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Revue de presse S48: www.sada.co Page 1 REVUE DE PRESSE www.sada.co Du 28.11 au 04.12.2011 Page 2 : Sucrerie de Connantre : La plus grande sucrerie de betteraves au monde Page 3 : Sucrerie de Connantre : L’économie d’énergie, préoccupation majeure Page 4 : Sucrerie d’Escaudoeuvres : L'extraction du sucre, une belle histoire d'eau Page 6 : Sucrerie d’Escaudoeuvres : Des tonnages spectaculaire Page 7 : Sucrerie de Roye : L'industrie du sucre met le paquet Page 8 : Sucrerie d’Attin : La sucrerie se sucre quatre mois par an Page 10 : Sucrerie de Roye et d’Eppeville : Saint-Louis Sucre investit dans la Somme Page 11 : Sucrerie d’Artenay : Tereos investit 10 millions d’euros Page 12 : Quotas de sucre : les producteurs ont un an pour convaincre Bruxelles Page 14 : Production durable : Le sucre Suisse plus écolo Page 15 : La betterave sucrière s’expose à la télé et sur la Toile Page 16 : Betteraves: une récolte 2011 record malgré une surface en baisse Page 17 : Les écarts de compétitivité avec la canne se réduisent Page 18 : Sucre/Réforme de la Pac : « Nous avons encore besoin de temps pour améliorer notre compétitivité » (E. Laîné – CGB) Page 19 : Unéal : La coopérative régionale aux mains de plus en plus verte Page 21 : Les coopératives agricoles à l’horizon 2013 Page 23 : L'origine de la contamination à la dioxine de la pulpe de betterave a été trouvée Page 24 : Sucrerie du Gol : Les planteurs inquiets pour la fin de la campagne sucrière Page 25 : Sucrerie du Gol et de Bois Rouge : La campagne sucrière touche à sa fin Page 26 : Grève ouverte de la Sucrerie GINOR à Page 27 : JendoubaVirginia Mines Inc : Projet Ashuanipi: Virginia signe une entente avec Anglo American Page 29 : Miss Sucre a effectué une de ses dernières sorties

REVUE DE PRESSE Du 28.11 au 04.12 · Revue de presse S48: Page 3 Sucrerie de Connantre : L’économie d’énergie, préoccupation majeure (Publié le 02.12.2011 - ) Les consommations

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Du 28.11 au 04.12.2011 Page 2 : Sucrerie de Connantre : La plus grande sucrerie de betteraves au monde

Page 3 : Sucrerie de Connantre : L’économie d’énergie, préoccupation majeure

Page 4 : Sucrerie d’Escaudoeuvres : L'extraction du sucre, une belle histoire d'eau

Page 6 : Sucrerie d’Escaudoeuvres : Des tonnages spectaculaire

Page 7 : Sucrerie de Roye : L'industrie du sucre met le paquet

Page 8 : Sucrerie d’Attin : La sucrerie se sucre quatre mois par an

Page 10 : Sucrerie de Roye et d’Eppeville : Saint-Louis Sucre investit dans la Somme

Page 11 : Sucrerie d’Artenay : Tereos investit 10 millions d’euros

Page 12 : Quotas de sucre : les producteurs ont un an pour convaincre Bruxelles

Page 14 : Production durable : Le sucre Suisse plus écolo

Page 15 : La betterave sucrière s’expose à la télé et sur la Toile

Page 16 : Betteraves: une récolte 2011 record malgré une surface en baisse

Page 17 : Les écarts de compétitivité avec la canne se réduisent

Page 18 : Sucre/Réforme de la Pac : « Nous avons encore besoin de temps pour

améliorer notre compétitivité » (E. Laîné – CGB)

Page 19 : Unéal : La coopérative régionale aux mains de plus en plus verte

Page 21 : Les coopératives agricoles à l’horizon 2013

Page 23 : L'origine de la contamination à la dioxine de la pulpe de betterave a été trouvée

Page 24 : Sucrerie du Gol : Les planteurs inquiets pour la fin de la campagne sucrière

Page 25 : Sucrerie du Gol et de Bois Rouge : La campagne sucrière touche à sa fin

Page 26 : Grève ouverte de la Sucrerie GINOR à

Page 27 : JendoubaVirginia Mines Inc : Projet Ashuanipi: Virginia signe une entente

avec Anglo American

Page 29 : Miss Sucre a effectué une de ses dernières sorties

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Sucrerie de Connantre : La plus grande sucrerie de betteraves au monde

(Diffusé le 29.11.2011 - France3 Champagne-Ardenne)

France 3 Champagne-Ardenne La Champagne-Ardenne est la 2ème région Française productrice de betteraves après la Picardie. Nous sommes à mi-parcours de la récolte qui a débuté début septembre. 2011 s'annonce d'ores et déjà comme une année record. Exemple à Connantre, dans la Marne sur le site de la plus grande sucrerie de betteraves au monde. Tereos est un groupe agro-industriel coopératif spécialisé dans la première transformation de la betterave, de la canne et des céréales. Le groupe Téréos compte 12.000 associés coopérateurs producteurs de betteraves, et 40.000 producteurs de céréales. Ce groupe s’est fortement développé depuis vingt ans en multipliant par 50 sa production totale de sucres, d’amidons et d’alcools. Tereos offre des débouchés durables à 1 million d’hectares de productions agricoles sur ces 35 sites industriels répartis sur trois continents, l’Europe, l’Amérique du Sud et l’Afrique. Tereos emploie 17.000 salariés permanents qui participent à la production et à la transformation de la betterave, de la canne et des céréales, ainsi qu’à la commercialisation d’une gamme complète de sucres, de produits amylacés, d’alcools, de bioéthanol, de coproduits destinés à l’alimentation animale et d’énergie électrique. Les marques et produits Téréos : Béghin Say, Guarani, TTD, Sucrerie de Bourbon, La Perruche. (source : Tereos.com)

REGARDER CETTE VIDÉO DE FRANCE3 (29.11.2011) SUR WWW.SADA.CO

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Sucrerie de Connantre : L’économie d’énergie, préoccupation majeure

(Publié le 02.12.2011 - www.reims.cci.fr)

Les consommations d’énergie restent un poste important dans la comptabilité des unités industrielles de transformation des betteraves à sucre. Grâce à une optimisation de l’utilisation des camions transportant les betteraves en matière de tonnage transporté, la sucrerie de Connantre économise quelque 1,85 millions de litres de diesel sur chaque campagne betteravière, la diminution des rotations de camions à l’usine engendrant une économie de 4,1 millions de kilomètres parcourus en campagne. LA MARNE AGRICOLE du 02/12/2011 - En page 6 du 02/12/2011

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Sucrerie d’Escaudoeuvres : L'extraction du sucre, une belle histoire d'eau

(Publié le 28.11.2011 – www.lavoixdunord.fr)

Le chargement d'un camion sur deux est analysé pour connaître la tare-terre et la teneur en sucre des racines. PHOTO LA VOIX | SUCRERIE D'ESCAUDŒUVRES |

Au cours des articles précédents (chaque lundi depuis le 31 octobre), nous avons vu comment les betteraves sucrières étaient produites de mars à septembre, puis arrachées du sol à l'automne et au début de l'hiver, et enfin acheminées jusqu'à la sucrerie d'Escaudoeuvres. Il ne reste donc plus, dès lors, qu'à transformer ces racines encore terreuses en or blanc et savoureux... ...

Entre 15 et 20 % du poids de la betterave est du sucre. Ce sont les réserves que la plante emmagasine au cours de la première année de son cycle de reproduction. L'énergie stockée lui sert (quand l'homme ne passe pas par là avant) à fleurir et à produire ses graines au cours de la seconde année.

C'est le sucre que la sucrerie achète à ses coopérateurs, pas la pulpe. Aussi, à leur arrivée, le chargement d'un camion sur deux est analysé. Trois échantillons de betteraves, soit environ 160 à 180 kg, sont prélevés afin d'analyser la tare-terre et la teneur en sucre des racines. Le tout est pesé, débarrassé des éventuelles pierres, feuilles, etc., soigneusement lavé puis repesé. Ainsi, la tare-terre est désormais connue. Une opératrice coupe alors le collet (partie supérieure de la racine) avant que le reliquat ne soit broyé, dilué et filtré. À partir de la mesure saccharimétrique obtenue, on détermine la valeur en sucre du chargement initial et, par là même, celle de la parcelle dont il est issu.

Entretemps, le reste du chargement est soit versé dans une fosse pour une utilisation immédiate, soit stocké. Dans ce deuxième cas, il sera valorisé au cours du week-end, la sucrerie n'étant pas alimentée de l'extérieur entre le samedi après-midi et le lundi matin à 0 h.

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Les racines sont dirigées grâce à de forts courants d'eau (en circuit fermé), vers d'énormes cylindres rotatifs. Frottées les unes contre les autres, elles sont ainsi nettoyées. Puis par flottaison, les pierres et autres objets indésirables sont ôtés par le fond.

Rien ne se perd

Les betteraves sont ensuite coupées en fines lamelles, appelées cossettes, qui seront longuement plongées dans de l'eau chaude. C'est en effet par diffusion que le sucre est extrait. À noter que le jus de diffusion est de couleur noire ! Il comprend 13 à 14 % de sucre et 2 à 3 % d'impuretés. Les pulpes « épuisées » servent à l'alimentation du bétail, soit dans les semaines qui suivent sous forme simplement pressées soit à volonté sous forme déshydratées, alors nommées pellets.

Dans le jus de diffusion est ajouté du lait de chaux produit sur place dans les fours à chaux de la sucrerie. Ce chaulage, complété par un ajout de gaz carbonique, est destiné à piéger les substances indésirables. Celles-ci, appelées écume, sont valorisées en tant qu'amendement calcaire (engrais) dans l'agriculture biologique. Rien ne se perd ! Quand au jus, devenu jaune paille, il contient cette fois toujours autant de sucre, mais 1 % d'impuretés seulement.

Par évaporations successives, on amène ce jus à une concentration de 60 à 65 %, avant de passer à la phase de cristallisation dans d'immenses chaudières (cuites) : l'eau finit de s'évaporer et le sucre se solidifie sous forme de cristaux. L'espèce de purée obtenue est centrifugée pour obtenir le sucre d'un côté, et un « sirop de basse pureté » de l'autre. Ce nouveau coproduit est lui aussi revendu... C'est la fin du processus. Il ne reste plus aux amateurs qu'à consommer cet excellent sucre.

Pour davantage d'informations sur le sucre et ses coproduits : www.tereos.com www.lesucre.com ou www.labetterave.com

BRUNO DEMEULENAERE

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Sucrerie d’Escaudoeuvres : Des tonnages spectaculaires

(Publié le 28.11.2011 – www.lavoixdunord.fr)

La campagne sucrière dure près de quatre mois. Quatre mois durant lesquels l'usine coopérative Téréos fonctionne 24 heures sur 24. ...

À ce rythme, les chiffres donnent vite le tournis.

Ainsi, à l'heure de la clôture (début janvier), ce sont 1,7 millions de tonnes de betteraves qui auront été traitées, soit une cadence moyenne quotidienne de quelque 15 000 tonnes.

2 000 tonnes de sucre par jour

Elles permettront la production d'environ 2 000 tonnes de sucre par jour, commercialisées sous la marque Béghin Say), soit 230 000 t à l'issue de la campagne.

En marge de cet « or blanc », plusieurs coproduits, apparus durant le processus d'extraction, sont valorisés. À commencer par les 3 000 tonnes de pierres sorties du lavoir. Viennent ensuite les pulpes, destinées à l'alimentation du bétail : 35 000 tonnes « surpressées » et le double déshydratées. Les écumes, pour enrichir les champs, c'est 60 000 tonnes. Enfin, ce sont 100 000 tonnes de sirop de basse pureté qui seront envoyées à la sucrerie voisine d'Origny-Sainte-Benoite, dans l'Aisne, destinées à la fabrication de bioéthanol.

100 % de la betterave initiale auront été valorisés.

B. D

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Sucrerie de Roye : L'industrie du sucre met le paquet

(Publié le 02.12.2011 – www.courrier-picard.fr)

Guy le Pargneux, directeur de la sucrerie de Roye, au pied du nouvel atelier de cristallisation. (Photo FRED DOUCHET)

La plus vieille industrie de la région est aussi celle qui affiche la plus insolente jeunesse. Exemple à Roye, où le groupe Saint-Louis vient de réaliser de lourds investissements.

Une façade de briques rouges un peu vieillotte. De grandes cheminées qui crachent une épaisse fumée blanche, et cette odeur si particulière. Vue de loin, la sucrerie de Roye ressemble à toutes ses semblables. Un immense navire fait de briques et d'acier, qui porte en lui l'héritage de 200 ans de campagnes sucrières.

Pourtant, si la recette est ancienne, les techniques de fabrication se modernisent à grands pas. Et à grands frais. La sucrerie de Roye, dans la Somme, illustre ce renouveau. Ici, le groupe Saint-Louis (filiale du groupe allemand Südzucker, leader européen du marché), vient d'investir 30 millions d'euros dans la réalisation d'un atelier de cristallisation ultramoderne.

Une industrie qui a su anticiper l'avenir Au pied de grandes cuves, des «cuites », dans lesquelles le sucre devient sucre, Guy le Pargneux lève les yeux au ciel comme un enfant au pied d'un sapin de Noël. «Un bel outil, n'est-ce pas ? », savoure le directeur du site, qui étrenne son nouveau «joujou » à l'occasion de cette campagne. Dans sa blouse blanche, le patron d'usine fait davantage penser à un chercheur qu'à un technicien de l'agroalimentaire. Tout un symbole.

Car l'industrie betteravière, loin de se reposer sur ses acquis, est au contraire l'une de celles qui a su le mieux anticiper l'avenir. Aucune autre culture n'a connu une amélioration des rendements et de la productivité en si peu de temps. «En l'espace de quinze ans, on a doublé la quantité de sucre contenue dans une benne, tout en diminuant par deux le nombre de transports », se félicite Guy le Pargneux.

À Roye, Saint-Louis sucre n'a pas seulement investi dans les techniques de production. De l'autre côté de la route, l'atelier de conditionnement inauguré en 2009 donne la mesure de cette dynamique.

Un investissement de 200 millions d'euros pour un bâtiment ultramoderne où est conditionnées quelque 100 000 tonnes de sucre par an. Une production qui sera doublée, en 2013, lorsque l'activité conditionnement d'Eppeville, autre sucrerie du groupe Saint-Louis dans la Somme, sera définitivement transférée.

Ainsi, malgré la fin des quotas et l'ouverture totale du marché à l'horizon 2015, l'industrie sucrière française prépare et anticipe l'avenir. Le sucre est peut-être, pour la Picardie, le plus petit des grands avenirs.

FABRICE JULIEN

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Sucrerie d’Attin : La sucrerie se sucre quatre mois par an !

(Publié le 30.11.2011 – www.lesechosdutouquet.fr)

Jean Delannoy, directeur de la sucrerie d'Attin.

Des milliers d'automobilistes passent devant l'établissement tous les jours sans guère prêter d'attention à ce nuage blanc et épais qui se dégage de la sucrerie d'Attin.

C'est dire qu'elle fait partie du décor depuis des décennies, une entreprise agroalimentaire qui tourne actuellement en plein régime. En pleine campagne betteravière, la sucrerie d'Attin représente un poumon économique pour l'arrondissement du Montreuillois. Un établissement qui emploi aussi bien des permanents que de saisonniers et qui fait vivre plusieurs corps de métiers autour de l'agriculture, des transports et de la transformation agroalimentaire. Pour bien comprendre l'impact économique et se faire une idée un peu plus précise sur les enjeux du futur, le Préfet du Pas-de-Calais, Pierre de Bousquet de Florian, a passé quelques instants au sein de l'entreprise attinoise, ce jeudi, en fin d'après-midi. En prise directe avec les préoccupations quotidiennes des citoyens, le représentant de l'État n'a pas manqué d'interpeller les dirigeants de l'établissement et ceux du groupe Tereos, dont dépend la sucrerie d'Attin, sur les éventuelles nuisances générées par cette industrie. Une entreprise qui ne s'arrête jamais Sur la fin de l'automne et à l'approche de l'hiver, la sucrerie d'Attin tourne à plein régime. « En fait, on ne s'arrête jamais », explique Jean Delannoy, l'actuel directeur de l'établissement. A Attin et autour du bassin du Montreuillois, une campagne betteravière dure plusieurs mois. « 120 jours exactement », déclare Jean Delannoy, avant de donner quelques précisions, « La campagne betteravière s'étale du 10 septembre aux alentours du 10 janvier. Une période pendant laquelle nous sommes confrontés parfois à des jours de gel important. Nous réceptionnons les betteraves qui arrivent par camion, entre 5h du matin et 23h00, du lundi au vendredi. 45 véhicules sont affectés à ces différents voyages. » Pour continuer avec une longue liste de chiffres qui permettent de mieux comprendre le fonctionnement et l'impact d'une telle entreprise, le directeur de la sucrerie d'Attin en a présenté d'autres. Actuellement, la sucrerie emploie près de 150 salariés. « 77 employés permanents sont épaulés par 77 saisonniers à l'occasion de la campagne betteravière », avoue Jean Delannoy. Chaque jour qui passe au cours de cet automne-hiver, voit des tonnes de betteraves arriver à la sucrerie. « 6 500 tonnes exactement par jour », précise le directeur, avant de déclarer, « Quotidiennement, nous produisons 810 tonnes de sucre et des produits dérivés comme 130 tonnes de pellets standards, 730 tonnes de pulpe surpressée et 500 tonnes de sirop basse pureté. »

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Une entreprise locale formatrice auprès des jeunes Aux côtés des 150 salariés, aussi bien permanents que saisonniers, la sucrerie d'Attin a également mis en place des contrats d'apprentissage en alternance. 7 contrats de ce type ont été passés avec des jeunes de l'arrondissement de Montreuil-sur-Mer. Une proportion que souhaite entretenir Yves Belegaud, directeur général de Tereos France : « Au niveau de notre effectif global, les contrats d'apprentissage représentent 4 % de nos employés. Il faut également savoir que dans ce secteur d'activité, il n'existe pas de formation de sucrier. » Ceux qui sont employés de manière permanente ont la particularité de connaître deux périodes bien précises dans l'année. « A la sucrerie d'Attin, on occupe aussi bien un emploi d'entretien que de producteur », insiste le directeur, tout en ajoutant, « Travailler dans une sucrerie, c'est en fait exercer deux métiers à la fois. Lors de la campagne betteravière et quand la sucrerie tourne à plein régime, l'entretien se fait de manière curative » Les nuisances d'un tel établissement Dans les pas du Préfet, Phillipe Fourcroy, maire de la commune d'Attin, territoire sur lequel est implantée la sucrerie, a posé plusieurs questions notamment au sujet des nuisances occasionnées par l'établissement. « Quels sont les moyens mis en place notamment ceux qui consistent à réduire les odeurs dégagées par la sucrerie ? » C'est Yves Belegaud, directeur général de Tereos France qui a tenu à lui apporter des éléments de réponse : « On y travaille régulièrement et nous y consacrons une part de notre budget annuel. Ce que je peux dire, c'est que nous sommes actuellement dans la norme ou nous nous apprêtons à évoluer vers celles qui nous seront imposées dans le futur. » Une réponse qui a visiblement donné satisfaction à Philippe Fourcroy. Sur les murs de l'entreprise, il n'est pas rare de voir afficher une publicité du groupe Tereos sur laquelle on peut lire le message suivant : un peu de sucre, beaucoup de savoir-faire. Un slogan qui colle parfaitement à l'ambiance qui règne dans les couloirs et les lieux de productions de la sucrerie d'Attin. Gauthier BYHET

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Sucrerie de Roye et d’Eppeville : Saint-Louis Sucre investit dans la Somme

(Publié le 25.11.2011 – www.ifrianord.blog4ever.com)

Dans la Somme, Saint-Louis Sucre dispose de deux sites à Roye (90 salariés + 75 pour l'entité Roye Conditionnement) et Eppeville (200 salariés).Le groupe, qui a mené un programme d'investissement de 100M€ à Roye sur la période 2007-2011, a choisi cette année de reconstruire l'atelier de cristallisation, moyennant 30M€. Ce programme va permettre de produire près de 1.500 tonnes de sucre par jour. Parallèlement, Saint-Louis Sucre poursuit également ses investissements à Eppeville, son seul site à posséder une distillerie. "Nous y faisons tous les ans des investissements de l'ordre de 3 à 4M€. Il est complètement pérenne et nous venons d'embaucher onze personnes en prévision de départs en retraite", souligne Guy Le Pargneux. Au sein de cette unité, le magasin à sucre a ainsi été rénové, les coupe-racines ont été changés et la compression mécanique de vapeur pour la distillerie a été refaite. (A Eppeville : 03 22 88 40 00 - 03 22 87 74 00 - www.saintlouis-sucre.com)

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Sucrerie d’Artenay : Tereos investit 10 millions d’euros

(Publié le 02.12.2011 – www.decideursenregion.fr)

Il y a des activités économiques qui ne connaissent pas la crise, comme celle de la production de betteraves sucrières dans le Loiret.

Tereos, propriétaire de la sucrerie d’Artenay, a annoncé dix millions d’euros d’investissements dès l’an prochain pour réaliser un atelier d’évaporation vinasse, construire un bassin de décantation sur la commune de Ruan et aménager un atelier de méthanisation.

D’autres investissements devraient être entrepris sur la sucrerie de Pithiviers-le-Viel.

Car dans le département, l’un des principaux producteurs de betteraves sucrières en France, les exploitants s’attendent à un nouveau record.

La campagne 2011 devrait dépasser les volumes de 2009, déjà excellents.

De bons résultats liés à l’augmentation du volume de terres semées. La saison devrait s’achever autour de la mi-décembre.

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Quotas de sucre : les producteurs ont un an pour convaincre Bruxelles

(Publié le 02.12.2011 – www.latribune.fr)

Alors que la récolte de betteraves 2011-2012 s'annonce comme étant l'une des meilleures jamais produites, la filière française de la betterave à sucre a un an pour convaincre Bruxelles de renoncer à la suppression des quotas de sucre à partir de 2015/2016.

Copyright Reuters Alors que la récolte de betteraves 2011-2012 s'annonce comme étant l'une des meilleures jamais produites (37 à 38 millions de tonnes récoltées), la filière française de la betterave à sucre joue une grande partie de son avenir en 2012.

Car la Commission européenne a annoncé son intention de supprimer le système des quotas à partir de la campagne 2015/2016, dans le cadre de la réforme de la PAC (politique agricole commune) pour 2014-2020. Une proposition qui a d'autant plus surpris les betteraviers que le parlement européen s'était prononcée en juin dernier pour la pérennisation du système jusqu'à 2020.

"Rien ne se débouclera avant la fin 2012", a expliqué vendredi Eric Lainé, le président de la CCB (Confédération générale des planteurs de betterave), en présentant ce vendredi le rapport d'activités 2011 de la filière, car le cadre budgétaire de la future PAC doit d'abord être défini."

La CCB a donc un an pour convaincre la Commission. Au sein du conseil des ministres européens de l'Agriculture, 12 pays sur 27 seraient en faveur de la reconduction des quotas, soit 194 voix, quand il en faudrait 250 pour obtenir la majorité qualifiée, selon la CCB. "L'Italie ne s'est pas prononcée, pas plus que la République tchèque ou la Grèce, explique Eric Lainé. Nous aimerions également rallier le Royaume-Uni, mais ça ne sera pas simple."

"Le problème est que le règlement sucrier [les quotas, Ndlr] s'inscrit dans un paquet global de réformes et que la majorité se fera sur plusieurs sujets. Notre objectif est donc avant tout de conserver une minorité de blocage forte, soit 90 voix", selon le président de la CCB.

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Si la CGB tient à la prolongation des quotas jusqu'à 2020, c'est que la filière de la betterave française compte sur cette échéance pour améliorer sa compétitivité face au Brésil, qui fournit la moitié du sucre mondial à partir de la culture de la canne à sucre. Les coûts de production sont encore 30% supérieurs en France, quand ils étaient 100% supérieurs il y a dix ans.

Les coûts de production du Brésil ne cessent d'augmenter "sous l'effet du développement de son économie", souligne Alain Jeanroy, le directeur de la CCB, ou de difficultés structurelles, comme l'éloignement des ports. "De plus, cette année, la production cannière brésilienne a diminué pour la première fois depuis trente ans, en raison du manque d'investissements dans le remplacement des plants." Mais "cette période de creux - imputable à la crise économique - ne durera pas", selon Alain Jeanroy.

La filière française compte, elle, sur un programme de recherche sur le génome de la betterave (déposé dans le cadre des financements du futur, avec l'appui de l'Inra et du ministère de l'Agriculture) pour renforcer sa productivité. Mais pour cela il lui faut du temps. Huit années exactement, soit jusqu'à 2020.

Sara Sampaio

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Production durable : Le sucre Suisse plus écolo (Publié le 30.11.2011 – www.agrihebdo.fr) Une étude de l'EPFZ commanditée par les Sucreries Aarberg et Frauenfeld SA montre les avantages du sucre suisse sur celui brésilien. Le sucre suisse est plus social et plus écologique que le sucre brésilien importé. Ce dernier a en revanche une rentabilité économique bien supérieure à son concurrent helvétique. Ce sont les conclusions d'une étude conduite par l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) sous mandat des Sucreries Aarberg et Frauenfeld SA. Une étude en guise de réponse à un article d'un grand distributeur qui attaquait, il y a deux ans, dans son journal le bilan CO2 du sucre suisse. «Nous avons voulu prendre en compte tous les éléments qui influencent le bilan environnemental, social et économique de la filière, de la production à la livraison du sucre au dépôt central du commerce de détail en Suisse, et non seulement mettre en valeur un seul aspect particulier, ce qui fausse les perspectives», a indiqué Jürg Rückert, président du conseil d'administration des sucreries, lors d'une conférence de presse organisée à Berne. L'étude s'est basée sur les valeurs de la culture de betteraves à sucre dans le Mittelland suis- se et de la production de sucre à Aarberg et Frauenfeld. Pour le Brésil, Andy Spörri, de l'Institut pour les décisions environnementales à l'EPFZ, auteur de l'étude, a travaillé en croisant des données fournies par des sources qu'il estime les plus fiables concernant la principale région productrice du pays. Du point de vue écologique, le Brésil est désavantagé principalement par les distances de transport (20% des nuisances écologiques totales). La Suisse gagne des points grâce à la valorisation des sous-produits, telle la pulpe de betteraves, qui remplacent partiellement d'autres produits à forte nuisance écologique. Michel Losey, membre du conseil d'administration des sucreries, a également rappelé, hors comparaison Suisse-Brésil, que le feuillage des betteraves produits trois fois plus d'oxygène que la même surface en forêt. Quant au bilan social, on ne s'étonnera pas des avantages de la filière suisse. Mauvaise rétribution et pénibilité des tâches pour les travailleurs au champ soumis en partie à un travail forcé, emploi d'enfants, quasi expropriations des terres et déplacement de populations indigènes pour l'extension des cultures, nuisances aux localités proches des plantations par les produits chimiques et les brulis des champs avant récolte: le Brésil s'en sort mal, selon les directives d'analyse sociale des Nations Unies choisies pour cette étude. On ne s'étonnera pas plus des avantages économiques du géant sud-américain qui bénéficie d'un coût de l'emploi très bas et d'économies d'échelle - environ 30 millions de tonnes de sucre par an contre 250 000 t en Suisse. Guido Stäger, directeur des sucreries, a toutefois relevé que le sucre suisse était en réalité meilleur marché que ses concurrents, cela dit sans tenir compte des soutiens à la production. Les deux sucreries, elles, ne reçoivent aucune subvention, a précisé Samuel Keiser, président de la Fédération suisse des betteraviers. Quant à Hansjörg Walter, président de l'USP et membre du conseil d'administration des sucreries, il a relevé le soutien qu'apporte la culture de betteraves aux familles paysannes. Pierre-André Cordonier

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La betterave sucrière s’expose à la télé et sur la Toile

(Publié le 02.12.2011 – www.lsa-conso.fr)

La betterave sucrière lance sa première campagne de publicité. Pour incarner ce produit, une égérie de choix… Miss Better ! Ce personnage 3D en forme de betterave, à la crinière verte et aux yeux émeraude, explique l’utilité de la betterave sucrière pour la fabrication du sucre et la fabrication du bioéthanol. Ces spots de 45 et 20 secondes seront diffusés sur le petit écran dès le 6 décembre et jusqu’au 31. Miss Better sera aussi sur la Toile avec une page Facebook et la création d’un jeu pendant le salon de l’Agriculture. Cette visibilité du produit auprès du grand public est aussi l’occasion de fêter dignement les 200 ans de ce produit sur le sol français et les 90 ans de la confédération générale des planteurs de betterave (CGB) à l’origine de cette campagne.

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Betteraves: une récolte 2011 record malgré une surface en baisse

(Publié le 02.12.2011 – www.romandie.com)

PARIS - La récolte française de betterave sucrière a atteint un niveau record en 2011, avec 37 millions de tonnes, et ce malgré une superficie en baisse de 30% sur les trois dernières décennies, ont indiqué vendredi les professionnels du secteur.Cette année le rendement atteint un niveau sans précédent (96 tonnes à l'hectare à 16° d'alcool) grâce à de bonnes conditions climatiques et de gros efforts sur les techniques de production, selon un communiqué de la CGB, Confédération générale des planteurs de betteraves.La CGB, qui organise son congrès annuel le 6 décembre, compte dénoncer à cette occasion la prochaine réforme de la politique agricole commune (PAC) qui prévoit la suppression des quotas de sucre à horizon 2015.Les professionnels souhaitent leur maintien tant qu'ils n'auront pas amélioré leur compétitivité face aux producteurs de canne à sucre brésiliens. Leur objectif est de progresser en compétitivité de 30% d'ici 2020. Dans le cas contraire, c'est toute une filière qui s'en trouverait déstabilisée, selon la CGB.La CGB rappelle que le Parlement européen a demandé en juin 2011 la reconduction de la réglementation européenne du sucre jusqu'en 2020.Nous avons besoin de temps pour revenir durablement sur le marché mondial. (...) Le Brésil est confronté, quant à lui, à une hausse de ses coûts de production, ce qui tend à rééquilibrer les rapports de force avec l'Europe, fait valoir Eric Lainé, président de la CGB.Selon lui, 12 ministres européens de l'Agriculture sont favorables au statu quo. Ce qui n'est toutefois pas suffisant pour renverser la vapeur.Autre sujet de préoccupation pour les betteraviers, le retard conséquent du bioéthanol, un carburant pour automobiles composé d'essence et d'éthanol issu de la betterave.Selon les producteurs, les objectifs d'incorporation d'éthanol, de 7% en 2010, n'ont pas été atteints. En cause, le nombre insuffisant de stations-service proposant du SP95-E10 (sans plomb 95 avec 10% d'éthanol). La frilosité des distributeurs est difficile à comprendre, relève la CGB.Les professionnels du bioéthanol appellent à une plus grande cohérence dans la fiscalité du bioéthanol et au maintien des allègements fiscaux au-delà de 2011.Vendredi dernier, ils ont protesté contre un amendement adopté par la nouvelle majorité de gauche au Sénat supprimant cet allègement. Selon eux la suppression de l'exonération de taxe intérieure de consommation (TIC), qualifiée de niche fiscale de 360 millions en 2010 et 200 millions en 2011 par les socialistes, faciliterait les importations de biocarburants des grands producteurs d'Amérique du Sud et des Etats-Unis.Enfin, les professionnels se sont félicités de l'enquête lancée ces jours-ci par l'Union européenne à l'encontre des exportateurs américains de bioéthanol, accusés par leurs concurrents européens de profiter de subventions publiques chez eux pour faire du dumping sur le Vieux continent.La plainte a été déposée le 12 octobre par ePURE, l’association européenne des producteurs d’éthanol. Ces derniers parlent de dumping après avoir constaté que le prix en vigueur pour le produit sur le marché intérieur aux Etats-Unis était nettement supérieur au prix à l’exportation vers l’union européenne.(©AFP / 02 décembre 2011 18h37)

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Les écarts de compétitivité avec la canne se réduisent (CGB)

(Publié le 02.12.2011 – www.lafranceagricole.fr)

Les coûts de production du sucre de betterave restent 30 % supérieurs à ceux du sucre de canne, mais les écarts de compétitivité se réduisent, a-t-on appris vendredi lors de la conférence de presse annuelle de la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB).

« Les rendements de la betterave sont déjà supérieurs avec une production de 14 tonnes de sucre à l'hectare, contre 8 à 10 t/ha pour la canne à sucre », observe Alain Jeanroy, le directeur de la CGB.

« Le gros avantage de l'industrie de la canne à sucre réside dans la valorisation du coproduit, la bagasse, qui permet de fournir 150 % des besoins en énergie des usines, et de revendre de l'électricité sur le réseau », ajoute le directeur.

« Les coûts de production du sucre de canne au Brésil (premier exportateur mondial) sont encore amenés à croître, avec la réévaluation du réal face au dollar, la hausse des coûts de la main-d'œuvre, l'éloignement des ports... », anticipe le directeur de la CGB.

« D'ici à 2020, nous aurons la possibilité de revenir sur le marché mondial. Depuis deux cents ans (que le sucre de betterave s'est développé, ndlr), il y a des alternances entre la prépondérance de l'une et de l'autre des productions de sucre. »

A.Du.

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Sucre/Réforme de la Pac : « Nous avons encore besoin de temps pour améliorer notre compétitivité » (E. Laîné – CGB)

(Publié le 02.12.2011 – www.lafranceagricole.fr)

« A travers notre livre blanc, l'ambition est de retrouver de façon durable le marché mondial, déclare Eric Laîné, président de la CGB (confédération générale des planteurs de betteraves). L'écart de compétitivité, en termes de coûts de production, entre nous et notre principal compétiteur - le Brésil - qui était de 1 à 2, n'est plus que de 30 %. Nous avons également mis en place un vaste programme sur le génome de la betterave pour rattraper ce différentiel et pouvoir, à l'horizon 2020, pouvoir affronter durablement le marché mondial ». Par ailleurs, Eric Laîné estime que c'est « une erreur » de la part de la Commission européenne de ne pas vouloir reconduire le règlement sucre dans la Pac 2014. « Nous avons besoin de temps pour parfaire cette amélioration de la compétitivité », explique le président de la CGB. Eric Laîné évoque également la création du personnage « Miss Better » « pour faire le lien entre la production de betterave en France et les débouchés que sont le sucre et le bioéthanol ». Réalisation : Marine Gramat

REGARDER CETTE INTERVIEW D’ERIC LAINÉ (02.12.2011) SUR WWW.SADA.CO

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Unéal : La coopérative régionale aux mains de plus en plus vertes

(Publié le 02.12.2011 – www.lejournaldesentreprises.com)

Le groupe coopératif agricole tient son assemblée le 8décembre. En bénéficiant de la hausse des cours des céréales, il doit annoncer une hausse de son chiffre d'affaires d'environ 20%. Peu investi dans l'aval, Unéal fait reposer la majeure partie de son essor sur ses jardineries.

«Unéal est aujourd'hui un partenaire fiable disposant d'une surface financière lui permettant d'arbitrer ses positions sur les marchés, ce qui ne fait que renforcer sa raison d'être», soulignait l'ancien président Louis Ringô en décembre2010. Président de ce nouveau groupe coopératif régional de 2002 à 2007, il fut l'artisan de la fusion des coopératives de base dans Unéal. «Unéal n'est pas une société de capitaux, mais un ensemble d'agriculteurs regroupant leurs activités pour en améliorer le résultat», ajoutait-il de surcroît. Si la globalisation de l'économie a profondément influé sur les marchés, les coopératives ont su s'adapter. Elles ne visent qu'un objectif: être des outils performants d'organisation et de structuration des régions, des marchés et des filières. Ce ne sont pas uniquement des sociétés de capitaux, même si le poids de leurs capitaux propres est essentiel. «En 7 ans, les capitaux propres consolidés d'Unéal ont augmenté de 86M€ pour atteindre aujourd'hui 155M€», faisait d'ailleurs remarquer Louis Ringô, principal élément moteur de cette fusion.Développer l'esprit UnéalCette toute jeune entreprise n'en a pas moins un très long passé dont les racines remontent aux années 1930-1940. C'est dire si, lors de cette fusion à marche forcée, les tensions furent réelles et le chemin de l'unité semé d'embûches. Unéal a même failli en perdre ses principaux repères... Ce qui profita tout naturellement à la concurrence. «Unéal a passé beaucoup de temps depuis dix ans pour réorganiser son terrain... quitte à laisser passer des opportunités d'investissement dans l'aval», estime un observateur. Pour retrouver «sa place sur la scène régionale», le groupe a réfléchi à sa stratégie et travaillé en 2008 à son projet d'entreprise «pour donner un sens à l'action et surtout resserrer les liens entre tous les acteurs en développant l'esprit Unéal». «La coopérative doit désormais s'appuyer sur la transparence et sur le sentiment d'appartenance de ses adhérents», expliquait tout récemment Bertrand Hernu, nouveau président d'Unéal qui veut repartir désormais à la reconquête des adhérents perdus. Le groupe Unéal (la coopérative et sa vingtaine de filiales), qui a collecté 1,9million de tonnes de céréales en 2009-2010 dans ses 200centres de réception, compte plus de 1.700salariés (ETP) et a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 723M€. Il a dégagé un résultat net consolidé de 39,2M€. Un résultat exceptionnel puisqu'il intègre une plus-value de 26,2M€ liée au nouvel actionnariat du groupe dans Tereos Agro Industrie.La main verte avec Gamm Vert, Magasin Vert, Point VertAutour de la collecte de céréales, son métier de base, Unéal a développé quelques activités spécifiques parmi lesquelles une filiale «machinisme» très puissante. L'an passé, Unéal a également investi environ 12M€ dans de nouveaux silos, des séchages pour ses céréales, dans la modernisation de l'usine d'aliments du bétail d'Aire-sur-la-Lys... ainsi que dans ses jardineries! Car Unéal a de plus en plus la main verte et bénéficie de la rentabilité de ses enseignes Gamm Vert, Magasin Vert et Point Vert regroupées dans la SA Verdis depuis février2011. Une croissance atypique de cette filiale qui, avec plus de 90magasins implantés «de Dunkerque aux pistes de Roissy», emploie plus de 1.000 personnes au nord de Paris et réalise un chiffre d'affaires de 124M€ pour un résultat net de 3,2M€.Captation de la valeur ajoutéeLe groupe n'a pourtant pas conquis toute la valeur ajoutée disponible sur un territoire propice au développement des agro-industries. Unéal a choisi d'enclencher des partenariats avec les grands de la transformation céréalière, qu'ils soient privés (Roquette, Cargill...) ou coopératifs, à l'image des accords conclus avec Tereos ou le groupe marnais Siclae (Malteurop, NutriXo, Chamtor). Le groupe a même essuyé quelques revers dans les filières animales. Il n'a pas choisi de reprendre l'abattoir de volailles de Lens placé en redressement judiciaire en novembre2006. C'est ainsi que les volailles élevées par les producteurs d'Unéal quittent dans leur grande majorité la région, exceptées celles dirigées vers Lionor. Mais l'essentiel des animaux part en Belgique dans les abattoirs Volystar et Lammens ou même parfois très loin en Allemagne dans la société Heidemark implantée à Garrel en Basse Saxe. De même, Unéal n'a pu dynamiser la filière porcs de cette région malgré une tentative tout près d'aboutir et qui a profité à son homologue picard (la Cobevial), écartant du même coup le centre de gravité des productions animales vers la Picardie.Au 17e rang français Dix-septième groupe coopératif français dans le classement 2011 de la coopération agricole française*, Unéal bénéficie depuis plusieurs campagnes de la fermeté des

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marchés céréaliers. L'essentiel de la réorganisation terrain est achevé, les partenariats noués avec les groupes coopératifs voisins: l'outil est en ordre de marche et les objectifs 2013 figurant dans le projet d'entreprise en passe d'être atteints. Tout est désormais prêt pour qu'Unéal s'implique davantage dans la seconde transformation et vers plus de captation de valeur ajoutée.(*) Source Coop de France dans La coopération Agricole 2011.

Unéal(Saint-Laurent-Blangy) P-dg: Bertrand Hernu 1.701salariés CA: 722,9M€ Résultat: 39,2M€ 03 21237474 www.uneal.fr

«Poursuivre les investissements»

Prévoyez-vous de nouveaux investissements en matière de stockage ?

La moisson va de plus en plus vite. Cette année, nous n'avons eu que quatre jours pour rentrer les blés de nos adhérents. Pour faire face à de telles situations, le groupe doit poursuivre ses investissements. Ce sont des programmes lourds et difficiles à engager notamment aux vues des contraintes réglementaires.

Y a-t-il eu des évolutions récentes dans le secteur aliments du bétail?

Nous venons d'acquérir une nouvelle usine, au groupe picard Novial, située à Neuville-sur-Escaut. Notre groupe était en effet à la recherche d'un nouveau site de production pour pallier à la saturation de notre usine d'Aire-sur-la-Lys, dans laquelle nous avons investi 4M€ en 2010. Le positionnement de cette unité au sud de notre zone devrait nous permettre d'optimiser l'approvisionnement de nos adhérents.

Que pouvez-vous dire sur le futur rapprochement des négoces des groupes Tereos et Unéal?

Nous avons annoncé en septembre le rapprochement des SAS Hubeau (filiale de Tereos) et des SA Grainor et Ets Houssin (filiales d'Unéal) dans l'objectif de construire à terme une entité unique. Ce rapprochement, qui a fait l'objet d'un accord de cession entre Tereos et Unéal intervenu le 13septembre, devrait venir compléter la fusion en cours entre Grainor et Houssin. Cette opération est actuellement soumise au feu vert de l'Autorité de la Concurrence. Si nous obtenons l'autorisation, Grainor contrôlera la société Hubeau.

Le marché Unéal doit faire face à une forte concurrence. «Chez nous le producteur peut vendre ses céréales aux collecteurs flamands, au négoce ou à la coopération», note Bertrand Hernu. Unéal doit se mesurer à la coopérative La Flandre (Bergues). La Flandre, qui a racheté quelques négoces pèse 73M€ pour 200.000T collectées. Unéal doit aussi faire face au dynamisme du négoce, notamment des Ets Vaesken et du groupe Carré, premier négociant au nord de Paris et 2efrançais (CA: 200M€, 600.000T de céréales).

18 juin 2002 Création d'Unéal Fin 2003Suppression de 184 emplois Octobre 2007 Bertrand Hernu devient P-dg Fin 2007 Inauguration à Arras de la plateforme de distribution Verdis (13.000m²) Mai 2010 Création de Ceremis, société de commercialisation commune des céréales et oléo-protéagineux, à Roye.

Thierry Becqueriaux JDE | Édition Nord-Pas-de-Calais | 2 décembre 2011

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Les coopératives agricoles à l’horizon 2013

(Publié le 28.11.2011 – www.xerfi.fr)

Enjeux de la proximité et de la maîtrise de la filière amont-aval, refonte des politiques marketings… : quelles stratégies et quels relais de croissance face à la crise ?

Les coopératives doivent impérativement s’adapter à un environnement économique chahuté La filière alimentaire dans son ensemble restera sous pression jusqu’en 2013. Face aux menaces sur le pouvoir d’achat (inflation, tensions sur les salaires), les Français procéderont à des arbitrages dans leurs dépenses, y compris leurs dépenses alimentaires. C’est dans ce contexte que les acteurs de la coopération agricole devront évoluer dans les mois à venir. Leur environnement sera d’autant plus difficile que la propagation de la crise aux pays clients et fournisseurs en Europe ne fera qu’accentuer les pressions concurrentielles au sein de la filière. Dans son scénario exclusif à l’horizon 2013, Xerfi analyse l’environnement économique de la profession : croissance en France et en Europe, consommation des ménages, pouvoir d’achat, segmentation par grande filière (viandes, produits laitiers, fruits et légumes et céréales).

Les restructurations dans l’univers de la coopération agricole vont se poursuivre d’ici à 2013 Avec un environnement économique plus que difficile et une concurrence de plus en plus vive des géants européens de la coopération agricole (Friesland Campina dans les produits laitiers, Vion Food dans les viandes ou encore Südzucker dans le sucre), les réorganisations des coopératives devraient s’accélérer ces prochains mois. Cristal Union vient d’ailleurs d’annoncer son intention de reprendre le groupe sucrier Vermandoise, le hissant au rang de n°2 français du marché du sucre (derrière Téréos et devant Saint Louis). Agrial et Senoble ont conclu une alliance qui aboutira à la création d’une joint-venture dédiée aux yaourts et produits laitiers sous MDD.

Si les opérateurs de la coopération agricole continuent de se rapprocher des groupes privés (via des acquisitions, des alliances…), ils poursuivent en parallèle leur politique de concentration interne. En septembre dernier, Champagne Céréales et Nouricia ont ainsi dévoilé leur futur rapprochement au sein d’un nouveau groupe agri-industriel. Dans cette étude Xerfi décrypte les mouvements de restructurations des coopératives et vous propose une analyse des stratégies et initiatives mises en œuvre.

La proximité, un axe stratégique porteur pour la coopération agricole La proximité est devenu une valeur incontournable dans la filière alimentaire. Pour autant, cette notion s’avère complexe à appréhender car elle recouvre des réalités multiples. Xerfi propose ici une grille de lecture aux coopératives agricoles afin de leur permettre de se positionner dans le jeu concurrentiel. 3 axes majeurs sont étudiés :

• La proximité intéresse d’abord des produits élaborés localement : l’offre locavore, les produits régionaux du terroir ou encore « made in France » ;

• La proximité, c’est aussi le commerce de détail : supérettes, nouveaux concepts de magasin, circuits courts, e-commerce et drives ;

• La proximité concerne enfin des produits dont les valeurs sont en cohérence avec celles du consommateur et renvoie de ce fait à des marchés à forte connotation identitaire (bio, halal).

L’engouement actuel du consommateur pour la proximité représente en effet une opportunité à saisir pour les coopératives. Hyper légitimes en matière de proximité produits, de distribution et affinitaire, elles sont en effet pour le moment quasi absentes de ces marchés.

Repenser le positionnement marketing des groupes coopératifs Alors que l’univers de la coopération ne cesse de se transformer, il est urgent pour la profession d’investir

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massivement dans le marketing. L’analyse menée par Xerfi s’est en particulier focalisée sur les stratégies des groupes en matière identitaire. Figurant parmi les leaders du monde coopératif, Terrena et Euralis ont par exemple rajeuni leur image en 2011. Euralis a ainsi présenté sa nouvelle identité visuelle en début d’année et sa nouvelle signature « Nourrir votre confiance ». Le repositionnement de certains groupes vers l’aval de la filière (transformation alimentaire, commerce de détail) et l’intégration du développement durable dans leur stratégie sont autant d’éléments pris en compte par les experts de Xerfi dans cette étude.

Grâce à cette analyse complète et opérationnelle, vous disposerez d’un véritable outil pour organiser et hiérarchiser l’information, stimuler votre réflexion et préparer vos décisions.

Cette étude complète de 293 pages est vendue par Xerfi à 2 100 € H.T. sur leur site internet.

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L'origine de la contamination à la dioxine de la pulpe de betterave a été trouvée

(Publié le 02.12.2011 – www.bulletins-electroniques.com)

Fin octobre 2011, une entreprise de production de sucre de Rhénanie-du Nord Westphalie (NRW) [1] avait signalé une contamination à la dioxine de sa pulpe de betterave [2]. Celle-ci avait été découverte lors de contrôles internes et ne concernait que le sucre dédié à la production d'aliments pour animaux.Le 16 novembre 2011, l'origine de cette contamination a été clarifiée et le producteur de sucre concerné a corrigé les défauts techniques du processus de production de son usine. C'est dans la pulpe de betterave, matière de base du sucre, que de légers dépassements de la valeur maximale en dioxine avaient été détectés. L'encrassement de l'épurateur de gaz était à l'origine de cette contamination. Celui-ci doit purifier le gaz de ses éléments toxiques avant son utilisation dans la production de sucre.Conséquence de cet encrassement, le gaz issu du four à chaux ainsi récupéré n'avait pas été convenablement purifié. Les éléments toxiques issus du réchauffement dans le four à chaux n'avaient ainsi pas pu être suffisamment éliminés et avaient abouti dans la chaîne du processus de fabrication. Ils y avaient enrichi l'eau de process, laquelle, à ce moment-là, est utilisée à plusieurs reprises. C'est par cet enrichissement dans le circuit de l'eau, que la contamination de la pulpe de betterave avait eu lieu.Entre temps, l'entreprise a constaté et reconnu le dysfonctionnement du purificateur de gaz. Le circuit de l'eau de process a été réajusté, afin que l'enrichissement en éléments toxiques n'ait plus lieu. En outre, comme le prouvent les analyses de l'entreprise, le sucre destiné à l'alimentation humaine produit dans cette usine n'a été à aucun moment touché par la contamination en dioxine.Les résultats des analyses officielles de la semaine précédente avaient déjà montré que plus aucun dépassement n'avait été détecté dans la pulpe de betterave de la production d'alors. Comme l'origine est maintenant établie et les perturbations techniques réparées, l'entreprise n'est plus contrainte d'effectuer de contrôle interne quotidien sur la dioxine. Depuis l'annonce de la découverte de la dioxine l'entreprise avait en effet été chargée par les autorités d'analyser la dioxine dans les lots d'aliments pour animaux produits.--[1] Pfeifer & Langen

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Sucrerie du Gol : Les planteurs inquiets pour la fin de la campagne sucrière

(Publié le 01.12.2011 – www.clicanoo.fr)

C’est un nouveau cri d’alarme qu’ont lancé hier les planteurs du sud de l’île. Alors qu’ils s’attendaient à une campagne sucrière en demi-teinte à cause de la sécheresse, voilà qu’ils se retrouvent confrontés à la situation inverse. “Voilà plusieurs années que les planteurs font des efforts pour améliorer leur rendement et leur production. Aujourd’hui, ces efforts ont payé puisque nous avons pu obtenir une production équivalente aux années précédentes malgré la sécheresse”, précise Jean-Bernard Maratchia, élu à la chambre d’agriculture. “Le problème c’est que cette production n’est pas toujours réceptionnée à l’usine du Gol puisque l’installation cumule les pannes. Nous en avons compté près d’une quinzaine depuis le début de la campagne”, déplore-t-il. Une situation d’autant plus épineuse que la fin de la campagne est normalement prévue pour dans deux semaines. “Certains planteurs ont encore 200 ou 300 tonnes de cannes. Non pas qu’ils aient été trop lents à la couper mais à chaque livraison, on les a renvoyées avec comme explication que le quota de l’usine du Gol c’est 49 000 tonnes par semaine”, regrette Jean-Bernard Maratchia. La CGPER demande donc qu’une solution soit trouvée au plus vite. “Il y a deux possibilités. Ou bien on laisse aux planteurs la possibilité de livrer normalement leurs cannes ou bien, on repousse la fin de la campagne. La deuxième solution risque de soulever quelques réticences du côté des industriels. On les comprend. Faire tourner une usine pour quelques planteurs, c’est une lourde charge. Mais ce n’est pas la faute des agriculteurs si la plateforme du Gol est si souvent en panne”, lance le responsable saint-pierrois de la chambre d’agriculture. L’année dernière à la même période, 850 000 tonnes de cannes avaient été livrées. À titre de comparaison, 820 000 tonnes sont déjà livrées pour cette campagne 2011, soit un retard de 30 000 tonnes.

Ecrit par J.E.

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Sucrerie du Gol et de Bois Rouge : La campagne sucrière touche à sa fin

(Publié le 27.11.2011 – www.linfo.re)

Depuis le début de la campagne sucrière en juillet dernier, plus d’un million de tonnes de cannes ont été réceptionnées dans les usines du Gol et de Bois Rouge. Alors que la saison tire à sa fin, il reste encore beaucoup de cannes dans les champs, notamment dans l’Est de l’île. Il reste encore trois semaines avant la fin de la campagne sucrière dans l’île. Depuis le début de la saison sucrière, l'usine du Gol à Saint-Louis a réceptionné 771 128 tonnes de cannes. Celle de Bois-Rouge à Sainte-Suzanne a reçu une livraison de 857 153 tonnes de cannes. La richesse de la canne connaît une certaine stabilité. Elle était à 13,51% à la mi-novembre de cette année alors que l'année dernière les chiffres étaient de 13,53% pour la même période l'année dernière. Le rythme de travail est plus modéré à l'approche de la fin de la campagne. Marc Thierry, responsable agricole à la sucrerie de Bois-Rouge, explique que "on s'approche des 900 000 tonnes de réception et on commence à avoir une légère réduction de livraisons de cannes". Il reste néanmoins encore des cannes dans les champs. Les planteurs et les usiniers se retrouvent dans des commissions mixtes pour trouver des solutions pour tenter d'acheminer toute la production de cannes vers les usines avant la fin de la campagne. Marc Thierry déclare que "dans l'Est, sur la commune de Sainte-Rose et de Saint-Benoît, il y a encore beaucoup de cannes. Il faudra encore quelques temps pour tout livrer. Sur le Nord par contre, on est vraiment à la fin de la campagne". La campagne sucrière s'achève dans trois semaines. Tous les acteurs du secteur espèrent désormais qu'aucune avarie technique ne viendra perturber la fin de la campagne.

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Grève ouverte de la Sucrerie GINOR à Jendouba

(Publié le 03.12.2011 - www.tunivisions.net) Priorité à l’emploi des jeunes de Ben Béchir, augmentation salariale et titularisation

L’Usine qui fabrique le sucre ‘’GINOR’’ fait face depuis le 1er décembre à la grève ouverte qui a été déclenchée par les travailleurs de cette unité située dans la région de Ben Béchir à Jendouba. Les grévistes revendiquent l’amélioration de la situation de tous les salariés (augmentation de salaires et titularisation) et axent aussi leurs demandes sur la nécessité de donner en priorité de l’emploi pour les habitants de la région de Ben Béchir. Un autre point noir a été également évoqué par les grévistes. Il s’agit de la demande d’ouverture d’une enquête concernant l’affaire de vente de l’usine ayant eu lieu en 2008. D’après ces travailleurs en grève, l’usine aurait été vendue à 2 milliards alors que sa valeur réelle pourrait atteindre les 5 ou 6 milliards. A.Chennoufi

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Virginia Mines Inc : Projet Ashuanipi: Virginia sig ne une entente avec Anglo American

(Publié le 01.12.2011 – www.zonebourse.com)

QUÉBEC, QUÉBEC--(Marketwire - 1 déc. 2011) - Mines Virginia inc. (« Virginia ») (TSX:VGQ) est heureuse d'annoncer la signature d'une entente avec Anglo American. En vertu de cette entente, Virginia transfère à Anglo American une participation indivise de 50 pour cent dans les 469 titres miniers formant la propriété Ashuanipi. La propriété couvre 23 884 hectares et se situe au sud-est du réservoir Caniapiscau sur le territoire de la Baie-James, province de Québec.

Pour conserver sa participation indivise de 50 pour cent dans la propriété Ashuanipi, Anglo American devra engager 5 000 000 $ en dépenses d'exploration sur une période de cinq ans. Anglo American pourra, à sa discrétion, accélérer les dépenses d'exploration. Virginia sera l'opérateur des travaux.

PROPRIÉTÉ ASHUANIPIPropriété Ashuanipi

La propriété Ashuanipi est située au sein du domaine lithotectonique de Caniapiscau, une division du Complexe plutonique de haut métamorphisme de l'Ashuanipi. Le domaine de Caniapiscau se distingue des autres divisions du Complexe Ashuanipi par la présence de larges séquences volcano-sédimentaires bien préservées et par son niveau de métamorphisme moins élevé (faciès amphibolite). Le domaine de Caniapiscau est bordé par de grandes failles régionales ENE en extension (type graben) ou de chevauchement, ce qui pourrait expliquer son meilleur degré de préservation et son niveau métamorphique moins élevé comparativement aux autres divisions du Complexe Ashuanipi.

Les séquences supracrustales du Caniapiscau sont constituées essentiellement de basaltes amphibolitiques localement injectés par des sills gabbroïques. Ces unités sont interlitées avec des roches méta-volcaniques felsiques et des paragneiss. Des intrusions synvolcaniques à syntectoniques (diorite, diorite à quartz, tonalite et monzogranite) se sont mises en place à la marge des ceintures volcano-sédimentaires.

Des programmes de reconnaissance géologique réalisés par Virginia entre 2007 et 2011 ont permis de découvrir plusieurs indices minéralisés significatifs formant un couloir minéralisé s'étirant sur plus de 8 kilomètres sur le bloc sud de la propriété Ashuanipi. Ces indices minéralisés peuvent être regroupés selon deux catégories:

Indices de Au-Cu-Mo-Ag (disséminations de chalcopyrite (1-15 %), molybdénite (1-10 %) et pyrite), au sein d'une intrusion de granodiorite gneissique située à la marge de la ceinture volcano-sédimentaire. Ces indices minéralisés ont rapporté des valeurs allant jusqu'à 3,8 g/t Au, 49,6 g/t Ag, 8,6 % Cu, et 1,3 % Mo en échantillons choisis et jusqu'à 1,93 g/t Au, 11,3 g/t Ag et 1,56 % Cu sur 3 mètres incluant 4,36 g/t Au, 20,1 g/t Ag et 3 % Cu sur 1 mètre en rainures.

Indices de Cu-Zn-Au-Ag (sulfures disséminés à semi-massifs de pyrrhotine-pyrite ±sphalérite ±chalcopyrite ±galène) associés à des altérations hydrothermales intenses (quartz-trémolite ±phlogopite ±séricite ±muscovite) développées dans les unités volcaniques. Ces indices ont produit des valeurs intéressantes allant jusqu'à 6,29 g/t Au, 3,92 % Cu, 8,94 % Zn et 14,30 g/t Ag en échantillons choisis et jusqu'à 3,78 g/t Au sur 1 mètre, et 1,30 % Zn et 0,25 g/t Au sur 2 mètres en rainures.

Ce couloir minéralisé de plus de 8 kilomètres de longueur demeure très peu testé et reste entièrement ouvert à ses deux extrémités. Un important programme d'exploration est prévu pour l'année 2012 afin d'évaluer plus en détail le potentiel réel de ce système minéralisé récemment découvert. Ignoré historiquement sur la base de son faciès métamorphique granulitique, le secteur Ashuanipi démontre plusieurs similitudes au niveau textural, structural et lithologique avec d'autres secteurs minéralisés de haut grade métamorphique tels que Chapada (Brésil) et Aitik (Suède).

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À PROPOS D’ANGLO AMERICAN

Anglo American est l'une des plus grandes compagnies minières, basée au Royaume-Uni et cotée aux bourses de Londres et de Johannesburg. Les activités minières d'Anglo American comptent : les métaux précieux et les minéraux - l'entreprise est leader mondial du platine et des diamants ; les métaux de base - le cuivre et le nickel ; et les matières premières - le minerai de fer, le charbon à coke et le charbon thermique. Anglo American a pris des engagements forts en termes de sécurité et de responsabilité dans toutes ses unités à travers le monde et vise à contribuer à long-terme au développement de ses communautés locales. Les opérations minières et le vaste portefeuille de projets de développement de l'entreprise sont situés dans le sud de l'Afrique, en Amérique du Sud, en Australie, en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. .

À PROPOSE DE VIRGINIA

Virginia figure parmi les sociétés d'exploration minière les plus actives au Québec, avec un fonds de roulement de 42,9 M $ au 31 août 2011 et 31 508 343 actions émises et en circulation au 31 octobre 2011. Le titre de Virginia se transige à la bourse de Toronto (TSX) sous le symbole VGQ. Virginia concentre ses activités d'exploration sur ses nombreuses propriétés couvrant de vastes territoires inexplorés du Nord du Québec.

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Miss Sucre a effectué une de ses dernières sorties

(Publié le 01.12.2011 – www.lavoixdunord.fr)

Marie Richard, accompagnée d'une de ses dauphines a rencontré Xavier Candelier, directeur de la sucrerie.

| BOIRY-SAINTE-RICTRUDE |

Marie Richard, miss Sucre 2011, accompagnée d'une dauphine et de quelques membres de l'association, est venue visiter la sucrerie de Boiry-Sainte-Rictrude, en pleine campagne sucrière.

Xavier Candillier, directeur de la sucrerie et président de l'association miss Sucre, a piloté cette visite de découverte de l'activité de l'un des fleurons agro-industriels de la région.

Les visiteurs ont été impressionnés par le gigantisme de l'usine, à la pointe de l'automatisation. Le directeur a souligné l'importance de la qualité et du professionnalisme du personnel en charge de l'exploitation et de la maintenance d'un site industriel de cette taille. Il a insisté sur les performances actuelles de la sucrerie.

L'association se rendra dans les hôpitaux d'Arras et d'Amiens au mois de décembre pour remettre les cadeaux aux enfants hospitalisés. C'est en effet le but caritatif de l'association qui consacrera à nouveau la plus grosse part des bénéfices de sa soirée à l'Olympia de Puisieux, aux enfants malades.

Ce soir-là, le 17 mars 2012, l'association organisera l'élection de sa 14e miss Sucre. Au programme cette année, quelques nouveautés : l'orchestre Claudye Muzyk et la venue du groupe Tribute Boney M.

Douze jeunes filles se sont déjà inscrites pour briguer la couronne emportée par Marie Richard, en mars dernier.

Pour cela, il est nécessaire d'être majeure et de mesurer au minimum 1, 65 m. •

Rens. [email protected]. Cathy Rivaux, Tél : 03 21 59 84 92 ou 06 82 47 29 28.

D'autres informations sur le site officiel de l'association Miss Sucre : association-miss-sucre-site-officiel.blogspot.com.