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Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 AGENCE DE PRESSE

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Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014

AGENCE DE PRESSE

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Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014

Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement a officiellement lancé, lundi 15 octobre 2012, lors d’un point presse commun avec les ministères en charge de la Culture, de la Recherche et de l’Environnement, l’appel à candidatures auprès des universités de monde entier pour le Solar Decathlon Europe 2014 (1). C’est en effet à Versailles (Yvelines) qu’aura lieu la prochaine édition de cette compétition universitaire, « entre mi-juin et mi-juillet 2014 », ainsi que le prévoit le protocole d’entente signé en mars dernier par le département de l’Énergie des États-Unis, à l’origine de l’événement, et l’ex-MEDDTL (AEF Habitat et Urbanisme n°218515). Remporté cette année par une équipe rhône-alpine à Madrid (AEF Habitat et Urbanisme n°205496), le Solar Decathlon Europe oppose 20 équipes chargées de « concevoir et construire une maison solaire autonome en énergie ». « Nous sommes attendus, nous devons être à la hauteur », prévient Cécile Duflot, annonçant avoir confié au CSTB l’organisation de la compétition. Celle-ci ne devra donc pas « souffrir d’à-peu-près », mais au contraire « s’appuyer » sur l’expérience des équipes françaises « qui ont déjà concouru à Madrid ».

LES ÉQUIPES SERONT SÉLECTIONNÉES « AVANT LA FIN DE L’ANNÉE 2012 »

« Les vingt équipes qui concourront dans 18 mois » seront sélectionnées « avant la fin 2012 », poursuit la ministre. Une fois cette sélection effectuée, les équipes « disposeront

d’environ 18 mois pour travailler l’ingénierie, l’architecture, développer les process et les matériaux ainsi que les équipements de la maison solaire », indique le ministère, expliquant que ce travail « s’appuiera sur le règlement général de l’épreuve ». Ce dernier, préparé et finalisé par le conseil scientifique et technique, présidé par Alain Maugard (par ailleurs président de Qualibat), sera « mis en ligne dans les toutes prochaines semaines » selon la ministre.

Cécile Duflot annonce en outre la création d’un comité de pilotage, présidé par André Lecomte, président de section du CGEDD, et co-présidé par Benoît Parayre, inspecteur général au développement durable, qui sera quant à lui chargé de coordonner » le déroulé de la compétition, « en rassemblant toutes les parties prêtes à s’impliquer », au sein des services « de l’État et des collectivités ou des établissement concernés ».

« ILLUSTRATION DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE »

« Fière et heureuse » de la victoire française à Madrid, la ministre assure par ailleurs vouloir « suivre le cap fixé par le président de la République lors de la conférence environnementale » (AEF Habitat et Urbanisme n°206899), à savoir « faire de la France la nation de l’excellence environnementale ».

Pour ce faire, elle annonce avoir demandé au CSTB « d’adapter le règlement de la compétition » pour

qu’il prenne « davantage en compte » les enjeux de développement urbain « durable » « et notamment les questions de densité et de mobilité ». « Six critères d’évaluation supplémentaires » ont donc été intégrés au cahier des charges du règlement, critères « qui prennent en compte les préconisations énoncées dans la feuille de route de la conférence environnementale » (AEF Habitat et Urbanisme n°206281).

Les équipes devront de fait concevoir leurs prototypes de maisons en prenant garde à ce que leur projet « s’adapte à son environnement culturel, climatique et social » et en privilégiant un projet d’habitat collectif « qui respecte l’espace privé de chacun ». Elles auront à créer « un lieu de vie connecté et de mobilité » qui soit également « un produit de recherche, industriable à terme », l’idée étant que la maison « consomme intelligemment » les ressources énergétiques et soit construite grâce à des matériaux et des process « innovants ».

Le ministère annonce pour finir que le Solar Decathlon accueillera sur un même site chacune des 20 équipes et leur maison solaire, « ainsi qu’un espace ‘ville durable’ », « surface d’exposition interactive spécifiquement dédiée au grand public et sur laquelle démonstrations et expositions seront proposées par des professionnels de la filière du bâtiment ».

Cécile Duflot lance l’appel à candidatures pour le So-larDecathlon 2014

15/10/2012

AEF

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« La diversité des candidatures reçues [pour le Solar Decathlon 2014] constitue un bel encouragement pour les organisateurs de la compétition en France », relève le ministère de l’Égalité des Territoires et du Logement, qui dévoile, vendredi 21 décembre 2012, la liste des 20 équipes admises à concourir à Versailles (Yvelines) en juin-juillet 2014. Celles-ci « disposent maintenant de 18 mois pour travailler à la conception, à la fabrication et à la réalisation concrète de leur projet respectif », ajoute le ministère. Elles « devront ainsi relever le défi de concevoir et construire intégralement une maison solaire autonome en énergie ». Pour mémoire, l’appel à candidatures avait été lancé en octobre dernier par Cécile Duflot (AEF Habitat et Urbanisme n°204394) suite à la victoire de l’équipe française Team Rhône-Alpes au Solar Décathlon 2012 de Madrid (AEF Habitat et Urbanisme n°205496).

Le Solar Decathlon est une compétition internationale organisée chaque année impaire par le département d’État américain à l’énergie, traditionnellement aux États-Unis (fait nouveau, en 2013, la compétition se déroulera également en Chine). Depuis 2010, en alternance avec la compétition américaine, un Solar Decathlon est organisé les années paires en Europe, compétition dont les deux premières éditions ont eu lieu à Madrid et dont la France a obtenu, donc, l’organisation de l’édition 2014.

Voici les 20 équipes sélectionnées:

- Deux équipes exclusivement françaises : Atantic challenge (composée notamment de l’Ensa [école nationale supérieure d’architecture] Nantes, École des mines de Nantes, IUT Nantes, institut des matériaux Jean Roussel) et UPE team (composée notamment de l’université Paris-Est, Ensa Paris Malaquais, Ensa Marne-la-Vallée, ESTP Paris, École des ponts Paris-Tech, Ifstarr [Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux]) ;- Chili - France, Casa Fenix - UTFSM ;- USA - France, Team réciprocité ;- Suisse, Lucerne Team ; - Espagne - Plateau Team et Barcelona tech 2014- Japon - Chiba University Japan ;- Danemark, DTU Team ;- Inde, Team Shunya ;- Allemagne - Team Rooftop et Ontop- Roumanie - Team Bucharest 2014 ;- USA - Allemagne - Team inside out ;- Pays-Bas - Delft Versailles 2014 ;- Costa Rica - TEC team ;- Italie - Rhome4 DenCity ;- Thaïlande - Kmutt team ;- Taïwan - NCTU - Unicode ;- Mexique - Mexico.

Solar Decathlon : les 20 équipes sélectionnées pour la compétition de 2014 qui aura lieu à Versailles

AEF

21/12/2012

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L’hydrogène est une des solutions de la ville de demain, thème du Solar Decathlon

Environnement-Architecture-Education-Bâtiment

AGENCE FRANCE PRESSE

2/11/2013

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Le Solar Decathlon (1), qui se déroulera pour la première fois en France du 28 juin au 14 juillet 2014, est une « véritable illustration de la démarche gouvernementale en matière de transition écologique et énergétique », selon le METL. Cécile Duflot, ministre du Logement, salue, mercredi 6 novembre 2013 à la Cité de l’architecture et du patrimoine, les innovations que proposent les vingt prototypes de « logements de demain » en compétition. Notamment ceux de surélévation de bâtiments existants ou d’ « habitats d’urgence répondant aux aléas naturels, des bâtis indispensables en zones ultra-marines ». Près de 30 sponsors se sont engagés, ce même mercredi, à soutenir l’événement. Parmi eux, le Cecodhas et l’USH.Les vingt équipes concurrentes au Solar Decathlon 2014 (1) (AEF Habitat et Urbanisme n°9908), venues d’écoles et universités de seize pays, ont présenté les maquettes de leurs prototypes à la Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris, mercredi 6 novembre 2013. Ces prototypes, préfigurant les « logements de demain », autonomes sur le plan énergétique et utilisant le soleil comme seule source d’énergie, prendront forme, du 28 juin au 14 juillet prochain sur le site des Mortemets, dans le parc du château de Versailles (Yvelines). Une « Cité du soleil » éphémère sera bâtie, accueillant d’un côté les habitats prototypes, de l’autre le village des jeunes concepteurs qui vivront sur place, ainsi que des espaces (salles de colloque, agora de 700 places…) consacrés aux professionnels et partenaires. 200 000 visiteurs

sont attendus. L’occasion pour le grand public de se sensibiliser aux nouvelles technologies qui équiperont, dans un futur proche, leurs villes et habitats.

PROMOUVOIR L’EXCELLENCE FRANÇAISELe Solar decathlon 2014 est une « véritable illustration de la démarche gouvernementale en matière de transition écologique et énergétique », selon leMETL. Ce concours « va donner à la France l’opportunité de promouvoir l’excellence française sur la scène internationale et de stimuler l’innovation en matière d’efficacité énergétique par la recherche d’économies d’énergie dans le bâtiment, l’emploi de matériaux de construction et de technologies plus performants et respectueux de l’environnement ». Deux équipes françaises sont notamment en compétition. L’équipe nantaise « Atlantic challenge » d’une part, qui regroupe des étudiants de l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes, l’école supérieure du bois, l’institut supérieur de santé et des bioproduits d’Angers, l’université de Nantes, l’école de design Nantes Atlantique et Sciences com. D’autre part, la « Team Paris » composée des étudiants de l’école nationale supérieure d’architecture Paris Malaquais, l’école supérieure d’ingénieurs en électrotechnique et électronique de Paris, l’école spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie, l’université Paris Est, Chimie Paristech ainsi que l’école nationale des sciences géographiques.Cécile Duflot, ministre du Logement,

accueille avec enthousiasme la préparation de cette « grande aventure collective et humaine mettant à contribution 800 étudiants d’horizons différents ». Après avoir observé les différents maquettes, elle salue certains projets de surélévation de bâtiments existants ou d’ « habitat d’urgence répondants aux aléas naturels, des bâtis indispensables en zones ultramarines ». « La réflexion qui a été faite sur l’usage des matériaux est très intéressante », ajoute-t-elle auprès d’AEF Habitat et Urbanisme.

LES PREMIERS PARTENAIRESPrès de 30 sponsors se sont engagés, ce même mercredi, à soutenir l’événement de différentes manières. Parmi eux, la Capeb, la FFB, France GBC, le Cecodhas et l’USH. Jérôme Mât, directeur exécutif de CSTB Solar (qui coordonne l’événement), explique à AEF que « le sponsoring peut se faire par une contribution financière, mais aussi par une aide matérielle aux équipes en compétition par exemple ». « Pour le moment, on ne sait pas encore quelle sera la contribution des sponsors, les discussions sont encore en cours. Et d’autres grands groupes devraient prochainement [les] rejoindre. » Selon nos informations, l’USH réfléchit actuellement à décerner un prix à une équipe en compétition.

L’équipe organisatrice du Solar Decathlon rappelle que cet événement est « une vitrine » de ce qui peut se faire et permet ainsi d’innover dans tous les secteurs du logement.

Le Solar Decathlon 2014, « illustration de la démarche gouvernementale en matière de transition énergétique »

AEF

7/11/2013

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Le navigateur Michel Desjoyaux sera le parrain du Solar Decathlon 2014, une compétition universitaire internationale où de jeunes ingénieurs et architectes du monde entier conçoivent l’habitat de demain, à l’architecture durable, chauffé et éclairé grâce au soleil.Organisée pour la première fois en France, du 28 juin au 14 juillet dans le cadre fastueux des jardins du château de Versailles, cette compétition biennale verra s’affronter vingt équipes représentant seize pays. Leur défi sera de concevoir et de construire une maison solaire, entièrement autonome en énergie.«Je m’intéresse à l’écologie au sens large, comme marin et plus encore comme citoyen. Il nous faut trouver des solutions aujourd’hui, sans attendre que le prix du pétrole grimpe, pour les maisons de demain qui nous chaufferont mieux, et pour moins cher», a déclaré à l’AFP Michel Desjoyaux, double vainqueur du Vendée Globe (2001 et 2009), et l’un des navigateurs en solitaire les plus titrés du monde.«Ma maison est équipée de panneaux solaires, c’est pour moi une évidence : même en Bretagne, il y a assez de soleil pour chauffer son eau !», a-t-il plaisanté.«Observateur privilégié de la dégration de la planète», il «mesure l’importance de la préserver».Très enthousiaste à l’idée de mettre sa notoriété au service de l’événement, ce marin émérite doublé d’un chef d’entreprise avisé dont l’écurie de course au large, Mer agitée, conçoit des monocoques futuristes, voit dans ce challenge

«un levier de dynamisation de la recherche appliquée».Lundi, une campagne de recrutement de volontaires a été lancée par la ministre du Logement Cécile Duflot, lors d’une conférence de presse au ministère, en présence de M. Desjoyaux.Elle a appelé «tous ceux qui souhaitent s’engager et accompagner un événement international d’envergure, centré sur les énergies renouvelables et l’innovation écologique», à le faire.Le Solar Decathlon est une opportunité de «promouvoir l’excellence française sur la scène internationale et de stimuler l’innovation en matière d’efficacité énergétique par la recherche d’économies d’énergie dans le bâtiment, l’emploi de matériaux de construction et de technologies plus performants et respectueux de l’environnement», a souligné le ministère.Créé aux Etats-Unis par le département d’Etat à l’Energie, le Solar Decathlon est doté d’un budget de 6 millions d’euros, en partie financé par des fonds publics. Madrid avait accueilli les deux précédentes éditions.

Le navigateur Michel Desjoyaux parrain du Solar Decathlon 2014

17/03/2014

Agence France Presse

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Le navigateur Michel Desjoyeaux est le parrain de l’édition 2014 du Solar Decathlon, compétition internationale d’architecture environnementale accueillie, pour la première fois, en France, à Versailles, du 28 juin au 14 juillet prochains (lire sur AEF), annonce le METL lundi 17 mars 2014. Saluant une nouvelle fois l’ «opportunité d’innovation» que représente cet événement visant à faire concevoir et construire un habitat solaire, autonome en énergie, à des étudiants architectes et ingénieurs du monde entier, Cécile Duflot entend en faire une «incarnation» pour le grand public du «chantier de la transition énergétique» en France, alors que le projet de loi de programmation est toujours en cours de rédaction. La ministre lance également la campagne de recrutement de bénévoles ainsi qu’un appel à de nouveaux partenaires, le budget n’étant «pas encore totalement bouclé». Cécile Duflot, ministre en charge du Logement a lancé, ce lundi 17 mars, la campagne de recrutement de bénévoles ainsi qu’un appel à de nouveaux partenaires pour l’édition 2014 du Solar Decathlon, compétition internationale d’architecture environnementale, qui se tiendra pour la première fois en France, à Versailles, du 28 juin au 14 juillet. Parmi les sponsors déjà annoncés (lire sur AEF), l’USHprécise sur son site qu’elle exposera les projets les plus innovants en matière de performance énergétique portés par les organismes HLM. L’USH pour l’occasion a retenu trois thèmes : «l’autonomie énergétique

des logements», «la réduction massive des charges permise par ces avancées techniques» et «la pédagogie mise en œuvre dans le cadre de ces projets à destination des locataires ou des accédants». Des thèmes qui «font écho aux six critères imposés aux vingt équipes universitaires en compétition», poursuit-elle : «densité, mobilité, sobriété, innovation, accessibilité financière et contextualisation».De son côté, la fédération des OPH qui disposera d’un stand de 100 m2 le 3 juillet se voulant la «vitrine des pratiques et compétences» des offices, a mis en ligne sur son site internet un appel à projetsciblé sur la thématique de la participation et de l’éco-responsabilisation des habitants.

Solar Decathlon : le navigateur Michel Desjoyeaux, par-rain de l’édition 2014 dont le budget n’est pas encore bouclé

AEF

17/03/2014

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Le jury de Solar Decathlon dévoilé, la revue «Urbanisme» qui, à l’occasion de la coupe du monde de football, se penche sur les stades de France qui suscitent le débat et reposent sur des choix architecturaux et urbains notamment… Voici «en bref» deux actualités intéressant les domaines de l’aménagement et l’urbanisme. SOLAR DECATHLON. Le jury du Solar Decathlon, compétition internationale d’architecture environnementale qui aura lieu, pour la première fois en France, à Versailles, du 28 juin au 14 juillet prochain, vient d’être dévoilé par l’organisation. Ainsi, Paola Vigano, récompensée par le Grand prix de l’urbanisme en 2013, est présidente du jury Urbanisme, transport et accessibilité ; Wang Shu, lauréat du grand prix d’architecture Pritzker en 2012, est président du jury Architecture ; Harrison Fraker, professeur récompensé par le Topaz en 2014, est président du jury Efficacité énergétique ; Marc Mimram, lauréat 2013 du prix d’architecture Aga Khan, est président du jury Ingénierie et construction ; Dominique Gauzin-Muller, architecte, auteure et journaliste est présidente du prix Développement durable ; Marie-Hélène Contal, directrice-adjointe de l’Institut français d’architecture est présidente du jury Communication et sensibilisation sociale. La liste complète des membres est à consulter ici. Pour rappel, du 16 au 26 juin, les équipes en compétition monteront leurs prototypes d’habitat solaire à taille réelle, puis aura lieu l’inauguration officielle. L’équipe lauréate 2014 sera annoncée samedi 12 juillet.

Aménagement et urbanisme : l’actualité en bref

AEF

05/2014

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Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014

«Passer du papier à la réalité» : le Solar Décathlon offre à Romain, parmi 800 jeunes architectes et ingénieurs du monde entier, l’opportunité de bâtir à taille réelle la maison de demain, écologique et autosuffisante... pour un résultat époustouflant.Il n’aura fallu que onze jours pour les fabriquer, et leurs silhouettes mêlant verre, céramique, bois brut, surfaces végétales et panneaux solaires se dressent fièrement sur le site des Mortemets, aux confins des jardins du château de Versailles, à la veille de l’inauguration de la manifestation par la ministre du Logement, Sylvia Pinel.Casque de chantier vissé sur la tête, fébriles, filles et garçons d’une vingtaine d’années travaillent d’arrache-pied pour finir dans les temps, sous peine d’être disqualifiés : le Solar Decathlon est une compétition universitaire internationale, où s’affrontent 20 équipes venues de 17 pays (Allemagne, Suisse, Roumanie, Etats-Unis, Japon, Thaïlande, Costa Rica, Mexique, Chili...)Leur défi : construire un prototype d’habitat fonctionnel, dont le soleil est la seule source d’énergie.«En France on dit souvent: +Les architectes sont fous, les ingénieurs sont chiants+. Là on travaille tous ensemble sur du concret, on trouve des compromis entre l’esthétique et la réalité constructive», se réjouit le Nantais Romain Buchet, qui comme ses co-équipiers, a peu dormi pour boucler le chantier.Baptisé Phileas, son projet imagine la réhabilitation de Cap 44, un bâtiment industriel du 19e siècle

aujourd’hui désaffecté, au bord de la Loire, que les Nantais voient comme «une verrue dans le paysage».Des cultures maraîchères sous une vaste verrière posée sur le toit, des logements le long d’une passerelle conçue comme une grande percée vers le fleuve, la scénographie du projet est présentée au fil de la visite du module prototype. - «Pas la petite maison dans la prairie» - Car du 28 juin au 14 juillet, la manifestation ouvre gratuitement ses portes, et les jeunes concepteurs feront office de guides.Notés sur 10 critères -- architecture, ingénierie et construction, bilan énergétique, innovation, durabilité... -- par un jury que présidera le navigateur Michel Desjoyeaux, ils devront aussi briller par leur capacité à parler de leur projet.«Il ne s’agit pas de construire +La petite maison dans la prairie+ en pleine nature, comme on le ferait aux Etats-Unis, mais d’inventer l’habitat collectif de demain et de réhabiliter la ville», explique l’un des responsables, Vincent Jacques Le Seigneur.De fait chaque projet s’enracine fortement dans une culture et un patrimoine architectural particuliers, pour répondre aux problématiques et aux besoins sociaux d’un pays. Ainsi le projet néerlandais The Skin prévoit-il de réhabiliter les petites maisons de briques, véritables passoires énergétiques, construites aux Pays-Bas pendant les Trente Glorieuses. Il y en aurait 1,4 million.Pour un coût minimal et des

travaux réalisables sans reloger les habitants, elles sont «relookées, recouvertes d’une seconde peau qui fait office de bouclier thermique», avec une serre solaire et un toit végétal, explique l’un des concepteurs, George Xexakis.Comme nombre de PME et de grandes entreprises partenaires à qui ces projets innovants offrent une superbe vitrine -- elles y invitent d’ailleurs leurs clients à découvrir leur savoir-faire --, la société néerlandaise Nobutec a fabriqué la structure adaptable, qui pourrait être rapidement commercialisée. Un peu plus loin, un projet franco-chilien, la Casa Fenix, est le fruit d’une réflexion sur les lacunes de l’hébergement d’urgence. «Après un tremblement de terre, les familles sont souvent relogées dans du provisoire qui dure des années», rapporte Pierre Maudet. Antisismique et faite de poutres de bois fixées par des boulons vissés à la pince, elle se monte «comme un meuble Ikea», dit Pierre, en différents modules qui forment une petite maison durable.Inspirée de l’architecture traditionnelle thaïlandaise, la maison Adaptive House, elle, est construite sur pilotis afin de résister aux inondations, tandis que l’habitat suisse Your+, aux finitions très design, mutualise les pièces d’habitation «pour réduire la consommation d’espace qui a grimpé à 45 m2 par personne», explique l’un de ses concepteurs, Hanspeter Burgi.

Par Rebecca Frasquet.

«Du papier à la réalité»: le Solar Decathlon invente la maison de demain

AGENCE FRANCE PRESSE

26/06/2014

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Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014

La ministre du Logement et de l’Égalité des territoires a inauguré vendredi 27 juin 2014 le SolarDecathlon, concours international «d’architecture solaire», dont la troisième édition européenne a lieu pour la première fois en France, à Versailles (Yvelines), du 28 juin au 14 juillet. Une «cité du soleil» éphémère accueille ainsi 20 prototypes d’habitations innovantes pour l’efficacité énergétique, ainsi que 800 étudiants d’universités de 16 pays. «Je crois savoir que jamais on n’avait vu une telle diversité de projets», commente Sylvia Pinel, en ouverture de la manifestation. «Les prototypes sont des preuves de l’innovation et de l’émulation qui existent dans ce secteur. Je souhaite que ces expérimentations se développent et que ces manières d’habiter soient généralisées», ajoute-t-elle, citant les mesures sur l’innovation incluses dans son plan de relance de la construction.«Cette compétition, qui est d’abord une formidable aventure humaine, nous fait la belle démonstration que nous pouvons construire différemment, en alliant toutes les techniques, tous les savoir-faire, mais surtout toutes les imaginations», déclare vendredi 27 juin 2014 Sylvia Pinel, lors de l’ouverture du Solar Decathlon, le concours international «d’architecture solaire», dont la troisième édition européenne se tient pour la première fois en France, à Versailles (Yvelines), du 28 juin au 14 juillet. 20 projets d’habitat innovant sont exposés sur le site des Mortemets (lire sur AEF), dans le domaine du château, ayant fait

l’objet d’un projet de requalification paysagère pour y accueillir des manifestations d’envergure internationale. Parmi les équipes, provenant de 16 pays différents, deux sont françaises, et deux autres voient des étudiants français associés à des universitaires chiliens et américains.Deux ans ont été nécessaires pour mettre à point les prototypes en lice pour remporter le Grand prix, décerné le 12 juillet, ainsi que 10 autres prix thématiques. «Je n’avais jamais vu une telle diversité de projets», commente Sylvia Pinel, en ouverture de la manifestation.UNE MAJORITÉ DE PROJETS D’HABITAT COLLECTIFLes prototypes de bâtiments exposés à Versailles, dans la «cité du Soleil», sont «zéro énergie», dotés d’une technologie solaire thermique et photovoltaïque, et maximisent les apports solaires. Cette année, l’accent a été mis sur la sobriété énergétique, et non pas sur la capacité des bâtiments à produire un maximum d’énergie. Deux critères du concours ont eu «un impact beaucoup plus important qu’escompté», selon les organisateurs. D’abord le critère de la densification de l’habitat, qui a eu un résultat concret : «pour la première fois, la majorité des projets du concours relève de l’habitat collectif». Second critère, la contextualisation : chaque projet a été pensé en tenant compte du contexte social, climatique, économique et culturel du pays dont il est issu. «Je souhaite que la relance de la construction en France s’inspire de ce modèle de connaissances plurielles et de

dialogue interdisciplinaire», souligne à ce sujet la ministre du Logement.Émergent ainsi des bâtiments pensés pour survivre à des catastrophes naturelles ou technologiques, comme l’Adaptive House, pensé par l’équipe Kmutt pour la banlieue sud-ouest de Bangkok (Thaïlande), située en zone inondable. Le bâtiment sur deux niveaux et sur pilotis a l’architecture carrée des maisons traditionnelles thaïlandaises : la structure métallique est insensible à l’eau donc indéformable, et les autres matériaux, qui lui donnent l’apparence d’un bâtiment en bois, sont choisis pour leur étanchéité. En cas de crues, les 60 cm de surélévation devraient épargner le rez-de-chaussée, mais si ce dernier se trouvait à être inondé, les habitants peuvent se réfugier à l’étage en ayant une autonomie de trois jours, conférée notamment par le système photovoltaïque installé sur le toit.Le projet Casa Fenix, mené par le Chili et la France, porte sur un habitat d’urgence, modulaire et évolutif, pour les zones sinistrées par des tremblements de terre : des modules en ossature bois et préfabriqués doivent être assemblés facilement par les équipes dépêchées sur les zones sinistrées. L’installation photovoltaïque est limitée à 3,9 kWc : la moitié de cette production peut être autoconsommée, alors que le surplus est injecté dans le réseau.Parmi les projets découlant d’une réflexion sur la densité urbaine, nombreux sont ceux qui visent à construire des logements sur les

Le Solar Decathlon, inauguré à Versailles, est la «démons-tration que nous pouvons construire différemment» (S. Pinel)

AEF

27/06/2014

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Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014

toits d’immeubles existants. C’est le cas, par exemple, du projet OnTop, porté par une équipe allemande, de l’université de Francfort. Ainsi, des constructions légères en bois et tuiles, d’une couleur foncée d’ardoise traditionnelle, s’érigent sur une construction blanche, à la manière d’un étage proéminent. Cette structure supplémentaire doit apporter au bâtiment une protection thermique ainsi qu’une surface de panneaux solaires permettant de produire de l’énergie. Une batterie est installée pour augmenter l’électricité autoconsommée et pour écrêter la pointe de production à la mi-journée. Le projet doit être reproduit en démonstration à Francfort. Un projet similaire provient d’Espagne (Symbcity), où des nouveaux étages en ossature bois doivent être construits sur les toits des immeubles existants du quartier Manoteras, une zone résidentielle de Madrid. Le nouvel étage doit déborder de quelques mètres, nécessaires pour installer une paroi en verre améliorant la résistance thermique des murs anciens. Les bénéfices issus des ventes de ces logements pourraient servir à la rénovation complète des immeubles, suggère l’équipe universitaire.RÉHABILITER UN BÂTIMENT INDUSTRIELLe projet Your +, en provenance de Lucerne (Suisse), vise à pousser les habitants à partager leur habitation, pour passer de 50 m2 occupés par personne à 35 m2. Ainsi, le projet prévoit de construire un immeuble dans une rue centrale de la ville, dans lequel chaque logement est doté de quatre types d’espaces. Des chambres privées ; des espaces communs, comme la cuisine ; des salles communes, dont l’usage peut varier, de la salle de jeu à la salle de sport ; et, entre toutes ces pièces, des couloirs, des espaces de circulation, que l’on peut couper à certains endroits par des portes. L’architecture extérieure, constituée de trois grands cubes reliés entre

eux par les couloirs, illustre le principe proposé par l’équipe suisse. D’autres projets, comme le hollandais The Skin, visent à rhabiller des maisons traditionnelles des Pays-Bas, en briques rouges avec un petit jardin, par une seconde peau, pour mieux isoler ces habitations anciennes. Des serres solaires devraient également voir le jour sur les façades.Enfin, en matière de requalification urbaine, le projet porté par des écoles nantaises (Philéas) vise à réhabiliter un bâtiment industriel construit en 1985. Le projet veut reprendre la structure initiale de ce bâtiment désaffecté, une sorte de barre de logements en poteaux-poutres. En ouvrant des brèches, le projet vise à redonner de la lumière aux logements, alors que, sur les toits, des structures en verre doivent être ajoutées, sorte de toits transparents, pour «réintroduire l’agriculture en ville» avec des serres. Enfin, des loggias doivent être insérées pour mettre en relief les façades et offrir des espaces de vie supplémentaires.Ces projets sont destinés, pour la suite, à être remontés dans les villes dont ils sont issus, dans les contextes qui les ont vus naître : à l’image du projet rhônalpin ayant remporté le Solar Décathlon en 2012 (lire sur AEF), aujourd’hui exposé à Grenoble (Isère). «Les prototypes sont des preuves de l’innovation et de l’émulation, qui existent dans ce secteur. Je souhaite que ces expérimentations se développent et que ces manières d’habiter soient généralisées», indique Sylvia Pinel.

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C’est l’équipe italienne Rhome qui a remporté le 1er prix du Solar Decathlon, samedi 12 juillet 2014, grâce à son prototype «Rhome for dencity», un projet d’écoquartier «ancré dans la réalité» de Rome, comme l’expliquent les organisateurs de la compétition internationale qui se déroulait, pour la première fois, en France, à Versailles (Yvelines). Les Nantais d’Atlantic Challenge se sont quant à eux vu remettre le deuxième prix pour leur programme de réhabilitation «Philéas» consistant en la rénovation complète de Cap44 : un bâtiment industriel désaffecté de près de 60 mètres de long construit en 1895 qui incarne leur concept de «ville fertile».

Grâce à son prototype «Rhome for dencity», l’équipe italienne Rhome a remporté, samedi 12 juillet 2014, le 1er prix de la compétition internationale du Solar Decathlon qui se tenait à Versailles (Yvelines). Il s’agit d’un projet «ancré dans la réalité de la périphérie de Rome», comme l’expliquent les organisateurs, puisqu’il remplace «les habitats illégaux par des logements performants et écologiques tout en préservant le patrimoine historique qui les entoure». Rhome (A Home for Rome) fait partie d’un programme de la ville prévoyant de régénérer le quartier de la Tor Fiscale. «Sur ces espaces récupérés doivent s’ériger de petits collectifs à l’esthétique soignée.» La particularité de Rhome est d’intégrer le photovoltaïque en façade, en plus des panneaux disposés sur la toiture des immeubles. Les modules photovoltaïques sont en effet intégrés

dans les occultations amovibles des principales baies vitrées.

LES FRANÇAIS SUR LA DEUXIÈME MARCHE DU PODIUM

Le projet de l’équipe nantaise Atlantic challenge, baptisé «Philéas», s’est vu décerner le deuxième prix de la compétition. Son objectif : revaloriser le patrimoine existant alors que le centre-ville nantais est en pleine rénovation urbaine. Le projet consiste donc en la réhabilitation complète du bâtiment industriel Cap 44, figure patrimoniale de la ville. Construit en 1895 et aujourd’hui désaffecté, il mesure près de 60 mètres de long. «Idéalement situé en bord de Loire, Philéas entend devenir un pôle de maraîchage avec des logements, des bureaux et un restaurant utilisant les légumes produits sur le toit du bâtiment. Ce dernier doit accueillir une verrière photovoltaïque, grâce à des modules monocristallins biverres intégrés. La verrière doit permettre d’apporter un maximum de lumière naturelle à l’atrium

central du bâtiment et aux cultures situées sur le toit», détaille l’équipe qui développe ainsi son concept de «ville fertile».

Solar Decathlon : le 2e prix est attribué aux Nantais pour leur projet de réhabilitation du bâtiment industriel Cap44

AEF

12/07/2014

Page 14: Revue de presse sde2014 agence de presse

Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014

Paris, 13 juil 2014 (AFP)Le projet italien «Rhome for Dencity» a remporté le Grand prix du Solar Decathlon 2014, une compétition universitaire internationale où vingt équipes de jeunes architectes et ingénieurs venus du monde entier, devaient concevoir l’habitat solaire de demain.Le prix a été remis samedi soir lors d’une cérémonie dans les jardins du château de Versailles, où se tenait la compétition, par le président du jury, le navigateur en solitaire Michel Desjoyeaux, double vainqueur du Vendée Globe, ont annoncé dimanche les organisateurs.L’équipe italienne, Team Rhome, a remporté le Solar 2014 grâce à un projet d’éco-quartier qui s’insère dans le tissu urbain de Rome tout en relevant les défis du changement climatique, de la protection de la nature et des économies d’énergie.Il vise à «requalifier les franges de la ville en densifiant le tissu urbain» tout en renforçant le sentiment d’appartenance des habitants par une forte relation avec la nature, selon ses auteurs, et offre des logements dotés de solutions énergétiques actives propres.L’équipe française Atlantic Challenge est arrivée deuxième avec son projet Phileas, qui imagine la réhabilitation de Cap 44, un bâtiment industriel du 19e siècle aujourd’hui désaffecté, à Nantes.Et le projet The Skin, de l’équipe néerlandaise Prêt à Loger, qui donne un «bouclier thermique» aux petites maisons de briques, véritables passoires énergétiques, construites aux Pays-Bas pendant les Trente Glorieuses, s’est classé troisième.

Créé aux Etats-Unis par le département d’Etat à l’Energie, le Solar Décathlon est organisé sur un rythme biennal, des deux côtés de l’Atlantique depuis 2010, et se tenait en France pour la première fois.Les projets des vingt équipes concurrentes venues de 16 pays (Allemagne, Roumanie, Japon, Thaïlande, Inde, Mexique...) ont été notés sur dix critères, récompensé chacun par un prix particulier -- architecture, bilan énergétique, confort, innovation, durabilité... -- par des jurys formés d’experts internationaux.Chaque équipe devait trouver une solution d’habitat à énergie positive ancrée dans le contexte et les spécificités de son pays d’origine.La Cité du Soleil est située sur le terrain des Mortemets, à une extrémité du jardin de Versailles. Elle accueille ces 20 prototypes de maisons ou habitats innovants, construits à taille réelle, et est gratuitement ouverte au public, depuis fin juin, jusqu’à lundi.

Par Rebecca Frasquet

Architecture: un projet italien reçoit le Grand Prix Solar Decathlon 2014

AGENCE FRANCE PRESSE

13/07/2014