Upload
hoangthuan
View
216
Download
2
Embed Size (px)
Citation preview
1
Revue à mi-parcours du Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au
Développement 2012-2016
Novembre 2014
2
Table des matières
Remerciements ……………………………………………………………………..…. Page 3
Acronymes …………………………………………………………………………..… Page 4
Résumé exécutif ……………………………………………………………………. .. Pages 5-10
Introduction …………………………………………………………………………... Pages 11-15
Aperçu sur le contexte international et national ……………………………………… Pages 15-20
Bilan de progrès de la mise en œuvre de l’UNDAF ……………………………………Pages 20-37
Leçons apprises et recommandations …………………………………………………...Pages 38-42
Annexes ……………………………………………………………………………… Pages 43-96
3
Remerciements1
Je voudrais d’abord exprimer ma profonde gratitude à Mr Bruno Pouezat, Coordonnateur Résident
des Nations Unies au Maroc pour l’attention particulière qu’il a accordée à ma mission.
Je tiens aussi à exprimer ma sincère reconnaissance aux membres de l’équipe pays des Nations
Unies au Maroc pour les échanges fructueux et francs que nous avons eus au cours de nos
différents entretiens.
Je saisis cette opportunité pour adresser mes sincères remerciements au personnel du Bureau du
Coordonnateur Résident (BCR) pour sa disponibilité, sa collaboration et l’appui considérable dont
j’ai bénéficié dans l’organisation des rendez-vous, la collecte documentaire et les arrangements
logistiques.
Mes remerciements s’adressent aussi aux co-présidents et aux membres des groupes effets, des
groupes thématiques et des groupes de travail qui n’ont ménagé aucun effort pour participer aux
entretiens de groupes et mettre à ma disposition des données et des informations très utiles.
J’ai fortement apprécié la disponibilité et les échanges fructueux que j’ai eus avec les partenaires
du Gouvernement et de la société civile ainsi qu’avec les autres partenaires au développement
notamment l’Union Européenne et la Coopération espagnole. Il me plait de leur adresser mes
sincères remerciements.
La mission s’est déroulée dans un climat marqué par la convivialité, la franche collaboration, des
échanges francs et objectifs qui m’ont permis de mieux appréhender les défis, les enjeux et les
avancées significatives enregistrées dans la mise en œuvre de l’UNDAF2 au Maroc.
1 La revue à mi-parcours de l’UNDAF 2012-2016 du Maroc a été conduite par Daniel Mikayoulou,
Spécialiste en suivi et évaluation au Bureau du Coordonnateur Résident en Guinée Bissau, auteur du présent
rapport. A la suite de sa validation par l’équipe pays, ce rapport a été présenté et approuvé par le Comité
directeur de l’UNDAF lors de sa réunion du 18 décembre 2014. 2 Dans ce rapport, il a été convenu avec l’équipe pays d’utiliser l’acronyme UNDAF au lieu de PNUAD.
4
Acronymes
APD Aide Publique au Développement
BCP Bilan Commun de Pays
BCR Bureau du Coordonnateur Résident
CINU Centre d’Information des Nations Unies
FIDA Fonds International pour le Développement Agricole
FMI Fonds Monétaire International
GAR Gestion Axée sur les Résultats
GTSE Groupe de Travail Suivi et Evaluation
HCP Haut-Commissariat au Plan
IMEP Integrated Monitoring and Evaluation Plan (Plan intégré de suivi-évaluation)
INDH Initiative Nationale de Développement Humain
OIT Organisation Internationale du Travail
OMD Objectif du Millénaire pour le Développement
ONG Organisation Non Gouvernementale
ONDH Observatoire National de Développement Humain
OSC Organisation de la Société Civile
PAC Plan d’Action Commun
PIB Produit Intérieur Brut
UNDAF Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement
PTA Plan de Travail Annuel
PVVIH Personne Vivante avec le VIH
SIDA Syndrome d’Immunodéficience Acquise
SMART Specific - Measurable – Attainable – Relevant – Time-bound
SNU Système des Nations Unies
TDR Termes de Référence
UNDAF United Nations Development Assistance Framework
UNDG United Nations Development Group
VIH Virus d’Immunodéficience Humaine
5
Résumé exécutif
L’équipe pays des Nations Unies au Maroc a réalisé, en étroite collaboration avec le Gouvernement, la
revue à mi-parcours de l’UNDAF 2012-2016. Cet exercice d’évaluation s’est déroulé de septembre à
novembre 2014. Selon les TDR, cette revue devrait être « une revue allégée » ayant essentiellement
pour objectif de : (i) Apprécier la pertinence des effets de l’UNDAF, l’efficacité et l’efficience de
son processus de mise en œuvre ; (ii) Considérer et jauger l’efficience des processus de
coordination entre les instances de gouvernance de l’UNDAF ; (iii) Revisiter les mécanismes de
coordination de l’aide au Maroc afin de vérifier la pertinence de l’UNDAF au regard des
mécanismes au niveau national ; (iv) Identifier les obstacles et les opportunités rencontrés suite à
l’élaboration du contexte et des priorités du pays depuis l’élaboration du BCP en 2010 … ; (v)
Réajuster, en conséquence, les cadres de résultats et de suivi et évaluation des groupes effets de
l’UNDAF.
La démarche méthodologique de la revue a consisté à réaliser une collecte documentaire et à conduire
des entretiens individuels et de groupes, procéder au traitement et à l’analyse des données secondaires
et des informations recueillies. Ces activités ont été entreprises du 18 septembre au 07 octobre 2014.
La collecte des données s’est basée sur des questions évaluatives qui ont été formulées en tenant
compte des critères d’évaluation proposés dans les TDR et ceux suggérés à la suite de la réunion de
prise de contact avec l’équipe pays et les entretiens préliminaires. Une attention particulière a été
accordée à la triangulation des sources d’informations et des données au cours de la collecte et de
l’analyse en vue de s’assurer de la qualité et de la fiabilité des informations. Les résultats et les
conclusions préliminaires de la collecte et de l’analyse des données ont fait l’objet d’échanges avec
l’équipe pays des Nations Unies, les co-présidents des groupes effets et les membres du GTSE. La
première mouture du rapport a été également soumise à leur appréciation. Leurs observations et
suggestions ont été prises en compte dans la présente version du rapport.
Toutefois, il convient de signaler que ce rapport apporte certes des réponses à la quasi-totalité des
préoccupations exprimées dans les TDR. Mais, du fait des contraintes rencontrées dans la collecte des
données, il n’expose pas une analyse approfondie du positionnement stratégique de l’équipe pays des
Nations Unies et de la mobilisation des ressources pour le financement de l’UNDAF. Pour cette même
raison, il ne fournit pas non plus des données ou des évidences qui mettent objectivement en lumière la
contribution significative de l’équipe pays aux progrès constatés vers la réalisation des effets. En
tenant compte des orientations de l’équipe pays lors de la réunion de prise de contact,
l’opérationnalisation de l’approche « Unis dans l’action » au Maroc n’a pas non plus fait l’objet
d’une analyse approfondie.
L’analyse des données et des informations recueillies a abouti aux principaux résultats et conclusions
déclinés ci-après :
La pertinence des résultats, des choix stratégiques et opérationnels dans les cinq domaines de
coopération retenus dans l’UNDAF est plausible eu égard aux opportunités, aux défis et aux
changements majeurs qui ont marqué le contexte national au cours des trois dernières années. En effet,
l’alignement stratégique l’UNDAF aux priorités sectorielles notamment aux priorités dans les secteurs
de l’éducation, de la santé, dans les domaines de la gouvernance, de l’environnement et du
développement économique apparaît clairement à l’analyse des objectifs, des axes stratégiques et des
stratégies opérationnelles des politiques, des stratégies et des plans sectoriels.
6
L’efficacité de la mise en œuvre de l’UNDAF a été jugé satisfaisante. En effet, en 2012, sur 37 cibles
des produits escomptés renseignés, 21 cibles ont été atteintes soit 57% des cibles renseignées. En
2013, sur 40 cibles renseignées, 26 cibles ont été atteintes soit 65% de cibles renseignées. Entre 2012
et 2013, la progression (taux d’accroissement des cibles atteintes) a été donc de 24%. En faisant
abstraction des différentes modifications des indicateurs et des cibles, il convient de signaler qu’en se
basant sur les données de 2013, il apparaît que sur 61 cibles renseignées dans l’UNDAF, 17 cibles
renseignées ont déjà été atteintes, soit 28 % de cibles renseignées. Ce taux laisse apparaître un
progrès assez lent.
L’efficience de la mise en œuvre de l’UNDAF est plutôt assez satisfaisante. En effet, en 2012-2013,
les taux d’exécution financière ont dépassé 65% et ont plafonné à 91% environ. Cependant,
l’analyse des taux d’exécution financière par effets montre une évolution en dents de scie.
Précisément, de 2012 à 2013, le taux d’exécution financière de l’effet 1 Education a baissé de 80% à
74%. Le taux d’exécution financière de l’effet 2 Santé a augmenté de 69% en 2012 à 109% en 2013.
Le taux d’exécution financière de l’effet 3 Vulnérabilités et inégalités a baissé de 95% en 2012 à
75% en 2013. Pendant la même période, le taux d’exécution financière de l’effet 4 Gouvernance a
connu une forte baisse passant de 85% en 2012 à 53% en 2013. Enfin, le taux d’exécution financière
de l’effet 5 Environnement a augmenté de 88% en 2012 à 94% en 2013.
Eu égard aux taux d’exécution opérationnelle, on observe que les taux d’exécution financière sont
généralement élevés. Précisément, en dépit de quelques exceptions, la consommation ou l’utilisation
des fonds est plus importante par rapport aux résultats atteints (Cibles annuelles atteintes) à la fin de
l’année. Mais, en tenant compte de l’analyse des données disponibles et des informations recueillies
lors des entretiens, ce décalage est sans doute imputable au glissement des cibles et les fluctuations
budgétaires enregistrées au cours des deux années ainsi qu’aux problèmes inhérents à la collecte des
données financières.
La cohérence des interventions des Nations Unies est sujette à caution en dépit des efforts
encourageants accomplis au cours des deux dernières années. L’analyse des données, des informations
et des opinions a révélé la faible cohérence des interventions des Nations Unies dans certains secteurs.
Précisément, il a été constaté quelques cas de redondance, de duplication et de chevauchement entre
les interventions dans les secteurs de la justice et de l’éducation. Cette question dévoile la faiblesse de
la programmation conjointe qui a été signalée de façon récurrente lors des entretiens individuels et
de groupes.
L’appropriation nationale de l’UNDAF est encore limitée malgré les progrès remarquables
enregistrés par rapport aux cycles précédents. Dans la quasi-totalité des ministères partenaires,
l’UNDAF est encore l’apanage des structures qui sont bénéficiaires ou qui collaborent directement
avec l’équipe pays des Nations Unies dans la mise en œuvre des programmes et des projets. Au niveau
régional et des autres collectivités territoriales couvertes par les interventions des Nations Unies,
l’appropriation de l’UNDAF est également faible.
L’appréciation de la pertinence, l’efficacité, l’efficience, la cohérence et l’appropriation a mis en
lumière les points faibles et les points forts de la matrice de résultats de l’UNDAF. Il a été relevé les
principales faiblesses suivantes : (i) L’énoncé des résultats (quelques effets et produits) souvent long
et parfois ambigu ; (ii) Le manque de pertinence des indicateurs de certains effets et produits ; (iii)
Le nombre élevé de points de référence non renseignés ; (iv) L’ambiguïté et l’impertinence de
quelques risques et hypothèses.
7
Cependant, s’agissant des points forts, la matrice des résultats de l’UNDAF 2012-2016 reflète
clairement la prise en compte des cinq principes programmatiques en l’occurrence l’approche basée
sur les droits humains, la durabilité environnementale, l’égalité des sexes, le développement des
capacités et la Gestion Axée sur les Résultats (GAR). Mais, il paraît judicieux de renforcer
l’intégration de la durabilité environnementale et l’égalité des sexes au niveau des effets et des
produits, d’améliorer la formulation des résultats en tenant compte des principes de la GAR.
Les mécanismes de gouvernance mis en place sont adéquats et opérationnels. La co-présidence du
Comité directeur et des groupes effets par le Gouvernement et les Nations Unies est une bonne
pratique. La disponibilité des documents de base (TDR, plans de travail, minutes de réunion, etc.), les
initiatives novatrices et la tenue régulière des réunions témoignent du dynamisme des groupes.
Toutefois, il paraît nécessaire d’améliorer la qualité des débats ou des discussions au sein des groupes
en mettant l’accent sur la programmation conjointe, le suivi des effets, l’analyse des résultats de la
mise en œuvre des plans de travail, des programmes et des projets, l’échange des leçons apprises, des
bonnes pratiques, etc. Il conviendrait aussi d’encourager davantage la participation des Organisations
de la Société Civile (OSC) et des autres partenaires au développement, y compris le secteur privé.
L’équipe pays a mis en place un dispositif de suivi et évaluation opérationnel. Le GTSE est très
dynamique. On note des efforts encourageants dans la mise en œuvre du plan de suivi et évaluation de
l’UNDAF. Le GTSE a conçu des outils visant à améliorer le processus de suivi notamment la collecte
des données. A ce propos, il a été amorcé l’installation du DI MONITORING qui a fait l’objet d’une
formation en septembre 2014. On note un alignement du suivi et évaluation des effets éducation et
santé aux dispositifs sectoriels de suivi et évaluation. Le GTSE dispose d’une bonne expertise en suivi
et évaluation.
Cependant, le suivi et l’évaluation de l’UNDAF restent handicapés par la qualité de la matrice des
résultats, l’absence des fiches de métadonnées, la formation limitée des différentes parties prenantes en
matière de GAR particulièrement en suivi et évaluation axés sur les résultats, la faible attention
accordée au suivi des effets, la faible articulation entre les dispositifs de suivi et évaluation de
l’UNDAF et des entités du SNU, les contraintes relatives à la collecte des données particulièrement
des données financières, la faible qualité de la base des données et des rapports annuels.
L’équipe pays a accompli des progrès encourageants en matière de communication. Le groupe de
travail communication est dynamique. Mais, la communication devrait davantage se focaliser sur les
résultats de la mise en œuvre de l’UNDAF. L’équipe pays ne dispose pas malheureusement d’une
stratégie conjointe de communication assortie d’un plan ainsi que d’un dispositif conjoint de gestion
des connaissances. Il convient de signaler l’efficacité du groupe des opérations qui a enregistré des
avancées significatives dans la promotion des services communs.
Le financement l’UNDAF n’a pas fait l’objet d’une analyse approfondie dans ce rapport en raison des
contraintes rencontrées dans la collecte des données. Il sied néanmoins de signaler que l’équipe pays
est en train d’élaborer une stratégie conjointe de mobilisation des ressources.
Le positionnement stratégique des Nations Unies est pertinent par rapport aux types d’interventions
(Conseil stratégique, information stratégique, plaidoyer, etc.), aux secteurs, aux groupes et aux zones
vulnérables ciblées. En effet, les services d’appui conseil stratégique, les programmes et les projets
mis en œuvre par les Nations Unies en faveur des groupes et des zones vulnérables sont fortement
appréciés par les partenaires nationaux qui reconnaissent leur valeur ajoutée. Mais, les Nations Unies
devraient davantage procéder à la concentration de ces interventions en privilégiant les programmes
conjoints dans les secteurs ou les créneaux stratégiques.
8
L’analyse du bilan de la mise en œuvre de l’UNDAF a permis de dégager les principaux
enseignements ci-après :
La diversité des cycles de programmation des agences et d’autres entités des Nations Unies demeure
une des principales causes du glissement des cibles et des fluctuations budgétaires qui rendent
difficile l’analyse de l’efficacité et l’efficience de la mise en œuvre de l’UNDAF. L’équipe pays reste
confrontée à ce problème. En réalité, cette question n’a pas été anticipée au moment de la formulation
des produits de l’UNDAF qui devrait être basée sur l’analyse pays. Mais, ce problème devrait être
résolu à travers la flexibilité qu’il convient d’observer dans le réajustement des produits et des cibles y
afférentes.
La diversité des cadres logiques y compris la nature des produits et des modes opératoires est
apparue comme un obstacle qui ne permet pas de mieux refléter les résultats escomptés par
certaines entités des Nations Unies dans les plans de travail annuels notamment à travers les cibles
annuelles. Cet enseignement met en exergue deux aspects importants : La diversité des cadres
conceptuels qui sous-tendent les cadres logiques et la prise en compte du travail normatif des agences
notamment des agences spécialisées. Ici, il apparaît nécessaire d’avoir une compréhension commune
des différents cadres logiques en rapport avec le cadre conceptuel de la GAR pour surmonter cette
difficulté.
La reformulation en cours des produits, des indicateurs et des cibles témoigne de l’urgence et de la
nécessité du renforcement des capacités du personnel et des partenaires d’exécution sur la GAR en
rapport avec la théorie du changement et en mettant un accent particulier sur le suivi et
l’évaluation. Ce renforcement des capacités permettra en partie de mieux aborder la question de la
diversité des cadres logiques y compris la nature des produits et des modes opératoires des entités des
Nations Unies.
L’absence des fiches de métadonnées est une des faiblesses majeures du suivi et de l’évaluation de
l’UNDAF. A ce propos, les initiatives prises par certains groupes (Elaboration des notes explicatives
des résultats et des indicateurs) devraient être valorisées et partagées.
La co-présidence des groupes et la mise en place des « task force » constituent des bonnes pratiques
qui justifient le dynamisme des groupes effets. En effet, cette pratique n’est pas courante. Elle devrait
être consolidée, documentée et partagée avec les autres pays.
L’implication des OSC dans le Comité directeur est un véritable atout pour le renforcement du
partenariat entre les Nations Unies et ces organisations. Il conviendrait davantage de communiquer
sur l’UNDAF avec les OSC qui restent très attachées aux relations bilatérales avec les entités des
Nations Unies.
La flexibilité observée par l’équipe pays des Nations Unies par rapport à la standardisation des
outils conçus par les groupes effets a certes favorisé des pratiques novatrices en matière de
conception des outils (matrice de suivi, page web, note explicative, etc.). Mais, il s’avère de plus en
plus nécessaire de valoriser, de partager et de standardiser certains outils sans étouffer les initiatives
novatrices.
La faible articulation des dispositifs de suivi et évaluation de l’UNDAF et des entités des Nations
Unies demeure une contrainte majeure pour la collecte des données sur l’exécution opérationnelle
et financière. Cette faiblesse est perceptible au niveau des indicateurs, des fréquences de collecte des
données, etc. Une réflexion collective s’avère nécessaire pour surmonter cette contrainte.
9
Dans certains secteurs, les Nations Unies continuent à projeter une image fragmentée en raison de
la faiblesse de la programmation conjointe qui mine la cohérence et réduit l’impact des
interventions.
Les programmes conjoints ont permis de mieux positionner les Nations Unies dans certains secteurs
et domaines. Les programmes conjoints peuvent donc être utilisés davantage comme des véritables
leviers pour le positionnement stratégique des Nations Unies dans certains secteurs ou créneaux
stratégiques.
A la lumière de l’analyse du bilan et des leçons apprises de la mise en œuvre de l’UNDAF, il est
apparu opportun de formuler les principales recommandations ci-après qui sont détaillées dans le
tableau joint en annexe :
Renforcer la veille stratégique à travers l’analyse régulière des secteurs en se focalisant sur
les domaines d’intervention des Nations Unies ;
Accélérer les progrès vers l’atteinte des cibles des produits escomptés de l’UNDAF en
mettant l’accent sur les produits dont les taux de réalisation sont faibles (Cf. analyse de
l’exécution opérationnelle et financière) ;
Améliorer l’efficience dans la mise en œuvre en procédant régulièrement à l’analyse des
taux d’exécution financière en rapport avec les taux de réalisation des résultats (Cf.
Analyse financière et opérationnelle) ;
Améliorer et renforcer la programmation conjointe pour éviter la duplication des
interventions, mieux coordonner les interventions, maximiser l’utilisation des ressources et
l’impact des interventions ;
Développer davantage les programmes conjoints dans des secteurs ou des créneaux
stratégiques en capitalisant les leçons apprises des programmes conjoints en cours ;
Améliorer la qualité de la matrice à travers la reformulation de certains produits et des
indicateurs, la fixation des cibles réalistes en se fondant sur les points de référence ;
Conduire la collecte des données pour renseigner les points de référence des indicateurs des
produits ;
Revisiter la formulation et compléter dans la matrice des résultats les risques et les
hypothèses pour certains effets et produits (Voir les effets et les produits dont les risques et
les hypothèses n’ont pas été formulés ou ont été mal formulés) ;
Documenter la méthode de fixation des cibles et éviter la fixation des cibles glissantes ou
volatiles ;
Convenir de la fixation des cibles réalistes pour la mise en œuvre de l’UNDAF jusqu’à la
fin du cycle en cours ;
Renforcer le fonctionnement des groupes en mettant l’accent sur la programmation
conjointe, le suivi des effets, l’identification des besoins en développement des capacités des
partenaires d’exécution, l’analyse des résultats de la mise en œuvre de l’UNDAF, etc. ;
Elaborer et vulgariser les fiches techniques des métadonnées ;
10
Améliorer la collecte des données financières et celles relatives à la mobilisation des
ressources par les agences ;
Procéder à la validation, l’approbation par l’équipe pays et l’utilisation des outils conçus
par le GTSE tels les « Business process », la matrice de suivi pour améliorer le suivi et
l’évaluation de l’UNDAF, les plans de travail conjoints ;
Améliorer la qualité du rapport annuel (Cf. Observations et suggestions du rapport) ;
Organiser des sessions de formation sur la GAR en mettant l’accent sur le suivi et
l’évaluation axés sur les résultats, à l’intention des responsables des programmes des
agences et des partenaires d’exécution ;
Mettre en place un système conjoint de gestion des connaissances et former le personnel
dans ce domaine ;
Procéder à une meilleure concentration des interventions des Nations Unies en privilégiant
la mise en œuvre des programmes conjoints dans les secteurs stratégiques, en faveur des
groupes et des zones vulnérables.
11
Introduction
Après deux ans et demie environ de mise en œuvre, l’équipe pays des Nations Unies et le
Gouvernement ont réalisé la revue à mi-parcours de l’UNDAF 2012-2016 qui fût signé en mars 2011.
Etant prévu dans le plan de suivi et évaluation l’UNDAF, les TDR indiquent que cette revue
considérée comme « une revue allégée » est « une étape préalable à la préparation de l’évaluation
finale de l’UNDAF qui sera initiée au début de 2015 ». Cet exercice d’évaluation formative a ainsi
l’avantage d’offrir l’opportunité aux différentes parties prenantes à la mise en œuvre de l’UNDAF
particulièrement au Gouvernement et à l’équipe pays des Nations Unies d’une part d’apprécier les
progrès accomplis ou non de façon conjointe par l’ensemble des Nations Unies dans la mise en œuvre
des activités, l’utilisation des ressources et vers l’atteinte des cibles des résultats escomptés (produits
et effets de l’UNDAF) et d’autre part de prendre les mesures tactiques et stratégiques nécessaires en
temps opportun. Il permet également de porter un jugement sur les mécanismes de gouvernance et le
positionnement stratégique des Nations Unies dans les domaines de coopération retenus dans
l’UNDAF.
Au-delà du respect des règles procédurales, la conduite de la revue à mi-parcours s’est employée à
répondre aux principales exigences suivantes :
L’exigence d’imputabilité ou de redevabilité : Elle rend compte des progrès accomplis ou
non dans la mise en œuvre des activités, l’utilisation des ressources et vers l’atteinte des
résultats escomptés ;
L’exigence managériale : Elle expose une analyse rigoureuse et formule des
recommandations qui devraient orienter la prise des décisions tactiques et stratégiques ;
L’exigence d’apprentissage collectif et de gestion des connaissances : Elle met en lumière
les points forts et les points faibles, les leçons apprises qui devraient être valorisées et
capitalisées à travers des activités d’apprentissage individuel et collectif ainsi qu’à travers la
gestion des connaissances.
En tenant compte des objectifs et des résultats attendus énoncés dans les TDR, le présent rapport est
structuré en onze (11) points ci-après :
Le premier point expose les objectifs, les résultats attendus, la méthodologie adoptée, la
portée et les limites de la revue ;
Le deuxième point présente succinctement le contexte international et national dans lequel
a été mis en œuvre de l’UNDAF au cours de la période couverte par la revue ;
Le troisième point s’appesantit sur l’analyse des performances de la mise en œuvre de
l’UNDAF ;
Le quatrième point s’attache à analyser la qualité de la matrice des résultats ;
Le cinquième point aborde le suivi et l’évaluation de l’UNDAF ;
Le sixième point s’intéresse à l’analyse des mécanismes de gouvernance de l’UNDAF ;
Le septième point se concentre sur l’analyse du financement et la mobilisation des
ressources ;
12
Le huitième point examine les aspects relatifs à la communication et la gestion des
connaissances ;
Le neuvième point se focalise sur l’analyse du positionnement stratégique des Nations
Unies ;
Le dixième point met en lumière les leçons apprises et formule des recommandations.
I - Objectifs, résultats attendus, méthodologie adoptée, portée et limites de la revue
I.1 - Objectifs et résultats attendus de la revue
Les TDR de la revue à mi-parcours énoncent les cinq (5) principaux objectifs ci-après :
Apprécier la pertinence des effets de l’UNDAF, l’efficacité et l’efficience de son processus
de mise en œuvre ;
Considérer et jauger l’efficience des processus de coordination entre les instances de
gouvernance de l’UNDAF ;
Revisiter les mécanismes de coordination de l’aide au Maroc afin de vérifier la pertinence
de l’UNDAF au regard des mécanismes au niveau national ;
Identifier les obstacles et les opportunités rencontrés suite à l’élaboration du contexte et des
priorités du pays depuis l’élaboration du BCP en 2010 et permettre au Comité directeur de
l’UNDAF, à l’équipe pays des Nations Unies et aux partenaires nationaux d’effectuer les
réajustements nécessaires en gardant à l’esprit les avantages comparatifs et la valeur
ajoutée des Nations Unies au Maroc ;
Réajuster, en conséquence, les cadres de résultats et de suivi et évaluation des groupes effets
de l’UNDAF.
Les TDR indiquent aussi qu’il est attendu de la revue à mi-parcours un rapport final qui sera soumis à
l’appréciation du Comité directeur. Un tel rapport devra exposer clairement les résultats et les
conclusions de l’analyse en mettant l’accent sur les principaux points suivants mis en exergue dans les
TDR : (i) L’examen des faits saillants de l’évolution de la gouvernance, de la situation sociale et
économique du Maroc en lien avec les domaines de coopération couverts par l’UNDAF; (ii) Le
bilan de la mise en œuvre du programme ; (iii) L’analyse du fonctionnement des groupes effets
notamment en mettant l’accent sur la planification stratégique et la programmation conjointe.
Le rapport devra également formuler des recommandations claires sur les ajustements à apporter au
Plan d’Action Commun (PAC) y compris son dispositif de suivi et évaluation, l’amélioration des
performances de la mise en œuvre de l’UNDAF, le renforcement de la cohérence des interventions et
de la collaboration entre les groupes effets, les groupes thématiques et les groupes de travail.
13
I.2 - Méthodologie de la revue
La démarche méthodologique de la revue a consisté essentiellement à réaliser une collecte
documentaire et à conduire des entretiens individuels et de groupes qui ont permis de recueillir les
données quantitatives et qualitatives nécessaires pour mener une analyse rigoureuse et objective des
répercussions des changements politiques, économiques et sociaux majeurs intervenus au niveau du
contexte international et national sur les interventions des Nations Unies, du bilan des progrès
accomplis dans la mise en œuvre de l’UNDAF ainsi que de l’efficacité de ces mécanismes de
gouvernance. Cette démarche a été déployée de façon graduelle et itérative à travers l’enchaînement
logique des principales étapes décrites ci-dessous.
I.2.1 - Appréciation préalable de l’évaluabilité de l’UNDAF
L’appréciation de l’évaluabilité a consisté à vérifier si tous les éléments nécessaires pour cet exercice
d’évaluation formative étaient disponibles ou pouvaient être obtenus ou encore être reconstitués avec
l’appui des différentes parties prenantes. Précisément, en se basant sur l’analyse de la matrice de
résultats, l’évaluabilité a été appréciée à travers les principales questions jointes en annexe.
En dépit de quelques insuffisances constatées notamment celles relatives à la qualité de la formulation
des effets et des produits, aux points de référence et aux cibles non renseignés, à l’ambiguïté de la
formulation de quelques risques et hypothèses, il a été noté que l’UNDAF contenait les éléments
essentiels pour la réalisation de cette évaluation formative.
I.2.2 - Appréciation de la logique d’intervention ou du modèle logique du programme de l’UNDAF
En se basant sur l’analyse de la matrice des résultats du programme, l’appréciation de la logique
d’intervention a consisté à vérifier la relation de causalité ou de cause à effet qui sous-tend la logique
d’intervention du programme. Précisément, il s’est agi d’analyser la relation de cause à effet au niveau
de chaque effet et de la cohérence des différents effets du programme. Au-delà de l’analyse de la
matrice des résultats, la logique d’intervention a été mieux élucidée à travers les discussions de
groupes qui ont été guidées par les principales questions jointes en annexe.
L’appréciation de la logique d’intervention a permis de constater quelques insuffisances qui ont révélé
une faible articulation ou cohérence entre l’analyse des causes exposée dans le BCP et la formulation
des résultats notamment des produits. Il est clairement apparu que la formulation des effets et dans une
grande mesure celle des produits et des axes d’intervention a été fortement influencée par la
transposition ou la juxtaposition des produits et des activités des différentes agences. Cette mécanique
a affecté la qualité de la formulation des résultats et brouiller la logique d’intervention pour certains
effets. Ce constat sera étayé dans la suite du rapport à travers l’analyse de la qualité de la matrice des
résultats.
I.2.3 - Critères d’évaluation et questions évaluatives
Les termes de référence ont suggéré trois critères d’évaluation notamment la pertinence, l’efficacité et
l’efficience. A la suite de la réunion de prise de contact avec le Bureau du Coordonnateur Résident et
l’équipe pays des Nations Unies ainsi qu’à la lumière des entretiens préliminaires, il a été jugé
judicieux d’ajouter deux critères en l’occurrence la cohérence et l’appropriation3.
3 Les définitions des notions de pertinence, d’efficacité et d’efficience que nous rappelons sont tirées du « Harmonized RBM
Handbook » publié par le Groupe de Développement des Nations Unies (UNDG) et du glossaire de l’OCDE.
14
Ces cinq (5) critères d’évaluation ont guidé la formulation des questions et des sous questions
évaluatives. Les TDR ont proposé les questions évaluatives pour apprécier la pertinence, l’efficacité et
l’efficience. Ces questions ont été étayées en tenant compte des principes programmatiques et des
préoccupations exprimées par l’équipe pays.
I.2.4 - Collecte documentaire
La collecte documentaire a été conduite avec l’appui du Bureau du Coordonnateur Résident, des
agences, des groupes effets, des groupes thématiques et des groupes de travail. Elle a également
bénéficié de la contribution des partenaires notamment des ministères et des OSC impliquées dans la
mise en œuvre de l’UNDAF. Elle a été guidée par la nécessité de procéder à la triangulation des
données et des informations recueillies en vue de contrôler leur qualité et de vérifier leur fiabilité.
La liste des documents collectés et consultés est jointe à l’annexe.
I.2.5 - Conduite des entretiens individuels et de groupes
La conduite des entretiens individuels et de groupes s’est basée sur un guide d’entretien très souple.
L’échantillon des personnes interviewées, bien qu’ayant été constitué sur la base d’un échantillonnage
non aléatoire ou de commodité, s’est avéré représentatif. Au total, 77 personnes4 représentant les
parties prenantes de la mise en œuvre de l’UNDAF ont été interviewées pendant deux semaines.
Précisément, les entretiens individuels ont été réalisés avec onze (11) représentants d’agences du SNU
sur 17 agences signataires du Plan d’Action Commun de l’UNDAF, soit 65% environ, deux (2)
représentants des réseaux des Organisations Non Gouvernementales (ONG) et associations membres
du Comité directeur, l’Union Européenne et la coopération espagnole. Les entretiens de groupes ont
été réalisés avec les représentants des partenaires clés du Gouvernement notamment treize (13)
ministères, les cinq (5) groupes effets, le GTSE et le groupe des opérations.
I.2.6 - Analyse des données et des informations
A la suite du traitement des données et des informations recueillies à travers la collecte documentaire
et les entretiens, l’objet de l’analyse a consisté à mettre en évidence, interpréter et expliquer les
progrès accomplis ou non dans la mise en œuvre des activités, l’utilisation des ressources et vers
l’atteinte des résultats escomptés. Elle s’est employée à élucider les causes ou les facteurs clés de
succès et d’échec explicatifs des performances, mettre en relief les bonnes pratiques et dégager les
leçons apprises. La triangulation des données, des opinions ou des perceptions individuelles et
collectives a permis de noter des évidences, des convergences et des divergences sur lesquelles s’est
appesantie l’analyse.
La pertinence désigne la mesure selon laquelle les objectifs de l’action de développement correspondent aux attentes des
bénéficiaires, aux politiques des partenaires et des bailleurs de fonds. La pertinence renvoie au bienfondé des politiques,
des programmes, des projets, etc.
L’efficacité désigne la mesure selon laquelle les objectifs de l’action de développement ont été atteints, ou sont en train de
l’être, compte tenu de leur importance relative.
L’efficience désigne la mesure selon laquelle les ressources (Fonds, expertise, temps, etc.) sont convertis en résultats de
façon économe.
La cohérence désigne un alignement et une articulation harmonieuse entre les politiques, les programmes et les projets à
travers les synergies ou les complémentarités entre les interventions.
L’appropriation désigne la capacité des bénéficiaires ou des partenaires nationaux à assurer le leadership ou simplement
à prendre en main la conception, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des programmes et des projets mis en œuvre
avec l’appui des partenaires au développement.
4 La liste des personnes interviewées jointe en annexe n’est pas exhaustive. Elle ne contient pas les noms de toutes les
personnes qui ont participé aux discussions de groupes.
15
I.2.7 - Restitution des résultats préliminaires, rédaction, validation et approbation du rapport
Les résultats et les conclusions préliminaires ont d’abord fait l’objet d’un échange lors d’une réunion
technique avec les co-présidents des groupes effets et les membres du GTSE, incluant les représentants
du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération. A la suite de cette réunion, une
présentation a été ensuite faite aux membres de l’équipe pays pour recueillir leurs commentaires. Les
observations et les suggestions faites lors de ces deux rencontres ont été prises en compte dans la
présente version du rapport qui sera soumise à l’appréciation et l’approbation de l’équipe pays et du
Comité directeur.
I.2.8 - Portée et limites de la revue
Le présent rapport apporte des réponses à la quasi-totalité des principaux points essentiels soulignés
dans les TDR. Cependant, en raison de l’insuffisance ou du manque des données imputable aux
contraintes rencontrées dans la collecte documentaire, il n’expose pas une analyse approfondie du
positionnement stratégique du SNU et de la mobilisation des ressources pour le financement de
l’UNDAF. Pour cette même raison, il ne fournit pas non plus des données ou des évidences qui
mettent objectivement en lumière la contribution significative du SNU aux progrès constatés vers la
réalisation des effets.
En outre, l’analyse qui a été réalisée n’a pas été alimentée par les opinions des bénéficiaires directs des
programmes et des projets notamment les communautés de base, les collectivités territoriales, etc. Les
contraintes liées au calendrier de la mission n’ont pas permis de conduire des interviews avec les
bénéficiaires directs.
II - Aperçu sur le contexte international et national
II.1 - Contexte politique et économique international
Le contexte international et national particulièrement les changements politiques, économiques et
sociaux majeurs intervenus dans le pays ont fortement influencé la mise en œuvre de l’UNDAF au
cours des deux dernières années. L’intelligibilité des progrès accomplis ou non par le SNU notamment
des facteurs clés de succès et d’échec de ses interventions communes requiert une claire appréhension
de ces changements et de leurs répercussions sur l’exécution de l’UNDAF particulièrement des
programmes et des projets y relatifs.
En 2012 et 2013, la situation politique au niveau mondial a été marquée par les tensions géopolitiques,
les conflits politiques internes et l’exacerbation des revendications sociales dans plusieurs pays
développés et en développement qui n’ont cessé de mettre à rude épreuve la gouvernance mondiale et
les Etats nations. En effet, la globalisation a accéléré la multipolarisation du monde qui a accentué les
rivalités entre les puissances politiques et économiques mondiales. Les luttes géopolitiques et
géostratégiques motivées évidement par le contrôle des territoires constituent indiscutablement de
sérieuses menaces pour la paix mondiale. L’humanité entière est ainsi confrontée à des défis
sécuritaires, environnementaux et civilisationnels majeurs qui secouent fortement l’architecture
actuelle de l’ordre mondial et alimentent de vives controverses sur la gouvernance mondiale ainsi que
sur le paradigme qui est à son fondement.
16
Sur le plan économique et social, le contexte international a été marqué par la persistance du
ralentissement économique engendré par la faiblesse des taux de croissance économique imputable à
la contraction de la consommation des ménages et la baisse des investissements notamment dans la
plupart des pays de la zone euro. Selon le Fonds Monétaire International (FMI), en 2010, 2011 et
2012, la croissance de l’économie mondiale était estimée respectivement à 5,1%, 3,8% et 3,3%. La
croissance devrait se situer à 3,6% en 2013. Ce ralentissement de l’économie mondiale est imputable
aux faibles performances des pays de la zone euro.
II.2 - Contexte politique, économique et social national
Au cours des deux dernières années, en raison de son ouverture politique et économique, le Maroc n’a
pas été épargné par les luttes géopolitiques et le ralentissement de la croissance mondiale. Dans un
environnement sous régional encore marqué par la tourmente politique engendrée par le printemps
arabe, à la suite de l’adoption de la nouvelle Constitution en juillet 2011, le Maroc a connu un tournant
politique décisif qui a propulsé la démocratisation de la vie politique singulièrement le renforcement
de l’Etat de droit et la citoyenneté à travers l’expansion des droits politiques, sociaux, économiques,
culturels. Eu égard à celle de 1996, la Constitution de 2011 a opéré une véritable rupture qui a permis
au Maroc de réussir sa transition politique. A ce propos, le rapport annuel 2012 du SNU souligne que
« la nouvelle Constitution consacre le principe de primauté sur le droit interne des conventions
internationales ratifiées, la prohibition de toute forme de discrimination, l’égalité entre les hommes
et les femmes dans tous les domaines, … la liberté de pensée, d’opinion, d’expression de la presse et
le droit d’accès à l’information »5.
La Constitution de juillet 2011 a renforcé la séparation des pouvoirs et a institué des mécanismes
institutionnels adéquats pour la réalisation, la promotion et la protection effectives de ces droits
fondamentaux. A la faveur de ce changement constitutionnel, le Maroc s’est rapidement transformé en
un vaste chantier de réformes politiques, administratives, économiques sociales et culturelles. Un
nombre important de ces réformes ont déjà pris corps à travers les lois et les politiques publiques.
Le contexte international et l’évolution impressionnante du contexte politique ont eu de fortes
répercussions économiques et sociales sur le pays. En effet, le Maroc a subi les effets du
ralentissement de l’économie mondiale particulièrement des faibles performances des pays de la zone
euro avec lesquels le pays entretient des échanges économiques, financiers et commerciaux
importants. Mais, l’économie marocaine a fait preuve de résilience face aux chocs extérieurs. De 2010
à 2011, la croissance économique est passée de 3,6% à 5%6. En 2013, le taux de croissance s’est établi
à 4,4% contre 3,7% en 2012 en raison principalement de la hausse de 20,4% de la valeur ajoutée dans
le secteur primaire.
II.3 - Etat des lieux et changements majeurs dans les domaines de coopération de l’UNDAF
Les retombées du changement constitutionnel et des performances économiques signalées plus haut
sont plausibles dans les domaines de coopération retenus dans l’UNDAF. Au niveau du secteur de
l’éducation, la Constitution de juillet 2011 garantit le droit à l’éducation et l’enseignement.
Précisément, l’article 31 stipule que «L’Etat, les établissements publics et les collectivités territoriales
œuvrent à la mobilisation de tous les moyens disponibles pour faciliter l’égal accès des citoyennes et
des citoyens aux conditions leur permettant de jouir du droit… à une éducation moderne, accessible
et de qualité…à la formation professionnelle et l’éducation physique et artistique... ».
5 Cf. Plan Cadre des nations Unies d’Appui au Développement 2012-2016 - Rapport 2012, page 7
6 Cf. Rapport économique et financier 2013-Ministère de l’économie et des finances-Royaume du Maroc
17
L’article 32 précise que « …l’enseignement fondamental est un droit de l’enfant et une obligation
de la famille et l’enfance ». En vertu de ces dispositions constitutionnelles, le Gouvernement a
entrepris une réforme audacieuse dans le secteur de l’éducation basée sur le plan stratégique du secteur
de l’éducation qui vise l’atteinte de l’OMD 2 « Assurer l’éducation primaire pour tous ».
Précisément, les choix stratégiques de ce plan se focalise sur : (i) L’amélioration de l’accès à
l’enseignement à tous les niveaux à travers la généralisation de la scolarisation des enfants et des
jeunes ; (ii) L’amélioration de la qualité et de la rentabilité interne ; (iii) Le redéploiement des
ressources enseignantes ; (iii) L’atténuation des disparités entre les milieux urbain et rural ainsi
qu’entre les régions ; (iv) L’encouragement et le soutien à la scolarisation des filles, des enfants
issus des familles pauvres et à besoins spécifiques. S’agissant de l’alphabétisation, le Gouvernement
a l’ambition de « Réduire le taux global d’analphabétisme… et à parvenir à une éradication quasi-
totale de ce fléau à l’horizon 2015. ».
Au cours des deux dernières années, le pays a accompli des progrès encourageants dans le secteur de
l’éducation notamment au niveau de l’enseignement de base. Le rapport OMD7 indique que
« L’évolution des enfants préscolarisés entre 2008-2009 a fait ressortir une tendance à la baisse de
5,4% pour toute la période. Cette tendance est beaucoup plus accentuée en milieu rural ». En dépit
de ces progrès, le secteur de l’éducation reste confronté à de sérieux défis notamment la faible qualité
de l’enseignement particulièrement en milieu rural, la forte déperdition ou la faible rétention des
élèves singulièrement des filles en milieu rural à partir de l’enseignement collégial en raison des
pesanteurs culturelles, la faible couverture de la carte scolaire surtout en milieu rural, l’insuffisance
des ressources humaines, la faiblesse de la gouvernance caractérisée par l’accumulation et la
discontinuité des réformes.
En ce qui concerne le secteur de la santé, l’article 31 stipule que «L’Etat, les établissements publics et
les collectivités territoriales œuvrent à la mobilisation de tous les moyens disponibles pour faciliter
l’égal accès des citoyennes et des citoyens aux conditions leur permettant de jouir du droit…aux
soins de santé, à la protection sociale, la couverture médicale et à la solidarité mutualiste ou
organisée par l’Etat ». Eu égard à cette disposition constitutionnelle, le Gouvernement s’est doté
d’une Stratégie sectorielle de santé 2012-2016 qui vise l’atteinte des principaux objectifs suivants : (i)
Décliner les dispositions de la nouvelle Constitution ; (ii) Mettre en œuvre le programme du
gouvernement ; (iv) Consolider les acquis en matière de programmes sanitaires ; (v) Répondre aux
attentes essentielles de la population et aux nouveaux défis liés à la santé ; (vi) Restaurer le climat
de confiance entre les parties prenantes.
Cette stratégie s’articule autour de six (6) axes principaux ci-après : (i) Amélioration de l’accès aux
soins et de l’organisation des services ; (ii) Renforcement de la santé de la mère et de l’enfant ; (iii)
Promotion de la santé des personnes à besoins spécifiques ; (iv) Renforcement de la surveillance
épidémiologique et développement des vigilances sanitaires ; (v) Développement du contrôle des
maladies non transmissibles ; (vi) Développement des ressources stratégiques de la santé ; (vii)
Amélioration de la gouvernance du système de santé.
S’agissant de la lutte contre le VIH/SIDA, il convient de signaler que le Gouvernement a adopté un
Plan Stratégique de Lutte contre le SIDA 2012-2016 qui vise « à assurer un accès universel à des
services de prévention, de traitement, de prise en charge et d’appui de qualité en matière de VIH ».
Précisément, ce plan se propose d’atteindre quatre principaux résultats :
7 Rapport national sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) 2012, Haut-Commissariat au Plan-SNU
18
(i) Les activités de prévention répondant aux besoins des populations clés les plus exposées aux
risques d’infection ou vulnérables au VIH sont accessibles ; (ii) Les opportunités de conseil et de
dépistage du VIH, dans le respect du droit des personnes sont accrues et diversifiées ; (iii) Des soins
de qualité et une prise en charge psychologique et sociale pour le PVVIH sont assurés, incluant
l’accès au traitement antirétroviral ; (iv) Le leadership pour assurer la gestion et une coordination
efficaces de la réponse multisectorielle est effectif ».
La stratégie sectorielle de santé 2012-2016, le plan Stratégique de Lutte contre le SIDA 2012-2016 et
toutes les autres stratégies et politiques relatives au secteur santé expriment l’ambition du
Gouvernement à respecter ses engagements internationaux et nationaux particulièrement les
dispositions des traités et conventions ratifiés ainsi que l’atteinte des OMD 4, 5 et 6 concernant la
réduction de la mortalité des enfants, l’amélioration de la santé maternelle, la lutte contre le
VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose.
Depuis plus d’une décennie, la situation sanitaire8 a connu une nette amélioration. En effet,
l’espérance de vie à la naissance est passée de 65,5 ans en 1988 à 74,8 ans en 2011. Le taux de
mortalité infantile a baissé de 57 décès pour mille en 1987-1991 à 40 en 1999-2003 puis à 28,8 en
2007-2011. La mortalité juvénile et la mortalité néo-natale ont diminué respectivement de 20 à 7 puis
à 1,7 et de 31 en 1987-1991 à 21,7 en 2011. Quant à l’état nutritionnel des enfants, la prévalence de la
malnutrition chronique est passée de 18,9% en 2004 à 14,9% en 2011 et l’insuffisance pondérale a été
réduite de 9,3% en 2004 à 3,1% en 2011 chez les enfants de moins de cinq (5) ans.
Les enquêtes disponibles signalent également une amélioration remarquable de la santé maternelle. Le
taux de mortalité maternelle a diminué de près de 66% en vingt (20) ans. En matière de lutte contre le
VIH/SIDA9, le nombre de personnes vivant avec le VIH était estimé à 29000 en 2011 alors que le
nombre total cumulatif de cas de VIH/SIDA notifiés s’élevait à 6453 à la fin de cette année. La
proportion des femmes a atteint 50% des cas notifiés.
Toutefois, le secteur de la santé reste confronté à de sérieux défis. A ce propos, la collecte et l’analyse
documentaire ont permis de relever comme défis majeurs les disparités géographiques et les inégalités
persistantes dans l’accessibilité aux soins de santé de qualité, l’insuffisance qualitative et quantitative
des ressources humaines, le clivage secteur privé et secteur public, la faible prise en charge des
personnes ayant des besoins spécifiques. La santé demeure ainsi un grand chantier qui fait l’objet d’un
résultat stratégique dans l’UNDAF.
Dans le domaine de l’environnement, la Constitution stipule en son article 31 que «L’Etat, les
établissements publics et les collectivités territoriales œuvrent à la mobilisation de tous les moyens
disponibles pour faciliter l’égal accès des citoyennes et des citoyens aux conditions leur permettant
de jouir du droit… à l’accès à l’eau et à un environnement sain, au développement durable ». Cette
disposition est au cœur de la réforme du cadre légal et réglementaire ainsi que de l’élaboration et la
mise en œuvre des politiques publiques dans ce domaine. En 2011, le Gouvernement a adopté une
charte de l’environnement et du développement durable qui expose la vision, les valeurs et les
principes, les droits et les devoirs des citoyennes et des citoyens marocains, des agents économiques,
etc. Il a été également élaboré le Plan Maroc vert qui est respectueux des principes du développement
durable.
8 Cf. Rapport national OMD, op cité 9 Cf. Plan stratégique de lutte contre le SIDA 2012-2016 - Ministère de la santé
19
A la faveur de l’application de cette charte et de la prise en compte progressive de ses dispositions
dans les politiques publiques, au cours des dix dernières années, on a observé des progrès
remarquables dans le domaine de l’environnement. Selon le rapport OMD, les superficies annuelles
moyennes régénérées sont passées de 29651 ha à 42460 Ha, Mais, le pays est encore confronté à des
défis majeurs dans le domaine de l’environnement notamment aux fortes pressions exercées sur les
ressources naturelles, à la lenteur de la promulgation et de l’application des textes relatifs à
l’environnement, à la faible sensibilisation et implication des citoyennes et des citoyens dans le
domaine de l’environnement.
En ce qui concerne la réduction des vulnérabilités et des inégalités en particulier celles relatives à la
situation économique et sociale de la population, l’article 31 de la Constitution garantit les droits
économiques et sociaux des citoyennes et des citoyens singulièrement le droit au travail et à un
logement décent. En sus, l’article 19 précise que « les pouvoirs publics élaborent et mettent en œuvre
des politiques destinées aux personnes et aux catégories à besoins spécifiques. A cet effet, ils veillent
notamment à traiter et à prévenir la vulnérabilité de certaines catégories de femmes et de mères,
d’enfants et de personnes âgées ; réhabiliter et intégrer dans la vie sociale et civile les handicapés
physiques sensorimoteurs et mentaux, et faciliter leur jouissance des droits et libertés reconnus à
tous ». L’Initiative de Développement Humain (INDH) est le principal levier utilisé par le
Gouvernement pour garantir le respect et la promotion des Droits économiques et sociaux
particulièrement pour réduire les vulnérabilités et les inégalités économiques et sociales. La mise en
œuvre de l’INDH est sous-tendue par d’autres politiques publiques.
Il ressort du rapport OMD et d’autres rapports disponibles que le Maroc a enregistré des progrès
plausibles dans la réalisation et la promotion des droits économiques et sociaux. En effet, le taux de la
pauvreté a été réduit de 3,5% en 1985 à moins de 0,3% en 2011. Mais, on observe encore des fortes
disparités entre le milieu urbain avec 67% de pauvres et le milieu rural 59% de pauvres en 2011. Ces
disparités sont également observées entre les régions nord et les régions sud qui demeurent les plus
frappées par la pauvreté.
Mais, le chômage, singulièrement le chômage des jeunes, reste un véritable défi pour le gouvernement.
Selon l’OIT, en 2011-2012, le taux de chômage au niveau national était estimé à 12% et 30% pour les
jeunes en milieu urbain. 40% de la population en âge de travailler évolue dans le secteur informel.
Pour faire face à ce défi, la stratégie nationale de l’emploi est en cours d’élaboration.
S’agissant de la bonne gouvernance, elle occupe une place primordiale dans la Constitution. L’article
premier la met en exergue en ces termes « le régime constitutionnel du Royaume est fondé sur la
séparation du pouvoir, l’équilibre et la collaboration des pouvoirs, ainsi que sur la démocratie
citoyenne et participative, et les principes de bonne gouvernance et de corrélation entre la
responsabilité et la réédition des comptes ». En outre, le titre XII est entièrement consacré à l’exposé
des principes généraux qui doivent régir la gouvernance des affaires publiques. La participation
citoyenne notamment celle des partis politiques et des OSC est instituée par l’article 13.
Conformément aux dispositions constitutionnelles, la volonté du Gouvernement à promouvoir la
bonne gouvernance s’est concrétisée à travers la création et le renforcement des institutions publiques
et des instances en charge de la bonne de la gouvernance. A titre indicatif, on peut citer le ministère
de la Gouvernance et des Affaires Générales et la Délégation interministérielle des droits humains.
20
En matière de gouvernance territoriale, la régionalisation avancée est un des chantiers stratégiques du
Gouvernement. Elle se fonde sur le titre IX de la Constitution qui étaye les droits et les obligations des
régions et des autres collectivités territoriales qui sont devenues des acteurs importants pour la
promotion de la démocratie et le développement humain durable. La régionalisation avancée vise
ainsi à renforcer les capacités des pouvoirs locaux et à mettre à leur disposition les ressources
financières nécessaires pour la mise en œuvre des politiques publiques territoriales susceptibles de
contribuer à l’émergence économique des régions et des autres collectivités territoriales.
S’agissant de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de la femme, l’article 19 de la Constitution
stipule que « L’homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil,
politique, économique, social, culturel et environnemental énoncés dans le présent titre (Titre II)
ainsi que dans les conventions et les pactes internationaux dûment ratifiés par le Royaume et ce,
dans le respect des dispositions de la Constitution, des constantes et des lois du royaume ». Cette
disposition a motivé l’élaboration d’un plan gouvernemental pour l’égalité 2012-2016 qui vise à
assurer : « (i) L’institutionnalisation et la diffusion des principes d’’équité et d’égalité et le
lancement de la mise en place des règles de parité ; (ii) La lutte contre toutes les formes de
discrimination à l’encontre des femmes ; …(iii) L’autonomisation économique et sociale des
femmes ; (iv) La garantie et l’accès égalitaire aux postes de décision au niveau administratif et
politique, … ».
Les trois dernières années ont été marquées par des avancées significatives en matière de respect, de
protection et de promotion des libertés et des droits fondamentaux de la femme. Le rapport OMD
signale qu’en ce qui concerne la représentation politique de la femme, « Le nombre total de femmes
élues a atteint, lors des élections parlementaires de novembre 2011, 67 parlementaires soit près de
17% du total des parlementaires contre 10,5% lors des élections de septembre 2007 … L’indice de
parité entre les sexes … a atteint en 2011-2012, 91% au primaire, 78% au secondaire collégial,
92% au secondaire qualifiant, et 91% au supérieur ». Par rapport à 1990-1991, on note un net
progrès de cet indice.
Toutefois, la promotion des droits fondamentaux de la femme requiert encore des efforts considérables
notamment en matière d’emploi, de violences et de discriminations fondées sur le genre. En 2012, le
taux d’activité des femmes était de 24, 7% contre 73,6% pour les hommes, respectivement 27,9 et
78,8% en 2000. Pendant la même période, le taux de chômage féminin a été évalué à 9,9% contre
8,7% chez les hommes et 9% pour les deux sexes. Il sied aussi de faire observer que l’ancrage des
stéréotypes négatifs fondés sur le genre constitue une contrainte déterminante pour la promotion de
ces droits fondamentaux.
III - Bilan des progrès de la mise en œuvre de l’UNDAF
Au cours de 2012-2013, la mise en œuvre de l’UNDAF 2012-2016 a été influencée par le contexte
national et les changements majeurs décrits plus haut qui justifient dans une certaine mesure le niveau
de performances réalisées. Le bilan des progrès va consister à apprécier la pertinence des choix
stratégiques et opérationnels de l’UNDAF ainsi que l’efficacité, l’efficience, la cohérence et
l’appropriation de sa mise en œuvre.
III.1 - Pertinence de l’UNDAF
En se référant à la version initiale signée par le Gouvernement et l’équipe pays des Nations Unies,
l’UNDAF vise à contribuer à l’atteinte de cinq (5) effets à travers la livraison de 24 produits.
21
L’appréciation de la pertinence des effets et des produits y afférents a permis de répondre à la question
ci-après posée dans les TDR et étayée dans la matrice d’évaluation :
Dans quelle mesure l’approche de la mise en œuvre du plan d’action de l’UNDAF est toujours
compatible avec les priorités nationales et les politiques de développement ? Quel est le degré de
compatibilité des résultats ?
En d’autres, il s’est agi de démontrer la pertinence des effets et des produits par rapport aux objectifs
internationaux et nationaux de développement déclinés dans les politiques et les stratégies sectorielles.
Dans la perspective des droits humains, la pertinence de ces résultats devra être justifiée par rapport
aux libertés et aux droits fondamentaux consacrés dans la Constitution qui ont guidé la définition des
objectifs et des axes stratégiques d’intervention de ces politiques et stratégies sectorielles.
L’analyse du contexte national singulièrement des changements majeurs exposée ci-dessus permet
de confirmer la pertinence des résultats et des choix stratégiques et opérationnels de l’UNDAF dans
les cinq domaines de coopération notamment l’éducation, la santé, les vulnérabilités, la
gouvernance démocratique et l’environnement. En effet, cette pertinence est démontrée à travers
l’alignement des cinq (5) effets y compris des produits y afférents aux politiques, stratégies et
programmes sectoriels. Précisément, il apparaît clairement que :
L’effet 1 Education «les contraintes et iniquités en matière d’accès et de rétention, de
qualité et de gouvernance de l’éducation de base et de formation sont réduites
particulièrement pour les groupes vulnérables » est aligné aux objectifs et aux axes
stratégiques du plan stratégique du secteur de l’éducation. Celui-ci met justement l’accent sur
l’accès, la rétention, la qualité et la gouvernance.
L’effet 2 Santé « les populations vulnérables ont un meilleur accès à la prévention, utilisent
davantage les services de santé de qualité et jouissent d’un état nutritionnel satisfaisant »
est parfaitement en cohérence avec les objectifs et les axes stratégiques de la stratégie
sectorielle de la santé et les autres politiques mises en œuvre dans le secteur de la santé. Cet
effet et les produits y afférents renvoie à la disponibilité, l’accès et l’utilisation équitables ainsi
qu’à la qualité des services de santé.
L’effet 3 Développement économique et réduction des vulnérabilités et des inégalités « la
vulnérabilité et les inégalités, notamment celles de genre sont réduites par le biais de l’appui
aux politiques/stratégies et programmes de développement économique et social » se
rapporte clairement aux objectifs de l’INDH, à la stratégie sectorielle de la santé, au plan
stratégique de l’éducation et aux autres politiques et programmes visant la réduction des
inégalités et des inégalités.
L’effet 4 Gouvernance « les partenaires institutionnels et la société civile s’approprient les
principes de la gouvernance démocratiques sensibles au genre et les mettent en œuvre pour
un développement humain, intégré, équitable et durable » vise à contribuer à l’atteinte des
objectifs du Gouvernement en matière de promotion de la bonne gouvernance qui est au cœur
de la Constitution. A titre d’exemple, on peut signaler que sa cohérence est plausible avec les
objectifs et les axes stratégiques du plan gouvernemental pour l’égalité, la charte de la justice,
la stratégie de la régionalisation avancée.
22
L’effet 5 Environnement « les principes de la charte nationale de l’environnement et du
développement durable sont mis en œuvre en assurant la cohérence entre les stratégies
sectorielles et les priorités en matière d’environnement, d’adaptation aux changements
climatiques et de gestion des risques, et en renforçant la convergence territoriale dans les
zones et pour les populations les plus vulnérables, avec une attention particulière au
genre » vise à contribuer à la mise en œuvre de la Charte de l’environnement et du
développement durable à travers le renforcement des capacités des acteurs qui est mis en
exergue par les produits y afférents.
L’analyse de quelques programmes et projets exécutés avec l’appui technique et financier des agences
des Nations Unies a montré que dans la mise en œuvre de l’UNDAF, l’équipe pays a fait preuve de
flexibilité ou de souplesse pour anticiper, adapter ou réajuster ces interventions. L’examen de la base
de données gérée par le BCR a permis de noter que deux cent cinquante (250) programmes et projets
sont mis en œuvre pour contribuer à la réalisation des effets escomptés de l’UNDAF.
III.2 - Efficacité de la mise en œuvre de l’UNDAF
L’appréciation de l’efficacité a été guidée par la principale question ci-après étayée dans la matrice
d’évaluation :
Dans quelle mesure les progrès réalisés permettent-ils d’atteindre les objectifs escomptés (à mi-
parcours) ? Quelle est la probabilité que ces objectifs soient atteints ? Ainsi, en termes simples, il
s’est agi de vérifier d’une part si les cibles des produits escomptés pour les années 2012 et 2013 ont
été atteintes et d’autre part de mettre en évidence dans la mesure du possible la contribution
qu’elles ont apportée à la réalisation des résultats stratégiques (Effets).
En se référant aux données disponibles dans la base des données, l’analyse a permis de conclure que
les progrès réalisés collectivement par les Nations Unies dans la livraison des produits escomptés
au cours de 2012 et 2013 sont satisfaisants.
En 2012, sur 37 cibles des produits escomptés renseignés, 21 cibles ont été atteintes soit
57% des cibles renseignées ;
En 2013, sur 40 cibles renseignées, 26 cibles ont été atteintes soit 65% de cibles renseignées.
Entre 2012 et 2013, la progression (taux d’accroissement des cibles atteintes) a été de 24%. Il y’a
donc eu un léger accroissement. Les progrès vers l’atteinte des cibles ont été fortement influencés par
les problèmes inhérents au processus démarrage de l’UNDAF en 2012 et par les changements
politiques majeurs intervenus au cours des dernières années. Mais, les retards enregistrés dans la
signature des Plans de Travail Annuels (PTA) par certaines agences ainsi que la lourdeur de leurs
procédures administratives et les faibles capacités managériales de certains partenaires d’exécution ont
été aussi préjudiciables pour la mise en œuvre de l’UNDAF. Cependant, s’agissant de la qualité des
interventions des Nations Unies, il n’a pas été possible de recueillir les opinions de certains
bénéficiaires directs tels les personnes et les communautés de base touchées par les programmes et les
projets.
Le tableau 1 et les graphiques ci-dessous montrent les progrès réalisés dans la mise en œuvre de
l’UNDAF en 2012 et 2013.
23
Tableau 1 : Progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’UNDAF en 2012-2013
Appréciation de l'efficacité de la mise en œuvre de l'UNDAF 2012-2016
Année/Effets
2012 2013
Total cibles
renseignées
Total cibles
atteintes
Total cibles
renseignées
Total cibles
atteintes
Effet 1 7 3 7 4
Effet 2 9 4 12 9
Effet 3 8 5 9 6
Effet 4 9 5 8 6
Effet 5 4 4 4 1
Total 37 21 40 26
Graphique 1 : Progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’UNDAF en 2012-2013
0
5
10
15
20
25
30
35
40
Effet 1 Effet 2 Effet 3 Effet 4 Effet 5 Total
2012 Total cibles renseignés
2012 Cibles atteintes
2013 Total cibles renseignés
2013 Cibles atteintes
24
Tableau 2 : Progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’UNDAF en 2012-2013 (Taux de
réalisation des cibles 2012-2013)
Année/Effets
2012 2013
Taux de réalisation
Taux de réalisation
Effet 1 43% 57%
Effet 2 44% 75%
Effet 3 63% 67%
Effet 4 56% 75%
Effet 5 100% 25%
Total 57% 65%
Graphique 2 : Taux de réalisation des cibles 2012-2013
En faisant abstraction des différentes modifications des indicateurs et des cibles, il convient de
signaler qu’en se basant sur les données de 2013, il apparaît que sur 61 cibles renseignées dans
l’UNDAF, 17 cibles renseignées ont déjà été atteintes soit 28 % de cibles renseignées. Ce taux
laisse apparaître un progrès assez lent. Il est donc nécessaire de prendre des mesures audacieuses
pour accélérer les progrès vers l’atteinte des différentes cibles renseignées. Mais, il s’avère
important de procéder d’abord au toilettage de la matrice de résultats, de convenir définitivement
des indicateurs et des cibles réalistes à atteindre au cours des deux prochaines années.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Effet 1 Effet 2 Effet 3 Effet 4 Effet 5 Total
2012 Taux de realisation
2013 Taux de realisation
25
L’analyse des progrès réalisés a permis d’identifier (8) cibles qui n’ont pas été régulièrement
renseignées. Il s’agit des cibles relatives aux indicateurs ci-après : Nombre d’éducateurs/éducatrices
formés ; Nombre d’animateurs ENF formés en matière pédagogique ; Proportion d’établissements
scolaires ayant réalisé au moins 60% des résultats attendus … ; Proportion des professionnels de
santé formés sur les soins néonataux ; Proportion des structures d’accouchement publiques
certifiées ; Proportion d’accouchement de provenance rurale ; Nombre de structures de jeunesse
intégrant la SSR ; Pourcentage de cas de tuberculose dépistés en rapport avec le VIH. Pendant la
revue, on a noté que le groupe effet 2 Santé a fait des propositions pour remédier à cette situation.
III.3 - Efficience de la mise en œuvre de l’UNDAF
L’appréciation de l’efficience s’est basée sur la principale question ci-après étayée dans la matrice
d’évaluation : Dans quelle mesure les résultats ont-ils été atteints avec les ressources disponibles
dans les délais impartis ? Précisément, il s’est agi d’apprécier le niveau de consommation des
ressources par rapport aux résultats atteints au cours de la période et de porter également un jugement
sur le respect des délais impartis dans la livraison des produits.
Le tableau 2 ci-dessous montre que pour l’ensemble des effets, les taux d’exécution financière ont
dépassé 65% et ont plafonné à 91% environ. Les taux les plus élevés ont été enregistrés pour les
effets Santé et Environnement. Le taux d’exécution financière le plus bas a été enregistré pour l’effet
Gouvernance. Mais, une analyse des taux d’exécution financière par effets permet de mieux
appréhender l’exécution financière des différents effets et de porter un jugement en rapport avec les
résultats de l’efficacité exposés plus haut.
Tableau 3 : Appréciation de l’efficience en 2012-2013
Prévisions/Dépenses 2012-2013
Effets Prévisions
(US$)
Dépenses
(US$)
Taux d'exécution
financière
Effet 1: Education 3 827 253,08 2 940 654,35 76,83%
Effet 2: Santé 3 883 693,37 3 537 016,01 91,07%
Effet 3: Vulnérabilités et
inégalités 24 188 152,31 20 364 603,25 84,19%
Effet 4: Gouvernance
démocratique et Genre 14 581 806,09 9 846 454,80 67,53%
Effet 5: Environnement &
Développement Durable 25 632 794,00 23 366 033,84 91,16%
26
Graphique 3 : Taux d’exécution financière par effets 2012/2013
L’analyse des taux d’exécution financière par effet montre une évolution en dents de scie.
Précisément, de 2012 à 2013, le taux d’exécution financière de l’effet 1 Education a baissé de 80% à
74%. Le taux d’exécution financière de l’effet 2 Santé a augmenté de 69% en 2012 à 109% en 2013.
Le taux d’exécution financière de l’effet 3 Vulnérabilités et inégalités a baissé de 95% en 2012 à
75% en 2013. Pendant la même période, le taux d’exécution financière de l’effet 4 Gouvernance a
connu une forte baisse passant de 85% en 2012 à 24% en 2013. Enfin, le taux d’exécution financière
de l’effet 5 Environnement a augmenté de 88% en 2012 à 94% en 2013.
0,00%10,00%20,00%30,00%40,00%50,00%60,00%70,00%80,00%90,00%
100,00%
2012-2013 Taux d'exécution financière
2012-2013 Tauxd'exécution financière
27
Graphique 4 : Exécution financière par effets 2012/2013
Eu égard aux taux d’exécution opérationnelle, on observe que les taux d’exécution financière sont
généralement élevés. En dépit de quelques exceptions, la consommation ou l’utilisation des fonds est
plus importante par rapport aux résultats atteints (Cibles annuelles atteintes) à la fin de l’année.
Précisément, le graphique 5 ci-dessous montre qu’en 2012, à l’exception de l’effet 5, les taux
d’exécution financière ont été plus élevés que les taux de réalisation des cibles. En 2013, on observe
la même tendance sauf pour l’effet 4. Il apparaît donc clairement un décalage entre la consommation
des fonds et l’atteinte des cibles annuelles. Ce constat est conforté par l’analyse financière de la
réalisation des produits (Cf. Graphiques et tableaux joints en annexe).
Mais, en tenant compte de l’analyse des données disponibles et des informations recueillies lors des
entretiens, ce décalage est sans doute imputable au glissement des cibles et les fluctuations budgétaires
enregistrées au cours des deux années ainsi qu’aux problèmes inhérents à la collecte des données
financières.
0%
20%
40%
60%
80%
100%
120%
Effet 1 Effet 2 Effet 3 Effet 4 Effet 5
2012 Taux d'exécutionfinancière
2013 Taux d'exécutionfinancière
28
Graphique 5 : Comparaison entre les taux d’exécution financière et les taux de réalisation des
cibles
III.4 - Cohérence des interventions des Nations Unies dans le cadre de la mise en œuvre de
l’UNDAF
L’analyse des données, des informations et des opinions a révélé qu’en dépit des progrès
encourageants enregistrés, la faible cohérence des interventions des Nations Unies a été relevée par
quelques partenaires. Précisément, il a été signalé quelques cas de duplication ou de chevauchement
entre les interventions des différentes agences. A titre d’exemple, on peut citer les interventions de
certaines agences dans les secteurs de la justice et de l’éducation. Cette question dévoile la faiblesse
de la programmation conjointe qui a été signalée de façon récurrente lors des entretiens individuels
et de groupes. Elle a également été mise en lumière par l’analyse documentaire. Les Nations Unies
doivent renforcer et améliorer la cohérence ou la coordination inter-agences des interventions dans les
domaines de coopération particulièrement auprès de certains bénéficiaires
III.5 - Appropriation nationale de la mise en œuvre de l’UNDAF
L’analyse des données, des informations et des opinions a montré que l’appropriation de l’UNDAF
tant au niveau de l’élaboration que de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation s’est nettement
améliorée par rapport aux cycles précédents. En effet, le Gouvernement a assuré le pilotage de
l’élaboration de l’UNDAF en étroite collaboration avec l’équipe pays. L’approche participative et
inclusive adoptée dans l’élaboration de ce document a favorisé une implication effective des OSC, des
organisations du secteur privé et des partenaires au développement. S’agissant de la mise en œuvre,
du suivi et de l’évaluation de l’UNDAF, le Gouvernement joue un rôle clé dans le pilotage de ce
processus à travers la coprésidence du Comité directeur et des groupes effets.
0%
20%
40%
60%
80%
100%
120%
Effet 1 Effet 2 Effet 3 Effet 4 Effet 5
2012 Taux d'exécutionfinancière
2012 Taux de realisation descibles
2013 Taux d'exécutionfinancière
2013 Taux de realisation descibles
29
En définitive, l’appropriation nationale de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation de l’UNDAF
est impulsée et garantie par les principaux ressorts suivants : L’alignement stratégique de l’UNDAF
singulièrement des effets aux politiques et stratégies sectorielles, la participation effective des
partenaires nationaux particulièrement leur implication dans la coprésidence des groupes effets et
le cofinancement de certains programmes et projets par le gouvernement. En dépit des progrès
accomplis, l’appropriation de l’UNDAF reste limitée. Elle a indiscutablement progressé au niveau
central. Mais, au sein des ministères, l’UNDAF est encore l’apanage des structures qui sont
bénéficiaires ou qui collaborent directement avec les agences dans la mise en œuvre des programmes
et des projets. Au niveau régional et des autres collectivités territoriales couvertes par les interventions
des Nations Unies, l’appropriation de l’UNDAF est également faible.
IV - Qualité de la matrice de l’UNDAF
Le bilan des progrès de la mise en œuvre de l’UNDAF a mis en lumière quelques insuffisances
relatives à la qualité de la matrice qui sont perceptibles au niveau de l’énoncé ou la formulation des
résultats (effets et produits), la pertinence des indicateurs, le nombre de points de référence non
renseignés, l’ambiguïté de la formulation de quelques risques et hypothèses. La qualité de la matrice
des résultats a été également appréciée à l’aune des cinq (5) principes programmatiques.
IV.1 - Qualité de la formulation des effets et des produits
Les entretiens individuels et de groupes ont révélé que les énoncés des résultats ont fait l’objet d’un
consensus au terme des discussions très laborieuses. Dans le cadre de la présente revue,
l’appréciation de la qualité de la formulation des résultats n’a pas pour but leur remise en cause.
Mais, elle se propose plutôt de mettre en lumière les insuffisances qui pourraient être corrigées en
préservant l’essence des résultats concernés. La démarche adoptée s’inscrit dans une perspective
d’apprentissage qui devrait permettre de capitaliser les leçons apprises lors du prochain exercice de
planification.
A la lecture de la matrice des résultats de l’UNDAF, il apparaît clairement que les énoncés de
quelques effets et produits n’expriment pas leurs essences. A ce propos, il paraît opportun de rappeler
qu’un effet est défini comme un changement institutionnel, ou un changement de comportement. On
pourrait également étayer cette première définition en ajoutant le changement et les performances dans
l’accès et l’utilisation des capacités. Un produit est un bien ou un service livré ou fourni. Il correspond
également à des connaissances ou des capacités acquises ou livrées. Par conséquent, la formulation
d’un effet doit exprimer clairement le changement institutionnel ou le changement de comportement.
L’énoncé du produit doit mettre en exergue le bien ou le service livré, les connaissances ou les
capacités acquises ou livrées.
Les énoncés de quelques effets et produits comprennent des notions qui suscitent souvent des
interprétations divergentes. Du fait de la juxtaposition de plusieurs verbes et de notions, ce type
d’énoncés brouillent l’essence du résultat et rendent difficile le choix d’indicateurs SMART. A titre
d’illustration, on peut citer les effets et les produits suivants :
L’effet 1 Education a « un caractère hybride ». La partie suivante de son énoncé «les populations
vulnérables ont un meilleur accès à la prévention, utilisent davantage les services de santé de
qualité… » correspond à un changement institutionnel. Cependant, l’autre partie « … jouissent d’un
état nutritionnel satisfaisant » renvoie au niveau impact.
30
L’effet 4 Gouvernance contient des termes ou des expressions qui ont allongé son énoncé et
suscitent des interprétations divergentes. Il s’agit notamment du vocable « Développement humain,
intégré, équitable et durable ». Il aurait été judicieux d’utiliser le vocable « Développement humain
durable10
» qui est admis par la communauté scientifique et qui prend en compte l’exigence d’un
développement intégré, l’équité et la durabilité.
L’énoncé de l’effet 5 Environnement laisse apparaître une juxtaposition de plusieurs buts « … en
assurant la cohérence…en renforçant la convergence…pour les populations vulnérables… » qui
complique la définition ou le choix d’indicateurs SMART. Cette difficulté est justement perceptible à
travers les indicateurs de cet effet.
Les produits 1.2, 1.3 et 1.4 de l’effet 1 Education ainsi que les produits 4.1, 4.2, 4.3, 4.4 et 4.5 de
l’effet 4 Gouvernance, les produits 5.3 et 5.4 de l’effet 5 Environnement sont bien formulés en ce
sens qu’ils traduisent l’essence d’un produit. Mais, il serait judicieux de les énoncer dans le langage du
changement.
Le produit 1.1 de l’effet 1 Education, n’exprime pas l’essence d’un produit. Précisément, il n’est ni
l’expression d’un bien ou d’un service livré, ni des connaissances ou des capacités acquises ou
fournies. Il traduit plutôt un changement institutionnel. Les énoncés des produits 2.1, 2.2, 2.4 et 2.5
de l’effet 2 Santé, les produits 5.1 et 5.2 de l’effet 5 Environnement, le produit 3.3 de l’effet 3
Vulnérabilités et inégalités… expriment plus des processus.
IV.2 - Qualité des indicateurs, des points de référence, des cibles, des risques et des hypothèses
L’analyse de la qualité de la matrice a permis de noter le choix de quelques indicateurs d’effets et de
produits SMART. La majorité d’indicateurs sont au niveau stratégique « upstream » en ce sens qu’ils
permettent plus de vérifier, de constater ou de mesurer les changements stratégiques et qualitatifs tels
l’élaboration des politiques, des programmes, des lois, etc. On n’a donc identifié très peu d’indicateurs
« downstream » destinés à observer, vérifier ou mesurer les interventions qui touchent certains
bénéficiaires directs tels les enfants, les migrants, les jeunes, les femmes, etc.11
Il a été relevé une ambiguïté entre quelques indicateurs d’impact, d’effet et de produit. A titre
d’illustration, l’espérance de vie qui a été retenue comme indicateur de l’effet 1 Education est plutôt
un indicateur d’impact. Il en est de même de l’indice de niveau de vie et du taux de chômage qui ont
été choisis comme indicateurs de l’effet 3 Vulnérabilités et inégalités. Ces derniers sont aussi des
indicateurs d’impact.
La prise en compte de la dimension genre et des droits humains est très limitée au niveau des
indicateurs. Il a été également constaté l’inexistence des fiches techniques ou des métadonnées qui
auraient pu faciliter la compréhension commune des indicateurs et la collecte des données pour
renseigner les points de référence. Il est apparu que la majorité des points de référence des produits
ne sont pas renseignés. Au cours des dernières années, les cibles ont été glissantes en ce sens qu’elles
ont été souvent changées en raison de la méthode retenue et du glissement des délais fixés pour leur
détermination.
10
Cf. Rapport mondial sur le développement humain 2011-PNUD : Durabilité et équité 11
Les entretiens individuels et de groupes ont révélé que le choix des indicateurs a obéi aux orientations de l’équipe pays.
31
S’agissant des hypothèses et des risques, il a été repéré quelques-uns qui ne sont pas pertinents. Mais,
le fait le plus saillant est que les risques n’ont pas été identifiés pour certains produits tels les produits
1.1, le produit 1.3 de l’effet 1 Education, les produits 2.1, produit 2.1, produit 2.2, produit 2.3, produit
2.4 et 2.5 de l’effet 2 Santé, les produits 5.1 et 5.2 de l’effet 5 Environnement. Il n’a pas été formulé
des hypothèses pour le produit 1.1 de l’effet Education et pour tous les produits de l’effet 2 Santé. En
outre, au cours de la collecte documentaire, on n’a pas obtenu des documents fournissant des
informations sur la gestion des risques et le suivi des hypothèses.
IV.3 - Appréciation de la matrice des résultats sur la base des principes programmatiques
Les principes directeurs à l’attention des équipes pays des Nations Unies définis par le Groupe de
Développement des Nations Unies indiquent clairement que l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et
l’évaluation de l’UNDAF doivent être guidés par les cinq (5) principes programmatiques suivants12
:
L’approche basée sur les Droits Humains, la durabilité environnementale, l’égalité des sexes, le
développement des capacités et la Gestion Axée sur les Résultats (GAR). L’analyse de la matrice des
résultats de l’UNDAF 2012-2016 a permis d’apprécier la prise en compte de ces principes.
En effet, il convient d’abord de signaler que le BCP a été guidé par ces principes. Les énoncés des
effets et des produits témoignent aussi de leur prise en compte. S’agissant de l’approche basée sur les
droits humains, les énoncés des effets mettent en exergue les détenteurs d’obligations et les titulaires
de droits identifiés dans le BCP ainsi que les droits humains dont la réalisation, la protection et la
promotion sont sujettes à caution. La durabilité environnementale est mise en évidence dans l’énoncé
de l’effet 5 Environnement. L’égalité des sexes est clairement reflétée dans les énoncés des effets 3, 4
et 5. En ce qui concerne les effets 1 et 2, elle est prise en compte dans les énoncés de quelques
produits. La majorité des produits sont focalisés sur le développement des capacités individuelles,
organisationnelles et environnementales. La configuration et le contenu de la matrice traduisent
clairement le cadre conceptuel de la GAR.
Toutefois, il apparaît qu’à l’exception de l’effet 5, la prise en compte de la durabilité
environnementale au niveau des autres effets et des produits a été assez limitée. Cette faiblesse a été
également constatée pour la prise en compte de l’égalité des sexes au niveau des produits, des
indicateurs, des points de référence et des cibles dont la majorité n’est pas « gendérisée ». Quant au
développement des capacités, il est apparu que l’évaluation préalable des capacités individuelles et
organisationnelles (Analyse des capacités existantes, des capacités désirées, des déficits de capacités,
etc.) n’est pas une pratique courante et systématique dans la mise en œuvre de l’UNDAF.
Nombre d’indicateurs de produits ne sont pas non plus appropriés pour apprécier le développement
des capacités. Les données et les informations disponibles ainsi que les rapports de l’UNDAF ne
renseignent pas suffisamment sur les changements positifs imputables au développement des
capacités. Enfin, les faiblesses signalées en matière de formulation des résultats, de choix d’indicateurs
SMART et de disponibilité des données pour renseigner les points de référence témoignent de la
nécessité de renforcer la mise en œuvre de la GAR.
12 Cf. processus d’élaboration de l’UNDAF : Principes directeurs à l’attention des équipes pays des Nations Unies - UNDG-
janvier 2010
L’approche basée sur les Droits Humains, la durabilité environnementale et l’égalité des sexes sont des principes normatifs.
Le développement des capacités et la Gestion Axée sur les Résultats (GAR) sont des principes de facilitation.
32
V - Mécanismes de gouvernance et de coordination de la mise en œuvre de l’UNDAF
La gouvernance de la mise en œuvre de l’UNDAF est assurée par le Comité directeur qui a la
responsabilité du pilotage et de la coordination. Les groupes effets, les groupes thématiques et les
groupes de travail sont chargés de veiller à la coordination des interventions, d’apporter un appui
conseil et technique, de contribuer au suivi et à l’évaluation des progrès réalisés ou non dans la mise
en œuvre des activités, l’utilisation des ressources et vers l’atteinte des résultats escomptés.
L’évaluation des groupes effets et des groupes thématiques s’est basée sur les principaux critères
suivants : L’existence des documents de référence ; La fréquence des réunions ; La participation et
la représentativité des membres ; l’engagement des partenaires nationaux ; la qualité des débats ;
La qualité de l’animation des réunions ; Les initiatives novatrices prises par le groupe ; Les
synergies et les échanges avec les autres groupes ; La production régulière des minutes et des
rapports d’activité.
Les groupes effets et les groupes thématiques sont effectivement perçus et considérés comme des
espaces de partage d’informations, de connaissances, d’expériences, de leçons apprises, de bonnes
pratiques. Tous les groupes disposent des TDR et des plans de travail. Cependant, certains groupes
effets ne disposent pas de matrice de suivi. La quasi-totalité des groupes ont tenu en moyenne sept (7)
réunions par an (réunions task force et groupe élargi). Quelques groupes ont pris des initiatives
novatrices (Note méthodologique pour le suivi des travaux du groupe, page web, matrice de suivi du
processus). A titre d’illustration, on peut citer les groupes effets 2, 4 et 5, le GTSE, le groupe
thématique genre. On note un fort engagement des co-présidents des groupes effets et du GTSE.
Cependant, on peut déplorer la frilosité des débats de substance dans la plupart des groupes. Les
entretiens individuels et de groupes ont révélé que l’animation des débats laisse parfois à désirer. Les
débats dégénèrent souvent sur des questions de détails exprimées dans un jargon onusien, débats qui
deviennent souvent ennuyeux pour les partenaires nationaux. La gestion des connaissances produites
par les groupes est une pratique encore timide qui demeure l’apanage de quelques groupes. Les
synergies et les échanges entre groupes particulièrement entre les groupes effets et les groupes
thématiques restent faibles. Les membres des groupes mis en place avec l’appui des Nations Unies
participent aux réunions des groupes crées avec l’appui des autres partenaires au développement
notamment l’Union Européenne (cas des groupes Gouvernance, Santé). En revanche, la fréquentation
des groupes effets par ces partenaires demeure timide.
Un autre fait marquant du fonctionnement des groupes effets est la faible participation des OSC et des
représentants du secteur privé. On a aussi observé une décroissance inquiétante du taux de
participation des membres des groupes aux réunions. L’analyse des données et des informations
recueillies a révélé que la faible participation des OSC est engendrée par la mobilité de leur personnel,
les contraintes en ressources humaines qui ne permettent pas de répondre à toutes les sollicitations, la
faible valeur ajoutée de la participation aux réunions des groupes au travail des OSC, l’attachement
aux relations bilatérales avec les agences, les débats ennuyeux et souvent dominés par les
préoccupations des agences. Pour motiver les OSC, les réunions des groupes devraient prendre en
compte leurs attentes. Il s’agit notamment de leur donner l’opportunité d’échanger leurs expériences,
les leçons apprises et les bonnes pratiques de leurs interventions, etc. Une telle perspective suppose
une amélioration de l’animation des groupes particulièrement des réunions et des autres activités.
33
En dépit de quelques faiblesses signalées plus haut, il convient de reconnaître que le fonctionnement
de la plupart des groupes effets, des groupes thématiques et des groupes de travail est satisfaisant. Les
efforts et les progrès réalisés dans le cadre de cette première expérience sont encourageants eu égard
aux expériences des autres pays. Cependant, dans la perspective de l’amélioration de leur
fonctionnement, les groupes devraient mettre l’accent sur :
La programmation conjointe ;
Le suivi des effets ;
L’analyse périodique et les échanges sur les performances de la mise en œuvre de l’UNDAF
(efficacité, efficience, contribution des produits aux effets, mainstreaming du genre,
retombées des interventions sur les personnes vulnérables, etc.) ;
L’analyse périodique et les échanges sur l’évolution du positionnement stratégique des
Nations Unies en se basant sur la cartographie des interventions des partenaires au
développement ;
L’identification et l’analyse des besoins en développement des capacités des partenaires
d’exécution ;
L’identification des déficits de financement et des opportunités de financement ;
L’analyse des opportunités de programmes conjoints ;
Les échanges, la documentation et la valorisation des bonnes pratiques ;
Le développement des synergies entre les groupes ;
Le renforcement des capacités des membres des groupes ;
L’amélioration de la participation des OSC et des autres partenaires au développement en
leur donnant l’opportunité d’échanger leurs expériences, etc. et en évitant les débats centrés
sur les préoccupations des agences ;
L’amélioration de l’animation des groupes particulièrement des réunions ;
La promotion des synergies avec les mécanismes de gouvernance ou les groupes mis en
place par les autres partenaires au développement en encourageant leur participation aux
groupes effets ou aux groupes thématiques.
VI - Suivi et évaluation de la mise en œuvre de l’UNDAF
L’analyse des informations recueillies a montré que l’équipe pays a mis en place un dispositif
opérationnel de suivi et évaluation avec l’appui technique remarquable du GTSE qui a conçu quelques
outils de suivi. La mise en œuvre du plan de suivi et évaluation de l’UNDAF est efficace. Le GTSE
dispose d’un plan de travail et se réunit régulièrement. Le Bureau du Coordonnateur Résident en
étroite collaboration avec le GTSE a mis en place une base de données qui est régulièrement mise à
jour. D’autres outils de suivi tels la matrice de suivi, les plans de travail des groupes effet, le plan
intégré de suivi et d’évaluation (IMEP) et les « Business process » etc. ont été mis au point.
Cependant, la base des données a été jugé difficilement utilisable par nombre d’agents des Nations
Unies.
34
Dans la perspective de l’amélioration du suivi de l’UNDAF, l’équipe pays a amorcé l’implantation du
DI MONITORING. En septembre 2014, une formation a été organisée sur DI MONITORING à
l’intention du personnel des Nations Unies. Une séance de sensibilisation a également été organisée
pour des partenaires du gouvernement et de la société civile impliqués dans le suivi de l’UNDAF. Le
bureau du Coordonnateur Résident a co-organisé avec le groupe effet 4 une session de formation sur
l’Approche basée sur les Droits Humains et la GAR à l’intention du personnel des Nations Unies, des
partenaires nationaux et de la société civile. Le GTSE notamment les agences dispose d’une expertise
interne qui est un véritable atout pour le développement de l’appui conseil stratégique et la formation
en évaluation de développement singulièrement en évaluation des politiques publiques à l’intention
des partenaires du gouvernement, de la société civile et du secteur privé.
Il convient aussi de signaler que les Nations Unies apportent un appui remarquable au renforcement
des capacités nationales en suivi et évaluation particulièrement en évaluation des politiques publiques
qui a été institutionnalisée par la Constitution. Son appui est fourni à l’Observatoire National du
Développement Humain (ONDH) pour contribuer au développement des outils de veille stratégique
au niveau local et régional pour un meilleur ciblage des populations vulnérables, le renforcement
des capacités d’analyse et d’évaluation des politiques publiques de développement humain pour une
meilleure orientation des politiques sociales et de la prise de décisions, le renforcement de la
communication, le partenariat et le plaidoyer pour un développement humain équitable pour
appuyer l’institutionnalisation de l’évaluation des politiques publiques. Les Nations Unies apportent
également un appui au Haut-Commissariat au Plan (HCP) pour le suivi des OMD. L’appui des Nations
Unies au renforcement des capacités nationales en suivi et évaluation concerne également la prise en
compte des droits humains, de l’équité et de la dimension genre dans l’évaluation des politiques
publiques.
En dépit de ces performances dans le domaine du suivi et de l’évaluation, la qualité de la matrice de
résultats demeure un sérieux handicap pour le suivi et évaluation de l’UNDAF qui sont aussi pénalisés
par la qualité des données fournies par les agences, le retard dans la transmission des données au BCR,
le non-respect des exigences professionnelles en matière de Gestion Axée sur les Résultats par
certaines agences, etc. A la lecture de quelques plans stratégiques, on a aussi constaté la faiblesse de
quelques institutions publiques partenaires dans l’opérationnalisation de la GAR, particulièrement du
suivi et évaluation. A titre indicatif, on peut citer les cas du ministère de la Solidarité, de la Femme, de
la Famille et du Développement Social, du ministère de la Justice, de la Délégation interministérielle
des droits de l’homme.
En outre, le suivi et l’évaluation restent confrontés aux principaux défis ci-après :
L’alignement du suivi et évaluation de l’UNDAF aux systèmes de S&E sectoriels qui est
encore limité. Il aurait facilité le suivi des effets ;
Le non suivi des effets de l’UNDAF ;
La faiblesse constatée dans l’analyse des résultats de la mise en œuvre de l’UNDAF ;
L’articulation entre les systèmes de suivi et évaluation des agences et le système de suivi et
évaluation de l’UNDAF ;
L’inexistence des fiches techniques des indicateurs ou des métadonnées ;
Les fortes contraintes dans la collecte des données financières et celles relatives à la
mobilisation des ressources par les agences ;
35
La retard dans approbation des outils conçus par le GTSE tels les « Business process », le
plan intégré de suivi et évaluation (IMEP), les plans de travail des groupes effets, la matrice
de suivi pour améliorer le suivi et l’évaluation de l’UNDAF ;
La qualité du rapport annuel de l’UNDAF (Rapports annuels de l’UNDAF).
A propos de la qualité du rapport annuel de l’UNDAF, à la lecture des rapports disponibles, de 2012 à
2013, il a été certes noté une amélioration du contenu du rapport qui a le mérite de consacrer une place
importante à l’exposé d’un thème spécifique d’actualité ou d’importance. Mais, il serait judicieux de
corriger les faiblesses suivantes :
L’absence plausible d’un canevas unique et d’un fil conducteur pour l’exposé des progrès
relatifs aux différents effets. Le rapport apparaît comme une juxtaposition des rapports
spécifiques des différents groupes effets ;
L’insuffisance des données et d’informations fournies sur les progrès réalisés vers l’atteinte
des effets et des produits en se basant sur les points de référence et les cibles. A ce propos, il
sied de relever que le rapport de 2013 fournit néanmoins quelques données et informations
sur les effets 4 et 5 ;
La faiblesse de l’analyse des résultats de la mise en œuvre de l’UNDAF ;
L’insuffisance des données financières pour certains effets ;
Le manque d’informations sur la gestion des risques, les hypothèses, les leçons apprises, les
bonnes pratiques, etc.
VII - Financement et mobilisation des ressources
Les données et les informations disponibles sur les prévisions financières et les dépenses réalisées au
cours des deux dernières années n’ont pas permis de conduire une analyse approfondie du financement
de l’UNDAF. En effet, le BCR ne dispose pas d’informations détaillées sur la mobilisation des
ressources. Il n’a pas été non plus possible d’obtenir des informations détaillées auprès des agences.
L’analyse s’est donc basée sur les données financières recueillies dans la base des données.
Le tableau ci-dessous montre que le budget de l’UNDAF la durée du cycle de programmation (2012-
2016) était estimé à 218 283 191,32 USD. Au cours des années 2012-2013, les prévisions budgétaires
totales des Nations Unies étaient estimées à 722 789 613,28 USD. Au cours de ces deux années, les
dépenses totales se sont élevées à 60 172 116,28 USD. Il apparaît donc que les dépenses totales ont
été en deçà des prévisions budgétaires.
Les informations recueillies dans la base de données indiquent que les Nations Unies ont mobilisé des
fonds auprès du Gouvernement marocain qui contribuent au financement de quelques projets.
L’Union Européenne, la Coopération espagnole, l’Italie, le Fonds pour l’Environnement Mondial
(FEM) ont également contribué au financement de l’UNDAF en 2012 et 2013. Cette liste des bailleurs
n’est évidemment pas exhaustive. Pour les raisons évoquées ci-dessus, il n’a pas été possible de
collecter des informations sur les contributions des différents donateurs. Il a été également constaté
que les Nations Unies ne disposent pas d’une stratégie conjointe de mobilisation des ressources. Mais,
celle-ci est en cours d’élaboration.
36
Tableau 4 : Financement de l’UNDAF au cours de 2012-2013
Agence Budget
2012-2016 (USD)
Budget 2012 Dépenses
2012 Budget 2013
Dépenses 2013
FAO 5 901 801,00 871 705,00 821 729,00 1 460 760,00 737 200,00
FIDA 64 460 000,00
OIM 905 654,29 1 835 492,50 2 012 377,69 3 271 595,26 2 870 925,91
OMS 13 013 000,00 686 800,00 382 000,00 884 400,00 1 338 380,00
ONUDI 13 570 378,00 2 427 195,00 2 427 195,00 2 072 027,00 1 116 134,99
ONUFEMMES 11 052 479,67 3 456 413,59 2 926 373,58 1 983 643,72 1 791 985,69
ONUSIDA 2 875 400,00 69 861,13 43 683,38 476 723,00 407 039,00
PNUD 62 499 168,19 15 739 000,00 13 850 000,00 20 259 299,65 15 730 734,85
UNCTAD 75 000,00 0,00 0,00 25 000,00 25 000,00
UNESCO 3 433 091,39 876 191,06 805 617,06 1 320 375,00 894 743,00
UNFPA 1 778 049,78 563 903,83 405 570,95 792 850,00 679 601,10
UNHCR 10 800 000,00 2 100 000,00 2 100 000,00 2 459 409,00 2 297 942,00
UNICEF 27 919 169,00 4 382 518,59 3 394 461,
52 4 263 449,95 3 113 421,56
TOTAL 218 283 191,32 33 009 080,70 29 169 008,18 39 269 532,58 31 003 108,10
VIII - Communication et gestion des connaissances
L’équipe pays a mis en place un groupe des services communs et un groupe communication. Ces deux
groupes disposent des TDR et des plans de travail annuels. Ils se réunissent régulièrement. En tenant
compte des données disponibles, ces groupes ont tenu en moyenne 7 réunions en 2013 et 4 réunions au
cours du premier semestre 2014. On note des efforts encourageants en matière de gestion des services
communs notamment en ce qui concerne les commandes groupées, les services de voyage, la location
des véhicules, le développement de l’intranet du système, les appels d’offre relatifs aux services de
gardiennage, la négociation des contrats, etc.
S’agissant de la communication, l’équipe pays bénéficie de l’appui conseil du groupe communication
qui dispose des TDR et d’un plan de travail. Le groupe se réunit régulièrement. L’équipe pays est
dotée d’un bulletin d’information qui est publié avec l’appui technique du CINU. Mais, les entretiens
individuels et de groupes ont révélé que l’UNDAF particulièrement les interventions et les résultats
obtenus par les Nations Unies restent très peu connus dans les ministères et par les OSC. Seules les
personnes qui représentent ces partenaires nationaux au Comité directeur et dans les groupes effets
sont bien informées sur ces questions. Il est donc nécessaire de communiquer davantage sur l’UNDAF
notamment sur les résultats obtenus, les leçons apprises et les bonnes pratiques.
La gestion des connaissances est encore le maillon faible du dispositif UNDAF. Le BCR demeure la
mémoire institutionnelle de la mise en œuvre de l’UNDAF. Il s’emploie à assurer la gestion des
connaissances produites à travers la mise en œuvre de l’UNDAF. Les agences disposent de leurs
mécanismes spécifiques de gestion des connaissances. Mais, il n’existe pas encore de mécanismes
conjoints de gestion des connaissances. Certains groupes effets tels les groupes 4 et 5 ont pris des
initiatives novatrices (par exemple, la création d’une page sur Teamworks qui documente tous les
travaux et activités) qui devraient être enrichies, capitalisées et valorisées pour promouvoir la gestion
des connaissances.
37
IX - Positionnement stratégique des Nations Unies
La contribution financière des Nations Unies au Maroc est certes très faible13
. Elle représente moins
de 2% de l’Aide Publique au Développement (APD). Mais, le positionnement stratégique des Nations
Unies a été jugé pertinent par la quasi-totalité des personnes interviewées notamment par les
partenaires nationaux. Précisément, le positionnement des Nations Unies est pertinent par rapport aux:
(i) Priorités sectorielles ; (ii) Groupes vulnérables ciblés ; (iii) Zones les plus vulnérables ciblés.
IX.1 - Positionnement par rapport aux priorités sectorielles
L’analyse du contexte et des changements majeurs montre clairement que les Nations Unies sont
positionnées dans les chantiers stratégiques du Gouvernement notamment l’éducation, la santé,
l’environnement, la gouvernance, le développement économique. Ces interventions se situent
prioritairement au niveau « upstream » (conseil stratégique, information stratégique, production
normative, échange des connaissances, des pratiques novatrices). Mais, au niveau « downstream », les
projets catalytiques ou démonstratifs ont été jugés très utiles. Dans les domaines de la gouvernance, de
l’environnement, les droits humains, les programmes conjoints mis en œuvre avec l’appui des Nations
Unies sont stratégiques et fortement appréciés par les partenaires du gouvernement.
IX.2 - Positionnement par rapport aux groupes vulnérables ciblés
Les groupes vulnérables notamment les migrants et les réfugiés vulnérables, les personnes vivant avec
le VIH/SIDA, les enfants ayant des besoins spécifiques, les femmes victimes de violences basées sur
le genre sont les principaux bénéficiaires directs des interventions « downstream » des Nations Unies
notamment des programmes et des projets mis en œuvre avec l’appui technique et financier des
agences. Les Nations Unies sont actives dans l’appui conseil et le plaidoyer auprès du Gouvernement
pour la réalisation, la protection et la promotion des droits des personnes et des groupes vulnérables.
Dans ce domaine, les Nations Unies jouissent d’un net avantage comparatif en raison de leur
légitimité et leur neutralité.
IX.3 - Positionnement par rapport aux zones vulnérables
Les Nations Unies interviennent dans les zones oasiennes dans lesquelles réside une proportion
importante de la population nationale. Ces zones sont écologiquement très vulnérables et confrontées
aux problèmes de migrations et à l’extrême pauvreté de la population qui y réside. Les Nations Unies
ont établi un partenariat avec l’ANDZOA pour fournir de l’appui conseil, contribuer ou faciliter la
mobilisation des ressources et la mise en œuvre des projets dans ces zones. Mais, les interventions des
Nations Unies dans ces zones restent encore limitées.
En dépit de la pertinence reconnue de son positionnement stratégique actuel, les Nations Unies
devront envisager de procéder davantage à la concentration et au ciblage de leurs interventions au
niveau géographique et par rapport aux groupes vulnérables en privilégiant les programmes
conjoints dans les secteurs ou les créneaux stratégiques.
13
Ce constat a été signalé lors des entretiens avec les Chefs d’agences de l’équipe des Nations Unies. Mais,
n’ayant pas eu d’entretien avec le ministère des finances, nous n’avons pas pu obtenir des données sur la part du
financement de l’équipe des Nations sur l’Aide Publique au Développement (APD).
38
X - Leçons apprises et Recommandations
X.1 - Leçons apprises
L’analyse du bilan de la mise en œuvre de l’UNDAF a permis de dégager les principaux
enseignements ci-après :
La diversité des cycles de programmation des agences et d’autres entités de l’UNDAF
demeure une des principales causes du glissement des cibles et des fluctuations budgétaires
qui rendent difficile l’analyse de l’efficacité et l’efficience de la mise en œuvre de
l’UNDAF. L’équipe pays reste confrontée à ce problème. En réalité, cette question n’a pas été
anticipée au moment de la formulation des produits de l’UNDAF qui devrait être basée sur
l’analyse pays. Mais, ce problème devrait être résolu à travers la flexibilité qu’il convient
d’observer dans le réajustement des produits et des cibles y afférentes en tenant compte des
spécificités des cycles budgétaires et des modes opératoires des entités des Nations Unies
impliquées dans la mise en œuvre de l’UNDAF.
La diversité des cadres logiques y compris la nature des produits et des modes opératoires
est apparue comme un obstacle qui ne permet pas de mieux refléter les résultats escomptés
par certaines entités des Nations Unies dans les plans de travail annuels notamment à
travers les cibles annuelles. Cet enseignement met en exergue deux aspects importants : La
diversité des cadres conceptuels qui sous-tendent les cadres logiques et la prise en compte du
travail normatif des agences notamment des agences spécialisées. Ici, il apparaît nécessaire
d’avoir une compréhension commune des différents cadres logiques en rapport avec le cadre
conceptuel de la GAR. Il faudra ensuite assurer l’alignement de ces cadres logiques à la
matrice de résultats de l’UNDAF.
La reformulation en cours des produits, des indicateurs et des cibles témoigne de l’urgence
et de la nécessité du renforcement des capacités du personnel et des partenaires d’exécution
sur la GAR en rapport avec la théorie du changement et en mettant un accent particulier
sur le suivi et l’évaluation. Ce renforcement des capacités permettra en partie de mieux
aborder la question de la diversité des cadres logiques y compris la nature des produits et des
modes opératoires des entités des Nations Unies.
L’absence des fiches de métadonnées est une des contraintes majeures de la collecte des
données sur la mise en œuvre de l’UNDAF. A ce propos, les initiatives prises par certains
groupes devraient être valorisées et partagées.
La co-présidence des groupes et la mise en place des « task force » constituent des bonnes
pratiques qui justifient le dynamisme des groupes effets. En effet, cette pratique n’est pas
courante. Elle devrait être consolidée, documentée et partagée avec les autres pays.
L’implication des OSC dans le Comité directeur est un véritable atout pour le renforcement
du partenariat entre le SNU et ces organisations. Il conviendrait de communiquer davantage
sur l’UNDAF avec les OSC qui restent très attachées aux relations bilatérales avec les entités
des Nations Unies.
39
La flexibilité observée par l’équipe pays par rapport à la standardisation des outils conçus
par les groupes effets a certes favorisé des pratiques novatrices en matière de conception des
outils (outils de de suivi et de gestion de connaissance). Mais, il s’avère de plus en plus
nécessaire de valoriser, de partager et de standardiser certains outils sans étouffer les
initiatives novatrices.
La faible articulation des dispositifs de suivi et évaluation de l’UNDAF et des entités du des
Nations Unies demeure une contrainte majeure pour la collecte des données sur l’exécution
opérationnelle et financière. Cette faiblesse est perceptible au niveau des indicateurs, des
fréquences de collecte des données, etc. Une réflexion collective s’avère nécessaire pour
surmonter cette contrainte.
Dans certains secteurs, les Nations Unies continuent à projeter une image fragmentée en
raison de la faiblesse de la programmation conjointe qui mine la cohérence et réduit
l’impact des interventions.
Les programmes conjoints ont permis de mieux positionner les Nations Unies dans certains
secteurs et domaines. Les programmes conjoints peuvent donc être utilisés davantage comme
des véritables leviers pour le positionnement stratégique des Nations Unies.
X.2 - Recommandations
X.2.1 - Recommandations par rapport à la pertinence de la mise en œuvre de l’UNDAF
Renforcer la veille stratégique à travers l’analyse régulière des secteurs en se focalisant sur
les domaines d’intervention de l’UNDAF ;
X.2.2 - Recommandations par rapport à l’efficacité de la mise en œuvre de l’UNDAF
Accélérer les progrès vers l’atteinte des cibles des produits escomptés de l’UNDAF en
mettant l’accent sur les produits dont les taux de réalisation sont faibles ;
Veiller régulièrement à mettre en exergue la contribution significative des produits à la
réalisation des effets escomptés en mettant l’accent sur le suivi des effets ;
X.2.3 - Recommandations par rapport à l’efficience de la mise en œuvre de l’UNDAF
Améliorer l’efficience dans la mise en œuvre en procédant régulièrement à l’analyse des
taux d’exécution financière en rapport avec les taux de réalisation des résultats (Cf.
Analyse financière et opérationnelle) ;
Accroître les services communs pour réduire les coûts de transaction et optimiser
l’utilisation des ressources.
X.2.4 - Recommandations par rapport à la cohérence de la mise en œuvre de l’UNDAF
Améliorer et renforcer la programmation conjointe pour éviter la duplication des
interventions, mieux coordonner les interventions, maximiser l’utilisation des ressources et
l’impact des interventions ;
Développer davantage des programmes conjoints dans les secteurs et les créneaux
stratégiques en capitalisant les leçons apprises des programmes conjoints en cours.
40
X.2.5 - Recommandations par rapport à l’appropriation de la mise en œuvre de l’UNDAF
Renforcer l’appropriation au niveau central et régional à travers le développement des
capacités et la promotion de la communication autour de l’UNDAF.
X.2.6 - Recommandations par rapport à la qualité de la matrice de l’UNDAF
Finaliser le processus d’amélioration de la formulation de certains produits et indicateurs
en tenant compte des propositions faites par les groupes effets et dans ce rapport ;
Proposer des indicateurs « downstream » pour mettre en exergue les interventions des
Nations Unies en faveur des bénéficiaires directs ;
Valoriser et mieux refléter le travail normatif des agences à travers les indicateurs et les
progrès réalisés ;
Finaliser le processus de formulation des risques et des hypothèses pour l’ensemble des
produits et veiller à leur gestion et suivi ;
Conduire la collecte des données pour renseigner les points de référence des indicateurs des
produits ;
Documenter la méthode de fixation des cibles et éviter la fixation des cibles glissantes ;
Convenir de la fixation des cibles réalistes pour la mise en œuvre de l’UNDAF jusqu’à la
fin du cycle en cours.
X.2.7 - Recommandations par rapport aux mécanismes de gouvernance et de coordination de
l’UNDAF
Améliorer le fonctionnement des groupes en mettant l’accent sur :
La programmation conjointe ;
Le suivi des effets ;
L’analyse périodique et les échanges sur les performances de la mise en œuvre de l’UNDAF
(efficacité, efficience, la contribution des produits aux effets, le mainstreaming du genre, les
retombées des interventions sur les personnes vulnérables, etc.) ;
L’analyse périodique et les échanges sur l’évolution du positionnement stratégique des
Nations Unies en se basant sur la cartographie des interventions des partenaires au
développement ;
L’identification et l’analyse des besoins en développement des capacités des partenaires
d’exécution ;
L’identification des déficits de financement et des opportunités de financement ;
L’analyse des opportunités des programmes conjoints ;
Les échanges, la documentation et la valorisation des bonnes pratiques ;
La motivation des OSC à partager leurs expériences, les leçons apprises, les bonnes
pratiques de leurs interventions ;
41
L’amélioration de l’animation des groupes et la qualité des débats.
X.2.8 - Recommandations par rapport au suivi et évaluation de l’UNDAF
Renforcer le suivi et l’évaluation de l’UNDAF en mettant l’accent sur :
L’alignement du suivi et évaluation de l’UNDAF aux systèmes de S&E sectoriels pour
faciliter le suivi des effets ;
Le suivi des effets de l’UNDAF ;
L’analyse des résultats de la mise en œuvre de l’UNDAF ;
L’articulation entre les systèmes de suivi et évaluation des agences et le système de suivi et
évaluation de l’UNDAF ;
L’élaboration des fiches techniques des indicateurs ou des métadonnées ;
Le respect des délais impartis pour la collecte et la transmission des données au BCR ;
L’amélioration de la collecte des données financières et celles relatives à la mobilisation des
ressources par les agences ;
L’approbation et l’utilisation des outils conçus par le GTSE tels les « Business process », les
plan de travail des groupes effets, le plan intégré de suivi-évaluation, la matrice de suivi
pour améliorer le suivi et l’évaluation de l’UNDAF ;
L’amélioration de la qualité du reporting (rapports annuels de l’UNDAF) ;
La valorisation de l’expertise interne des Nations Unies et du GTSE en suivi et évaluation
pour l’appui conseil en évaluation des politiques publiques ;
L’accélération de la mise en place de DI MONITORING.
L’organisation des sessions de formation sur le suivi et l’évaluation axés sur les résultats, à
l’intention des responsables des programmes des agences et des partenaires d’exécution.
Renforcer les capacités en GAR particulièrement en suivi et évaluation des institutions
partenaires.
X.2.9 - Recommandations par rapport au financement de l’UNDAF
Accélérer l’élaboration, la finalisation, l’approbation et la mise en œuvre de la stratégie de
mobilisation des ressources ;
Systématiser le partage des données et des informations relatives à la mobilisation des
ressources entreprises par les agences.
X.2.10 - Recommandations par rapport à la communication et la gestion des connaissances
Promouvoir la communication autour des résultats de la mise en œuvre de l’UNDAF ;
42
Mettre en place un système conjoint de gestion des connaissances et former le personnel
dans ce domaine.
X.2.11 - Recommandations par rapport au positionnement des Nations Unies
Procéder une meilleure concentration des interventions des Nations Unies en privilégiant la
mise en œuvre des programmes conjoints dans les secteurs stratégiques, en faveur des
groupes et des zones vulnérables.
43
Annexe I :
Progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’UNDAF au cours de l’année 2012
Produits escomptés Indicateurs
Points de
référence
UNDAF
(Baseline)
Cibles finales
UNDAF Cible annuelle Progrès réalisés Commentaires
Effet 1
Produit 1.1 : Les
contraintes socio-
éducatives limitant
l'accès et la rétention à
une éducation de base*
de qualité de la
population vulnérable
sont réduites.
1.1.1 : Nombre d’élèves
ayant bénéficié de l’appui
social
Cantines scolaire
2011 : 85.080
Internats 2011 :
81.044
Dar taliba/talib
2011 : 48.738
Cantines
scolaires :
137.023
Internats 130.522
Dar taliba/talib :
78.494
Information non
disponible.
L’indicateur n’est
pas renseigné par
projets/programmes
Information non
disponible
1.1.2 : Nombre
d’éducateurs/éducatrices
de préscolaire formés
15.000 20.000 989 989 Cible atteinte
Produit 1.2 : Les
curricula, les pratiques
pédagogiques et le
matériel didactique sont
améliorés renforçant et
intégrant les approches
genre et droit humains
1.2.1 : Disponibilité de
nouveaux programmes et
manuels de
l’enseignement primaire
intégrant le DH et le
genre
Non disponible
dans le PAC
Curricula
intégrant le DH
et le genre
disponibles
1 0 Cible non
atteinte
1.2.2 : Disponibilité des
programmes et guides
pédagogiques pour le
préscolaire et pour les
enfants aux besoins
spécifiques
Non disponible
dans le PAC
Programmes et
guides
pédagogiques
disponibles
Feuille de route pour
l’appui à la révision
des curricula du
préscolaire et pour
les enfants à besoins
spécifiques
Cadre référentiel
élaboré Cible atteinte
44
Produit 1.3 : Les
capacités des acteurs
clés* de l’ENF, de la
FP et de
l’alphabétisation en
matière de gestion,
d’amélioration des
programmes et
d’insertion des
bénéficiaires, sont
renforcées.
1.3.1 : Nombre
d’animateurs ENF formés
en matière de pédagogie
900 Animateurs
ENF formés
6000 Formation de 80
femmes en création
et gestion de
microprojets
économiques et
création de 8
projets générateurs
de revenus pour ces
80 femmes (10
femmes par projet)
Appui à
l’opérationnalisation
des 3 Centres
d’Apprentissage
Communautaire
(CAC) créés dans la
première phase
(Centre jouant un
rôle central
fédérateur pour
l’accompagnement
des femmes
bénéficiaires des
subventions
Cible non
atteinte.
Problème de
cohérence du
point de
référence et de
la cible 2012
avec le point
de référence et
la cible de
l’UNDAF
1.3.2 : Nombre d’enfants
bénéficiaires des
programmes d’ENF dans
les 3 régions cibles
22.300 enfants
bénéficiaires
30.000 Feuille de route
pour le plaidoyer et
la communication
élaborée
Feuille de route pour
le plaidoyer et la
communication
élaborée
Cible atteinte
1.3.3 : Disponibilité d’un
programme
d’alphabétisation
spécifique aux jeunes
(Garçons et filles)
Programme non
disponible
Programme
disponible
Difficulté de
consolidation des
cibles
- Il est
nécessaire et
urgent de
s’accorder sur
la fixation de
la cible en
tenant compte
du point de
référence de
l’UNDAF
45
Produit 1.4 : Les
capacités des acteurs
clés en matière
d’élaboration et de mise
en œuvre du projet
d’établissement ainsi
que la promotion de
l’établissement scolaire
dans son
environnement sont
renforcées
1.4.1 : Proportion des
établissements scolaires
ayant réalisé au moins
60% des résultats
attendus de la mise en
œuvre de leurs projets
d’établissement
20%
d’établissements
70% Modèle INSAF
expérimenté et phase
pilote préparée
Modèle INSAF en
cours de finalisation Cible non
atteinte.
Cependant,
progrès réalisé
dans le
processus
d’élaboration
du modèle
1.4.2 : Nombre de
conventions de
partenariats signés par les
établissements scolaires
2011 : 5621 60% Indicateur non
renseigné par les
projets/programmes
- -
Produit 1.5 : Le
système de suivi et
d’évaluation du secteur
d’éducation et de la
formation (y compris le
système d’information)
est renforcé, de manière
à rendre disponible des
informations sur les
enfants et les jeunes,
notamment les plus
vulnérables.
1.5.1 : Disponibilité d’un
système d’information
qui tient compte des
enfants/jeunes
vulnérables
Système
d’information non
disponible
Système
d’information
disponible
Une enquête
disponible
Enquête en cours de
finalisation Cible non
atteinte.
Cependant,
progrès réalisé
dans le
processus
d’élaboration
du modèle
46
Effet 2
Produit 2.1 : Les
stratégies et les plans
nationaux visant la
réduction de la
mortalité, de la
morbidité maternelle et
périnatale et l’accès
universel à la SSR sont
mis en œuvre et
régulièrement revue
selon une approche
droits humains et
inclusive de la société
civile.
2.1.1 : Proportion des
professionnels de santé
formés sur les soins
néonataux par profils
(Pédiatre, MG, SF)
% de pédiatres
(ND)
% de MG (ND)
% de SF (ND)
70% de
pédiatres
80% de MG
100% de SF
14% de pédiatres
16% de MG
20% de SF
14,6%
26%
2,5%
Cible atteinte
pour les
pédiatres
Cibles
dépassées pour
les MG
Cible non
atteinte pour
les SF
2.1.2 : Proportion des
structures
d’accouchement
publiques certifiées selon
les normes et standards
nationaux
2011 : 7% ??
(2011 : 28%
SOUB)
100% ??
(80%)
42% 42% Cible atteinte
2.1.3 : Proportion
d’accouchement de
provenance rurale dans
les structures de santé
publique
2010 : 69,7% 80% 73,5% Information non
disponible -
Nombre de structures de
jeunesse intégrant la SSR
2011 : 10 50 0 0 Indicateur
modifié et
supprimé
47
Produit 2.2 : Les
stratégies et les plans
nationaux visant la
réduction de la
mortalité et de la
morbidité infanto-
juvéniles sont mis en
œuvre et régulièrement
revus selon une
approche droits
humains et inclusive de
la société civile.
2.2.1 : Proportion des enfants âgés
de 12 à 23 mois recevant le VAR
94% d’enfants Plus de 95% 95% Information non mise
à jour Année de
référence non
indiquée
2.2.2 : Proportion d’ESSB ou la
stratégie de prise en charge intégrée
de l’enfant est implantée
Indicateur
supprimé en
2013
- - - -
2.2.3 : Nombre d’instituts de
formation aux carrières de santé qui
enseignent les directives cliniques
de la PCIE
Indicateur
supprimé en
2013
- - - -
Produit 2.3 : Les
partenaires nationaux
actifs dans le domaine
de lutte contre le VIH et
la tuberculose disposent
des capacités
nécessaires en matière
de planification,
implantation et suivi
évaluation pour assurer
l'accès universel des
populations vulnérables
à des services de
prévention, traitement
et appui social de
qualité et respectant les
droits humains.
2.3.1 : Nombre d’ONG qui ont
intégré les normes et les standards
de qualité dans leurs programmes
de prévention du VIH
Non disponible 8 ONG Elaboration
des normes
En cours Cible non
atteinte.
Cependant,
progrès réalisé
dans le
processus
2.3.2 : Nombre de régions
prioritaires qui ont mis en œuvre
des programmes de prévention
combinée VIH
Non disponible 9 régions
prioritaires
Modélisation
de la
prévention
combinée
En cours Cible non
atteinte.
Cependant,
progrès réalisé
dans le
processus
2.3.3 : Disponibilité d’une stratégie
spécifique de protection et
prévention du VIH des enfants
adolescents et jeunes les plus
vulnérables intégrés dans le PSN de
lutte contre le SIDA
Stratégie non
disponible
Stratégie
disponible et
mise en œuvre
Elaboration
de la
stratégie
En cours Cible non
atteinte.
Cependant,
progrès réalisé
dans le
processus
48
2.3.4 : Pourcentage de cas de
tuberculose dépistés pour le VIH
parmi ceux notifiés
2010 : 3,5 % 75% 25% 22,8% Indicateur
différent de
celui de
l’UNDAF
Produit 2.4 : L'intégration et la mise
en œuvre des stratégies
nationales de
prévention et de
contrôle des troubles
nutritionnels et des
maladies chroniques, y
compris le cancer, sont
appuyées.
2.4.1 : Nombre de producteurs de
sel ayant intégré les normes de
qualité du sel iodé
12 producteurs 45 producteurs Pas de cible
prévue
- Actions
prévues en
2013
2.4.2 : Module de formation en
bonnes pratiques cliniques en santé
mentale élaboré et disponible au
niveau des établissements
Module non
disponible au
niveau des
ESSB
Module non
disponible au
niveau des
ESSB
Pas de cible
prévue
- Actions
prévues en
2013
2.4.3 : Un comité intersectoriel pour
la prévention et le contrôle des
maladies non transmissibles mis en
place
Absence de
comité
intersectoriel
Comité
intersectoriel
mis en place
Pas de cible
prévue
- Actions
prévues en
2013
2.4.4 : Nombre de régions ayant
décliné la stratégie de nutrition en
plans d’actions opérationnels
0 4 régions 2 2 Cible atteinte
2.4.5 : Taux de participation au
dépistage du cancer de sein au
niveau national
2011 : 40% Plus de 60% 42% 41% Indicateur
modifié
49
Produit 2.5 : L’appui
aux réformes du
système de santé
notamment le processus
de la régionalisation
selon les principes de
l'équité et de la bonne
gouvernance est assuré
2.5.1 : Disponibilité d’un outil
d’évaluation de l’équité dans
l’accès aux soins de santé
Outil
d’évaluation non
disponible
Outil
d’évaluation
disponible
Outil
d’évaluation
disponible
Outil d’évaluation
non disponible Cible non
atteinte.
2.5.2 : Proportion des directions
régionales ayant élaboré et mis en
œuvre un plan régional pour faire
face aux urgences de santé publique
de portée internationale
0% (Aucune
direction)
100% 20% 12% Cible non
atteinte.
Progrès
positifs
2.5.3 : Existence et mise en œuvre
d’une stratégie nationale
multisectorielle de prévention et de
contrôle des maladies émergentes et
ré-émergentes
Stratégie non
disponible
Stratégie
disponible et
mise en œuvre
Pas de cible
en 2012
- Action prévue
en 2013
2.5.4 : Nombre de professionnels de
santé formés en planification, suivi-
évaluation
500
professionnels
80
professionnels
impliqués dans
la gestion des
programmes
120 110 Cible atteinte
au-delà des
prévisions
50
Effet 3
Produit 3.1 :
Les approches
multidimensionnelles
de réduction de la
pauvreté et de la
vulnérabilité sont
promues et utilisées.
3.1.1 : Nombre de stratégies
appuyées par le SNU adoptant
et mettant en œuvre une
approche multidimensionnelle
de réduction de la pauvreté
Non disponible
dans le PAC
4 stratégies
(Dans le document
de travail du groupe
effet, il est indiqué
« Toutes les
stratégies par le
SNU entre 2012 et
2016)
Pas de cible
prévue
2 En l’absence d’une cible
annuelle, il n’est pas aisé
d’apprécier
objectivement le progrès
réalisé. Toutefois, il
apparaît qu’un progrès a
été réalisé par rapport à
la cible UNDAF
Produit 3.2:
Les capacités
organisationnelles,
institutionnelles et de
participation des OSC,
ciblant les populations
vulnérables dans les
médinas, les zones
rurales et périurbaines,
sont accrues;
3.2.1 : Nombre d’organisations
de la société civile (ciblant les
populations) les plus
vulnérables dont les capacités
organisationnelles,
institutionnelles et de
participation ont été renforcées
(Médinas, zones rurales, et
périurbaines)
Non disponible
dans le PAC
250 ONG (Au
moins 50 par an)
(Dans le document
de travail du groupe
effet, il est signalé
la nécessité de
désagréger
l’indicateur par
type d’OSC et de
capacités
renforcées)
50 187 Cible atteinte et
largement dépassée
3.2.2 : Proportion des stratégies
et programmes de
développement économique et
social ayant impliqué les
organisations de la société
civile dans leur processus
d’élaboration, de MEO, et de
S&E
Non disponible
dans le PAC
100% des stratégies
appuyées par le
SNU entre 2012 et
2016)
La cible n’est pas
désagrégée en
stratégies et
programmes
1 1 Cible atteinte.
La cible n’indique pas
s’il s’agit d’une stratégie
ou d’un programme
51
Produit 3.3 : Des interventions
modèles d’appui à
l’autonomisation socio-
économique des
femmes et à la lutte
contre les violences
basées sur le genre, sont
développées et mises en
œuvre pour favoriser
l’accès aux ressources
et la promotion de la
culture de l’égalité.
3.3.1 : Nombre d’interventions
modèles d’appui à l’autonomisation
socio-économique des femmes
développées et mises en œuvre
Non disponible
dans le PAC
5 modèles par
an
1 9 Cible atteinte et
largement dépassée
3.3.2 : Proportion des stratégies
développées intégrant la dimension
genre et LCVFG
Non disponible
dans le PAC
100 % des
stratégies
1 1 Cible atteinte
3.3.3 : Nombre de partenaires
impliquant les hommes dans la
LCGFG
1 partenaire 10 partenaires 2 1 Cible non atteinte
Produit 3.4 :
Les systèmes
d’informations
nationaux /locaux et la
production des
connaissances sur les
questions émergentes *
de population et sur les
impacts
sociodémographiques
répondent aux besoins
d’un meilleur S&E des
politiques et des
programmes de lutte
contre la pauvreté et les
inégalités
3.4.1 : Degré d’intégration des
questions de SSR, genre, jeunes,
handicapés et migration dans les
systèmes d’information territoriaux
Variable Elevé Pas de cible - Pas de cibles
pluriannuelles. Pas
de cible non plus
pour 2012
3.4.2 : Degré de ventilation au niveau
territorial des données selon l’âge, le
sexe et les caractéristiques socio-
économiques
Variable Systématique Pas de cible - Pas de cibles
pluriannuelles. Pas
de cible non plus
pour 2012
3.4.3 : Nombre d’études sur les
questions émergentes de population et
sur les impacts sociodémographiques
des stratégies et programmes réalisées
et diffusées
Non disponible
dans le PAC
15 études 3 2 Cible non atteinte.
Progrès positif du
processus
52
3.4.4 : Nombre de recherches
opérationnelles réalisées notamment
sur les jeunes, la migration et le
développement humain
Non disponible
dans le PAC
25 recherches
(5 recherches
par an)
5 Pas
d’informati
on
Cet indicateur n’est
pas renseigné par
des
projets/programmes
Produit 3.5 :
Les stratégies et les
programmes*
économiques et sociaux
pro-emploi, visant la
réduction de la pauvreté
et des inégalités, sont
appuyés dans leur
conception et mise en
œuvre
3.5.1 : Nombre de stratégies et
programmes économiques et sociaux
pro-emploi visant la réduction de la
pauvreté et des inégalités appuyées
dans leur conception et MOE
Non disponible
dans le PAC
6
La cible n’est
pas désagrégée
en stratégies et
programmes
2 22 Cible atteinte et
largement dépassée.
Mais,
la cible n’indique
pas s’il s’agit d’une
stratégie ou d’un
programme
3.5.2 : Nombre de secteurs /acteurs
adoptant des approches innovantes
visant la création d’emplois
4 partenaires 10 5 0 Cible non atteinte
53
Effet 4
Produit 4.1 :
Les capacités des
institutions publiques
pour accompagner et
mettre en œuvre les
réformes engagées par
l’Etat en matière de
gouvernance
démocratique basée sur
les droits humains
sensible au genre sont
accrues
4.1.1 : Nombre d’institutions publiques
ayant bénéficié de renforcement des
capacités en matière de gouvernance
démocratique basée sur les droits
humains et sensible au genre
Non disponible
dans le PAC
10 23 12 Cible non atteinte
4.1.2 : Nombre de réformes
structurelles appuyées dans le domaine
de la gouvernance démocratique
9 réformes 9 2 3 Cible atteinte et
dépassée.
4.1.3 : Nombre de ministères ayant mis
en œuvre une stratégie
d’institutionnalisation de l’équité-
égalité
Aucun ministère 4 Pas de cible 3 Cible non atteinte.
Progrès positif. En
l’absence d’une cible
annuelle, il n’est pas
aisé d’apprécier
objectivement le
progrès réalisé.
Toutefois, il apparaît
qu’un progrès a été
réalisé par rapport à
la cible UNDAF
54
Produit 4.2 :
Les capacités des
institutions publiques en
matière de veille
stratégique,
coordination, des
principes de la
gouvernance
démocratique basée sur
les droits humains
sensible au genre pour
une meilleure cohérence
des politiques publiques
sont accrues évaluation
et d’intégration
4.2.1 : Nombre de mécanismes de
veille, de coordination, de mise en
cohérence et d’évaluation des
politiques mis en place renforcés et
opérationnels
Non disponible
dans le PAC
5 7 7 Cible atteinte. En
l’absence d’une cible
annuelle, il n’est pas
aisé d’apprécier
objectivement le
progrès réalisé.
4.2.2 : Nombre d’évaluation des
politiques publiques et de stratégies
sectorielles réalisées
Non disponible
dans le PAC
9 0 1 Cible atteinte. En
l’absence d’une cible
annuelle, il n’est pas
aisé d’apprécier
objectivement le
progrès réalisé.
Produit 4.3 :
Les acteurs clés
disposent des capacités
pour intégrer les
principes de la
gouvernance
démocratique axée sur
les principes des droits
humains et du genre
dans le processus de
décentralisation et
déconcentration
4.3.1 : Nombre de collectivités
territoriales ayant bénéficié de
renforcement des capacités dans le
domaine de la planification locale
stratégique axée sur le genre et les
droits humains
Non disponible
dans le PAC
500
collectivités
180 213 Cible atteinte et
largement dépassée
(La note du groupe
effet 4 propose à
juste titre de
remplacer
collectivités
territoriales par
acteurs locaux pour
mettre l’indicateur
en cohérence avec le
libellé du produit)
4.3.2 : Nombre de rapports régionaux
sur les OMD
1 rapport 0 - - Indicateur supprimé
55
Produit 4.4 :
Les capacités des OSC
en matière de principes
de gouvernance
démocratique axée sur
les principes des droits
humains sensible au
genre sont accrues
4.4.1 : Nombre d’ONG engagées dans
la promotion des principes de la
gouvernance démocratique basée sur
les droits humains et sensible au genre
et dans l’atteinte des OMD
Non disponible
dans le PAC
100 73 376 Cible atteinte et
largement dépassée
(La note du groupe
effet 4 propose à juste
titre de remplacer
ONG par OSC pour
mettre l’indicateur en
cohérence avec le
libellé du produit)
Produit 4.5 :
Les partenaires
nationaux sont outillés
pour intégrer les
engagements ratifiés par
le Maroc aux niveaux
politique, législatif,
réglementaire et
programmatique
4.5.1 : Existence d’un cadre législatif
propre à l’asile
Législation en
matière d’asile
incomplète
Cadre
législatif
propre à l’asile
adopté
Pas de cible Cadre
propre à
l’asile pas
encore mis
en place.
Formations
continues
pour la
gendarmeri
e,
Juges et
procureurs
du Roi sur
la traite
Cible pas atteinte.
Progrès positif du
processus
4.5.2 : Existence d’un mécanisme
opérationnel de suivi de l’UNCAC
UNCAC signé par
le Maroc
Mécanisme de
suivi de la
convention de
l’UNCAC en
place et
opérationnel
Un
document
de projet
d’appui aux
initiatives
de lutte
contre la
corruption
est validé et
signé
Mise en
place du
Mécanisme
de suivi de
la
convention
de
l’UNCAC
en cours
Cible pas atteinte.
Progrès positif du
processus
56
4.5.3 : Nombre de partenaires ayant
bénéficié d’un renforcement de
capacités pour intégrer les
engagements ratifiés par le Maroc au
niveau politique, institutionnel,
législatif réglementaire ou
programmatique
L’Indicateur
n’existait pas en
2012
- - - -
Adaptation des cadres législatifs
institutionnels, et /ou réglementaires
afin de les aligner aux standards
internationaux et les engagements
internationaux signés par le MAROC
L’Indicateur
n’existait pas en
2012
- - - -
57
Effet 5
Produit 5.1 :
Les principaux acteurs sont appuyés pour
mettre en cohérence les Stratégies nationales
et sectorielles avec la charte nationale de
l'environnement et du développement
durable (CNEDD).
5.1.1 : Nombre de
stratégies
produites/revues et
intégrant les principes
de la charte EDD
4 stratégies 10 1 1 Cible atteinte
5.1.2 : Nombre de
plans de
développement des
capacités en matière
EDD élaborés et mises
en œuvre
Non
disponible
dans le PAC
6 2 2 Cible atteinte
Produit 5.2 :
Des plans et de projets territoriaux de
développement dans les zones ciblées sont
mis en œuvre tenant compte des dispositions
de la CNEDD.
5.2.1 : Nombre de
plans territoriaux mis
en œuvre notamment
dans les zones ciblées
ayant intégré les
prescriptions de la
charte de
l’environnement
10 PCD 100 42 41 Cible atteinte
Produit 5.3 :
Les capacités en matière d'élaboration et de
coordination des stratégies et programmes
d'atténuation et adaptation aux changements
climatiques et de gestion des risques naturels
et technologiques sont développées et
renforcées.
5.3.1 : Nombre de
stratégies élaborées en
matière de
d’atténuation et
adaptation aux
changements
climatiques
Non
disponible
dans le PAC
3 stratégies 0 0 Pas d’activités
prévues
58
5.3.2 : Nombre
d’entités ayant
bénéficié de
renforcement de
capacités en matière de
CC et de gestion des
risques
Non
disponible
dans le PAC
100 entités 46 70 Cible atteinte et
largement
dépassée
Produit 5.4 : Les capacités des acteurs clés pour l’accès au
fonds sont renforcées pour accompagner
l’opérationnalisation de la Charte EDD.
Nombre de requêtes
soumises aux
différents mécanismes
EDD
Non
disponible
dans le PAC
10 requêtes 0 0 Pas d’activités
prévues en 2012
Taux de réalisation du
plan de renforcement
des capacités en
matière de
mobilisation des
ressources liées à
l’environnement
0 80% 0 0 Pas d’activités
prévues en 2012
59
Progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’UNDAF au cours de l’année 2013
Produits escomptés Indicateurs
Points de
référence
UNDAF
(Baseline)
Cibles finales
UNDAF Cible annuelle Progrès réalisés Commentaires
Effet 1
Produit 1.1 : Les contraintes socio-
éducatives limitant l'accès
et la rétention à une
éducation de base* de
qualité de la population
vulnérable sont réduites.
1.1.1 : Nombre
d’élèves ayant
bénéficié de l’appui
social
Cantines scolaire
2011 : 85.080
Internats 2011 :
81.044
Dar taliba/talib
2011 : 48.738
Cantines
scolaires :
137.023
Internats 130.522
Dar taliba/talib :
78.494
Information non
disponible.
L’indicateur n’est
pas renseigné par
projets/programmes
Information non
disponible
-
1.1.2 : Nombre
d’éducateurs/éducatri
ces de préscolaire
formés
15.000 20.000 80% des éducateurs
intégrées dans les
classes AREF. Au
moins une commune
et 2 ONG par
délégation pour
chaque AREF
0% Cible non
atteinte
Produit 1.2 : Les curricula, les pratiques
pédagogiques et le
matériel didactique sont
améliorés renforçant et
intégrant les approches
genre et droit humains
1.2.1 : Disponibilité
de nouveaux
programmes et
manuels de
l’enseignement
primaire intégrant le
DH et le genre
Non disponible
dans le PAC
Curricula
intégrant le DH
et le genre
disponible
2 1 Cible non
atteinte
60
1.2.2 : Disponibilité
des programmes et
guides pédagogiques
pour le préscolaire et
pour les enfants aux
besoins spécifiques
Non disponible
dans le PAC
Programmes et
guides
pédagogiques
disponibles
Référentiel et feuille
de route pour
l’élaboration des
programmes
élaboré ; Réalisation
d’une cartographie
du préscolaire
Référentiel et
feuille de route
pour l’élaboration
des programmes
élaboré ;
Cartographie du
préscolaire réalisée
Cible atteinte
Produit 1.3 :
Les capacités des acteurs
clés* de l’ENF, de la FP et
de l’alphabétisation en
matière de gestion,
d’amélioration des
programmes et d’insertion
des bénéficiaires, sont
renforcées.
1.3.1 : Nombre
d’animateurs ENF
formés en matière de
pédagogie
900 Animateurs
ENF formés
6000 Formation de 80
femmes en création
et gestion de
microprojets
économiques et
création de 8 projets
générateurs de
revenus pour ces 80
femmes (10 femmes
par projet)
80 femmes formées
en création et
gestion de
microprojets
économiques et
création de 8
projets générateurs
de revenus pour ces
80 femmes (10
femmes par projet)
Cible non
atteinte.
Problème de
cohérence du
point de
référence et de
la cible 2012
avec le point
de référence et
la cible de
l’UNDAF
1.3.2 : Nombre
d’enfants
bénéficiaires des
programmes d’ENF
dans les 3 régions
cibles
22.300 enfants
bénéficiaires
30.000 28.000 28.334 Cible atteinte
1.3.3 : Disponibilité
d’un programme
d’alphabétisation
spécifique aux jeunes
(Garçons et filles)
Programme non
disponible
Programme
disponible
Difficulté de
consolidation des
cibles
- Il est
nécessaire et
urgent de
s’accorder sur
la fixation de
la cible en
tenant compte
du point de
référence de
l’UNDAF
61
Produit 1.4 :
Les capacités des
acteurs clés en matière
d’élaboration et de mise
en œuvre du projet
d’établissement ainsi
que la promotion de
l’établissement scolaire
dans son
environnement sont
renforcées
1.4.1 : Proportion des
établissements
scolaires ayant réalisé
au moins 60% des
résultats attendus de la
mise en œuvre de leurs
projets d’établissement
20%
d’établissemen
ts
70% Finalisation du Modèle
INSAF
Modèle INSAF finalisé Cible atteinte.
1.4.2 : Nombre de
conventions de
partenariats signés par
les établissements
scolaires
2011 : 5621 60% Indicateur non
renseigné par les
projets/programmes
- -
Produit 1.5 :
Le système de suivi et
d’évaluation du secteur
d’éducation et de la
formation (y compris le
système d’information)
est renforcé, de manière
à rendre disponible des
informations sur les
enfants et les jeunes,
notamment les plus
vulnérables.
1.5.1 : Disponibilité
d’un système
d’information qui tient
compte des
enfants/jeunes
vulnérables
Système
d’information
non disponible
Système
d’information
disponible
Résultats de l’enquête
disséminés ; disposer
d’un référentiel de
compétences sur la
base duquel des
formations en
conformité avec le
besoin seront
dispensées
Résultats de l’enquête
disséminés. Réalisation
d’un diagnostic de la
situation et des besoins en
formation des
planificateurs et
gestionnaire de
l’éducation ; Réalisation
des programmes de
formation pour les
planificateurs et les
gestionnaires de
l’éducation ; Réalisation
du référentiel du
planificateur de
l’éducation
Cible atteinte.
62
Effet 2
Produit 2.1 : Les stratégies et les
plans nationaux visant
la réduction de la
mortalité, de la
morbidité maternelle et
périnatale et l’accès
universel à la SSR sont
mis en œuvre et
régulièrement revue
selon une approche
droits humains et
inclusive de la société
civile.
2.1.1 : Proportion des
professionnels de santé
formés sur les soins
néonataux par profils
(Pédiatre, MG, SF)
% de pédiatres
(ND)
% de MG (ND)
% de SF (ND)
70% de
pédiatres
80% de MG
100% de SF
28% de pédiatres
32% de MG
40% de SF
Information non
disponible
???
2.1.2 : Proportion des
structures
d’accouchement
publiques certifiées selon
les normes et standards
nationaux
2011 : 7% ??
(2011 : 28%
SOUB)
100% ??
(80%)
52% Information non
disponible
???
2.1.3 : Proportion
d’accouchement de
provenance rurale dans
les structures de santé
publique
2010 : 69,7% 80% 75,1% Information non
disponible
???
2.1.4 : Nombre de
structures de jeunesse
intégrant la SSR
2011 : 10 50 0 0 Indicateur
modifié et
supprimé
63
Produit 2.2 : Les stratégies et les
plans nationaux visant
la réduction de la
mortalité et de la
morbidité infanto-
juvéniles sont mis en
œuvre et régulièrement
revus selon une
approche droits
humains et inclusive de
la société civile.
2.2.1 : Proportion des enfants âgés
de 12 à 23 mois recevant le VAR
94% d’enfants Plus de 95% Plus de 95% Information
non mise à
jour
Année de référence
non indiquée
2.2.2 : Proportion d’ESSB ou la
stratégie de prise en charge intégrée
de l’enfant est implantée
Indicateur
supprimé en
2013
- - - -
2.2.3 : Nombre d’instituts de
formation aux carrières de santé qui
enseignent les directives cliniques
de la PCIE
Indicateur
supprimé en
2013
- - - -
Produit 2.3 : Les partenaires
nationaux actifs dans le
domaine de lutte contre
le VIH et la tuberculose
disposent des capacités
nécessaires en matière
de planification,
implantation et suivi
évaluation pour assurer
l'accès universel des
populations vulnérables
à des services de
prévention, traitement
et appui social de
qualité et respectant les
droits humains.
2.3.1 : Nombre d’ONG qui ont
intégré les normes et les standards
de qualité dans leurs programmes
de prévention du VIH
Non disponible 8 ONG 6
(Le
document du
groupe effet
indique une
cible de 8)
6 Cible atteinte.
2.3.2 : Nombre de régions
prioritaires qui ont mis en œuvre
des programmes de prévention
combinée VIH
Non disponible 9 régions
prioritaires
6 8 Cible atteinte et
dépassée
2.3.3 : Disponibilité d’une stratégie
spécifique de protection et
prévention du VIH des enfants
adolescents et jeunes les plus
vulnérables intégrés dans le PSN de
lutte contre le SIDA
Stratégie non
disponible
Stratégie
disponible et
mise en œuvre
Stratégie
mise en
œuvre
Stratégie mise
en œuvre Cible atteinte.
64
2.3.4 : Pourcentage de cas de
tuberculose dépistés pour le VIH
parmi ceux notifiés
2010 : 3,5 % 75% 50% 17% Cible non atteinte
Produit 2.4 : L'intégration et la mise
en œuvre des stratégies
nationales de
prévention et de
contrôle des troubles
nutritionnels et des
maladies chroniques, y
compris le cancer, sont
appuyées.
2.4.1 : Nombre de producteurs de
sel ayant intégré les normes de
qualité du sel iodé
12 producteurs 45 producteurs 25 40 Cible atteinte et
dépassée
2.4.2 : Module de formation en
bonnes pratiques cliniques en santé
mentale élaboré et disponible au
niveau des établissements
Module non
disponible au
niveau des
ESSB
Module non
disponible au
niveau des
ESSB
Module
élaboré et
édité
Module
élaboré Cible non atteinte.
Progrès positif
2.4.3 : Un comité intersectoriel pour
la prévention et le contrôle des
maladies non transmissibles mis en
place
Absence de
comité
intersectoriel
Comité
intersectoriel
mis en place
Comité
désigné
Actions
sectorielles
identifiées
Comité
désigné
Actions
sectorielles
identifiées
Cible non atteinte
2.4.4 : Nombre de régions ayant
décliné la stratégie de nutrition en
plans d’actions opérationnels
0 4 régions 4 4 Cible atteinte
2.4.5 : Taux de participation au
dépistage du cancer de sein au
niveau national
2011 : 40% Plus de 60% 44% Information
non disponible Indicateur modifié
65
Produit 2.5 :
L’appui aux réformes
du système de santé
notamment le processus
de la régionalisation
selon les principes de
l'équité et de la bonne
gouvernance est assuré
2.5.1 : Disponibilité d’un outil
d’évaluation de l’équité dans
l’accès aux soins de santé
Outil
d’évaluation non
disponible
Outil
d’évaluation
disponible
Outil
d’évaluation
disponible et
mis en œuvre
dans une
région
Outil d’évaluation
disponible et mis en
œuvre dans une
région
Cible atteinte
2.5.2 : Proportion des directions
régionales ayant élaboré et mis en
œuvre un plan régional pour faire
face aux urgences de santé publique
de portée internationale
0% (Aucune
direction)
100% 40% 90% Cible atteinte
et largement
dépassée
2.5.3 : Existence et mise en œuvre
d’une stratégie nationale
multisectorielle de prévention et de
contrôle des maladies émergentes et
ré-émergentes
Stratégie non
disponible
Stratégie
disponible et
mise en œuvre
Document de
stratégie
disponible
Document de
stratégie disponible Cible atteinte
2.5.4 : Nombre de professionnels de
santé formés en planification, suivi-
évaluation
500
professionnels
80
professionnels
impliqués dans
la gestion des
programmes
80 130 Cible atteinte
au-delà des
prévisions
66
Effet 3
Produit 3.1 :
Les approches
multidimensionnelles
de réduction de la
pauvreté et de la
vulnérabilité sont
promues et utilisées.
3.1.1 : Nombre de stratégies
appuyées par le SNU adoptant
et mettant en œuvre une
approche multidimensionnelle
de réduction de la pauvreté
Non disponible
dans le PAC
4 stratégies
(Dans le document
de travail du groupe
effet, il est indiqué
« Toutes les
stratégies par le
SNU entre 2012 et
2016)
1 4 Cible atteinte et
largement dépassée
Produit 3.2:
Les capacités
organisationnelles,
institutionnelles et de
participation des OSC,
ciblant les populations
vulnérables dans les
médinas, les zones
rurales et périurbaines,
sont accrues;
3.2.1 : Nombre d’organisations
de la société civile (ciblant les
populations) les plus
vulnérables dont les capacités
organisationnelles,
institutionnelles et de
participation ont été renforcées
(Médinas, zones rurales, et
périurbaines)
Non disponible
dans le PAC
250 ONG (Au
moins 50 par an)
(Dans le document
de travail du groupe
effet, il est signalé
la nécessité de
désagréger
l’indicateur par
type d’OSC et de
capacités
renforcées)
100 179 Cible atteinte et
largement dépassée
3.2.2 : Proportion des stratégies
et programmes de
développement économique et
social ayant impliqué les
organisations de la société
civile dans leur processus
d’élaboration, de MEO, et de
S&E
Non disponible
dans le PAC
100% des stratégies
appuyées par le
SNU entre 2012 et
2016)
La cible n’est pas
désagrégée en
stratégies et
programmes
0 0 Cible atteinte.
La cible n’indique pas
s’il s’agit d’une stratégie
ou d’un programme
67
Produit 3.3 :
Des interventions
modèles d’appui à
l’autonomisation socio-
économique des
femmes et à la lutte
contre les violences
basées sur le genre, sont
développées et mises en
œuvre pour favoriser
l’accès aux ressources
et la promotion de la
culture de l’égalité.
3.3.1 : Nombre d’interventions
modèles d’appui à l’autonomisation
socio-économique des femmes
développées et mises en œuvre
Non disponible
dans le PAC
5 modèles par
an
1 7 Cible atteinte et
largement dépassée
3.3.2 : Proportion des stratégies
développées intégrant la dimension
genre et LCVFG
Non disponible
dans le PAC
100 % des
stratégies
1 0 Cible non atteinte
3.3.3 : Nombre de partenaires
impliquant les hommes dans la
LCGFG
1 partenaire 10 partenaires 4 3 Cible non atteinte.
Progrès positif
Produit 3.4 :
Les systèmes
d’informations
nationaux /locaux et la
production des
connaissances sur les
questions émergentes *
de population et sur les
impacts
sociodémographiques
répondent aux besoins
d’un meilleur S&E des
politiques et des
programmes de lutte
contre la pauvreté et les
inégalités
3.4.1 : Degré d’intégration des
questions de SSR, genre, jeunes,
handicapés et migration dans les
systèmes d’information territoriaux
Variable Elevé ??? ??? Pas de cibles
pluriannuelles. Pas
de cible non plus
pour 2012
3.4.2 : Degré de ventilation au niveau
territorial des données selon l’âge, le
sexe et les caractéristiques socio-
économiques
Variable Systématique ??? ??? Pas de cibles
pluriannuelles. Pas
de cible non plus
pour 2012
3.4.3 : Nombre d’études sur les
questions émergentes de population et
sur les impacts sociodémographiques
des stratégies et programmes réalisées
et diffusées
Non disponible
dans le PAC
15 études 6 12 Cible atteinte et
largement dépassée
68
3.4.4 : Nombre de recherches
opérationnelles réalisées notamment
sur les jeunes, la migration et le
développement humain
Non disponible
dans le PAC
25 recherches
(5 recherches
par an)
10 Pas
d’informati
on
Cet indicateur n’est
pas renseigné par
des
projets/programmes
Produit 3.5 :
Les stratégies et les
programmes*
économiques et sociaux
pro-emploi, visant la
réduction de la pauvreté
et des inégalités, sont
appuyés dans leur
conception et mise en
œuvre
3.5.1 : Nombre de stratégies et
programmes économiques et sociaux
pro-emploi visant la réduction de la
pauvreté et des inégalités appuyées
dans leur conception et MOE
Non disponible
dans le PAC
6
La cible n’est
pas désagrégée
en stratégies et
programmes
3 10 Cible atteinte et
largement dépassée.
Mais,
la cible n’indique
pas s’il s’agit des
stratégies ou des
programmes
3.5.2 : Nombre de secteurs /acteurs
adoptant des approches innovantes
visant la création d’emplois
4 partenaires 10 6 1 Cible non atteinte
69
Effet 4
Produit 4.1 :
Les capacités des
institutions publiques
pour accompagner et
mettre en œuvre les
réformes engagées par
l’Etat en matière de
gouvernance
démocratique basée sur
les droits humains
sensible au genre sont
accrues
4.1.1 : Nombre d’institutions publiques
ayant bénéficié de renforcement des
capacités en matière de gouvernance
démocratique basée sur les droits
humains et sensible au genre
Non disponible
dans le PAC
10 24 15 Cible non atteinte
4.1.2 : Nombre de réformes
structurelles appuyées dans le domaine
de la gouvernance démocratique
9 réformes 9 0 5 Cible atteinte.
Progrès positif. En
l’absence d’une cible
annuelle, il n’est pas
aisé d’apprécier
objectivement le
progrès réalisé.
Toutefois, il apparaît
qu’un progrès a été
réalisé par rapport à
la cible UNDAF
4.1.3 : Nombre de ministères ayant mis
en œuvre une stratégie
d’institutionnalisation de l’équité-
égalité
Aucun ministère 4 1 1 Cible atteinte
70
Produit 4.2 :
Les capacités des institutions publiques
en matière de veille stratégique,
coordination, des principes de la
gouvernance démocratique basée sur les
droits humains sensible au genre pour
une meilleure cohérence des politiques
publiques sont accrues évaluation et
d’intégration
4.2.1 : Nombre de mécanismes
de veille, de coordination, de
mise en cohérence et
d’évaluation des politiques mis
en place renforcés et
opérationnels
Non
disponible
dans le PAC
5 11 36 Cible atteinte et largement dépassé
4.2.2 : Nombre d’évaluation des
politiques publiques et de
stratégies sectorielles réalisées
Non
disponible
dans le PAC
9 - - Indicateur supprimé
Produit 4.3 :
Les acteurs clés disposent des capacités
pour intégrer les principes de la
gouvernance démocratique axée sur les
principes des droits humains et du genre
dans le processus de décentralisation et
déconcentration
4.3.1 : Nombre de collectivités
territoriales ayant bénéficié de
renforcement des capacités dans
le domaine de la planification
locale stratégique axée sur le
genre et les droits humains
Non
disponible
dans le PAC
500
collectivit
és
133 197 Cible atteinte et largement
dépassée
4.3.2 : Nombre de rapports
régionaux sur les OMD
1 rapport 4 rapports - - Indicateur supprimé
Produit 4.4 :
Les capacités des OSC en matière de
principes de gouvernance démocratique
axée sur les principes des droits humains
sensible au genre sont accrues
4.4.1 : Nombre d’ONG
engagées dans la promotion des
principes de la gouvernance
démocratique basée sur les
droits humains et sensible au
genre et dans l’atteinte des
OMD
Non
disponible
dans le PAC
100 52 106 Cible atteinte et largement
dépassée
(La note du groupe effet 4 propose
à juste titre de remplacer ONG par
OSC pour mettre l’indicateur en
cohérence avec le libellé du
produit)
71
Produit 4.5 :
Les partenaires nationaux sont outillés
pour intégrer les engagements ratifiés
par le Maroc aux niveaux politique,
législatif, réglementaire et
programmatique
4.5.1 : Existence d’un cadre
législatif propre à l’asile
Législation
en matière
d’asile
incomplète
Cadre
législatif
propre à
l’asile adopté
Information
non
disponible
- -
4.5.2 : Existence d’un
mécanisme opérationnel de suivi
de l’UNCAC
UNCAC
signé par le
Maroc
Mécanisme
de suivi de la
convention
de l’UNCAC
en place et
opérationnel
Information
non
disponible
- -
4.5.3 : Nombre de partenaires
ayant bénéficié d’un
renforcement de capacités pour
intégrer les engagements ratifiés
par le Maroc au niveau
politique, institutionnel,
législatif réglementaire ou
programmatique
L’Indicateur
n’existait pas
en 2012
- 31 76 Cible atteinte et
largement dépassée
4.5.4 : Adaptation des cadres
législatifs institutionnels, et /ou
réglementaires afin de les
aligner aux standards
internationaux et les
engagements internationaux
signés par le MAROC
L’Indicateur
n’existait pas
en 2012
- 3 2 Cible non atteinte
72
Effet 5
Produit 5.1 :
Les principaux acteurs sont appuyés pour
mettre en cohérence les Stratégies
nationales et sectorielles avec la charte
nationale de l'environnement et du
développement durable (CNEDD).
5.1.1 : Nombre de
stratégies
produites/revues et
intégrant les principes
de la charte EDD
4 stratégies 10 0 0 -
5.1.2 : Nombre de plans
de développement des
capacités en matière
EDD élaborés et mises
en œuvre
Non
disponible
dans le PAC
6 Information
non
disponible
- -
Produit 5.2 :
Des plans et de projets territoriaux de
développement dans les zones ciblées sont
mis en œuvre tenant compte des
dispositions de la CNEDD.
5.2.1 : Nombre de plans
territoriaux mis en
œuvre notamment dans
les zones ciblées ayant
intégré les prescriptions
de la charte de
l’environnement
10 PCD 100 99 34 Cible non atteinte
Cible gendérisée.
Mais, le résultat
ne met pas en
exergue le genre.
Produit 5.3 :
Les capacités en matière d'élaboration et de
coordination des stratégies et programmes
d'atténuation et adaptation aux
changements climatiques et de gestion des
risques naturels et technologiques sont
développées et renforcées.
5.3.1 : Nombre de
stratégies élaborées en
matière de d’atténuation
et adaptation aux
changements
climatiques
Non
disponible
dans le PAC
3 stratégies Information
non
disponible
- -
73
5.3.2 : Nombre d’entités
ayant bénéficié de
renforcement de
capacités en matière de
CC et de gestion des
risques
Non
disponible
dans le PAC
100 entités 200 135 Cible non atteinte
Cible gendérisée.
Mais, le résultat
ne met pas en
exergue le genre.
Produit 5.4 :
Les capacités des acteurs clés pour l’accès
au fonds sont renforcées pour accompagner
l’opérationnalisation de la Charte EDD.
5.4.1 : Nombre de
requêtes soumises aux
différents mécanismes
EDD
Non
disponible
dans le PAC
10 requêtes 3 3 Cible atteinte
Cible gendérisée.
Mais, le résultat
ne met pas en
exergue le genre.
5.4.2 : Taux de
réalisation du plan de
renforcement des
capacités en matière de
mobilisation des
ressources liées à
l’environnement
0 80% 60% 30% Cible non atteinte
74
Tableaux et graphiques d’analyse de l’exécution financière Effets/produits
: Evolution des prévisions et dépenses 2012/2013
0,00
100 000,00
200 000,00
300 000,00
400 000,00
500 000,00
600 000,00
700 000,00
800 000,00
900 000,00
1 000 000,00
Produit1.1
Produit1.2
Produit1.3
Produit1.4
Produit1.5
2012 Prévisions(US$)
2012 Dépenses(US$)
2013 Prévisions(US$)
2013 Dépenses(US$)
Effet 1: Education
Prévisions/Dépenses 2012 2013
Effet/Produits Prévisions
(US$) Dépenses
(US$)
Taux d'exécution financière
Prévisions (US$)
Dépenses (US$)
Taux d'exécution financière
Produit 1.1 305 348,57 364 057,13 119,23% 379 000,00 494 446,00 130,46%
Produit 1.2 384 122,81 86 352,88 22,48% 509 735,00 425 597,00 83,49%
Produit 1.3 801 571,71 748 837,20 93,42% 912 000,00 445 103,00 48,81%
Produit 1.4 241 875,00 181 994,44 75,24% 250 000,00 150 666,70 60,27%
Produit 1.5 15 000,00 15 000,00 100,00% 28 600,00 28 600,00 100,00%
75
Evolution des taux d’exécution financière 2012/2013
0,00%
20,00%
40,00%
60,00%
80,00%
100,00%
120,00%
140,00%
2012 Taux d'exécutionfinancière
2013 Taux d'exécutionfinancière
76
Effet 2: Santé
Prévisions/Dépenses 2012 2013
Effet/Produits Prévisions
(US$) Dépenses
(US$)
Taux d'exécution financière
Prévisions (US$)
Dépenses (US$)
Taux d'exécution financière
Produit 2.1 509 930,13 404 824,13 79,39% 980 165,00 873 863,00 89,15%
Produit 2.2 94 293,79 81 764,42 86,71% 77 379,35 25 083,70 32,42%
Produit 2.3 192 566,41 165 096,99 85,74% 483 723,00 584 039,00 120,74%
Produit 2.4 419 141,69 307 092,77 73,27% 346 894,00 343 631,00 99,06%
Produit 2.5 527 800,00 246 000,00 46,61% 251 800,00 505 621,00 200,80%
Evolution des Prévisions et dépenses effet 2
Evolution des taux d’exécution financière
0,00
100 000,00
200 000,00
300 000,00
400 000,00
500 000,00
600 000,00
700 000,00
800 000,00
900 000,00
1 000 000,00
Produit2.1
Produit2.2
Produit2.3
Produit2.4
Produit2.5
2012 Prévisions(US$)
2012 Dépenses(US$)
2013 Prévisions(US$)
2013 Dépenses(US$)
0,00%
50,00%
100,00%
150,00%
200,00%
250,00%
Produit2.1
Produit2.2
Produit2.3
Produit2.4
Produit2.5
2012 Taux d'exécutionfinancière
2013 Taux d'exécutionfinancière
77
Effet 3: Vulnérabilités et inégalités
Prévisions/Dépenses 2012 2013
Effet/Produits Prévisions
(US$) Dépenses
(US$)
Taux d'exécution financière
Prévisions (US$)
Dépenses (US$)
Taux d'exécution financière
Produit 3.1 3 164 802,73 3 178 491,51 100,43% 4 661 544,92 4 754 401,00 101,99%
Produit 3.2 2 986 784,73 3 056 464,20 102,33% 3 714 638,28 959 139,76 25,82%
Produit 3.3 1 274 643,36 1 232 458,47 96,69% 1 603 789,30 1 546 005,30 96,40%
Produit 3.4 1 052 577,66 943 884,10 89,67% 712 290,20 465 614,20 65,37%
Produit 3.5 2 400 755,13 1 955 273,63 81,44% 2 616 326,00 2 272 871,09 86,87%
Evolution des prévisions et dépenses effet 3
Evolution des taux d’exécution financière
0,00
500 000,00
1 000 000,00
1 500 000,00
2 000 000,00
2 500 000,00
3 000 000,00
3 500 000,00
4 000 000,00
4 500 000,00
5 000 000,00
Produit3.1
Produit3.2
Produit3.3
Produit3.4
Produit3.5
2012 Prévisions(US$)
2012 Dépenses(US$)
2013 Prévisions(US$)
2013 Dépenses(US$)
0,00%
20,00%
40,00%
60,00%
80,00%
100,00%
120,00%
Produit3.1
Produit3.2
Produit3.3
Produit3.4
Produit3.5
2012 Taux d'exécutionfinancière
2013 Taux d'exécutionfinancière
78
Effet 4: Gouvernance démocratique et Genre
Prévisions/Dépenses 2012 2013
Effet/Produits Prévisions
(US$) Dépenses
(US$)
Taux d'exécution financière
Prévisions (US$)
Dépenses (US$)
Taux d'exécution financière
Produit 4.1 1 872 094,68 1 305 726,16 69,75% 2 351 582,59 1 890 690,93 80,40%
Produit 4.2 2 083 374,34 1 766 232,71 84,78% 3 281 391,77 1 488 192,14 45,35%
Produit 4.3 1 724 023,13 1 780 353,39 103,27% 1 538 190,00 250 828,00 16,31%
Produit 4.4 523 398,45 477 013,13 91,14% 703 806,02 561 846,85 79,83%
Produit 4.5 279 789,96 199 100,00 71,16% 224 155,16 126 471,48 56,42%
Evolution des prévisions et des dépenses effet 4
Evolution des taux d’exécution financière
0,00
500 000,00
1 000 000,00
1 500 000,00
2 000 000,00
2 500 000,00
3 000 000,00
3 500 000,00
Produit4.1
Produit4.2
Produit4.3
Produit4.4
Produit4.5
2012 Prévisions(US$)
2012 Dépenses(US$)
2013 Prévisions(US$)
2013 Dépenses(US$)
0,00%
20,00%
40,00%
60,00%
80,00%
100,00%
120,00%
Produit4.1
Produit4.2
Produit4.3
Produit4.4
Produit4.5
2012 Taux d'exécutionfinancière
2013 Taux d'exécutionfinancière
79
Effet 5: Environnement & Développement Durable
Prévisions/Dépenses 2012 2013
Effet/Produits Prévisions
(US$) Dépenses
(US$)
Taux d'exécution financière
Prévisions (US$)
Dépenses (US$)
Taux d'exécution financière
Produit 5.1 2 053 000,00 1 594 000,00 77,64% 2 011 500,00 1 107 671,33 55,07%
Produit 5.2 6 571 260,00 5 874 260,00 89,39% 7 886 579,13 10 517 299,65
133,36%
Produit 5.3 3 564 409,00 3 245 409,00 91,05% 3 496 045,87 986 153,86 28,21%
Produit 5.4 1 240,00 1 240,00 100,00% 48 760,00 40 000,00 82,03%
Evolution des prévisions et dépenses
Evolution des taux d’exécution financière
0,00
2 000 000,00
4 000 000,00
6 000 000,00
8 000 000,00
10 000 000,00
12 000 000,00
Produit5.1
Produit5.2
Produit5.3
Produit5.4
2012 Prévisions(US$)
2012 Dépenses(US$)
2013 Prévisions(US$)
2013 Dépenses(US$)
0,00%
20,00%
40,00%
60,00%
80,00%
100,00%
120,00%
140,00%
Produit5.1
Produit5.2
Produit5.3
Produit5.4
2012 Taux d'exécutionfinancière
2013 Taux d'exécutionfinancière
80
Prévisions et Dépenses par effets 2012/2013
Prévisions/Dépenses 2012 2013
Effet Prévisions
(US$) Dépenses
(US$) Prévisions
(US$) Dépenses
(US$)
Effet 1 1 747 918,08 1 396 241,65 2 079 335,00 1 544 412,70
Effet 2 1 743 732,02 1 204 778,31 2 139 961,35 2 332 237,70
Effet 3 10 879 563,61 10 366 571,90 13 308 588,70 9 998 031,35
Effet 4 6 482 680,56 5 528 425,39 8 099 125,53 4 318 029,41
Effet 5 12 189 909,00 10 714 909,00 13 442 885,00 12 651 124,84
Prévisions et Dépenses par effets 2012/2013
0,00
2 000 000,00
4 000 000,00
6 000 000,00
8 000 000,00
10 000 000,00
12 000 000,00
14 000 000,00
Effet 1 Effet 2 Effet 3 Effet 4 Effet 5
2012 Prévisions(US$)
2012 Dépenses(US$)
2013 Prévisions(US$)
2013 Dépenses(US$)
81
Exécution financière par effets 2012/2013
Prévisions/Dépenses 2012 2013
Effet Taux
d'exécution financière
Taux d'exécution financière
Effet 1 80% 74%
Effet 2 69% 109%
Effet 3 95% 75%
Effet 4 85% 53%
Effet 5 88% 94%
Exécution financière par effets 2012/2013
0%
20%
40%
60%
80%
100%
120%
Effet 1 Effet 2 Effet 3 Effet 4 Effet 5
2012 Taux d'exécutionfinancière
2013 Taux d'exécutionfinancière
82
Comparaison des taux d’exécution financière et taux de réalisation de cibles par effets
2012/2013
Prévisions/Dépenses 2012 2013
Effet Taux
d'exécution financière
Taux de réalisation des cibles
Taux d'exécution financière
Taux de réalisation des cibles
Effet 1 80% 43% 74% 57%
Effet 2 69% 44% 109% 75%
Effet 3 95% 63% 75% 67%
Effet 4 85% 56% 53% 75%
Effet 5 88% 100% 94% 25%
Comparaison des taux d’exécution financière et des taux de réalisation des
cibles par effets 2012/2013
0%
20%
40%
60%
80%
100%
120%
Effet 1 Effet 2 Effet 3 Effet 4 Effet 5
2012 Taux d'exécutionfinancière
2012 Taux de realisation descibles
2013 Taux d'exécutionfinancière
2013 Taux de realisation descibles
83
Annexe III : Recommandations, proposition de mesures correctives et de structures/Entités responsables
N° Recommandations Actions indicatives Structures/Entités
responsables
indicatives
Observations
Recommandations par rapport à la pertinence de l’UNDAF 1 Renforcer la veille stratégique à travers l’analyse
régulière des secteurs en se focalisant sur les
domaines d’intervention de l’UNDAF;
Développer les capacités des Chargés de
programmes , des groupes effets et des
groupes thématiques pour assurer la veille
stratégique dans les domaines de coopération
et d’autres domaines jugés stratégiques
Equipe pays, groupes
effets, groupes
thématiques, agences
Dans un monde marqué
par des changements
rapides et une forte
compétition, la veille
stratégique est une
fonction essentielle
Recommandations par rapport à l’efficacité de la mise en œuvre de l’UNDAF 2 Accélérer les progrès vers l’atteinte des cibles des
produits escomptés de l’UNDAF en mettant
l’accent sur les produits dont les taux de
réalisation sont faibles ;
-Identifier les produits dont les taux de
réalisation ont été faibles en 2012/2013
-Vérifier leurs taux de réalisation en 2014
-Rechercher en cas de persistance de la
tendance les causes de la faiblesse des taux
-Prendre des mesures correctives
Groupes effets, GTSE,
agences
Les produits à faible taux
de réalisation en
2012/2013 ont été
identifiés dans l’Annexe I
3 Veiller régulièrement à mettre en exergue la
contribution significative des produits à la
réalisation des effets escomptés en mettant
l’accent sur le suivi des effets ;
Utiliser régulièrement les données et les
évidences recueillies pour la programmation
en vue de s’assurer de la contribution des
produits livrés à la réalisation des effets
Groupes effets, GTSE,
agences
Une telle démarche
suppose le suivi des
effets et l’analyse
régulière des progrès
accomplis dans la
livraison des produits
Recommandations par rapport à l’efficience de la mise en œuvre de l’UNDAF 4 Améliorer l’efficience dans la mise en œuvre en
procédant régulièrement à l’analyse des taux
d’exécution financière en rapport avec les taux de
réalisation des résultats (Cf. Analyse financière et
opérationnelle) ;
-Faire l’analyse des écarts constatés entre les
taux de réalisation physique et les taux de
réalisation financière pour certains produits
-Prendre des mesures correctives au niveau de
la budgétisation
Equipe pays, agences
et groupes effets
Ces écarts ont été
constatés à travers
l’analyse des progrès
accomplis dans la
livraison des produits,
vers l’atteinte des produits
ainsi que l’analyse des
documents financiers.
84
5 Accroître les services communs pour réduire
les coûts de transaction et optimiser
l’utilisation des ressources
Etendre les services communs dans d’autres
domaines caractérisés par des coûts de
transaction élevés
Equipe pays, groupes des
opérations
Le groupe des
opérations a fait certes
d’importants progrès.
Mais, il doit faire
davantage d’efforts et
montrer à travers des
analyses la valeur
ajoutée et l’impact des
services communs sur la
réduction des coûts de
transaction.
Recommandations par rapport à la cohérence de la mise en œuvre de l’UNDAF 6 Améliorer et renforcer la programmation
conjointe pour éviter la duplication des
interventions, mieux coordonner les
interventions, maximiser l’utilisation des
ressources et l’impact des interventions ;
-Inscrire la programmation conjointe au cœur
de l’agenda des groupes effets
-Faire le point sur la programmation conjointe
au moins une fois par trimestre au sein des
groupes effets et rendre compte à l’équipe pays
Equipe pays, groupes
effets, agences
La programmation
conjointe exige la
transparence, le partage
d’informations,
l’engagement des
agences
7 Développer davantage des programmes
conjoints en capitalisant les leçons apprises des
programmes conjoints en cours
Identifier les opportunités et élaborer d’autres
programmes conjoints dans les domaines de
coopération ou d’autres domaines stratégiques
Equipe pays, groupes
effets, agences
Les groupes effets
devraient avoir des
échanges sur les
opportunités de
programmes conjoints et
faire des propositions à
l’équipe pays
Recommandations par rapport à l’appropriation de la mise en œuvre de l’UNDAF 8 Renforcer l’appropriation au niveau central et
régional à travers le développement des
capacités et la promotion de la communication
autour de l’UNDAF
Organiser des sessions d’information et de
formation sur l’élaboration, la mise en œuvre,
le suivi et l’évaluation de l’UNDAF à
l’intention des ministères, des collectivités
territoriales, des OSC
Equipe pays, groupes
effets, agences Les coprésidents du
Gouvernement devraient
jouer un rôle important
dans cette dynamique
85
Recommandations par rapport à la qualité de la matrice de l’UNDAF 9 Finaliser le processus d’amélioration de la
formulation de certains produits et
indicateurs en tenant compte des
propositions faites par les groupes effets et
dans ce rapport
-Procéder à la validation de ces propositions en
tenant compte des commentaires du rapport de
la revue
-Faire approuver par l’équipe pays et le Comité
directeur
Comité directeur, Equipe
pays, groupes effets,
agences, GTSE
Le rapport expose des
commentaires sur les
produits et les
indicateurs
10 Proposer des indicateurs downstream pour
mettre en exergue les interventions des
Nations Unies en faveur des bénéficiaires
directs
-Procéder au choix d’indicateurs permettant de
mettre en lumière les bénéficiaires
particulièrement les personnes vulnérables
touchées par les programmes
-Faire approuver par l’équipe pays et le Comité
directeur
Comité directeur, Equipe
pays, groupes effets,
agences, GTSE
Les cadres logiques des
agences contiennent ce
type d’indicateurs à
partir desquels on peut
formuler des indicateurs
plus globaux
11 Valoriser et mieux refléter le travail
normatif des agences à travers les
indicateurs et les progrès réalisés
-Proposer des indicateurs qualitatifs pour
refléter le travail normatif
-Faire approuver par l’équipe pays et le Comité
directeur
Comité directeur, Equipe
pays, groupes effets,
agences, GTSE
L’annexe II du rapport
expose des
commentaires et des
suggestions ces
indicateurs
Les cadres logiques des
agences contiennent ce
type d’indicateurs à
partir desquels on peut
formuler des indicateurs
plus globaux
86
12 Finaliser le processus de formulation
des risques et des hypothèses pour
l’ensemble des produits et veiller à leur
gestion et suivi ;
-Identifier et échanger sur la reformulation de
certains risques et hypothèses
-Concevoir des outils de suivi des risques
-Faire le suivi des risques à travers la collecte
et l’analyse des données et des informations
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE
Le rapport expose des
commentaires sur les
risques et hypothèses
13 Conduire la collecte des données pour
renseigner les points de référence des
indicateurs des produits
-Organiser une réunion de l’équipe pays pour
décider de la collecte des données à
entreprendre au premier trimestre 2015
-Responsabiliser les agences dans le
financement et la conduite de la collecte des
données
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE Après deux ans et demi
de mise en œuvre de
l’UNDAF, il convient
de régler définitivement
cette question qui est un
sérieux handicap pour
l’appréciation objective
des progrès
accomplis dans la mise
en œuvre de l’UNDAF
14 Documenter la méthode de fixation des
cibles et éviter la fixation des cibles
glissantes ou volatiles
-Produire une note travail sur la méthode de
fixation des cibles utilisée par l’équipe pays
-Convenir des délais pour l’approbation des
cibles annuelles pour éviter leur glissement
perpétuel au cours de l’année
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE
La méthode ascendante
utilisée actuellement ne
permet pas d’apprécier
objectivement les efforts
accomplis
15 Convenir de la fixation des cibles réalistes
pour la mise en œuvre de l’UNDAF
jusqu’à la fin du cycle en cours
-Fixer des cibles pour 2015 et 2016 en se
basant sur les cibles de l’UNDAF
-Faire le point sur les cibles des effets
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE La cible est une
projection. Elle doit être
assujettie aux
contraintes
programmatiques et
budgétaires des agences
87
Recommandations par rapport aux mécanismes de gouvernance et de coordination de l’UNDAF 16 Améliorer la programmation conjointe -Documenter et échanger sur les leçons
apprises des initiatives de programmation
conjointe
-Prendre des mesures pour systématiser la
programmation conjointe
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE Les leçons apprises de la
programmation
conjointe ne sont pas
documentées et
discutées
17 Systématiser le suivi des effets
-Organiser au moins une fois par semestre en
étroite collaboration avec les secteurs la
collecte et l’analyse des données sur les effets
-Concevoir des outils de collecte (au cas où ils
n’existeraient pas)
-Rendre compte des résultats du suivi des
effets dans les rapports périodiques de
l’UNDAF
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE Le suivi devrait être
conduit en étroite
collaboration avec les
secteurs concernés. Elle
devrait essentiellement
se baser sur la collecte
des données secondaires
18 Systématiser l’analyse périodique et les
échanges sur les performances de la mise
en œuvre de l’UNDAF (Efficacité,
efficience, la contribution des produits aux
effets, le mainstreaming du genre, les
retombées des interventions sur les
personnes vulnérables, etc.)
-Inscrire la discussion sur les performances de
la mise en œuvre de l’UNDAF dans les
agendas des groupes effets
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE Cette démarche éviterait
de n’avoir les échanges
sur les performances de
mise en œuvre de
l’UNDAF qu’à la veille
des réunions du Comité
directeur
19 Procéder régulièrement à l’analyse
périodique de l’évolution du
positionnement stratégique des Nations
Unies en se basant sur le mapping des
interventions des partenaires au
développement
-Inscrire la discussion sur le positionnement
stratégique dans les agendas des groupes
effets
-Mettre régulièrement à jour le mapping des
interventions
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE Le mapping est un outil
nécessaire pour
l’analyse du
positionnement
stratégique
88
20 Procéder (au moins une fois par an) à
l’identification et l’analyse des besoins en
développement des capacités des
partenaires d’exécution
-Inscrire la discussion sur le développement
des capacités dans les agendas des groupes
Effets, des groupes thématiques
-Recueillir les propositions des groupes sur
l’évaluation et les stratégies sur le
développement des capacités, les stratégies, les
leçons apprises, etc. et les partager avec les
agences
-Renforcer les capacités des agences sur
l’approche développement des capacités pour
permettre une harmonisation des approches
Equipe pays, groupes
effets, groupes thématiques,
agences, GTSE
Les conclusions des
discussions devraient
être déclinées dans des
notes de travail
21 Procéder périodiquement (tous les six
mois) à l’identification des déficits de
financement et des opportunités de
financement
-Faire l’analyse du financement de l’UNDAF
lors de la préparation des revues mi- annuelles
et annuelles
-Faire des propositions des opportunités de
financement pour de l’UNDAF
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE Ce travail
d’identification sera fait
par les groupes effets
avec l’appui du BCR
22 Procéder régulièrement à l’analyse des
opportunités de programmes conjoints
-Inscrire l’identification des opportunités de
programmes conjoints dans les agendas des
groupes effets et des groupes thématiques
-Renforcer les capacités sur la mobilisation des
ressources pour le financement des
programmes conjoints
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE Existence de
nombreuses
opportunités pour le
financement des
programmes conjoints
23 Documenter, échanger et valoriser les
bonnes pratiques
-Identifier et faire des notes sur les bonnes
pratiques
-Echanger sur les notes et assurer leur
diffusion
groupes effets, agences,
GTSE La documentation des
bonnes pratiques n’est
pas une pratique
courante ou
systématique
89
24 Motiver les OSC à partager leurs
expériences, les leçons apprises, les
bonnes pratiques de leurs interventions
Donner aux OSC l’opportunité de partager
leurs expériences lors des réunions des groupes
effets
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE
25 Améliorer l’animation des groupes et la
qualité des débats
Convenir des règles pour la conduite des
réunions pour éviter les dérapages
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE
Recommandations par rapport au suivi et évaluation de l’UNDAF 26 Renforcer l’alignement du suivi et
évaluation de l’UNDAF aux systèmes de
S&E sectoriels pour faciliter le suivi des
effets
-Capitaliser les expériences des effets
Education et santé en tenant compte de la
spécificité des autres effets
-Utiliser davantage les indicateurs
conventionnels
-Harmoniser les outils/Méthodes de collecte et
mettre en cohérence la fréquence de collecte
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE
27 Elaboration les fiches techniques des
indicateurs ou des métadonnées -Produire les fiches de métadonnées
-Valider et faire approuver ces fiches
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE Ces fiches devraient être
disponibles avant la fin
du premier trimestre
2015
28 Veiller au respect des délais impartis pour
la collecte et la transmission des données
au BCR
-Valider, approuver et mettre en application le
business process proposé par le GTSE
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE L’équipe pays devra
veiller au respect de ces
délais
29 Amélioration la collecte des données
financières et celles relatives à la
mobilisation des ressources par les
agences
-Valider, approuver et mettre en application le
business process proposé par le GTSE
-Vulgariser le business process
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE L’équipe pays devra
approuver et veiller à la
mise en application du
business process
90
30 Procéder à l’approbation et l’utilisation
des outils conçus par le GSTE tels le
« Business process », la matrice de suivi
pour améliorer le suivi et l’évaluation de
l’UNDAF, le plan intégré de suivi-
évaluation( IMEP) et les plans de travail
conjoints
-Valider, approuver et mettre en application ces
outils
-Sensibiliser et assister les agences dans
l’utilisation de ces outils
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE L’équipe pays devra
approuver et veiller à la
mise en application du
business process
31 Améliorer la qualité du reporting
(rapports annuels de l’UNDAF) Mettre en application les recommandations de la
revue à mi-parcours pour l’amélioration de la
qualité du rapport
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE
Harmonier les canevas
et les contenus, mettre
en exergue les résultats,
les leçons apprises, etc.
32 Valoriser l’expertise interne du SNU et du
GTSE en suivi et évaluation pour l’appui
conseil en évaluation des politiques
publiques
-Utiliser les experts en S&E pour promouvoir
l’appui conseil stratégique et la formation en
suivi et évaluation au bénéfice des partenaires
d’exécution
-Utiliser les experts en suivi et évaluation pour
appuyer les agences ayant des faiblesses dans ce
domaine
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE
33 Renforcer les capacités des institutions
publiques en matière de GAR
particulièrement en suivi et évaluation des
politiques publiques
-Conduire des diagnostics des systèmes de suivi
et évaluation
-Monter un programme d’appui au renforcement
des capacités nationales en GAR y compris en
S&E
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE
L’évaluation des
politiques occupe une
place importante dans la
Constitution
34 Organiser les sessions de formation sur le
suivi et l’évaluation axés sur les résultats,
à l’intention des responsables des
programmes des agences et des
partenaires d’exécution
-Monter un programme de formation en suivi et
évaluation pour les responsables des agences et
des partenaires d’exécution
-Utiliser l’expertise interne en suivi et évaluation
pour appuyer la mise en œuvre du programme
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE
91
Recommandations par rapport au financement de l’UNDAF 35 Accélérer l’élaboration, la finalisation,
l’approbation et la mise en œuvre de la
stratégie de mobilisation des ressources
-Organiser la validation et l’approbation de la
stratégie
-Monter le plan d’action de la stratégie
-Vulgariser la stratégie au sein du SNU
-Mettre en place les outils de suivi de la mise en
œuvre de la stratégie
Equipe pays, agences
36 Partager systématiquement les données et
les informations relatives à la mobilisation
des ressources entreprises par les agences
avec le BCR
-Mettre en place des outils de collecte
-Mettre à contribution les chefs d’agences pour
veiller à la transmission des données dans les
délais fixés
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE
Recommandations par rapport au positionnement des Nations Unies 37 Procéder à une meilleure concentration
des interventions des Nations Unies en
privilégiant la mise en œuvre des
programmes conjoints dans les secteurs
stratégiques, en faveur des groupes et des
zones vulnérables
Développer des programmes conjoints pour
mieux se positionner dans les zones
vulnérables et dans les domaines stratégiques
Equipe pays, groupes
effets, agences, GTSE
92
Annexe IV : Liste indicative des personnes rencontrées
INSTITUTIONS ET PARTENAIRES NATIONAUX
Ministère des Affaires Etrangères et de la coopération
- Mme. El Midaoui
- M. Achergui
2
Ministère de l’Intérieur / DGCL
- M. Rachid Afirate
1
Ministère des Affaires Générales et de la Gouvernance
- M. Mahdad
1
Ministère de l’Education Nationale
- M. Mohamed Benabdelkader
- M. Malak Tazi
2
ONDH
- M. Hassan El Mansouri
1
CESE
- M. Driss Guerraoui
1
ANDZOA
- M. Mohammed Bachri
1
Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à lutte contre la désertification
- M. Fayçal Benchekroun
1
Ministère de la Santé
- Dr. Nabil Bourquia
1
Ministère de la solidarité, de la femme, de la famille et du développement social
- M. Larbi Tabit
- M. Hammoumi
2
DIDH
- M. Mahjoub Haiba
1
HCP
- M. Jamal Bourchachen
1
Ministère de la Justice
- M. Abdelilah Lahkim Bennani
1
SOCIETE CIVILE
ANARUZ
- Mme. Latifa Timjerdine
1
Carrefour Associatif
- M. Mohammed Moudden
1
AGENCES NATIONS UNIES
UNCT
Coordonnateur Résident
- M. Bruno Pouezat
1
93
Bureau du Coordonnateur résident 3
ONUFEMMES
- Mme. Leila Rhiwi
1
UNESCO
- M. Michael Millward
- M. Mohamed Ould Khattar
- M. Philippe Maalouf
3
FAO
- M. Michael Hage
1
ONUDI
- M. Jaime Moll de Alba
1
ONUSIDA
- Dr. Kamal Alami
1
PNUD
- Mme. Ayshanie Labe
M. Yassir Benabdallaoui
2
UNICEF
- Mme. Regina de Dominicis
1
UNHCR
- M. Jean Paul Cavaliéri
- M. Marc Fawe
2
OIM
- Mme. Houda Hossini
- M. Rudolf Anich
- M. Djelloule Markria
3
BIT
- M. Richard Lavallée
1
UNFPA
- Mme. Mieko Yabuta
1
OMS
- M. Yves Souteyrand
1
FIDA
- Mohamed Milourhmane, Représentant du FIDA
1
GROUPES UNDAF
Groupe d’effet 3
- M. Hassan El Mansouri
- M. Abdelilah Yaakoubd
1
Groupe d’effet 4 / Taskforce
- Mme. Ayshanie Labe
Groupe d’effet 5
- M. Rachid Firadi
- Mme. Ayshanie Labe
94
Groupe de Travail S&E
- M. Hassan El Mansouri
- M. Jaime Moll de Alba
- M. Mahdi Halmi
- M. Rachid Amri
- Mme. Houda Hossini
- Mme. Jihane Roudias
- M. Mohamed Ould Khattar
PARTENAIRES MULTILATERAUX
UE
- Mme. Corinne André
- Mme. Hikmat El Farjani
2
AECID
- Vicente Ortega Camara
1
95
Annexe V : Liste indicative des documents consultés
N° Titre du document Date Institutions
1 Bilan Commun de Pays 2010 Nations Unies 2 Bulletin d’information SNU-Maroc Nations Unies 3 Charte de l’environnement et du
développement durable
Nations Unies
4 Charte de la réforme du système judiciaire Juillet 2013 Haute instance du
dialogue national sur
la réforme du système
judiciaire 5 Charte sociale de l’Union des Conseils
Economiques et Sociaux et Institutions
similaires des Etats et Gouvernements
membres de la Francophonie (UCESIF)
Décembre
2012
UCESIF
6 Compte rendu de la revue mi- annuelle de
l’UNDAF
Juillet 2014 Comité Directeur
UNDAF/BCR 7 Compte rendu de la revue mi- annuelle de
l’UNDAF
Juillet 2013 Comité Directeur
UNDAF/BCR 8 Constitution du Royaume du Maroc
9 Document de programme conjoint « Appui à
la Délégation interministérielle droits de
l’homme pour l’intégration des droits
humains dans les politiques publiques
Septembre
2013
Délégation/Nations
Unies
10 Document de programme conjoint « Appui à
l’Observatoire National du Développement
Humain »
ONDH/Nations Unies
11 Document de programme conjoint sur
« l’Harmonisation des politiques publiques »
Ministère de la
gouvernance/Nations
Unies
12 Document de projet « Faiblesses émissions
gaz »
Nations Unies
13 Document « Pour un développement inclusif
et durable »
ONUDI
14 Etude de diagnostic sur la situation de
l’emploi au Maroc
Ministère de l’emploi
et des affaires sociales
15 Matrices de suivi Effets1, 2, 3, 4 & 5 Nations Unies/BCR
16 Normes d’évaluation applicables au du
Système des Nations Unies
Avril 2005 Groupe d’Evaluation
des Nations Unies
17 Normes de qualité pour l’évaluation du
développement
2010 OCDE/CAD
18 Notes de travail Effets1, 2, 3, 4 & 5 Nations Unies/BCR
19 Notes synthétiques de politique OIT OIT
20 Plan d’Action Commun (PAC) 2012-2016 Nations Unies
21 Plan d’action d’appui des Nations Unies à la
riposte nationale au SIDA 2012-2016
Nations Unies
22 Plan d’action Réduction de la mortalité
maternelle
Ministère de la santé
23 Plan cadre des Nations Unies pour l’Aide au
Développement (UNDAF) 2012-2016
Nations Unies
96
24
Plans de travail groupes effets, groupes
thématiques, groupes de travail et GTSE
2013, 2014
Nations Unies/BCR
26 Plan stratégique du secteur de l’éducation Ministère de
l’Education Nationale
27 Plan stratégique 2012-2016 de la Délégation
interministérielle droits de l’homme
28 Rapport annuels UNDAF 2012 &2013 Nations Unies/BCR
29 Rapports annuels du Coordonnateur Résident
2012& 2013
30 Rapport national 2012 « Objectifs du
Millénaire pour le Développement (OMD)
HCP/Nations Unies
31
32 Règles d’évaluation applicables dans le
Système des Nations Unies
Avril 2005 Groupe d’Evaluation
des Nations Unies
33 Result Based Management Handbook Octobre 2011 Groupe de
Développement des
Nations Unies
34 Stratégie sectorielle de la santé 2012-2016 Ministère de la santé
35 Standard Operating Procedures (SOPs) Août 2014 Groupe de
Développement des
Nations Unies
36 Tableau de bord du développement humain
« Rapport « Analyse synthèse : Tendances du
développement humain au Maroc »
Mai 2011 ONDH
37 Termes de Référence des instances de
gouvernance (Comité directeur, groupes effets,
groupes thématiques, GTSE)
Nations Unies/BCR
38 Note d’information sur les projets financés par le
FIDA au Maroc
Décembre 2014 FIDA