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1 Revue de presse du Textile-Habillement Direction des Etudes & de la Coopération Semaine du 22 au 26 avril 2013 ACTUALITES NATIONALES Tunisie – Textile : améliorer la productivité par le Lean Manufacturing. Le PCAM, générateur de compétitivité pour le secteur Textile-Habillement en Tunisie. Séminaire : « Le Commerce électronique : états des lieux et perspectives » le 30 avril 2013 à la Maison de l’Exportateur. Mission d’Hommes d’Affaires Tunisiens du 13 au 16 Mai 2013 à Istanbul/Turquie. « L’industrie tunisienne n’a d’autre choix que de se concentrer sur l’innovation et la créativité » interview de Daniel HARARI, DG Lectra. Les entreprises tunisiennes peuvent-elles être sociétalement responsables ? Tunisie : Seyf Dean Laouiti célèbre sa victoire au Festival de la Mode et le numéro 3 de son magazine FFD. Tunisie : séminaire entre les experts de l’Université de Monastir et l’ACTIT. Le modèle allemand de la formation professionnelle adapté aux besoins de la Tunisie. On parle de nous : Textile-Habillement Tunisien : besoin de repositionnement (La Presse) Tunisie – Textile-Habillement : hausse de 7,06% des exportations au 1 er trimestre 2013 (L’Economiste Maghrébin – Webmanager – Kapitalis – African Manager – Site Babnet Tsie) ACTUALITES INTERNATIONALES Maroc – Relevé de Potentiel – Focus sur le Textile de Maison. Les entreprises suisses souffrent toujours. La soie et l’Asie portent les résultats d’Hermès. Non-tissés : Jacob Holm Industries diminue son empreinte carbone et ses grammages. Le groupe 3SI inaugure une plate-forme logistique géante. La filière de récupération des textiles connaît un nouvel essor. Switcher, le textile 100% traçable. De belles opportunités pour le textile vietnamien en Afrique. Recherche et Développement dans le secteur textile : Le Nord-Pas de Calais au cœur d’un projet européen. La filière Textile-Habillement en Nord-Pas de Calais. Des nano-particules de nouvelle génération, insérées dans les vêtements pour lutter contre la malaria… Objectifs minceur sans effort avec les textiles intelligents ! Hänsel Textile s’est remis en marche en toute indépendance : spécialiste allemand de l’entoilage. BILAN DES SALONS Zoom by Fatex a mis le cap à l’Est. Apparel Sourcing a élargi et diversifié son offre (Salon des fournisseurs d’habillement). SALONS MEET’TEX : 22 mai 2013 –CETI - Tourcoing (Les rencontres de la filière Textile-Habillement) Denim by Première Vision du 22 au 23 mai 2013 – Paris ITM 2013 – Istanbul du 29 mai au 1 er juin 2013 Emplois Offres

Revue de presse Textile-Habillement - cettex.com.tn · • Maroc – Relevé de Potentiel – Focus sur le Textile de Maison. ... En effet, après Tunis, Sousse et Sfax, le PCAM investit

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Revue de presse

du

Textile-Habillement

Direction des Etudes & de la Coopération Semaine du 22 au 26 avril 2013

ACTUALITES NATIONALES

• Tunisie – Textile : améliorer la productivité par le Lean Manufacturing. • Le PCAM, générateur de compétitivité pour le secteur Textile-Habillement en Tunisie. • Séminaire : « Le Commerce électronique : états des lieux et perspectives »

le 30 avril 2013 à la Maison de l’Exportateur. • Mission d’Hommes d’Affaires Tunisiens du 13 au 16 Mai 2013 à Istanbul/Turquie. • « L’industrie tunisienne n’a d’autre choix que de se concentrer sur l’innovation et la créativité »

interview de Daniel HARARI, DG Lectra. • Les entreprises tunisiennes peuvent-elles être sociétalement responsables ? • Tunisie : Seyf Dean Laouiti célèbre sa victoire au Festival de la Mode et le numéro 3 de son magazine FFD. • Tunisie : séminaire entre les experts de l’Université de Monastir et l’ACTIT. • Le modèle allemand de la formation professionnelle adapté aux besoins de la Tunisie. • On parle de nous :

Textile-Habillement Tunisien : besoin de repositionnement (La Presse) Tunisie – Textile-Habillement : hausse de 7,06% des exportations au 1er trimestre 2013 (L’Economiste Maghrébin – Webmanager – Kapitalis – African Manager – Site Babnet Tsie)

ACTUALITES INTERNATIONALES

• Maroc – Relevé de Potentiel – Focus sur le Textile de Maison. • Les entreprises suisses souffrent toujours. • La soie et l’Asie portent les résultats d’Hermès. • Non-tissés : Jacob Holm Industries diminue son empreinte carbone et ses grammages. • Le groupe 3SI inaugure une plate-forme logistique géante. • La filière de récupération des textiles connaît un nouvel essor. • Switcher, le textile 100% traçable. • De belles opportunités pour le textile vietnamien en Afrique. • Recherche et Développement dans le secteur textile : Le Nord-Pas de Calais au cœur d’un projet européen. • La filière Textile-Habillement en Nord-Pas de Calais. • Des nano-particules de nouvelle génération, insérées dans les vêtements pour lutter contre la malaria… • Objectifs minceur sans effort avec les textiles intelligents ! • Hänsel Textile s’est remis en marche en toute indépendance : spécialiste allemand de l’entoilage.

BILAN DES SALONS

• Zoom by Fatex a mis le cap à l’Est. • Apparel Sourcing a élargi et diversifié son offre (Salon des fournisseurs d’habillement).

SALONS

• MEET’TEX : 22 mai 2013 –CETI - Tourcoing (Les rencontres de la filière Textile-Habillement) • Denim by Première Vision du 22 au 23 mai 2013 – Paris • ITM 2013 – Istanbul du 29 mai au 1er juin 2013

Emplois Offres

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ACTUALITES NATIONALES

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TUNISIE – TEXTILE: AMÉLIORER LA PRODUCTIVITÉ PAR LE LEAN MANUFACTURING Jeudi, 25 Avril 2013 Le PCAM s’inscrit dans le cadre des programmes de coopération économique entre la Tunisie et l’Union européenne. Doté d’un montant de 23 M€, le programme a pour objectif stratégique de renforcer la compétitivité des entreprises tunisiennes et de faciliter leur accès au marché international, notamment européen. Le PCAM s’impose en générateur de compétitivité pour les entreprises du secteur Textile et Habillement. Il poursuit son road show à travers la République pour aller à la rencontre des entreprises et les soutenir dans leur stratégie de modernisation et d’exportation. Dans ce cadre, un séminaire PCAM a eu lieu le 25 avril 2013 à Monastir, sur le thème « Le Lean Manufacturing – Une réponse adaptée pour améliorer votre productivité ». En effet, après Tunis, Sousse et Sfax, le PCAM investit Monastir pour un séminaire dédié au secteur Textile et Habillement et au Lean Manufacturing. Le choix du secteur Textile et Habillement, n’est pas anodin. Secteur stratégique pour la Tunisie, tant en termes de revenus à l’export qu’en nombre d’emplois à préserver et à créer, le PCAM se doit d’apporter son appui aux entreprises qui souhaitent se renforcer afin de répondre aux exigences actuelles et futures de leurs marchés. Le Lean Manufacturing a pour objectif de créer de la valeur, principalement par la réduction de toutes les différentes formes de gaspillage au sein de l’entreprise industrielle. Il optimise ainsi, l’utilisation des matières premières, des espaces, des ressources humaines et matérielles et des temps de production pour réaliser des produits de qualité à moindre coût. Plus riche qu´une simple méthode de production, le Lean Manufacturing forme un système cohérent de concepts, basés sur l´expérience. Il ne nécessite pas des moyens matériels élevés mais plutôt un état d’esprit, un engagement de tout le personnel.

Le PCAM, générateur de compétitivité pour le secteur Textile et Habillement en Tunisie Le Programme d’Appui à la Compétitivité des Entreprises et à la Facilitation de l’Accès au Marché (PCAM) a organisé le 25 avril, un séminaire à Monastir dédié au secteur Textile et Habillement ainsi qu’au Lean Manufacturing. Il s’agit de la troisième manifestation du genre après celles de Tunis, Sousse et Sfax. Au cours du séminaire, le PCAM expose le concept du Lean Manufacturing qui consiste en une méthode d’organisation industrielle permettant aux entreprises du secteur à améliorer leur productivité et leur rentabilité. Le PCAM a porté son choix sur le secteur Textile et Habillement car il est considéré comme un secteur stratégique pour la Tunisie et ce, en termes de revenus à l’export ainsi qu’en nombre d’emplois à préserver et à créer. Le PCAM apporte ainsi son appui et son soutien aux entreprises souhaitant conforter leur position sur le marché local et étranger dans le but de satisfaire les exigences et les besoins actuels et futurs de ces derniers. Notons qu’à ce séminaire, ont pris part Amel Ben Farhat, responsable à l’échelle nationale, Sofiène Missaoui, expert en Lean Manufacturing ainsi que Caroline Corbet, experte internationale en Textile spécialisée dans le domaine des fibres biologiques.

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Le Ministère du Commerce et de l’Artisanat organise avec le concours du Centre de Promotion des Explorations (CEPEX) un séminaire d’information et de sensibilisation à l’adresse de l’ensemble de la sphère entrepreneuriale ; l’appareil exportateur, importateurs, opérateurs économiques de tout bord, banquiers, centrales d’achats, vendeurs, acheteurs, universitaires, consultants et conseillers économiques portant sur le thème d’actualité :  

LE COMMERCE ELECTRONIQUE : ETATS DES LIEUX ET PERSEPCTIVES Le mardi 30 avril 2013 à partir de 8H30 à la Maison de l’Exportateur 

 Accès libre Nous vous prions de bien vouloir confirmer votre participation par retour courriel ou par fax : 71 237 325 au nom du signataire ci‐ bas Cordialement    

  Mohamed Salah GMATI Directeur de la Formation   CEPEX  Tél : 71 234 200 - Poste : 1116 Fax : 71 237 325 GSM : 23 37 27 67

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Interviewé par l’Economiste maghrébin, Daniel Harari, directeur général de Lectra, a mis surtout l’accent sur l’impératif d’orienter l’industrie du textile tunisienne vers de nouveaux créneaux innovants et à haute valeur ajoutée. Condition sine qua non, selon lui, pour conserver sa place sur un marché fortement concurrentiel. (Voir l’intégralité de l’interview dans le prochain numéro de l’Économiste Maghrébin) Quel bilan dressez-vous de votre activité en Tunisie ? Nous sommes présents en Tunisie depuis presque trois décennies. Notre part du marché de l’automobile en Tunisie est estimée à 70%. Cela nous réconforte et renforce notre capacité à accompagner d’autres marchés. Aujourd’hui, l’entreprise fait mieux que résister. Elle a montré une grande capacité de résilience. Nous avons gagné de nouveaux parts de marché dans certains pays émergents, notamment dans l’automobile. Ses hommes et femmes étaient la source de sa réussite. Nous avons des équipes qui se battent pour son développement. Notre souci est de nouer des relations avec nos clients sur 5 et 10 ans. Nous accompagnons nos clients dans les moments les plus difficiles pour les aider à optimiser leur process de fabrication et à améliorer leur créativité. Le savoir- faire de nos équipes est notre premier atout. Nous avons une grande confiance en nos équipes, nos partenaires et en nos clients. Nous sommes concernés par les problématiques de production et de création partout dans le monde. Nous sommes aussi les observateurs des bonnes pratiques des entreprises. Il est aujourd’hui essentiel de monter en puissance en matière de compétence et en qualité tout en se basant sur le conseil et la technologie. Pensez-vous que les entreprises tunisiennes sont en capacité de monter en gamme ? Les compétences tunisiennes sont de très haut niveau. Les entreprises tunisiennes qui sont montées en gamme ont souvent utilisé leurs propres compétences pour se développer. C’est un atout important parce que la vraie valeur est la capacité à innover. La Tunisie est un marché en pleine mutation. Les vrais concurrents de la Tunisie sont les pays de l’Europe de l’Est et certains pays asiatiques. Ces pays ont des caractéristiques similaires à celles de la Tunisie. La Tunisie a plusieurs avantages. L’utilisation de la langue française comme deuxième langue du pays est un avantage important. Aujourd’hui, la France, pays de la mode, est le premier client de la Tunisie. Cela facilite l’accès des entreprises tunisiennes aux marchés africains et à tous les marchés francophones. La Tunisie est compétitive, non pas parce qu’elle est moins chère. Mais parce qu’elle est en avance en stylisme – modélisme. Nous avons des logiciels de forte valeur ajoutée pour les modélistes. La Tunisie est le troisième pays après la France et l’Italie dans ce domaine. Nous avons des compétences qui peuvent apporter un effet de levier et un niveau de qualité avancé. C’est un argument de vente qui permet de générer une marge importante. Toutefois, l’industrie tunisienne n’a pas réussi à se battre sur les prix. Quel est selon vous l’avenir du secteur de la mode et du textile industriel en Tunisie ? Je pense que la force de l’industrie tunisienne est sa capacité de création. La sous-traitance dans d’autres activités comme l’aéronautique aura beaucoup de valeur même si certaines entreprises ont implanté leurs propres usines. Le défi consiste à créer plus de valeur ajoutée. La Tunisie devrait être fière de ses résultats. Mais, d’un autre côté, la Tunisie est concurrencée par plusieurs autres pays, notamment asiatiques où la main – d’œuvre est moins chère… Il y a eu, ces trois dernières années, plusieurs vagues d’augmentation de salaires en Chine. Aujourd’hui les cadres d’entreprises en Chine sont parfois payés plus cher que les cadres français. La tendance a changé. Il y a aujourd’hui une certaine méconnaissance de la Chine. La Tunisie peut répondre à des marques qui ont besoin d’un approvisionnement rapide. Toutefois, l’industrie tunisienne n’a pas le choix. Elle doit se pencher sur l’innovation et la créativité. Avec la crise en Europe et le climat politique instable, les entreprises tunisiennes ne sont pas forcément dans un rapport de force équilibré. Quand les entreprises chinoises acceptent de sous-traiter, elles n’acceptent plus les marges d’hier. Les produits moins chers viennent de pays comme le Bangladesh parce que le coût de la main – d’œuvre est moins cher qu’en Tunisie même si la qualité est moins bonne. Dans un contexte de sous-traitance, cela coûte moins cher de sous-traiter en Tunisie plutôt qu’en Chine. Dire que les Chinois ont un coût de main – d’œuvre plus avantageux est faux. Ils sont meilleurs parce qu’ils ont investi dans leurs propres entreprises. Ce n’est pas parce que la main-d’œuvre est moins chère que les entreprises chinoises sont plus compétitives. Il y a la Chine côtière où la main-d’œuvre est chère. Il y a la Chine continentale où la main-d’œuvre est moins chère mais le savoir-faire n’existe pas. La Chine est devenue compétitive essentiellement parce qu’il y a des débouchés locaux. C’est un grand marché de consommation locale. Le marché local est presque le 1/4 de la population mondiale. Il y a environ 400 millions de personnes qui ont un niveau de vie proche des Européens. En Chine, s’habiller est un symbole de réussite sociale. Pour les Européens, la Chine est le marché de demain.

Par Propos recueillis par Mohsen Tiss 27/04/2013

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Tunisie : Seyf Dean Laouiti célèbre sa victoire au Festival de la Mode et le numéro 3 de son magazine FFD Toute la presse tunisienne s'était donnée rendez-vous en cette soirée du 17 avril sur la terrasse du Soltana Center (Menzah VII) pour célébrer le succès de Seyf Dean Laouiti au Festival de la Mode - il y avait gagné le prix des Jeunes Créateurs - et la sortie du N°3 du magazine fashion, FFDesigner dont la couverture en 3D (une première en Tunisie !) a immédiatement conquis tous les participants... Parmi les nombreux participants, on remarquait toute l'équipe commerciale de Zara et de Bershka, venue tout spécialement pour le magazine FFD ainsi qu'une autre invitée de marque, Miss Tunisie, qui portait une robe magnifique de la nouvelle collection de Seyf Dean Laouiti. Elle était accompagnée de la Présidente du Comité Miss Tunisie, Aida Antar. C'est Erich Alauzen, attaché de presse du magazine FFD et gérant du cabinet de relations presse, Stratégies Conseil Tunis, qui ouvrait la manifestation en présentant le programme de la soirée et en laissant rapidement la parole à un Seyf Dean Laouiti, un peu intimidé par tant de photographes ! " Le magazine FFD est le magazine de l'originalité et du partage. Son but est de mettre à la portée de tous notre mode tunisienne, mais surtout de donner la chance à de jeunes créateurs de tous les domaines de profiter de notre support pour se faire connaître et promouvoir leurs talents" résumait Seyf. Fakhta Hachicha, Directrice Commerciale et Communication de FFD, remerciait quant à elle les nombreux annonceurs venus soutenir le nouveau magazine et insistait à son tour sur cette mission de FFD, à savoir partager ses pages avec de jeunes créateurs souvent sans moyens. Erich Alauzen revenait ensuite sur le Festival de la Mode en annonçant que ce premier prix des Jeunes Créateurs remporté par Seyf Dean Laouiti permettrait à ce dernier de représenter la Tunisie à un autre concours le 18 juillet prochain en Italie, près de Bologne. Toute l'équipe de FFDesigner rejoignait ensuite Seyf et Erich pour clore la présentation du magazine FFD. " Il est très important pour toute l'équipe de FFDesigner de ne pas décevoir ses lecteurs et la barre a été mise très haute pour fournir originalité, contenus, qualité rédactionnelle et qualité des photos. Avec une équipe pleine de passion et de volonté dont la moyenne d'âge ne dépasse pas 25 ans, le magazine FFDesigner est appelé à prendre rapidement sa place dans le paysage presse tunisien..." déclarait Erich Alauzen à la presse. A noter la présence de la chaîne BBC Arabic qui réalise tout un reportage sur Seyf Dean Laouiti et celle de la chaîne tunisienne Tounessna, déjà partenaire du Festival de la Mode. Toutes les photos de la soirée sur Facebook : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.532921923426082.1073741836.223604527691158&type=1 http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=19523:tunisie--seyf-dean-laouiti-celebre-sa-victoire-au-festival-de-la-mode-et-le-numero-3-de-son-magazine-ffd&catid=55:communiques&Itemid=154

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Tunisie: Séminaire entre les experts de l'université de Monastir et l'ACTIT 25/04/2013

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Le modèle allemand de la formation professionnelle adapté aux besoins de la Tunisie La conférence régionale des Chambres allemandes de l'industrie et du commerce en Europe, en Afrique et dans la région Mena s'est tenue du 24 au 26 avril, à l'hôtel Ramada Plaza à Tunis. La conférence, oragnisée par la Chambre tuniso-allemande de l'industrie et du commerce (AHK Tunisie au nom du Deutscher Industrie und Handelskammertag (DIHK), a porté sur le modèle allemand de la formation professionnelle. Le DIHK, important acteur de la formation professionnelle en Allemagne, est une organisation qui regroupe les 80 chambres de l'industrie et du commerce en Allemagne (IHKs) et coopère avec le réseau international des 125 chambres allemandes de l'industrie et du commerce à l'étranger (AHKs) dans 85 pays. En Allemagne, les IHKs sont responsables, de par leur fonction publique, de la qualité de la formation en alternance dans les entreprises. Leur engagement mène à un haut niveau d'employabilité des apprenants et des apprentis et donc à un très faible taux de chômage des jeunes. La conférence de Tunis a été l'occasion de se faire des échanges à propos des modèles de formation professionnelle et du transfert du savoir-faire des IHKs dans ce domaine aux AHKs à l'étranger. L'échange a montré que certaines AHK ont déjà réussi ce transfert et disposent même d'expériences précieuses dans le domaine. L'AHK Tunisie a profité de la conférence pour s'assurer du soutien du DIHK et des IHKs et surtout pour cerner sa position avec les acteurs majeurs de la formation professionnelle en Allemagne tel que les organisations allemandes Giz, Sequa, ZDH et SES et autres. Il s'agit maintenant d'adapter les éléments basiques du modèle allemand aux besoins en Tunisie en matière de formation professionnelle, en tenant compte de ses spécificités. http://www.kapitalis.com/index.php?option=com_content&view=article&id=15796:le-modele-allemand-de-la-formation-professionnelle-adapte-aux-besoins-de-la-tunisie&catid=186:kapital&Itemid=725

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On parle de nous

Textile-Habillement Tunisien : Besoin de repositionnement Selon la Lettre économique du Cettex, les résultats des échanges du secteur du textile-habillement du mois de mars 2013 ont affiché une progression en valeur pour les exportations contre une légère baisse pour les importations par rapport à mars 2012. Ainsi, les exportations du secteur ont enregistré une hausse en valeur de+7,06% pour un montant de 472 millions de dinars, soit l’équivalent de 230 millions d’euros. L’analyse par filière montre une hausse de +8,68% pour l’habillement et une baisse de -1,67% pour le textile. Des résultats pour le moins positifs et qui sont toujours bons à prendre. Et pourtant, cela ne signifie aucunement que la situation du secteur ou encore son avenir est rassurant. Loin s’en faut. Justement, ces indicateurs, du reste provisoires, restent totalement insignifiants par rapport au potentiel réel du secteur et aux performances de ses années de gloire, ce qui a fait de lui le premier secteur exportateur et le premier employeur au niveau des industries manufacturières, pour devenir ainsi un secteur stratégique sur lequel s’adosse toute une économie. Aujourd’hui, ce n’est malheureusement plus le cas. Le textile-habillement tunisien est devenu totalement incertain, perdant progressivement mais sûrement de sa vocation stratégique. Un ancien directeur général du Centre technique du textile disait tout récemment que « la situation du secteur est désolante, il faut faire quelque chose, agir et trouver du concret. Il ne faut surtout pas perdre aussi facilement le mérite de tant d’années de travail et de réflexion ... ». Pour revenir aux réalisations du mois de mars, on peut dire qu’il y a un déséquilibre entre la filière textile et celle de l’habillement. Les exportations du textile ont reculé de 1,67% en valeur et ont crû de 7,79% en poids, alors que celles de la filière habillement ont enregistré une progression de 8,68% en valeur et de 4,02% en poids comparativement à mars 2012. Pour la filière habillement: les vêtements en chaîne et trame ont évolué en valeur de 11,89% et en volume de 6,10%. Les vêtements en maille ont connu une stagnation en valeur contre une croissance en volume de +5,10% comparativement à mars 2012. L’analyse par marché des exportations des vêtements en chaîne et trame montre une amélioration sur tous les marchés traditionnels de la Tunisie, exception faite des marchés italien 10,04% en valeur et -6,47% en volume et hollandais (-1,80% valeur et -28,30% en volume). On note, toutefois, la croissance des exportations sur le marché turc (4,81 MDT en mars 2013 contre une valeur de 30 mille dinars durant le même mois de l’année précédente). Pour ce qui est des vêtements en maille, on a enregistre des évolutions positives sur certains marchés : France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Portugal et Turquie alors que d’autres marchés ont évolué à la baisse : Italie, Belgique, Allemagne et Libye. La baisse la plus importante est enregistrée sur le marché allemand (-26,11% en valeur et - 45,62% en volume). En ce qui concerne la filière textile, ses différentes branches ont accusé des baisses de leurs exportations vers les clients traditionnels à l’exception de la branche accessoires qui enregistre +18,99% en valeur et +2,92% en poids. Volet importations, elles ont enregistré une baisse de 2,87% en valeur et de 9,17% en volume (tonnes). Les tissus denim et les étoffes en maille ont connu les diminutions les plus importantes, respectivement -15,34% et -19,52% en valeur. Les importations de fibres reculent de 23,55% en valeur et de 25,74% en poids. Ces baisses sont dues à la régression des achats en provenance d’Italie (-50,8% en valeur et -25% en poids). Les importations de fils enregistrent une progression de 3,47% en valeur contre une régression de 4,57% en poids. Les importations en provenance de l’Inde et de Turquie enregistrent des hausses en valeur et en quantité. Les importations de tissus denim affichent une baisse en valeur (-15,34%) et en volume (mètre linéaire) -15,71%. Ces baisses sont constatées sur tous les fournisseurs traditionnels de la Tunisie exception faite des importations en provenance de Turquie, premier fournisseur de la branche, qui augmentent de 43,52% en volume et de 37,47% en volume. Les importations de tissus hors denim progressent de 4,17% en valeur et de 9,93% en volume. Les approvisionnements en provenance de Turquie affichent une hausse honorable de 44% en valeur et 38% en volume. Celles en provenance de Chine et d’Allemagne évoluent, également, positivement en valeur et en volume. Au niveau des importations de tissus à usage technique, elles enregistrent une progression de 9,75% en valeur et de 7,24% en poids. Ces progressions sont imputables à la croissance des approvisionnements en provenance de Chine (+138% en valeur et +55% en poids) et d’Espagne (+33% en valeur et +25% en poids). Du côté des importations des étoffes en maille, elles reculent de -19,52% en valeur mais progressent de +19,66% en poids. Les importations en provenance de Chine marquent les hausses les plus importantes (+72% en valeur et +139% en poids). Alors que celles en provenance d’Italie et de France, 1er et second fournisseurs, sont en régression. Les importations de vêtements enregistrent une baisse en valeur (-5,30%) et en nombre de pièces (-11,95%). Les importations définitives en provenance de Turquie et du Bangladesh ont doublé. De même, pour les importations, sous le régime off-shore, en provenance de Chine qui enregistrent une forte hausse en valeur et en volume. La balance commerciale gagne ainsi 14,6 points au cours de ce mois de mars 2013 et passe de 142,5% en mars 2012 à 157% en mars 2013. Mais cela reste tout de même insuffisant. Le textile-habillement tunisien est appelé plus que jamais à retrouver ses repères, à se repositionner, à reprendre ses bonnes pratiques et à renouer avec les performances. Un tel défi suppose toutefois les compétences appropriées.

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ACTUALITES INTERNATIONALES

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RELEVÉ de POTENTIEL : Focus sur le TEXTILE DE MAISON !

Identification de l’offre marocaine, Mise à niveau, Lisibilité et Promotion du Textile – Habillement marocain : Le Relevé de Potentiel, facteur-clé de succès pour les entreprises industrielles. Denim, Maille, Chaine & Trame, Lingerie, une centaine d’entreprises membres de l’AMITH ont déjà participé au Relevé de Potentiel. Le projecteur est à présent tourné vers la filière Textile de Maison : 10 entreprises seront sélectionnées pour bénéficier de la visibilité offerte par ce programme. Il s’agit de renforcer les performances des entreprises de la filière, pour mieux répondre aux exigences du marché local et export. Le Relevé de Potentiel, réalisé par un expert textilien agréé par l’AMITH et l’ANPME, contribue à identifier très précisément les attentes et besoins des industriels en matière d’accompagnement pour la mise à niveau. Le relevé de potentiel est axé sur l’interface client et le développement créatif, la conformité sociale et environnementale, la qualité, la logistique et la gestion, les installations & équipements. L’audit en entreprise nécessite une demi-journée. Les points d’améliorations identifiés peuvent ensuite faire l’objet d’un accompagnement par MOUSSANADA. C’est donc un gage de réussite pour l’entreprise et pour son meilleur positionnement sur le marché. Cette opération est financée par l’AMITH (avec une participation symbolique de 1000 DH par l’entreprise bénéficiaire).

CH/Industrie textile: les entreprises suisses souffrent toujours Zurich (awp/ats)25/04/2013 - L'industrie suisse du textile et de la confection a vécu un nouvel exercice délicat. Ses exportations ont fléchi de 6,3% à 2,8 milliards de francs. Parallèlement, le nombre d'emplois à temps plein a diminué de quelque 1200 à 13'600. A 200 places de travail près, l'effectif se situe au-dessous de son niveau de 2010, a précisé jeudi Swiss Textiles. La branche, qui comptait encore 22'200 collaborateurs en 2000, souffre des incertitudes en Europe et du franc fort. Tout n'est pas noir pour autant: la production a reculé de seulement 1,7% à 1,16 milliard de francs. Après deux décennies très difficiles, les entreprises de textile suisses s'estiment florissantes sur des marchés de niche. Les facteurs-clés sont la flexibilité, la proximité avec les clients, des produits de niche hautement qualifiés, une utilisation de la chaîne de production internationale et la durabilité, a relevé le président de Swiss Textiles, Andreas Sallmann, lors de la conférence de presse de bilan au sein de la société E. Schellenberg à Fehraltdorf (ZH). Un marché du travail libéral est nécessaire pour la croissance, fait valoir l'organisation faîtière. Celle-ci se prononce, en outre, contre l'initiative populaire "1:12 - Pour des salaires équitables" et estime la stratégie énergétique 2050 nuisible. A contrario, elle revendique urgemment des accords de libre-échange avec l'Inde et la Chine de même qu'avec l'Union douanière russe. http://www.romandie.com/news/n/CHIndustrie_textile_les_entreprises_suisses_souffrent_toujours78250420131540.asp?

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La soie et l'Asie portent les résultats d'Hermès Publié le 22 avril 2013

© marysecasol.com - Flickr- C.C Hermès a vu sa croissance atteindre 10,3% au premier trimestre, tirée par une solide demande en Asie et par une forte progression de ses ventes de vêtements et de soie. A taux de change constants, la croissance organique du fabricant des sacs Kelly ou des "carrés" de soie a atteint 12,8%, un chiffre supérieur aux attentes des analystes qui tablaient en moyenne sur une progression comprise entre 10% et 11%. La croissance, qui ralentit par rapport aux 18,5% du dernier trimestre 2012 et aux 16,4% de l'ensemble de 2012, se révèle cependant nettement supérieure à celle de LVMH, ressortie à 7% au cours du trimestre. Le groupe a vu sa croissance organique dépasser les deux chiffres dans toutes les régions du monde hormis le Japon (+7%). Il a en particulier profité d'une forte demande en Asie, où ses ventes ont grimpé de 17,4% (hors Japon), tandis qu'elles sont restées solides en Europe et en France malgré la crise (+12,4% et +11,6% respectivement) ainsi qu'aux Etats-Unis (+11%). Les ventes ont été tirées par les vêtements et accessoires, qui ont grimpé de 18,2% et par la soie (+15,3%), tandis que la croissance s'est tassée (+7%) dans la maroquinerie, division phare du groupe. Elles accusent une baisse dans l'horlogerie, où elles ont reculé de 5,3% en raison du tassement du marché chinois et d'une base de comparaison élevée l'an dernier (+27%). "Les chiffres sont solides et la croissance équilibrée dans toutes les régions du monde", commentent les analystes d'UBS. Dans un contexte devenu plus difficile pour le luxe du fait de la crise en Europe et d'un ralentissement de la croissance en Chine, doublé de mesures "anti-luxe" prises par le nouveau gouvernement de Pékin, les analystes estiment que 2013 devrait voir la croissance du secteur poursuivre sa lente décélération, aux environs de 10%, après 11% en 2012 et un record de 20% en 2011. Au total le chiffre d'affaires a atteint 856,8 millions d'euros. Le groupe précise dans un communiqué n'avoir procédé à aucun rachat d'actions au cours du trimestre.

Jacob Holm Industries diminue son empreinte carbone et ses grammages Par Thomas Calinon (Alsace) - Publié le 24 avril 2013 Le site de Soultz (Haut-Rhin) va augmenter sa capacité de production de produits non tissés plus techniques. L’usine Jacob Holm Industries (JHI) de Soultz (Haut-Rhin) a lancé un programme d’investissements de près de 2,16 millions d’euros qui doit être achevé en octobre 2014. L’usine créée en 1995 produit des voiles non tissés vendus sous forme de bobines pour des applications dans les secteurs de l’hygiène et de la cosmétique. Elle emploie 145 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 70 millions d’euros en 2012, dont 95 % à l’export. Les investissements "vont permettre une amélioration de notre compétitivité en augmentant notre capacité de produire des voiles de faible grammage, autour de 25 à 30 g/m², pour des applications plus techniques", annonce Alain Heberlé, membre du comité de direction, en charge de la supply chain et de l’informatique. Des économies d’énergie sur les deux lignes de production doivent être réalisées et un nouveau système de filtration et de recyclage des eaux sera installé. Le conseil régional d’Alsace a accordé une subvention de 216 000 euros à JHI, qui prévoit une production de 560 millions de mètres carrés en 2013.

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La filière de récupération des textiles connaît un nouvel essor Par Joel Cossardeaux | 26/04/2013 L'écotaxe sur chaque vêtement vendu a réveillé ce secteur de l'économie sociale. Cela ressemble fort à une résurrection. Moribonde il y a quelques années, la filière de récupération et de recyclage des vêtements textile a retrouvé de l'allant. Le tonnage collecté repart à la hausse (+ 8 % en 2011 à 146.000 tonnes) et « dans la dynamique actuelle, l'objectif de 350.000 tonnes valorisée est atteignable », selon le cabinet Boston Consulting Group. Côté emplois, la filière occupe désormais plus de 2.500 personnes, dont un millier affectés à l'activité de tri. Le nerf de la guerre pour la quarantaine d'opérateurs du secteur aux trois quarts issus du secteur de l'économie solidaire, les autres relevant du droit privé mais avec une vocation socio-économique affirmée. Pour chaque tonne de vêtement trié, Eco TLC, l'éco-organisme agréé par l'Etat, leur verse en effet 69 euros. « D'ici sept ou huit ans, la filière pourrait créer autant d'emplois qu'elle en compte aujourd'hui », estime Pierre Duponchel, le président du Relais. Principal opérateur en France avec 60 % du marché, ce trieur-collecteur a vu son chiffre d'affaires progresser de 172 % sur les cinq années écoulées. Et ses investissements ont littéralement explosé (33 millions sur la même période, soit une hausse de 1.081 %). Jusqu'en 2007 et l'instauration d'une écotaxe (un demi-centime d'euro sur chaque vêtement vendu encaissé par Eco TLC et reversé aux opérateurs), son entreprise n'en menait pas si large. Frappées par la fin des quotas sur les importations de textile asiatique et, avec elle. l'afflux d'une matière première quasi inexploitable, beaucoup avaient mis la clef sous la porte. « L'écocontribution nous a permis de revenir à l'équilibre et de nous développer », indique Pierre Duponchel. Les négociations sont en cours pour la reconduction d'un nouvel agrément à Eco TLC sur la période 2013-2019. Les opérateurs espèrent bien voir les règles actuelles reconduites pour permettre à leur filière de garder son rythme de croissance.

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Switcher, le textile 100 % traçable Il y a des entrepreneurs capables de prendre une problématique à l'envers. Beaucoup délocalisent et produisent dans des pays à bas coût. Il est possible de le faire en y intégrant une démarche éthique. Et en prime d'inverser la vapeur. C'est le cas de Robin Cornelius le créateur de Switcher qui était, il y a quelques jours, à Paris. Robin Cornelius, c'est un peu Mister Bean au pays des grands patrons. Un dirigeant d'entreprise totalement atypique et qui ose là où d'autres restent encore frileux. Trop frileux. Il y a 32 ans, il faisait du développement durable quand le mot n'existait même pas. Robin Cornelius parle fort, adore faire des grimaces et provoquer l'hilarité de son auditoire mais il sait ce qu'il fait quand il parle business. 1980. L'aventure nait d'une amitié. Robin Cornelius et l'Indien Duraï s'associent pour créer une marque de vêtements fabriqués dans une usine indienne, Prem Group au Tamil Nadu. Ils seront vendus en Suisse. Mais il est hors de question pour l'entreprise de profiter de la situation. Avec Prem Group, il supervise constamment les conditions de travail des salariés, mais aussi de l'ensemble du territoire sur lequel est implantée l'usine. Cela aboutit au financement d'écoles et bus-écoles pour les enfants isolés ou encore à l'acheminement de l'eau potable aux villages environnants. La relation se tisse aussi avec les fournisseurs au fil du temps. Ils sont une vingtaine. En moyenne, ils travaillent sept ans ensemble. 70% fabriqués en Europe Le défi est d'autant plus important que le textile est une industrie polluante. Pesticides et consommation d'eau importante. Le coton est certainement la plante la plus polluante. Plus de 400 litres d'eau pour un simple tee-shirt, cela peut faire réfléchir. L'usine en Inde recycle donc elle-même près de 800.000 litres d'eaux usées par jour, et récupère la quasi-totalité du sel qu'elle utilise. Sans parler des éoliennes qui font tourner la filature Mais Robin Cornelius prend désormais un nouveau virage. Le "Made in Europe". Dorénavant 70% de ses articles sont fabriqués en Europe. Portugal voire Turquie. Contrairement à ce que l'on peut dire, cette solution présente des avantages: des stocks qui tournent plus vite, moins de déplacements et globalement une meilleure qualité. Même si cela coûte un peu plus cher: une hausse de 20%. La marge est réduite mais Switcher y trouve son avantage. Transparence absolue Robin Cornelius avec son langage imagé aime bousculer les idées reçues. "La durabilité c'est aussi la durée dans le temps". Et un tee-shirt que l'on garde c'est aussi du plaisir. Au point d'imaginer un tampon apposé le jour de l'achat avec la date. "N'oublions pas que l'homme aime consommer. Il ne faut pas être moralisateur et avoir le plaisir de se lâcher." Le développement durable devient donc ludique et instructif. Avec le concours de Gilles Dana, ami de très longue date et collaborateur aussi discret que son patron est tonitruant, Robin Cornelius a inventé l'étiquette qui parle. Au milieu des consignes de lavage, un code. Il suffit de le taper dans votre ordinateur sur un site bien précis et apparaissent la composition mais aussi le nom du fournisseur, la photo du patron de l'usine et même son téléphone ( si un détail vous échappait par hasard). Une transparence absolue. D'ailleurs les fournisseurs ont un cahier des charges bien précis. Et à ceux qui se diraient qu'une telle démarche coûte cher, Robin Cornelius répond: "n'importe quoi. Trois centimes d'euros par tee-shirt!" En Suisse, Robin Cornelius est une icône. Un taux de notoriété de 92% pour Switcher. Il n'envahit pas encore la France et mise dans un premier temps sur le corporate, les entreprises étant de plus en plus à cheval sur la qualité de leurs fournisseurs. La loi NRE qui intègre les enjeux environnementaux y est pour beaucoup. Une première étape vers la production de masse... éthique.

De belles opportunités pour le textile vietnamien en Afrique 26/04/2013 Les entreprises du textile-habillement du Vietnam doivent renforcer leurs investissements dans les 38 pays d'Afrique afin d’exporter sur place en profitant des privilèges douaniers que l’Union européenne et les États-Unis appliquent pour les marchandises d'Afrique exportés vers ces deux marchés. C’est qu’a souligné Hoàng Duc Nhuân, représentant du Département des marchés d’Afrique, d’Asie de l’Ouest et du Sud relevant du ministère de l’Industrie et du Commerce, cité par le journal SaigonTimes.

En dehors de ces privilèges douaniers, les entreprises vietnamiennes pourront aussi profiter d’une main-d'œuvre et de matières premières à bas coût.

Selon Hoàng Duc Nhuân, dans de nombreux pays africains, l’industrie textile reste peu développée malgré une abondance de matières premières. De plus, la population du continent noir ainsi que leurs revenus de ses habitants augmentent de plus en plus. C’est pourquoi ce marché est considéré comme très prometteur pour les entreprises textiles du Vietnam.

L’année dernière, le Vietnam a exporté pour 164,47 millions de dollars de prêt-à-porter et fibres textiles vers 38 pays d’Afrique, soit une croissance de 17% en un an. – VNA

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Recherche et développement dans le secteur textile : le Nord – Pas de Calais au cœur d’un projet européen Le CETI – Centre européen des textiles innovants, vient d’accueillir mi avril à Tourcoing une réunion du CrossTexNet. C’est le nom d’un projet européen Era-Net (European Research Area – Network) dans le domaine des textiles à haute valeur ajoutée et des matériaux avancés à base fibreuse. CrossTexNet et Région Nord – Pas de Calais Le programme est financé par la Commission européenne à hauteur d’environ 1,5 millions d’euros (dont près de 390 000 € pour la Région Nord – Pas de Calais) dans le cadre du 7ème PCRD – programme cadre pour la Recherche et le Développement. Le pilotage de CrossTexNet est assuré par la Région Nord – Pas de Calais, en partenariat avec le pôle de compétitivité UP-tex. Son objectif est de coordonner les initiatives de financeurs de la recherche et de l’innovation afin d’éviter une fragmentation des investissements en Europe et d’accélérer le processus d’innovation en faisant le rapprochement entre la recherche et l’entreprise, précisément par le biais d’appels à projets. Débuté en novembre 2009, le projet Crosstexnet est composé de 17 entités dont des institutions régionales (Piémont, Alsace, Valence …), des agences de l’innovation (OSEO, AIF) et des ministères (Roumanie, Turquie) et vise à financer des projets de recherche transnationaux. Au total, près d’une quarantaine de projets de R&D auront émergé au travers de quatre appels à projets lancés depuis 2010, participant ainsi à la structuration de l’espace de recherche européen dans le domaine des textiles innovants. Les projets Dans la salle environ 80 personnes – dont 35 français et 20 belges – des représentants institutionnels et de clusters européens, des académiciens et des entrepreneurs et surtout des porteurs de projets (ayant ou non bénéficié de financements CrossTexNet) ont assisté à la présentation des projets de R&D les plus aboutis et les perspectives et opportunités du secteur textile au sein du programme Horizon 2020 ont été largement débattues. Parmi les projets retenus au titre du quatrième appel à projets récemment clôturé, trois concernent les acteurs de la Région Nord pas de Calais : - VIRNOS : traitera de la fonctionnalisation du textile en vue de lui conférer des propriétés virucides pour des applications commerciales dans l’environnement médical et hospitalier. - LED-RIBBON: vise à intégrer des textiles lumineux dans un ruban lavable en machine. En cas de succès, le saut qualitatif scientifique serait très important. - INTELDALLE : servira à la conception d’une dalle intelligente. L’intérêt de l’innovation réside dans le domaine de l’interaction avec les personnes (effet sonore, signal lumineux provoqué…). Le marché potentiel est l’événementiel, la domotique, les serious game. Au total, dix projets de R&D alliant des entreprises, des universités et des laboratoires de la Région Nord – Pas de Calais sont en cours, participant ainsi à la reconversion réussie de la filière textile sur notre territoire. Plus d’infos : http://crosstexnet.eu/

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La filière Textile-Habillement en Nord-Pas de Calais

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Des nano-particules de nouvelle génération, insérées dans les vêtements pour lutter contre la malaria et la dengue http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/72857.htm Une équipe de chercheurs de l'Institut des Sciences et de la Technologie du textile a développé une technologie pour repousser les vecteurs de la malaria et de la dengue, comme les moustiques anophèles et éviter les maladies bactériennes. Le principe consiste à laver ses vêtements avec des micro-particules fonctionnelles de silice. Le tissu pourra constituer une barrière naturelle à ses insectes. Ces micro-particules peuvent supporter 50 à 100 lavages en machine et sont écologiques. Ce projet, initié par le chercheur Jaime Rochas Gomes, en 2007 consiste à tester l'incorporation de produits actifs, tel que des anti-bactériens, de l'aloé-vera ou des produits répulsifs de moustiques, dans des micro-particules de silice. Les produits actifs sont libérés de façon contrôlée, dans les vêtements. Ces micro-particules peuvent être incorporées de façon industrielle dans les tissus de vêtements ou de sacs, mais également par l'utilisateur sur un vêtement déjà confectionné. Un des objectifs de cette technologie est de repousser les moustiques anophèles, vecteur de la malaria, qui tue des milliers de personnes par an. Des tests de répulsion ont été réalisés avec succès à l'Institut d'Hygiène et de Médecine Tropicale de Lisbonne. Les prochaines étapes du projet seront de faire ces mêmes tests dans le cadre naturel des anophèles afin de pouvoir confirmer ces premiers résultats. Dans le futur, des projets de développement de nano-particules avec des vitamines ou des enzymes sont envisagées pour lutter contre d'autres types de maladies. De plus, une étude est en cours afin de prolonger encore la durée de vie de ces nano-particules. Le groupe de recherche a déjà attiré l'attention de la communauté scientifique, et notamment dans les régions tropicales les plus touchées par la malaria, ainsi que des industriels et des gouvernements. Cette application peut également être utilisé pour colorer les tissus sans solvants et sans sels. Cette technologie utilise 70% d'eau en moins que les techniques classiques. Dans certaines zones, les gouvernements doivent fermer les industries de teinture car la pollution est tant élevée dans les rivières que les solvants et sels détruisent la faune et la flore locales. Les nano-particules pourraient être utilisées dans ce type d'industrie pour réduire l'impact sur l'écosystème. Ces particules peuvent également teindre les cheveux et éviter ainsi les effets secondaires néfastes dus à ces produits comme les allergies, ou le risque de cancer. Une demande de brevet va être déposée par l'entreprise Eco-Ticket, spin off de l'Université du Minho, et ce projet a reçu le prix BES, prix récompensant l'innovation technologique au Portugal. http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/72857.htm

OBJECTIF MINCEUR SANS EFFORT AVEC LES TEXTILES INTELLIGENTS ! Mincir sans effort avec les textiles minceur micro-encapsulés et boostés par la nouveauté technique biocéramique ! Vêtements thermo-régulateurs et amincissants grâce aux échanges intercellulaires et tissulaires: qu'est-ce que c'est au juste ? D'un côté il y a les micro-capsules qui sont intégrées dans un support en tissu et dont les actifs en caféine et autres propriétés naturelles amincissantes, se libèrent à chaque frottement du tissu contre votre corps. De l'autre vous avez une nouveauté: les biocéramiques -sous brevets mondiaux exclusifs- qui sont les membranes du textile. Ces dernières boostent les micro-capsules en emmagasinant la chaleur produite par le corps humain. Ainsi, même quand les micro-particules ne bossent plus, les biocéramiques envoient des infra-rouges qui provoquent une augmentation de la température et donc une amélioration de la micro-circulation. Nouveau, le legging pantacourt Lytess Slim Express Céramique aide à affiner la silhouette grâce à une formulation cosmétique micro-encapsulée qui brûle et déstocke les graisses. Une technologie renforcée par la biocéramique qui stimule la circulation du sang pour un effet drainant en continu. Côté textile le tricotage façon nid d'abeille a des propriétés lissantes. Le textile minceur Cosméto Céramic du panty So Slim qui dynamise la performance minceur avec des actifs cosmétiques marins. Une innovation brevetée par le Laboratoire Skin'Up est l'arme minceur pour un effet flash dès 7 jours et une action anti-cellulite continue, sans limite de lavages. leggings et culotte ventre plat. Côté textile, le double tricotage technique exerce une pression progressive graduée qui est excellente pour la circulation sanguine. Par Désirée de Lamarzelle http://www.marieclaire.fr/,textile-minceur-micro-encapsulee-bioceramique,2610413,691071.asp

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Hänsel Textil s’est remis en marche en toute indépendance Après avoir quitté le giron de Kufner, le spécialiste allemand de l’entoilage s’est relancé.

n°2160- 16 avril 2013

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BILAN DES SALONS Zoom by Fatex a mis le cap à l’Est

Le Salon de la sous-traitance de proximité a connu une nouvelle poussée des façonniers d’Europe Centrale et de l’Est.

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Apparel Sourcing a élargi et diversifié son offre Le Salon des fournisseurs d’habillement couplé à Texworld s’est fait moins sino-centré en accueillant des exposants issus d’autres pays.

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SALONS

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