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Bonjour à tous, Une nouvelle revue de Presse pour ce début du mois d’Avril avec au programme des articles sur de nombreux dossiers qui font parler d’eux : un point sur les textes qui encadrent actuellement la vente de médicaments sur internet suivi d’un article s'intéressant à l’articulation de l’enquête lancée par l’autorité de la concurrence sur toute la chaine du médicament à la suite de laquelle vous pourrez lire une présentation de la campagne de l’Ordre proposée aux pharmaciens en réponse à la récente campagne de communication de Leclerc pour s’attarder ensuite sur quelques éléments nouveaux concernant l’école privée Fernando Pessoa. Vous finirez la lecture par diverses informations sur la profession dans la rubrique «infos en vrac». En prenant toujours à coeur de vous relayer au mieux l’actualité de la pharmacie et en espérant que vous prendrez plaisir à lire cette 18ème Revue de Presse, Anne CATHALIFAUD VP - Relations professionnelles de l’ANEPF Édito 2013 - N ° 18 Dans ce numéro : Edito Point sur la vente de médicaments sur internet Autorité de la concurrence Campagne «gardons les pieds sur terre» Fernando Pessoa 2 3 4 5 1 Avril 2013 Pensez à cliquer sur les nombreux liens d’articles pour consulter les sources ou approfondir les sujets. Astuce : Revue de presse de l’ANEPF Infos en vrac 6 Le 24 mars dernier, l’ANEPF fêtait ses 45 ans. En effet, l’association est née en 1968, avec un bureau composé de 4 personnes et n’a depuis cessé de se développer et de défendre les étudiants en pharmacie. L’ANEPF s’est également tout récemment doté d’un nouveau site internet, plus pratique et plus visuel, que vous pouvez aller consulter sans modération à l’adresse www.anepf.org

Revue de presse n°18 (avr13)

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Page 1: Revue de presse n°18 (avr13)

Bonjour à tous,

Une nouvelle revue de Presse pour ce début du mois d’Avril avec au programme des articles sur de nombreux dossiers qui font parler d’eux : un point sur les textes qui encadrent actuellement la vente de médicaments sur internet suivi d’un article s'intéressant à l ’ a r t i c u l a t i o n d e l’enquête lancée par l ’ a u t o r i t é d e l a concurrence sur toute l a c h a i n e d u médicament à la suite d e l a q u e l l e v o u s p o u r r e z l i r e u n e présentation de la campagne de l’Ordre proposée aux pharmaciens en réponse à la récente campagne de communication de Leclerc pour s’attarder ensuite sur quelques éléments nouveaux

concernant l’école privée Fernando Pessoa. Vous finirez la lecture par diverses informations sur la profession dans la rubrique «infos

en vrac».

En prenant toujours à coeur de vous relayer au mieux l’actualité de la pharmacie et en espérant que vous prendrez plaisir à lire cette 18ème Revue de Presse,

Anne CATHALIFAUDVP - Relations professionnelles de

l’ANEPF

Édito2013 - N ° 18Dans ce

numéro :

Edito

Point sur la vente de médicaments sur internet

Autorité de la concurrence

Campagne «gardons les pieds sur terre»

Fernando Pessoa

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Avril 2013

Pensez à cliquer sur les nombreux liens d’articles pour consulter les sources ou approfondir les sujets.

Astuce :

Revue de presse de l’ANEPF

Infos en vrac 6

Le   24  mars   dernier,   l’ANEPF   fêtait   ses  45  ans.  En  effet,   l’association  est  née  en  1968,   avec   un   bureau   composé   de   4  personnes   et   n’a   depuis   cessé   de   se  développer  et  de  défendre  les  étudiants  en  pharmacie.  

L ’ ANEPF   s ’ e s t   é g a l emen t   t ou t  récemment   doté   d’un   nouveau   site  internet,   plus   pratique   et   plus   visuel,  que   vous   pouvez   aller   consulter   sans  modération  à  l’adresse  www.anepf.org

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REVUE DE PRESSE DE L’ANEPF

La   vente   de   médicaments   sur   internet,   introduite  par  la   directive   européenne  2011/62/UE concernant la prévention de l’introduction dans la chaîne d’approvisionnement légale de médicaments falsifiés, a été adoptée dans le droit français par voie d’ordonnance le 19 décembre dernier, et le premier décret d’application est paru au Journal Officiel du 31 décembre. L’article L. 5125-34 de l’ordonnance prévoyait la restriction du champ des médicaments disponibles à la vente sur internet aux médicaments dits de médication officinale pouvant être disponibles en libre accès à l’officine.

Mr Lailler, le pharmacien de Caen qui avait créé la polémique en se lançant en Novembre dernier dans la vente de médicaments sur internet, a attaqué au Conseil d’Etat cet article L5125-34, jugeant qu’il représentait une restriction dans l’application de la directive européenne qui traite de la vente sur internet pour tous les médicaments non soumis à prescription médicale obligatoire.

C’est ainsi que le Conseil d’Etat, statuant en référé, a annoncé par ordonnance le 14 Février dernier la suspension de cet article, en attendant que le Conseil d’Etat statuant au contentieux rende une décision définitive quant à la légalité de cet article. La suspension de cet article étend le champ des médicaments disponibles à la vente sur internet à plus de 3500 médicaments (contre 455 médicaments en libre accès).

L’ordonnance du 19 décembre, ayant une valeur législative, a été présentée au conseil des ministres du 13 mars dernier pour ratification, ce qui lui donnera une valeur réglementaire.

Un texte de bonnes pratiques encadrant l’activité, en élaboration au niveau du ministère de la santé, est encore attendu.

VENTE DE MEDICAMENTS SUR INTERNETLa législation

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Une enquête auprès des pharmaciens pour le quotidien du pharmacien révèle que 9 pharmaciens sur 10 sont hostiles à la vente de médicaments sur internet. Ils estiment qu’il s’agit d’un risque pour la sécurité des français et craignent également une atteinte sur le long terme du monopole pharmaceutique tout en ne voyant pas l’intérêt de la vente de médicaments via internet.

D’après un sondage réalisé pour le Groupe Pasteur Mutualité, 80% des français craignent les contrefaçons sur internet. Ironie du sort, puisque l’application de la directive européenne a pour but initial la prévention de l’introduction de falsification dans la chaine du médicament.

Un titulaire de Gironde s’est vu contacté par un habitant des Vosges après consultation d’un site internet comportant les coordonnées et le nom de l’officine et proposant à prix cassés des médicaments pour la dysfonction érectile. Il s’agit en fait du site ouvert par un ancien titulaire de l’officine comme simple site vitrine de la pharmacie, le titulaire suivant n’avait pas renouvelé le contrat avec l’hébergeur, et le titulaire actuel n’était tout simplement pas au courant que l’officine avait disposé d’un site internet.

Le site edpilules.com s’est ainsi servi du nom de domaine abandonné pour proposer à la vente des équivalents du Viagra ou du Cialis (prescription médicale obligatoire en France), à des dosages et dans des quantités interdites en France, sans garantie qu’ils ne s’agissent pas de contrefaçons.

Source : Quotipharm, SudOuest,

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REVUE DE PRESSE DE L’ANEPF

AUTORITE DE LA CONCURRENCE

Sans   qu’elle  ait   besoin  d’être  saisie,  l’autorité  de  la  concurrence  peut  rendre  des  avis  de  sa  propre  initiative  pour  toute  question  de  concurrence  et  peut  ainsi  émettre  des  recommandations  générales  sur  un  marché  ou  un  secteur  particulier.  L´autorité  de  la  concurrence  se  dé=inie  comme  “  une  autorité  administrative  indépendante,  spécialisée  dans  l´analyse  et   la  régulation  du  fonctionnement  de  la  concurrence  sur  les  marchés,  pour  la  sauvegarde  de  l´ordre  public  économique.”

C’est   ainsi   que   dans   un   communiqué   de   presse   du   25   février   dernier,   l’autorité   de   la   concurrence   annonce   son  autosaisie  pour  une  enquête  sectorielle  pour  “analyser  le  fonctionnement  de  la  concurrence  sur  l’ensemble  de  la  chaine  du  médicament”.   L’autorité   de   la   concurrence   voit   en  effet   dans   le   soutien   des   pouvoirs   publics   au  développement   du  médicament  générique  et  l’ouverture  de  la  vente  de  médicaments  en  ligne  de  nouveaux  facteurs  qui  devraient  favoriser  un  accroissement   de   la   concurrence   dans   le   secteur   pharmaceutique.   Selon  elle,   “même  si   le   secteur   du   médicament  dispose   d’une   réglementation   abondante   et   contraignante,   il   demeure   des   espaces   de   liberté   où   la   concurrence   peut  s’exercer”.  

Les   premières   conclusions   seront   rendues   publiques   autour   de   l’été,   pour   un   avis   dé=initif   et   d’éventuelles  recommandations   en  =in  d’année  après  que   les  acteurs   concernés  aient  eu  l’occasion  de  faire  part  de  leurs  réactions  et  observations.    

Concurrence,  publicité,  offres  commerciales,  vente  en  supermarché,    médicaments  sur  internet  …  l’autorité  prend  à  bras  le  corps  beaucoup  de  sujets  sensibles  de  l’environnement  pharmaceutique  actuel,  espérons  que  l’enquête  sera  objective  et  intégrera  tous  les  éléments  de  santé  publique  qu’il  convient  de  ne  pas  détacher  de  toute  ré=lexion  sur  l’organisation  de  la  chaîne  du  médicament.  

•   Identi=ication  des   espaces   de   liberté  où  peut  s’exercer   la  concurrence  à   l’intérieur   du  cadre  de   =ixation   des   prix   des   médicaments  remboursables,   ces   prix   étant   négociés   entre  les   laboratoires     et   le   CEPS   (Comité  Economique  des  Produits  de  Santé).  •   Pour   les   médicaments   non   remboursables,  dont   le   prix   est   libre,   analyse   des   relations  entre  les   laboratoires   et   les   grossistes   et  entre  les  laboratoires  et  les  pharmaciens  d’of=icine.  •   Pour   les   génériques,   l’autorité   de   la  concurrence  nous  dit  que  “certains  laboratoires  pharmaceutiques  sont   susceptibles  de  mettre  en  œuvre   des   pratiques   visant   à   entraver   l’entrée  du   médicament   générique.”   Elle   pourra   ainsi  formuler  des   recommandations  pour  “éviter   la  commission   de   pratiques   répréhensibles   au  regard   du   droit   de   la   concurrence.”   dans   le  domaine.  

•   Analyse   des   relations   laboratoires   –  grossistes  répartiteurs  et  of=icines  –  grossistes  répartiteurs.L’autorité   de   la   concurrence   prend   note   des  dif=icultés   économiques   dont   font   part   les  grossistes   répartiteurs   et   analysera   l’impact  des  ventes  directes  sur  leur  activité.  •  Analyse  de  la  pression  concurrentielle  qu’ils  peuvent   exercer,   notamment   à   travers  l’activité  d’import/export.

•   L’autorité   reconnait   le   pharmacien   comme   l’acteur  principal  de   la   politique  actuelle  des   pouvoirs  publics   de  développement   des   génériques   et   note   une   progression  constante  de  ce  marché  tout  en  constatant  que  les  français  consomment   toujours   moins   de  génériques   que   d’autres  européens.   Elle   se   penchera   ainsi   sur   le   système   de  régulation   existant   et   les   possibles   améliorations   à  envisager   pour  stimuler   la  concurrence  entre  princeps   et  génériques.  •   Pour   les  médicaments  non  remboursables,   l’autorité  de  la  concurrence  pointe  une   tendance  haussière  des  prix  et  annonce   l’analyse   des   mesures   introduites   dans   d’autres  Etats   Membres   pour   stimuler   la   concurrence   sur   le   non  remboursable,   y   compris   la   question   de   la   vente   en  supermarché   et   les   effets   qui   ont   pu   en   découler.   Elle  analysera  également  les   règles  de  liberté  commerciale  qui  s’appliquent   à   la  profession,  notamment   au  niveau  de   la  publicité  et  de  la  pratique  d’offres  commerciales.  •  Du  côté  de  la   vente   en  ligne,   l’autorité  y  voit   un  moyen  d’exercer   une   pression   concurrentielle   sur   les   prix   des  médicaments  non  remboursables  dont  les  prix  sont  libres  et   étudiera   les   “conditions   nécessaires   à   l’essor   de   cette  nouvelle   activité”,   et   pourra   regarder   du   côté   de   nos  voisins  européens  la  mise  en  oeuvre  de  la  vente  en  ligne  et  son   impact   sur   la   concurrence.   L’autorité   avait   été  sollicitée   pour   avis   avant   la   publication  de   l’ordonnance,  ciblant   que   la   restriction   au   libre   accès   introduisait   une  restriction   supplémentaire   et   injusti=iée   par   rapport   à   la  directive  européenne,  et  insiste  sur   la  décision  du  Conseil  d’Etat  dans  le  même  sens  du  14  février  dernier.  L’autorité  avait  également  à  cette  occasion  marqué  son  attachement  à  “la  possibilité  laissée  aux  pharmaciens  de  vendre  en   ligne  des  produits  qui  ne  font  pas  partie  du  stock  de  leur  ofCicine”

Articulation de l’enquête :

Vis à vis des laboratoires

Vis à vis des grossites répartiteurs

Vis à vis des pharmaciens d’officine

Lien

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REVUE DE PRESSE DE L’ANEPF

ÊTRE DOCTEUR EN PHARMACIE NE SUFFIT PAS POUR DÉLIVRER

DES MÉDICAMENTS !

GARDONSLES PIEDS SUR TERRE !

Pour en savoir plus www.ordre.pharmacien.fr

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Le patient a besoin de garanties, de sécurité, d’éthique. Il a besoin d’un pharmacien indépendant et inscrit à son Ordre qui surveille sa déontologie et contrôle chaque année l’actualisation de ses connaissances.

IMAGINEZ… un docteur en pharmacie restant sur les acquis de sa jeunesse. Gardons les pieds sur terre ! En matière de santé, il faut actualiser ses connaissances !

IMAGINEZ… des médicaments dont la qualité n’est pas garantie, dont la composition HVW�IDOVLƒ�«H��Gardons les pieds sur terre ! Les pharmaciens français n’achètent pas et ne vendent pas de médicaments contrefaits.

UN PHARMACIEN D’OFFICINE EST UN PROFESSIONNEL DE SANTÉ

Le médicament est une substance active qui agit sur notre corps et notre vie. Il peut soigner. Mal utilisé, il peut aussi être dangereux. Nul ne conteste le droit de tout commerçant de vendre de la parapharmacie. Mais dès qu’une substance active peut mettre en danger la santé, à qui VH�ƒ�HU�"���FHOXL�GRQW�OD�SULRULW«�HVW�OD�VDQW«��

IMAGINEZ… « une boîte gratuite pour trois achetées !», la « semaine de OĉDVSLULQH���}��XQH��m�YHQWH�Ɠ�DVK�VXU�OH�SDUDF«WDPRO�}đ�Gardons les pieds sur terre ! Un médicament, c’est juste ce qu’il faut quand il faut.

UN MÉDICAMENT N’EST PAS UN PRODUIT COMME UN AUTRE !

On déplore déjà la surconsommation de médicaments. Qui voudrait encourager la vente de PDVVH�"�3RXU�OD�VDQW«��QXO�EHVRLQ�GH�m�JUDQGH�}�GLVWULEXWLRQ��PDLV�GĉXQ�OLHX�G«GL«��SURFKH��FDOPH�et propice au conseil. Une pharmacie répond à des garanties sanitaires et elle est inspectée par les autorités sanitaires. Son emplacement est visé par les autorités de l’État.

IMAGINEZ… des pharmacies entassées dans les lieux les plus fréquentés et délaissant les zones fragilisées. Gardons les pieds sur terre ! Vous avez droit à un accès rapide aux médicaments. À la ville comme à la campagne, de jour comme de nuit.

UNE PHARMACIE N’EST PAS UN COMMERCE COMME UN AUTRE !

À QUI SE FIER ? GARDONS LES PIEDS SUR TERRE !Être docteur en pharmacie, c’est bien. C’est une preuve de connaissances.

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Pour en savoir plus www.ordre.pharmacien.fr

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«GARDONS LES PIEDS SUR TERRE»

Lancement de la campagne d’information de l’ordre dans les officines

L’Ordre   lance   une   campagne   d’information   dans   les   ofLicines,   en   réponse   notamment   à   la   récente  campagne  de  publicité  de  Leclerc,  aLin  de  rétablir  certaines  vérités  mises  à  mal  par  cette  dernière  et  de  réafLirmer  les  enjeux  de  santé  publique  qui   justiLient  l’encadrement  strict  et  actuel  de  la  dispensation  des  médicaments  au  public.  Les   pharmacies   auront   ainsi   à   leur   disposition   afLiches,   dépliants   et   même   un   Lilm   pour   celles  disposant  d’écrans  aLin  d’attirer  l’attention  des  patients  et  engager  avec  eux  le  dialogue.  

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REVUE DE PRESSE DE L’ANEPFSources : Le Monde, UFP France

Fernando Pessoa

Quelques chiffres

C’est  entre  850  et  1500  personnes  qui  ont   manifesté   vendredi   15  mars   à   la  Garde,  près  de  Toulon  en  protestation  contre   le   centre   privé   Fernando  Pessoa,   sous   l’initiative  des   syndicats  dentaires   et   de   l’UNECD   (Union  Nationale   des   Etudiants   en  Chirurgie  Dentaire).  Des   bus  avaient  été  mis   en  place   pour   faire   venir   les   étudiants  concernés   sur   les   l ieux   de   la  manifestation.  Le  président  de  l’ANEPF  était  présent,  ainsi   que   la   corpo   des   étudiants   en  pharmacie   de   Marseil le   et   du  

président   du   syndicat   des   pharmaciens   du  Var   aux   côtés   des   nombreux  étudiants  en  pharmacie  qui  se  sont  joint  à  la  manifestation.  

La  pétition  en  ligne  lancée  par  la  FAGE  en  collaboration  avec   les   associations  d’étudiants   concernées   (ANEPF,  FNEO,   UNECD)   le   12   mars   dernier  rassemblait  au  1er  avril  plus  de  8  900  signatures.  Continuons  la  diffusion  !

Le  bail  de  l’UFP  dans  ses  locaux  actuels  à  Toulon  a  été  résilié   depuis   le   28   décembre   dernier,   ils   devront  quitter   leur  lieu  d’installation  actuel  après  un  préavis  de  6  mois,  c’est  à  dire  avant  le  28  juin.  

L’UFP   se   défend   déjà   af=irmant   qu’après   2   ans  d’études   en   France,   les   étudiants   iront   =inir   leurs  études   au   Portugal,   la   formation   pratique   des  étudiants  ne  pouvant   être  mise  en  oeuvre  en  France.  Nous   sommes   bien   loin   de   ce   qu’ils   prétendaient  proposer  initialement.  

Le   ministère   de  l ’ e n s e i g n emen t  supérieur   français  a p r è s   s ’ ê t r e  renseigné  auprès  de  l’agence   portugaise  d ’ é v a l u a t i on   e t  

d’accréditation   de  l’enseignement   supérieur,   a   eu   la   con=irmation  qu’aucune  accréditation  n’avait  été  accordée  à  l’UFP  en  vue  de  délivrer  des  diplômes  hors  du  Portugal,  ne  pouvant   pas,   de   ce   fait ,   béné=icier   de   la  reconnaissance   automatique  du  diplôme   en  France.  L’UFP   trompe   ainsi   les   étudiants   qui   payent   de  lourdes   sommes,   croyant   que   l’UFP   est   apte   à   leur  délivrer  un  diplôme  portugais  à  Toulon.  

Dans  ce  contexte  pourtant  compliqué,   l’UFP   ne   se  refuse  aucune  limite  et  ose  toute  les   provocations   :  B.  RAVAZ   (président   du  centre)   annonce   qu’il  espère   l’ouverture   d’une  

=ilière  de  médecine  d’ici  3  ou  4  ans.

L e C N P S ( C e n t r e National des Professions de S a n t é ) , structure de représentation

syndicale interprofessionnelle de santé (rassemblant ainsi les d i f férents synd icats des professions de santé, dont ceux de la pharmacie) prend à coeur le dossier PESSOA, sortant régulièrement des communiqués de presse ou interpellant les ministères concernés pour obtenir des réactions.

Pessoa : Le CNPS demande au Gouvernement d’agir maintenant Le CNPS, intersyndicale des libéraux de santé, qui fédère la quasi-totalité des syndicats de professionnels de santé libéraux (32 organisations représentatives), avait fait part de son exaspération devant la passivité des pouvoirs publics au sujet de l’implantation sauvage du centre de formation portugais privé Fernando Pessoa dans le Var, à La Garde près de Toulon, et avait saisi les ministres concernés, Santé et Enseignement supérieur, pour finir par écrire, le 26 février dernier, au Premier ministre en exigeant la fermeture de cet établissement. Cette structure ne possède pas les accréditations nécessaires pour dispenser des formations à l’étranger ni délivrer les diplômes correspondants. De plus, elle n’offre aucune garantie que ce soit au niveau de la qualité des enseignements ou du contenu des formations proposées. Elle prétend « former » des chirurgiens-dentistes, des pharmaciens, des orthophonistes et des diététiciens, en annonçant que les diplômes délivrés seraient valables dans toute ’Union Européenne et au-delà, moyennant une formation payante. Ce faisant, elle institutionnalise le contournement des numérus clausus ou quotas existants pour ces différentes professions. La ministre de la Santé vient d’écrire en réponse au CNPS et indique, notamment, que le gouvernement a saisi le procureur de la République de Toulon pour sanctionner l’utilisation abusive de la dénomination « université ». Le CNPS a bien noté que, malgré la résiliation de la convention d’hébergement dans l’hôpital de La Garde le 28 décembre 2012, le Centre de formation va pouvoir poursuivre ses activités jusqu’au 28 juin 2013 en raison de l’application d’un préavis de 6 mois. En d’autres termes, malgré sa « volonté de garantir une régulation de la formation des futurs professionnels de santé », la ministre de la Santé explique que cet établissement, installé en toute illégalité, va pouvoir aller jusqu’au bout de l’année scolaire. La CNPS dénonce le manque de fermeté du gouvernement envers des contrevenants au droit. Faute d’avoir agi en temps utile, celui-ci sacrifie une promotion d’étudiants, qui après avoir très chèrement payé leur année d’études, se retrouveront dans une impasse dès le 29 juin. C’est pourquoi, le CNPS renouvelle son appel à participer activement à la manifestation initiée par la profession dentaire, le 15 mars à 14 heures devant la Mairie de La Garde dans le Var. Le CNPS attend du gouvernement qu’il assume ses responsabilités et qu’il mette fin, dans les délais les plus brefs, à ce qui s’apparente à une escroquerie à la formation dont plusieurs centaines de jeunes sont déjà victimes. P.J. : lettre de la Ministre de la Santé

Michel Chassang - Tel. 06 85 72 60 83

Le 12 mars 2013

Page 6: Revue de presse n°18 (avr13)

Adresse postale :

ANEPF

4 avenue Ruysdaël

75008 PARIS

Responsable de la publication :

Anne CATHALIFAUD

[email protected]

Retrouvez - nous en ligne surwww.anepf.org

Seule   organisation   représentative   des  étudiants  en   pharmacie,   l’ANEPF   (Association  Nationale  des  Étudiants  en  Pharmacie)  a  pour  objectif  de  :

•Représenter   les   82  000  étudiants   en  pharmacie  d’une   voie   unique,   apartisane   et   asyndicale  auprès   des   instances   universitaires   et   des  organismes  de  tutelle.

•Promouvoir  des   liens  entre  les   étudiants   aLin  de  créer  une  unité  nationale.

• Favoriser   les   échanges   internationaux,  notamment   par   le   biais   des   associations   EPSA  (European  Pharmaceutical   Student  Association)  et   IPSF   (International   Pharmaceutical   Student  Federation).

Pour  plus  d’informations,  contactez-­‐nous  à  :[email protected]

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REVUE DE PRESSE DE L’ANEPF

2013 - N ° 18Infos en vrac

Albin  DUMAS  a   été   élu  président  de   l’APR   (l’   Association   de  Pharmacie   Rurale)   le   23   mars  dernier,   succédant   ainsi   à   Benoit  Thiébaut.  

Source  :  Le  Pharmacien.fr  

L’Ordre   a   récemment   mis   à  disposit ion   sur   son   site  i n t e r n e t   u n   C o d e   d e  déontologie   commenté   :   les  a r t i c l e s   s o n t   e n   e f f e t  accompagnés   d’une   analyse  juridique   et   de   cas   pratiques  o u   d e   j u r i s p r u d e n c e  permettant   une   meilleure  

compréhension  du  code  de  déontologie  et  de  sa  mise  en  pratique.  

Source : Ordre

Le   26   mars   dernier,   Philippe  GAERTNER   a   été   réélu   pour   son  troisième   mandat   à   la   présidence  de   la   FSPF   (Fédération   des  Syndicats   Pharmaceutiques   de  France),   premier   syndicat   des  pharmaciens  d’ofLicine.  

 Dans  son  discours,   il  dresse  le  bilan  des  3  années  de  son  dernier   mandat   et   décrit   le   programme   de   son  mandat   à   venir,   le   situant   «dans   la   continuité   de  l'action  menée  et  résolument  tourné  vers  l'évolution  du  métier   de   pharmacien   et   le   renforcement   de   sa  dimension   de   professionnel   de   santé».     Une   partie  importante  du  programme  repose  évidemment  sur  le  suivi   de   la   mise   en   place   de   la   convention  pharmaceutique   signée   en   mai   dernier,   rappelant  l’attachement   du   syndicat   au   passage   aux   25%  d’honoraires  Lixés  dans  la  convention.  

Il  aborde  également  de  nombreuses  autres  questions,  réunies   en   23   revendications   majeures   du   syndicat  pour   le   mandat   à   venir,   rappelant   que   ces   actions  sont   prioritairement   guidées   par   la   défense   contre  toute  déstabilisation  des  trois  piliers  de  l’ofLicine  que  sont   :   le  monopole  pharmaceutique   de  dispensation  des   médicaments,   l’indivisibilité   de   la   propriété   de  l’ofLicine  et  leur  répartition  démo-­‐géographique.  

Sources : Le Pharmacien.fr, Quotipharm

La  proposition  de  F.  Van  Roeckeghem  (directeur  de  la   CNAM)   lors   de   la   première   réunion   de  négociation  (19  mars)  concernant   la  rémunération  à  l’honoraire  est  de  transformer  le  forfait  à  la  boîte  de   0,53€   en   honoraire   pharmaceutique.   La  prochaine  réunion  aura   lieu   le   10  avril,   l’échéance  de  la  négociation  étant  prévue  au  21  mai.  

Sources : Quotipharm