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Revue de presse hebdomadaire Période couverte : du 21 au 25 juillet 2015 Thèmes abordés : Articles sur les VMF Revue VMF…………………………………………….p 2-3 Fondation VMF………………………………………..p 4-5 Rêve de Châteaux ………………………………….p 6-8 Patrimoine ………………………………………………….p 9-36 Développement durable – Énergies renouvelables…….p 37-38 1

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Revue de presse hebdomadaire

Période couverte : du 21 au 25 juillet 2015 Thèmes abordés : Articles sur les VMF

→ Revue VMF…………………………………………….p 2-3

→ Fondation VMF………………………………………..p 4-5

→ Rêve de Châteaux ………………………………….p 6-8 Patrimoine ………………………………………………….p 9-36 Développement durable – Énergies renouvelables…….p 37-38  

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Articles sur la revue VMF

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Le Vaucluse fait la couverture de VMF La revue VMF n°256 sur le Vaucluse est en kiosque

Le Vaucluse fait la couverture de la revue VMF qui consacre au patrimoine de la ville d’Avignon et du Comtat venaissin un dossier de 52 pages

La revue VMF du mois de juillet s’intéresse au département du Vaucluse. Au sommaire : Avignon et le Comtat Venaissin. Découvrez la ville des papes au XIVe siècle, les demeures de la noblesse locale, le vignoble, ainsi que les secrets du patrimoine juif. Poussez les portes de deux sites insolites : l’Harmas de Jean-Henri Fabre et les Bains Pommer.

 

25 JUILLET 2014

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Articles sur

la Fondation VMF

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23 JUILLET 2014

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23 JUILLET 2014

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Patrimoine – Architecture

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Villemain, un artisan du patrimoine en péril

 Un différend avec un fournisseur menace ce tailleur de pierre qui emploie 500 personnes. Publicité      

Le festivalier n'en sait peut-être rien, mais s'il peut se presser chaque mois de juillet dans la Cour d'honneur du Palais des papes d'Avignon pour se nourrir de théâtre, c'est parce que les tailleurs de pierre de Groupe Villemain ont fait le nécessaire à la rénovation de l'édifice classé à l'Unesco.

Aujourd'hui, cette société orléanaise qui a participé à la rénovation de nombreux châteaux de la Loire, de la cathédrale de Chartres, de l'église Saint-Sulpice à Paris, du Grand Palais ou encore du château d'Yquem est menacée. D'après une source interne, la direction de la société au chiffre d'affaires de 50 millions d'euros compte demander au tribunal de commerce la liquidation directe de sa filiale d'Aquitaine comptant 47 employés, alors même que le carnet de commandes du groupe serait plein pour les huit mois à venir. «En demandant au tribunal de Bordeaux de placer sa filiale en liquidation, elle se coupe un bras, mais elle n'a guère d'autre choix», explique un connaisseur du dossier.

Paradoxale a priori, la situation prend racine dans un litige entre le tailleur de pierre et l'un de ses donneurs d'ordre, Bouygues Construction Ile-de-France. Sur le chantier de rénovation de l'ancien hôpital Laennec de Paris - une bâtisse du XVIIe siècle propriété d'Allianz Real Estates -, Groupe Villemain se serait trompé dans la quantité de pierres à changer.

Ces «découvertes fortuites» l'ont alors amené à exiger de Bouygues qu'il paye les 13 millions d'euros de surcoût alors que le marché initial était établi à 11 millions d'euros. Dans cette affaire, Bouygues affirme qu'un «protocole de conciliation entre les parties a été homologué par le tribunal de commerce d'Orléans». Il estime ne plus rien devoir à son sous-traitant, à qui il a promis 2,5 millions d'euros supplémentaires et une fin de chantier en août 2013.

14 JANVIER 2014

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Lâchée  par  les  banques  

Or, les travaux étant toujours en cours aujourd'hui, Groupe Villemain estime caduque cette conciliation. Afin de toucher le reliquat du préjudice estimé, il a saisi le tribunal de grande instance de Paris, qui devrait rendre une décision au printemps prochain. Trop tard pour la PME qui, du fait des sommes engagées sur ce chantier et de la détérioration de sa situation financière, se voit mal notée par la Banque de France. Conséquence directe: certains fournisseurs refusent désormais de le livrer de peur de ne pas être payés.

«Groupe Villemain semble confiant en la justice, mais il ne pourra pas attendre l'an prochain. S'il ne trouve pas de solutions pour passer ce trou d'air, c'est tout l'équilibre du groupe qui s'en trouvera menacé», prédit un proche du dossier.

Lâchée par les banques, l'entreprise s'en est remise au comité interministériel de redressement industriel (Ciri), à Bercy… qui n'a pas donné suite aux appels du Figaro. Quant à la direction du tailleur de pierre, elle reste murée dans le silence. Selon nos informations, elle aurait besoin de 5 millions d'euros, nécessaires à la survie des 14 filiales qu'elle compte, dans l'attente d'un jugement du tribunal parisien.

Dans un courrier au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, les sénateurs Jean-Pierre Raffarin (UMP) et Jean-Pierre Sueur (PS) se seraient émus de la situation du deuxième opérateur français du secteur.

Architecte de la restauration du patrimoine bâti, Groupe Villemain emploie dans cette activité 500 personnes dont quelque 200 compagnons du tour de France et diplômés de l'école Saint-Lambert à Paris, le plus prestigieux centre de formation pour un apprenti tailleur de pierre.

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Blog de Benoit de Sagazan – Le Pèlerin http://blog.pelerin.info/patrimoine-en-blog

Art et Chapelles en Anjou Art et Chapelles met en lumière le patrimoine religieux du Pays d’Anjou

L’association Art et Chapelles poursuit son chemin jusqu’au 24 août 2014, au sud d’Angers « entre Loire, Aubance et Layon ». Ce circuit d’une quarantaine de km a pour objectif de mettre en lumière le patrimoine religieux du « Pays des Vallées d’Anjou » privé et public. Des artistes contemporains sensibles au caractère sacré du lieu sont invités à s’y exprimer à travers une œuvre qui dialogue avec l’édifice. Les 6 artistes retenus cette année représentent une grande diversité de techniques et d’expression artistiques.

Le projet « Art et Chapelles » est simple : ouvrir à tous, croyants et non croyants, les églises peu connues afin d’y faire entrer l’art contemporain. L’association regroupe douze bénévoles, qui tout au long de l’année, s’engagent à créer un nouveau circuit pour la saison estivale. Chacune des 6 églises et chapelles retenues, accueille un artiste contemporain qui crée des œuvres pour le lieu qui leur est confié.

Nous souhaitons que ce nouveau circuit permette à nos visiteurs d’apprécier tout à la fois le travail des artistes, la beauté architecturale d’édifices peu connus, ainsi que la variété des paysages traversés », Philippe Bonef, Président d’Art et Chapelles.Philippe Bonef, Président d’Art et Chapelles.

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Le château d'Ilbarritz a trouvé un riche acheteur

 Le  château  d’Ilbarritz,  superbe  propriété  surplombant  l’océan,  à  Bidart  (Pyrénées-­‐Atlantiques),  avec  une  vue  de  rêve  sur  la  Côte  basque  vient  de  trouver  preneur.  L’agence  Barnes  de  Biarritz  n’a  pas  souhaité  communiquer  le  nom  de  l’acquéreur,  ni  le  prix  de  vente,  mais  le  magnifique  château  a  été  sans  doute  vendu  plusieurs  dizaines  de  millions  d’euros.    Le  bien  dispose  d’un  emplacement  exceptionnel  et  a  été  inscrit  à  l’inventaire  supplémentaire  des  monuments  historiques  en  1990  pour  ce  qui  concerne  la  toiture,  les  façades,  la  salle  d’orgue,  le  grand  escalier  et  la  décoration  intérieure.  Entouré  d’un  parc  de  9  000  m²,  le  château  d’Ilbarritz  s’élève  sur  trois  étages,  plus  une  tourelle.  D’une  surface  habitable  d’environ  2  500  m²,  le  bien  se  compose  de  vastes  pièces  de  réception  et  de  14  chambres.    Le  nouveau  et  riche  propriétaire  a  l’ambition  de  réaliser  d’importants  travaux  de  rénovation  afin  de  rendre  à  la  bâtisse  son  lustre  d’antan.  Celle-­‐ci  a  été  édifiée  à  la  fin  du  XIXe  siècle  par  le  Baron  de  l’Espée,  héritier  des  fonderies  de  Wendel,  en  Moselle.  Lorsque  celui-­‐ci  découvre  le  site  sur  les  hauteurs  de  Bidart,  il  a  le  coup  de  foudre  et  achète  pas  moins  de  60  hectares.  Il  confie  à  l’architecte  biarrot  Gustav  Huguenin  la  construction  d’un  château  et  de  quatorze  annexes,  des  édifices  disséminés  dans  le  parc  et  reliés  entre  eux  par  des  galeries.  La  construction  débute  en  1894  pour  s’achever  en  1898.      En  1911,  le  baron  décide  sur  un  coup  de  tête  de  vendre  parc  et  château.  Il  y  aura  vécu  en  misanthrope  lors  de  courts  séjours  pendant  à  peine  dix  ans.  Durant  la  Première  guerre  mondiale,  l’édifice  sera  transformé  en  sanatorium,  puis  successivement  en  hôtel,  maison  de  convalescence  et  garnison  allemande  au  cours  de  la  Seconde  guerre  mondiale.    

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Ils retrouvent un emploi en vous faisant visiter Paris

 

L'Alternative urbaine organise des visites du 20e arrondissement de Paris par des sans-abris ou des personnes sans emploi.

Le rendez-vous est donné métro Gambetta, à 11h00, en face de la mairie du 20e arrondissement de Paris. Le petit attroupement attend les retardataires (dont nous faisons partie). Vincent fait le compte: ce vendredi là, nous sommes cinq à nous embarquer pour une visite des ruelles méconnues du quartier.

Vincent, notre guide, travaille à L’Alternative urbaine depuis février 2014. Cette petite entreprise (qui deviendra bientôt une société coopérative d'intérêt collectif, Scic) embauche des personnes sans emploi, au chômage ou sans abri, pour organiser des balades guidées et commentées de Paris. L’objectif est en fait de réinsérer les sans-abris ou les chômeurs dans le monde du travail. "Nous définissons avec eux un projet professionnel et nous les accompagnons vers l’emploi", explique Selma Sardouk, qui a créé cette jeune entreprise en juillet 2013. Cette activité de guide leur offre un revenu et leur permet, pour certains, de reprendre contact avec la société.

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Entre  quatre  et  cinq  visites  sont  organisées  chaque  semaine,  de  deux  heures  chacune.  Le  prix  est  libre,  chacun  donne  ce  qu'il  souhaite.  Crédits:  Romain  De  Oliveira.  

C’est après une expérience dans le tourisme solidaire au Panama, ainsi que des maraudes à Paris, que Selma Sardouk a eu l’idée de lancer L’Alternative urbaine. "Paris est l’une des premières destinations touristiques dans le monde. Je me suis dit qu’il y avait là quelque chose à faire en terme de tourisme solidaire", indique la jeune femme. Pour autant, le concept n’est pas nouveau et existe à Londres, entre autres: l’entreprise "Unseen Tours" organise, par exemple, des visites de la capitale britannique par des sans-abris, formés et rémunérés.

"J’ai vu passé une annonce sur Pôle Emploi, j’ai candidaté"

"Est-ce que vous connaissez la Commune de Paris, de 1871?" Après un court silence, Vincent débute son exposé sur les moments troubles de cette histoire parisienne, et les petites anecdotes qui font la particularité du quartier: l’étymologie des noms des rues, les artistes emblématiques et les symboles cachés auxquels personne ne prête attention.

En remontant la rue des Pyrénées, nous faisons un premier arrêt devant le Passage des Soupirs. L’occasion de découvrir l’ancienne Manufacture parisienne de perles qui se cache au fond de la ruelle, ou encore la statue d’un chat, dans un jardin.

Premier  arrêt:  le  passage  des  Soupirs,  histoire  de  découvrir  l'ancienne  usine  de  perles  qui  s'y  cache.  Crédit:  Romain  De  Oliveira.  

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Vincent connaît les rues et leurs anecdotes sur le bout des doigts. Il n’est pourtant pas du quartier. Durant un an et demi, son quotidien a été celui de la rue, à Meudon, au Sud-Ouest de Paris. Après des études d’Histoire, il a enchaîné les petits boulots dans la restauration rapide "pour pouvoir quitter la maison familiale", dit-il. Des phases de hauts et de bas le mèneront à la rue. Sans emploi depuis près de quatre ans, il a été recruté par L’Alternative urbaine, via Pôle Emploi: "J’ai vu passé une annonce, et j’ai candidaté", explique-t-il simplement. Aujourd’hui, ses visites guidées lui rapportent près de 10 euros de l’heure. "De quoi payer le loyer de mon foyer et ma nourriture."

Pour le moment, entre quatre et cinq balades de deux heures sont organisées chaque semaine, à prix libre: chacun donne ce qui lui semble être raisonnable (de 5 à 10 euros en général). Un système qui fonctionne et attire de plus en plus de monde.

Une activité qui sert de tremplin

De la rue de Menilmontant à la rue de Belleville, en passant par la rue de l’Ermitage ou la rue du Retrait, le parcours des visites est organisé en amont avec l’aide de Selma. Une fois le trajet défini, Vincent se charge de potasser quelques livres et de réaliser des recherches sur l’histoire des lieux. D’ailleurs, saviez-vous que le film Casque d’Or, de Jacques Becker, a été tourné à Belleville, rue des Cascades?

> Vincent dévoile une petite anecdote, rue des Cascades:

Les visites se cantonnent pour le moment au 20e arrondissement. Elles devront s'ouvrir prochainement aux 18e et 19e arrondissements. Des parcours thématiques autour du street-art, du cinéma ou de la musique sont également en préparation. Il y a quelques jours, Pascal, le quatrième guide de L'Alternative, a d’ailleurs été embauché comme Vincent pour renforcer les effectifs.

Notre balade s'achève près du parc de Belleville, l'un des plus hauts de Paris. De là, Meudon et son château d'eau sont visibles à l'œil nu: "C'est près de ce château d'eau que je vivais", montre Vincent. Pour notre guide d'un jour, cette activité est transitoire et lui a mis le pied à l'étrier. En septembre prochain, il doit passer une formation pour devenir éducateur pour personnes en difficulté ou en situation de précarité.

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Église vendue Une démolition qui soulève la consternation Catherine  Pellerin  Partager    

Publié le 15 juillet 2014 à 13 h 21 Auteur : Stéphane Tremblay

Triste fin pour l’église Sacré-Cœur de L’Islet…la première église du Diocèse de Sainte-Anne vendue à un particulier. Le bâtiment a été détruit au grand dam des paroissiens. Le propriétaire souhaite qu’un monument soit érigé en mémoire de ce lieu de culte qui avait pignon sur rue en plein cœur de la municipalité. Spécialisé dans ce type de travail, Démolition Des Rivières de Québec termine sa destruction. Avant les ruines, c’est le clocher qui est tombé. Les murs se sont affaissés l’un après l’autre. La sacristie a été détruite en premier. L’édifice a été éventré. Et au départ c’était une église. ''Aucun banc, aucun appliqué religieux. Si on peut dire c’était une bâtisse toute vide. Ça ressemblait pas à une église'' , mentionne Jude Bonneau, co-propriétaire de l'église. Jude Bonneau a donc du mettre une croix sur son idée de transformer l’édifice en musée religieux. ‘’Il aurait fallu entrer dans un lieu où on était inspiré par le monument avec des bancs, un chemin de croix ou un hôtel quelque chose qu’on aurait pu compléter et non rebâtir’’ Toutes les autres idées de transformation auraient coûté trop cher. ‘’Transformer en logements, en entrepôt, transformer en salle de spectacle. Avec une évaluation de la MRC autour d’un demi-million $ ça devenait un édifice dispendieux à garder. ’C'est une décision d’affaire qui a été prise et non une décision sentimentale’’ Croyant, Jude Bonneau est conscient que de raser l’édifice datant de 1931 bouleverse les paroissiens. ‘’Y a des gens qui ont donné beaucoup pis c’est perdu. Moi mes enfants ont été baptisés ici et ma fille, c’est le dernier mariage qu’il y a eu à l’Islet ville. Tu sais ça fait quelque chose’’, lance avec émotion un résident de la localité devant les ruines. ‘’Ça fait bizarre pareille. Étiez-vous pratiquant? Oui on allait, ma fille a été baptisée ici. Ça s’est plus dur? Un petit peu, oui un peu’’, ajoute son ami. Propriétaire du marché d’alimentation derrière l’église, Jude Bonneau aura dépensé 100 000$ pour son nouveau stationnement, soit 50 000$ pour l’achat de l’église et un autre 50 000$ pour sa démolition. Quant aux 83 ans de souvenirs, ça n'a pas de prix. ‘’C'est une page d’histoire qui s’en va là’’, conclut un contribuable

21 JUILLET 2014

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 Crédits  :  Facebook,  Mariette  Berthou  

Crédits : Facebook, Mariette Berthou

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À vendre, église…

 

Fanny Cheyrou

La  famille  Gouyou  dans  la  chapelle  des  Ursulines  d’Aire-­‐sur-­‐l’Adour  (Landes)  achetée  en  2011  et  entièrement  restaurée.  Deux  tiers  des  600  m2  accueillent  les  pèlerins  de  Compostelle,  l’autre  partie  est  habitée  par  le  couple  et  ses     Aujourd’hui, collectivités locales et diocèses, mais aussi propriétaires privés se mobilisent pour sauver églises et chapelles. Gérard et Sophie Gouyou ont acquis la chapelle de style néogothique des Ursulines, il y a trois ans, pour « la maigre somme » de 100 000 €. « Quand nous sommes arrivés, c’était un squat, la nef centrale était devenue une piste de roller le long du chemin de croix », se souvient Gérard Gouyou. Cette chapelle de 600 m², laissée à l’abandon par son propriétaire sur la colline du Mas d’Aire-sur-l’Adour (Landes), devait être démolie et transformée en parking. Grâce à la mobilisation des habitants du quartier, « les voisins, les joueurs de l’équipe de rugby et les pèlerins », ces amoureux du patrimoine ont redonné à la chapelle son cachet d’antan  : « Une église n’appartient jamais à personne, les gens ici se sont approprié le lieu. » Les deux tiers de la surface de la chapelle accueillent aujourd’hui les pèlerins de Compostelle et de nombreux concerts. L’autre partie est habitée par le couple et ses enfants. En moyenne, selon l’Observatoire du patrimoine religieux (OPR), 20 églises sont ainsi vendues, puis conservées ou transformées, chaque année en France. Mais « cet épiphénomène de ventes d’églises est amené à progresser dans les prochaines années », selon Maxime Cumunel, délégué général de l’OPR, selon qui « la réduction du nombre de fidèles entraîne un déclin du Denier de l’Église qui obligera les diocèses à se défaire d’une partie du patrimoine qu’ils ne sont plus en mesure d’entretenir ». «  Les  projets  proposés  sont  souvent  culturels  et  voués  à  une  ouverture  au  public  »  En  vertu  de  la  loi  de  1905  sur  la  séparation  des  Églises  et  de  l’État,  les  diocèses  sont  affectataires  des  40  000  églises  catholiques  de  France,  90  %  d’entre  elles  étant  propriété  des  communes.  Faute  de  rénovations  de  plus  en  plus  difficiles  à  financer,  une  part  de  ce  patrimoine,  dont  le  tiers  est  classé  Monument  historique,  s’est  déjà  fragilisée.  

Certaines communes souhaitent se défaire de leur église, mais la loi est très stricte quant à la désaffectation d’un lieu de culte  : non-célébration du culte pendant plus de six mois

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consécutifs, insuffisance d’entretien mettant en péril la conservation de l’édifice et la sécurité du public, détournement de l’édifice de sa destination cultuelle… Et une commune ne peut vendre une église que si l’évêque donne son accord et après une cérémonie de désaffectation.

Mais les ventes d’églises sont aujourd’hui surtout l’initiative de particuliers propriétaires d’églises désaffectées depuis des décennies. Une fois sur le marché, « les édifices religieux attirent un certain type de clientèle et les projets proposés par les acheteurs réels sont souvent culturels et voués à une ouverture au public », constate Patrice Besse, agent immobilier spécialisé dans la vente de monuments historiques.

Prêt-­‐à-­‐porter,  pizzeria,  hôtel…  

Quelques rares églises vendues sont transformées en logement privé mais la plupart d’entre elles conservent en effet un caractère ouvert et universel. Comme le souligne Mgr Michel Dubost, évêque d’Évry-Corbeil-Essonnes, « une église vide ne sert à rien. Il vaut mieux qu’elle soit achetée et transformée que détruite. »

Loin de leur passé religieux, plusieurs dizaines d’édifices connaissent d’ores et déjà une nouvelle vie. Au cœur de Nantes, dans la nef principale d’une ancienne chapelle jésuite, les vitraux éclairent des collections de prêt-à-porter du créateur textile Yann Dréano, depuis la vente du bâtiment en 2007.

De l’autre côté de la France, à La Seyne-sur-Mer (Var), une chapelle mariste du quartier Mar Vivo s’est transformée en pizzeria il y a vingt-cinq ans. La chaîne hôtelière Ibis de La Rochelle a quant à elle conservé la façade de l’église du Vieux-Port…

«  Ces  édifices  ont  un  passé  »  

En revanche, lorsqu’il a été question de vendre l’église Saint-François-d’Assise de Nancy à la chaîne de restauration rapide KFC en 2012, les réactions ont été si virulentes que le projet a été abandonné. L’église est toujours en vente.

« Ces édifices ont un passé. Ils peuvent être transformés, mais pas en n’importe quoi », met en garde le P. Éric Millot, vicaire général du diocèse de Dijon, qui regrette que la chapelle de l’hôpital général de la ville soit bientôt transformée en vinothèque, dans le cadre du projet de Dijon Cité de la gastronomie  : « Je ne comprends pas qu’on crée un commerce dans un lieu où des milliers de personnes sont venues confier leur tristesse à Dieu, dans la gratuité de la prière. Nous avons tout à gagner à conserver cette mémoire. »

« Les églises sont mises en vente par les communes parce qu’elles sont fermées et vides en permanence. C’est la responsabilité des fidèles de réinvestir ces lieux  : à travers une vie liturgique forte de la part des laïcs, à travers la culture, et à travers toute initiative qui intègre une dimension universelle, culturelle et cultuelle », explique Maud de Beauchesne, responsable du département Art sacré de la Conférence des évêques de France (CEF) qui mène depuis plusieurs années une réflexion sur « comment faire vivre les églises » par les chrétiens et non chrétiens.

Depuis quatre ans, près de 600 églises de France, principalement rurales, ouvrent leurs portes le temps d’une « Nuit des églises ». Une façon de se réapproprier ces lieux et d’éveiller à la beauté du patrimoine religieux.

Fanny  Cheyrou    

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 Site internet de l’AJP : www.journalistes-patrimoine.org

  AU MANOIR DU CATEL, ON FAIT UNE DECOUVERTE ARCHEOLOGIQUE TRES INTERESSANTE Dans le cadre du chantier de fouilles mené par le CHAM (Chantiers, Histoire et Architecture Médiévales)* sous le contrôle de la DRAC de Haute-Normandie et du service régional d’archéologie, l’archéologue Thomas Guérin a mis au jour le pont médiéval du 13ème siècle donnant accès à la porte fortifiée du Manoir du Catel**. Cette découverte est d’autant plus exceptionnelle que l’état de conservation du pont médiéval est remarquable. Selon Thomas Guérin, « la mise au jour du pont d’accès, de la troisième tour et des contreforts jette, une nouvelle lumière sur une véritable fortification médiévale de l’abbaye de Fécamp ». Pour Frédéric Toussaint, propriétaire du Monument Historique ayant reçu en 2013 le Grand Trophée de la plus belle restauration, « le rêve de redonner au site ses douves et sa beauté originelle commence à devenir réalité ». Deux visites exceptionnelles du chantier de fouilles C’est dans ce cadre que le Manoir du Catel, ouvert au public pour la période estivale jusqu’au 31 août, organise deux visites exceptionnelles du chantier de fouilles. Thomas Guérin et Frédéric Toussaint présenteront ces découvertes archéologiques : dimanche 27 juillet et dimanche 10 août à 15h30 (sans supplément au droit d’entrée). * Sous la direction de Thomas Guérin, archéologue, et Emilien Pierrard, tailleur de pierre, l’équipe du CHAM affectée cette année au Manoir du Catel se compose d’une vingtaine de jeunes de diverses nationalités, pour la plupart étudiants en archéologie ou en architecture.

** Édifié sous Saint Louis - on fête cette année, les 800 ans de sa naissance à Poissy - par Richard de Treigots, Xème abbé de Fécamp, le Manoir du Catel est le plus ancien manoir seigneurial de Haute-Normandie. Construit entre 1267 et 1270 pour y rendre la haute justice, le Manoir du Catel est un monument symbolique de l’autorité spirituelle et temporelle de l’abbaye de Fécamp. Corpus exceptionnel de plus de 3000 graffitis (XV-XVIII ème siècles). Sauvé en 2000 d’une disparition certaine grâce à l’engagement d’un passionné du patrimoine, le Manoir du Catel est classé au titre des Monuments Historiques depuis 2010. Il bénéficie d’un important programme de restauration entrepris avec l’aide de la DRAC de Haute-Normandie. Manoir du Catel – 244 rue du Manoir du Catel - 76 190 Ecretteville-les-Baons Tél. : 06 10 21 33 14

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Une des plus anciennes piscines municipales de paris (1924) retrouve son aspect d’origine LE BASSIN DE LA BUTTE AUX CAILLES RESTAURE Fin de chantier dans l’une des plus anciennes piscines municipales parisiennes. Achevé en 1924, le bassin de la Butte-aux-Cailles, dans le XIIIe arrondissement, a rouvert ce vendredi 18 juillet après des travaux de remise aux normes, notamment en termes de confort. Reconnaissable à ses sept arches de béton armé, son bassin a, lui, bénéficié de la réfection de son étanchéité. Et alors qu’ils étaient dotés de filets de protection anti-chutes depuis plusieurs années, les trois oculi zénithaux incrustés de pavés de verre ont été restaurés dans leur forme originale. L’opération a été menée par l’agence Thierry Nabères Architectes (TNA).

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Site internet de la Tribune de l’art - www.latribunedelart.com

 

 

Le petit patrimoine de Paris également maltraité par la municipalité Patrimoine - Paris - Les monuments appartenant à la Ville de Paris sont tous logés à la même enseigne ou presque, qu’il s’agisse d’édifices de premier plan comme la plupart des églises ou du mobilier urbain ancien qui parsème encore nos rues. Pas de risque que les affreux mobiliers Decaux soient victimes de cet abandon.

 

 1.  La  pergola  métallique  sur  les  Champs-­‐Élysées  Vue  Google  Maps  d’avril  2011    

 2.  La  pergola  métallique  sur  les  Champs-­‐Élysées  Vue  Google  Maps  de  février  2009    

 

C’est ainsi que sur les Champs-Élysées, non loin du théâtre du Rond-Point, existe une pergola métallique datant probablement de la fin du XIXe siècle, très élégante et d’un réel intérêt architectural. Or, celle-ci est en si piteux état qu’elle est entourée de barrières de chantier qui interdisent son approche. Cette situation existe au moins depuis avril 2011, comme on peut le voir sur Google Maps (ill. 1). La dernière prise de vue Google sans ces protections date de février 20091 (ill. 2).

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On pourrait croire que la Mairie de Paris se désintéresse de ce patrimoine puisqu’elle n’a pas trouvé le moyen de le restaurer en plus de trois ans !

 

 3.  La  pergola  métallique  sur  les  Champs-­‐Élysées  État  actuel  Photo  :  Didier  Rykner    

 4.  Panneau  apposé  sur  la  pergola  métallique  des  Champs-­‐Élysées  «  Ici,  nous  protégeons  une  zone  dangereuse  »  État  actuel  Photo  :  Didier  Rykner    

 

Mais c’est compter sans l’incroyable toupet de cette municipalité qui trouve toujours le moyen de se faire valoir. Car que lit-on sur le panneau posé sur les barricades (ill. 3 et 4) ? Cette inscription sidérante à sa gloire : « Ici, nous protégeons une zone dangereuse » ! Quelle merveille que cette mairie qui protège ses administrés d’une zone dangereuse2 qu’elle a elle même contribué à créer, faute d’entretien, et qu’elle maintient dans cet état depuis des années. Alors qu’une fois de plus la ville dépense 1,5 million d’euros dans l’opération Paris-Plages, elle n’a jamais d’argent pour restaurer son patrimoine.

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 5.  Kiosque  à  musique  de  la  place  de  la  Nation  État  actuel  Photo  :  Didier  Rykner    

Mais cela vaut peut-être mieux. Car ce petit patrimoine de proximité, non protégé comme monument historique (on se demande pourquoi, une inscription s’imposerait), est en effet au moins autant menacé par les restaurations de la Ville que par son abandon. Un exemple en est offert par le kiosque à musique de la place de la Nation. Lui aussi est entouré de barrières, lui aussi est en mauvais état. Et que lit-on sur le panneau indiquant les travaux de « restauration » à venir (qui devaient débuter en juin et n’ont heureusement toujours pas commencé) : « Remplacement des poteaux en fonte, de la charpente et de la toiture en zinc, remise en état des maçonneries et du sol, mise aux normes des installations électriques ».

Il s’agit donc, ni plus ni moins, d’une destruction, suivie d’une reconstruction. Car qu’est-ce d’autre que ce kiosque sinon des poteaux en fonte, une charpente et une toiture en zinc ? Si ces travaux sont menés ainsi, nous n’aurons plus un mobilier original mais une vulgaire copie. Comment la Ville peut-elle justifier un traitement aussi drastique ? Nous ne le saurons pas : malgré un mail envoyé le 3 juillet 2014 au service de presse, doublé d’un rappel le 4 juillet 2014, nous n’avons reçu aucune réponse. Nous y sommes, il est vrai, habitué. La transparence de la Mairie de Paris est aussi grande que son amour du patrimoine. Quant à aller consulter la demande préalable de travaux n° DP 075.112.13.V0323, il ne faut pas non plus rêver : nous avons appelé aujourd’hui la sous-direction du permis de construire et du paysage de la rue [sic], à la direction de l’Urbanisme de la Ville de Paris : on nous a répondu qu’on nous « téléphonerait dans 8-10 jours », même après avoir précisé que nous en avions besoin pour écrire un article ! Huit à dix jours (au mieux) pour retrouver un dossier d’urbanisme. Bel exemple de l’efficacité de l’administration municipale3.

 Didier  Rykner,        

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www.patrimoine-environnement.fr  

Internet et les réseaux sociaux au service des bâtiments et chef d’œuvre en péril

 

Une initiative 2.0 est désormais au service du patrimoine et des monuments en danger…

Il s’agit d’une page Facebook, intitulée « Chefs d’œuvres en périls ou disparus », qui regroupe les monuments de notre patrimoine architectural menacés faute d’entretien ou d’intérêt – et qui connaît un véritable succès depuis son lancement.

L’idée à la base du projet est de donner plus de clarté dans la lecture des annonces, sur internet, aux appels aux dons, souscriptions… L’initiative vient d’un architecte passionné par les monuments patrimoniaux, qui décide de réunir sur une même page l’ensemble des liens soutenant les monuments menacés – et de sensibiliser le plus grand nombre à l’importance de la sauvegarde de notre patrimoine.

Réunir ces informations dans un espace défini, collaboratif tel que Facebook est le gage de pouvoir retrouver chacune. Internet est un vrai fouillis (il est possible de tout y trouver, à condition de chercher et d’y passer le temps).

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Internet  l’outil  de  communication  

La « toile » permet depuis un certain temps déjà, de lancer, de mobiliser, et d’avertir des menaces pesant sur un bâtiment… Le lancement d’une pétition via Internet est devenu une première étape obligatoire, généralement franchie avec succès. Vient ensuite le temps plus long des procédures et recours administratifs où le projet est peu à peu oublié, ou noyé dans le flot continu des pétitions.

Le cas de cas de l’hôtel Lambert a montré combien le Web pouvait être un outil précieux mais pas suffisant. Les manifestations de colère ou de soutien déclenché par la communication d’une information sur internet ont une espérance de vie courte. Et les manifestations de soutien déclenchées dans le monde virtuel ne durent souvent le temps d’un feu de paille.

Il faut reconnaître que défendre un bâtiment en péril prend du temps… Se tenir informer de l’actualité aussi. Aussi, plutôt que d’intervenir en catastrophe, la solution idéale serait de garder un œil vigilant sur les bâtiments dont on peut suspecter, pour une raison ou une autre, qu’ils seront menacés à terme.

Une veille permettrait aux défenseurs potentiels de se reconnaître et de se regrouper. Car il est rare que la destruction d’un bâtiment suscite un tollé unanime : en matière de patrimoine, les architectes partagent des sensibilités diverses et ne tombent pas forcément d’accord sur les objets à conserver ou à supprimer…

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Un historique intéressant pour la « pergola » des Champs-Élysées  

24/7/14 - Patrimoine - Paris - Dans notre brève parue le 21 juillet, nous dénoncions l’abandon par la Ville de Paris depuis plusieurs années d’une pergola située sur le jardin des Champs-Élysées (ill. 1), non loin du théâtre du Rond-Point, et nous écrivions qu’elle datait « probablement de la fin du XIXe siècle » sans pouvoir en dire plus.

Grâce à plusieurs lecteurs, dont le président de Rempart, Henri de Lépinay, nous pouvons préciser les péripéties de cet édicule qui est lié, par un hasard pas forcément fortuit, à la place de la République. C’est un intéressant document, dû à l’historienne de l’architecture Géraldine Texier-Rideau qui nous donne la clé de ce petit mystère. Cette étude a été publiée sur internet par la Mairie de Paris qui, avant de la massacrer, avait décidé de faire étudier son histoire. En 1881 donc, l’aménagement de la place sous la direction du directeur des travaux Alphand, prévoyait quatre abris pour installer le marché aux fleurs dus à l’architecte municipal Joseph Bouvard. Ces quatre édifices en forme de pergola (ill. 2) furent installés de part et d’autre des bassins aux dauphins dont on apprend qu’eux aussi d’ailleurs avaient été dessinés - ainsi que les grilles qui les entouraient - par le même Bouvard (ill. 3).

 

 2.  Joseph-­‐Antoine  Bouvard  (1840-­‐1920)  Projet  d’abris  pour  le  marché  aux  fleurs    place  de  la  République,  1881  Paris,  Archives  municipales    

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 3.  Joseph-­‐Antoine  Bouvard  (1840-­‐1920)  Projet  de  bassins  et  fontaines    pour  la  place  de  la  République,  1881  Paris,  Archives  municipales    

 

En 1883, soit seulement deux ans plus tard, il apparut que ces abris empêchaient la circulation autour du bassin. Jugés gênants et inesthétiques1, ils furent donc enlevés presque aussitôt, avant même l’inauguration officielle de la place. Au moins deux d’entre eux furent remontés, l’un sur les Champs-Élysées, l’autre le long de l’allée de Longchamp (à droite en quittant Paris) dans le Bois de Boulogne (ill. 4), en meilleur état semble-t-il que celui qui nous occupe aujourd’hui (au moins n’est-il pas considéré comme une « zone dangereuse »). Nous ne savons pas ce qu’il advint des deux autres (peut-être un lecteur pourra-t-il nous l’apprendre ?).

 

 2.  Joseph-­‐Antoine  Bouvard  (1840-­‐1920)  Abri  pour  un  marché  aux  fleurs  sur  la  place  de  la  République,  1881  Démonté  en  1883  et  installé  sur  l’avenue  de  Longchamp  État  août  2013  Photo  :  Google  Maps    

 

Revenons à l’abri des Champs-Élysées : nous sommes donc en présence d’une jolie construction datée de 1881, à l’historique remarquable et due à un architecte connu, à défaut d’être génial. Il mériterait, comme celui du bois de Boulogne, d’être inscrit monument historique, et de bénéficier d’une restauration digne de ce nom plutôt que de continuer à se dégrader, au cœur de Paris, comme naguère la Mairie a laissé pourrir la place de la République afin de pouvoir la dénaturer profondément.

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 5.  Joseph-­‐Antoine  Bouvard  (1840-­‐1920)  Abri  pour  un  marché  aux  fleurs  sur  la  place  de  la  République,  1881  Démonté  en  1883  et  installé  sur  la  route  de  la  Porte  des  Sablons  État  mai  2012  Photo  :  Google  Maps    

 

Mise à jour du 24 juillet, après parution de cet article : notre appel aux lecteurs a donné un résultat puisque l’un d’entre eux nous signale qu’un troisième abri a été déplacé également dans le XVIe arrondissement, route de la porte des Sablons, à la Porte Maillot, non loin du petit train du bois de Boulogne (ill. 5). Il reste donc un quatrième édicule à retrouver, qui doit probablement encore exister quelque part dans Paris.

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MENACES IMMINENTES SUR L’HOTEL RICHELIEU A SAINT-GERMAIN-EN-LAYE Depuis un an, les associations nationales (SPPEF - Sites et monuments, VMF, Patrimoine-environnement), les associations locales et des riverains attachés au patrimoine se battent pour éviter que ne soit détruit un élément du patrimoine historique de la belle ville de St-Germain-en-Laye. Il s’agit de l’un des anciens sites de la Banque de France, qui se situe dans le secteur sauvegardé de la ville, en principe le degré le plus élevé de protection des ensembles urbains, et qui a fait l’objet d’une enquête publique à l’été dernier dans le cadre d’un projet de démolition et de remplacement par des constructions neuves de dimensions plus importantes. Nous avons réuni une synthèse des informations collectées bénévolement par nos soins, lesquelles viennent d’être confirmées, et au-delà, par l’étude que le maire a bien voulu commander au cabinet Grahal. Il est désormais clair que le dossier d’enquête publique était lacunaire et inexact. Alors qu’il était indiqué que les bâtiments n’avaient aucun intérêt historique ni patrimonial (pour autant le promoteur a détruit il y a quelques semaines illégalement les cheminées, trumeaux et escaliers ... comme s’il craignait que ces éléments décoratifs n’empêchent l’autorisation de démolir... et ce sans que les autorités ne réagissent), et que le dossier indiquait que l’hôtel avait disparu à la Révolution, nos associations ont établi qu’une des ailes est du XVIIe s. et l’autre du XVIIIe. Alors que le dossier affirmait qu’il ne pouvait s’agir que d’une "trace d’une dépendance de l’hôtel de Richelieu", Grahal confirme qu’il s’agit de l’hôtel lui-même. Grahal établit même que c’était, avant d’être l’hôtel de Richelieu, l’hôtel de Montmorency, l’une des familles les plus puissantes sous les Valois, donc l’un des édifices les plus anciens de St-Germain. Alors que le dossier indiquait que l’hôtel antérieur avait peut-être appartenu au maréchal de Richelieu, sans autre précision, nous avons retrouvé dans plusieurs ouvrages que le Maréchal-duc a vécu dans ce bâtiment. Il est aussi intéressant de préciser que cette personnalité à la vie haute en couleurs (assignée à résidence à St-Germain par le Régent) a inspiré le personnage du vicomte de Valmont à Choderlos de Laclos. Alors que le dossier indiquait que l’hôtel antérieur n’avait sans doute aucun lien avec le cardinal de Richelieu, Grahal a retrouvé l’acte d’achat de 1633 par ... le Cardinal lui-même. Il est intéressant en outre de relever que celui-ci l’a acheté à la princesse de Condé, soeur du dernier duc de Montmorency, qu’il venait de faire décapiter après sa révolte du Languedoc, et qu’il a considéré la prise de cet hôtel comme un "trophée". Une analyse dendrochronologique permettant de dater les poutres de la charpente commune avec la maison voisine est venue confirmer l’âge de ces bâtiments. Vous la trouverez également en pièce jointe à ce message. Au total, il s’agit d’un des immeubles les plus anciens de la ville, pour l’aile mi-XVIe, et des plus prestigieux. L’aile fin XVIIIe est quant à elle caractéristique de l’architecture du secteur sauvegardé. L’ensemble peut être aisément réhabilité, et il est choquant que le crépi ciment des années 50, ou encore le changement des fenêtres et des garde-corps aient pu être considérés comme justifiant de faire disparaître irrémédiablement des immeubles anciens en secteur sauvegardé, face à un bâtiment ISMH, ouverts au public jusqu’en 2005 (Banque de France) et très bien conservés depuis (sauf des dégradations

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intérieures volontaires du promoteur). On doit rappeler au demeurant que les transformations des années 50 puis 70 ont été apportées par l’Etat (Banque de France) et avec l’autorisation de l’ABF (Architecte des Bâtiments de France). Enfin, si la Banque de France a conservé à l’époque les murs tout en "modernisant" l’intérieur, il est certainement possible aujourd’hui de reconstruire totalement l’intérieur, en conservant les murs qui avaient déjà été à l’époque considérés comme dignes d’intérêt. Au-delà même du sort d’un immeuble ancien, les conclusions du commissaire-enquêteur nous paraissent extrêmement critiquables : il n’a retenu aucune des observations, toutes défavorables (la seule mention favorable au registre étant celle d’une adjointe au maire qui évoque une revitalisation du centre ville...). Il justifie l’intérêt général du projet par la seule construction de logements... sans aucune mention du secteur sauvegardé ni la situation en face d’un bâtiment ISMH depuis 1937 (ancien couvent de St-Thomas construit par Louis XIV à la demande de Jacques II Stuart pour servir de lieu d’éducation des jeunes filles catholiques exilées de Grande-Bretagne et d’Irlande). Autrement dit, toute maison du secteur sauvegardé pourrait être achetée par un promoteur (SOFERIM a déjà contacté les propriétaires voisins) qui demanderait ensuite une modification à son profit des règles du secteur sauvegardé et la remplacer par un immeuble neuf plus haut. Ce projet a d’autant plus choqué à St-Germain que les habitants se heurtent souvent à un refus lorsqu’ils souhaitent être autorisés à une modification ponctuelle de leur habitation. Ici, un promoteur a acheté en 2011 une parcelle à un prix correspondant à une constructibilité supplémentaire très limitée (l’essentiel étant donc la réhabilitation de l’existant) et il serait autorisé à démolir entièrement les édifices anciens pour construire des immeubles beaucoup plus hauts que les immeubles mitoyens ! Le projet sera proposé en délibération au conseil municipal le 10 juillet prochain, avant d’être soumis à l’aval du préfet. La ville ne souhaitant pas une nouvelle mise à l’enquête, les échanges avec les associations n’ont jusqu’ici pas conduit à la rédaction d’un nouveau texte par la mairie. Le risque est grand que cet élément de patrimoine qui concerne une page de l’histoire de France soit définitivement détruit. Il nous paraît donc urgent que vos lecteurs en soient informés. SUITE DE LA DECISION : Pour information, la délibération du Conseil municipal du 10 juillet dernier a validé la modification du PSMV. Cette modification doit encore être examinée (à une date que j’ignore encore) par la Commission Nationale des Secteurs Sauvegardés, suite à quoi elle sera transmise au Préfet pour obtenir son accord et son officialisation. Si le projet est accepté tel quel, le bâtiment datant du XVIe siècle sera détruit.

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Culture et tourisme : La réforme italienne Italie : une révolution culturelle!

LA RÉFORME DU MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DU TOURISME

I-UNE VRAIE RÉVOLUTION! comme titre toute la presse italienne. Et TOUS EN ITALIE! avons nous envie de dire, car cette révolution, dont nous aurions eu grand besoin aussi, est un examen complet de l’ensemble du système de gouvernance de la culture et du tourisme pour reconstruire et redéfinir des stratégies nouvelles.Et très vite, car les insuffisances en sont, comme chez nous, bien connues. C’est à partir de l’exercice de réduction les dépenses publiques, qui souligna de nombreuses sources de gaspillage dans le fonctionnement de l’administration publique italienne (délais de la décision trop longs ; doublons de postes entre l’administration centrale et régionale ; bureaucratie ; conservatismes et pesanteurs …) que Dario Franceschini, ministre de la Culture et du Tourisme (MiBACT, Ministère des Biens et Activités culturelles et du Tourisme) a décidé de faire cette réforme. Objectif clair : mieux valoriser le patrimoine artistique et culturel.

« Il est temps, dit avec véhémence Dario Franceschini, de travailler sur le patrimoine, l’histoire et l’archéologie et sur les investissements à réaliser pour qu’ils deviennent aussi des outils pour la croissance « . Les musées et les monuments de l’Etat y sont présentés, par exemple, comme une «mine d’or inexploitée à ce jour ». Ce « Il est temps»renvoie aux années 2007-2013, car la Culture a rejoint le Tourisme en 2006,sous le gouvernement Romano Prodi II ; on a beaucoup parlé, mais peu de choses ont été réellement accomplies depuis. Le site national de Pompei sert de thermomètre, en Italie, à l’efficacité d’un ministère (Voir VI,ci-dessous) et se trouve en danger s’asphyixie.

II- Les cinq priorités de la réforme du ministre pour arriver à ses fins :

• Une  pleine  collaboration  entre  la  culture  et  le  tourisme    • La  diminution  du  temps  de  la  décision    • Une  simplification  et  une  plus  grande  agilité  de  l’échelon  central  avec  une  

meilleure  organisation  de  ses  échelons  régionaux  (37  directions  sectorielles  disparaissent  au  profit  de  mutualisations  selon  les  nouvelles  politiques)  ;  

• Une  plus  grande  autonomie  des  musées  ;    • De  nouvelles  les  politiques  pour  la  formation  et  l’innovation….  

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Développement durable –

Energies renouvelables

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  La Fondation du Patrimoine cautionne les promoteurs éoliens Alors que l’éolien industriel ravage les paysages de la France et dénature son patrimoine un promoteur éolien Eole-Res justifie en public ses projets de parcs éoliens en affichant le logo de la Fondation du Patrimoine montrant ainsi qu’il existe des liens étroits entre ces deux entités. Ces faits sont confirmés par une convention signée le 20 novembre 2011 entre la Fondation du Patrimoine Languedoc Roussillon et ce promoteur éolien. Cette convention permet à celui-ci d’industrialiser une zone naturelle protégée, l’un des plus beaux joyaux paysager de la France. D’autres exemples nous ont été communiqués par des adhérents comme ceux de Vézannes (Yonne), Val-Suzon (Côte d’Or). La FED demande à ses adhérents de lui signaler tous cas où des communes auraient accepté le financement de la restauration d’un monument (chapelle, église…) parallèlement à l'installation d’un complexe éolien industriel. La Fédération Environnement Durable considère que les actions de la Fondation du Patrimoine sont une trahison de la cause qui devrait être son seul objectif. Elle s'interroge sur les liens entre cette fondation et d'autres promoteurs éoliens. La Fédération Environnement Durable demande au Gouvernement d’exercer ses responsabilités de protection du Patrimoine et des paysages de notre pays. Elle lui demande de ne plus les sous- traiter à des Organisations Non Gouvernementales dont les buts affichés principaux sont la défiscalisation de fortunes privées, et qui aboutit à la mainmise des promoteurs éoliens sur les communes de la France, en échange de compensations.

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