Revue ANAC 4 en cours - Agence Nationale de l'Aviation Civile

AÉRONAUTIQUERevue

DE L’ANAC-TOGOSemestriel / Juillet - Décembre 2016

N°4

A la une

AIGEArrivée des Chefsd’Etats étrangersau sommet de l’UA

● Asky : renouvellement de la certification IOSA● Sécurité aérienne : Lomé donne l’exemple● Certification des aérodromes en Afrique …● Le trafic aérien va croître de 8% chaque année

●Négociation des accords bilatéraux des services● Un canular force un Boeing 737 de Virgin …● La compagnie congolaise clouée au sol● AIR FRANCE: Lomé plus proche désormais

LOMÉ, TOGO 15 OCTOBRE 2016

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REVUEANAC-TOGO

Le Magazine de l’ANAC TOGO

Contact : (+228) 22 26 37 40 Fax : (+228) 22 26 08 60 BP : 2699 Lomé-Togo

Email : [email protected]

Meilleurs Vœux 2017Vœux à son Excellence

Monsieur FaureEssozimna

GNASSINGBE

Président de la RépubliqueTogolaise

A l’occasion de cet heureux événement, le monde aéronautique togolais se joint à ma modeste voix par cette revueaéronautique pour présenter à votre Excellence, les vœux, les meilleurs pour l’année 2017.

Que le Seigneur répande sa grâce et sa miséricorde sur votre Excellence Monsieur le Président de la RépubliqueTogolaise et surtout à ceux qui vous sont chers. Puisse 2017 être une année de bonheur et de fraternité entre toutes lesfilles et tous les fils de ce pays afin qu’ensemble nous bâtissons l’Or de l’humanité qu’est le Togo.

Que le tout Puissant vous protège, vous bénisse et vous accorde une santé d’Acier pour la poursuite de votre politique depaix, de réconciliation et de développement économique pour la prospérité de notre cher Pays.

Le Directeur Général de l’ANAC-TOGO et son Personnel

Son Excellence, Monsieur le Premier Ministre,Chef du Gouvernement de la République

Togolaise Komi Selom KLASSOU

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En cette nouvelle année 2017 qui commence,le Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Togo (ANAC-TOGO), etson personnel vous présentent leurs meilleurs vœux de santé, de bonheur, et de prospérité.

Ministre des Infrastructures et desTransports du Togo ,Ninsao GNONFAM

Juillet - Décembre 201 6 Revue ANAC-TOGO

Meilleurs Voeux à tout le personnel de l’ANAC-TOGO

Le Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile duTOGO présente à tout son personnel ses vœux les meilleurs desanté, de bonheur et de réussite pour l’année nouvelle 2017

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Pour l’année 2017 qui s’annonce avec beaucoup de joie et d’espérance,Le Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Togo (ANAC-TOGO), et son personnel vousprésentent leurs meilleurs vœux de santé, de bonheur, et de prospérité.

08 A LA UNE

12 SANTEPathologies cardiovasculaireset vols aériens : L’insuffisancecoronarienne.

14 PORTFOLIOSommet de Lomé sur la sécuritémaritime du 10 au15 octobre 2016

Directeur de Publication: Colonel LATTA Dokisime Gnama Chef Projet : PEGUEDOU Komi Rédacteur enchef: TCHARA Kouma Rédaction: AYASSOU Rita; BADJINA Innocent; TCHAKOURA Coordonnatrice: AyassouRita Conception & Realisation: Imagin’Creations Photos: Imagin’Creations/ Source Républicoftogo.com

19 INTERNATIONAL20 OACI : Accord historiquemondial sur les compensations desémissions de CO2 du transportaérien.22 Disparition du vol MH370 undes mystères de l’aviation civile

30 DOSSIERTransport aérien : signaturesd’accords aériens entre le TOGOet le CONGO

34 HISTOIRE34 L’aviation : Durant la premièreguerre mondiale.

37 SÉCURITÉ AÉRIENNE38 OACI: La certfication desaerodromes au cœur d’unerencontre à Lomé

41 L’INTERVIEWRencontre avec le colonel GNAMALATTA; Directeur Général de l’ANAC -TOGO


30DOSSIER

TRANSPORT AÉRIEN: NÉGOCIATION DES ACCORDSBILATÉRAUX DES SERVICES AÉRIENS PARL’ADMINISTRATION DE L’AVIATION CIVILE

Colonel GNAMA Dokisime LATTADirecteur Général de l’ANAC-TOGO

Aujourd’hui, le transport aérien devient une activité économique et règlementée re-groupant toutes les opérations de transport de marchandises de toutes sortes devolume en avion à la fois au niveau d'un pays et au niveau international. Il représente

3% des marchandises transportées en volume mais 10% des marchandises transportées envaleur.

Caractérisé par sa rapidité, par son niveau de sécurité, par sa régularité, et sa fiabilité, le traficaérien mondial ne cesse de croître : il est passé de quelques millions de passagers en 1950 à3,3 milliards en 2014, la barre du milliard de passagers ayant été franchie en 1987. L’Organisa-tion de l’Aviation Civile Internationale (ICAO) estime que le nombre de passagers aériensatteindra les 6 milliards d’ici 2030. Cette augmentation effrénée du trafic remet en cause lesmodèles logistiques et d’infrastructure actuels des aéroports. Ceux-ci doivent s’adapter rapi-dement et durablement.

A cet effet le Togo a construit une nouvelle aérogare dotée d’équipements et d’installationsmodernes de dernières générations.

Par ailleurs, l’industrie aéronautique togolaise est également marquée par des faits majeurs,notamment la remise par le président du Conseil de l’OACI le Docteur Olumuyiwa BernardAliu, des résultats de l’Audit de sécurité ICVM au directeur Général de l’ANAC-TOGO au coursde la 39eme Assemblée de l’OACI tenue à Montréal du 27 septembre au 07 octobre 2016.

Il faut aussi signaler le rôle joué par l’ANAC – TOGO lors de la réunion des directeurs générauxde l’aviation civile. En effet, au cours de la 6ème réunion des Directeurs généraux de l’aviationcivile, organisé en collaboration avec le Gouvernement de la République du Congo, du 02 au04 novembre 2016, le Togo a été félicité et désigné par l’OACI afin de transmettre l’expériencede l’ANAC-TOGO en matière de préparation des Audits.

Afin, dans le domaine de la coopération l’ANAC a négocié et signé des Mémorandum d’enten-te avec certains Etats membres de l’OACI. Aussi pour permettre à la compagnie aérienne dedroit togolais ASKY d’étendre son réseau d’exploitation, le Togo a conclu des nouveauxaccords avec la République populaire de chine et la République du Congo respectivement le21 et 22 juillet 2016 pour la Chine et les 24,25 octobre et le 03 novembre 2016 pour le Congo.

Par ailleurs, l’accord bilatéral de service de transport aérien signé entre le Togo et le Républi-que démocratique du Congo a été amendé pour prendre en compte les besoins nouveauxde la compagnie ASKY.

TRANSPORTAÉRIEN


EDITO 7

Sécurité aérienne : Lomé donnel’exemple

La nouvelledirection d’ACIAfriqueLe nouveau conseil d’adminis-tration d’ACI Afrique a été élu àl’unanimité lors de la 25e Assembléegénérale annuelle tenue à Maputo le 21Octobre 2016. ACI est l’associationinternationale des aéroports mondiaux, uneorganisation à but non lucratif dont le butprincipal est d’avancer les intérêts desaéroports et de promouvoir l’excellence dansla gestion et l’exploitation aéroportuaire. ACIcompte 573 membres exploitant 1643aéroports dans 178 pays et territoires. EnAfrique, ACI représente 56 membresexploitant plus de 200 aéroports sur 47 pays.Afrique de l’Ouest :

· Mr. Pape Mael Diop: Agence desAéroports du Sénégal (Sénégal)

· Mr. Saleh Dunoma: FederalAirports Authority of Nigeria(Nigeria)

· Gilles Darriau: AERIA AbidjanInternational Airport (Côte d’Ivoire)

· Mr. Charles Asare: Ghana AirportsCompany Ltd (Ghana)

Election

Entreprises

Asky : renouvellement dela certification IOSA

A propos de IOSA (Audit IATA de Sécurité Opérationnelle)

Le programme de certification IOSA est un important système d'évaluationreconnu et accepté au niveau international, ayant pour but la vérification dessystèmes de gestion opérationnelle et de contrôle d'une compagnie aérienne.IOSA utilise les principes internationaux de l'audit - qualité réalisés d'une manièrerigoureuse, standardisée et cohérente.Le programme IOSA est développé pour améliorer les capacités opérationnellesdes compagnies aériennes dans des domaines tels que : l'organisation et lagestion de la compagnie, les opérations en vol, le contrôle opérationnel, lamaintenance des aéronefs, les opérations en cabine, les opérations au sol, lesopérations cargo et la sécurité opérationnelle.Un opérateur est inscrit sur le registre IOSA quand la vérification de ladocumentation et de la mise en œuvre de chacune des plus de 1.000 Normes etPratiques Recommandées IOSA est réalisée.Les normes et pratiques recommandées IOSA sont fondées sur les normes etpratiques recommandées OACI (Organisation de l'Aviation Civile Internationale),sur les réglementations nationales et communautaires et sur les pratiquesgénéralement acceptées dans l'industrie du transport aérien commercial. Tousles membres de l’IATA sont certifiés IOSA et doivent demeurer certifiés IOSA pourconserver leur appartenance à l’IATA. La certification IOSA est renouvelable tousles deux (2) ans.

ASKY E N CHI FFRES

www.flyasky.com

ASKY exploite actuellement une flottede nouvelle génération de huit (8)avions constituée

● d’un (1) Boeing 737 –800,

● de trois (3) Boeing 737-700

● de quatre (4)Bombardier DHC-8-400(Q400).

Elle dessert aujourd’hui vingt-deux(22) villes dans dix-neuf (19) pays surle continent Africain.

Du 24 au 31 octobre 2016, des représentants de l’aviation civile du Burkina Faso,du Cameroun, de côte d’ivoire, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, du Mali et deGambie sont réunis à Lomé pour faire avancer le Plan régional en s’inspirant desexemples du Togo, du Ghana, de Mauritanie et du Cap vert qui eux sont auxnormes.

‘Tout doit être fait au plus vite pour garantir la sécurité de l’espace aérien. Il y ava de l’essor du transport aérien, du développement économique etnaturellement de la sécurité des passagers, a expliqué Gnama Latta, le directeurgénéral de l’Aviation civile togolaise, à l’ouverture des discussions.


8 A LA UNE


10 A LA UNE A LA UNE 11

VU SUR LE WEB

Les avions d'Equatorial Congo Airlines (Ecair)sont interdits de décoller depuis le 10 octobre.

L'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique età Madagascar (Asecna) réclame des impayés à Equatorial Congoairlines (Ecair), selon une lettre de cette agence de régulation dontl'AFP a obtenu copie.«En raison de l'endettement, la direction générale de l'Asecna vientd'instruire la suspension de la fourniture des services de lanavigation aérienne à tous les vols d'Ecair sur toutes lesplateformes Asecna à compter du 10 octobre 2016», a écritl'Asecna dans une lettre à l'Agence congolaise de l'aviation civile(Anac).

La compagnie congolaise clouée ausol pour endettement

BRAZAVILLE

Près de 8.000 volsintérieurs retardésau 3e trimestrePrès de 8.000 vols intérieursont été retardés au Nigeria autroisième trimestre en raisond'un manque fréquent dekérosène, a annoncé lundi lapresse locale, citant desstatistiques de l'Autorité del'aviation civile nigériane(NCAA).La NCAA a enregistré 7.722 retards sur les13.097 vols prévus, assurés par huitcompagnies aériennes au cours dutroisième trimestre 2016. Dans la mêmepériode, 253 liaisons ont été annulées.Arik Air, la plus importante compagnie dupays, arrive en tête du nombre des retards,suivie par Air Peace. Les compagniesattribuent les retards à un manque dekérosène en raison d'une pénurie de devisesétrangères pour payer les fournisseurs. LeNigeria, important producteur de pétrole,est entré en août en récession, provoquéenotamment par la baisse des prix du barilde brut. Des compagnies aériennesétrangères comme United Airlines et Iberiaont arrêté de desservir le Nigeria en raisonde difficultés pour se faire payer en devisesétrangères par les clients nigérians. Ce quicomplique encore plus les difficultés dedéplacements aériens dans et hors du pays,aussi réputé pour ses aéroports en mauvaisétat et son personnel corrompu.

NIGERIA

Un canular force un Boeing 737 deVirgin Australia à remettre les gazen plein atterrissage

La police fédérale australienne a lancé une enquête pourretrouver l’auteur d’appels non autorisés sur les fréquences de contrôle aérien enAustralie. Le 27 octobre, le pirate a fait avorter un atterrissage, obligeant un avionde la Virgin Australia à reprendre de l’altitude.La déclaration du président de l’association des pilotes indépendants de Virgin (Vipa),John Lyons est simple : "Lorsqu’un pilote reçoit un ordre par radio, il n’a pas d’autreschoix que de le suivre." C’est donc en toute logique que le pilote du vol 740 de laVirgin Australia avorte son atterrissage lorsqu’il reçoit l’ordre de remettre les gaz le27 octobre. Et ce, même si son Boeing 737-800 n’était qu’à une centaine de mètresde la piste de l’aéroport de Melbourne. Pourtant, du côté de la tour de contrôle, c’estl’incompréhension. L’appel était en réalité un canular.

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Lomé plus prochedésormais

AIR FRANCE

POUR EN SAVOIRL ’in te rv ie w d e P ie r re -Y v e s M o rv a n ,d ire c te ur g é n é ra l d e M ic ro tu rb o ,d a n s l’e s p a c e M é d ias d u s ite d e S a fra n : w w w .s a fra n -g ro u p .c o m

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DÉB R U N O E V E ND IR E C T E U R G É N É R A L D E S A G E M (S A F R A

Du 10 au 15 Octobre 2016, Lomé a accueilli le Sommet de l’UA sur la sécuritéet la sûreté maritimes et le développement de l’Afrique. Placé sous l'égide del'Union africaine. Le sommet maritime prévu en mars 2016 est reporté et avaiteu lieu finalement le 15 0ctobre 2016. Pour mettre en œuvre cetteorganisation, une commission a été mise en place à l’Aéroport InternationalGnassingbé Eyadema (AIGE) par le Directeur Général de l’ANAC en qualité desuperviseur général. Cette commission qui est composée de l’ASECNA, de laSALT, de la BTL et de l’AEROTRANSPORT sous la direction de l’ANAC avait pourmission de : organiser l’accueil des officiels ; planifier la mise en œuvre desdispositifs de sécurité et de sûreté mis en place pour l’accueil des officiels ;organiser le transport des officiels de l’Aéroport International GnassingbéEyadema (AIGE) aux lieux d’hébergements ;organiser les communications avecl’aide des talkies (Motorola) ; planifier et coordonner l’attribution des postesde stationnement ; coordonner avec la Tour de contrôle et les assistances ausol le mouvement des aéronefs sur la plateforme ; superviser les départs desaéronefs en coordination avec les assistances, le protocole et la Tour decontrôle; fournir des informations aux autres commissions impliquées dansl’organisation du sommet (Transport, Sécurité, Hébergement, Média,Protocole Présidence et des Affaires Etrangères).

SOMMET DE L’UA SOMMET DE LOME SUR LA SÉCURITÉ MARITIME DU 10AU 15 OCTOBRE 2016

Air France a introduit un nouveau programme de vols qui a pris effet le 30 octobre dernier.

La compagnie dessert Lomé tous les jours depuis l’aéroport CDG (Paris). Cinq vols sont effectués avec escale à Niamey (Niger) et deuxsont directs.

Les changements portent justement sur ces deux fréquences non-stop désormais assurées les vendredi et dimanche (retour avecarrivée le jour suivant). Dans ce cas, la liaison ne dure que 6h contre près de 8h avec l’escale de Niamey.


10 A LA UNE A LA UNE 11

Cette rencontre internationale répond à l’objectif de l’Union Africaine de faire de l’espace maritime le levier principal dudéveloppement économique et social en Afrique. L’organisation de cette conférence revête un caractère très important dans lavie de nos Etats respectifs dans la mesure où, elle permettra, à travers la signature d’une charte, de mettre des gardes fourscontre l’exploitation abusive des ressources de l’économie bleu et la remise en cause de l’équilibre de l’écosystème maritime.

En dehors d’une quarantaine de chefs d’Etat africains, de chefs de gouvernement, représentants notamment des 54 chefs d’Etatet de gouvernement, ce sommet important verra la participation de plusieurs personnalités de haut niveau, des experts etleaders de l’Afrique, du monde économique, qui séjourneront dans la capitale Togolaise pour définir une feuille de route sur lasécurité et sûreté maritimes en Afrique.

PATHOLOGIES CARDIOVASCULAIRESET VOLS: L’INSUFFISANCECORONARIENNE

Tous les organes du corps humain sont alimentés en oxygène par le sang que véhiculent lesartères. Les artères nourricières du cœur sont appelées les artères coronaires. Elles sont aunombre de deux et les maladies qui les affectent vont de l’angor ou angine de poitrine(douleur de poitrine plus ou moins liée à l’effort physique) à l’infarctus du myocarde (crisecardiaque) potentiellement mortelle.

Le traitement des affections coronariennescomporte soit des médicaments soit des techniqueschirurgicales (pontage) ou l’association des deux.Les personnes porteuses de ces affections sontappelées des patients coronariens et ont souventbesoin d’un traitement au long cours et selon le degréde sévérité certaines précautions sont nécessairespour entreprendre un voyage en avion.

Voyage non médicalisé

Une angine de poitrine stable et bien traitée n'estpas une contre-indication à un vol aérien ; il fautsimplement prévoir les médicaments éventuels pourune crise. Après un infarctus du myocarde un délaide 15 jours minimum est indispensable (et au moins6 semaines si complication) avant d’entreprendre unvoyage en avion.

Tous les organes du corpshumain sont alimentés enoxygène par le sang quevéhiculent les artères.

Les artères nourricières du cœursont appelées les artèrescoronaires.

Contre-indications au voyage aérien passagernon médicalisé :

● un angor instable ou décompensé● infarctus du myocarde simple, peu étendu < 3

semaines● infarctus du myocarde compliqué < 6 semaines● pontage < 2 semaines

En résumé un coronarien doit emporter avec lui envoyage.

● Un compte rendu de l’histoire clinique.● Les médicaments pour la totalité de la durée du

voyage car les médicaments peuvent manquerdans le pays de destination.

● Une ordonnance comportant l’ensemble desmédicaments.

Dr EPHOEVI-GA AdadéMédecin Cardiologue/Expertise Cardio-vasculaireRéparation juridique du dommage corporel


12 SANTE

4000Participants au sommet

de l’Union Africaine

66Hôtels retenus à

l’occasion du sommetde l’Union Africaine

500Voitures mobilisées pour

le sommet de l’UnionAfricaine

500 Millions offerts par la

Chine pour le sommet del’Union Africaine.

30Pays africains

participants au sommetde l’Union Africaine.

20Chefs

d’ETATSPrésents

Lomé, la capital du Togo se situe à l’extrême sud-ouest du Togo et s’étend le long du littoral du Golfede guinée. Elle regorge de plusieurs sitestouristiques et hôtels de luxe dont l’Hôtel RadissonBlu où àa eu lieu le sommet.

Distance entre les sites touristiques etl’Hotel Radison Blu

600Don de navires de guerre parla France accueillant plus de

600 personnes

90%Plus de 90% du

commerce enAfrique passe par la

mer.

3000Policiers et gendarmes

mobilisés

15Création d’un comité de 15

ministres désigné pour 3 ans

RADISSON BLU a abrité le Sommet de l’UA organisé au Togo

du 10 au 15 octobre 2016

52ETATS sur 54

présents

16 PORTFOLIO

L ’IN N O VA T IO N AU CŒUR DELA STRATEGIE DE GROUPE

Photo de famille desministres des affaires despays membres de l'UAchargés d'examiner lacharte de Lomé proposéepar le Togo.

Faure Gnassingbé accueille le président du Kenya, UhuruKenyatta, à l'aéroport de Lomé.

Arrivée du président du Tchad et del'Union africaine, Idriss Deby Itno

Arrivée à Lomé pour le sommet du président de Côted'Ivoire

Le Congolais Denis Sassou Nguesso avecle chef de l'Etat togolais.


PORTFOLIO 17

PROTÉGEONS NOS OCÉANS

Chaleureuse accolade entre Faure Gnassingbé et IbrahimBoubacar Keïta, Président de la République du Mali.

Jean-Yves Le Drian, ministre français dela Défense, et Faure Gnassingbé ausalon d'honneur de l'aéroport de Lomé.

1. Le Commissaire européen chargé de l'Environnement, desAffaires maritimes et de la Pêche, Karmenu Vella (D), etl'ambassadeur de l'UE à Lomé, Nicolas Berlanga Martinez.

2. La vice-ministre chinoise chargée des Affaires africaines, XuJinghu, en compagnie de l'ambassadeur de Chine au Togo, LiuYuxi

3. Le ministre de laCommunication,Guy Lorenzo (G) etson collègue del'Economie et desFinances, Sani Yaya

4. Cina Lawson, laministre de l'Eco-nomie numérique,avec l'ambassa-deur du Venezuela

Arrivée à Lomé du président de Guinée Equatoriale,Teodoro Obiang Nguema. Faure Gnassingbé et son homologue de Guinée,

Alpha Condé


18 PORTFOLIO


Un village des partenaires a été installé surl'esplanade du Palais des congrès à Lomé

Les chefs traditionnels sont associés aux travauxdes events

Ouverture le 15 octobre 2016 du sommet extraordinaire de l'Union africaineconsacré à la sécurité maritime et au Développement en Afrique

Macky Sall, le président du Sénégal, et le chef del'Etat togolais

Bouquet de fleurs pour le président malgache,Hery Rajaonarimampianina

Comparateur de billets d'avion:arnaque ou bonne affaire?

OACI : Olumuyiwa Benard Aliureconduit à la présidencePour un nouveau mandat de trois ans, le NigérianOlumuyiwa Benard Aliu a été renouvelé lundi 21novembre à la présidence du conseil del'Organisation de l'aviation civile internationale(OACI), l'organe exécutif de cette agence desNations unies spécialisée dans le transport aérien.Un nouveau conseil avait été constitué tout début

octobre, avec 11 nouveaux pays sur les 36siégeant à ce conseil, à l'occasion de l'assembléetriennale des 191 pays membres de l'OACI. Leconseil de l'OACI est chargé d'adopter les normesou de recommander les pratiques et les mesuresnécessaires pour garantir la sécurité de l'aviationcivile.

Voyager n'a jamais été aussisimple qu'à l'heure actuelle et lescompagnies à bas coûts ontenvahi le marché de l'aviationcivile. Dans tout ça, un secteurtire plutôt bien son épingle dujeu : les comparateurs de vols. Ilen existe un nombreconsidérable, et ils jouentsouvent un rôle de plus en plusimportant dans l'organisationdes voyages. Mais sont-ilsefficaces ? N’y a-t-il aucun risquepour le consommateur ?Avecl'arrivée de Google Flights, legéant américain a, comme il lefait chaque fois lorsqu’ils’attaque à un nouveau domaine,chamboulé le monde descomparateurs. L'application de lafirme de Mountain View permetd'être prévenu lorsque les tarifssont au plus bas. Utilisés partoutdans le monde, les comparateursreprésentent un marché juteux,mais certaines choses sontbonnes à savoir.Jusqu’à 20% de différenceLa manœuvre peut vite tournerau calvaire tant le nombre decomparateurs existant estimportant. Pour tenter d'y voirplus clair, à l'heure où lescompagnies low cost

commencent à annoncer desvols transatlantiques, nous avonssimulé un (beau) voyage. Unesemaine à New-York en périodede Noël, pour deux personnes,en classe économique. Et là, il n'ya pas vraiment de règles, les prixvarient. À titre d’exemple, chezGo Voyages, vous atterrirez àNew York, et en reviendrez unesemaine plus tard pour 1055€.Google Flights vous donne untarif de 1145€, mais explique quesi vous changez la date de votrevoyage, et le décalez de 2 jours,vous économiserez jusqu'à 250€.Chez Liligo, cela vous coûtera983€ pour aller visiter la GrossePomme. La plupart des autressites tournent aux alentours de1100€. Mais, dès lors que l’oncreuse un peu, on se rendrapidement compte qu’il ne fautpas se fier uniquement à ce quiest annoncé.En effet, si les prixannoncés se doivent d’être lesplus attractifs possible, les plusgrands sites de comparaison ontsouvent été montrés du doigtpar les association de défensedes consommateurs. 60 Millionsde consommateurs, uneassociation basée en France,soulignait un rapport de 2015,

des différences allant jusqu’à 20%entre ce qui était annoncé, et ce quidevait être réellement réglé aumoment de payer la note. Et les sitesmis en cause sont des acteursmajeurs du milieu: Kayak, Liligo,Opodo ou Last Minute affichaienttous des différences allant de 10 à20%.Absence de transparencePlusieurs associations ont donc déjàsouligné les soucis rencontrés par lesconsommateurs lorsque ceux-cipréparent leurs vacances. Mais au-delà des différences tarifaires, c’estle manque de transparence qui estmis en avant. D’après le bilan tiré parl’association 60 Millions deConsommateur, sur les 12 grandscomparateurs de prix de billetsd’avion qui ont été analysés, seulsdeux respecteraient une certainetransparence.Ainsi, Fabrice Dariot,patron du site de revente Bourse desVols, expliquait dans les colonnes deAir Magazine : "Les agences devoyages en ligne qui refusent depayer pour être présentesn’apparaissent pas dans lecomparateur même si leurs offressont plus compétitives. L’internautequi utilise un comparateur tarifaireignore tout des dessous de lacomparaison tarifaire. Les acteurséconomiques du transport aérienqui refusent de payer, ou qui n’ontpas les moyens de le faire sont exclusde l’affichage. Et cet ostracisme, peutparfois se faire au détriment duconsommateur. Où est latransparence ?"IP trackingEn plus des sites qui peuvent donceux-mêmes manquer de transpa-rence en terme de tarification, uneautre donnée doit être prise enconsidération, l'"IP tracking". Cettetechnique de marketing renduepossible grâce aux évolutionstechnologiques est assez simple. En

analysant les sites sur lesquels vousvous êtes rendus, et en observantquelles destinations vous intéres-sent, certains comparateurs enprofitent pour faire grimper les prixsur ces dites destinations, dans le butde dégager un maximum deprofit.Test Achat, qui défend lesconsommateurs chez nous, s’estdéjà penché sur la question. Ainsi,même si il ne s’agit pas d’unetechnique répandue, certainsconsommateurs ont tout de mêmefait part à Test Achat de cessituations. C'est le cas de JulieDelvaux, une internaute à larecherche d'un billet bon marché.Problème : si elle ne réservait pasimmédiatement son vol, les prixétaient plus élevés lors de laconnexion suivante. "De quoil’inciter à se déciderimmédiatement", souligne l’organi-sation de consommateurs.Comparer les comparateursAvec ces quelques pièges à déjouer,il vous sera donc peut-être possiblede partir en vacances, sansdébourser autant d’argent que vousne le pensiez. La plupart desassociations sont d’ailleurs d’avisqu’il vaut mieux souvent aller jeterun œil sur les tarifs des compagniesdirectement. Les prix n’y sont pasforcément plus élevés, et il est plussimple de contacter une compagnieaérienne, qu’un site de comparaisonen ligne.De plus, et même si leconseil peut sembler surprenant, ilest également bon de comparer…les comparateurs. Ceux-ci ont avanttout un but lucratif. Autre possibilitéretenue par la plupart desassociations qui défendent lesconsommateurs, les agences devoyages. Avec l’émergence des sitesde comparaison, ces dernièrespeuvent également représenter unesolution alternative pour ne pasavoir de mauvaises surprises.


INTERNATIONAL 19

20 INTERNATIONAL

OACI : ACCORD HISTORIQUE MONDIAL SUR LESCOMPENSATIONS DES ÉMISSIONS DE CO2 DUTRANSPORT AÉRIENLes représentants des 191 pays membres de l'Organisation de l'aviation civileinternationale (OACI) ont adopté un accord portant sur un mécanisme mondialde compensation des émissions de CO2 pour le transport aérien. Il s’agit d’unaccord historique qui a été adopté lors de la 39ème session de l'Assemblée del'Organisation internationale de l'aviation civile (OACI) qui s'est tenue à Montréal depuisle 27 septembre.

Transport aérien : accordhistorique pour unecroissance neutre encarbone

Les états membres de l’OACI ont signé àMontréal un accord visant à contrôler lesémissions de CO2 dans le transport aérieninternational, qui devient le premier secteur àse doter au niveau mondial d’un dispositif pourlutter contre le changement climatique depuisl’adoption de l’Accord de Paris.L'aviation, qui représente aujourd'hui 2 % desémissions mondiales de CO2, est le premiersecteur économique à se doter d'un dispositifmondial de maîtrise de ses émissions de CO2.

La 39e Assemblée générale del’Organisation de l’Aviation CivileInternationale (OACI) a accouché le 6

octobre 2016 d’un accord historique portantsur la lutte contre les émissions de gaz à effetsde serre (il est responsable de 2% des émissionssur la planète) et sur une feuille de route « pourun futur soutenable dans l’aviationinternationale ». Un mécanisme basé sur lemarché mondial est créé pour réduire lesémissions de CO2 provenant des avions, avecpour objectif une carbone-neutralité à partirde 2020, puis de réduire de moitié les émissionsnettes du secteur d’ici 2050 (le tout calculé parrapport aux niveaux d’émissions de 2005).

Baptisé CORSIA (Carbon Offsetting andReduction Scheme for InternationalAviation), ce dispositif sera mis en place entrois étapes à partir de 2021. L'objectif finalest de parvenir à compenser jusqu'à 93% dutotal des émissions du transport aérienmondial à horizon 2035.

Un creuset d’innovationsSoixante cinq pays volontaires, repré-sentant 87 % de l'activité aérienneinternationale, participeront à la phasepilote qui s'étalera de 2021 à 2023 suivie dela première phase, de 2024 à 2026. La Chine,les Émirats Arabes Unis, la Corée du Sud etSingapour se sont notamment portésvolontaires aux côtés de l'Union européennepour s'investir dans la première phase de cemécanisme de compensation.La seconde phase, à partir de 2027, ne seraplus basée sur le volontariat. Le dispositifs'appliquera de façon universelle àl'exception d'un certain nombre d'Étatsexemptés, notamment les pays les moinsdéveloppés, les plus enclavés ou ceux dontle transport aérien est le moins mature.Les États inclus dans la seconde phase dudispositif représenteront plus de 93 % del'activité aérienne mondiale et ce sont ainsiprès de 80 % des émissions de CO2mondiales qui seront couvertes.L'OACI a évidemment rappelé que CORSIAn'était qu'une des mesures visant à laréduction des émissions de gaz à effet deserre provenant de l'aviation internatio-nale, généralement évaluée à entre 2 et 3%

Avion


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du total des émissions mondialesaujourd'hui.

L’innovation ouverteLe dispositif CORSIA va logiquementprendre la place du très décrié système decompensation ETS (Emission TradingSystem) mis en place par l'UE et qui resteramaintenu jusqu'en 2020. L'Association A4E(Airlines for Europe), qui représenteaujourd'hui des compagnies aérienneseuropéennes cumulant 6 vols sur 10 sur lecontinent, a d'ailleurs salué l'accord del'OACI.« Les compagnies aériennes européennes,l'industrie, d'autres parties prenantes ainsique les institutions européennes ontsystématiquement préconisé l'adoptiond'une solution mondiale durant denombreuses années. Suite à l'accord del'OACI, nous pouvons désormais avoir unnouveau regard sur la réglementationenvironnementale dans un contexteeuropéen », a déclaré Thomas Reynaert, ledirecteur général de A4E.Les félicitations sont venues en particulierde l’IATA (Association Internationale duTransport Aérien), selon qui « lasignification historique de cet accord nepeut être surestimée ». Avec le CORSIA, pre-mier instrument mondial touchant unsecteur industriel tout entier, « l’aviationdemeure à l’avant-garde des industries qui

combattent les changements climatiques», a déclaré dans un communiquéAlexandre de Juniac, directeur général etchef de la direction de l’IATA. L’accord « atransformé le travail de plusieurs annéesde préparation en une solution efficace »permettant aux compagnies aériennes degérer leur empreinte carbone, précise-t-il,avant de souligner que le CORSIA « en soi »ne conduira pas à l’avenir durable del’aviation. En plus de cette mesuremondiale fondée sur le marché, l’industrie «poursuivra ses efforts dans le cadre de sastratégie à quatre paliers sur leschangements climatiques, qui prévoitl’amélioration des technologies, desopérations et des infrastructures » : lescompagnies aériennes vont poursuivreleurs investissements dans les nouvellestechnologies, en particulier les nouveauxaéronefs et les carburants de remplacementdurables, afin d’améliorer leur bilanenvironnemental.

Olumuyiwa Benard Aliu, le président du Conseil del'OACI

« Il aura fallu beaucoup d'efforts et de compréhension pour arriver àce stade, et je tiens à saluer l'esprit de consensus et de compromisdémontré par nos États membres, l'industrie et la société civile »

87%Représentation despays à la phasepilote.

65Pays volontaires

93%Représentationdes pays à laseconde phase


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DISPARITION DU VOL MH370UN DES MYSTÈRES DE L’AVIATION CIVILEDes proches de victimes vont se rendre à Madagascar pour rechercher des débris.Ils espèrent retrouver des débris, mais aussi des réponses aux nombreuses questionsen suspens depuis le drame. Des proches de passagers du vol MH370 de la compagnieMalaysia Airlines, disparu mystérieusement en 2014, vont se rendre à Madagascar endécembre, a annoncé le collectif de familles de victimes Voice370.

« Pas d’autre choix que d’entreprendre quelque chose nous-mêmes »« Malgré ces découvertes très importantes, aucune des parties responsables n’a effectué derecherche méthodique et organisée », a déploré Voice370, en référence aux opérationsauxquelles participent l’Australie (dans l’océan Indien), la Chine (d’où venaient la plupart despassagers) et la Malaisie. « Cela ne laisse aux proches d’autre choix que d’entreprendre quelquechose nous-mêmes pour trouver des réponses et la solution » au mystère, a ajouté le collectif.

Sept membres de Voice370 vont ainsi se rendre à Madagascar du 3 au 11 décembre, afind’encourager des organisations locales et des particuliers de cette grande île de l’océan Indien àse joindre aux efforts de recherches et faire des recherches eux-mêmes, a souligné l’association.

Des fragments découverts ces derniers mois sur les côtes d’Afrique de l’Est et dans l’océanIndien ont été identifiés avec une « quasi-certitude » comme provenant de l’appareil deMalaysia Airlines. Mais ces découvertes n’ont pas permis jusqu’ici de résoudre le plus grandmystère de l’aviation civile moderne.

pas en position d'amerrissage avant des'écraser sur l'océan.Il est aussi indiqué qu'il était en manque decarburant. Les spéculations pour expliquercette disparition restent principalementconcentrées autour d'une défaillancemécanique, une prise d'otage ou un acteterroriste, mais rien n'est venu jusqu'iciétayer tel ou tel scénario.«Le rapport contient d'importantesnouvelles informations sur ce que nouscroyons qu'il est arrivé au vol MH370», a ditle ministre australien des Transports DarrenChester, au premier jour d'une réunion detrois jours à Canberra pendant laquelle lesexperts doivent planifier la suite desrecherches. Les enquêteurs ont cependantconfirmé que les trois débris récupérés lelong du littoral occidental de l'océan Indienprovenaient du MH370.Au cours de la réunion à Canberra, lesexperts vont «examiner tous les élémentsdisponibles à cette date et leurs analyses»,pour faire le point sur les recherches quidoivent se prolonger jusque début 2017,affirme Darren Chester dans uncommuniqué. «Il y a actuellement plus de20débris qui présentent un intérêt pour

les enquêteurs qui se trouvent sur les côtesafricaines, Madagascar, les îles Maurice, de LaRéunion et Rodrigues».

«Effort historique» mis en oeuvre pour lesrecherchesEn dépit de recherches sous-marinesintenses au large de la côte occidentale del'Australie, aucune trace de l'appareil n'a ététrouvée. La zone de recherche de 120.000km2 avait été déterminée en partant del'hypothèse que l'avion n'avait au final pluspersonne à ses commandes et qu'il était àcourt de carburant. Les analyses sur la dérivede l'avion suggèrent que les recherches sontmenées au bon endroit, selon l'ATSB.Le ministre Darren Chester s'est dit confiantque le MH370 sera retrouvé dans la zone derecherche définie, «nous fouillons dans labonne zone mais tout le monde doit prendreconscience du haut niveau de difficulté quenous rencontrons» a-t-il tempéré. «Lesrecherches se font à une profondeur dequatre à six kilomètres, sur un terrainaccidenté de canyons et ravins», a ajoutéChester, soulignant l'«effort historique» misen oeuvre, tant humain que technique.

Cette association s’est souvent plaintedu manque de coordination desopérations de recherches dans

l’ouest de l’océan Indien et le long de lacôte est de l’Afrique, alors que plusieursdébris retrouvés depuis proviendraient duBoeing 777, qui s’était volatilisé peu aprèsson décollage de Kuala Lumpur le 8 mars2014 avec 239 personnes à bord.La thèse initiale selon laquelle le pilote avaitla maitrise de l’appareil de la MalaysiaAirlines est aujourd’hui mis à mal par unrapport du bureau australien de la sécuritéet des transports (ATSB). Dans ce nouveaurapport d’étape sur le drame du vol MH370survenu le 8 mars 2014, l'ATSB (AustralianTransportation Safety Board) explore lesderniers résultats de l'enquête concernantla trajectoire de fin-de-vol, la modélisationde la rétro-dérive des débris retrouvés ainsique l'analyse des impacts et fracturesobservés sur le flaperon droit et le voletexterne adjacent. Une certitudemaintenant : le Boeing 777 de MalaysiaAirlines n’a pas "disparu". Il s’est abîmé enmer. Il ne s’est pas pour autant désintégréen vol, malgré un taux de chute qui pourraitavoir été élevé.

Manque de carburantLe rapport, qui s'appuie sur de nouvellessimulations, relève que les dernièrescommunications satellitaires de l'avion«correspondent au fait que l'appareildescendait à une vitesse très élevée»lorsqu'il a disparu en mer. Les analyses duvolet extérieur droit retrouvé au large dela Tanzanie montrent qu'il était «trèsprobablement dans une positionrétractée», suggérant que l'appareil n'était


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DEUX ANS APRÈS, LADISPARITION DU VOL MH370 RESTE UN MYSTÈREL'équipe d'experts internationaux, dirigée parla Malaisie, a publié mardi son rapportprovisoire annuel, sans fournir aucunenouvelle indication sur les circonstances del'incident.L'affaire du vol MH370 est l'un des plusgrands mystères de l'histoire de l'aviationcivile. L'appareil de la Malaysia Airlines s'étaitvolatilisé le 8 mars 2014 peu après sondécollage de Kuala Lumpur à destination dePékin. Deux ans jour pour jour après ladisparition du Boeing 777 de la compagniemalaisienne, l'équipe d'experts internatio-naux, dirigée par la Malaisie, a publié sonrapport provisoire annuel.

UN POSSIBLE DEBRI DEL’AVION RETROUVE AUMOZAMBIQUE

Selon le ministre malaisien des Transports, ilest «très possible» que la pièce retrouvée cemercredi au large des côtes africainesappartienne à un Boeing 777, le même modèleque l'appareil de la Malaysia Airlines disparuen mars 2014.Le 8 mars 2014, le vol MH370 de la MalaysiaAirlines disparaissait entre Kuala Lumpur etPékin avec ses 239 passagers et membresd'équipage. À ce jour, et malgré deux ans d'uneenquête à rebondissements qui a tout demême permis de retrouver un bout de l'aile duBoeing 777 sur une plage de La Réunion,personne n'a réussi à lever le voile sur ce quidemeure l'un des plus grands mystères del'histoire de l'aviation civile.

L'AVION DU VOL MH370POURRAIT NE JAMAIS ETRERETROUVEL'ensemble de la zone de recherches a presqueété entièrement analysé et aucune trace duBoeing 777 de la Malaysia Airlines. Les autoritésaustraliennes évoquent la possibilité de nejamais retrouver l'appareil.

Le destin des passagers du vol MH370 pourraitrester un mystère. Les équipes de recherchesaustraliennes ont annoncé lundi que leschances de retrouver les débris de l'avion de laMalaysia Airlines, porté disparu il y a deux ansavec 239 personnes à bord, s'amoindrissent. Eneffet, plus de 105.000 km2 de fonds marins ontété passés au peigne fin à travers le sud del'Océan indien, soit 90% de la zone, et il ne resteaujourd'hui que 15.000 km2 à inspecter.

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MH370est un vol internationalrégulier de la compagnieaérienne Malaysia Airlinesreliant Kuala Lumpur àPékin.

777Le Boeing 777 ou B777,souvent surnommé triple septdans le milieu aérien, est unavion de ligne gros porteur,long courrier et biréacteurconstruit par la société Boeing.

Des fragments découverts ces derniers mois sur les côtes d'Afrique de l'Est et dans l'océan Indien ont étéidentifiés avec une «quasi-certitude» comme provenant de l'appareil de Malaysia Airlines

Les recherches entreprises depuis deux ans n’ont toujours pas permis de retrouver l’avion


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D’ici vingt ans, la croissance dusecteur devrait être de 10 % paran, grâce au développementdes infrastructures et d’uneclasse moyenne chinoise plusconsommatrice. Le pays aurabesoin de 6000 appareils deplus dans la période, selonl’avionneur européen. Son rivalBoeing prévoit même 6 800nouveaux appareils. Un marchéévalué à 900 milliards d’euros.

La Chine accélère dans sa conquête du ciel :Comac (Commercial Aircraft Corporation ofChina), l’avionneur d’État chinois, a annoncé,

jeudi, une coentreprise avec la Russie pour produirele premier gros-porteur chinois. L’avion, quiviendrait concurrencer à terme le 787 de Boeing etl’A350 d’Airbus, devrait effectuer son premier volcommercial dans dix ans, à en croire le calendrierfixé par l’avionneur.Une usine sera construite à Shanghai pourdévelopper l’appareil de 280 places et d’uneautonomie de 12 000 km, a annoncé Comac lors duSalon de l’aviation de Zhuhai, près de Canton.Comac donnait là les premiers détails de sacoopération avec le russe UAC (United AircraftCorporation), annoncée il y a deux ans. Avec ceprojet, l’entreprise d’État chinoise avance un pionsupplémentaire pour aller concurrencer le duopoleAirbus-Boeing qui domine l’aviation commercialemondiale. Le projet devrait coûter de 13 à 20milliards de dollars aux deux entités qui lefinanceront à parts égales, a indiqué le quotidiend’État chinois Global Times, citant le présidentd’UAC, Yury Slyusar. Selon lui, le long-courrier sino-russe sera 10 % moins cher que les modèles desconcurrents.

Montée en gamme Son partenaire russe, l’UAC, est une holding qui rassembleles différents avionneurs russes, essentiellement présentsdans l’aviation militaire et les petits jets privés ou régionaux.C’est le cas de Soukhoï, dont le petit porteur Superjet 100 amarqué en 2009 le retour de la Russie sur le marché del’aviation, après vingt-cinq ans sans nouvel appareil. L’aviation est un des dix secteurs mis en avant dans le projet«Fabriquer en Chine 2025», approuvé par le Conseil desaffaires d’État en mai. Le document est une feuille de routepour la montée en gamme de l’usine du monde, qui veutavancer dans les secteurs à plus haute valeur ajoutée. Maiscomme l’a admis Guo Bozhi, l’un des présidents adjoints deComac chargé du projet de long-courrier, en marge duSalon de Zhuhai : «Développer un avion est un long périple,nous devons résoudre beaucoup de problèmestechniques.» Malgré les retards, Comac accumule les commandes pourson C919 : 570 appareils pour 23 clients, d’après leconstructeur. En Chine, le marché est dicté par la NDRC(National Development and Reform Commission), lacommission au plan chinoise. Également à Zhuhai, Airbus a annoncé ses prévisions decroissance pour le marché chinois qui ont de quoialimenter les convoitises. La Chine est amenée à dépasserles Etats-Unis pour devenir le premier marché de l’aviationau monde avant 2035 selon Airbus.

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C919Le Comac C919 est unprojet d'avion de lignemoyen courrier, duconstructeur chinois Co-mac d'une capacité de168-190 sièges.

LONG - COURRIERLA CHINE ET LA RUSSIE S’ALLIENT


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En concurrence avec:

B737Le Boeing 737 est une familled'avion de ligne construit parla société Boeing depuis1965. Il s'agit d'un biréacteur,monocouloir, court à moyen-courrier.

A320La famille Airbus A320regroupe quatre avions deligne moyen-courrier conçuset fabriqués par Airbus.

Les compagnies aériennes de par le mondeadoptent progressivement l’interdiction à bord desavions tout Samsung Galaxy Note 7, qu’il soit éteintou non, mise en place samedi aux Etats-Unis enraison des risques d’incendie qu’il représente.Alors que Samsung a décidé de rappeler tous lesNote 7 mis en vente, y compris dans leur deuxièmeversion censée être plus sûre, l’incident à bord d’unavion de la low cost Southwest Airlines a poussé leministère américain des transports (DoT) le 15octobre 2016 à interdire carrément le smartphonedans les avions du pays, en cabine comme en soute(ainsi que dans les vols cargo). Histoire dedécourager les plus têtus, le DoT prévient que toutpassager se verra confisquer le Note 7 apportédans l’avion, avec risque de refus d’embarquement,d’amende et de poursuites judiciaires à la clé. Lescompagnies canadiennes ont immédiatementemboité le pas, la compagnie nationale annonçantque les voyageurs « ne seront pas autorisés àmonter à bord des avions » d’Air Canada, d’AirCanada Rouge et d’Air Canada Express.L’Australie et la Nouvelle Zélande se sont alignées,les Qantas, Jetstar, Virgin Australia et Tigerair ainsiqu’Air New Zealand affichant sur leurs sites desinstructions similaires. En Asie du sud est, le groupelow cost AirAsia a pris la même mesure dans toutesses filiales y compris long-courrier, lescontrevenants ne pouvant embarquer ; SingaporeAirlines a fait de même.En Europe, KLM Royal Dutch Airlines par exemplea suivi « les règles de la FAA », tout en soulignantque peu de passagers devraient être affectéspuisque la plupart des Note 7 ont déjà été retirésdu marché et n’étaient pas encore en vente auxPays-Bas. Lufthansa et British Airways préviennenttous les passagers à bord de vols vers ou depuis «les USA, le Canada et Hong Kong » de ne pasapporter leur Note 7 ; l’interdiction est aussi valablesur El Al.Rappelons que la majorité des compagniesaériennes dont Air France avaient déjà interdit enseptembre l’utilisation à bord des Note 7, suite auxpremiers cas de combustion de la batterie aulithium-ion. Samsung a annoncé le 11 octobrel’arrêt de la production de ce smartphone, et sonrappel pour échange ou remboursement.

Tout juste assemblé, le premier exemplaire du C919,moyen-courrier conçu par l’avionneur chinoisCOMAC pour bousculer le duopole Airbus-Boeing, aété dévoilé lundi, mais il faudra encore longtempsavant que ne débutent les livraisons de cet appareilemblématique des ambitions aéronautiques dePékin.Tiré par un petit camion, l’avion long de 39 mètres,de couleur blanche avec un aileron vert, est sorti d’uncolossal hangar décoré du drapeau chinois pour êtreprésenté devant un public choisi, a constaté unjournaliste de l’AFP. Il aura fallu plus d’une annéepour assembler ce premier C919 sur le siteshanghaïen de la Commercial Aircraft Corp. of China(COMAC), un groupe sous contrôle étatique dontPékin veut ouvertement faire un concurrent pourl’européen Airbus et l’américain Boeing.« La sortie du C919 marque une étape importantedans le développement du premier avion deconception chinoise », s’est réjoui le président de laCOMAC, Jin Zhuanglong, lors de la cérémonie. Aveccet appareil d’une capacité de 168 passagers et d’uneportée de 5555 km, la COMAC espère rivaliser sur lesvols régionaux avec les deux étoiles internationalesdu moyen-courrier, le B737 de Boeing et l’A320d’Airbus. Et ce, alors que le marché chinois connaîtune croissance insolente : avec une demandestimulée par l’essor de la classe moyenne, la Chineaura besoin de 6330 avions de ligne sur les vingtannées à venir, selon des projections de Boeing, qui

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Comac a sélectionné 9sociétés chinoises pourfournir la structure et le corpsde l'avion, 51 pour les pièceset 16 pour les matériaux. Aumoins 200 sociétés, 20universités des 20 provinceschinoises sont impliquéesdans la construction duC919.

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Un premier avion moyen-courrier «made in China»En concurrence directe avec le B737 et l’A320,l’appareil doit encore franchir plusieurs étapesavant de prendre son envol

SAMSUNGGALAXY NOTE 7

banni dans lesavions presque

partout


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table sur un triplement de la flotte du paysdurant cette période.

Pour autant, le C919 a aussi profité de technologiesétrangères : il est ainsi équipé de moteurs Leapdéveloppés par l’américain General Electric et lefrançais Safran au sein de leur coentreprise CFMInternational. Celle-ci fournit aussi la nacelle et lesinverseurs de poussée.Le montant des investissementsdans le développement du C919 n’a pas été dévoilé,mais une banque étatique (Export-Import Bank ofChina) avait précédemment annoncé qu’elleaccorderait près de huit milliards de dollars de fondsà la COMAC pour ses projets d’avions.

« Encore du travail »Le C919 accomplira son premier vol d’essai courant2016, a ajouté M. Li : un nouveau retard notable alorsque la COMAC avait envisagé de le faire voler d’ici lafin de l’année, et après avoir déjà multiplié lescontretemps. Dans ces conditions, le voyage inauguralpourrait n’avoir lieu qu’en 2017, selon desinformations du journal officiel China Daily.La COMAC assure avoir déjà enregistré 517commandes pour l’appareil, presque exclusivementde la part de compagnies chinoises : parmi les raresmarques d’intérêt étrangères, figure une commandede 10 avions par le thaï City Airways, dévoilée le moisdernier. Mais il faudra encore des années avant que lespremières livraisons soient honorées : d’après lesexperts, le C919 ne devrait entrer en service qu’en2019 au plus tôt… et de nouveaux retards ne sont pasà exclure.

« Il y a encore énormément de travail à accomplir», a souligné Briand Greer, président pour l’Asie-

Pacifique de Honeywell Aerospace, un groupeaméricain qui fournit lui aussi certains éléments clefsdu C919 (roues et freins, instruments de navigation).Parmi les obstacles à surmonter, « il faudra encorebeaucoup de tests, de vols-tests, de tests des systèmesd’intégration, et bien entendu il faudra décrocher lacertification », a-t-il déclaré à l’AFP.Sur ce point, l’ARJ-21, le premier avion de transportrégional conçu et produit par la COMAC, a connu demultiples déconvenues. Quatorze ans après lelancement du programme en 2002, et six ans aprèsson premier vol en 2008, ce bimoteur de 79 à 90places, concurrent potentiel des avions deBombardier ou du Brésilien Embraer, n’a été certifiéque fin 2014 par les autorités chinoises, ce qui luiouvre les pistes pour les vols intérieurs. Mais il luireste encore à décrocher la certification-clé pourvoler à l’international, celle de l’Administrationfédérale américaine de l’aviation civile (FAA).En attendant, la Chine s’est d’ores et déjà donné unnouveau défi technologique ambitieux : concevoirau cours de la prochaine décennie son premierlong-courrier, le C929, un bicouloir susceptible deprendre son envol au début des années 2020.

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« Le secteur du transport aérien ne peut se reposer uniquement sur desimportations. Une grande nation se doit d’avoir son propre grandappareil commercial », a affirmé lundi Li Jiaxiang, patron de l’aviationcivile chinoise (CAAC).

« Il y a encore énormément de travail à accomplir », a souligné BriandGreer, président pour l’Asie-Pacifique de Honeywell Aerospace, ungroupe américain qui fournit lui aussi certains éléments clefs du C919(roues et freins, instruments de navigation). Parmi les obstacles àsurmonter, « il faudra encore beaucoup de tests, de vols-tests, de testsdes systèmes d’intégration, et bien entendu il faudra décrocher lacertification », a-t-il déclaré à l’AFP.

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Le prototype a été appelé le "Baby Boom". Son "vrai" nom, c'est le XB-1. Richard Branson,le célèbre milliardaire espère en faire l'avion le plus rapide de l'aviation civile, expliqueThe Independent.Plus rapide encore que le mythique Concorde. Ce dernier volait à une vitesse de Mach 2(la vitesse du son est établie à Mach 1) ? "Baby Boom" fendra les nuages à Mach 2.2 - soit10% de plus que le Concorde. Et 2,6 fois plus vite que les autres avions.Ces performances ahurissantes devraient permettre au "Baby Boom" de rallier New Yorkdepuis Londres en 3 heures et 15 minutes.

Premier vol commercial en 2023Richard Branson espère que cet avion supersonique pourra effectuer son premier volcommercial en 2023.Ce projet ambitieux sera développé conjointement par Spaceship Company - une filialede Virgin Galactic - et par la start-up Boom (d'où le nom).Bien entendu, ces performances ont un prix. Pour faire partie des 40 passagers que pourraemmener l'appareil, il faudra débourser de l'ordre de 2500 livres (2900 euros).

Le milliardaire Richard Branson a présenté le prototype d'un supersonique qui volerait 10% plusvite que le mythique Concorde.

Un avion de ligne plus rapideque le Concorde dévoilé

TECHNO

● Le "Baby Boom" mesurera 20 m delong et 5 d'envergure. Photo Boom

● Boom est une entrepris duColorado


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C’est officiel. Depuis le 03 Juilletdernier, il est possible de se rendredirectement de Lomé à New Yorkgrâce à 3 vols hebdomadaires non-stop assurés par Ethiopian Airlines.

Bonne nouvelle pour les passagers vivant au Togo,mais aussi pour ceux résidant en Afrique de l’Ouest quipourront bénéficier du réseau partenaire d’Asky.Cette liaison vers les Etats-Unis a consacré le rôle del’aéroport de Lomé comme Hub africain.Le dimanche 03 juillet 2016 a eu lieu sur la plateformeaéroportuaire de Lomé –Tokoin sous la présidence desonExcellence Mr Selom KLASSOU, Premier Ministre duTogo la cérémonie inaugurale du vol régulier Lomé –New – York .Franck Kpayedo, le représentant togolais aux NationsUnies était dimanche en fin de journée à l’aéroport JFKde New York pour accueillir les passagers du premiervol non-stop en provenance de Lomé. Il avait à sescôtés les responsables de la compagnie EthiopianAirlines aux Etats-Unis et le directeur général del’Agence togolaise de l’aviation civile (ANAC) DokissimGnama Latta, qui est arrivé sur ce vol.Dans son mot de bienvenue, le diplomate a soulignéque le transport aérien était un outil indispensable dudéveloppement économique et l’une des prioritésfixées par le président Faure Gnassingbé.Il a également salué l’accord Open Sky signé en 2015entre le Togo et les Etats-Unis qui permet à n’importequelle compagnie aérienne des deux pays d’opérerlibrement des vols à destination de Lomé ou vers denombreuses villes américaines.Moins d’un mois ce lancement des vols non-stop entreLomé et New York (Newark), Ethiopian Airlines aannoncé vendredi la mise en place d'une 4e liaisonhebdomadaire à partir du 5 août.L’augmentation de la capacité en sièges répond à la trèsforte demande observée depuis l’ouverture de la ligne.Les vols auront lieu les mardi, jeudi vendredi etdimanche. Ethiopian utilise des Boeing 787 Dreamlinersur cette route. Les passagers sont togolais maisviennent aussi de la sous-région grâce au partenariatavec Asky, la compagnie régionale basée à Lomé.Ethiopian Airlines est sans concurrence sur cet axe.New York est déjà reliée à l’Afrique par Delta Air Linesvers Accra et Dakar, et par Arik Air depuis Lagos, Egyptairdepuis Le Caire, Royal Air Maroc depuis Casablanca ouSouth African Airlines depuis Johannesburg.

Ethiopian augmente ses fréquences de Lomévers New - York

Hôtel AhoéfaLomé - Togo / Rue Anamagne

+228 93 97 04 25 / +228 93 97 04 [email protected] / www.hotelahoefa.com

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Négociationdes accords bilatérauxdes services aériens

Le Ministre des infrastructures et des Transports et Monsieur DongZhiyi, l’administrateur adjoint de l’administration de l’aviation civilechinoise. La cérémonie de signature a eu lieu dans la salle de réuniondu ministère des infrastructures et des transports.Le mémorandum signé permet l’application provisoire desdispositions du projet d’accord relatif aux services aériens entre lesdeux pays, paraphé et annexé audit mémorandum. Cet texteconstitue une base juridique permettant aux entreprises de

transport aérien des deux parties contractantes de pouvoirexploiter des services de transport de passagers et de cargo entrele Togo et la Chine sans limitation de capacité et à une fréquencede 7 vols hebdomadaires pour chaque partie.La signature de ce Mémorandum vient à point nommé pour lacompagnie de droit togolais ASKY qui est en pleine extension deson réseau.

Entre la Chine et le Togo

Un mémorandum d’entente relatif aux servicesaériens entre la République Togolaise a été signé,par Monsieur Ninsao GNOFAM

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TRANSPORT AERIEN:SIGNATURESD’ACCORDS AERIENSENTRE LE TOGO ETLE CONGO

En octobre dernier de l’année 2016, des négociations desaccords bilatéraux sur les services aériens ont eu lieu entrele Togo et le Congo, ainsi que le Togo et la RDC…

2828 Octobre 2016 est la date de la signaturede l’accord entre le Togo et Congo -Kinshasa

3Le 3 novembre est la date de signature del’accord entre le Togo et Congo Brazaville


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Du 24 octobre au 3 novembre 2016, des négociations d’ accords bilatéraux ont eu lieuentre le Togo et le Congo en synchonisation avec la 6ème réunion des directeurs del’aviation civile.

SIXIÈME RÉUNIONDES DIRECTEURS GÉNÉRAUX DE l’AVIATIONCIVILE AU CONGO

TOGO - CONGO BRAZAVILLE

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Les 24, 25 octobre et 3 novembre 2016, lesdélégations représentant les AutoritésAéronautique de la République Togolaise et celles

de la Républiques du Congo se sont réunies à Brazzavilleen République du Congo, en vue de négocier un accordbilatéral relatif aux services aériens entre les deux pays.A l’issue de la rencontre qui s’est déroulée dans uneambiance chaleureuse et conviviale, les partie ontadopté un projet d’accord bilatéral relatif aux servicesaériens et ont signé un mémorandum d’ententepermettant l’application provisoire des dispositionscontenues dans l’accord.Entre autres dispositionsmajeures contenues dans l’accord, on note :- la désignation multiple des entreprises detransport aérien,- l’autorisation pour les entreprises de transportaérien désignées de mettre en œuvre les fréquences etles capacités conformément à la décision deYamoussoukro pour le transport des passagers et tousles services de fret aérien sur les lignes aériennes entreles Etats Africains.- la fixation des tarifs à pratiquer par les entreprisesde transport aériens désignées se fait en fonction dumarché.- l’exercice des droits de trafic de la cinquième libertéest accordé aux compagnies aériennes désignées.Le mémorandum d’entente a été signé côté togolais parMr Dokisime Gnama LATTA, Directeur Général de l’ANAC-TOGO, et du côté congolais par Mr Serge Florent DZOTA,Directeur Général de l’aviation civile du Congo.

La sixième réunion des directeurs généraux del’aviation civile de la Région Afrique-Océan indientenue dans la capitale congolaise du 2 au 4 novembre2016.Du 2 au 4 novembre 2016, Brazzaville a abrité dans sabanlieue Kintélé, la 6ème réunion des DirecteursGénéraux de l'Aviation civile de la région Afrique-Océanindien (Dgac/6) en vue d’élaborer des stratégies pouvantrenforcer l'efficacité et la sûreté du système du transportaérien en Afrique, à travers la mise en œuvre effective

des normes et pratiques recommandées au niveauinternational.Cette réunion fait suite aux conclusions de la dernièreréunion des directeurs généraux de l'Aviation civile del'Afrique de l'Est et australe (Esaf), tenue en 2013 à Dakar,au Sénégal. Près de 200 décideurs et experts du domainede l'Aviation civile parmi lesquels le Secrétaire généralde l'Organisation internationale de l'Aviation civile(OACI), Madame Liu Fang ont pris à la rencontre. Au coursde cette rencontre, les participants ont abordé les sujetsrelatifs à la sécurité de l'aviation, la capacité et l'efficacitéde la navigation aérienne, la sûreté de l'aviation, ledéveloppement économique du transport aérien, laprotection de l'environnement. Ont été égalementabordé les questions relatives à la mise en œuvre du planrégional pour la sûreté et la facilitation de l'Aviation enAfrique(plan SECFAL AFI), à l'état de mise en œuvre dela Décision de Yamoussoukro(DY), mais aussi sur les faitsnouveaux aux plans régional et mondial notamment leplan d'action tendant à réduire les émissions de CO2dans le domaine de l'Aviation civile. La rencontre deBrazzaville se veut un tournant décisif dans laredynamisation du transport aérien dans la régionAfrique-Océan indien. Elle a lieu après la 39ème sessionde l'Assemblée générale de l'Organisation de l'Aviationcivile internationale (Oaci) et le 2ème forum de l'Aviationcivile au Canada. Le Togo a été représenté à cette granderencontre par le Colonel LATTA Gnama Dokisime,Directeur Général de l’ANAC-Togo et chef de délégation,et de Mr TCHAMDJA Tchaa, Chef service navigabilité,membre de la délégation. Les travaux de la réunion deBrazza ont aboutis à la définition des objectifsstratégiques à atteindre par les Etats de la zone AFI. Unplan d’action a été adopté à cet effet. Dans le cadre dela campagne « No Country Left Behind » le secrétariat del’OACI à proposer, pour chaque objectif stratégique,deux (02) Directeurs généraux des administrationsd’aviation civile dénommées « DG Champion » qui sechargeront de conduire les activités et jouer le rôle deleader pour l’atteinte des objectifs assignés.

Le 3 novembre 2016est la date à retenirpour le signature del’accord aérien


DOSSIER 33

Les autorités aéronautiques de la République Démocratique du Congo et de laRépublique Togolaise se sont réunies à Kinshasa, les 27 et 28 octobre 2016, en vuede réviser l’annexe à l’accord bilatéral sur les services aériens, signé à LOME (TOGO),le 09 décembre 2010.

ACCORD BILATÉRALTOGO - CONGO KINSHASA

Le mémorandum d’en-tente a été signé côtétogolais par Mr KOMIPEGUEDOU, Directeurdu transport aérien àl’ANAC-TOGO, et ducôté RDC par MrFrançois KAYEMBEK A T U B A L O N D J I ,Directeur du transportaéien de l’Aviation Civilede RDC.

Les travaux se sont déroulés dans une atmosphère de fraternitéet de convivialité, caractérisant les bonnes relations entre lespays. A cet effet, la délégation congolaise était conduite par

Monsieur François KAYEMBE KATUBALONDJI, Directeur de transportaérien à l’Autorité de l’Aviation Civile de la République Démocratiquedu Congo et la délégation togolaise était conduite par MonsieurKOMI PEGUEDOU, Directeur de transport aérien à l’Agence Nationalede l’Aviation Civile du Togo.A l’issue des négociations les deux (02)délégations ont réaffirmé le principe de la multidésignation desentreprises de transport aérien pour l’exploitation des servicesréguliers sur les routes spécifiées entre les territoires des deux Etatsrespectifs, sur la base de la réciprocité et d’égalité de chances.Lacompagnie aérienne ASKY AIRLINES est désignée du côté togolais,et la compagnie aérienne CONGO AIRWAYS du côté de la RDC.Lesentreprises de transport désignées sont autorisées à mettre en

exploitation tout type d’aéronefs dans le cadre des fréquencesaccordées, et les deux parties acceptent de s’octroyerréciproquement douze (12) fréquences hebdomadaires de volspassagers et cinq (05) fréquences hebdomadaires de vols cargo.Parailleurs, les deux délégations ont convenu que le Présent Mémoired’Entente entre en vigueur à la date de sa signature, soit le 28 octobre2016. Aussi les deux parties conviennent que les pointsintermédiaires et les points au-delà seront exploités avec les droitsde trafic de 5ème liberté.


mières compagnies aériennes et fut utiliséaprès la première guerre mondiale par toutesles principales compagnies européennes etmême en Amérique du Sud.

34 HISTOIRE

Les postes de pilotage ne sont plus ouverts. Lesmétaux rentrent de plus en plus dans laconstruction. En 1939 les avions de chasse sontentièrement métalliques. Le train d'atterrissage bienque toujours classique devient rétractable.

1919 : Le Farman F.60

Le Farman F.60 a été initialement conçu en1918 comme un bombardier lourd capable detransporter 1000 kg de bombes avec uneautonomie de 1500 km. La paix étant revenue,le gros biplan bimoteur appelé « Goliath » esttransformé en appareil de transport pourpassagers. Il a contribué à la création des pre-

L’AVIATION:DURANTLA PREMIÈRE GUERREMONDIALEL'aviation durant la Première Guerre mondialemontre l'évolution des avions entre 1919 et1939. La vitesse est multipliée par 2 voire 2.5.

LES DÉBUTS APRÈS 1918

On peut véritablement faire remonter l'histoire de l'aviationcivile à la fin de la Première Guerre Mondiale avec latransformation d'un De Havilland D.H.4 (adaptation à l'arrièred'une cabine fermée) pour transporter des passagers. Il fututilisé au départ pour emmener rapidement des diplomates àla Conférence de la Paix à Versailles. Puis cet appareiltransporta le courrier entre la France et l'Angleterre. Plus tard,au mois de février 1918, onze passagers montèrent à bordd'un Farman F.60 Goliath (bombardier bimoteur) pourtraverser avec succès la Manche. Les Belges furent lespremiers à créer un poste de douane à l'arrivée des avions surleur territoire. De nombreuses compagnies virent le jour maisil en est une dont le nom fit le tour du monde: Latécoère.

1919 : Le Goliath

Le Goliath pouvait transporter douze passagers etdeux membres d'équipage. La cabine avait degrandes fenêtres latérales pour donner auxpassagers une vue sur le paysage. Elle étaitmeuble e de fauteuils en osier confortables etle gers. Le Goliath restera en service plus de dix anset fut construit à environ soixante exemplaires.

1919 : Haefeli-DH-5

Le développement a commencé en 1918 dansla construction-atelier suisse. Le Haefeli-DH-5était un avion de reconnaissance et deformation pour la Force aérienne suisse. Lepremier vol du prototype a eu lieu en Mars1919. Après certains problèmes liés au moteur,l'avion fut construit en série pour l'armée. 80DH 5 a été construit et utilisés entre 1922-1940par la Force aérienne suisse.


HISTOIRE 35

LE DÉVELOPPEMENT DU TRANSPORT AÉRIENL'entre-deux guerres verra l'essor de l'aviation civile à la fois pour le transport du courrier, des marchandises etdes passagers. A titre anecdotique, six ans après la fin de la guerre de 14, le Bourget comptera dans une annéepratiquement 5000 départs avec un record de 17.829 passagers transportés et 1.105.164 kg de messagerie etde poste. Il faudra attendre 1930 pour qu'apparaissent les premières hôtesses de l'air dans une compagnieaméricaine (United Air Line) Ces jeunes femmes devaient mesurer 1,58m pour réussir à passer dans le couloirétroit central , bas de plafond.D'autres grandes compagnies aériennes voient le jour: Sabena (Belgique) , Lufthansa (Allemagne), Aeroflot(URSS), TWA (USA)... De nombreux appareils furent mis au point pour améliorer les liaisons entre grandes villes.C'est ainsi qu'en 1940, aux Etats-Unis, eut lieu le premier vol civil dans un Boeing 307 B à cabine pressurisée.Tandis que Boeing et Douglas se livraient une lutte sans merci aux USA, en Europe les Latécoère, Potez,Dewoitine, Bloch, Junker, Focke-Wulf et Savoia-Marchetti sillonnent les airs jusqu'au début de la Seconde GuerreMondiale. De cette guerre sortira un matériel de plus en plus fiable comme notamment les Douglas DC3 et DC4qui équiperont de nombreuses compagnies de par le monde. Autre appareil qui connut son heure de gloire aprèsla Guerre, le Lockheed Constellation restera dans les mémoires comme un des plus élégants de l'époque.

L’AVIATION AUJOURD’HUI

56 000 000Personnes travaillent dans l’aviation

23 844Avions dans le monde

1 5  6 8compagnies dans

le monde

3846 Aéroports

40%Des touristes internationaux voyagent maintenant en avion.

AV I ONS RÉGI ONAU XA V I O N S D ’ AF F A I R E SM O Y E N E T L O N G - C O U R R I E R


1922 : Nieuport-Delage NiD.29

Le Nieuport-Delage NiD.29 est un avion militairefrançais. Aboutissement d’une lignée de prototypesdérivés du Nieuport 28 et premier Nieuport équipéd’un moteur en ligne, c’est le premier avion decombat français à avoir été mis en service en tempsde paix. Produit à plus de 2 000 exemplaires soit enFrance soit sous licence à l’étranger, il évita à la firmeNieuport-Astra de disparaitre au moment où lescommandes militaires se raréfièrent.

1923 : Gloster Grebe

Le Gloster Grebe est un avion de chassebritannique. Ce biplan monoplace fut le premierchasseur commandé par la RAF pour assurer lerééquipement de ses escadrilles de première ligneaprès la Première Guerre mondiale. Le Grebe entraen service actif dans la RAF en octobre 1923 etéquipa rapidement six squadrons. Il entra dansl’histoire lors du Meeting annuel de la RAF àHendon de 1925 quand les neuf appareils du 25Squadron effectuèrent leurs évolutions en liaisonradio avec le sol, les communications étantrelayées par la sonorisation destinée au public.

1924 : Fokker D.XIII

Fokker D.XIII, fait son premier vol le 12 septembre 1924.Créé en vertu des exigences de la résurgence de la Forceaérienne allemande, le D.XIII est la poursuite dudéveloppement du Fokker D.XI, mais avec un moteurNapier Lion. Le prototype a une belle apparence, etd'excellentes caractéristiques de vol. Le 16 Juillet 1925un Fokker D.XIII a établi plusieurs records mondiaux devitesse et de capacité. Les aéronefs construits ont étélivrés d'une manière détournée à un centre deformation secret organisé par les Allemands à Lipetsk.

Boeing307BDès 1947, Air France choisitcet appareil de légende poursa ligne New-York/Paris.

AirbusA300Née de la collaboration entreHawker Siddeley et Fokkerqui avaient pour charge defabriquer la voilure. LaSnecma obtenant la constru-ction sous licence desréacteurs "Turbofan CF6" dela General Electric.

L'Airbus met l'Europeen première ligne.Depuis 1966, lesEuropéens travaillaientsur un projet commund'appareil de transportau coût réduit. Enseptembre 1969 com-mence la constructiondu premier Airbus.

LES GROS PORTEURS ARÉACTION

L'hélice révolutionna l'histoire de lamarine, l'utilisation du moteur à réactionsur des appareils civils modifieraradicalement le transport aérien enréduisant considérablement le temps deparcours entre les grandes capitales dumonde entier. Il fallait 21 heures pourrelier New-York à Paris en 1947 avec unquadrimoteur DC-4. Dix ans plus tard, leSuper Constellation descend au-dessous de la barre des quinze heure.En 1966, un Boeing 707 à réactionaccomplissait le même trajet en 7heures. Aujourd'hui, le Concorde met3h30 pour parcourir la même distance.

36 HISTOIRE



SÉCURITÉ AÉRIENNE 37

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de certification desaérodromes internationaux en Afrique occidentale et centrale (régionWACAF), l’Organisation de l’Aviation civile Internationale (OACI)organise à Lomé du 31 octobre au 04 novembre 2016 un atelier defamiliarisation sur la certification des aérodromes.L’objectif est de :

· Familiariser les experts et le personnel technique avec lesprocédures développés et mises en œuvre par les Etats quiont déjà certifiés leurs aérodromes

· Donner des orientations sur la mise en œuvre du projet decertification.

· Échanger sur les maux qui minent la certification dans larégion WACAF (région Afrique de l’ouest et du centre) afinde relever aux standards de l’OACI les aérodromes de cesEtats.

La finalité est de réduire le taux d’accidents dans la sous-région.L’atelier portera essentiellement sur le cadre organisationnel etréglementaire des Etats suivis des cas pratiques des activités decertification : états des lieux et solutions possibles.

Certificationdes aérodromes en

Afriqueoccidentale et

centrale

CERTIFICATION

La délivrance d’une certification à un aérodrome signifiepour les exploitants d’aéronefs et les autresorganisations qui utilisent cet aérodrome, qu’au

moment de la certification il répondait aux spécificationsconcernant les installations et l’exploitation technique etque, selon l’autorité de certification, il est capable decontinuer à y répondre pendant la période de validité ducertificat.C’est dans cet ordre d’idée que le Togo a été choisi pourabriter une séance de partage d’expérience à la sectionAfrique occidentale et centrale de l’OACI. Un choix qui sejustifie par le fait que le Togo est l’un des pays qui ont certifiéau moins un de leurs aérodromes internationaux.Cette rencontre a pour objectif de permettre aux participantsde se familiariser avec les procédures développées mises enœuvre par les Etats qui ont certifié leurs aérodromes et deréduire le taux d’accidents aériens dans les huit (8) paysparticipants.

GNAMA DOKISIME LATTA; Directeur général del’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) du Togo.

« Quand on connaît l’importance de la sûreté et de la sécuritéaériennes, la certification d’un aérodrome devient une exigence.L’Afrique représente 4% des trafics aériens mais 35% desaccidents, ce qui est trop. Il faut réduire ces accidents. Dansl’espace CEDEAO, le Togo est le premier des 3 pays qui ont certifiéleur aérodrome. Il faut absolument que nous nous mettionsensemble et que le Togo puisse partager ses expériences »

Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre du projet decertification des aérodromes internationaux enAfrique occidentale et centrale (région WACAF),l’Organisation de l’Aviation civile Internationale(OACI) a organisé à Lomé du 31 octobre au 04novembre 2016 un atelier de familiarisation sur lacertification des aérodromes.Lomé a accueillit cinquante (50) délégués de huit (8)pays qui se sont familiarisé sur la certification desaérodromes, initiative de la section de l’AfriqueOccidentale et centrale (WACAF) de l’Organisation del’Aviation civile internationale (OACI) en partenariatavec l’Agence nationale pour l’Aviation civile (ANAC).Ouverte par le Directeur général de l’ANAC, leColonel Gnama Latta, cette formation de cinq (5)jours s’inscrit dans le cadre du Plan complet de lamise en œuvre pour la sécurité de l’aviation enAfrique (Plan AFI) établi en 2008 par l’OACIconformément à la résolution A36-1 de l’Assemblée.Il s’agit de réduire le taux d’accidents aériens dans larégion grâce au traitement approprié des carencesrelevées par les activités d’audit ou d’évaluationmenées par l’OACI ou d’autres organisationsreconnues.En Juillet 2012 à la Conférence ministérielle sur lasécurité de l’aviation en Afrique à Abuja au Nigéria,plusieurs objectifs ont été énumérés dont lesprincipaux sont la réduction du nombre d’accidentset d’incidents liés à la sécurité des pistes et lacertification des aérodromes.Ces objectifs ont été fixés le 31 décembre 2015comme date limite de mise en œuvre des exigences

OACI: LA CERTIFICATIONDES AÉRODROMES AUCOEUR D’UNE RENCON-TRE A LOME

Une séance de certification des aéroports à l’intentiondes experts et personnels techniques de huit (8) paysa été organisé ce lundi et ce pour cinq (5) jours à Lomépar la section Afrique occidentale et centrale del’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).


38 SÉCURITÉ AÉRIENNE

Faure Gnassingbé a poursuivi mardi 4 octobre 2016sa visite d’Etat en Ethiopie par la découverte desinstallations d’Ethiopian Airlines. L’une des plusimportantes compagnies aériennes d’Afriquedispose d’un centre de formation et de maintenancetout à fait exceptionnel dans cette région. Il a étéinauguré en début d’année. Montant del’investissement, 100 millions de dollars.Les pilotes maison y sont formés, les avionsentretenus et certaines pièces de rechangefabriquées localement sous licence.Ethiopian a été la première compagnie au monde àrecevoir le Boeing 787 Dreamliner, celui là même quiassure les liaisons Addis-Lomé-New York.Le chef de l’Etat a pris place à bord d’un simulateur del’avion pour un vol de quelques minutes au dessus del’Ethiopie avec atterrissage en douceur à l’aéroport deBole. Le centre dispose de simulateurs pour le B-777,B-787, B-737, B-767/757 et le Q-400 (avion régionalturboprop). Il accueille chaque année 1.000stagiaires éthiopiens et étrangers parmi lesquels destogolais.Ethiopian Airlines assure des vols quotidiens versLomé. La compagnie solidement implantée au Togoavec Asky dont elle possède une partie du capital etdont elle est l'opérateur. Asky dessert une vingtainede villes en Afrique de l'Ouest et Centrale. En outre,Ethiopian a fait de l'aéroport internationalGnassingbé Eyadema de Lomé un hub passagers etfret.Dans l’après-midi, le chef de l’Etat a également visitéune usine de fabrication de wagons destinés au traficcommercial et à celui des marchandises. Le Togo alancé un programme de réhabilitation de son réseauferroviaire et il doit s’équiper en motrices et en ramesmodernes.Privée d’un accès à la mer depuis l’indépendance del’Erythrée avec lequel il entretient de mauvaisesrelations, le gouvernement éthiopien a décidé derénover la ligne allant vers Djibouti. Les travaux sontachevés grâce à un financement chinois etl'inauguration aura lieu mercredi en présence deFaure Gnassingbé.

Président et commandant de bord

de certification de tous les aérodromes utilisés pourles vols internationaux.Mais à ce jour, seul 23% des aérodromesinternationaux dans la région AFI et 7% dans celleWACAF sont certifiés. «Cette situation estpréoccupante et exige de toutes les parties prenantesdes mesures urgentes et tangibles. C’est pourquoi,le comité directeur du Plan AFI a convenu d’établirune cible requérant la certification d’au moins 45%des aérodromes internationaux avant la fin d’année2016 », a déclaré Nika Manzi, Expert régional desaérodromes et aides au sol. Le Colonel Gnama Lattaa indiqué que cette rencontre permettra au Togo departager ses expériences avec les autres pays.Les délégués à cette rencontre viennent duBurkina-Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de laGambie, du Mali, du Niger, du Nigéria, et du Sénégal.Ces pays bénéficiaires du projet Plan AFI ainsi quecertains Etats donateurs qui sont le Togo, le Ghana,la Mauritanie et le Cap Vert.La finalité étant de réduire le taux d’accidents dans lasous-région, l’atelier a porté essentiellement sur lecadre organisationnel et réglementaire des Etatssuivis des cas pratiques des activités de certification: états des lieux et solutions possibles.Tout doit être fait au plus vite pour garantir la sécuritéde l’espace aérien. Il y a va de l’essor du transportaérien, du développement économique etnaturellement de la sécurité des passagers’, aexpliqué Gnama Latta, le directeur général del’Aviation civile togolaise, à l’ouverture desdiscussions.

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Certification des aérodromes en Afriqueoccidentale et centrale à l’ASECNA


SÉCURITÉ AÉRIENNE 39

40

Directeur Généralde l’ANAC-TOGO


GNAMA LATTADOKISIME

OACI : LES AUDITS DE VÉRIFICATIONDU NIVEAU DE SÉCURITÉ DEL’AVIATION

INTERVIEW 41

35%d’accidents enAfrique

60%

Imagin’Créations : Monsieur le Directeur Général,l’OACI organise les Audits dans ses Etats membrespour vérifier le niveau de sécurité de l’Aviation.A quand remonte le dernier Audit du Togo ?DG ANAC : Le dernier Audit du Togo a été organisé du 18au 24 Mai 2016, l’OACI regroupe 191 pays dont le Togo tousles Etats membres ont obligation de se conformer au 19annexes afin d’être sur que les mesures de sécurité et desureté sont respectées parce qu’il y a un taux de 35%d’accident en Afrique.Imagin’Créations : Parlez-nous de comment vousl’avez organisé ?DG ANAC : J’étais le responsable en chef. Il y a 19 annexesà remplir et l’OACI exige 60% d’actions positives àatteindre, nous l’avons divisé en 3 phases à savoir:- Comment atteindre les objectifs-Comment mesurer les indicateurs de performances- Moyens mise en œuvre (personnel, financier et matériel)il y a eu une organisation et un suivie.Imagin’Créations : Quels sont les résultats desAudits successifs du Togo.DG ANAC : Avant mon arrivé le Togo était classé dans lespays qui n’existait que de nom en matière d’aviation. Il yavait un taux de 23% d’actions positives avant 2002 ; en2007 le taux est passé de 23% à 65% et le Togo était 1er del’ASECNA et de l’Afrique de l’ouest après le dernier auditde l’ICVM le Togo a atteins un taux de 85,77% et de cela est1er en Afrique.Imagin’Créations : Au cours de la 39èmeassemblée de l’OACI à Montréal, le président duconseil vous a officiellement transmis les résultatsdu dernier audit ICVM du Togo.DG ANAC : Oui effectivement le 29 Septembre 2016 aucours de la 39ème assemblée de l’OACI à Montréal s’esttenu la transmission des résultats définitifs par le présidentdu conseil Olumuyiwa Bernard Aliu en présence duDirecteur Régional Mam Saït Jallow.Imagin’Créations : Quels ont été vos sentimentslorsque vous avez pris connaissance des résultats.DG ANAC : On s’y attendait vu le travail abattu, c’était lajoie nous profitons pour remercier le Président pour

l’adoption d’une nouvelle loi en Juin avec introductiond’une nouvelle annexe.

Imagin’Créations : Suivant ses résultats le Togooccupe la Première place parmi les pays de toutl’Afrique ayant déjà fait l’objet d’Audit OACI. Quecomptez-vous faire pour maintenir cetteposition ?DG ANAC : Le problème n’est pas d’avoir réussi mais depouvoir maintenir cette position, mais nous visons 95%d’actions positives c'est-à-dire faire mieux qu’avant, il nousfaut toujours travailler, recruter du personnel et desformations.Imagin’Créations : Quelles sont vos perspectivespour l’avenir de la sécurité de l’aviation civiletogolaise ?DG ANAC : Etre leader, il nous faudra la formation dupersonnel et le suivie, nous avons aussi une prévision decompagnie aérienne.Imagin’Créations : A quel moment le Togo seraencore audité par l’OACIDG ANAC : Les Audits se passe chaque 2 ou 3 ans pourvérifier si nous maintenons le niveau ou si nous avonsprogressé mais nous visons le rang mondial pour êtreparmi les trois premiers.Imagin’créations : Quelles sont les dispositionsque vous êtes en train de prendre pour unepréparation efficace du prochain Audit.DG ANAC : Nous prévoyons la formation, le renforcementdu personnel nous avons besoin de moyen financiers etdes contrats.Imagin’Créations : Monsieur le D.G de l’ANACpouvez vous nous donner une idée sur lesinitiatives de l’ANAC pour la promotion et ledéveloppement des activités du transport aérienau Togo ?DG ANAC : Nous encourageons les opérateurs à venir auTogo, en fin février 2017 il y aura la finition du Linkd’extension, l’aérogare de Niamtougou pour l’exploitationdes produits de contre-saison.

Exigence de l’OACIen terme d’actionspositives


RIONS UN PEU42

HUMOUR: Faites confianceau professionnel de l’aérienVous le savez tous, l’on ne peut qu’apprendre de ses erreurs. Surtout deserreurs qui coûtent cher! C’est ainsi que les pilotes se forment dés leur plusjeune âge, et gagne de l’expérience, avec parfois… Un peu de casse.Tout jeune déjà, le futur pilote fais voler tout ce qu’il peut (y compris sonchat…). mais la première discipline technique le rapprochant de l’universaéronautique est bien sûr la confection d’un avion en papier. Avec un petitdétail subtil et pernicieux. C’est avions sont toujours conçus pour voler, maisjamais pour atterrir. Ainsi ils ne sont pas réutilisables. Et c’est une habitudeque certains ont du mal à perdre lorsque viennent leurs premières leçon dePPL.

Une blague sur Ebola dans l'avion: 2500euros d'amende

HUMOUR: L'Italien avait écrit«Attenzione Ebola» sur le couvercledu gobelet de café qu'on leur avaitservi pendant le vol...

Un Italien a été condamné à verser 2500 euros à uneœuvre de charité vendredi par un tribunal irlandaispour s'être rendu coupable d'une «blague de mauvaisgoût» sur Ebola lors d'un vol entre Milan et Dublin.Roberto Binaschi, 56 ans, avait été arrêté avec sonépouse et sa fille à l'aéroport de Dublin pour avoir écrit«Attenzione Ebola» sur le couvercle du gobelet de caféqu'on leur avait servi pendant le vol.

Jugé dès le lendemain, cet ingénieur informatique, quidevait se rendre en Irlande pour une conférence, s'estexcusé et assuré qu'il ne voulait offenser personne.

«Une blague de mauvais goût»

Il a expliqué que sa fille avait commandé un café dontil a bu la première gorgée. Avant de le passer à sa fille,il a inscrit «Attention Ebola» sur le couvercle pour semoquer gentiment de son obsession de l'hygiène.Mais en découvrant ces deux mots, les membresd'équipage de la compagnie irlandaise Aer Lingus ontalerté les autorités au sol qui ont ensuite arrêté lafamille au pied de l'avion. La plaisanterie n'a pas été augoût non plus du juge qui a souligné que, dans lecontexte actuel, c'était comme écrire sur un bout depapier qu'il y avait une bombe à bord.«C'est vraiment une blague de mauvais goût», a-t-ilconclu en condamnant Binaschi à verser 2500 euros àune œuvre de charité en faveur des sans-abri.

Un avion de la compagnie aérienne Aigle Azur décolle de l'aéroport Mulhouse-Basel-Freiburg le 19 juin 2013 - Sebastien Bozon AFP


H A M I D B E N B R AH I M E L -A N D A L O US S I ,D É L É G U É G É N É

Pour les situations plus complexes, car il y en a, heureusementqu’il existe les séances de formation en simulateurs. Lacunesqui n’apparaissent, et ne sont corrigées bien souvent qu’aprèsde graves incidents, comme celui de l’AF447…

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Et comme un avion en papier, la trajectoire de sonmonomoteur devient plus qu’aléatoire, surtout lorsqu’ilse transforme en zéromoteur. Certains accidents sontaussi l’occasion de rencontres intéressantes… Un vrai liensocial, surtout lorsque l’on sait que beaucoup depassionnés sont de véritables Geeks des airs, et ne sontintéressés que par ce qui leur fait lever la tête…Une fois le PPL en poche, le pilote passera diversescertifications, dont celle lui permettant de voler sur unavion multi-moteur, celui-ci lui offrant une certainesécurité en vol en cas de la perte de l’un de ses moteurs,histoire d’éviter de nouvelles rencontres… Sauf peu êtreavec le milieu sous-marin.

Fort de toute l’expérience acquise personnellement,notre pilote en herbe peut désormais rejoindre les rangd’une compagnie aérienne en vue d’être formé sur deplus gros appareils, et en apprendre les manœuvres debase…

Et après des années de pratique, en ayant été même capable de crasherles ordinateurs gérant le simulateurs (expérience vécue et racontée parquelqu’un qui est loin d’être un inconnu dans le milieu… ), il est tempspour le pilote d’obtenir ses ailes et de voler sous la protectionbienveillante du Dieu des cieux.

Dernière petite précision. Le pilote devenu professionnel en arrivesouvent à revendre ses anciennes montures. Mais… Méfiez vous un peuquand même…


44 RIONS UN PEU


46 BONUS

Votre trajet à l’aéroport

Il est important d’être averti sur son parcours à l’aéroport afin de prendre ses dispositions pouréviter un retard.

Voici en quelques points les mesures auxquelles vous serez soumis pour votre sécurité àl’aéroport et dans l’avion.

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1. Une fouille du véhicule avant l’accès auviaduc

C’est une nouvelle mesure préventive mise en placepour la sécurité de tous. Le conducteur devradescendre du véhicule pour ouvrir le capot qui serainspecté, de même que l’intérieur du véhicule et lecoffre arrière. L’accès au viaduc est interdit aux motoset aux piétons. Seuls les véhicules y ont accès avec unarrêt de 5min maximum à la dépose minute.

2. Un contrôle de sûreté à l’entrée du hallenregistrement

La procédure est assez simple : vous mettrez toutesvos affaires en main ainsi que votre ceinture dans unbac. Vos chaussures doivent être retirées puis poséessur le tapis roulant. L’ensemble passera au contrôle Xpour vérifier si vos affaires ne contiennent pas desarticles dangereux.

3. Un contrôle des documents de voyageCe contrôle est effectué avant l’accès à la borned’enregistrement.

4. Une procédure d’enregistrementLes agents d’assistance en escale vous demanderonsvos documents de voyage, procèderons à la pesée de

vos bagages en soute puis vous délivrerons la carted’embarquement et les talons de bagages.

5. Un passage aux postes d’immigrationpour les formalités

Votre passeport et votre visa seront inspectés. Il ysera imposé un tampon de sortie du territoiretogolais.

6. Un contrôle de sûreté à l’entrée de lasalle d’embarquement

C’est un contrôle similaire au contrôle effectué àl’entrée du hall enregistrement.

7. Un dernier contrôle de sûreté pourcertaines compagnies aériennes justeavant l’embarquement

Il s’agit ici d’une fouille minutieuse de votre bagageà main et d’une fouille corporelle afin de s’assurerque vous n’avez pas en votre possession un articlequi pourrait s’avérer dangereux en vol.

8. Un check in avant la montée dansl’avion


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Documents

Revue ANAC 4 en cours - Agence Nationale de l'Aviation Civile