REVUE CULTURELLE DES COMMUNAUTÉS JUIVES DU VAL DE … · 2016. 9. 18. · naissances, bar ou bat mitzva, mariage ou chidouhim, n’hésitez pas à nous contacter. Imprimeur depuis

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REVUE CULTURELLE DES COMMUNAUTÉS JUIVES DU VAL DE MARNE

N° 26 - TICHRI 5777 – OCTOBRE 2016

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Eden 94 est une publication bimestrielle éditée par l’Association culturelle Eden 94.

Directrice de la publication : Joëlle BOKOBZARédacteurs : Grand Rabbin Haïm KORSIA, Dina ASSAYAGH, Sophie ATLAN, Céline CORSIA, Lynda NAIM, Stéphanie ROSTEIN, Albert ELHARRAR, Patrick LEVY, Yoel et Talia MIMRAN, Albert QUEMOUN.Directeur de la publicité et de la communication : Armand BOKOBZA.Conseillère particulière : Ninon LANQUAR.Conseillères auprès de la rédaction : Noémie MARCIANO et Claire DRIGUES.Imprimerie et conception : Griffe IndustriesLa page de couverture a été réalisée par Jacques AfRIAT, Artiste-Peintre.

Les économistes les plus prestigieux vous diront que pour se développer, une entreprise doit investir dans

la publicité et la communication.

Pour vos publicités au journal Eden 94 au service des communautés juives du Val de Marne,

merci de contacter Armand au06 18 31 17 27

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SommaireKippour p. 4

Vœux des personnalités p. 5 à 9

Avot Oubanim p. 12

Actualité juridique p. 14

La téchouva p. 15

Spécial Associations p. 16 à 20

Israël et la sécurité p. 18

Grippe et homéopathie p. 18

Hommages p. 20 et 22

Si d’aventure l’actualité proposée par nos médias favoris se met à notre service, plus que jamais la confusion s’installe et ne permet plus de la rationnaliser ni de la hiérarchiser.

Que pouvons-nous comprendre à son débit toujours plus élevé et anxiogène ?

Notre attachement multimillénaire à la valeur de la vie : «Tu choisiras la vie» Deutéronome, pourrait être mis à mal, si aucun décryptage ne nous avait été donné. Le questionnement d’une vie pour Elie WIESEL (zal) qui patiemment chercha les réponses dans l’étude des textes sacrés. Nous garderons de lui son éternel regard triste par tant de souffrances, ainsi que le timbre de sa voix si posée. Ce fut également le thème choisi lors du colloque organisé à l’occasion du départ à la retraite de Raphaël DRAÏ (zal), il suscita de nombreuses réflexions. * Au delà de la durée dispendieuse mais courte d’une vie, nous savons que le monde de demain ne sera que le produit de l’inspiration d’hommes visionnaires. Rachi de Troyes en fut un célèbre, à la fois universel et généreux, il sut précocement élucider ce que nous devions entendre des textes fondamentaux, en y consacrant toute son énergie. A la veille des fêtes solennelles, nous prenons conscience du monde éphémère de la vie terrestre, suppliant le ciel de ne voir dans nos actes uniquement ce qu’ils révèlent de nos difficultés à être vrais. Homme nous le sommes comme Adam, de chair et de sang, prompt à la faute et parfois sans même l’avoir suscitée. Alors D.ieu nous ordonna le choix de la vie, le choix contraire n’aurait été que facilité confondante, car chaque homme a le devoir de construire l’Humanité dans la connaissance de la valeur du bien. ** L’homme fait à l’image de D.ieu n’a pas pour corollaire sa toute puissance exprimée par la rébellion, le privant de la réalité d’un face à face.

Des images sensées nous informer, toujours plus agressives semblent justifier les transgressions commises au nom de la liberté !

Non, un enfant ne devrait pas mourir dans son lit frappé de vingt coups de couteau, (en plus d’être inhumain, cet acte ne doit servir aucune cause) ; non, des spectateurs d’un concert ou d’une soirée festive ne devraient pas craindre pour leur vie, ni des clients d’un supermarché !

MAÏMONIDE, dans le Guide des égarés explore la conscience du bien et du mal, du faux et du vrai, ce qui lui fait dire que : « le bien ne peut être qu’une conception subjective du vrai ». Raphael DRAÏ s’interrogeant sur ce concept du choix logique et fondamental, en déduisit que l’être humain avait une propension à fuir devant ses responsabilités. Alors, dès la création de l’homme, l’injonction divine de consommer un arbre donnant des fruits, autre que celui de la connaissance duquel il lui était demandé de ne pas s’approcher.

Seules comptent les actions de l’homme attentif à construire ces valeurs qui évitent de confondre le vrai et le faux, pour plus de sagesse envers l’humanité. Bonnes fêtes à tous ! Puisions-nous être inscrits dans le livre de la vie !

Joëlle BOKOBZA* Akadem, hommage à Raphaël DRAÏ (zal)** Gabriel MESSAS

Éditou,HST

n° 25 Tichri 5777 – Octobre 2016 • page 3

page 4 • n° 26 Tichri 5777 – Octobre 2016

Yom Kippour fait partie des Jours Redoutables, qu’est-ce que cela signifie ? Ce terme est en rapport avec la Crainte mais qu’en est-il pour le Pardon de nos fautes ? Pourquoi Kippour est-il appelé le Grand Pardon ?

La Paracha A’haré Moth nous présente Yom Kippour de manière assez étrange. Elle décrit le cérémonial qui se réalise ce jour-là : Le grand prêtre ne peut pas entrer à toute heure dans le Sanctuaire, dans l’enceinte la plus sainte du Tabernacle, il y avait un rideau qui séparait le Saint des Saints du reste du Tabernacle, quand Aaron traversait le rideau, il s’approchait du couvercle de l’Arche. Dis-lui de ne pas faire ça n’importe quand afin qu’il n’en meure pas. Je me manifeste dans un nuage, au-dessus du couvercle de l’Arche. Voilà comment Aaron doit entrer dans le Saint des Saints. Vous avez entendu parler de Kippour ? Non, mais on nous dit enfin : Vous devrez suivre cette procédure pour toujours, le 7ème mois, le 10ème jour du mois. A ce moment-là, vous jeunerez ce jour-là, et vous ne ferez aucun travail, car en ce jour vous serez pardonnés et vous serez purifiés, de tous vos péchés devant l’Eternel, vous serez purifiés.Ah là, maintenant, tout le monde reconnait la phrase qui est plusieurs fois scandée lors des prières de Kippour : Ki bayom ha-zé yékhapèr ‘alékhèm létahèr étkhèm mikol ‘hatotékhèm, lifné HaChem titharou. Mais, vous avez compris pourquoi cette phrase est nichée à la fin ? Résumons, la Torah dit : N’entre pas dans le Tabernacle comme ci, mais plutôt comme ça, suit toutes ces procédures et, à la fin : faites Kippour, parce qu’en ce jour, vous serez pardonnés. A la lecture, il n’est pas certain que le sujet principal de Kippour soit le Pardon. Peut-être que Yom Kippour n’est pas vraiment ce qu’on pense, peut-être que son rôle principal n’est pas le pardon des péchés. Peut-être que c’est juste l’effet collatéral de quelque chose de plus important. Écoutez les premiers mots de cette Paracha : « Dieu parla à Moché après la mort des deux fils d’Aaron ». Comment sont-ils morts? Ils ont apporté de l’encens dans le Saint des Saints et ils sont morts. Leur faute ? Ils voulaient se rapprocher spontanément de D-ieu sans y être invités ? Mais où est D-ieu?Auparavant, dans Exode 24 : 16 : la majesté de D-ieu se fixa sur le mont Sinaï, le nuage de D-ieu enveloppa la montagne et Moché reçut les 10 Commandements. Maintenant, chaque jour, dans le Saint des saints il y a l’Arche qui contient les mêmes 10 Commandements. Et au-dessus d’elle, en permanence, le nuage de D-ieu entretenu par l’encens apporté par le grand prêtre en ce seul jour de Kippour. Quelle faute commirent les fils d’Aaron ? Ils ont tenté de recréer l’expérience du Sinaï en s’approchant du nuage de D-ieu planant sur l’Arche, mais ils l’ont fait d’une manière inadéquate. En réponse, D-ieu nous donne une possibilité d’accomplir ce qu’ils n’ont pas réussi. Une fois par an, nous pourrons le faire ; une fois par an, nous serons comme devant le Sinaï.

Que fait Aaron ? Il prend l’encens, il met le feu et il y a ce nuage de fumée de l’encens. Ce nuage d’encens produit par un homme recouvre le Kaporet, le couvercle de l’Arche, qui est au-dessus des 10 Commandements, et il ne meurt pas. Lors de la révélation du Sinaï, D-ieu était dans un nuage au-dessus de l’Arche et maintenant, il y a un autre nuage au-dessus de l’arche. Le nuage humain s’unit au nuage divin. C’est un moment de connexion, le moment le plus dangereux, mais faites-le de cette façon et vélo yamout, vous ne mourrez pas. L’essentiel n’est donc pas le pardon. L’important est de se connecter à D-ieu, parce qu’il est notre source, parce qu’on veut que notre nuage fusionne avec le Sien. L’expérience du Sinaï ne doit pas rester unique dans l’histoire, on peut revivre, chaque année, ce contact direct avec D-ieu.Voilà pourquoi Kippour est un jour redoutable. Parce qu’on est en relation directe avec Celui qui a créé le monde. L’émotion ressentie est certainement la Crainte parce qu’on a le sentiment d’être si petit, en présence de quelque chose qui nous dépasse mais malgré tout il y a « un produit dérivé ».L’effet secondaire, on le donne à la fin, c’est le pardon Ki bayom hazé yékhapèr ‘alékhèm. En ce jour vous serez pardonnés et purifiés. Comment se fait-il que le pardon est un produit dérivé du contact avec le Tout-Puissant ? Regardez le mot : pardonnés, yékhapèr, KPR. Où retrouve-t-on cette racine, dans la longue procédure ? Dans un objet du Sanctuaire, cité à 7 reprises, dans cette avoda accomplie le jour de Kippour par Aaron ? Il s’agit du Kaporèt, le couvercle de l’Arche.Au-dessus du Kaporèt, KPR, les deux nuages fusionnent mais y-a-t’il un pardon ? Oui, car Ki bayom ha-zé yékhapèr ‘alékhèm, aujourd’hui, D-ieu nous recouvre. Par le nuage divin fusionné avec le nuage d’encens, D-ieu nous enveloppe, létahèr étkhèm, et nous purifie. Par ce contact, lifnei Hachem tit-harou, devant D-ieu, nous sommes purifiés. Il y a un mécanisme collatéral à Yom Kippour, KPR. Le pardon ne vient pas du ciel, il n’y a pas de baguette magique. Si l’on abandonne nos péchés, cela ne suffit pas, on est encore sali par eux. Comment s’en nettoyer ?Rabbi Akiva disait : « Heureux vous êtes, ô Israël, devant Qui devenez-vous purs et Qui vous purifie ? Devant Votre père qui est aux cieux. Et il conclut : ma mikvé métahèr èt hatéméïm de même que le mikvé purifie l’impur, kakh hakadoch Baroukh Hou métahèr èt Yisrael, ainsi le Saint béni soit-Il purifie Israël. » Yoma 85 b.C’est exactement pareil : le mikvé nous enveloppe entièrement, comme le liquide amniotique et on émerge de lui tel un nouveau-né. Une fois par an, Dieu lui-même enveloppe le peuple tout entier comme un mikvé et si on arrive à abandonner nos fautes, alors on peut sortir, grâce à ce contact, pur comme un nouveau-né. Et cela, un jour par an, le jour de Yom Kippour.

PouRquoi KiPPouR Est-il lE GRAnd PARdon ?Par Patrick Yéhoshoua LÉVY

A la mémoire de Mordéhaï Alain

GHOZLAND (zal)

Toute l’équipe du journal EDEN 94 vous souhaite chana tova 5777.

Notre revue n’étant pas subventionnée, elle a pu être éditée grâce au précieux concours de nos amis annonceurs publicitaires que nous remercions de tout cœur.

Vous pouvez soutenir l’association EDEN 94 et vous abonner pour la modique somme de 50 € par an, en téléphonant et en communiquant vos coordonnées à Armand au 06 18 31 17 27.

Avec tous nos remerciements aux rédactrices et rédacteurs du journal, à notre dévouée conseillère et correctrice Ninon LANquAR, à notre talentueux maquettiste Frédéric

et à notre cher ami Jacques AFRIAT qui a réalisé la première page de couverture.


VŒuX du PRÉFEt du VAl dE MARnEPar Thierry LELEU

277 rue du Faubourg Saint-Antoine 75011 Paris

Chers amis,

L’année qui s’achève a été, de nouveau, dramatiquement marquée par les attaques terroristes auxquelles notre Nation a dû faire face, et

par la souffrance qu’elles ont engendrée.

Ces évènements ont été un nouveau défi lancé à nos institutions, à nos valeurs, à notre société. Il ne faut pas cependant avoir peur. Notre République et notre démocratie sont une force et des trésors communs que nous saurons préserver. La liberté, l’égalité, la fraternité, la citoyenneté, la laïcité, le respect d’autrui en sont les valeurs solides et fondamentales. Elles rassemblent. Nous pouvons en être fiers. Nous devons les affirmer, les faire fructifier, et continuer à les faire grandir dans un esprit d’universalité et d’humanisme.

Le Val-de-Marne se distingue par le dialogue interreligieux riche, respectueux et apaisé qu’y entretiennent les communautés. La compréhension et la considération mutuelles, tout comme la volonté commune de faire vivre ensemble les différences, contribuent à ce que ce département soit si ouvert, accueillant et tolérant.

A Roch Hachana, nous pouvons donc nous tourner avec confiance vers l’avenir. Nous pouvons envisager cet avenir avec quiétude et sérénité, certains de la puissance de nos institutions et de la force de nos valeurs. Nous pouvons

également le concevoir avec l’espoir d’un monde meilleur. L’espoir qui donne cette énergie d’aller de l’avant, qui est l’énergie de l’action.

Je vous souhaite une belle et heureuse nouvelle année. Je forme le vœu que cette année favorise encore notre volonté d’incarner et de faire vivre notre idéal républicain et démocratique, et qu’elle illustre notre foi commune dans l’avenir et la confiance dans l’humanité.

Que cette année nouvelle soit également riche d’évènements aussi heureux pour

vous et vos familles que vous pouvez le souhaiter, des évènements qui rapprochent, qui unissent, et qui soient autant de moments de pur bonheur, pour partager la joie de vivre ensemble dans l’esprit de fraternité qui illumine notre République.


VŒuX du GRAnd RABBin dE FRAnCEPar Haïm KORSIA

Cette année encore, la france fut la cible d’ennemis de la démocratie, de la liberté

et des Lumières, qui ont semé la mort, à Paris et à Saint-Denis le 13 novembre, à Magnanville, à Nice sur la Promenade des Anglais le 14 juillet dernier et à Saint-Etienne du Rouvray. La communauté nationale s’est pourtant relevée et continue de vivre, sans jamais oublier

ni renier ce qu’elle est, en partageant aujourd’hui le risque, bien consciente que solidarité et fraternité sont la meilleure réponse républicaine à ceux qui veulent mettre à mal notre société.Choisissons donc d’inscrire la nouvelle année qui s’ouvre dans le rassemblement et la fraternité. A nous de resserrer les liens qui nous unissent comme citoyens, dans le respect et la tolérance, sans que jamais personne n’ait le sentiment d’être abandonné au bord du chemin, car nous sommes à l’aube de nouveaux défis, de nouveaux combats.L’élection présidentielle à venir suscitera sans nul doute questionnements et remises en cause. Peutêtre verrons-nous également poindre des tentatives de segmentation de la communauté nationale. Il nous faut plus que jamais, et plus fermement encore, rappeler le danger des extrêmes, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, et en particulier ceux qui cherchent à démystifier un passif antisémite honteux et prônent la mise au ban de certains de nos concitoyens, alors même que la Constitution ne reconnaît qu’une seule entité, la communauté nationale.A vous, à nous, de faire nos choix en conscience, pour partager et non diviser, pour porter haut et tous ensemble les couleurs de notre drapeau, pour construire chaque jour cette france que l’on aime et incarner ses valeurs humanistes et universelles que l’on admire.

Continuons à faire vivre au quotidien nos synagogues et nos centres communautaires, à développer leurs activités et leurs projets. L'engagement de chacun et de chacune est notre fierté car sans votre implication, ce judaïsme de la rencontre, de l'ouverture et de l'accueil se perdrait. En ce sens d’ailleurs, la reconduction du Chabbat mondial les 11 et 12 novembre prochains (Chabbat Lekh Lekha) permettra au plus grand nombre, je l’espère, et en particulier à celles et ceux qui se sentent parfois éloignés, de vivre rassemblés les joies et l’esprit de Chabbat.Lors de la fête des cabanes, à Soukot, nous utilisons un bouquet de branches de saule. Le Imré Emet, Rabbi de Gour au début du XXe siècle, en donne la signification suivante : parmi les quatre espèces agitées quotidiennement à Soukot (le palmier, la myrte, le cédrat et le saule) ce dernier est le plus modeste, car il ne donne aucun fruit comestible ni ne dégage le moindre parfum. Il représente ces personnes dépourvues de la connaissance de la Torah et distantes de la pratique des commandements. Au terme de notre chemin de vingt jours d’élévation spirituelle du mois de Tichri, nous tenons, en nous saisissant de ces branches de saule, à associer au destin de notre peuple, toutes ces personnes, et leur garantir qu'elles ont leur place dans nos communautés et dans nos coeurs.A vous, à nous, de transmettre les valeurs du judaïsme, toujours dans le respect de la Halakha et des lois de la République. C'est le projet du Consistoire, dont la devise est Religion et Patrie, celui que vous portez si fidèlement dans vos communautés du Val-de-Marne, et que nous continuerons ensemble à porter, si l'Eternel nous prête réussite et bonheur.Que cette année soit douce et belle, qu’elle vous comble et vous réjouisse.Puisse cette année être porteuse de santé, de paix et de prospérité pour la communauté juive, pour la france, pour Israël et pour le monde.Puissiez-vous, vos proches et celles et ceux qui vous sont chers, être inscrits dans le Livre de la Vie.Chana Tova.

Photo en crédits D.R.

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Chers amis,

A l’aube de cette nouvelle année 5777, c’est avec plaisir que je

voudrais souhaiter aux lectrices et lecteurs de la revue Eden 94, tous mes vœux de bonne année, Chana Tova Oumétouka.

Tout particulièrement, je voudrais souhaiter à tous nos

coreligionnaires, une année douce remplie de quiétude.

Je n’ai pas besoin de retracer les événements vécus cette année dans notre pays.

L’inquiétude est présente et nous nous posons tous des questions légitimes, je suis d’ailleurs toujours interpellé quant à l’avenir de la Communauté Juive en france.

Je vous rassure, j’ai autant d’interrogations que quiconque sur cet avenir. Cependant, j’ai fait le choix d'y consacrer mon énergie, de gérer le quotidien de nos communautés, (kéhilots).

Nous avons fort à faire, nos synagogues doivent continuer à offrir un accueil chaleureux et un cadre agréable afin de recevoir dans les meilleures conditions nos fidèles.

Nous devons animer au quotidien tant en qualité qu’en quantité, la vie culturelle et cultuelle de notre belle et dynamique communauté.

Plus que jamais, nous avons le devoir de prendre en charge notre jeunesse, tant au niveau de l’éducation qu’au niveau de l’animation pour que leurs attentes soient totalement comblées.

Je n’aurais de cesse durant cette nouvelle année de sensibiliser nos sœurs et frères à la précarité grandissante qui affecte nombre de ceux qui nous côtoient tous les jours.

face à l’inquiétude et à l’interrogation, je vous propose ou plutôt, je nous propose de nous recentrer autour de nos institutions plus que jamais, de nous réunir et d’unir tous nos talents et nos énergies, afin de maintenir une vie juive intense et riche, pour l’ensemble des Juifs français.

Il n’est pas question de baisser les bras, ni d’abandonner certains au bord de la précarité.

Je souhaite la réussite à tous ceux qui ont choisi de s’installer en Israël, mais je fais aussi promesse à tous ceux qui restent, de vous servir et servir la communauté, pour que vous ayez la vie juive que les Juifs de france méritent.

Chana Tova Oumétouka.

VŒuX du PRÉsidEnt dE lA CoMMunAutÉ dE CRÉtEilPar Albert ELHARRAR


Mes cher-e-s ami-e-s,

Je vous souhaite, ainsi qu’à vos

familles et à vos proches, une année

pleine de bonheur et de paix, et la

réussite des projets que vous avez

entrepris.

Dans un moment frappé par le

terrorisme, il est capital de préserver

et d’entretenir nos valeurs de Liberté,

d’Egalité et de fraternité qui sont le ciment de notre vivre-

ensemble.

La france, au travers de l’Etat, prend toutes les mesures pour

garantir la sécurité de ses citoyens, et de ses visiteurs.

Dans ma commune en tant que Maire, tout comme au

Sénat en tant que parlementaire et secrétaire du groupe

d’amitié france-Israël, je m’attacherai toujours à défendre ces

principes qui font l’honneur de notre République.

Chana tova.

Bien à vous,

Luc CARVOUNAS,

Sénateur du Val-de-Marne, Maire d’Alfortville

VŒuX dEs MAiREs

Chers amis,A l'heure où la liste des victimes du terrorisme s'allonge quotidiennement, je souhaite que l'année qui s'ouvre soit une année de paix. Après deux années particulièrement éprouvantes, je forme le vœu que la communauté juive puisse vivre sa foi sans crainte sur le territoire français et dans le monde.Plus que jamais, nous devons exercer

notre devoir de mémoire pour lutter contre l'intolérance et le fanatisme religieux : en mai dernier, les fidèles de la communauté juive de La Varenne et ceux de l'église catholique Saint-Hilaire ont rendu un hommage commun à l'Abbé Morel, qui a sauvé des enfants juifs pendant la guerre. Cette cérémonie émouvante, en présence du Grand Rabbin de france Haïm Korsia, a été l’occasion de rappeler qu'en sauvant des enfants juifs, c'est l'Humanité tout entière que ce prêtre a sauvée. Et pour que l'on ne cède jamais à l'oubli, cette année, nous inaugurerons à Saint-Maur une plaque commémorative mentionnant les noms de tous les déportés de la commune, Juifs et résistants, victimes de la barbarie nazie. Enfin, je forme le vœu que la sécurité des frontières d’Israël soit enfin assurée. A chacun d’entre vous et à vos familles, je souhaite une année 5777 de bonheur, de partage et de réussite.Chana Tova !

Sylvain BERRIOSDéputé-Maire de Saint-Maur-des-Fossés

C’est toujours avec la plus grande joie que je présente mes vœux aux lecteurs de la revue EDEN 94, à l’occasion de Roch Hachana, et mes espoirs de paix.Paix en Israël, que l’État hébreu recherche, je le sais, avec passion, afin que son peuple puisse, enfin, vivre en sécurité. Paix en france, aussi. À l’heure où notre pays est à son tour confronté à une menace terroriste sans précédent, j’ai

la conviction que le rassemblement autour de nos valeurs républicaines, conjugué à la réaffirmation de l’autorité de l’État, nous permettront de triompher du totalitarisme islamique.J’adresse tout particulièrement mes vœux à la communauté juive de Saint-Mandé, communauté nombreuse et à l’implantation très ancienne.Son ouverture, son dynamisme sur le plan économique, social, associatif contribuent fortement au bien-être de notre cité.À tous, je renouvelle mes vœux de joie, de bonheur et de prospérité, et vous souhaite une très belle et très heureuse année 5777.Chana Tova !Patrick BEAUDOUIN,Maire de Saint-MandéAncien Député

Chers amis,

A l’occasion de la nouvelle année du calendrier hébraïque, j’adresse, en mon nom propre et en celui de la Ville de Créteil, mes meilleurs vœux de bonheur, de santé et de paix à tous les lecteurs et amis de la revue Eden 94 et, à travers eux, à l’ensemble de la communauté juive du Val-de-Marne.

Malgré un contexte national et mondial présentant de nombreux sujets d’inquiétudes et de tensions, les fêtes et traditions constituent toujours une occasion unique de s’ouvrir aux autres et de valoriser le dialogue, l’échange et la bienveillance réciproque. Ce genre de célébrations rendent ainsi la vie plus belle en participant au renforcement du lien social et du vivre ensemble.

J’ai une pensée particulière pour nos amis en Israël et notamment pour les habitants de notre ville sœur, Kiryat Yam. Je forme le vœu que nous continuions à trouver dans la solidarité internationale un moyen de construire un monde meilleur.

Chana Tova.

Laurent CATHALADéputé-Maire de Créteil


Édith et Fabien HANOUNprésentent leurs meilleurs vœux de bonheur

à toutes leurs familles et à leurs amis

Noémie et Moïse MARCIANOprésentent leurs meilleurs vœux de bonheur


Ilanit et Élie BALOUKAprésentent leurs meilleurs vœux de bonheur


Josette TUBIANALe Docteur Paul TUBIANA et son épouseprésentent leurs meilleurs vœux de bonheur


Norbert et Annie-Rose COHENprésentent leurs meilleurs vœux de bonheur


Brigitte et Sylvain HALFON, leurs enfants et petits-enfants

présentent leurs meilleurs vœux de bonheur à toutes leurs familles et à leurs amis

Nino et Faustine BENTURA David et Evelyne BRAKHA


M. le Rabbin Chlomo Alain SENIOR et Madame souhaitent à tous les membres de la Communauté

CHANA TOVA TIKATEVOU

Le Docteur Isâac Serge BOKOBZA, son épouse et leurs enfants

souhaitent à tous les membres de la Communauté CHANA TOVA TIKATEVOU

Le Président de l'oratoire Athéret Moshé de Créteil David UZAN Le Rav Dan DOUIEB et les Administrateurs


Joëlle et Armand BOKOBZAprésentent leurs meilleurs vœux de bonheur


Jacques et Lydia AFRIAT et leurs enfants


Le Président de la Communauté juive de Créteil,Albert ELHARRAR et Madame,


Toute l'équipe du Journal EDEN 94 souhaite à tous ses lecteurs en France et en Israël

CHANA TOVA TIKATEVOU

CHANA TOVA 5777VŒuX dEs MAiREs

Oratoire du lac RABBI MEIR BAAL HANESSResponsable > Pierre Bouskila

35 Allée de la Toison d’or

Oratoire Giraudoux RABBIN Y. BENICHOUResponsable > André Haziza

6 Place Jean Giraudoux

Oratoire du Palais OHR HAHAIMResponsable > Jacky Benaroche

17 Impasse Pasteur Valéry Radot

Oratoire rue Joly CHAARé TSIONEResponsable > Robert Obadia

29 rue de Joly

Oratoire de la Source RABBI SIDI FREDJ HALIMIResponsables > Marc Ouazana & Norbert Laloum

25 place d’Eau

Oratoire du Lac (niveau haut)

ATERET MOSCHéResponsable > Armand Bokobza

32 Avenue de la France libre

Oratoire de la maison de retraite Résidence CLAUDE KELMANResponsable > Roger Benayoun

1 Avenue Madame de Sévigné

POUR YOM KIPPOUR,la prière se déroulera à

la Salle des fêtes JEAN COCTEAU

(Oratoire Chaare Tsione)7 rue des Ecoles

Oratoire du Port RABBI CHIMONE BAR YOHAIResponsable > Fabrice Nataf

41 Avenue du Général Billotte

LISTE DES ORATOIRES DURANT LES FêTES à CRéTEIL


REMisE dE PRiX d’AVot ouBAniM*Par Yoel (5 ans) et Talia (10 ans) MIMRAN

Bonjour, je m’appelle Yoel, j’ai 5 ans, j’habite Créteil et je participe avec mon papa chaque shabbat au programme d’Avot oubanim de l’oratoire Rabbi Meir baal Haness.Je voudrais vous raconter la remise de prix qui a eu lieu

le dimanche 3 juillet 2016, 27 sivan 5776. Moi, j’ai été un peu privilégié car j’ai également pu assister aux préparatifs : en effet, depuis plus d’un mois, mon papa en parle avec son ami Jonathan, car ceux sont eux les organisateurs. C’est chez moi qu’on a préparé les badges, les cadeaux, ainsi que tout le programme.

Revenons à ce dimanche 3 juillet, jour que l’on attendait tant : les festivités ont commencé par une bonne demi-heure d’étude avec nos papas. Puis, en présence de Rav Papperman, mon papa a distribué les cadeaux, chacun en fonction de son assiduité, ainsi qu’un badge nominatif. Il y avait des raquettes de badmington, des appareils photo à bulles, des hélicoptères à bulles, des cerfs-volants, des massues de jonglage, des raquettes de ping pong, et plein d’autres cadeaux tout aussi géniaux.

J'ai beaucoup aimé le clown qui est venu pour l’occasion, il avait même des échasses ! Personne ne comprenait pourquoi il était si grand, c’était trop marrant ! Il avait les joues rouges avec des paillettes dessus, et un chapeau avec des fleurs sur la tête. Il avait aussi des ballons, et il en faisait des formes comme des épées, des chiens, des chapeaux…Ensuite, un camion de pizza au feu de bois est venu. On avait le droit chacun à une part de pizza géante (qui était délicieuse !), une canette de coca et une glace halavi.Après ce délicieux repas, M. Michael Sabba nous a raconté un conte musical avec quatre instruments de musique. Il a joué de l’accordéon, de la flûte traversière, du violon et du tambourin ; c’était super bien, et à la fin, il nous a même laissé jouer avec !On pouvait également se faire maquiller par Mme J. Ohayon, et c’est nous qui choisissions ce que l’on voulait. Une des filles était maquillée en tigre, une autre en papillon. Pendant ce temps

le clown mettait également sa charrette à notre disposition et nous apprenait à jongler. On pouvait faire du cerceau et encore plein d’autres activités.Puis, pour finir, le clown a jonglé avec du feu. Il était très sympathique et nous faisait très peur. Il a jonglé en premier avec des balles, puis avec des couteaux et ensuite avec des torches de feu. Tout le monde a reculé car on avait peur. Ensuite, il buvait quelque chose et crachait sur des torches de feu, ça faisait comme un nuage de feu qui s’envolait. C’était extraordinaire !Et enfin arriva la clôture de la fête avec la tombola. Le premier prix était une batterie. C’était une super tombola car un billet sur deux était gagnant.Moi, j'ai gagné un pistolet à bulles. Et le gagnant du premier prix a été attribué à Rafael Elbez !

On a tous passé une après-midi très agréable, adultes comme enfants. Maintenant, je voudrais remercier les organisateurs qui se sont dévoués pour cette fête pleinement réussie, et en premier lieu le président de notre communauté M. Albert Elharrar qui encourage toujours ces moments d’étude. D’ailleurs, les enfants d’avot oubanim lui ont décerné le diplôme du « super président ! »Et je vais en profiter pour vous dire que vous êtes les bienvenus pour venir étudier vous aussi, fille comme garçon, chaque shabbat avec votre papa et vous serez chaque fois récompensés.A bientôt !Yoel (5 ans), aidé par sa soeur Talia (10 ans)

* NDLR : Avot oubanim signifie « pères et fils ». Cette appellation désigne un moment privilégié d’étude de notre sainte Torah, rendez-vous généralement hebdomadaire, qui permet de tisser des liens entre le père (souvent très occupé pendant la semaine) et son enfant. Ce moment, loin des technologies modernes, où le père est complètement disponible pour son enfant resserre les liens père-fils, et permet au papa de s’intéresser et de partager les études kodech de son enfant.

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Cette mini sélection de nouvelles juridiques s'adresse à tout.e lecteur ou lectrice :

les non juristes ytrouveront des solutions pratiques pour leur vie de tous les jours et les juristes, des références figurant en italique et entre parenthèses leur permettant d'approfondir lesdites actualités.1. quid de la date d'effet du

divorce entre les époux ?Il est connu que le divorce prend effet, en ce qui concerne les biens des époux, à la date de l'ordonnance de non-conciliation (onC) rendue dans la procédure ayant abouti au jugement de divorce. Cependant, à la demande de l'un des époux, il est possible de reporter les effets du jugement à la date à laquelle ils ont cessé de cohabiter et de collaborer (art. 262-1 du Code civil).Mais dès lors, quid si plusieurs ONC ont été rendues avant que d'aboutir au divorce des époux ? Dans un tel cas, pour la Cour de cassation, la date d'effet du divorce entre les époux, quant à leurs biens, est celle rendue dans la procédure ayant réellement abouti au jugement de divorce (Cass. 1e civ. 25 mai 2016 n° 15-18.573 (n° 579 F-PB)).Dans ce dossier jugé par la Cour de cassation, un couple a effectivement divorcé au bout de trois procédures ! La première aboutit à une ordonnance de non-conciliation (ONC) en novembre 1999 puis à un désistement d'instance ; dans la deuxième, après l'ONC de mai 2005, l'assignation est déclarée irrecevable...; enfin lors de la troisième procédure, l'ONC est rendue en avril 2010 et le divorce prononcé en avril 2013 !En l'espèce, selon la Cour de cassation, l'ONC rendue dans une précédente procédure de divorce avortée (celle de 1999) ne suffit pas à prouver la séparation effective des époux, l'épouse ayant, en l'espèce, reçu en personne l'assignation en divorce à l'adresse du domicile conjugal et apparaissant dès lors domiciliée à cette même adresse dans le jugement constatant le désistement d'instance... Seule la date de la troisième ONC, celle de 2010 pouvait donc être prise en compte quant au partage et à la liquidation des biens entre les époux.2. La SCI bailleresse a l'obligation de reloger son/sa locataire âgé.eSi vous êtes propriétaire d'un bien que vous louez à une personne âgée de plus de 65 ans dont les ressources sont modestes, vous ne pouvez pas donner un congé à votre locataire sans lui avoir proposé un logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités, et ce, dans le même secteur géographique que votre bien. Toutefois, si vous-même, propriétaire dudit bien, êtes âgé de plus de 65 ans à la date d'échéance du bail ou si vous ressources sont modestes, cette obligation tombe (Loi du 6.7.89 art. 15, III-al. 2).Quid cependant si le bien appartient à une sCi familiale ? La Cour de cassation a tranché cette question de façon

stricte en faisant fi du caractère pourtant familial de la SCI concernée (Cass. 3e civ. 7 juillet 2016 n° 14-29.148) : désormais en effet, même si une SCI familiale délivre un congé pour reprise de son bien immobilier au profit de l'un de ses associés, lui-même âgé de plus de 65 ans, cette SCI doit formuler une offre de relogement à son ou sa locataire, également âgé de plus de 65 ans et disposant de faibles ressources, sous peine de voir son congé déclaré nul...3. Assurance-vie souscrite par un époux commun en biens : le capital perçu par le conjoint est un bien propreDans un arrêt du 25 mai 2016, la Cour de cassation a jugé que le bénéfice de l'assurance-vie souscrite par un époux commun en biens en faveur de son conjoint constitue un bien propre de ce dernier ou de cette dernière, et ce, même si les primes ont été payées par la communauté (Cass. 1e civ. 25 mai 2016 n° 15-14.737 (n° 559 F-PBI)).Cette décision est conforme aux dispositions de l'article L 132-16, alinéa 1 du Code des assurances qui dispose que « le bénéficie de l'assurance contractée par un époux commun en biens en faveur de son conjoint constitue un propre pour celui-ci ».En l'espèce, un époux, marié sous le régime de la communauté, avait souscrit deux contrats d'assurance-vie en désignant son épouse comme seule bénéficiaire desdits contrats d'assurancevie.Au décès de l'époux souscripteur-assuré, son conjoint et ses descendants sont appelés à lui succéder. Lors de la liquidation de la succession, certains de ses descendants demandent que le capital versé à son conjoint en exécution des contrats d'assurance-vie soit réintégré à l'actif de la communauté, de sorte que la moitié s'en retrouve dans la succession. Ils ont été déboutés en appel. La Cour de cassation a ensuite rejeté leur pourvoi sur le fondement de l'article L 132-16 du Code des assurances susvisé.

* Docteur en droitAvocate au Barreau des Hauts-de-Seine

Maître de conférences à Sciences Po ParisChargée de cours à l'université Panthéon-Sorbonne

Site : rostein.wix.com/cabinet-avocat

PEtitE sÉlECtion PRAtiquE dE l'ACtuAlitÉ JuRidiquEPar Stéphanie ROSTEIN *


lA tECHouVAPar Dina ASSAYAGH

Nostalgie de mon enfance, je me rappelle ce parfum qui apparaissait au seuil des fêtes (haguim), cet engouement autour de moi, et puis les leçons, les chansons, les histoires, toute cette ambiance entraînante qui vous pousse à la techouva à l'amour

du prochain.

Ces retrouvailles en famille, les sedarim avec tout ce que cela comporte, tous ces objets emplis de symboles et utilisés depuis le début de notre histoire. Toutes les friandises concoctées avec amour par maman et grand-mère, ces effluves de mets, les selihotes du matin, la sonnerie du shofar…

Tant de chose pour moi à cette époque de l’année qui sont synonymes d'excitation, d'empressement, d'instant de partage et de gourmandise aussi.

Aujourd'hui j'avoue que les temps ont changé, est-ce le fait d'être adulte, ou tout simplement la symphonie d'un autre temps, aujourd'hui je suis maman et je me place en fin de compte de l'autre côté de la barrière : devoir enseigner et transmettre à son enfant ce que j'ai moi-même pu ressentir étant enfant, cet amour des haguim, cet engouement…

Je me rends compte que je me retrouve finalement coincée dans cet étau rempli de turpitude.

Cela vous apparaît peut-être comme une pensée à consonance négative et pourtant ça ne l'est pas.

J’ai compris que c'est tout simplement la vie, avec les choix que l'on fait et les sentiers que l'on décide d'emprunter. Rassurez-vous j'aime toujours autant les haguim, mais ma vision des choses a changé. Mon quotidien rempli à présent d'un arsenal de responsabilité avec très peu de temps pour toutes les remplir ou même les achever. La course de la vie quotidienne d'un Juif vivant en france, m'empêche de gagner de nouveau cette insouciance, cette légèreté, cette sérénité à l'approche des fêtes.

Comment montrer à son enfant cette valeur précieuse de l'accueil des haguim tout en étant accaparé par tellement de choses à faire. Et accéder finalement à des fêtes de qualité.

J’y ai beaucoup réfléchi et j'en ai même parlé à d'autres leur exposant mon dilemme.

Il m'a été très intéressant d'écouter les différents conseils et différents courants de pensée à ce sujet.

Vous avez ceux qui grognent (j'avoue j'en fais partie) que la nourriture casher est terriblement chère, entre le boulot, la maison, les enfants.

De plus, comment trouver le temps pour cuisiner tous les repas? Comment s'organiser ? S’avancer dans l'ensemble des tâches à accomplir tout en les faisant bien ? Sans oublier qu'il ne faut pas négliger ses enfants et son mari, rester une femme pour son mari, être à l'écoute, passer des moments de qualité même rares, même difficilement mais tout de même trouver des moments de complicité pour ne pas que le couple s'étiole et que l'on finisse à table du seder avec des rancœurs ou des insatisfactions.

Puis les enfants pour qui le vital ne compte pas, je m'explique, malheureusement ; nourrir, vêtir et s'occuper de l'hygiène quotidienne de notre enfant n'est pas suffisant.

Je remarque bien que les enfants ont besoin d'une nourriture beaucoup plus abstraite que ce qu'on leur donne.

Ils sont friands de notre temps (denrée si rare), de notre bonne humeur (pas toujours évidents, surtout dans les journées ou l'on enchaîne les scénarios catastrophes), et de notre attention, oui toute notre concentration pour les écouter, prendre le temps de répondre à leurs questions (même lorsque celles-ci nous agacent ou lorsqu'on ne sait pas y répondre).

Vous avez les moralisateurs, les personnes qui se sentent obligées en tout point et de manière perpétuelle de donner leur aval sur ce qui est permis ou interdit, se fait ou ne se fait pas, selon leur propre bible sortie d'on ne sait où et qui ont pour but de vous démontrer leur supériorité toute puissante sur le genre humain. Des personnes qui je pense ne s'apprécient pas beaucoup dans le fond pour se sentir continuellement obligées de prouver à leur entourage leur valeur.

Il existe également une autre catégorie d’individus, d’une nature optimiste en tout temps et en toute circonstance. Des personnes qui ne voient que le bien et décident de n’enregistrer que ce qu’il y a de bénéfique pour leur être, leur âme, leur conscience et leur personne tout entière.

J’ai eu la chance d’en côtoyer et il vrai que c’est une véritable bouffée d’air frais.

Mais vous gardez tout de même ce sentiment, que cette façon d’être est innée, qu’ils ont perçu ce cadeau à la naissance.

Enfin, vous avez les personnes qui relativisent, qui trouvent toujours pire ailleurs et se contentent de ce qu'ils ont chez eux, les personne soucieuses mais qui taisent leur soucis pour ne pas ennuyer les autres, pour garder une « positive attitude », en espérant éloigner les énergies négatives de leur environnement, qui se travaillent pour mettre le masque en espérant que celui-ci se confonde à la réalité.

Je suis très admirative de ces personnes toujours en alerte, toujours dans le self contrôle, l'idée de se forger, de l'intérieur pour atteindre un degré supérieur.

Personnellement j'ai toujours pensé que c'était cela la techouva.

Bien entendu vous avez les principales bases classiques des 10 commandements, puis les 613 mitsvots qui en découlent, avec la halaha au sens strict.

Mais quand à l'approche de roch hachanna, kippour souccot, et simha torah, nos oreilles jalonnent les termes suivants : bilan, 10 yemei techouva (10 jours de préparation, jour du grand pardon, etc.), le sentiment m’est fait que la valeur de ces termes s’est perdue quelque part en route entre la première fois où on les a entendus et la 10e fois ou cela nous rabâche les oreilles.

Ce n’est pas avec de grands termes impressionnants ou écrasants que cela motive à un comportement de rédemption. Il me semble que c’est avec de petits exemples concrets, établis fréquemment dans notre vie, que cela porte ses fruits. Ne dit-on pas aux parents d’aujourd’hui que nous sommes les modèles de nos enfants et que nous pouvons nous efforcer autant qu’il est possible, de leur inculquer telle ou telle chose. C’est uniquement dans nos faits et gestes qu’ils apprennent et gravent dans leur esprit les comportements à adopter ou le langage à utiliser.

Bien souvent l’être humain sait ce qui est permis ou interdit. Je parle bien entendu d’individus éduqués dans la connaissance des différences entre le bien et le mal et non de cas exceptionnels.

Seulement entre savoir et faire il existe une planète gigantesque appelée « téchouva » que l’on doit traverser par étape avant d’atteindre le but poursuivi.

Bien entendu la richesse de notre peuple est faite de la diversité des êtres qui le composent. Et c’est bien pour cela que la profondeur de certains actes ou discours vont être marquants pour certains et pas pour d’autres. Certains trouveront des signes parlants dans un fait du jour qui se trouve extrêmement important pour lui-même, mais quelconque pour d’autres.

Tous cela pour dire que la techouva est propre à soi.

Les échelons il n’y a que vous individuellement qui pouvez vous les fixer.

Avancer, évoluer c’est le maître sens de la techouva.

Certains vont se lancer un challenge y arriver, être fiers d’eux, puis régresser, puis se le relancer de nouveau. Sachez seulement que cela ne s’appelle pas régresser mais avancer pour l’acquis.

Ce que vous pouvez atteindre avec difficulté n’est malheureusement pas pour autant acquis. Il faut entretenir la flamme continuellement, c’est comme pour tout.

Pour certains cela peut vouloir dire manger cacher, pour d’autres faire chabbat, pour d’autres la tsniout, ou encore le lachon ara ou bien le hessed envers autrui, la courtoisie, le kidouch hachem. Que sais-je encore ?

A chacun son challenge, à chacun sa techouva, c’est réellement propre à soi.

Vous ne trouverez pas toujours les personnes qui vous encourageront, il y aura même des personnes qui ne sauront pas le chemin que vous venez de parcourir et qui vont vouloir se mesurer à vous. Alors petit conseil donné par la torah, depuis la nuit des temps : faites votre propre bilan ! C’est cela qui vous donnera la niaque d’avancer, la fierté de ce que vous avez réussi et l’ambition de continuer à atteindre vos objectifs.

Sur ce mes amis je vous souhaite de passer des fêtes mémorables remplies d’amour, de partage et d’instants précieux.

En espérant pouvoir accueillir enfin notre très attendu Machiah !

A la mémoire de David Georges

KHEMIS (zal)


La salle de l’Espace Rachi à Paris accueillait le 29 mars dernier la traditionnelle soirée des fruits de la Tsedaka. une occasion de dévoiler le chiffre de la récolte de la campagne AuJF TSEDAKA de 2015, et de récompenser

les généreux donateurs…Les attentats de novembre dernier laissaient présager le pire : dons en baisse ou désintérêt du public. Pourtant, malgré ce contexte compliqué, le rideau de la scène de l’Espace Rachi s’est levé pour dévoiler le chiffre exemplaire de 2 967 370 euros. Récoltée durant l’hiver dernier, cette somme montre à quel point la communauté reste toujours sensible à la cause de la Tsedaka malgré la morosité croissante. Comme chaque année, il était donc primordial de récompenser les meilleures volontés au cours d’une soirée spéciale. La cérémonie de clôture de la campagne a donc démarré le 29 mars dernier devant un parterre de 300 spectateurs. Ariel Goldmann et Gil Taïeb ont ouvert le bal en rendant un hommage appuyé à Salomon Milgrom, grand bienfaiteur de l’Appel national pour la Tsedaka. Son engagement de longue date, mêlé à sa grande discrétion a été chaleureusement salué. Malgré une famille marquée par les horreurs de la Shoah, ses parents n’ont pas manqué de lui transmettre les valeurs telles que la solidarité et l’entraide, qu’il inculque à son tour à ses enfants et petits-enfants. Sa femme Perla a également fait l’objet de vifs remerciements. Son fils Alain, a tenu à saluer ses parents pour cette transmission toujours vivace. Une feuille de l’Arbre de vie a été inaugurée en son nom pour symboliser cette reconnaissance à l’égard de son action. Ce qui n’a pas manqué de surprendre Salomon Milgrom, puisqu’il a souligné qu’il était normal de donner et d’aider. Haïm Korsia, Grand Rabbin de france tenait à être présent pour cet hommage à celui qu’il a qualifié de «Mensch».

La cérémonie s’est poursuivie par un discours de Gérard Garçon, avec la remise d’un diplôme au Grand Rabbin Josy Eisenberg, en remerciement des actions et de son implication de longue date pour cette campagne. Puis ce fut au tour d’Ariel Goldmann de souligner l’engagement des différentes communautés et écoles d’Ile de france : Boulogne, Le Vésinet, Massy, Ermont entre autres. Un diplôme a ensuite été remis à Bernard Kanovitch, un fidèle donateur depuis 50 ans!

Plusieurs écoles se sont également vu remettre des coupes et des diplômes : les écoles Levinas, Sinaï, Maïmonide, l'Ort de Montreuil, sans oublier Lucien de Hirsh. La chorale de cette dernière a d'ailleurs entonné le refrain des Enfoirés au cours de la soirée. Les bénévoles n'ont pas été en reste dans les hommages. Soly Lévy et Gil Taïeb ont remis des diplômes à fernand Rouche et Gilberte Behar pour les récompenser de leur action menée sans relâche depuis 16 ans. L'implication de la Course du cœur a aussi eu sa part d'éloges et de remerciements. Dirigée par l'équipe de l’établissement Georges Leven, plusieurs de ses instigateurs se sont vu décerner un diplôme amplement mérité. Tout au long de la soirée, la musique a ponctué les différents hommages. La cérémonie s'est achevée par le grand tirage d'une tombola avec à la clé, des prix tels que des billets d'avion El Al, un vélo électrique ou des colliers Livingstone. Prix qui ont fait des heureux, comme cette modeste dame d'un certain âge qui en remportant un Paris Tel Aviv, n'a pas caché sa joie en déclarant ne jamais avoir mis les pieds en Israël. Une confidence qui montre à quel point l'Appel national pour la Tsedaka remplit sa fonction en tentant de donner du bonheur à ceux qui en ont besoin...

FRuits AuJF tsEdAKA

AssoCiAtion CHoisiR l’ÉColE JuiVE

Par Céline CORSIA

Par Armand BOKOBZA

Belle initiative de l’association Choisir l'École Juive !Créée il y a près de trois ans, l’association Choisir l'École Juive vise à rendre l’école juive accessible à tous. Vaste programme ! En effet, aujourd’hui, sur les 110 000 enfants juifs scolarisés en france, seulement 1/3 est scolarisé en école juive. Le climat d’insécurité et la baisse du niveau dans les écoles laïques conduisent, en effet, nombre de parents à opter pour un établissement privé catholique au lieu de se tourner naturellement vers l’école juive. Pour Elodie Marciano, présidente de l’association et initiatrice du projet, il était urgent d’agir pour inverser la tendance. Sa préoccupation majeure : lever les différents freins à la scolarisation en école juive (frein financier, frein pratique, frein psychologique) pour permettre aux enfants de vivre leur judaïsme au quotidien. L’association travaille en collaboration avec l’ensemble des directeurs d’écoles de toutes tendances confondues (loubavitch, orthodoxes, libérales ou traditionalistes) sur toute la france et les communautés.

Son but est de promouvoir les atouts de l’école juive, faciliter le ramassage scolaire, orienter les familles vers la structure éducative la plus adaptée à leur enfant et surtout proposer des tarifs abordables aux familles.

L’association est indépendante des institutions et des établissements, ce qui rend son discours audible auprès des familles qu’elle accompagne tout au long du processus de réflexion et d’inscription.

Les résultats n’ont pas tardé à se manifester. Depuis sa création, ce sont plus de 300 enfants qui ont pu, grâce à l’association accéder à l’école juive. Autant de familles pour lesquelles la vie a littéralement changé et qui confirment le slogan de l’association « Avec Choisir l’École Juive tout devient possible ».

Pour tout renseignement, n’hésitez pas à joindre l’association sur sa ligne d’écoute au 06 79 60 39 39 ou sa page Facebook Choisir l'École Juive.


lE KEREn HAYEssod, un VÉRitABlE PontEntRE isRAël Et lA diAsPoRA

Par Sophie ATLAN

Le Docteur Richard Prasquier est président du Keren Hayessod France. Il explique la centralité du Keren Hayessod dans la construction et le développement de la société israélienne.

quel rôle a joué le Keren Hayessod dans l’avènement de l’État d’Israël ?Quand on demande à un Israélien de la rue, connaissez-vous le Keren Hayessod, il vous regarde intrigué, puis finit par lâcher : Rehov Keren Hayessod ? En effet, qui n’a pas croisé une des fameuses « rue Keren Hayessod » qui existent dans presque toutes les localités d’Israël, à l’instar de la fameuse Rehov Herzl. Et pour cause. Le Keren Hayessod s’impose comme une des principales organisations qui dès 1920 a été mandatée par l’Organisation Sioniste Mondiale pour recueillir des fonds afin d’aider l'État en devenir, à se construire. C’est ainsi que le Keren Hayessod, littéralement, le fonds des fondations, grâce à l’argent collecté auprès des communautés juives dans le monde entier a permis la création de la plupart des grandes infrastructures en Israël. La Compagnie d’Électricité israélienne, la compagnie de transports maritimes Zim, la compagnie aérienne El Al ont été établies grâce aux fonds du Keren Hayessod, mais aussi l’Université hébraïque de Jérusalem, l’orchestre philharmonique d’Israël, la banque Leumi, etc. et près de 700 localités israéliennes qui ont pu se développer en grande partie avec l’argent collecté en Diaspora. Plus tard, le Keren Hayessod, contribuera à financer les grands mouvements d’Alyah, devenant ainsi le bras financier de l’Agence juive dans le monde entier, hormis les États-Unis qui eux apportent leur soutien à Israël, via les fédérations Juives Américaines. Depuis les rescapés de la Shoah, en passant par les réfugiés en provenance des pays arabes, les refuzniks soviétiques et plus récemment les milliers d'Éthiopiens, de Russes et d’Européens… l’Alyah et l’intégration ont été très longtemps et restent encore au cœur des préoccupations de l’institution. Le Keren Hayessod a représenté et représente un véritable pont entre Israël et la Diaspora. Il bénéficie d’ailleurs d’un statut spécial puisqu’il est le seul organisme de collecte à être mandaté officiellement par une loi votée en 1956 par la Knesset, « la loi du Keren Hayessod ». 68 ans après la création de l'État d’Israël quels sont les objectifs du K-H en général et celui de son antenne en France en particulier ? Au fil des années, les missions du Keren Hayessod ont bien sûr évolué avec les besoins de la société israélienne. Avec des

impératifs sécuritaires toujours très importants, si l’économie israélienne a pu se développer, c’est au détriment de pans entiers de la population. De fait, il existe aujourd’hui une véritable fracture sociale, puisque 20 % des Israéliens vivent ainsi en dessous du seuil de pauvreté, notamment dans les villes de la périphérie. Les enfants, les jeunes, les nouveaux immigrants et les personnes âgées sont les plus touchés. Le Keren Hayessod va se donner pour nouvelle mission de venir en aide à ces populations défavorisées, notamment à travers les programmes de l’Agence juive qui agit, on le sait beaucoup moins, sur ce terrain-là aussi. Ainsi, à travers tout le pays, ce sont des centaines des milliers de jeunes qui sont bénéficiaires de programmes sociaux-éducatifs financés en grande partie par les fonds du Keren Hayessod. Des programmes de grande qualité, que j’ai eu l’occasion de visiter dans le cadre de mes fonctions. Avec une prise en charge adaptée et l’intervention d’éducateurs très impliqués, de nombreux jeunes qui auraient pu sombrer dans la délinquance ont trouvé leur place dans la société israélienne. Même constat pour les personnes âgées, notamment celles

rescapées de la Shoah ou venues de l’ex-URSS. Leur prise en charge dans des foyers-logements à des coûts très modérés, leur permet de vivre dans la dignité et de ne pas être isolées. C’est le minimum qu’on puisse leur offrir. L’exemple des olim d’Éthiopie est également très éloquent. Tous les efforts sont déployés pour faciliter l’intégration de cette population qui arrive en Israël complètement démunie et avec une culture très différente de la nôtre. Les olim d’Éthiopie peuvent rester jusqu’à cinq années dans un centre d’intégration où ils sont pris en charge à 100 %. Cette aide nécessite de gros moyens financiers. Même si de nombreux

problèmes subsistent, on assiste à de très belles réussites au sein de cette communauté et c’est très encourageant. Un autre défi du Keren Hayessod en 2016 est de permettre aux jeunes de la Diaspora de rester en relation avec Israël. En imaginant, il y a plus de 10 ans, le programme Massa, pour que nos jeunes puissent effectuer des séjours longs en Israël, Ariel Sharon ne se trompait pas. Massa a attiré plus de 120 000 jeunes du monde entier depuis sa création et on sait aujourd’hui que ces jeunes sont non seulement les meilleurs ambassadeurs d’Israël quand ils rentrent dans leur pays, mais aussi de futurs leaders communautaires. Le Keren Hayessod de france accorde une importance toute particulière à ce programme. A travers un partenariat qu’il a créé avec la fondation france Israël, il permet de financer des bourses Massa pour les jeunes français qui souhaitent se former grâce à l’argent collecté dans le cadre de l’ISf. Les enjeux sont très importants, car en incitant nos jeunes à vivre leur expérience israélienne, nous assurons par là-même l’avenir de notre communauté.


isRAël : lA RÉFÉREnCE En MAtiÈRE dE sÉCuRitÉSite Tel aviv.com

Dans la foulée des attentats islamistes de ces derniers mois, l’État hébreu se profile comme la référence internationale en matière de sécurité. Entre les vigiles armés et les blocs de béton, les Israéliens ont appris à vivre sous la menace permanente.En théorie, il n’existe pas un seul endroit de l’État hébreu qui ne soit pas sécurisé. Au nom de la sécurité (bitahon), chaque ville israélienne possède son propre réseau de caméras de surveillance. Outre les patrouilles de la police nationale et des gardes-frontières (l’équivalent local de la gendarmerie), des polices municipales surveillent les endroits sensibles.Il est d’ailleurs impossible de pénétrer dans une administration, un hôpital, une agence bancaire ou un centre commercial sans subir une fouille de sac, voire le passage par un portique magnétique. « On s’y habitue très vite », jure le consultant Erez Perlman qui insiste sur « la participation active de la population à la sécurisation du pays ». Une bonne partie de la bitahon repose sur les trois cent mille vigiles armés que compte l’État hébreu. Des gens formés sur le tas, mais également des anciens des unités spéciales de l’armée (Tsahal). Ceux-ci sont autorisés à tirer si la situation le requiert. Le 8 juin 2016, l’un d’eux a d’ailleurs abattu un des deux Palestiniens qui mitraillaient une terrasse du centre de Tel-Aviv.« Chez nous, la vigilance est une seconde nature : au moindre soupçon, ils préviennent la police, qui est formée pour réagir au quart de tour », affirme Perlman. « Cette vigilance permanente ne signifie pas que nous parvenons à circonvenir tous les attentats, mais nous en empêchons beaucoup ».Paradoxalement, les pesanteurs sécuritaires n’empêchent pas les manifestations de masse. Dans ces cas-là, outre les milliers de policiers et de gardes-frontières déployés sur le terrain, des vigiles privés sont recrutés pour boucler le quartier avec des barrières métalliques. Des cubes de béton et des véhicules lourds empêchent tout accès à la zone surveillée par un hélicoptère et par une montgolfière statique, truffée de caméras thermiques. « C’est d’autant plus lourd que les gens sont priés de se présenter deux heures avant l’événement pour la fouille », lâche Perlman. « Mais personne ne rechigne car si la sécurité a un coût, la vie humaine n’a pas de prix ».Originaire d’Argentine, Suzanna Rothstein (28 ans) est éducatrice dans un jardin d’enfants privé de Tel-Aviv. Au programme de ses activités journalières,

l’éveil de ces petites têtes blondes, l’apprentissage de l’hygiène, mais également les rudiments de la sécurité. « Les enfants de trois-quatre ans connaissent déjà la signification d’un hululement de sirène, tout comme ils savent qu’ils doivent se cacher sous la table en cas d’explosion », raconte-t-elle. Et de poursuivre : « Nous leur apprenons également à ne pas s’emparer d’un jouet trouvé sur le trottoir parce qu’il peut être piégé. Dans ce pays, connaître les règles de sécurité est en effet une question de survie. Il faut s’y prendre tôt ». Selon les régions d’Israël, cette sensibilisation prend plus ou moins d’importance. Cette éducation à la sécurité se prolongera tout au long de la scolarité des enfants jusqu’à leur service militaire de trois ans pour les hommes et de deux ans pour les femmes.À tort ou à raison, l’aéroport international de Tel-Aviv est considéré comme « le plus sûr du monde ». En tout cas, chaque passager en partance y passe onze contrôles différents. Certains sont visibles, tel le barrage gardé par des hommes en armes, à l’entrée du domaine aéroportuaire.Mais d’autres sont beaucoup plus discrets. En effet, outre les réseaux de caméras et de postes d’observation invisibles du commun des mortels, de nombreux agents de sécurité, formés dans les unités spéciales de l’armée, arpentent les halls de départ ou d’arrivée pour fouiller les poubelles à la recherche d’objets suspects et pour se livrer au « screening de foule ». Ce qui les amène parfois à suivre des personnes louches ou dont le comportement éveille leurs soupçons. « La différence entre la France et Israël, c’est que nous avons commencé à nous prémunir contre le terrorisme, il y a quarante-quatre ans, peu après qu’un commando de l’Armée rouge japonaise opérant pour le compte du FPLP eut mitraillé la foule dans le hall des départs (26 morts, 80 blessés) », explique Amnon, un ancien des Renseignements militaires. « Nous avons donc beaucoup d’avance sur l’Europe ».Depuis les attentats du 11 septembre 2001 à New York, la technique de « profiling actif » développée par les services israéliens a également fait des adeptes aux États-Unis. Concrètement, en observant les passagers et en leur posant des questions simples du genre « Est-ce que vous avez empaqueté vous-même vos affaires ? », les examinateurs sont censés repérer les passagers à risque. Ceux-ci sont alors soumis à un interrogatoire approfondi et si celui-ci ne s’avère pas concluant, le suspect est extrait de la file, pour une fastidieuse série de contrôles susceptibles de lui faire rater l’avion.

GRiPPE Et HoMÉoPAtHiEPar le Dr Albert QUEMOUN

Nous avons l’habitude de nous faire vacciner de la grippe et de traiter la grippe par des antipyrétiques (Aspirine, Paracétamol ou leurs dérivés), associés à de la vitamine C. Il est inutile d’utiliser des antibiotiques, puisqu’il s’agit d’une affection virale. Sauf complications.

En homéopathie, nous pouvons faire de la prévention. Nous ne traitons pas la grippe sans nous intéresser au grippé et à son comportement personnalisé.1. Prévention :

a. Influenzinum 9CH (vérifier qu’il s’agisse du médicament de l’année) prendre une dose par semaine dès le mois d’octobre, pendant un mois, puis une dose par mois jusqu’au mois de mars, à titre de rappel.b. Thymuline 9CH: si le sujet est immunodéprimé, ou affaibli, lui proposer en plus d’Influenzinumc. Sérum de Yersin 9CH : quand il s’agit d’une grippe grave avec des problèmes gastro-intestinaux, à associer aux deux remèdes précédents.d. Traitement du grippé:

i. Selon les conditions atmosphériques :1. Après un coup de froid sec, prendre Aconit 9CH à raison de deux granules trois fois par jour le plus vite possible. Le comportement du sujet est le suivant : forte température 40°C ou plus, le sujet est agité, angoissé, il ne transpire pas. Dès qu’il transpire, il faut changer de remède homéopathique.2. Après avoir été en contact avec une humidité froide, on préfèrera Dulcamara 9CH

ii. Selon le comportement du grippé :1. Belladonna 9CH : le sujet a une forte température, il transpire, il a soif, il est congestionné, il ne supporte pas la lumière, et quand sa fièvre dure longtemps, il peut

délirer, dans ce cas, préférer Belladonna 15CH2. Gelsemium 9CH : le sujet a une forte température, il n’a pas soif, il est abattu physiquement et psychiquement. Il est somnolent3. Bryonia 9CH : quand le sujet est amélioré par l’immobilité, la pression sur le côté douloureux, aggravé par le moindre mouvement et a une soif de grandes quantité d’eau.4. Rhus toxicodendron : quand le sujet est amélioré par le mouvement, aggravé par le repos, il a besoin de bouger, aggravé par le froid humide.5. Arnica 9CH : quand le sujet a des courbatures musculaires, le lit lui parait trop dur6. China 5CH : quand le sujet a une forte température avec transpiration intense qui le fatigue longtemps après. On peut également le proposer si le sujet a une diarrhée épuisante. C’est un médicament homéopathique du moment mais aussi de convalescence.7. Eupatorium 9CXH : quand il s’agit de grippe avec des douleurs osseuses, seul le lit l’améliore. Il présente une douleur à la pression des globes oculaires.8. Il faudra également s’intéresser : à sa toux, l’écoulement de son nez…

Je pourrais vous présenter d’autres cas de grippés, mais avec la crainte de charger votre mémoire. Le principal, c’est de comprendre qu’en homéopathie, on a traité le sujet et son comportement et non la grippe elle-même.Pour en savoir plus, lire :Albert-Claude Quemoun Ma bible de l’Homéopathie, édition Leduc, Homéopathie Guide pratique, édition Leduc du même auteur.

Albert-Claude QuemounPrésident de l’Institut Homéopathique scientifique à Paris, Prague, QuébecEx chargé de cours à la faculté de Médecine de Paris XIII et de Pharmacie de Paris VEx Président de la Société Française d’Homéopathie. Auteur de 35 livres.

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Comment rendre hommage à notre cher père, beau-père et grand-père bien aimé Yaacov BOUGANIM Ben Zohra ?Comment lui rendre un petit peu de ce qu’il nous a donné ?Les sept jours, le mois et l’année ont été des moments forts d’émotions et de recueillement.Que de monde est venu l’honorer !

Combien sont venus pour évoquer sa gentillesse, son sourire et ses plaisanteries mémorables ! C’est vrai qu’en famille et même avec des inconnus, il savait comment mettre à l’aise et sympathiser. Si autant de monde s’est déplacé, c’est bien pour témoigner de ses qualités.Toujours investi dans le bien-être de sa famille, il faisait preuve avec Mamie Rachel (que l'Éternel lui prête longue vie) d’une hospitalité sans borne. Qui à Casablanca ne connaissait pas la table de Chabbat de M. et Mme BOUGANIM ?Il a aussi beaucoup travaillé et a connu de beaux succès au Maroc, notamment dans son magasin de meubles notoirement réputé, rue de Lacépède à Casablanca !

Plus tard en Israël et en france, il ne fut pas aidé et a vécu parfois des moments difficiles. Mais a-t-il perdu pour autant son humour et son goût de recevoir… bien-sûr que non !L’étude de la Torah était également sa préoccupation majeure. Que de repas de Chabbat en famille agrémentés d’un mot de Torah, d’un commentaire ou d’une séquence de vie de nos patriarches. Il aimait citer la Michna 17 du chapitre 1 des Pirké Avot : "Son fils Chimon disait (rabban Chimon ben Gamliel) : Toute ma vie, j'ai grandi parmi les sages et je n'ai rien trouvé de mieux pour le corps que le silence… » Cela ne pouvait témoigner que de sa profondeur d’âme.Ensuite vint la maladie, pénible et longue, à multiples facettes. Il s’est battu, il a remporté beaucoup de victoires et a toujours voulu affirmer son autonomie. Hélas, la Providence divine, le Déré’h Haolam en a décidé autrement. Il est parti un Chabbat et il nous manque terriblement à tous. Des images et des émotions s'égrainent en nous, mais gageons qu’il a atteint directement le Gan Eden. Aujourd’hui, il prie pour nous et pour Mamie Rachel et que le souvenir de Papy Jacob soit pour nous et tout le peuple d’Israël une source de bénédictions.

AssoCiAtion MAZonEPar Lynda NAIM

faire le bien, c’est à portée de main par de l’entraide bénévole.L’association Mazone a fêté ses 20 ans cette année. Depuis 20 ans, Mazone s'attache à une ambition

essentielle, celle d'apporter quotidiennement une aide matérielle aux familles nécessiteuses, en leur fournissant principalement de la nourriture cachère et des produits de première nécessité. Grâce à nos 4 bases logistiques implantées à Stains, Créteil, Boulogne et Marseille, couvrant Paris et sa région, notre organisation nous permet de faire preuve de réactivité, face aux situations d'urgence qu'il nous faut gérer et suivre, avec nos outils destinés à l'action caritative. Ces outils sont le soutien psychologique, le suivi social, l'aide à l'éducation et le vestiaire. Nous avons pris en charge cette année, plus de 500 familles réparties dans nos 4 centres, et ceux tout au long de l'année. Plus de mille familles ont été livrées à Pessah, sans oublier les SDf, bien sûr. Notre centre à Créteil, créé depuis 8 ans, situé au 14 rue des Réfuzniks (Zone des Coteaux du Sud) est doté d'une cinquantaine de bénévoles fidèles à leur poste tous les mardis de l'année.

Ceux-ci, à partir des denrées alimentaires venant du centre de Stains, confectionnent les colis, les livrent et rendent visites à nos familles réparties dans tout le Val de Marne, le 12e et 13e arrondissement de Paris, le 77 et le 91. Nous avons également créé Mazone pour celles, dont la tâche est de prendre en main les familles monoparentales et les femmes en difficulté psychologique. Nous renforçons aussi tous les jours nos partenariats et notre rôle est de sensibiliser les donateurs qui nous entourent et qui s'intéressent de près à l'évolution de notre travail quotidien auprès de nos familles. Parce qu'il est important que nous soyons tous solidaires pour vaincre la précarité. Aidez nous à soutenir le combat de Mazone au quotidien et contribuons à promouvoir les actions engagées envers nos frères et sœurs de la Communauté.

En vous souhaitant de nous rejoindre dans cette chaine d'entraide incomparable, nous vous offrirons des lors, un passeport irremplaçable, celui qui permet le voyage permanent aux actions positives, sources de bonheur et de vie pour tout le peuple (klal Israël)Chana tova ou Métouka.

HoMMAGE À YAACoV BouGAniM (ZAl)

ANNIVERSAIRE

SEOUDA

KIDDOUCH

HENNÉ

COCKTAIL DÎNATOIRE

BAR MITZVA

MARIAGE

SNACK

SANDWICHS

HAMBURGERS

POULETS RÔTIS

TRAITEUR À EMPORTER

Organisation de réception

Tél. 06 25 90 25 62

BOUCHERIE

Julien & Brunosous le contrôle du Beth-din de Paris

BONNESFÊTES

BONNESFÊTES

Sous le contrôle du Beth-Din de Paris

Tél. 01 43 39 20 432 rue Édouard Manet - 94000 Créteil

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Notre mari, père et grand-père Alain TEBOUL nous a quittés le 26 juin 2016.

Il laisse un énorme vide.

Certains se rappelleront de lui en qualité d'enseignant de physique chimie à l'école Ozar Hatorah Créteil ou à l'Alliance de Vincennes.

D'autres le connaissaient en tant que musicien, toujours prêt à accompagner ou à chanter notamment au centre communautaire, à la maison de retraite Kelman ou encore lors de la commémoration de la Rafle du Vel d'Hiv à Créteil.

Il était également toujours présent pour donner un coup de main à ses amis de l'ABASBA, association caritative de banque alimentaire de Créteil.

Nous tenons à lui rendre un grand hommage.

A ta joie de vivre, à ta faculté de faire d'un rien un tout.A tes passions, à tes mélodies, a tes compositions, a ton besoin inlassable d'instruire, à ce salutaire dynamisme intellectuel qui t'animait.A ta curiosité, au jour où tu as effleuré la Torah , à ce jour où elle t'a touché, et aux jours où elle ne t'a plus quitté pour te sublimer.A tous les regards positifs que tu posais sur chaque être, du plus modeste au plus populaire.A cette douce et sincère satisfaction que ton visage traduisait quand ton voisin réussissait .A tous les compliments que tu ne manquais jamais.A toutes les fleurs et à tous les sourires que tu n'as jamais omis d'offrir.A tous les nombreux hôtes que tu ravissais et pansais à ta table.A tout le bien que tu disais des absents.A toutes tes mains tendues, à toutes les fois où tu as répondu présent.Au temps libre que tu consacrais de tout cœur à ta communauté, a l'Abasba , à la synagogue du palais,

à toutes les lumières que tu as installées.

A tous les doux souvenirs que tu as fait pousser.

A ton oreille attentive, ton altruisme, ta patience, ton immense mérite.

A ta force avenante, ta modestie, ta pudeur, ta Hemouna à toute épreuve.

A ta femme et à tes enfants que tu as tant chéris qui t'ont toujours respecté et aime. A Elie et Gabriel, à qui tu as insufflé le meilleur de toi-même. A tes amis, à tes collègues et partenaires.

Tu avais et auras toujours une place de choix dans nos âmes.

Nous avons quitté un ange. A présent tu es aux anges. D… Sait ce qu'il fait. Là-haut, tu es sans doute comble, très bien entouré comme à l'accoutumée .

Tu nous regardes et nous bénis. Nos pensées vont vers toi, tu le sais ; avec tout le bien que tu as semé, nous tentons tous de prendre exemple sur toi.

Tu vivras à jamais parmi nous.

Judith KNAFO MARCIANO

Tu étais mon professeurTu es devenu notre frère de cœurToutes ces années qui sont passéesN'ont fait que nous rapprocherAujourd'hui tu n'es plus làEt pourtant je ne cesse de penser à toiChaque cours avec toiJ'aimais apprendre près de toiEt je travaillais chaque foisPour que tu sois fier de moiAprès le bac passéUn soir je t'ai rencontréOn s'est mis à parlerUn jeune homme j'ai rencontréEt de professeur préféréA cousin on est passéAu départ j'étais troublée

De monsieur à Alain je t'ai appelé

Et le chant nous a encore rapprochés

Un groupe à trois on a formé

Mais nous n'avons pas eu le temps

De montrer notre talent

Quand tu chantais la montagne est belle

Tu n'avais d'yeux que pour Rachel

Ta bien-aimée qui t'a donné

Emma Laura et Yvon le dernier

Même si tu nous as quittés

On restera toujours connecté

Comme l'a si bien dit Élie

Un fil à toi nous relie

Tu étais mon professeur

Tu demeureras notre frère de cœur

Sandrine TEBOUL

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Vous propose sur le Parc d’activités EUROPARC idéalement situé à 5 minutes de l’Autoroute A86 et desservi par la ligne 8 du métro :

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Pour tous renseignements, contactez : M. Eric FORTUNY7 rue des Ecoles 94048 Créteil Cedex Tél. : 01 45 17 40 76 (ligne directe, heures de bureau)

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› EXPO 1 : Chronologie de la présence juive à Jérusalem› EXPO 2 : Les sites archéologiques racontent l’histoire de la ville› EXPO 3 : Jérusalem à travers sa sainteté› EXPO 4 : Sites et sources de Jérusalem › EXPO 5 : Les parcs et jardins

EDUCATION › Délégations des établissements scolaires › Délégations des étudiants› Caravane du KKL pour Jérusalem› Concours de connaissance sur Jérusalem à travers les médias et les établissements scolaires. › Concours : « dessine-moi Jérusalem »

VOYAGES

› Les réalisations cinématographiques sur Jérusalem › Témoignages de l’histoire de Jérusalem › Les documentaires selon les époques et les événements

› «Israël Aujourd’hui et Demain » du 8 au 14/11/16 › La marche pour l’eau du 19 au 26/3/17› Yom Yerouchalayim - séjour du 23 au 28/5/17› Club des seniors du 5 au 19/3/17

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BROCHURES, TEXTES ET ILLUSTRATIONS › Brochure de travail pour les établissements scolaires› Journal de bord sur le thème de Jérusalem dans l’histoire › Editions spéciales des journaux ADAMA : chronologie de la ville de Jérusalem, personnages, poètes et artistes

COMMUNICATION › Programme annuel sur les ondes de la fréquence juive : raconter Jérusalem› Journaux communautaires : les citoyens de Jérusalem s’expriment.

LE CINEMA RACONTE JERUSALEM

EXPOSITIONS ITINÉRANTES

« Si je t’oublie Ô Jérusalem … »

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REVUE CULTURELLE DES COMMUNAUTÉS JUIVES DU VAL DE … · 2016. 9. 18. · naissances, bar ou bat mitzva, mariage ou chidouhim, n’hésitez pas à nous contacter. Imprimeur depuis