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DOSSIER DE PRESSEAGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE
FICHE SIGNALÉTIQUE
MISSIONSPromouvoir une francophonie universitairedynamique au service du développement globaldes sociétés.
MEMBRES817 institutions d’enseignement supérieuret de recherche dans 106 pays.
STATUT Association d’universités régie par le droit qué-bécois et opérateur de la Francophonie pourl’enseignement supérieur et la recherche.
BUDGET 201637M€
DIRECTION EXÉCUTIVEProfesseur Jean-Paul de Gaudemar, Recteur.
IMPLANTATIONS63 Implantations dans 40 pays.
EFFECTIFS355
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SOMMAIRE
> cONTAcTS .........................................................................................................................P13
> SES AcTIONS ....................................................................................................................P7
> VuE D’ENSEMbLE ......................................................................................................P4
> SES REPRÉSENTATIONS DANS LE MONDE ........................P12
Son identité, sa mission, ses adhérents,ses représentations, ses ressources
Dans le domaine de la formation Dans le domaine de la rechercheDans le domaine de la gouvernance
JEAN-PAUL DE GAUDEMAR
Monsieur Jean-Paul de Gaudemar,professeur des universités (scienceséconomiques) à l’Université Aix-Mar-seille, ancien conseiller du PremierMinistre Jean-Marc Ayrault, conseillerauprès de Thierry Mandon, secrétaired’État chargé de l’enseignement supé-rieur et de la recherche, ancien directeurde l’enseignement scolaire au ministèrede l’Éducation nationale, ancien recteurdes académies d’Aix-Marseille, de Tou-louse et de Strasbourg.
Monsieur de Gaudemar est recteur del’AUF depuis le 8 décembre 2015.
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LE MOT DU RECTEURL’Agence est à la tête d’un réseau de plus de 800 membresdont la localisation forme un vaste espace géopolitiqueallant bien au-delà de celui de la Francophonie officielle.C’est dire à la fois la diversité des situations et son homo-logie à la diversité universitaire mondiale, mais aussil’attractivité de la Francophonie universitaire.
Cette attractivité ne sera jamais source de scepticisme sil’Agence fait siens les défis des universités et démontre,à travers l’action collective qu’elle suscite et souventconduit, à quel point la Francophonie universitaire estsource de réponses à ces défis.
Défi de la qualité, dans l’enseignement, dans la recherche,dans la gouvernance. C’est peut-être le plus difficile àrelever tant pour l’essentiel, nous mettons encore en œuvredes modèles d’organisation construits à des époquesdont ni les universités, ni les universitaires, ni les étudiants,ni leur environnement économique et social ne peuventêtre comparés à ceux d’aujourd’hui.
La maîtrise des outils numériques et leur bon usage dansune pédagogie profondément renouvelée, la portée desinnovations déjà en œuvre dans le réseau universitairede l’Agence, l’importance de l’expertise qu’il recèle, lesnouvelles formes de gouvernance apparues ces dernièresannées, sont autant d’atouts pour réussir.
A l’Agence de contribuer à les faire connaître, à les fairevaloir, à les mettre en œuvre partout où cela est nécessaire.Non pas en agissant seule mais à travers son rôle,sans doute irremplaçable, d’initiative, d’intermédiation,de rassemblement d’énergies et de compétences.
Les universités ne doivent plus seulement être considéréesdans leur rôle académique, mais être reconnues pour cequ’elles sont, des opérateurs du développement écono-mique et social, et probablement, dans l’avenir, les opé-rateurs les plus stratégiques en ce domaine.
Elles méritent donc de nouveaux pactes sociaux opérantà travers des partenariats encore inédits dans de nom-breux pays, non seulement entre elles et également entreelles et les sociétés auxquelles elles appartiennent.
En ce domaine la francophonie universitaire peut initier unmouvement exemplaire. L’Agence peut être un fermentoriginal de changement par ses capacités d’initiative,d’intermédiation et d’intervention à l’échelle internationale.
Professeur Jean-Paul de GAuDEMARRecteur de l’Agence universitaire de la Francophonie
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SON IDENTITÉ
L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) estune association internationale créée il y a plus de50 ans. Elle regroupe des universités, grandes écoles,réseaux universitaires et centres de recherchescientifique utilisant la langue française dans lemonde entier. Avec un réseau de plus de 800 adhé-rents dans 106 pays, elle est l’une des plus impor-tantes associations d’institutions d’enseignementsupérieur et de recherche au monde.
Elle est également l’opérateur pour l’enseignementsupérieur et la recherche du Sommet de la Franco-phonie. À ce titre elle met en œuvre, dans sonchamp de compétences, les résolutions adoptéespar les conférences des Chefs d’État et de gouver-nement des pays ayant le français en partage.
SA MISSION
L'AUF promeut une francophonie universitairedynamique impliquée dans le développementéconomique et social des sociétés.
Elle favorise la coopération entre ses institutionsmembres et les accompagne dans leur dynamiquede structuration, d'expansion et d'implication dansle développement.
Son intervention couvre les domaines constitutifs del’enseignement supérieur : la formation, la rechercheet la gouvernance. Ses équipes, présentes à traversle monde, apportent suivi et conseils pour la concep-tion et la mise en place de projets, offrent un appuitechnique et financier initial et un accompagnementdans la recherche de nouveaux partenaires.
L’AUF construit, anime et pilote des projets multila-téraux d’envergure dans tous les champs du déve-loppement des universités et des sociétés, notam-ment : la gouvernance universitaire, l’accès à uneéducation de qualité, le numérique éducatif, l’inter-nationalisation des établissements, la science pourle développement, l’entrepreneuriat, l’insertion pro-fessionnelle des diplômés, la formation continue.
Elle collabore régulièrement avec les entreprisesprivées et leurs fondations, les États et gouvernements,les agences nationales d’aide au développement, lesorganisations internationales, les organisations nongouvernementales, et les associations universitaires,scientifiques et culturelles.
VUED’ENSEMBLE
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SES ADHÉRENTS
Au 31 décembre 2015, l’AUF compte 817 institutionsd’enseignement supérieur et de recherche adhé-rentes situées dans 106 pays, lesquels ne sont pastous membres de la Francophonie institutionnelle.
Nombre d'adhérents par région :
AMÉRIQUESAFRIQUE CENTRALE ET DES GRANDS LACSAFRIQUE DE L’OUESTASIE-PACIFIQUECARAÏBEEUROPE CENTRALE ET ORIENTALEEUROPE DE L’OUESTMAGHREBMOYEN-ORIENTOCÉAN INDIEN
VUED’ENSEMBLE
71
59
45
97
7216
80
69
207
101
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SES REPRÉSENTATIONS LOCALES
Organisme international, l’AUF dispose de 63 repré-sentations locales dans 40 pays. Son siège est installéà Montréal (Québec, Canada), ses services centrauxse répartissent entre Montréal et Paris (France).
Dix bureaux régionaux conduisent la coopérationuniversitaire dans leur zone géographique (Amé-riques, Afrique centrale et des Grands Lacs, Afriquede l'Ouest, Asie-Pacifique, Caraïbe, Europe centraleet orientale, Europe de l'Ouest, Maghreb, Moyen-Orient, Océan Indien) et coordonnent les activitésdes implantations nationales de leur région.
VUED’ENSEMBLE
SES RESSOURCES
Les ressources financières de l’AUF proviennent engrande partie de contributions gouvernementalesversées par la France, le Canada, le Canada-Québec,la Roumanie, la Communauté française de Belgique,la Suisse, le Canada-Nouveau-Brunswick, le Canada-Ontario, le Cameroun et le Liban.
Les ressources propres de l’Agence, ainsi que descontributions contractuelles et des biens et servicesà titre gratuit viennent compléter ses moyens.
En 2015, les ressources de l’AuF se sont élevéesà 35,61 M€.
• Contributions contractuelles 4,14 M€ (11,6 %)• Contributions gouvernementales 27,47 M€ (77,1 %)• Produits des activités ordinaires 1,72 M€ (4,9 %)• Biens et services à titre gratuit 2,28 M€ (6,4 %)
QUELQUES PARTENAIRES :
Agence Française de Développement (AFD) ;Association francophone pour le savoir (ACFAS) ;Conférence des présidents d’université (CPU) ;Conseil Africain et Malgache pour l’enseignementsupérieur (CAMES) ; Centre de recherches pour ledéveloppement international (CRDI) ; Institut derecherche pour le développement (IRD) ; Institutfrançais ; Ministères de l’éducation nationale ;Ministères de l’enseignement supérieur ; Organisa-tion des Nations Unies pour l’éducation, la scienceet la culture (UNESCO) ; Organisation internationalede la Francophonie (OIF) ; Pôle d’Appui à la Profes-sionnalisation de l’Enseignement supérieur enAfrique Centrale (PAPESAC) ; Partenariat mondialpour l’Education (PME) ; Union Européenne ;Union Economique et Monétaire Ouest Africaine(UEOMA).
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DANS LE DOMAINE DE LA FORMATION
L’AUF soutient le développement d’une offre deformation supérieure francophone de qualité dansl’ensemble de ses pays d’intervention. Elle proposeet appuie un ensemble de formations continueset professionnelles sur le terrain et favorise ledéploiement de la formation ouverte et à distance(formation à distance diplômante et cours en ligneouverts et massifs-cloms). Son dispositif d’aide à lamobilité internationale participe également de sapolitique d’appui à la formation supérieure.
LES INSTITuTS DE FORMATIONET D’ExPERTISE DE L’AuFLes instituts de la Francophonie sont des ins-titutions créées et gérées par l'AUF à la suitede la demande des Chefs d'État et de gouver-nement. Ils proposent des diplômes de niveaumaster (Ecole Supérieure de la Francophoniepour l’Administration et le Management,(ESFAM) Bulgarie), des appuis, conseils et ex-pertise (Institut de la Francophonie pour l'in-génierie de la connaissance et la formation àdistance (IFIC), Tunisie et Institut de la Fran-cophonie pour la Gouvernance Universitaire(IFGU), Cameroun) et des formations profes-sionnalisantes (Institut de la Francophoniepour l'Entrepreneuriat (IFE), Maurice).
QUELQUES ACTIONS
Le soutien au dépLoiementde La formation à distance dipLomanteL’AUF soutient près de 80 formations à distancediplômantes (FOAD) de niveaux licence et masterdélivrées par ses universités membres et destinéesaux étudiants et professionnels en formation conti-nue. Le réseau de 37 campus numériques franco-phonesMD (CNF) de l’AUF est mis à la disposition desapprenants pour leur permettre de suivre ces for-mations dans des conditions optimum. En 2015,près de 1 200 apprenants ont suivi ces cursus à dis-tance dont une majorité en Afrique subsaharienne.http://www.foad-mooc.auf.org/
Le renforcement des compétences ticedes enseignants par Les cours en Ligneouverts et massifs (cLom/mooc) L’AUF, et ses partenaires, ont lancé deux cours enligne pour former et certifier les compétences TICE desenseignants du primaire, du secondaire et de l’ensei-gnement supérieur : le mooc certicescol et lemooc certicesup. Le MOOC CERTICEscol a été crééen partenariat avec l’Organisation des Nations-Uniespour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) etle Réseau international francophone des établisse-ments de formation de formateurs (RIFEFF).La première session de formation lancée en 2015 arassemblé 2300 inscrits. La 2eme session est en cours.La première session de formation du MOOC CERTI-CEsup créé en partenariat avec le Ministère de l’en-seignement supérieur et de la recherche scientifique(MESRS) de Côte d'Ivoire et l’Université de Cergy-Pon-toise (France) débutera en octobre 2016.http://mooc-certice.auf.org/
SESACTIONS
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SESACTIONS
un partenariat avec La côted’ivoire pour La création de L’univer-sité virtueLLe de côte d’ivoire (un-ci)Le Ministère de l’enseignement supérieur et de larecherche scientifique ivoirien a sollicité l’exper-tise de l’AUF pour le développement de l’Universitévirtuelle de Côte d’Ivoire. Une convention a étésignée en juin 2016. Le projet doit développerl’offre de formation dans le pays et améliorer laqualité de l’enseignement par la production decontenus novateurs.
La conception d’un meta-portaiL deressources éducatives francophones :idneuf (initiative pour le développementnumérique de l'espace universitaire franco-phone) L’AUF a été mandatée par les ministres franco-phones de l’Enseignement supérieur en juin 2015pour concevoir un méta-portail d’accès aux res-sources éducatives francophones pour capitaliseret mutualiser ses ressources et en favoriser l’accèsà tous les étudiants, enseignants, chercheurs etpublics en formation.Le méta-portail, IDNEUF, est fonctionnel depuisjuin 2016. 40 000 ressources éducatives sontactuellement accessibles.www.idneuf.org
Le soutien à La mobiLité universitaireL’AUF soutient la mobilité universitaire des étudiantset des enseignants. Elle attribue annuellement desallocations (master, doctorat, post-doctorat, perfec-tionnement en formation et en recherche, stagesprofessionnels) permettant aux bénéficiaires depoursuivre une partie de leur formation et de leurrecherche dans d’autres universités. L’AUF est égale-ment associée à l’Organisation internationale de laFrancophonie (OIF) pour le Programme Volontariatinternational de la Francophonie (VIF) et gère depuis2007 le programme de Bourses Eugen Ionescu dugouvernement Roumain.
La formationdes enseignants du primaireInitiative francophone pour la formation à dis-tance des maîtres – IFADEM. Menée en partenariatavec l’Organisation internationale de la Francophonie(OIF) IFADEM contribue depuis 2007 aux efforts inter-nationaux menés en faveur de l’amélioration de laqualité de l’éducation.
L’initiative accompagne les pays qui le souhaitentdans la mise en place d’un dispositif de formation,destiné à renforcer les capacités professionnelles desenseignants du primaire en poste dans les zones ru-rales. Cette formation associe distance et présence.IFADEM concerne actuellement une quinzaine de pays.www.ifadem.org
Renforcement de la formation initiale et continuedes enseignants du primaire et des collèges parl’usage des TIcE en Afrique. L’AUF et l’Agence fran-çaise de développement (AFD) cofinancent 4 projetsde formation initiale et continue des enseignants duprimaire et du collège reposant sur l’usage des TICEen Côte d’Ivoire à Madagascar, au Mali et au Niger.Les projets sont directement menés par les ministèresen charge de l’éducation en Côte d’Ivoire, à Madagascaret au Niger et par l’ONG Aide et Action en partenariatavec le ministère au Mali.http://vstice.org
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DANS LE DOMAINE DE LA RECHERCHE
L'AUF participe au renforcement de la recherchefrancophone. Différents types d'actions sontdéployés comme le soutien au doctorant, l'appuiaux équipes de recherche, la diffusion de l'informa-tion scientifique francophone et l'organisation deconcours scientifiques.
QUELQUES ACTIONS
Le renforcementdes compétences des doctorantsL’AUF déploie des collèges doctoraux qui accom-pagnent les doctorants dans la conduite de leurstravaux de thèse. Ces collèges s’appuient sur unconsortium international composé d’établisse-ments universitaires et offrent un complémentd’encadrement scientifique de haut niveau. Lesbénéficiaires sont accompagnés pour une duréede deux à quatre ans. Depuis le lancement du pro-gramme, près d’une quinzaine de collèges docto-raux ont été créés dans les différentes régions dela francophonie.
Le soutien aux projetsde recherche internationauxL’AUF soutient la constitution de nouvelles équipesde recherche qui associent des chercheurs etenseignants-chercheurs d’universités de pays diffé-
rents autour d’une problématique commune.Les projets sélectionnés sur appels d’offres bénéficientd’un appui financier pour une durée de deux ans. Despartenariats de cofinancements permettent de mul-tiplier le soutien de l’AUF. Ainsi, l'AUF et l’Institut derecherche pour le développement (IRD) cofinancentdepuis 2014 des projets de recherche associant deséquipes de chercheurs de pays du Nord et d’Afriquecentrale. Les thématiques concernent les change-ments globaux, la biodiversité et la santé en zones fo-restières d’Afrique centrale. 20 projets ont bénéficiéde ce partenariat. Au total, 74 projets ont été soutenuspar l’AUF en 2014.Avec le concours de plusieursgrands partenaires institutionnels, industriels et hu-manitaires, l’AUF soutient sept projets de rechercheconcernant des thématiques intégrées : eau et gestiondes ressources naturelles ; énergies renouvelables ;gestion des crises et des conflits ; santé publique.Ces projets mobilisent 66 chercheurs et enseignants-chercheurs, répartis dans 34 établissements d’ensei-gnement supérieur et de recherche, à l’échelle de13 pays francophones.
La vaLorisation de La recherche :Les pubLications et des concoursscientifiquesL’appui à la diffusion des connaissances et la valori-sation des résultats de recherche sont un volet impor-tant de l’appui de l’AUF à la recherche. L’Agence soutientainsi la publication et la diffusion d'ouvrages individuelsou collectifs, monographies ou actes de colloques,en version imprimée ou en ligne. Tous les ouvrages
soutenus sont publiés en langue française. Elle attribueégalement des prix scientifiques qui distinguent desjeunes chercheurs (prix jeunes chercheurs scienceset médecine et des sciences humaines et sociales ;prix Louis d’Hainaut en technologie éducative),et chercheurs émérites (Prix El Fasi). Ces prix couron-nent l’excellence francophone.
La création d’une chaire interuni-versitaire d’études caribéennesLa Chaire interuniversitaire d'Études caribéennes(CIEC) est un fonds créé pour faciliter le développe-ment et les collaborations en enseignement supérieuret en recherche au sein des institutions universitairesde la Grande Caraïbe (Mexique, les pays de l'Amériquecentrale, les pays et territoires des îles des Caraïbes,la Colombie, le Venezuela, la Guyane française,le Guyana et le Suriname).
La CIEC est une initiative de la Conférence régionaledes Recteurs, Présidents et Directeurs d’institutionsuniversitaires de la Caraïbe (CORPUCA) membres del’AUF, financée par l'Agence universitaire de la Fran-cophonie. La Chaire a été lancée en juin 2016.
Elle présentera en 2017 « l'Annuaire électronique dela Recherche des universités de la Caraïbe » (ARUCA).En quatre langues (Français, Anglais, Espagnol etCréole haïtien), cet annuaire référencera les labora-toires de recherche des universités de la Caraïbe.
SESACTIONS
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DANS LE DOMAINE DE LA GOUVERNANCE
Outre ses actions pour renforcer la formation et larecherche francophones, l’AUF accompagne lesréformes institutionnelles et organisationnelles deses membres pour moderniser leurs structures etfavoriser leur développement. Il s’agit de renforcerles institutions par l’adoption d’une gouvernancefondée sur la stabilité et la transparence des pra-tiques et des procédures. QUELQUES ACTIONS
L’accompagnement à L’auto-évaLua-tion et à L’évaLuation : deux projets encours en afrique et au maghrebDeux projets concernant l’appui à l’auto-évaluationdes universités sont soutenus actuellement parl’AUF en Afrique et au Maghreb. Le premier mené enpartenariat avec le Conseil africain et malgachepour l’enseignement supérieur (CAMES), accom-pagne des universités africaines dans leur processusd’auto-évaluation. La phase pilote du projet concerneune quinzaine d’universités d’Afrique centrale et desGrands Lacs, d’Afrique de l’Ouest et de l’OcéanIndien. Le projet a été lancé en 2013 au Maghreb.Les objectifs principaux sont la formation d’une ex-pertise maghrébine en matière d’auto-évaluation etla mise en place d’un système maghrébin d’évalua-tion dans les universités. Une trentaine d’établisse-ments ont bénéficié du soutien de l’AUF.
aLfamed: un nouveau projet pouraccompagner Les facuLtés de médecinede madagascar dans Le cadre du systèmeLmdCe projet vise à mettre en réseau les 6 Facultés deMédecine de Madagascar et à favoriser l’harmonisationdes pratiques et des enseignements dans le cadre dusystème Licence-Master-Docotorat (LMD). Il a été lancéen 2016 et est coordonné par la Faculté de médecined’Antananarivo. Le projet ALFAMED s’attachera à l’in-novation des outils pédagogiques dans le domainedes sciences de la santé mais aussi à la mise à dispo-sition de matériels pédagogiques numériques afin defaciliter le travail personnel des étudiants. Il entendégalement soutenir le développement du réseaucollégial des 6 Facultés et faciliter le partage d'ensei-gnants par la constitution d’un pool national d’ensei-gnants par spécialités.
SESACTIONS
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renforcement de La cybersécuritédans L’espace scientifique francophoneL'AUF a lancé en 2016 un nouveau projet sur lacybersécurité dans l'espace scientifique francophone.Le projet doit aboutir à l'élaboration d'une stratégiede renforcement de la cybersécurité et de la cyber-défense dans l'espace scientifique francophone,sur les axes sensibilisation, formation et recherche.L'AUF s'inscrit ainsi dans la dynamique demandéepar l'Organisation Internationale de la Francophonie(OIF) qui invite tous les opérateurs de la Francopho-nie à se mobiliser et à unir leurs efforts dans cesdomaines. Trois rencontres réuniront des expertsdu domaine à Hanoï (Vietnam) et Tunis (Tunisie)en juillet 2016 et à Beyrouth (Liban) en octobre2016 afin de dresser un état des lieux régionaux(initiatives existantes, cadres juridiques, aspectséconomiques, offre de formation et de recherche,etc.). Les résultats de ces rencontres alimenterontles "Assises francophones sur la cybersécurité"qui seront organisées à Antananarivo (Madagas-car) début novembre 2016 et qui aboutiront à desrecommandations pour le monde de l'enseigne-ment supérieur et la recherche. Les évènementsorganisés dans le cadre de ce projet sont labelliséspar le futur Sommet de la Francophonie, prévu àAntananarivo les 19 et 20 novembre 2016 autourdu thème : « croissance partagée et développe-ment responsable : les conditions de la stabilité dumonde et de l’espace francophone ».
SESACTIONS
création et mutuaLisationde Laboratoires à distance
Ce nouveau projet "e-lab" mis en œuvre par l'AUF apour objectif de sensibiliser et susciter l'intérêt pourles laboratoires à distance, de promouvoir la mutua-lisation inter-établissements de laboratoires à distance,et de contribuer au transfert de savoir-faire pour lamise en place des e-lab dans les établissements despays en développement.Ces laboratoires sont des environnements informa-tiques complémentaires aux classiques formationsà distance. Ils permettent aux apprenants de mani-puler de vrais dispositifs (instruments de mesures oud’analyses - des mécanismes réels ou robotiques, …).
De telles installations permettent un enseignementpratique à un nombre croissant d’étudiants, malgréles ressources matérielles et d’encadrement souventlimitées. Elles peuvent aussi permettre le partage desmanipulations entre plusieurs institutions acadé-miques à l’échelle nationale, voire internationale, etfaire profiter les différents partenaires de ressourcescoûteuses auxquelles ils n’auraient pas accès.Sept projets portés par des institutions d’Algérie, duBurkina Faso, du Maroc, du Sénégal et de Tunisie vontbénéficier d’un accompagnement de l’AUF pour lacréation ou la mutualisation de laboratoires.
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● Afrique centrale et des Grands-LacsBurundi (Bujumbura) ; Cameroun (Ngaoundéréet Yaoundé) ; Congo (Brazzaville) ; Gabon(Libreville) ; République centrafricaine (Bangui) ;République démocratique du Congo (Kins-hasa) ; Tchad (N’Djamena).@ : [email protected]/bacgl
● Afrique de l’OuestCôte d’Ivoire (Abidjan) ; Mali (Bamako) ; Guinée(Conakry) ; Bénin (Cotonou) ; Sénégal (Dakar) ;Burkina Faso (Ouagadougou) ; Togo (Lomé) ;Niger (Niamey) ; Mauritanie (Nouakchott).@ : [email protected]/bao
● Amériques Canada (Montréal, Québec) ; Brésil (São Paulo)@ : [email protected]/ba
● Asie-PacifiqueCambodge (Phnom Penh) ; Laos (Vientiane)Vietnam (Danang, Hanoi, Hô Chi Minh- ville) ;Vanuatu (Port-Vila).@ : [email protected]/bap
● caraïbeHaïti (Port-au-Prince)@ : [email protected]/bc
● Europe centrale et orientaleAlbanie (Tirana) ; Arménie (Erevan) Bulgarie(Sofia), Géorgie (Tbilissi) ; Moldavie (Chisinau) ;Roumanie (Bucarest).@ : [email protected]/beco
● Europe de l’Ouest Belgique (Bruxelles)@ : [email protected]/beo
● MaghrebAlgérie (Alger) ; Maroc (Rabat) ; Tunisie (Tunis).@ : [email protected]/bm
● Moyen-OrientLiban (Beyrouth et Tripoli) ;Egypte (Alexandrie) ; Syrie (Alep et Damas)@ : [email protected]/bmo
●Océan IndienComores (Moroni) ; Madagascar (Antananarivo) ;Maurice (Réduit)@ : [email protected]/boi
SES REPRÉSENTATIONSDANS LE MONDE
Services centrauxmontréal, canada
Paris, France@ : [email protected]
www.auf.org
CONTACTS
Olivia AubertinDirectrice de la communicationAgence universitaire de la FrancophonieTél. : +33 1 44 41 18 [email protected]
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