interministérielle des droits humains.

Page 20: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

20

En matière de gouvernance territoriale, la régionalisation avancée est un des chantiers stratégiques du

Gouvernement. Elle se fonde sur le titre IX de la Constitution qui étaye les droits et les obligations des

régions et des autres collectivités territoriales qui sont devenues des acteurs importants pour la

promotion de la démocratie et le développement humain durable. La régionalisation avancée vise

ainsi à renforcer les capacités des pouvoirs locaux et à mettre à leur disposition les ressources

financières nécessaires pour la mise en œuvre des politiques publiques territoriales susceptibles de

contribuer à l’émergence économique des régions et des autres collectivités territoriales.

S’agissant de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de la femme, l’article 19 de la Constitution

stipule que « L’homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil,

politique, économique, social, culturel et environnemental énoncés dans le présent titre (Titre II)

ainsi que dans les conventions et les pactes internationaux dûment ratifiés par le Royaume et ce,

dans le respect des dispositions de la Constitution, des constantes et des lois du royaume ». Cette

disposition a motivé l’élaboration d’un plan gouvernemental pour l’égalité 2012-2016 qui vise à

assurer : « (i) L’institutionnalisation et la diffusion des principes d’’équité et d’égalité et le

lancement de la mise en place des règles de parité ; (ii) La lutte contre toutes les formes de

discrimination à l’encontre des femmes ; …(iii) L’autonomisation économique et sociale des

femmes ; (iv) La garantie et l’accès égalitaire aux postes de décision au niveau administratif et

politique, … ».

Les trois dernières années ont été marquées par des avancées significatives en matière de respect, de

protection et de promotion des libertés et des droits fondamentaux de la femme. Le rapport OMD

signale qu’en ce qui concerne la représentation politique de la femme, « Le nombre total de femmes

élues a atteint, lors des élections parlementaires de novembre 2011, 67 parlementaires soit près de

17% du total des parlementaires contre 10,5% lors des élections de septembre 2007 … L’indice de

parité entre les sexes … a atteint en 2011-2012, 91% au primaire, 78% au secondaire collégial,

92% au secondaire qualifiant, et 91% au supérieur ». Par rapport à 1990-1991, on note un net

progrès de cet indice.

Toutefois, la promotion des droits fondamentaux de la femme requiert encore des efforts considérables

notamment en matière d’emploi, de violences et de discriminations fondées sur le genre. En 2012, le

taux d’activité des femmes était de 24, 7% contre 73,6% pour les hommes, respectivement 27,9 et

78,8% en 2000. Pendant la même période, le taux de chômage féminin a été évalué à 9,9% contre

8,7% chez les hommes et 9% pour les deux sexes. Il sied aussi de faire observer que l’ancrage des

stéréotypes négatifs fondés sur le genre constitue une contrainte déterminante pour la promotion de

ces droits fondamentaux.

III - Bilan des progrès de la mise en œuvre de l’UNDAF

Au cours de 2012-2013, la mise en œuvre de l’UNDAF 2012-2016 a été influencée par le contexte

national et les changements majeurs décrits plus haut qui justifient dans une certaine mesure le niveau

de performances réalisées. Le bilan des progrès va consister à apprécier la pertinence des choix

stratégiques et opérationnels de l’UNDAF ainsi que l’efficacité, l’efficience, la cohérence et

l’appropriation de sa mise en œuvre.

III.1 - Pertinence de l’UNDAF

En se référant à la version initiale signée par le Gouvernement et l’équipe pays des Nations Unies,

l’UNDAF vise à contribuer à l’atteinte de cinq (5) effets à travers la livraison de 24 produits.

Page 21: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

21

L’appréciation de la pertinence des effets et des produits y afférents a permis de répondre à la question

ci-après posée dans les TDR et étayée dans la matrice d’évaluation :

Dans quelle mesure l’approche de la mise en œuvre du plan d’action de l’UNDAF est toujours

compatible avec les priorités nationales et les politiques de développement ? Quel est le degré de

compatibilité des résultats ?

En d’autres, il s’est agi de démontrer la pertinence des effets et des produits par rapport aux objectifs

internationaux et nationaux de développement déclinés dans les politiques et les stratégies sectorielles.

Dans la perspective des droits humains, la pertinence de ces résultats devra être justifiée par rapport

aux libertés et aux droits fondamentaux consacrés dans la Constitution qui ont guidé la définition des

objectifs et des axes stratégiques d’intervention de ces politiques et stratégies sectorielles.

L’analyse du contexte national singulièrement des changements majeurs exposée ci-dessus permet

de confirmer la pertinence des résultats et des choix stratégiques et opérationnels de l’UNDAF dans

les cinq domaines de coopération notamment l’éducation, la santé, les vulnérabilités, la

gouvernance démocratique et l’environnement. En effet, cette pertinence est démontrée à travers

l’alignement des cinq (5) effets y compris des produits y afférents aux politiques, stratégies et

programmes sectoriels. Précisément, il apparaît clairement que :

L’effet 1 Education «les contraintes et iniquités en matière d’accès et de rétention, de

qualité et de gouvernance de l’éducation de base et de formation sont réduites

particulièrement pour les groupes vulnérables » est aligné aux objectifs et aux axes

stratégiques du plan stratégique du secteur de l’éducation. Celui-ci met justement l’accent sur

l’accès, la rétention, la qualité et la gouvernance.

L’effet 2 Santé « les populations vulnérables ont un meilleur accès à la prévention, utilisent

davantage les services de santé de qualité et jouissent d’un état nutritionnel satisfaisant »

est parfaitement en cohérence avec les objectifs et les axes stratégiques de la stratégie

sectorielle de la santé et les autres politiques mises en œuvre dans le secteur de la santé. Cet

effet et les produits y afférents renvoie à la disponibilité, l’accès et l’utilisation équitables ainsi

qu’à la qualité des services de santé.

L’effet 3 Développement économique et réduction des vulnérabilités et des inégalités « la

vulnérabilité et les inégalités, notamment celles de genre sont réduites par le biais de l’appui

aux politiques/stratégies et programmes de développement économique et social » se

rapporte clairement aux objectifs de l’INDH, à la stratégie sectorielle de la santé, au plan

stratégique de l’éducation et aux autres politiques et programmes visant la réduction des

inégalités et des inégalités.

L’effet 4 Gouvernance « les partenaires institutionnels et la société civile s’approprient les

principes de la gouvernance démocratiques sensibles au genre et les mettent en œuvre pour

un développement humain, intégré, équitable et durable » vise à contribuer à l’atteinte des

objectifs du Gouvernement en matière de promotion de la bonne gouvernance qui est au cœur

de la Constitution. A titre d’exemple, on peut signaler que sa cohérence est plausible avec les

objectifs et les axes stratégiques du plan gouvernemental pour l’égalité, la charte de la justice,

la stratégie de la régionalisation avancée.

Page 22: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

22

L’effet 5 Environnement « les principes de la charte nationale de l’environnement et du

développement durable sont mis en œuvre en assurant la cohérence entre les stratégies

sectorielles et les priorités en matière d’environnement, d’adaptation aux changements

climatiques et de gestion des risques, et en renforçant la convergence territoriale dans les

zones et pour les populations les plus vulnérables, avec une attention particulière au

genre » vise à contribuer à la mise en œuvre de la Charte de l’environnement et du

développement durable à travers le renforcement des capacités des acteurs qui est mis en

exergue par les produits y afférents.

L’analyse de quelques programmes et projets exécutés avec l’appui technique et financier des agences

des Nations Unies a montré que dans la mise en œuvre de l’UNDAF, l’équipe pays a fait preuve de

flexibilité ou de souplesse pour anticiper, adapter ou réajuster ces interventions. L’examen de la base

de données gérée par le BCR a permis de noter que deux cent cinquante (250) programmes et projets

sont mis en œuvre pour contribuer à la réalisation des effets escomptés de l’UNDAF.

III.2 - Efficacité de la mise en œuvre de l’UNDAF

L’appréciation de l’efficacité a été guidée par la principale question ci-après étayée dans la matrice

d’évaluation :

Dans quelle mesure les progrès réalisés permettent-ils d’atteindre les objectifs escomptés (à mi-

parcours) ? Quelle est la probabilité que ces objectifs soient atteints ? Ainsi, en termes simples, il

s’est agi de vérifier d’une part si les cibles des produits escomptés pour les années 2012 et 2013 ont

été atteintes et d’autre part de mettre en évidence dans la mesure du possible la contribution

qu’elles ont apportée à la réalisation des résultats stratégiques (Effets).

En se référant aux données disponibles dans la base des données, l’analyse a permis de conclure que

les progrès réalisés collectivement par les Nations Unies dans la livraison des produits escomptés

au cours de 2012 et 2013 sont satisfaisants.

En 2012, sur 37 cibles des produits escomptés renseignés, 21 cibles ont été atteintes soit

57% des cibles renseignées ;

En 2013, sur 40 cibles renseignées, 26 cibles ont été atteintes soit 65% de cibles renseignées.

Entre 2012 et 2013, la progression (taux d’accroissement des cibles atteintes) a été de 24%. Il y’a

donc eu un léger accroissement. Les progrès vers l’atteinte des cibles ont été fortement influencés par

les problèmes inhérents au processus démarrage de l’UNDAF en 2012 et par les changements

politiques majeurs intervenus au cours des dernières années. Mais, les retards enregistrés dans la

signature des Plans de Travail Annuels (PTA) par certaines agences ainsi que la lourdeur de leurs

procédures administratives et les faibles capacités managériales de certains partenaires d’exécution ont

été aussi préjudiciables pour la mise en œuvre de l’UNDAF. Cependant, s’agissant de la qualité des

interventions des Nations Unies, il n’a pas été possible de recueillir les opinions de certains

bénéficiaires directs tels les personnes et les communautés de base touchées par les programmes et les

projets.

Le tableau 1 et les graphiques ci-dessous montrent les progrès réalisés dans la mise en œuvre de

l’UNDAF en 2012 et 2013.

Page 23: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

23

Tableau 1 : Progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’UNDAF en 2012-2013

Appréciation de l'efficacité de la mise en œuvre de l'UNDAF 2012-2016

Année/Effets

2012 2013

Total cibles

renseignées

Total cibles

atteintes

Total cibles

renseignées

Total cibles

atteintes

Effet 1 7 3 7 4

Effet 2 9 4 12 9

Effet 3 8 5 9 6

Effet 4 9 5 8 6

Effet 5 4 4 4 1

Total 37 21 40 26

Graphique 1 : Progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’UNDAF en 2012-2013

0

5

10

15

20

25

30

35

40

Effet 1 Effet 2 Effet 3 Effet 4 Effet 5 Total

2012 Total cibles renseignés

2012 Cibles atteintes

2013 Total cibles renseignés

2013 Cibles atteintes

Page 24: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

24

Tableau 2 : Progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’UNDAF en 2012-2013 (Taux de

réalisation des cibles 2012-2013)

Année/Effets

2012 2013

Taux de réalisation

Taux de réalisation

Effet 1 43% 57%

Effet 2 44% 75%

Effet 3 63% 67%

Effet 4 56% 75%

Effet 5 100% 25%

Total 57% 65%

Graphique 2 : Taux de réalisation des cibles 2012-2013

En faisant abstraction des différentes modifications des indicateurs et des cibles, il convient de

signaler qu’en se basant sur les données de 2013, il apparaît que sur 61 cibles renseignées dans

l’UNDAF, 17 cibles renseignées ont déjà été atteintes soit 28 % de cibles renseignées. Ce taux

laisse apparaître un progrès assez lent. Il est donc nécessaire de prendre des mesures audacieuses

pour accélérer les progrès vers l’atteinte des différentes cibles renseignées. Mais, il s’avère

important de procéder d’abord au toilettage de la matrice de résultats, de convenir définitivement

des indicateurs et des cibles réalistes à atteindre au cours des deux prochaines années.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Effet 1 Effet 2 Effet 3 Effet 4 Effet 5 Total

2012 Taux de realisation

2013 Taux de realisation

Page 25: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

25

L’analyse des progrès réalisés a permis d’identifier (8) cibles qui n’ont pas été régulièrement

renseignées. Il s’agit des cibles relatives aux indicateurs ci-après : Nombre d’éducateurs/éducatrices

formés ; Nombre d’animateurs ENF formés en matière pédagogique ; Proportion d’établissements

scolaires ayant réalisé au moins 60% des résultats attendus … ; Proportion des professionnels de

santé formés sur les soins néonataux ; Proportion des structures d’accouchement publiques

certifiées ; Proportion d’accouchement de provenance rurale ; Nombre de structures de jeunesse

intégrant la SSR ; Pourcentage de cas de tuberculose dépistés en rapport avec le VIH. Pendant la

revue, on a noté que le groupe effet 2 Santé a fait des propositions pour remédier à cette situation.

III.3 - Efficience de la mise en œuvre de l’UNDAF

L’appréciation de l’efficience s’est basée sur la principale question ci-après étayée dans la matrice

d’évaluation : Dans quelle mesure les résultats ont-ils été atteints avec les ressources disponibles

dans les délais impartis ? Précisément, il s’est agi d’apprécier le niveau de consommation des

ressources par rapport aux résultats atteints au cours de la période et de porter également un jugement

sur le respect des délais impartis dans la livraison des produits.

Le tableau 2 ci-dessous montre que pour l’ensemble des effets, les taux d’exécution financière ont

dépassé 65% et ont plafonné à 91% environ. Les taux les plus élevés ont été enregistrés pour les

effets Santé et Environnement. Le taux d’exécution financière le plus bas a été enregistré pour l’effet

Gouvernance. Mais, une analyse des taux d’exécution financière par effets permet de mieux

appréhender l’exécution financière des différents effets et de porter un jugement en rapport avec les

résultats de l’efficacité exposés plus haut.

Tableau 3 : Appréciation de l’efficience en 2012-2013

Prévisions/Dépenses 2012-2013

Effets Prévisions

(US$)

Dépenses

(US$)

Taux d'exécution

financière

Effet 1: Education 3 827 253,08 2 940 654,35 76,83%

Effet 2: Santé 3 883 693,37 3 537 016,01 91,07%

Effet 3: Vulnérabilités et

inégalités 24 188 152,31 20 364 603,25 84,19%

Effet 4: Gouvernance

démocratique et Genre 14 581 806,09 9 846 454,80 67,53%

Effet 5: Environnement &

Développement Durable 25 632 794,00 23 366 033,84 91,16%

Page 26: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

26

Graphique 3 : Taux d’exécution financière par effets 2012/2013

L’analyse des taux d’exécution financière par effet montre une évolution en dents de scie.

Précisément, de 2012 à 2013, le taux d’exécution financière de l’effet 1 Education a baissé de 80% à

74%. Le taux d’exécution financière de l’effet 2 Santé a augmenté de 69% en 2012 à 109% en 2013.

Le taux d’exécution financière de l’effet 3 Vulnérabilités et inégalités a baissé de 95% en 2012 à

75% en 2013. Pendant la même période, le taux d’exécution financière de l’effet 4 Gouvernance a

connu une forte baisse passant de 85% en 2012 à 24% en 2013. Enfin, le taux d’exécution financière

de l’effet 5 Environnement a augmenté de 88% en 2012 à 94% en 2013.

0,00%10,00%20,00%30,00%40,00%50,00%60,00%70,00%80,00%90,00%

100,00%

2012-2013 Taux d'exécution financière

2012-2013 Tauxd'exécution financière

Page 27: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

27

Graphique 4 : Exécution financière par effets 2012/2013

Eu égard aux taux d’exécution opérationnelle, on observe que les taux d’exécution financière sont

généralement élevés. En dépit de quelques exceptions, la consommation ou l’utilisation des fonds est

plus importante par rapport aux résultats atteints (Cibles annuelles atteintes) à la fin de l’année.

Précisément, le graphique 5 ci-dessous montre qu’en 2012, à l’exception de l’effet 5, les taux

d’exécution financière ont été plus élevés que les taux de réalisation des cibles. En 2013, on observe

la même tendance sauf pour l’effet 4. Il apparaît donc clairement un décalage entre la consommation

des fonds et l’atteinte des cibles annuelles. Ce constat est conforté par l’analyse financière de la

réalisation des produits (Cf. Graphiques et tableaux joints en annexe).

Mais, en tenant compte de l’analyse des données disponibles et des informations recueillies lors des

entretiens, ce décalage est sans doute imputable au glissement des cibles et les fluctuations budgétaires

enregistrées au cours des deux années ainsi qu’aux problèmes inhérents à la collecte des données

financières.

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

Effet 1 Effet 2 Effet 3 Effet 4 Effet 5

2012 Taux d'exécutionfinancière

2013 Taux d'exécutionfinancière

Page 28: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

28

Graphique 5 : Comparaison entre les taux d’exécution financière et les taux de réalisation des

cibles

III.4 - Cohérence des interventions des Nations Unies dans le cadre de la mise en œuvre de

l’UNDAF

L’analyse des données, des informations et des opinions a révélé qu’en dépit des progrès

encourageants enregistrés, la faible cohérence des interventions des Nations Unies a été relevée par

quelques partenaires. Précisément, il a été signalé quelques cas de duplication ou de chevauchement

entre les interventions des différentes agences. A titre d’exemple, on peut citer les interventions de

certaines agences dans les secteurs de la justice et de l’éducation. Cette question dévoile la faiblesse

de la programmation conjointe qui a été signalée de façon récurrente lors des entretiens individuels

et de groupes. Elle a également été mise en lumière par l’analyse documentaire. Les Nations Unies

doivent renforcer et améliorer la cohérence ou la coordination inter-agences des interventions dans les

domaines de coopération particulièrement auprès de certains bénéficiaires

III.5 - Appropriation nationale de la mise en œuvre de l’UNDAF

L’analyse des données, des informations et des opinions a montré que l’appropriation de l’UNDAF

tant au niveau de l’élaboration que de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation s’est nettement

améliorée par rapport aux cycles précédents. En effet, le Gouvernement a assuré le pilotage de

l’élaboration de l’UNDAF en étroite collaboration avec l’équipe pays. L’approche participative et

inclusive adoptée dans l’élaboration de ce document a favorisé une implication effective des OSC, des

organisations du secteur privé et des partenaires au développement. S’agissant de la mise en œuvre,

du suivi et de l’évaluation de l’UNDAF, le Gouvernement joue un rôle clé dans le pilotage de ce

processus à travers la coprésidence du Comité directeur et des groupes effets.

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

Effet 1 Effet 2 Effet 3 Effet 4 Effet 5

2012 Taux d'exécutionfinancière

2012 Taux de realisation descibles

2013 Taux d'exécutionfinancière

2013 Taux de realisation descibles

Page 29: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

29

En définitive, l’appropriation nationale de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation de l’UNDAF

est impulsée et garantie par les principaux ressorts suivants : L’alignement stratégique de l’UNDAF

singulièrement des effets aux politiques et stratégies sectorielles, la participation effective des

partenaires nationaux particulièrement leur implication dans la coprésidence des groupes effets et

le cofinancement de certains programmes et projets par le gouvernement. En dépit des progrès

accomplis, l’appropriation de l’UNDAF reste limitée. Elle a indiscutablement progressé au niveau

central. Mais, au sein des ministères, l’UNDAF est encore l’apanage des structures qui sont

bénéficiaires ou qui collaborent directement avec les agences dans la mise en œuvre des programmes

et des projets. Au niveau régional et des autres collectivités territoriales couvertes par les interventions

des Nations Unies, l’appropriation de l’UNDAF est également faible.

IV - Qualité de la matrice de l’UNDAF

Le bilan des progrès de la mise en œuvre de l’UNDAF a mis en lumière quelques insuffisances

relatives à la qualité de la matrice qui sont perceptibles au niveau de l’énoncé ou la formulation des

résultats (effets et produits), la pertinence des indicateurs, le nombre de points de référence non

renseignés, l’ambiguïté de la formulation de quelques risques et hypothèses. La qualité de la matrice

des résultats a été également appréciée à l’aune des cinq (5) principes programmatiques.

IV.1 - Qualité de la formulation des effets et des produits

Les entretiens individuels et de groupes ont révélé que les énoncés des résultats ont fait l’objet d’un

consensus au terme des discussions très laborieuses. Dans le cadre de la présente revue,

l’appréciation de la qualité de la formulation des résultats n’a pas pour but leur remise en cause.

Mais, elle se propose plutôt de mettre en lumière les insuffisances qui pourraient être corrigées en

préservant l’essence des résultats concernés. La démarche adoptée s’inscrit dans une perspective

d’apprentissage qui devrait permettre de capitaliser les leçons apprises lors du prochain exercice de

planification.

A la lecture de la matrice des résultats de l’UNDAF, il apparaît clairement que les énoncés de

quelques effets et produits n’expriment pas leurs essences. A ce propos, il paraît opportun de rappeler

qu’un effet est défini comme un changement institutionnel, ou un changement de comportement. On

pourrait également étayer cette première définition en ajoutant le changement et les performances dans

l’accès et l’utilisation des capacités. Un produit est un bien ou un service livré ou fourni. Il correspond

également à des connaissances ou des capacités acquises ou livrées. Par conséquent, la formulation

d’un effet doit exprimer clairement le changement institutionnel ou le changement de comportement.

L’énoncé du produit doit mettre en exergue le bien ou le service livré, les connaissances ou les

capacités acquises ou livrées.

Les énoncés de quelques effets et produits comprennent des notions qui suscitent souvent des

interprétations divergentes. Du fait de la juxtaposition de plusieurs verbes et de notions, ce type

d’énoncés brouillent l’essence du résultat et rendent difficile le choix d’indicateurs SMART. A titre

d’illustration, on peut citer les effets et les produits suivants :

L’effet 1 Education a « un caractère hybride ». La partie suivante de son énoncé «les populations

vulnérables ont un meilleur accès à la prévention, utilisent davantage les services de santé de

qualité… » correspond à un changement institutionnel. Cependant, l’autre partie « … jouissent d’un

état nutritionnel satisfaisant » renvoie au niveau impact.

Page 30: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

30

L’effet 4 Gouvernance contient des termes ou des expressions qui ont allongé son énoncé et

suscitent des interprétations divergentes. Il s’agit notamment du vocable « Développement humain,

intégré, équitable et durable ». Il aurait été judicieux d’utiliser le vocable « Développement humain

durable10

» qui est admis par la communauté scientifique et qui prend en compte l’exigence d’un

développement intégré, l’équité et la durabilité.

L’énoncé de l’effet 5 Environnement laisse apparaître une juxtaposition de plusieurs buts « … en

assurant la cohérence…en renforçant la convergence…pour les populations vulnérables… » qui

complique la définition ou le choix d’indicateurs SMART. Cette difficulté est justement perceptible à

travers les indicateurs de cet effet.

Les produits 1.2, 1.3 et 1.4 de l’effet 1 Education ainsi que les produits 4.1, 4.2, 4.3, 4.4 et 4.5 de

l’effet 4 Gouvernance, les produits 5.3 et 5.4 de l’effet 5 Environnement sont bien formulés en ce

sens qu’ils traduisent l’essence d’un produit. Mais, il serait judicieux de les énoncer dans le langage du

changement.

Le produit 1.1 de l’effet 1 Education, n’exprime pas l’essence d’un produit. Précisément, il n’est ni

l’expression d’un bien ou d’un service livré, ni des connaissances ou des capacités acquises ou

fournies. Il traduit plutôt un changement institutionnel. Les énoncés des produits 2.1, 2.2, 2.4 et 2.5

de l’effet 2 Santé, les produits 5.1 et 5.2 de l’effet 5 Environnement, le produit 3.3 de l’effet 3

Vulnérabilités et inégalités… expriment plus des processus.

IV.2 - Qualité des indicateurs, des points de référence, des cibles, des risques et des hypothèses

L’analyse de la qualité de la matrice a permis de noter le choix de quelques indicateurs d’effets et de

produits SMART. La majorité d’indicateurs sont au niveau stratégique « upstream » en ce sens qu’ils

permettent plus de vérifier, de constater ou de mesurer les changements stratégiques et qualitatifs tels

l’élaboration des politiques, des programmes, des lois, etc. On n’a donc identifié très peu d’indicateurs

« downstream » destinés à observer, vérifier ou mesurer les interventions qui touchent certains

bénéficiaires directs tels les enfants, les migrants, les jeunes, les femmes, etc.11

Il a été relevé une ambiguïté entre quelques indicateurs d’impact, d’effet et de produit. A titre

d’illustration, l’espérance de vie qui a été retenue comme indicateur de l’effet 1 Education est plutôt

un indicateur d’impact. Il en est de même de l’indice de niveau de vie et du taux de chômage qui ont

été choisis comme indicateurs de l’effet 3 Vulnérabilités et inégalités. Ces derniers sont aussi des

indicateurs d’impact.

La prise en compte de la dimension genre et des droits humains est très limitée au niveau des

indicateurs. Il a été également constaté l’inexistence des fiches techniques ou des métadonnées qui

auraient pu faciliter la compréhension commune des indicateurs et la collecte des données pour

renseigner les points de référence. Il est apparu que la majorité des points de référence des produits

ne sont pas renseignés. Au cours des dernières années, les cibles ont été glissantes en ce sens qu’elles

ont été souvent changées en raison de la méthode retenue et du glissement des délais fixés pour leur

détermination.

10

Cf. Rapport mondial sur le développement humain 2011-PNUD : Durabilité et équité 11

Les entretiens individuels et de groupes ont révélé que le choix des indicateurs a obéi aux orientations de l’équipe pays.

Page 31: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

31

S’agissant des hypothèses et des risques, il a été repéré quelques-uns qui ne sont pas pertinents. Mais,

le fait le plus saillant est que les risques n’ont pas été identifiés pour certains produits tels les produits

1.1, le produit 1.3 de l’effet 1 Education, les produits 2.1, produit 2.1, produit 2.2, produit 2.3, produit

2.4 et 2.5 de l’effet 2 Santé, les produits 5.1 et 5.2 de l’effet 5 Environnement. Il n’a pas été formulé

des hypothèses pour le produit 1.1 de l’effet Education et pour tous les produits de l’effet 2 Santé. En

outre, au cours de la collecte documentaire, on n’a pas obtenu des documents fournissant des

informations sur la gestion des risques et le suivi des hypothèses.

IV.3 - Appréciation de la matrice des résultats sur la base des principes programmatiques

Les principes directeurs à l’attention des équipes pays des Nations Unies définis par le Groupe de

Développement des Nations Unies indiquent clairement que l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et

l’évaluation de l’UNDAF doivent être guidés par les cinq (5) principes programmatiques suivants12

:

L’approche basée sur les Droits Humains, la durabilité environnementale, l’égalité des sexes, le

développement des capacités et la Gestion Axée sur les Résultats (GAR). L’analyse de la matrice des

résultats de l’UNDAF 2012-2016 a permis d’apprécier la prise en compte de ces principes.

En effet, il convient d’abord de signaler que le BCP a été guidé par ces principes. Les énoncés des

effets et des produits témoignent aussi de leur prise en compte. S’agissant de l’approche basée sur les

droits humains, les énoncés des effets mettent en exergue les détenteurs d’obligations et les titulaires

de droits identifiés dans le BCP ainsi que les droits humains dont la réalisation, la protection et la

promotion sont sujettes à caution. La durabilité environnementale est mise en évidence dans l’énoncé

de l’effet 5 Environnement. L’égalité des sexes est clairement reflétée dans les énoncés des effets 3, 4

et 5. En ce qui concerne les effets 1 et 2, elle est prise en compte dans les énoncés de quelques

produits. La majorité des produits sont focalisés sur le développement des capacités individuelles,

organisationnelles et environnementales. La configuration et le contenu de la matrice traduisent

clairement le cadre conceptuel de la GAR.

Toutefois, il apparaît qu’à l’exception de l’effet 5, la prise en compte de la durabilité

environnementale au niveau des autres effets et des produits a été assez limitée. Cette faiblesse a été

également constatée pour la prise en compte de l’égalité des sexes au niveau des produits, des

indicateurs, des points de référence et des cibles dont la majorité n’est pas « gendérisée ». Quant au

développement des capacités, il est apparu que l’évaluation préalable des capacités individuelles et

organisationnelles (Analyse des capacités existantes, des capacités désirées, des déficits de capacités,

etc.) n’est pas une pratique courante et systématique dans la mise en œuvre de l’UNDAF.

Nombre d’indicateurs de produits ne sont pas non plus appropriés pour apprécier le développement

des capacités. Les données et les informations disponibles ainsi que les rapports de l’UNDAF ne

renseignent pas suffisamment sur les changements positifs imputables au développement des

capacités. Enfin, les faiblesses signalées en matière de formulation des résultats, de choix d’indicateurs

SMART et de disponibilité des données pour renseigner les points de référence témoignent de la

nécessité de renforcer la mise en œuvre de la GAR.

12 Cf. processus d’élaboration de l’UNDAF : Principes directeurs à l’attention des équipes pays des Nations Unies - UNDG-

janvier 2010

L’approche basée sur les Droits Humains, la durabilité environnementale et l’égalité des sexes sont des principes normatifs.

Le développement des capacités et la Gestion Axée sur les Résultats (GAR) sont des principes de facilitation.

Page 32: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

32

V - Mécanismes de gouvernance et de coordination de la mise en œuvre de l’UNDAF

La gouvernance de la mise en œuvre de l’UNDAF est assurée par le Comité directeur qui a la

responsabilité du pilotage et de la coordination. Les groupes effets, les groupes thématiques et les

groupes de travail sont chargés de veiller à la coordination des interventions, d’apporter un appui

conseil et technique, de contribuer au suivi et à l’évaluation des progrès réalisés ou non dans la mise

en œuvre des activités, l’utilisation des ressources et vers l’atteinte des résultats escomptés.

L’évaluation des groupes effets et des groupes thématiques s’est basée sur les principaux critères

suivants : L’existence des documents de référence ; La fréquence des réunions ; La participation et

la représentativité des membres ; l’engagement des partenaires nationaux ; la qualité des débats ;

La qualité de l’animation des réunions ; Les initiatives novatrices prises par le groupe ; Les

synergies et les échanges avec les autres groupes ; La production régulière des minutes et des

rapports d’activité.

Les groupes effets et les groupes thématiques sont effectivement perçus et considérés comme des

espaces de partage d’informations, de connaissances, d’expériences, de leçons apprises, de bonnes

pratiques. Tous les groupes disposent des TDR et des plans de travail. Cependant, certains groupes

effets ne disposent pas de matrice de suivi. La quasi-totalité des groupes ont tenu en moyenne sept (7)

réunions par an (réunions task force et groupe élargi). Quelques groupes ont pris des initiatives

novatrices (Note méthodologique pour le suivi des travaux du groupe, page web, matrice de suivi du

processus). A titre d’illustration, on peut citer les groupes effets 2, 4 et 5, le GTSE, le groupe

thématique genre. On note un fort engagement des co-présidents des groupes effets et du GTSE.

Cependant, on peut déplorer la frilosité des débats de substance dans la plupart des groupes. Les

entretiens individuels et de groupes ont révélé que l’animation des débats laisse parfois à désirer. Les

débats dégénèrent souvent sur des questions de détails exprimées dans un jargon onusien, débats qui

deviennent souvent ennuyeux pour les partenaires nationaux. La gestion des connaissances produites

par les groupes est une pratique encore timide qui demeure l’apanage de quelques groupes. Les

synergies et les échanges entre groupes particulièrement entre les groupes effets et les groupes

thématiques restent faibles. Les membres des groupes mis en place avec l’appui des Nations Unies

participent aux réunions des groupes crées avec l’appui des autres partenaires au développement

notamment l’Union Européenne (cas des groupes Gouvernance, Santé). En revanche, la fréquentation

des groupes effets par ces partenaires demeure timide.

Un autre fait marquant du fonctionnement des groupes effets est la faible participation des OSC et des

représentants du secteur privé. On a aussi observé une décroissance inquiétante du taux de

participation des membres des groupes aux réunions. L’analyse des données et des informations

recueillies a révélé que la faible participation des OSC est engendrée par la mobilité de leur personnel,

les contraintes en ressources humaines qui ne permettent pas de répondre à toutes les sollicitations, la

faible valeur ajoutée de la participation aux réunions des groupes au travail des OSC, l’attachement

aux relations bilatérales avec les agences, les débats ennuyeux et souvent dominés par les

préoccupations des agences. Pour motiver les OSC, les réunions des groupes devraient prendre en

compte leurs attentes. Il s’agit notamment de leur donner l’opportunité d’échanger leurs expériences,

les leçons apprises et les bonnes pratiques de leurs interventions, etc. Une telle perspective suppose

une amélioration de l’animation des groupes particulièrement des réunions et des autres activités.

Page 33: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

33

En dépit de quelques faiblesses signalées plus haut, il convient de reconnaître que le fonctionnement

de la plupart des groupes effets, des groupes thématiques et des groupes de travail est satisfaisant. Les

efforts et les progrès réalisés dans le cadre de cette première expérience sont encourageants eu égard

aux expériences des autres pays. Cependant, dans la perspective de l’amélioration de leur

fonctionnement, les groupes devraient mettre l’accent sur :

La programmation conjointe ;

Le suivi des effets ;

L’analyse périodique et les échanges sur les performances de la mise en œuvre de l’UNDAF

(efficacité, efficience, contribution des produits aux effets, mainstreaming du genre,

retombées des interventions sur les personnes vulnérables, etc.) ;

L’analyse périodique et les échanges sur l’évolution du positionnement stratégique des

Nations Unies en se basant sur la cartographie des interventions des partenaires au

développement ;

L’identification et l’analyse des besoins en développement des capacités des partenaires

d’exécution ;

L’identification des déficits de financement et des opportunités de financement ;

L’analyse des opportunités de programmes conjoints ;

Les échanges, la documentation et la valorisation des bonnes pratiques ;

Le développement des synergies entre les groupes ;

Le renforcement des capacités des membres des groupes ;

L’amélioration de la participation des OSC et des autres partenaires au développement en

leur donnant l’opportunité d’échanger leurs expériences, etc. et en évitant les débats centrés

sur les préoccupations des agences ;

L’amélioration de l’animation des groupes particulièrement des réunions ;

La promotion des synergies avec les mécanismes de gouvernance ou les groupes mis en

place par les autres partenaires au développement en encourageant leur participation aux

groupes effets ou aux groupes thématiques.

VI - Suivi et évaluation de la mise en œuvre de l’UNDAF

L’analyse des informations recueillies a montré que l’équipe pays a mis en place un dispositif

opérationnel de suivi et évaluation avec l’appui technique remarquable du GTSE qui a conçu quelques

outils de suivi. La mise en œuvre du plan de suivi et évaluation de l’UNDAF est efficace. Le GTSE

dispose d’un plan de travail et se réunit régulièrement. Le Bureau du Coordonnateur Résident en

étroite collaboration avec le GTSE a mis en place une base de données qui est régulièrement mise à

jour. D’autres outils de suivi tels la matrice de suivi, les plans de travail des groupes effet, le plan

intégré de suivi et d’évaluation (IMEP) et les « Business process » etc. ont été mis au point.

Cependant, la base des données a été jugé difficilement utilisable par nombre d’agents des Nations

Unies.

Page 34: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

34

Dans la perspective de l’amélioration du suivi de l’UNDAF, l’équipe pays a amorcé l’implantation du

DI MONITORING. En septembre 2014, une formation a été organisée sur DI MONITORING à

l’intention du personnel des Nations Unies. Une séance de sensibilisation a également été organisée

pour des partenaires du gouvernement et de la société civile impliqués dans le suivi de l’UNDAF. Le

bureau du Coordonnateur Résident a co-organisé avec le groupe effet 4 une session de formation sur

l’Approche basée sur les Droits Humains et la GAR à l’intention du personnel des Nations Unies, des

partenaires nationaux et de la société civile. Le GTSE notamment les agences dispose d’une expertise

interne qui est un véritable atout pour le développement de l’appui conseil stratégique et la formation

en évaluation de développement singulièrement en évaluation des politiques publiques à l’intention

des partenaires du gouvernement, de la société civile et du secteur privé.

Il convient aussi de signaler que les Nations Unies apportent un appui remarquable au renforcement

des capacités nationales en suivi et évaluation particulièrement en évaluation des politiques publiques

qui a été institutionnalisée par la Constitution. Son appui est fourni à l’Observatoire National du

Développement Humain (ONDH) pour contribuer au développement des outils de veille stratégique

au niveau local et régional pour un meilleur ciblage des populations vulnérables, le renforcement

des capacités d’analyse et d’évaluation des politiques publiques de développement humain pour une

meilleure orientation des politiques sociales et de la prise de décisions, le renforcement de la

communication, le partenariat et le plaidoyer pour un développement humain équitable pour

appuyer l’institutionnalisation de l’évaluation des politiques publiques. Les Nations Unies apportent

également un appui au Haut-Commissariat au Plan (HCP) pour le suivi des OMD. L’appui des Nations

Unies au renforcement des capacités nationales en suivi et évaluation concerne également la prise en

compte des droits humains, de l’équité et de la dimension genre dans l’évaluation des politiques

publiques.

En dépit de ces performances dans le domaine du suivi et de l’évaluation, la qualité de la matrice de

résultats demeure un sérieux handicap pour le suivi et évaluation de l’UNDAF qui sont aussi pénalisés

par la qualité des données fournies par les agences, le retard dans la transmission des données au BCR,

le non-respect des exigences professionnelles en matière de Gestion Axée sur les Résultats par

certaines agences, etc. A la lecture de quelques plans stratégiques, on a aussi constaté la faiblesse de

quelques institutions publiques partenaires dans l’opérationnalisation de la GAR, particulièrement du

suivi et évaluation. A titre indicatif, on peut citer les cas du ministère de la Solidarité, de la Femme, de

la Famille et du Développement Social, du ministère de la Justice, de la Délégation interministérielle

des droits de l’homme.

En outre, le suivi et l’évaluation restent confrontés aux principaux défis ci-après :

L’alignement du suivi et évaluation de l’UNDAF aux systèmes de S&E sectoriels qui est

encore limité. Il aurait facilité le suivi des effets ;

Le non suivi des effets de l’UNDAF ;

La faiblesse constatée dans l’analyse des résultats de la mise en œuvre de l’UNDAF ;

L’articulation entre les systèmes de suivi et évaluation des agences et le système de suivi et

évaluation de l’UNDAF ;

L’inexistence des fiches techniques des indicateurs ou des métadonnées ;

Les fortes contraintes dans la collecte des données financières et celles relatives à la

mobilisation des ressources par les agences ;

Page 35: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

35

La retard dans approbation des outils conçus par le GTSE tels les « Business process », le

plan intégré de suivi et évaluation (IMEP), les plans de travail des groupes effets, la matrice

de suivi pour améliorer le suivi et l’évaluation de l’UNDAF ;

La qualité du rapport annuel de l’UNDAF (Rapports annuels de l’UNDAF).

A propos de la qualité du rapport annuel de l’UNDAF, à la lecture des rapports disponibles, de 2012 à

2013, il a été certes noté une amélioration du contenu du rapport qui a le mérite de consacrer une place

importante à l’exposé d’un thème spécifique d’actualité ou d’importance. Mais, il serait judicieux de

corriger les faiblesses suivantes :

L’absence plausible d’un canevas unique et d’un fil conducteur pour l’exposé des progrès

relatifs aux différents effets. Le rapport apparaît comme une juxtaposition des rapports

spécifiques des différents groupes effets ;

L’insuffisance des données et d’informations fournies sur les progrès réalisés vers l’atteinte

des effets et des produits en se basant sur les points de référence et les cibles. A ce propos, il

sied de relever que le rapport de 2013 fournit néanmoins quelques données et informations

sur les effets 4 et 5 ;

La faiblesse de l’analyse des résultats de la mise en œuvre de l’UNDAF ;

L’insuffisance des données financières pour certains effets ;

Le manque d’informations sur la gestion des risques, les hypothèses, les leçons apprises, les

bonnes pratiques, etc.

VII - Financement et mobilisation des ressources

Les données et les informations disponibles sur les prévisions financières et les dépenses réalisées au

cours des deux dernières années n’ont pas permis de conduire une analyse approfondie du financement

de l’UNDAF. En effet, le BCR ne dispose pas d’informations détaillées sur la mobilisation des

ressources. Il n’a pas été non plus possible d’obtenir des informations détaillées auprès des agences.

L’analyse s’est donc basée sur les données financières recueillies dans la base des données.

Le tableau ci-dessous montre que le budget de l’UNDAF la durée du cycle de programmation (2012-

2016) était estimé à 218 283 191,32 USD. Au cours des années 2012-2013, les prévisions budgétaires

totales des Nations Unies étaient estimées à 722 789 613,28 USD. Au cours de ces deux années, les

dépenses totales se sont élevées à 60 172 116,28 USD. Il apparaît donc que les dépenses totales ont

été en deçà des prévisions budgétaires.

Les informations recueillies dans la base de données indiquent que les Nations Unies ont mobilisé des

fonds auprès du Gouvernement marocain qui contribuent au financement de quelques projets.

L’Union Européenne, la Coopération espagnole, l’Italie, le Fonds pour l’Environnement Mondial

(FEM) ont également contribué au financement de l’UNDAF en 2012 et 2013. Cette liste des bailleurs

n’est évidemment pas exhaustive. Pour les raisons évoquées ci-dessus, il n’a pas été possible de

collecter des informations sur les contributions des différents donateurs. Il a été également constaté

que les Nations Unies ne disposent pas d’une stratégie conjointe de mobilisation des ressources. Mais,

celle-ci est en cours d’élaboration.

Page 36: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

36

Tableau 4 : Financement de l’UNDAF au cours de 2012-2013

Agence Budget

2012-2016 (USD)

Budget 2012 Dépenses

2012 Budget 2013

Dépenses 2013

FAO 5 901 801,00 871 705,00 821 729,00 1 460 760,00 737 200,00

FIDA 64 460 000,00

OIM 905 654,29 1 835 492,50 2 012 377,69 3 271 595,26 2 870 925,91

OMS 13 013 000,00 686 800,00 382 000,00 884 400,00 1 338 380,00

ONUDI 13 570 378,00 2 427 195,00 2 427 195,00 2 072 027,00 1 116 134,99

ONUFEMMES 11 052 479,67 3 456 413,59 2 926 373,58 1 983 643,72 1 791 985,69

ONUSIDA 2 875 400,00 69 861,13 43 683,38 476 723,00 407 039,00

PNUD 62 499 168,19 15 739 000,00 13 850 000,00 20 259 299,65 15 730 734,85

UNCTAD 75 000,00 0,00 0,00 25 000,00 25 000,00

UNESCO 3 433 091,39 876 191,06 805 617,06 1 320 375,00 894 743,00

UNFPA 1 778 049,78 563 903,83 405 570,95 792 850,00 679 601,10

UNHCR 10 800 000,00 2 100 000,00 2 100 000,00 2 459 409,00 2 297 942,00

UNICEF 27 919 169,00 4 382 518,59 3 394 461,

52 4 263 449,95 3 113 421,56

TOTAL 218 283 191,32 33 009 080,70 29 169 008,18 39 269 532,58 31 003 108,10

VIII - Communication et gestion des connaissances

L’équipe pays a mis en place un groupe des services communs et un groupe communication. Ces deux

groupes disposent des TDR et des plans de travail annuels. Ils se réunissent régulièrement. En tenant

compte des données disponibles, ces groupes ont tenu en moyenne 7 réunions en 2013 et 4 réunions au

cours du premier semestre 2014. On note des efforts encourageants en matière de gestion des services

communs notamment en ce qui concerne les commandes groupées, les services de voyage, la location

des véhicules, le développement de l’intranet du système, les appels d’offre relatifs aux services de

gardiennage, la négociation des contrats, etc.

S’agissant de la communication, l’équipe pays bénéficie de l’appui conseil du groupe communication

qui dispose des TDR et d’un plan de travail. Le groupe se réunit régulièrement. L’équipe pays est

dotée d’un bulletin d’information qui est publié avec l’appui technique du CINU. Mais, les entretiens

individuels et de groupes ont révélé que l’UNDAF particulièrement les interventions et les résultats

obtenus par les Nations Unies restent très peu connus dans les ministères et par les OSC. Seules les

personnes qui représentent ces partenaires nationaux au Comité directeur et dans les groupes effets

sont bien informées sur ces questions. Il est donc nécessaire de communiquer davantage sur l’UNDAF

notamment sur les résultats obtenus, les leçons apprises et les bonnes pratiques.

La gestion des connaissances est encore le maillon faible du dispositif UNDAF. Le BCR demeure la

mémoire institutionnelle de la mise en œuvre de l’UNDAF. Il s’emploie à assurer la gestion des

connaissances produites à travers la mise en œuvre de l’UNDAF. Les agences disposent de leurs

mécanismes spécifiques de gestion des connaissances. Mais, il n’existe pas encore de mécanismes

conjoints de gestion des connaissances. Certains groupes effets tels les groupes 4 et 5 ont pris des

initiatives novatrices (par exemple, la création d’une page sur Teamworks qui documente tous les

travaux et activités) qui devraient être enrichies, capitalisées et valorisées pour promouvoir la gestion

des connaissances.

Page 37: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

37

IX - Positionnement stratégique des Nations Unies

La contribution financière des Nations Unies au Maroc est certes très faible13

. Elle représente moins

de 2% de l’Aide Publique au Développement (APD). Mais, le positionnement stratégique des Nations

Unies a été jugé pertinent par la quasi-totalité des personnes interviewées notamment par les

partenaires nationaux. Précisément, le positionnement des Nations Unies est pertinent par rapport aux:

(i) Priorités sectorielles ; (ii) Groupes vulnérables ciblés ; (iii) Zones les plus vulnérables ciblés.

IX.1 - Positionnement par rapport aux priorités sectorielles

L’analyse du contexte et des changements majeurs montre clairement que les Nations Unies sont

positionnées dans les chantiers stratégiques du Gouvernement notamment l’éducation, la santé,

l’environnement, la gouvernance, le développement économique. Ces interventions se situent

prioritairement au niveau « upstream » (conseil stratégique, information stratégique, production

normative, échange des connaissances, des pratiques novatrices). Mais, au niveau « downstream », les

projets catalytiques ou démonstratifs ont été jugés très utiles. Dans les domaines de la gouvernance, de

l’environnement, les droits humains, les programmes conjoints mis en œuvre avec l’appui des Nations

Unies sont stratégiques et fortement appréciés par les partenaires du gouvernement.

IX.2 - Positionnement par rapport aux groupes vulnérables ciblés

Les groupes vulnérables notamment les migrants et les réfugiés vulnérables, les personnes vivant avec

le VIH/SIDA, les enfants ayant des besoins spécifiques, les femmes victimes de violences basées sur

le genre sont les principaux bénéficiaires directs des interventions « downstream » des Nations Unies

notamment des programmes et des projets mis en œuvre avec l’appui technique et financier des

agences. Les Nations Unies sont actives dans l’appui conseil et le plaidoyer auprès du Gouvernement

pour la réalisation, la protection et la promotion des droits des personnes et des groupes vulnérables.

Dans ce domaine, les Nations Unies jouissent d’un net avantage comparatif en raison de leur

légitimité et leur neutralité.

IX.3 - Positionnement par rapport aux zones vulnérables

Les Nations Unies interviennent dans les zones oasiennes dans lesquelles réside une proportion

importante de la population nationale. Ces zones sont écologiquement très vulnérables et confrontées

aux problèmes de migrations et à l’extrême pauvreté de la population qui y réside. Les Nations Unies

ont établi un partenariat avec l’ANDZOA pour fournir de l’appui conseil, contribuer ou faciliter la

mobilisation des ressources et la mise en œuvre des projets dans ces zones. Mais, les interventions des

Nations Unies dans ces zones restent encore limitées.

En dépit de la pertinence reconnue de son positionnement stratégique actuel, les Nations Unies

devront envisager de procéder davantage à la concentration et au ciblage de leurs interventions au

niveau géographique et par rapport aux groupes vulnérables en privilégiant les programmes

conjoints dans les secteurs ou les créneaux stratégiques.

13

Ce constat a été signalé lors des entretiens avec les Chefs d’agences de l’équipe des Nations Unies. Mais,

n’ayant pas eu d’entretien avec le ministère des finances, nous n’avons pas pu obtenir des données sur la part du

financement de l’équipe des Nations sur l’Aide Publique au Développement (APD).

Page 38: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

38

X - Leçons apprises et Recommandations

X.1 - Leçons apprises

L’analyse du bilan de la mise en œuvre de l’UNDAF a permis de dégager les principaux

enseignements ci-après :

La diversité des cycles de programmation des agences et d’autres entités de l’UNDAF

demeure une des principales causes du glissement des cibles et des fluctuations budgétaires

qui rendent difficile l’analyse de l’efficacité et l’efficience de la mise en œuvre de

l’UNDAF. L’équipe pays reste confrontée à ce problème. En réalité, cette question n’a pas été

anticipée au moment de la formulation des produits de l’UNDAF qui devrait être basée sur

l’analyse pays. Mais, ce problème devrait être résolu à travers la flexibilité qu’il convient

d’observer dans le réajustement des produits et des cibles y afférentes en tenant compte des

spécificités des cycles budgétaires et des modes opératoires des entités des Nations Unies

impliquées dans la mise en œuvre de l’UNDAF.

La diversité des cadres logiques y compris la nature des produits et des modes opératoires

est apparue comme un obstacle qui ne permet pas de mieux refléter les résultats escomptés

par certaines entités des Nations Unies dans les plans de travail annuels notamment à

travers les cibles annuelles. Cet enseignement met en exergue deux aspects importants : La

diversité des cadres conceptuels qui sous-tendent les cadres logiques et la prise en compte du

travail normatif des agences notamment des agences spécialisées. Ici, il apparaît nécessaire

d’avoir une compréhension commune des différents cadres logiques en rapport avec le cadre

conceptuel de la GAR. Il faudra ensuite assurer l’alignement de ces cadres logiques à la

matrice de résultats de l’UNDAF.

La reformulation en cours des produits, des indicateurs et des cibles témoigne de l’urgence

et de la nécessité du renforcement des capacités du personnel et des partenaires d’exécution

sur la GAR en rapport avec la théorie du changement et en mettant un accent particulier

sur le suivi et l’évaluation. Ce renforcement des capacités permettra en partie de mieux

aborder la question de la diversité des cadres logiques y compris la nature des produits et des

modes opératoires des entités des Nations Unies.

L’absence des fiches de métadonnées est une des contraintes majeures de la collecte des

données sur la mise en œuvre de l’UNDAF. A ce propos, les initiatives prises par certains

groupes devraient être valorisées et partagées.

La co-présidence des groupes et la mise en place des « task force » constituent des bonnes

pratiques qui justifient le dynamisme des groupes effets. En effet, cette pratique n’est pas

courante. Elle devrait être consolidée, documentée et partagée avec les autres pays.

L’implication des OSC dans le Comité directeur est un véritable atout pour le renforcement

du partenariat entre le SNU et ces organisations. Il conviendrait de communiquer davantage

sur l’UNDAF avec les OSC qui restent très attachées aux relations bilatérales avec les entités

des Nations Unies.

Page 39: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

39

La flexibilité observée par l’équipe pays par rapport à la standardisation des outils conçus

par les groupes effets a certes favorisé des pratiques novatrices en matière de conception des

outils (outils de de suivi et de gestion de connaissance). Mais, il s’avère de plus en plus

nécessaire de valoriser, de partager et de standardiser certains outils sans étouffer les

initiatives novatrices.

La faible articulation des dispositifs de suivi et évaluation de l’UNDAF et des entités du des

Nations Unies demeure une contrainte majeure pour la collecte des données sur l’exécution

opérationnelle et financière. Cette faiblesse est perceptible au niveau des indicateurs, des

fréquences de collecte des données, etc. Une réflexion collective s’avère nécessaire pour

surmonter cette contrainte.

Dans certains secteurs, les Nations Unies continuent à projeter une image fragmentée en

raison de la faiblesse de la programmation conjointe qui mine la cohérence et réduit

l’impact des interventions.

Les programmes conjoints ont permis de mieux positionner les Nations Unies dans certains

secteurs et domaines. Les programmes conjoints peuvent donc être utilisés davantage comme

des véritables leviers pour le positionnement stratégique des Nations Unies.

X.2 - Recommandations

X.2.1 - Recommandations par rapport à la pertinence de la mise en œuvre de l’UNDAF

Renforcer la veille stratégique à travers l’analyse régulière des secteurs en se focalisant sur

les domaines d’intervention de l’UNDAF ;

X.2.2 - Recommandations par rapport à l’efficacité de la mise en œuvre de l’UNDAF

Accélérer les progrès vers l’atteinte des cibles des produits escomptés de l’UNDAF en

mettant l’accent sur les produits dont les taux de réalisation sont faibles ;

Veiller régulièrement à mettre en exergue la contribution significative des produits à la

réalisation des effets escomptés en mettant l’accent sur le suivi des effets ;

X.2.3 - Recommandations par rapport à l’efficience de la mise en œuvre de l’UNDAF

Améliorer l’efficience dans la mise en œuvre en procédant régulièrement à l’analyse des

taux d’exécution financière en rapport avec les taux de réalisation des résultats (Cf.

Analyse financière et opérationnelle) ;

Accroître les services communs pour réduire les coûts de transaction et optimiser

l’utilisation des ressources.

X.2.4 - Recommandations par rapport à la cohérence de la mise en œuvre de l’UNDAF

Améliorer et renforcer la programmation conjointe pour éviter la duplication des

interventions, mieux coordonner les interventions, maximiser l’utilisation des ressources et

l’impact des interventions ;

Développer davantage des programmes conjoints dans les secteurs et les créneaux

stratégiques en capitalisant les leçons apprises des programmes conjoints en cours.

Page 40: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

40

X.2.5 - Recommandations par rapport à l’appropriation de la mise en œuvre de l’UNDAF

Renforcer l’appropriation au niveau central et régional à travers le développement des

capacités et la promotion de la communication autour de l’UNDAF.

X.2.6 - Recommandations par rapport à la qualité de la matrice de l’UNDAF

Finaliser le processus d’amélioration de la formulation de certains produits et indicateurs

en tenant compte des propositions faites par les groupes effets et dans ce rapport ;

Proposer des indicateurs « downstream » pour mettre en exergue les interventions des

Nations Unies en faveur des bénéficiaires directs ;

Valoriser et mieux refléter le travail normatif des agences à travers les indicateurs et les

progrès réalisés ;

Finaliser le processus de formulation des risques et des hypothèses pour l’ensemble des

produits et veiller à leur gestion et suivi ;

Conduire la collecte des données pour renseigner les points de référence des indicateurs des

produits ;

Documenter la méthode de fixation des cibles et éviter la fixation des cibles glissantes ;

Convenir de la fixation des cibles réalistes pour la mise en œuvre de l’UNDAF jusqu’à la

fin du cycle en cours.

X.2.7 - Recommandations par rapport aux mécanismes de gouvernance et de coordination de

l’UNDAF

Améliorer le fonctionnement des groupes en mettant l’accent sur :

La programmation conjointe ;

Le suivi des effets ;

L’analyse périodique et les échanges sur les performances de la mise en œuvre de l’UNDAF

(efficacité, efficience, la contribution des produits aux effets, le mainstreaming du genre, les

retombées des interventions sur les personnes vulnérables, etc.) ;

L’analyse périodique et les échanges sur l’évolution du positionnement stratégique des

Nations Unies en se basant sur la cartographie des interventions des partenaires au

développement ;

L’identification et l’analyse des besoins en développement des capacités des partenaires

d’exécution ;

L’identification des déficits de financement et des opportunités de financement ;

L’analyse des opportunités des programmes conjoints ;

Les échanges, la documentation et la valorisation des bonnes pratiques ;

La motivation des OSC à partager leurs expériences, les leçons apprises, les bonnes

pratiques de leurs interventions ;

Page 41: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

41

L’amélioration de l’animation des groupes et la qualité des débats.

X.2.8 - Recommandations par rapport au suivi et évaluation de l’UNDAF

Renforcer le suivi et l’évaluation de l’UNDAF en mettant l’accent sur :

L’alignement du suivi et évaluation de l’UNDAF aux systèmes de S&E sectoriels pour

faciliter le suivi des effets ;

Le suivi des effets de l’UNDAF ;

L’analyse des résultats de la mise en œuvre de l’UNDAF ;

L’articulation entre les systèmes de suivi et évaluation des agences et le système de suivi et

évaluation de l’UNDAF ;

L’élaboration des fiches techniques des indicateurs ou des métadonnées ;

Le respect des délais impartis pour la collecte et la transmission des données au BCR ;

L’amélioration de la collecte des données financières et celles relatives à la mobilisation des

ressources par les agences ;

L’approbation et l’utilisation des outils conçus par le GTSE tels les « Business process », les

plan de travail des groupes effets, le plan intégré de suivi-évaluation, la matrice de suivi

pour améliorer le suivi et l’évaluation de l’UNDAF ;

L’amélioration de la qualité du reporting (rapports annuels de l’UNDAF) ;

La valorisation de l’expertise interne des Nations Unies et du GTSE en suivi et évaluation

pour l’appui conseil en évaluation des politiques publiques ;

L’accélération de la mise en place de DI MONITORING.

L’organisation des sessions de formation sur le suivi et l’évaluation axés sur les résultats, à

l’intention des responsables des programmes des agences et des partenaires d’exécution.

Renforcer les capacités en GAR particulièrement en suivi et évaluation des institutions

partenaires.

X.2.9 - Recommandations par rapport au financement de l’UNDAF

Accélérer l’élaboration, la finalisation, l’approbation et la mise en œuvre de la stratégie de

mobilisation des ressources ;

Systématiser le partage des données et des informations relatives à la mobilisation des

ressources entreprises par les agences.

X.2.10 - Recommandations par rapport à la communication et la gestion des connaissances

Promouvoir la communication autour des résultats de la mise en œuvre de l’UNDAF ;

Page 42: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

42

Mettre en place un système conjoint de gestion des connaissances et former le personnel

dans ce domaine.

X.2.11 - Recommandations par rapport au positionnement des Nations Unies

Procéder une meilleure concentration des interventions des Nations Unies en privilégiant la

mise en œuvre des programmes conjoints dans les secteurs stratégiques, en faveur des

groupes et des zones vulnérables.

Page 43: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

43

Annexe I :

Progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’UNDAF au cours de l’année 2012

Produits escomptés Indicateurs

Points de

référence

UNDAF

(Baseline)

Cibles finales

UNDAF Cible annuelle Progrès réalisés Commentaires

Effet 1

Produit 1.1 : Les

contraintes socio-

éducatives limitant

l'accès et la rétention à

une éducation de base*

de qualité de la

population vulnérable

sont réduites.

1.1.1 : Nombre d’élèves

ayant bénéficié de l’appui

social

Cantines scolaire

2011 : 85.080

Internats 2011 :

81.044

Dar taliba/talib

2011 : 48.738

Cantines

scolaires :

137.023

Internats 130.522

Dar taliba/talib :

78.494

Information non

disponible.

L’indicateur n’est

pas renseigné par

projets/programmes

Information non

disponible

1.1.2 : Nombre

d’éducateurs/éducatrices

de préscolaire formés

15.000 20.000 989 989 Cible atteinte

Produit 1.2 : Les

curricula, les pratiques

pédagogiques et le

matériel didactique sont

améliorés renforçant et

intégrant les approches

genre et droit humains

1.2.1 : Disponibilité de

nouveaux programmes et

manuels de

l’enseignement primaire

intégrant le DH et le

genre

Non disponible

dans le PAC

Curricula

intégrant le DH

et le genre

disponibles

1 0 Cible non

atteinte

1.2.2 : Disponibilité des

programmes et guides

pédagogiques pour le

préscolaire et pour les

enfants aux besoins

spécifiques

Non disponible

dans le PAC

Programmes et

guides

pédagogiques

disponibles

Feuille de route pour

l’appui à la révision

des curricula du

préscolaire et pour

les enfants à besoins

spécifiques

Cadre référentiel

élaboré Cible atteinte

Page 44: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

44

Produit 1.3 : Les

capacités des acteurs

clés* de l’ENF, de la

FP et de

l’alphabétisation en

matière de gestion,

d’amélioration des

programmes et

d’insertion des

bénéficiaires, sont

renforcées.

1.3.1 : Nombre

d’animateurs ENF formés

en matière de pédagogie

900 Animateurs

ENF formés

6000 Formation de 80

femmes en création

et gestion de

microprojets

économiques et

création de 8

projets générateurs

de revenus pour ces

80 femmes (10

femmes par projet)

Appui à

l’opérationnalisation

des 3 Centres

d’Apprentissage

Communautaire

(CAC) créés dans la

première phase

(Centre jouant un

rôle central

fédérateur pour

l’accompagnement

des femmes

bénéficiaires des

subventions

Cible non

atteinte.

Problème de

cohérence du

point de

référence et de

la cible 2012

avec le point

de référence et

la cible de

l’UNDAF

1.3.2 : Nombre d’enfants

bénéficiaires des

programmes d’ENF dans

les 3 régions cibles

22.300 enfants

bénéficiaires

30.000 Feuille de route

pour le plaidoyer et

la communication

élaborée

Feuille de route pour

le plaidoyer et la

communication

élaborée

Cible atteinte

1.3.3 : Disponibilité d’un

programme

d’alphabétisation

spécifique aux jeunes

(Garçons et filles)

Programme non

disponible

Programme

disponible

Difficulté de

consolidation des

cibles

- Il est

nécessaire et

urgent de

s’accorder sur

la fixation de

la cible en

tenant compte

du point de

référence de

l’UNDAF

Page 45: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

45

Produit 1.4 : Les

capacités des acteurs

clés en matière

d’élaboration et de mise

en œuvre du projet

d’établissement ainsi

que la promotion de

l’établissement scolaire

dans son

environnement sont

renforcées

1.4.1 : Proportion des

établissements scolaires

ayant réalisé au moins

60% des résultats

attendus de la mise en

œuvre de leurs projets

d’établissement

20%

d’établissements

70% Modèle INSAF

expérimenté et phase

pilote préparée

Modèle INSAF en

cours de finalisation Cible non

atteinte.

Cependant,

progrès réalisé

dans le

processus

d’élaboration

du modèle

1.4.2 : Nombre de

conventions de

partenariats signés par les

établissements scolaires

2011 : 5621 60% Indicateur non

renseigné par les

projets/programmes

- -

Produit 1.5 : Le

système de suivi et

d’évaluation du secteur

d’éducation et de la

formation (y compris le

système d’information)

est renforcé, de manière

à rendre disponible des

informations sur les

enfants et les jeunes,

notamment les plus

vulnérables.

1.5.1 : Disponibilité d’un

système d’information

qui tient compte des

enfants/jeunes

vulnérables

Système

d’information non

disponible

Système

d’information

disponible

Une enquête

disponible

Enquête en cours de

finalisation Cible non

atteinte.

Cependant,

progrès réalisé

dans le

processus

d’élaboration

du modèle

Page 46: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

46

Effet 2

Produit 2.1 : Les

stratégies et les plans

nationaux visant la

réduction de la

mortalité, de la

morbidité maternelle et

périnatale et l’accès

universel à la SSR sont

mis en œuvre et

régulièrement revue

selon une approche

droits humains et

inclusive de la société

civile.

2.1.1 : Proportion des

professionnels de santé

formés sur les soins

néonataux par profils

(Pédiatre, MG, SF)

% de pédiatres

(ND)

% de MG (ND)

% de SF (ND)

70% de

pédiatres

80% de MG

100% de SF

14% de pédiatres

16% de MG

20% de SF

14,6%

26%

2,5%

Cible atteinte

pour les

pédiatres

Cibles

dépassées pour

les MG

Cible non

atteinte pour

les SF

2.1.2 : Proportion des

structures

d’accouchement

publiques certifiées selon

les normes et standards

nationaux

2011 : 7% ??

(2011 : 28%

SOUB)

100% ??

(80%)

42% 42% Cible atteinte

2.1.3 : Proportion

d’accouchement de

provenance rurale dans

les structures de santé

publique

2010 : 69,7% 80% 73,5% Information non

disponible -

Nombre de structures de

jeunesse intégrant la SSR

2011 : 10 50 0 0 Indicateur

modifié et

supprimé

Page 47: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

47

Produit 2.2 : Les

stratégies et les plans

nationaux visant la

réduction de la

mortalité et de la

morbidité infanto-

juvéniles sont mis en

œuvre et régulièrement

revus selon une

approche droits

humains et inclusive de

la société civile.

2.2.1 : Proportion des enfants âgés

de 12 à 23 mois recevant le VAR

94% d’enfants Plus de 95% 95% Information non mise

à jour Année de

référence non

indiquée

2.2.2 : Proportion d’ESSB ou la

stratégie de prise en charge intégrée

de l’enfant est implantée

Indicateur

supprimé en

2013

- - - -

2.2.3 : Nombre d’instituts de

formation aux carrières de santé qui

enseignent les directives cliniques

de la PCIE

Indicateur

supprimé en

2013

- - - -

Produit 2.3 : Les

partenaires nationaux

actifs dans le domaine

de lutte contre le VIH et

la tuberculose disposent

des capacités

nécessaires en matière

de planification,

implantation et suivi

évaluation pour assurer

l'accès universel des

populations vulnérables

à des services de

prévention, traitement

et appui social de

qualité et respectant les

droits humains.

2.3.1 : Nombre d’ONG qui ont

intégré les normes et les standards

de qualité dans leurs programmes

de prévention du VIH

Non disponible 8 ONG Elaboration

des normes

En cours Cible non

atteinte.

Cependant,

progrès réalisé

dans le

processus

2.3.2 : Nombre de régions

prioritaires qui ont mis en œuvre

des programmes de prévention

combinée VIH

Non disponible 9 régions

prioritaires

Modélisation

de la

prévention

combinée

En cours Cible non

atteinte.

Cependant,

progrès réalisé

dans le

processus

2.3.3 : Disponibilité d’une stratégie

spécifique de protection et

prévention du VIH des enfants

adolescents et jeunes les plus

vulnérables intégrés dans le PSN de

lutte contre le SIDA

Stratégie non

disponible

Stratégie

disponible et

mise en œuvre

Elaboration

de la

stratégie

En cours Cible non

atteinte.

Cependant,

progrès réalisé

dans le

processus

Page 48: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

48

2.3.4 : Pourcentage de cas de

tuberculose dépistés pour le VIH

parmi ceux notifiés

2010 : 3,5 % 75% 25% 22,8% Indicateur

différent de

celui de

l’UNDAF

Produit 2.4 : L'intégration et la mise

en œuvre des stratégies

nationales de

prévention et de

contrôle des troubles

nutritionnels et des

maladies chroniques, y

compris le cancer, sont

appuyées.

2.4.1 : Nombre de producteurs de

sel ayant intégré les normes de

qualité du sel iodé

12 producteurs 45 producteurs Pas de cible

prévue

- Actions

prévues en

2013

2.4.2 : Module de formation en

bonnes pratiques cliniques en santé

mentale élaboré et disponible au

niveau des établissements

Module non

disponible au

niveau des

ESSB

Module non

disponible au

niveau des

ESSB

Pas de cible

prévue

- Actions

prévues en

2013

2.4.3 : Un comité intersectoriel pour

la prévention et le contrôle des

maladies non transmissibles mis en

place

Absence de

comité

intersectoriel

Comité

intersectoriel

mis en place

Pas de cible

prévue

- Actions

prévues en

2013

2.4.4 : Nombre de régions ayant

décliné la stratégie de nutrition en

plans d’actions opérationnels

0 4 régions 2 2 Cible atteinte

2.4.5 : Taux de participation au

dépistage du cancer de sein au

niveau national

2011 : 40% Plus de 60% 42% 41% Indicateur

modifié

Page 49: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

49

Produit 2.5 : L’appui

aux réformes du

système de santé

notamment le processus

de la régionalisation

selon les principes de

l'équité et de la bonne

gouvernance est assuré

2.5.1 : Disponibilité d’un outil

d’évaluation de l’équité dans

l’accès aux soins de santé

Outil

d’évaluation non

disponible

Outil

d’évaluation

disponible

Outil

d’évaluation

disponible

Outil d’évaluation

non disponible Cible non

atteinte.

2.5.2 : Proportion des directions

régionales ayant élaboré et mis en

œuvre un plan régional pour faire

face aux urgences de santé publique

de portée internationale

0% (Aucune

direction)

100% 20% 12% Cible non

atteinte.

Progrès

positifs

2.5.3 : Existence et mise en œuvre

d’une stratégie nationale

multisectorielle de prévention et de

contrôle des maladies émergentes et

ré-émergentes

Stratégie non

disponible

Stratégie

disponible et

mise en œuvre

Pas de cible

en 2012

- Action prévue

en 2013

2.5.4 : Nombre de professionnels de

santé formés en planification, suivi-

évaluation

500

professionnels

80

professionnels

impliqués dans

la gestion des

programmes

120 110 Cible atteinte

au-delà des

prévisions

Page 50: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

50

Effet 3

Produit 3.1 :

Les approches

multidimensionnelles

de réduction de la

pauvreté et de la

vulnérabilité sont

promues et utilisées.

3.1.1 : Nombre de stratégies

appuyées par le SNU adoptant

et mettant en œuvre une

approche multidimensionnelle

de réduction de la pauvreté

Non disponible

dans le PAC

4 stratégies

(Dans le document

de travail du groupe

effet, il est indiqué

« Toutes les

stratégies par le

SNU entre 2012 et

2016)

Pas de cible

prévue

2 En l’absence d’une cible

annuelle, il n’est pas aisé

d’apprécier

objectivement le progrès

réalisé. Toutefois, il

apparaît qu’un progrès a

été réalisé par rapport à

la cible UNDAF

Produit 3.2:

Les capacités

organisationnelles,

institutionnelles et de

participation des OSC,

ciblant les populations

vulnérables dans les

médinas, les zones

rurales et périurbaines,

sont accrues;

3.2.1 : Nombre d’organisations

de la société civile (ciblant les

populations) les plus

vulnérables dont les capacités

organisationnelles,

institutionnelles et de

participation ont été renforcées

(Médinas, zones rurales, et

périurbaines)

Non disponible

dans le PAC

250 ONG (Au

moins 50 par an)

(Dans le document

de travail du groupe

effet, il est signalé

la nécessité de

désagréger

l’indicateur par

type d’OSC et de

capacités

renforcées)

50 187 Cible atteinte et

largement dépassée

3.2.2 : Proportion des stratégies

et programmes de

développement économique et

social ayant impliqué les

organisations de la société

civile dans leur processus

d’élaboration, de MEO, et de

S&E

Non disponible

dans le PAC

100% des stratégies

appuyées par le

SNU entre 2012 et

2016)

La cible n’est pas

désagrégée en

stratégies et

programmes

1 1 Cible atteinte.

La cible n’indique pas

s’il s’agit d’une stratégie

ou d’un programme

Page 51: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

51

Produit 3.3 : Des interventions

modèles d’appui à

l’autonomisation socio-

économique des

femmes et à la lutte

contre les violences

basées sur le genre, sont

développées et mises en

œuvre pour favoriser

l’accès aux ressources

et la promotion de la

culture de l’égalité.

3.3.1 : Nombre d’interventions

modèles d’appui à l’autonomisation

socio-économique des femmes

développées et mises en œuvre

Non disponible

dans le PAC

5 modèles par

an

1 9 Cible atteinte et

largement dépassée

3.3.2 : Proportion des stratégies

développées intégrant la dimension

genre et LCVFG

Non disponible

dans le PAC

100 % des

stratégies

1 1 Cible atteinte

3.3.3 : Nombre de partenaires

impliquant les hommes dans la

LCGFG

1 partenaire 10 partenaires 2 1 Cible non atteinte

Produit 3.4 :

Les systèmes

d’informations

nationaux /locaux et la

production des

connaissances sur les

questions émergentes *

de population et sur les

impacts

sociodémographiques

répondent aux besoins

d’un meilleur S&E des

politiques et des

programmes de lutte

contre la pauvreté et les

inégalités

3.4.1 : Degré d’intégration des

questions de SSR, genre, jeunes,

handicapés et migration dans les

systèmes d’information territoriaux

Variable Elevé Pas de cible - Pas de cibles

pluriannuelles. Pas

de cible non plus

pour 2012

3.4.2 : Degré de ventilation au niveau

territorial des données selon l’âge, le

sexe et les caractéristiques socio-

économiques

Variable Systématique Pas de cible - Pas de cibles

pluriannuelles. Pas

de cible non plus

pour 2012

3.4.3 : Nombre d’études sur les

questions émergentes de population et

sur les impacts sociodémographiques

des stratégies et programmes réalisées

et diffusées

Non disponible

dans le PAC

15 études 3 2 Cible non atteinte.

Progrès positif du

processus

Page 52: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

52

3.4.4 : Nombre de recherches

opérationnelles réalisées notamment

sur les jeunes, la migration et le

développement humain

Non disponible

dans le PAC

25 recherches

(5 recherches

par an)

5 Pas

d’informati

on

Cet indicateur n’est

pas renseigné par

des

projets/programmes

Produit 3.5 :

Les stratégies et les

programmes*

économiques et sociaux

pro-emploi, visant la

réduction de la pauvreté

et des inégalités, sont

appuyés dans leur

conception et mise en

œuvre

3.5.1 : Nombre de stratégies et

programmes économiques et sociaux

pro-emploi visant la réduction de la

pauvreté et des inégalités appuyées

dans leur conception et MOE

Non disponible

dans le PAC

6

La cible n’est

pas désagrégée

en stratégies et

programmes

2 22 Cible atteinte et

largement dépassée.

Mais,

la cible n’indique

pas s’il s’agit d’une

stratégie ou d’un

programme

3.5.2 : Nombre de secteurs /acteurs

adoptant des approches innovantes

visant la création d’emplois

4 partenaires 10 5 0 Cible non atteinte

Page 53: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

53

Effet 4

Produit 4.1 :

Les capacités des

institutions publiques

pour accompagner et

mettre en œuvre les

réformes engagées par

l’Etat en matière de

gouvernance

démocratique basée sur

les droits humains

sensible au genre sont

accrues

4.1.1 : Nombre d’institutions publiques

ayant bénéficié de renforcement des

capacités en matière de gouvernance

démocratique basée sur les droits

humains et sensible au genre

Non disponible

dans le PAC

10 23 12 Cible non atteinte

4.1.2 : Nombre de réformes

structurelles appuyées dans le domaine

de la gouvernance démocratique

9 réformes 9 2 3 Cible atteinte et

dépassée.

4.1.3 : Nombre de ministères ayant mis

en œuvre une stratégie

d’institutionnalisation de l’équité-

égalité

Aucun ministère 4 Pas de cible 3 Cible non atteinte.

Progrès positif. En

l’absence d’une cible

annuelle, il n’est pas

aisé d’apprécier

objectivement le

progrès réalisé.

Toutefois, il apparaît

qu’un progrès a été

réalisé par rapport à

la cible UNDAF

Page 54: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

54

Produit 4.2 :

Les capacités des

institutions publiques en

matière de veille

stratégique,

coordination, des

principes de la

gouvernance

démocratique basée sur

les droits humains

sensible au genre pour

une meilleure cohérence

des politiques publiques

sont accrues évaluation

et d’intégration

4.2.1 : Nombre de mécanismes de

veille, de coordination, de mise en

cohérence et d’évaluation des

politiques mis en place renforcés et

opérationnels

Non disponible

dans le PAC

5 7 7 Cible atteinte. En

l’absence d’une cible

annuelle, il n’est pas

aisé d’apprécier

objectivement le

progrès réalisé.

4.2.2 : Nombre d’évaluation des

politiques publiques et de stratégies

sectorielles réalisées

Non disponible

dans le PAC

9 0 1 Cible atteinte. En

l’absence d’une cible

annuelle, il n’est pas

aisé d’apprécier

objectivement le

progrès réalisé.

Produit 4.3 :

Les acteurs clés

disposent des capacités

pour intégrer les

principes de la

gouvernance

démocratique axée sur

les principes des droits

humains et du genre

dans le processus de

décentralisation et

déconcentration

4.3.1 : Nombre de collectivités

territoriales ayant bénéficié de

renforcement des capacités dans le

domaine de la planification locale

stratégique axée sur le genre et les

droits humains

Non disponible

dans le PAC

500

collectivités

180 213 Cible atteinte et

largement dépassée

(La note du groupe

effet 4 propose à

juste titre de

remplacer

collectivités

territoriales par

acteurs locaux pour

mettre l’indicateur

en cohérence avec le

libellé du produit)

4.3.2 : Nombre de rapports régionaux

sur les OMD

1 rapport 0 - - Indicateur supprimé

Page 55: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

55

Produit 4.4 :

Les capacités des OSC

en matière de principes

de gouvernance

démocratique axée sur

les principes des droits

humains sensible au

genre sont accrues

4.4.1 : Nombre d’ONG engagées dans

la promotion des principes de la

gouvernance démocratique basée sur

les droits humains et sensible au genre

et dans l’atteinte des OMD

Non disponible

dans le PAC

100 73 376 Cible atteinte et

largement dépassée

(La note du groupe

effet 4 propose à juste

titre de remplacer

ONG par OSC pour

mettre l’indicateur en

cohérence avec le

libellé du produit)

Produit 4.5 :

Les partenaires

nationaux sont outillés

pour intégrer les

engagements ratifiés par

le Maroc aux niveaux

politique, législatif,

réglementaire et

programmatique

4.5.1 : Existence d’un cadre législatif

propre à l’asile

Législation en

matière d’asile

incomplète

Cadre

législatif

propre à l’asile

adopté

Pas de cible Cadre

propre à

l’asile pas

encore mis

en place.

Formations

continues

pour la

gendarmeri

e,

Juges et

procureurs

du Roi sur

la traite

Cible pas atteinte.

Progrès positif du

processus

4.5.2 : Existence d’un mécanisme

opérationnel de suivi de l’UNCAC

UNCAC signé par

le Maroc

Mécanisme de

suivi de la

convention de

l’UNCAC en

place et

opérationnel

Un

document

de projet

d’appui aux

initiatives

de lutte

contre la

corruption

est validé et

signé

Mise en

place du

Mécanisme

de suivi de

la

convention

de

l’UNCAC

en cours

Cible pas atteinte.

Progrès positif du

processus

Page 56: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

56

4.5.3 : Nombre de partenaires ayant

bénéficié d’un renforcement de

capacités pour intégrer les

engagements ratifiés par le Maroc au

niveau politique, institutionnel,

législatif réglementaire ou

programmatique

L’Indicateur

n’existait pas en

2012

- - - -

Adaptation des cadres législatifs

institutionnels, et /ou réglementaires

afin de les aligner aux standards

internationaux et les engagements

internationaux signés par le MAROC

L’Indicateur

n’existait pas en

2012

- - - -

Page 57: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

57

Effet 5

Produit 5.1 :

Les principaux acteurs sont appuyés pour

mettre en cohérence les Stratégies nationales

et sectorielles avec la charte nationale de

l'environnement et du développement

durable (CNEDD).

5.1.1 : Nombre de

stratégies

produites/revues et

intégrant les principes

de la charte EDD

4 stratégies 10 1 1 Cible atteinte

5.1.2 : Nombre de

plans de

développement des

capacités en matière

EDD élaborés et mises

en œuvre

Non

disponible

dans le PAC

6 2 2 Cible atteinte

Produit 5.2 :

Des plans et de projets territoriaux de

développement dans les zones ciblées sont

mis en œuvre tenant compte des dispositions

de la CNEDD.

5.2.1 : Nombre de

plans territoriaux mis

en œuvre notamment

dans les zones ciblées

ayant intégré les

prescriptions de la

charte de

l’environnement

10 PCD 100 42 41 Cible atteinte

Produit 5.3 :

Les capacités en matière d'élaboration et de

coordination des stratégies et programmes

d'atténuation et adaptation aux changements

climatiques et de gestion des risques naturels

et technologiques sont développées et

renforcées.

5.3.1 : Nombre de

stratégies élaborées en

matière de

d’atténuation et

adaptation aux

changements

climatiques

Non

disponible

dans le PAC

3 stratégies 0 0 Pas d’activités

prévues

Page 58: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

58

5.3.2 : Nombre

d’entités ayant

bénéficié de

renforcement de

capacités en matière de

CC et de gestion des

risques

Non

disponible

dans le PAC

100 entités 46 70 Cible atteinte et

largement

dépassée

Produit 5.4 : Les capacités des acteurs clés pour l’accès au

fonds sont renforcées pour accompagner

l’opérationnalisation de la Charte EDD.

Nombre de requêtes

soumises aux

différents mécanismes

EDD

Non

disponible

dans le PAC

10 requêtes 0 0 Pas d’activités

prévues en 2012

Taux de réalisation du

plan de renforcement

des capacités en

matière de

mobilisation des

ressources liées à

l’environnement

0 80% 0 0 Pas d’activités

prévues en 2012

Page 59: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

59

Progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’UNDAF au cours de l’année 2013

Produits escomptés Indicateurs

Points de

référence

UNDAF

(Baseline)

Cibles finales

UNDAF Cible annuelle Progrès réalisés Commentaires

Effet 1

Produit 1.1 : Les contraintes socio-

éducatives limitant l'accès

et la rétention à une

éducation de base* de

qualité de la population

vulnérable sont réduites.

1.1.1 : Nombre

d’élèves ayant

bénéficié de l’appui

social

Cantines scolaire

2011 : 85.080

Internats 2011 :

81.044

Dar taliba/talib

2011 : 48.738

Cantines

scolaires :

137.023

Internats 130.522

Dar taliba/talib :

78.494

Information non

disponible.

L’indicateur n’est

pas renseigné par

projets/programmes

Information non

disponible

-

1.1.2 : Nombre

d’éducateurs/éducatri

ces de préscolaire

formés

15.000 20.000 80% des éducateurs

intégrées dans les

classes AREF. Au

moins une commune

et 2 ONG par

délégation pour

chaque AREF

0% Cible non

atteinte

Produit 1.2 : Les curricula, les pratiques

pédagogiques et le

matériel didactique sont

améliorés renforçant et

intégrant les approches

genre et droit humains

1.2.1 : Disponibilité

de nouveaux

programmes et

manuels de

l’enseignement

primaire intégrant le

DH et le genre

Non disponible

dans le PAC

Curricula

intégrant le DH

et le genre

disponible

2 1 Cible non

atteinte

Page 60: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

60

1.2.2 : Disponibilité

des programmes et

guides pédagogiques

pour le préscolaire et

pour les enfants aux

besoins spécifiques

Non disponible

dans le PAC

Programmes et

guides

pédagogiques

disponibles

Référentiel et feuille

de route pour

l’élaboration des

programmes

élaboré ; Réalisation

d’une cartographie

du préscolaire

Référentiel et

feuille de route

pour l’élaboration

des programmes

élaboré ;

Cartographie du

préscolaire réalisée

Cible atteinte

Produit 1.3 :

Les capacités des acteurs

clés* de l’ENF, de la FP et

de l’alphabétisation en

matière de gestion,

d’amélioration des

programmes et d’insertion

des bénéficiaires, sont

renforcées.

1.3.1 : Nombre

d’animateurs ENF

formés en matière de

pédagogie

900 Animateurs

ENF formés

6000 Formation de 80

femmes en création

et gestion de

microprojets

économiques et

création de 8 projets

générateurs de

revenus pour ces 80

femmes (10 femmes

par projet)

80 femmes formées

en création et

gestion de

microprojets

économiques et

création de 8

projets générateurs

de revenus pour ces

80 femmes (10

femmes par projet)

Cible non

atteinte.

Problème de

cohérence du

point de

référence et de

la cible 2012

avec le point

de référence et

la cible de

l’UNDAF

1.3.2 : Nombre

d’enfants

bénéficiaires des

programmes d’ENF

dans les 3 régions

cibles

22.300 enfants

bénéficiaires

30.000 28.000 28.334 Cible atteinte

1.3.3 : Disponibilité

d’un programme

d’alphabétisation

spécifique aux jeunes

(Garçons et filles)

Programme non

disponible

Programme

disponible

Difficulté de

consolidation des

cibles

- Il est

nécessaire et

urgent de

s’accorder sur

la fixation de

la cible en

tenant compte

du point de

référence de

l’UNDAF

Page 61: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

61

Produit 1.4 :

Les capacités des

acteurs clés en matière

d’élaboration et de mise

en œuvre du projet

d’établissement ainsi

que la promotion de

l’établissement scolaire

dans son

environnement sont

renforcées

1.4.1 : Proportion des

établissements

scolaires ayant réalisé

au moins 60% des

résultats attendus de la

mise en œuvre de leurs

projets d’établissement

20%

d’établissemen

ts

70% Finalisation du Modèle

INSAF

Modèle INSAF finalisé Cible atteinte.

1.4.2 : Nombre de

conventions de

partenariats signés par

les établissements

scolaires

2011 : 5621 60% Indicateur non

renseigné par les

projets/programmes

- -

Produit 1.5 :

Le système de suivi et

d’évaluation du secteur

d’éducation et de la

formation (y compris le

système d’information)

est renforcé, de manière

à rendre disponible des

informations sur les

enfants et les jeunes,

notamment les plus

vulnérables.

1.5.1 : Disponibilité

d’un système

d’information qui tient

compte des

enfants/jeunes

vulnérables

Système

d’information

non disponible

Système

d’information

disponible

Résultats de l’enquête

disséminés ; disposer

d’un référentiel de

compétences sur la

base duquel des

formations en

conformité avec le

besoin seront

dispensées

Résultats de l’enquête

disséminés. Réalisation

d’un diagnostic de la

situation et des besoins en

formation des

planificateurs et

gestionnaire de

l’éducation ; Réalisation

des programmes de

formation pour les

planificateurs et les

gestionnaires de

l’éducation ; Réalisation

du référentiel du

planificateur de

l’éducation

Cible atteinte.

Page 62: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

62

Effet 2

Produit 2.1 : Les stratégies et les

plans nationaux visant

la réduction de la

mortalité, de la

morbidité maternelle et

périnatale et l’accès

universel à la SSR sont

mis en œuvre et

régulièrement revue

selon une approche

droits humains et

inclusive de la société

civile.

2.1.1 : Proportion des

professionnels de santé

formés sur les soins

néonataux par profils

(Pédiatre, MG, SF)

% de pédiatres

(ND)

% de MG (ND)

% de SF (ND)

70% de

pédiatres

80% de MG

100% de SF

28% de pédiatres

32% de MG

40% de SF

Information non

disponible

???

2.1.2 : Proportion des

structures

d’accouchement

publiques certifiées selon

les normes et standards

nationaux

2011 : 7% ??

(2011 : 28%

SOUB)

100% ??

(80%)

52% Information non

disponible

???

2.1.3 : Proportion

d’accouchement de

provenance rurale dans

les structures de santé

publique

2010 : 69,7% 80% 75,1% Information non

disponible

???

2.1.4 : Nombre de

structures de jeunesse

intégrant la SSR

2011 : 10 50 0 0 Indicateur

modifié et

supprimé

Page 63: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

63

Produit 2.2 : Les stratégies et les

plans nationaux visant

la réduction de la

mortalité et de la

morbidité infanto-

juvéniles sont mis en

œuvre et régulièrement

revus selon une

approche droits

humains et inclusive de

la société civile.

2.2.1 : Proportion des enfants âgés

de 12 à 23 mois recevant le VAR

94% d’enfants Plus de 95% Plus de 95% Information

non mise à

jour

Année de référence

non indiquée

2.2.2 : Proportion d’ESSB ou la

stratégie de prise en charge intégrée

de l’enfant est implantée

Indicateur

supprimé en

2013

- - - -

2.2.3 : Nombre d’instituts de

formation aux carrières de santé qui

enseignent les directives cliniques

de la PCIE

Indicateur

supprimé en

2013

- - - -

Produit 2.3 : Les partenaires

nationaux actifs dans le

domaine de lutte contre

le VIH et la tuberculose

disposent des capacités

nécessaires en matière

de planification,

implantation et suivi

évaluation pour assurer

l'accès universel des

populations vulnérables

à des services de

prévention, traitement

et appui social de

qualité et respectant les

droits humains.

2.3.1 : Nombre d’ONG qui ont

intégré les normes et les standards

de qualité dans leurs programmes

de prévention du VIH

Non disponible 8 ONG 6

(Le

document du

groupe effet

indique une

cible de 8)

6 Cible atteinte.

2.3.2 : Nombre de régions

prioritaires qui ont mis en œuvre

des programmes de prévention

combinée VIH

Non disponible 9 régions

prioritaires

6 8 Cible atteinte et

dépassée

2.3.3 : Disponibilité d’une stratégie

spécifique de protection et

prévention du VIH des enfants

adolescents et jeunes les plus

vulnérables intégrés dans le PSN de

lutte contre le SIDA

Stratégie non

disponible

Stratégie

disponible et

mise en œuvre

Stratégie

mise en

œuvre

Stratégie mise

en œuvre Cible atteinte.

Page 64: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

64

2.3.4 : Pourcentage de cas de

tuberculose dépistés pour le VIH

parmi ceux notifiés

2010 : 3,5 % 75% 50% 17% Cible non atteinte

Produit 2.4 : L'intégration et la mise

en œuvre des stratégies

nationales de

prévention et de

contrôle des troubles

nutritionnels et des

maladies chroniques, y

compris le cancer, sont

appuyées.

2.4.1 : Nombre de producteurs de

sel ayant intégré les normes de

qualité du sel iodé

12 producteurs 45 producteurs 25 40 Cible atteinte et

dépassée

2.4.2 : Module de formation en

bonnes pratiques cliniques en santé

mentale élaboré et disponible au

niveau des établissements

Module non

disponible au

niveau des

ESSB

Module non

disponible au

niveau des

ESSB

Module

élaboré et

édité

Module

élaboré Cible non atteinte.

Progrès positif

2.4.3 : Un comité intersectoriel pour

la prévention et le contrôle des

maladies non transmissibles mis en

place

Absence de

comité

intersectoriel

Comité

intersectoriel

mis en place

Comité

désigné

Actions

sectorielles

identifiées

Comité

désigné

Actions

sectorielles

identifiées

Cible non atteinte

2.4.4 : Nombre de régions ayant

décliné la stratégie de nutrition en

plans d’actions opérationnels

0 4 régions 4 4 Cible atteinte

2.4.5 : Taux de participation au

dépistage du cancer de sein au

niveau national

2011 : 40% Plus de 60% 44% Information

non disponible Indicateur modifié

Page 65: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

65

Produit 2.5 :

L’appui aux réformes

du système de santé

notamment le processus

de la régionalisation

selon les principes de

l'équité et de la bonne

gouvernance est assuré

2.5.1 : Disponibilité d’un outil

d’évaluation de l’équité dans

l’accès aux soins de santé

Outil

d’évaluation non

disponible

Outil

d’évaluation

disponible

Outil

d’évaluation

disponible et

mis en œuvre

dans une

région

Outil d’évaluation

disponible et mis en

œuvre dans une

région

Cible atteinte

2.5.2 : Proportion des directions

régionales ayant élaboré et mis en

œuvre un plan régional pour faire

face aux urgences de santé publique

de portée internationale

0% (Aucune

direction)

100% 40% 90% Cible atteinte

et largement

dépassée

2.5.3 : Existence et mise en œuvre

d’une stratégie nationale

multisectorielle de prévention et de

contrôle des maladies émergentes et

ré-émergentes

Stratégie non

disponible

Stratégie

disponible et

mise en œuvre

Document de

stratégie

disponible

Document de

stratégie disponible Cible atteinte

2.5.4 : Nombre de professionnels de

santé formés en planification, suivi-

évaluation

500

professionnels

80

professionnels

impliqués dans

la gestion des

programmes

80 130 Cible atteinte

au-delà des

prévisions

Page 66: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

66

Effet 3

Produit 3.1 :

Les approches

multidimensionnelles

de réduction de la

pauvreté et de la

vulnérabilité sont

promues et utilisées.

3.1.1 : Nombre de stratégies

appuyées par le SNU adoptant

et mettant en œuvre une

approche multidimensionnelle

de réduction de la pauvreté

Non disponible

dans le PAC

4 stratégies

(Dans le document

de travail du groupe

effet, il est indiqué

« Toutes les

stratégies par le

SNU entre 2012 et

2016)

1 4 Cible atteinte et

largement dépassée

Produit 3.2:

Les capacités

organisationnelles,

institutionnelles et de

participation des OSC,

ciblant les populations

vulnérables dans les

médinas, les zones

rurales et périurbaines,

sont accrues;

3.2.1 : Nombre d’organisations

de la société civile (ciblant les

populations) les plus

vulnérables dont les capacités

organisationnelles,

institutionnelles et de

participation ont été renforcées

(Médinas, zones rurales, et

périurbaines)

Non disponible

dans le PAC

250 ONG (Au

moins 50 par an)

(Dans le document

de travail du groupe

effet, il est signalé

la nécessité de

désagréger

l’indicateur par

type d’OSC et de

capacités

renforcées)

100 179 Cible atteinte et

largement dépassée

3.2.2 : Proportion des stratégies

et programmes de

développement économique et

social ayant impliqué les

organisations de la société

civile dans leur processus

d’élaboration, de MEO, et de

S&E

Non disponible

dans le PAC

100% des stratégies

appuyées par le

SNU entre 2012 et

2016)

La cible n’est pas

désagrégée en

stratégies et

programmes

0 0 Cible atteinte.

La cible n’indique pas

s’il s’agit d’une stratégie

ou d’un programme

Page 67: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

67

Produit 3.3 :

Des interventions

modèles d’appui à

l’autonomisation socio-

économique des

femmes et à la lutte

contre les violences

basées sur le genre, sont

développées et mises en

œuvre pour favoriser

l’accès aux ressources

et la promotion de la

culture de l’égalité.

3.3.1 : Nombre d’interventions

modèles d’appui à l’autonomisation

socio-économique des femmes

développées et mises en œuvre

Non disponible

dans le PAC

5 modèles par

an

1 7 Cible atteinte et

largement dépassée

3.3.2 : Proportion des stratégies

développées intégrant la dimension

genre et LCVFG

Non disponible

dans le PAC

100 % des

stratégies

1 0 Cible non atteinte

3.3.3 : Nombre de partenaires

impliquant les hommes dans la

LCGFG

1 partenaire 10 partenaires 4 3 Cible non atteinte.

Progrès positif

Produit 3.4 :

Les systèmes

d’informations

nationaux /locaux et la

production des

connaissances sur les

questions émergentes *

de population et sur les

impacts

sociodémographiques

répondent aux besoins

d’un meilleur S&E des

politiques et des

programmes de lutte

contre la pauvreté et les

inégalités

3.4.1 : Degré d’intégration des

questions de SSR, genre, jeunes,

handicapés et migration dans les

systèmes d’information territoriaux

Variable Elevé ??? ??? Pas de cibles

pluriannuelles. Pas

de cible non plus

pour 2012

3.4.2 : Degré de ventilation au niveau

territorial des données selon l’âge, le

sexe et les caractéristiques socio-

économiques

Variable Systématique ??? ??? Pas de cibles

pluriannuelles. Pas

de cible non plus

pour 2012

3.4.3 : Nombre d’études sur les

questions émergentes de population et

sur les impacts sociodémographiques

des stratégies et programmes réalisées

et diffusées

Non disponible

dans le PAC

15 études 6 12 Cible atteinte et

largement dépassée

Page 68: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

68

3.4.4 : Nombre de recherches

opérationnelles réalisées notamment

sur les jeunes, la migration et le

développement humain

Non disponible

dans le PAC

25 recherches

(5 recherches

par an)

10 Pas

d’informati

on

Cet indicateur n’est

pas renseigné par

des

projets/programmes

Produit 3.5 :

Les stratégies et les

programmes*

économiques et sociaux

pro-emploi, visant la

réduction de la pauvreté

et des inégalités, sont

appuyés dans leur

conception et mise en

œuvre

3.5.1 : Nombre de stratégies et

programmes économiques et sociaux

pro-emploi visant la réduction de la

pauvreté et des inégalités appuyées

dans leur conception et MOE

Non disponible

dans le PAC

6

La cible n’est

pas désagrégée

en stratégies et

programmes

3 10 Cible atteinte et

largement dépassée.

Mais,

la cible n’indique

pas s’il s’agit des

stratégies ou des

programmes

3.5.2 : Nombre de secteurs /acteurs

adoptant des approches innovantes

visant la création d’emplois

4 partenaires 10 6 1 Cible non atteinte

Page 69: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

69

Effet 4

Produit 4.1 :

Les capacités des

institutions publiques

pour accompagner et

mettre en œuvre les

réformes engagées par

l’Etat en matière de

gouvernance

démocratique basée sur

les droits humains

sensible au genre sont

accrues

4.1.1 : Nombre d’institutions publiques

ayant bénéficié de renforcement des

capacités en matière de gouvernance

démocratique basée sur les droits

humains et sensible au genre

Non disponible

dans le PAC

10 24 15 Cible non atteinte

4.1.2 : Nombre de réformes

structurelles appuyées dans le domaine

de la gouvernance démocratique

9 réformes 9 0 5 Cible atteinte.

Progrès positif. En

l’absence d’une cible

annuelle, il n’est pas

aisé d’apprécier

objectivement le

progrès réalisé.

Toutefois, il apparaît

qu’un progrès a été

réalisé par rapport à

la cible UNDAF

4.1.3 : Nombre de ministères ayant mis

en œuvre une stratégie

d’institutionnalisation de l’équité-

égalité

Aucun ministère 4 1 1 Cible atteinte

Page 70: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

70

Produit 4.2 :

Les capacités des institutions publiques

en matière de veille stratégique,

coordination, des principes de la

gouvernance démocratique basée sur les

droits humains sensible au genre pour

une meilleure cohérence des politiques

publiques sont accrues évaluation et

d’intégration

4.2.1 : Nombre de mécanismes

de veille, de coordination, de

mise en cohérence et

d’évaluation des politiques mis

en place renforcés et

opérationnels

Non

disponible

dans le PAC

5 11 36 Cible atteinte et largement dépassé

4.2.2 : Nombre d’évaluation des

politiques publiques et de

stratégies sectorielles réalisées

Non

disponible

dans le PAC

9 - - Indicateur supprimé

Produit 4.3 :

Les acteurs clés disposent des capacités

pour intégrer les principes de la

gouvernance démocratique axée sur les

principes des droits humains et du genre

dans le processus de décentralisation et

déconcentration

4.3.1 : Nombre de collectivités

territoriales ayant bénéficié de

renforcement des capacités dans

le domaine de la planification

locale stratégique axée sur le

genre et les droits humains

Non

disponible

dans le PAC

500

collectivit

és

133 197 Cible atteinte et largement

dépassée

4.3.2 : Nombre de rapports

régionaux sur les OMD

1 rapport 4 rapports - - Indicateur supprimé

Produit 4.4 :

Les capacités des OSC en matière de

principes de gouvernance démocratique

axée sur les principes des droits humains

sensible au genre sont accrues

4.4.1 : Nombre d’ONG

engagées dans la promotion des

principes de la gouvernance

démocratique basée sur les

droits humains et sensible au

genre et dans l’atteinte des

OMD

Non

disponible

dans le PAC

100 52 106 Cible atteinte et largement

dépassée

(La note du groupe effet 4 propose

à juste titre de remplacer ONG par

OSC pour mettre l’indicateur en

cohérence avec le libellé du

produit)

Page 71: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

71

Produit 4.5 :

Les partenaires nationaux sont outillés

pour intégrer les engagements ratifiés

par le Maroc aux niveaux politique,

législatif, réglementaire et

programmatique

4.5.1 : Existence d’un cadre

législatif propre à l’asile

Législation

en matière

d’asile

incomplète

Cadre

législatif

propre à

l’asile adopté

Information

non

disponible

- -

4.5.2 : Existence d’un

mécanisme opérationnel de suivi

de l’UNCAC

UNCAC

signé par le

Maroc

Mécanisme

de suivi de la

convention

de l’UNCAC

en place et

opérationnel

Information

non

disponible

- -

4.5.3 : Nombre de partenaires

ayant bénéficié d’un

renforcement de capacités pour

intégrer les engagements ratifiés

par le Maroc au niveau

politique, institutionnel,

législatif réglementaire ou

programmatique

L’Indicateur

n’existait pas

en 2012

- 31 76 Cible atteinte et

largement dépassée

4.5.4 : Adaptation des cadres

législatifs institutionnels, et /ou

réglementaires afin de les

aligner aux standards

internationaux et les

engagements internationaux

signés par le MAROC

L’Indicateur

n’existait pas

en 2012

- 3 2 Cible non atteinte

Page 72: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

72

Effet 5

Produit 5.1 :

Les principaux acteurs sont appuyés pour

mettre en cohérence les Stratégies

nationales et sectorielles avec la charte

nationale de l'environnement et du

développement durable (CNEDD).

5.1.1 : Nombre de

stratégies

produites/revues et

intégrant les principes

de la charte EDD

4 stratégies 10 0 0 -

5.1.2 : Nombre de plans

de développement des

capacités en matière

EDD élaborés et mises

en œuvre

Non

disponible

dans le PAC

6 Information

non

disponible

- -

Produit 5.2 :

Des plans et de projets territoriaux de

développement dans les zones ciblées sont

mis en œuvre tenant compte des

dispositions de la CNEDD.

5.2.1 : Nombre de plans

territoriaux mis en

œuvre notamment dans

les zones ciblées ayant

intégré les prescriptions

de la charte de

l’environnement

10 PCD 100 99 34 Cible non atteinte

Cible gendérisée.

Mais, le résultat

ne met pas en

exergue le genre.

Produit 5.3 :

Les capacités en matière d'élaboration et de

coordination des stratégies et programmes

d'atténuation et adaptation aux

changements climatiques et de gestion des

risques naturels et technologiques sont

développées et renforcées.

5.3.1 : Nombre de

stratégies élaborées en

matière de d’atténuation

et adaptation aux

changements

climatiques

Non

disponible

dans le PAC

3 stratégies Information

non

disponible

- -

Page 73: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

73

5.3.2 : Nombre d’entités

ayant bénéficié de

renforcement de

capacités en matière de

CC et de gestion des

risques

Non

disponible

dans le PAC

100 entités 200 135 Cible non atteinte

Cible gendérisée.

Mais, le résultat

ne met pas en

exergue le genre.

Produit 5.4 :

Les capacités des acteurs clés pour l’accès

au fonds sont renforcées pour accompagner

l’opérationnalisation de la Charte EDD.

5.4.1 : Nombre de

requêtes soumises aux

différents mécanismes

EDD

Non

disponible

dans le PAC

10 requêtes 3 3 Cible atteinte

Cible gendérisée.

Mais, le résultat

ne met pas en

exergue le genre.

5.4.2 : Taux de

réalisation du plan de

renforcement des

capacités en matière de

mobilisation des

ressources liées à

l’environnement

0 80% 60% 30% Cible non atteinte

Page 74: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

74

Tableaux et graphiques d’analyse de l’exécution financière Effets/produits

: Evolution des prévisions et dépenses 2012/2013

0,00

100 000,00

200 000,00

300 000,00

400 000,00

500 000,00

600 000,00

700 000,00

800 000,00

900 000,00

1 000 000,00

Produit1.1

Produit1.2

Produit1.3

Produit1.4

Produit1.5

2012 Prévisions(US$)

2012 Dépenses(US$)

2013 Prévisions(US$)

2013 Dépenses(US$)

Effet 1: Education

Prévisions/Dépenses 2012 2013

Effet/Produits Prévisions

(US$) Dépenses

(US$)

Taux d'exécution financière

Prévisions (US$)

Dépenses (US$)

Taux d'exécution financière

Produit 1.1 305 348,57 364 057,13 119,23% 379 000,00 494 446,00 130,46%

Produit 1.2 384 122,81 86 352,88 22,48% 509 735,00 425 597,00 83,49%

Produit 1.3 801 571,71 748 837,20 93,42% 912 000,00 445 103,00 48,81%

Produit 1.4 241 875,00 181 994,44 75,24% 250 000,00 150 666,70 60,27%

Produit 1.5 15 000,00 15 000,00 100,00% 28 600,00 28 600,00 100,00%

Page 75: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

75

Evolution des taux d’exécution financière 2012/2013

0,00%

20,00%

40,00%

60,00%

80,00%

100,00%

120,00%

140,00%

2012 Taux d'exécutionfinancière

2013 Taux d'exécutionfinancière

Page 76: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

76

Effet 2: Santé

Prévisions/Dépenses 2012 2013

Effet/Produits Prévisions

(US$) Dépenses

(US$)

Taux d'exécution financière

Prévisions (US$)

Dépenses (US$)

Taux d'exécution financière

Produit 2.1 509 930,13 404 824,13 79,39% 980 165,00 873 863,00 89,15%

Produit 2.2 94 293,79 81 764,42 86,71% 77 379,35 25 083,70 32,42%

Produit 2.3 192 566,41 165 096,99 85,74% 483 723,00 584 039,00 120,74%

Produit 2.4 419 141,69 307 092,77 73,27% 346 894,00 343 631,00 99,06%

Produit 2.5 527 800,00 246 000,00 46,61% 251 800,00 505 621,00 200,80%

Evolution des Prévisions et dépenses effet 2

Evolution des taux d’exécution financière

0,00

100 000,00

200 000,00

300 000,00

400 000,00

500 000,00

600 000,00

700 000,00

800 000,00

900 000,00

1 000 000,00

Produit2.1

Produit2.2

Produit2.3

Produit2.4

Produit2.5

2012 Prévisions(US$)

2012 Dépenses(US$)

2013 Prévisions(US$)

2013 Dépenses(US$)

0,00%

50,00%

100,00%

150,00%

200,00%

250,00%

Produit2.1

Produit2.2

Produit2.3

Produit2.4

Produit2.5

2012 Taux d'exécutionfinancière

2013 Taux d'exécutionfinancière

Page 77: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

77

Effet 3: Vulnérabilités et inégalités

Prévisions/Dépenses 2012 2013

Effet/Produits Prévisions

(US$) Dépenses

(US$)

Taux d'exécution financière

Prévisions (US$)

Dépenses (US$)

Taux d'exécution financière

Produit 3.1 3 164 802,73 3 178 491,51 100,43% 4 661 544,92 4 754 401,00 101,99%

Produit 3.2 2 986 784,73 3 056 464,20 102,33% 3 714 638,28 959 139,76 25,82%

Produit 3.3 1 274 643,36 1 232 458,47 96,69% 1 603 789,30 1 546 005,30 96,40%

Produit 3.4 1 052 577,66 943 884,10 89,67% 712 290,20 465 614,20 65,37%

Produit 3.5 2 400 755,13 1 955 273,63 81,44% 2 616 326,00 2 272 871,09 86,87%

Evolution des prévisions et dépenses effet 3

Evolution des taux d’exécution financière

0,00

500 000,00

1 000 000,00

1 500 000,00

2 000 000,00

2 500 000,00

3 000 000,00

3 500 000,00

4 000 000,00

4 500 000,00

5 000 000,00

Produit3.1

Produit3.2

Produit3.3

Produit3.4

Produit3.5

2012 Prévisions(US$)

2012 Dépenses(US$)

2013 Prévisions(US$)

2013 Dépenses(US$)

0,00%

20,00%

40,00%

60,00%

80,00%

100,00%

120,00%

Produit3.1

Produit3.2

Produit3.3

Produit3.4

Produit3.5

2012 Taux d'exécutionfinancière

2013 Taux d'exécutionfinancière

Page 78: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

78

Effet 4: Gouvernance démocratique et Genre

Prévisions/Dépenses 2012 2013

Effet/Produits Prévisions

(US$) Dépenses

(US$)

Taux d'exécution financière

Prévisions (US$)

Dépenses (US$)

Taux d'exécution financière

Produit 4.1 1 872 094,68 1 305 726,16 69,75% 2 351 582,59 1 890 690,93 80,40%

Produit 4.2 2 083 374,34 1 766 232,71 84,78% 3 281 391,77 1 488 192,14 45,35%

Produit 4.3 1 724 023,13 1 780 353,39 103,27% 1 538 190,00 250 828,00 16,31%

Produit 4.4 523 398,45 477 013,13 91,14% 703 806,02 561 846,85 79,83%

Produit 4.5 279 789,96 199 100,00 71,16% 224 155,16 126 471,48 56,42%

Evolution des prévisions et des dépenses effet 4

Evolution des taux d’exécution financière

0,00

500 000,00

1 000 000,00

1 500 000,00

2 000 000,00

2 500 000,00

3 000 000,00

3 500 000,00

Produit4.1

Produit4.2

Produit4.3

Produit4.4

Produit4.5

2012 Prévisions(US$)

2012 Dépenses(US$)

2013 Prévisions(US$)

2013 Dépenses(US$)

0,00%

20,00%

40,00%

60,00%

80,00%

100,00%

120,00%

Produit4.1

Produit4.2

Produit4.3

Produit4.4

Produit4.5

2012 Taux d'exécutionfinancière

2013 Taux d'exécutionfinancière

Page 79: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

79

Effet 5: Environnement & Développement Durable

Prévisions/Dépenses 2012 2013

Effet/Produits Prévisions

(US$) Dépenses

(US$)

Taux d'exécution financière

Prévisions (US$)

Dépenses (US$)

Taux d'exécution financière

Produit 5.1 2 053 000,00 1 594 000,00 77,64% 2 011 500,00 1 107 671,33 55,07%

Produit 5.2 6 571 260,00 5 874 260,00 89,39% 7 886 579,13 10 517 299,65

133,36%

Produit 5.3 3 564 409,00 3 245 409,00 91,05% 3 496 045,87 986 153,86 28,21%

Produit 5.4 1 240,00 1 240,00 100,00% 48 760,00 40 000,00 82,03%

Evolution des prévisions et dépenses

Evolution des taux d’exécution financière

0,00

2 000 000,00

4 000 000,00

6 000 000,00

8 000 000,00

10 000 000,00

12 000 000,00

Produit5.1

Produit5.2

Produit5.3

Produit5.4

2012 Prévisions(US$)

2012 Dépenses(US$)

2013 Prévisions(US$)

2013 Dépenses(US$)

0,00%

20,00%

40,00%

60,00%

80,00%

100,00%

120,00%

140,00%

Produit5.1

Produit5.2

Produit5.3

Produit5.4

2012 Taux d'exécutionfinancière

2013 Taux d'exécutionfinancière

Page 80: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

80

Prévisions et Dépenses par effets 2012/2013

Prévisions/Dépenses 2012 2013

Effet Prévisions

(US$) Dépenses

(US$) Prévisions

(US$) Dépenses

(US$)

Effet 1 1 747 918,08 1 396 241,65 2 079 335,00 1 544 412,70

Effet 2 1 743 732,02 1 204 778,31 2 139 961,35 2 332 237,70

Effet 3 10 879 563,61 10 366 571,90 13 308 588,70 9 998 031,35

Effet 4 6 482 680,56 5 528 425,39 8 099 125,53 4 318 029,41

Effet 5 12 189 909,00 10 714 909,00 13 442 885,00 12 651 124,84

Prévisions et Dépenses par effets 2012/2013

0,00

2 000 000,00

4 000 000,00

6 000 000,00

8 000 000,00

10 000 000,00

12 000 000,00

14 000 000,00

Effet 1 Effet 2 Effet 3 Effet 4 Effet 5

2012 Prévisions(US$)

2012 Dépenses(US$)

2013 Prévisions(US$)

2013 Dépenses(US$)

Page 81: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

81

Exécution financière par effets 2012/2013

Prévisions/Dépenses 2012 2013

Effet Taux

d'exécution financière

Taux d'exécution financière

Effet 1 80% 74%

Effet 2 69% 109%

Effet 3 95% 75%

Effet 4 85% 53%

Effet 5 88% 94%

Exécution financière par effets 2012/2013

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

Effet 1 Effet 2 Effet 3 Effet 4 Effet 5

2012 Taux d'exécutionfinancière

2013 Taux d'exécutionfinancière

Page 82: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

82

Comparaison des taux d’exécution financière et taux de réalisation de cibles par effets

2012/2013

Prévisions/Dépenses 2012 2013

Effet Taux

d'exécution financière

Taux de réalisation des cibles

Taux d'exécution financière

Taux de réalisation des cibles

Effet 1 80% 43% 74% 57%

Effet 2 69% 44% 109% 75%

Effet 3 95% 63% 75% 67%

Effet 4 85% 56% 53% 75%

Effet 5 88% 100% 94% 25%

Comparaison des taux d’exécution financière et des taux de réalisation des

cibles par effets 2012/2013

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

Effet 1 Effet 2 Effet 3 Effet 4 Effet 5

2012 Taux d'exécutionfinancière

2012 Taux de realisation descibles

2013 Taux d'exécutionfinancière

2013 Taux de realisation descibles

Page 83: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

83

Annexe III : Recommandations, proposition de mesures correctives et de structures/Entités responsables

N° Recommandations Actions indicatives Structures/Entités

responsables

indicatives

Observations

Recommandations par rapport à la pertinence de l’UNDAF 1 Renforcer la veille stratégique à travers l’analyse

régulière des secteurs en se focalisant sur les

domaines d’intervention de l’UNDAF;

Développer les capacités des Chargés de

programmes , des groupes effets et des

groupes thématiques pour assurer la veille

stratégique dans les domaines de coopération

et d’autres domaines jugés stratégiques

Equipe pays, groupes

effets, groupes

thématiques, agences

Dans un monde marqué

par des changements

rapides et une forte

compétition, la veille

stratégique est une

fonction essentielle

Recommandations par rapport à l’efficacité de la mise en œuvre de l’UNDAF 2 Accélérer les progrès vers l’atteinte des cibles des

produits escomptés de l’UNDAF en mettant

l’accent sur les produits dont les taux de

réalisation sont faibles ;

-Identifier les produits dont les taux de

réalisation ont été faibles en 2012/2013

-Vérifier leurs taux de réalisation en 2014

-Rechercher en cas de persistance de la

tendance les causes de la faiblesse des taux

-Prendre des mesures correctives

Groupes effets, GTSE,

agences

Les produits à faible taux

de réalisation en

2012/2013 ont été

identifiés dans l’Annexe I

3 Veiller régulièrement à mettre en exergue la

contribution significative des produits à la

réalisation des effets escomptés en mettant

l’accent sur le suivi des effets ;

Utiliser régulièrement les données et les

évidences recueillies pour la programmation

en vue de s’assurer de la contribution des

produits livrés à la réalisation des effets

Groupes effets, GTSE,

agences

Une telle démarche

suppose le suivi des

effets et l’analyse

régulière des progrès

accomplis dans la

livraison des produits

Recommandations par rapport à l’efficience de la mise en œuvre de l’UNDAF 4 Améliorer l’efficience dans la mise en œuvre en

procédant régulièrement à l’analyse des taux

d’exécution financière en rapport avec les taux de

réalisation des résultats (Cf. Analyse financière et

opérationnelle) ;

-Faire l’analyse des écarts constatés entre les

taux de réalisation physique et les taux de

réalisation financière pour certains produits

-Prendre des mesures correctives au niveau de

la budgétisation

Equipe pays, agences

et groupes effets

Ces écarts ont été

constatés à travers

l’analyse des progrès

accomplis dans la

livraison des produits,

vers l’atteinte des produits

ainsi que l’analyse des

documents financiers.

Page 84: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

84

5 Accroître les services communs pour réduire

les coûts de transaction et optimiser

l’utilisation des ressources

Etendre les services communs dans d’autres

domaines caractérisés par des coûts de

transaction élevés

Equipe pays, groupes des

opérations

Le groupe des

opérations a fait certes

d’importants progrès.

Mais, il doit faire

davantage d’efforts et

montrer à travers des

analyses la valeur

ajoutée et l’impact des

services communs sur la

réduction des coûts de

transaction.

Recommandations par rapport à la cohérence de la mise en œuvre de l’UNDAF 6 Améliorer et renforcer la programmation

conjointe pour éviter la duplication des

interventions, mieux coordonner les

interventions, maximiser l’utilisation des

ressources et l’impact des interventions ;

-Inscrire la programmation conjointe au cœur

de l’agenda des groupes effets

-Faire le point sur la programmation conjointe

au moins une fois par trimestre au sein des

groupes effets et rendre compte à l’équipe pays

Equipe pays, groupes

effets, agences

La programmation

conjointe exige la

transparence, le partage

d’informations,

l’engagement des

agences

7 Développer davantage des programmes

conjoints en capitalisant les leçons apprises des

programmes conjoints en cours

Identifier les opportunités et élaborer d’autres

programmes conjoints dans les domaines de

coopération ou d’autres domaines stratégiques

Equipe pays, groupes

effets, agences

Les groupes effets

devraient avoir des

échanges sur les

opportunités de

programmes conjoints et

faire des propositions à

l’équipe pays

Recommandations par rapport à l’appropriation de la mise en œuvre de l’UNDAF 8 Renforcer l’appropriation au niveau central et

régional à travers le développement des

capacités et la promotion de la communication

autour de l’UNDAF

Organiser des sessions d’information et de

formation sur l’élaboration, la mise en œuvre,

le suivi et l’évaluation de l’UNDAF à

l’intention des ministères, des collectivités

territoriales, des OSC

Equipe pays, groupes

effets, agences Les coprésidents du

Gouvernement devraient

jouer un rôle important

dans cette dynamique

Page 85: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

85

Recommandations par rapport à la qualité de la matrice de l’UNDAF 9 Finaliser le processus d’amélioration de la

formulation de certains produits et

indicateurs en tenant compte des

propositions faites par les groupes effets et

dans ce rapport

-Procéder à la validation de ces propositions en

tenant compte des commentaires du rapport de

la revue

-Faire approuver par l’équipe pays et le Comité

directeur

Comité directeur, Equipe

pays, groupes effets,

agences, GTSE

Le rapport expose des

commentaires sur les

produits et les

indicateurs

10 Proposer des indicateurs downstream pour

mettre en exergue les interventions des

Nations Unies en faveur des bénéficiaires

directs

-Procéder au choix d’indicateurs permettant de

mettre en lumière les bénéficiaires

particulièrement les personnes vulnérables

touchées par les programmes

-Faire approuver par l’équipe pays et le Comité

directeur

Comité directeur, Equipe

pays, groupes effets,

agences, GTSE

Les cadres logiques des

agences contiennent ce

type d’indicateurs à

partir desquels on peut

formuler des indicateurs

plus globaux

11 Valoriser et mieux refléter le travail

normatif des agences à travers les

indicateurs et les progrès réalisés

-Proposer des indicateurs qualitatifs pour

refléter le travail normatif

-Faire approuver par l’équipe pays et le Comité

directeur

Comité directeur, Equipe

pays, groupes effets,

agences, GTSE

L’annexe II du rapport

expose des

commentaires et des

suggestions ces

indicateurs

Les cadres logiques des

agences contiennent ce

type d’indicateurs à

partir desquels on peut

formuler des indicateurs

plus globaux

Page 86: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

86

12 Finaliser le processus de formulation

des risques et des hypothèses pour

l’ensemble des produits et veiller à leur

gestion et suivi ;

-Identifier et échanger sur la reformulation de

certains risques et hypothèses

-Concevoir des outils de suivi des risques

-Faire le suivi des risques à travers la collecte

et l’analyse des données et des informations

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE

Le rapport expose des

commentaires sur les

risques et hypothèses

13 Conduire la collecte des données pour

renseigner les points de référence des

indicateurs des produits

-Organiser une réunion de l’équipe pays pour

décider de la collecte des données à

entreprendre au premier trimestre 2015

-Responsabiliser les agences dans le

financement et la conduite de la collecte des

données

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE Après deux ans et demi

de mise en œuvre de

l’UNDAF, il convient

de régler définitivement

cette question qui est un

sérieux handicap pour

l’appréciation objective

des progrès

accomplis dans la mise

en œuvre de l’UNDAF

14 Documenter la méthode de fixation des

cibles et éviter la fixation des cibles

glissantes ou volatiles

-Produire une note travail sur la méthode de

fixation des cibles utilisée par l’équipe pays

-Convenir des délais pour l’approbation des

cibles annuelles pour éviter leur glissement

perpétuel au cours de l’année

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE

La méthode ascendante

utilisée actuellement ne

permet pas d’apprécier

objectivement les efforts

accomplis

15 Convenir de la fixation des cibles réalistes

pour la mise en œuvre de l’UNDAF

jusqu’à la fin du cycle en cours

-Fixer des cibles pour 2015 et 2016 en se

basant sur les cibles de l’UNDAF

-Faire le point sur les cibles des effets

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE La cible est une

projection. Elle doit être

assujettie aux

contraintes

programmatiques et

budgétaires des agences

Page 87: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

87

Recommandations par rapport aux mécanismes de gouvernance et de coordination de l’UNDAF 16 Améliorer la programmation conjointe -Documenter et échanger sur les leçons

apprises des initiatives de programmation

conjointe

-Prendre des mesures pour systématiser la

programmation conjointe

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE Les leçons apprises de la

programmation

conjointe ne sont pas

documentées et

discutées

17 Systématiser le suivi des effets

-Organiser au moins une fois par semestre en

étroite collaboration avec les secteurs la

collecte et l’analyse des données sur les effets

-Concevoir des outils de collecte (au cas où ils

n’existeraient pas)

-Rendre compte des résultats du suivi des

effets dans les rapports périodiques de

l’UNDAF

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE Le suivi devrait être

conduit en étroite

collaboration avec les

secteurs concernés. Elle

devrait essentiellement

se baser sur la collecte

des données secondaires

18 Systématiser l’analyse périodique et les

échanges sur les performances de la mise

en œuvre de l’UNDAF (Efficacité,

efficience, la contribution des produits aux

effets, le mainstreaming du genre, les

retombées des interventions sur les

personnes vulnérables, etc.)

-Inscrire la discussion sur les performances de

la mise en œuvre de l’UNDAF dans les

agendas des groupes effets

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE Cette démarche éviterait

de n’avoir les échanges

sur les performances de

mise en œuvre de

l’UNDAF qu’à la veille

des réunions du Comité

directeur

19 Procéder régulièrement à l’analyse

périodique de l’évolution du

positionnement stratégique des Nations

Unies en se basant sur le mapping des

interventions des partenaires au

développement

-Inscrire la discussion sur le positionnement

stratégique dans les agendas des groupes

effets

-Mettre régulièrement à jour le mapping des

interventions

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE Le mapping est un outil

nécessaire pour

l’analyse du

positionnement

stratégique

Page 88: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

88

20 Procéder (au moins une fois par an) à

l’identification et l’analyse des besoins en

développement des capacités des

partenaires d’exécution

-Inscrire la discussion sur le développement

des capacités dans les agendas des groupes

Effets, des groupes thématiques

-Recueillir les propositions des groupes sur

l’évaluation et les stratégies sur le

développement des capacités, les stratégies, les

leçons apprises, etc. et les partager avec les

agences

-Renforcer les capacités des agences sur

l’approche développement des capacités pour

permettre une harmonisation des approches

Equipe pays, groupes

effets, groupes thématiques,

agences, GTSE

Les conclusions des

discussions devraient

être déclinées dans des

notes de travail

21 Procéder périodiquement (tous les six

mois) à l’identification des déficits de

financement et des opportunités de

financement

-Faire l’analyse du financement de l’UNDAF

lors de la préparation des revues mi- annuelles

et annuelles

-Faire des propositions des opportunités de

financement pour de l’UNDAF

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE Ce travail

d’identification sera fait

par les groupes effets

avec l’appui du BCR

22 Procéder régulièrement à l’analyse des

opportunités de programmes conjoints

-Inscrire l’identification des opportunités de

programmes conjoints dans les agendas des

groupes effets et des groupes thématiques

-Renforcer les capacités sur la mobilisation des

ressources pour le financement des

programmes conjoints

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE Existence de

nombreuses

opportunités pour le

financement des

programmes conjoints

23 Documenter, échanger et valoriser les

bonnes pratiques

-Identifier et faire des notes sur les bonnes

pratiques

-Echanger sur les notes et assurer leur

diffusion

groupes effets, agences,

GTSE La documentation des

bonnes pratiques n’est

pas une pratique

courante ou

systématique

Page 89: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

89

24 Motiver les OSC à partager leurs

expériences, les leçons apprises, les

bonnes pratiques de leurs interventions

Donner aux OSC l’opportunité de partager

leurs expériences lors des réunions des groupes

effets

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE

25 Améliorer l’animation des groupes et la

qualité des débats

Convenir des règles pour la conduite des

réunions pour éviter les dérapages

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE

Recommandations par rapport au suivi et évaluation de l’UNDAF 26 Renforcer l’alignement du suivi et

évaluation de l’UNDAF aux systèmes de

S&E sectoriels pour faciliter le suivi des

effets

-Capitaliser les expériences des effets

Education et santé en tenant compte de la

spécificité des autres effets

-Utiliser davantage les indicateurs

conventionnels

-Harmoniser les outils/Méthodes de collecte et

mettre en cohérence la fréquence de collecte

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE

27 Elaboration les fiches techniques des

indicateurs ou des métadonnées -Produire les fiches de métadonnées

-Valider et faire approuver ces fiches

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE Ces fiches devraient être

disponibles avant la fin

du premier trimestre

2015

28 Veiller au respect des délais impartis pour

la collecte et la transmission des données

au BCR

-Valider, approuver et mettre en application le

business process proposé par le GTSE

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE L’équipe pays devra

veiller au respect de ces

délais

29 Amélioration la collecte des données

financières et celles relatives à la

mobilisation des ressources par les

agences

-Valider, approuver et mettre en application le

business process proposé par le GTSE

-Vulgariser le business process

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE L’équipe pays devra

approuver et veiller à la

mise en application du

business process

Page 90: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

90

30 Procéder à l’approbation et l’utilisation

des outils conçus par le GSTE tels le

« Business process », la matrice de suivi

pour améliorer le suivi et l’évaluation de

l’UNDAF, le plan intégré de suivi-

évaluation( IMEP) et les plans de travail

conjoints

-Valider, approuver et mettre en application ces

outils

-Sensibiliser et assister les agences dans

l’utilisation de ces outils

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE L’équipe pays devra

approuver et veiller à la

mise en application du

business process

31 Améliorer la qualité du reporting

(rapports annuels de l’UNDAF) Mettre en application les recommandations de la

revue à mi-parcours pour l’amélioration de la

qualité du rapport

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE

Harmonier les canevas

et les contenus, mettre

en exergue les résultats,

les leçons apprises, etc.

32 Valoriser l’expertise interne du SNU et du

GTSE en suivi et évaluation pour l’appui

conseil en évaluation des politiques

publiques

-Utiliser les experts en S&E pour promouvoir

l’appui conseil stratégique et la formation en

suivi et évaluation au bénéfice des partenaires

d’exécution

-Utiliser les experts en suivi et évaluation pour

appuyer les agences ayant des faiblesses dans ce

domaine

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE

33 Renforcer les capacités des institutions

publiques en matière de GAR

particulièrement en suivi et évaluation des

politiques publiques

-Conduire des diagnostics des systèmes de suivi

et évaluation

-Monter un programme d’appui au renforcement

des capacités nationales en GAR y compris en

S&E

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE

L’évaluation des

politiques occupe une

place importante dans la

Constitution

34 Organiser les sessions de formation sur le

suivi et l’évaluation axés sur les résultats,

à l’intention des responsables des

programmes des agences et des

partenaires d’exécution

-Monter un programme de formation en suivi et

évaluation pour les responsables des agences et

des partenaires d’exécution

-Utiliser l’expertise interne en suivi et évaluation

pour appuyer la mise en œuvre du programme

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE

Page 91: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

91

Recommandations par rapport au financement de l’UNDAF 35 Accélérer l’élaboration, la finalisation,

l’approbation et la mise en œuvre de la

stratégie de mobilisation des ressources

-Organiser la validation et l’approbation de la

stratégie

-Monter le plan d’action de la stratégie

-Vulgariser la stratégie au sein du SNU

-Mettre en place les outils de suivi de la mise en

œuvre de la stratégie

Equipe pays, agences

36 Partager systématiquement les données et

les informations relatives à la mobilisation

des ressources entreprises par les agences

avec le BCR

-Mettre en place des outils de collecte

-Mettre à contribution les chefs d’agences pour

veiller à la transmission des données dans les

délais fixés

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE

Recommandations par rapport au positionnement des Nations Unies 37 Procéder à une meilleure concentration

des interventions des Nations Unies en

privilégiant la mise en œuvre des

programmes conjoints dans les secteurs

stratégiques, en faveur des groupes et des

zones vulnérables

Développer des programmes conjoints pour

mieux se positionner dans les zones

vulnérables et dans les domaines stratégiques

Equipe pays, groupes

effets, agences, GTSE

Page 92: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

92

Annexe IV : Liste indicative des personnes rencontrées

INSTITUTIONS ET PARTENAIRES NATIONAUX

Ministère des Affaires Etrangères et de la coopération

- Mme. El Midaoui

- M. Achergui

2

Ministère de l’Intérieur / DGCL

- M. Rachid Afirate

1

Ministère des Affaires Générales et de la Gouvernance

- M. Mahdad

1

Ministère de l’Education Nationale

- M. Mohamed Benabdelkader

- M. Malak Tazi

2

ONDH

- M. Hassan El Mansouri

1

CESE

- M. Driss Guerraoui

1

ANDZOA

- M. Mohammed Bachri

1

Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à lutte contre la désertification

- M. Fayçal Benchekroun

1

Ministère de la Santé

- Dr. Nabil Bourquia

1

Ministère de la solidarité, de la femme, de la famille et du développement social

- M. Larbi Tabit

- M. Hammoumi

2

DIDH

- M. Mahjoub Haiba

1

HCP

- M. Jamal Bourchachen

1

Ministère de la Justice

- M. Abdelilah Lahkim Bennani

1

SOCIETE CIVILE

ANARUZ

- Mme. Latifa Timjerdine

1

Carrefour Associatif

- M. Mohammed Moudden

1

AGENCES NATIONS UNIES

UNCT

Coordonnateur Résident

- M. Bruno Pouezat

1

Page 93: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

93

Bureau du Coordonnateur résident 3

ONUFEMMES

- Mme. Leila Rhiwi

1

UNESCO

- M. Michael Millward

- M. Mohamed Ould Khattar

- M. Philippe Maalouf

3

FAO

- M. Michael Hage

1

ONUDI

- M. Jaime Moll de Alba

1

ONUSIDA

- Dr. Kamal Alami

1

PNUD

- Mme. Ayshanie Labe

M. Yassir Benabdallaoui

2

UNICEF

- Mme. Regina de Dominicis

1

UNHCR

- M. Jean Paul Cavaliéri

- M. Marc Fawe

2

OIM

- Mme. Houda Hossini

- M. Rudolf Anich

- M. Djelloule Markria

3

BIT

- M. Richard Lavallée

1

UNFPA

- Mme. Mieko Yabuta

1

OMS

- M. Yves Souteyrand

1

FIDA

- Mohamed Milourhmane, Représentant du FIDA

1

GROUPES UNDAF

Groupe d’effet 3

- M. Hassan El Mansouri

- M. Abdelilah Yaakoubd

1

Groupe d’effet 4 / Taskforce

- Mme. Ayshanie Labe

Groupe d’effet 5

- M. Rachid Firadi

- Mme. Ayshanie Labe

Page 94: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

94

Groupe de Travail S&E

- M. Hassan El Mansouri

- M. Jaime Moll de Alba

- M. Mahdi Halmi

- M. Rachid Amri

- Mme. Houda Hossini

- Mme. Jihane Roudias

- M. Mohamed Ould Khattar

PARTENAIRES MULTILATERAUX

UE

- Mme. Corinne André

- Mme. Hikmat El Farjani

2

AECID

- Vicente Ortega Camara

1

Page 95: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

95

Annexe V : Liste indicative des documents consultés

N° Titre du document Date Institutions

1 Bilan Commun de Pays 2010 Nations Unies 2 Bulletin d’information SNU-Maroc Nations Unies 3 Charte de l’environnement et du

développement durable

Nations Unies

4 Charte de la réforme du système judiciaire Juillet 2013 Haute instance du

dialogue national sur

la réforme du système

judiciaire 5 Charte sociale de l’Union des Conseils

Economiques et Sociaux et Institutions

similaires des Etats et Gouvernements

membres de la Francophonie (UCESIF)

Décembre

2012

UCESIF

6 Compte rendu de la revue mi- annuelle de

l’UNDAF

Juillet 2014 Comité Directeur

UNDAF/BCR 7 Compte rendu de la revue mi- annuelle de

l’UNDAF

Juillet 2013 Comité Directeur

UNDAF/BCR 8 Constitution du Royaume du Maroc

9 Document de programme conjoint « Appui à

la Délégation interministérielle droits de

l’homme pour l’intégration des droits

humains dans les politiques publiques

Septembre

2013

Délégation/Nations

Unies

10 Document de programme conjoint « Appui à

l’Observatoire National du Développement

Humain »

ONDH/Nations Unies

11 Document de programme conjoint sur

« l’Harmonisation des politiques publiques »

Ministère de la

gouvernance/Nations

Unies

12 Document de projet « Faiblesses émissions

gaz »

Nations Unies

13 Document « Pour un développement inclusif

et durable »

ONUDI

14 Etude de diagnostic sur la situation de

l’emploi au Maroc

Ministère de l’emploi

et des affaires sociales

15 Matrices de suivi Effets1, 2, 3, 4 & 5 Nations Unies/BCR

16 Normes d’évaluation applicables au du

Système des Nations Unies

Avril 2005 Groupe d’Evaluation

des Nations Unies

17 Normes de qualité pour l’évaluation du

développement

2010 OCDE/CAD

18 Notes de travail Effets1, 2, 3, 4 & 5 Nations Unies/BCR

19 Notes synthétiques de politique OIT OIT

20 Plan d’Action Commun (PAC) 2012-2016 Nations Unies

21 Plan d’action d’appui des Nations Unies à la

riposte nationale au SIDA 2012-2016

Nations Unies

22 Plan d’action Réduction de la mortalité

maternelle

Ministère de la santé

23 Plan cadre des Nations Unies pour l’Aide au

Développement (UNDAF) 2012-2016

Nations Unies

Page 96: Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide

96

24

Plans de travail groupes effets, groupes

thématiques, groupes de travail et GTSE

2013, 2014

Nations Unies/BCR

26 Plan stratégique du secteur de l’éducation Ministère de

l’Education Nationale

27 Plan stratégique 2012-2016 de la Délégation

interministérielle droits de l’homme

28 Rapport annuels UNDAF 2012 &2013 Nations Unies/BCR

29 Rapports annuels du Coordonnateur Résident

2012& 2013

30 Rapport national 2012 « Objectifs du

Millénaire pour le Développement (OMD)

HCP/Nations Unies

31

32 Règles d’évaluation applicables dans le

Système des Nations Unies

Avril 2005 Groupe d’Evaluation

des Nations Unies

33 Result Based Management Handbook Octobre 2011 Groupe de

Développement des

Nations Unies

34 Stratégie sectorielle de la santé 2012-2016 Ministère de la santé

35 Standard Operating Procedures (SOPs) Août 2014 Groupe de

Développement des

Nations Unies

36 Tableau de bord du développement humain

« Rapport « Analyse synthèse : Tendances du

développement humain au Maroc »

Mai 2011 ONDH

37 Termes de Référence des instances de

gouvernance (Comité directeur, groupes effets,

groupes thématiques, GTSE)

Nations Unies/BCR

38 Note d’information sur les projets financés par le

FIDA au Maroc

Décembre 2014 FIDA