11
R.O.P Right Of Passage! “Celui qui danse cest celui qui veut dire quelque chose qui ne peut pas être dit” La Compagnie Wandering Souls présente

Right of Passage

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Dossier de presse de la Compagnie Wandering Souls présentant le spectacle-débat ROP / Right of Passage.

Citation preview

R.O.PRight Of Passage!

“Celui qui danse c’est celui qui veut dire quelque chose qui ne peut pas être dit”

La Compagnie Wandering Souls présente

Synopsis

Cet univers grotesque, tragique, et déran-geant est traversé par la question de la paren-talité, du rapport mère-fille, plus spécifiquement au moment de l’adolescence, période de trouble identitaire et d’apprivoisement du désir. Parfois dans cette période de trouble, la découverte de la sexualité se fait dans la violence. R.O.P aborde la question du viol et du silence qui l’entoure au sein de la famille et de l’environnement proche.

Right of Passage explore physiquement, sous forme de traces ou d’indices, le cauchemar, le souvenir, les rêves, les fantasmes, les peurs archaïques et les non-dits de la jeune femme, mais aussi de toutes les figures qui l’entourent.

R.O.P est un rite de passage, passage que la jeune fille traverse pour devenir femme.

Une jeune femme rentre chez elle après plusieurs années d’absence. Elle retrouve un endroit familier ainsi que de tendres, grinçants et sombres souvenirs d’enfance, d’adolescence. Elle est peu à peu happée par ses souvenirs, ses fantômes, qui revien-nent sous forme de flashbacks. La jeune femme nous entraîne avec elle, dans cette traversée du temps à la recherche d’un passage possible vers l’émancipation.

Intentions

Si l’art du théâtre et de la danse est de susciter les émotions, la réflexion, R.O.P se conçoit au-delà de la segmentation des genres, pour s’inscrire dans un projet beaucoup plus vaste.

Right of Passage est une proposition artistique qui a pour but de sensibiliser, de provo-quer un état d’agitation, d’examiner, de débattre dans l’espace public, sur la thématique des violences familales, en général, et du viol, en particulier.

Right of Passage veut :

→ Confronter le théâtre, la danse où le mot est absent, et par un dispositif scé-nique, englober le spectateur. Ce dispositif contribue à une prise de conscience indi-viduelle et collective de ce qu’est le viol ;

→ Proposer un temps d’échange concourant à libérer la parole, brisant le silence et les non-dits qui entourent les violences, en général, et le viol, en par-ticulier;

→ Proposer des ateliers auprès de différents pub-lics (enfants, adolescents, adultes) autour de « Mon corps c’est mon corps, il n’est pas à toi ».

Choix artistiques

La narration :

Celle-ci se veut ouverte par le biais d’une libre asso-ciation, d’un collage de séquence d’images, de flashbacks, d’éléments fragmentés. Il n’y a ni narration linéaire ni sens unique. Les mots, quasi absents, ne sont plus que le prolon-gement du mouvement.

La danse :

Quand il n’y a plus de mots pour exprimer l’indicible, il ne reste plus que le mouvement. Le corps parle, raconte une sensation, une émotion. Danser est un moyen d’accéder à des états inconscients impossibles à verbaliser.

Le masque :

Comment exprimer le décalage entre réalité, fantasmes et souvenirs, si ce n’est par le truchement du masque ? Le cauchemar, les fantômes du passé trouvent leur incarnation dans ces masques grotesques. Expression d’une nature hu-maine emportée par une ivresse orgiaque, le cynisme, la violence.

Right Of Passage veut s’affranchir du langage et de la situation théâtrale conventionnels.

Vers le dialogue

En juillet 2009, deux premières représentations ont été données au Centre d’Animation Binet (18e arr. de Paris) et à l’Imprimerie, espace de création artis-tique de proximité situé dans le 19e, donnant lieu à des réactions très intenses aussi bien sur la forme artistique que sur les thèmes abordés. De ces pre-miers échanges, la metteuse en scène a souhaité lier au spectacle, le débat. Ce dernier devenant tout aussi primordial que le spectacle lui-même.

En juillet 2010, R.O.P a été, tout d’abord, présenté dans le cadre des résidences artistiques à l’Ouvrage Théâtral Permanent (Communauté de communes de Ventadour - Corrèze). Un dialogue s’est ouvert entre le public et les associations SOS Violences Conjugales, Corps en Mouvement, et Étincelles. Puis, R.O.P a été présenté à un public d’adolescents de la structure du Battement d’Ailes (Corrèze). Des ateliers précédant la présentation, ont permis aux adolescents d’avoir des clefs de lecture de R.O.P. A l’issue de la représenta-tion, le dialogue a révélé des échanges d’une grande qualité et d’une grande richesse. Cela a conforté Cé-line Fèvres dans cette nécessité du débat.

R.O.P est une oeuvre née d’un dialogue entre la compagnie Wandering Souls et différents partenaires (publics, associa-tions, établissements publics). Ces échanges ont permis au dé-bat de s’articuler, tout naturel-lement, avec le spectacle. Cette articulation donne au spectacle une constante évolution, une énergie renouvelée.

Work in progress

Mais ce format doit évoluer, notamment, avec un travail de proximité avec les associations locales et tous les acteurs oeuvrant autour des thé-matiques abordées par R.O.P.

De plus, nous travaillerons, en parallèle du débat avec un plasticien pour étendre les moyens d’expression à tous ceux qui n’ont pas de mots ou qui ne souhaitent pas s’exprimer devant tous.

L’expérience au Battement d’Ailes nous a permis d’ouvrir la voie vers les ateliers de sensibilisation, notamment avec des adolescents. Nous sou-haitons continuer à mettre en œuvre en amont ou en aval du spectacle, ce type d’ateliers. Nous nous appuierons sur différents outils artistiques (théâtre corporel, théâtre visuel) pour aborder les thématiques de la pièce et travailler autour du non dit.

De toutes ces expériences, il est devenu évident que ce dispositif alliant spectacle et débat était fon-damental.

Artistes

La Mère : Audition en cours pour la reprise du rôle.

La Jeune Fille / Manon JOND sort tout juste d’une formation de comédienne de deux ans au conservatoire de La Roche-sur-Yon, cycle spécialisé de théâtre, qui lui a offert une ouverture riche à d’autres disciplines telles que la danse (atelier chorégraphique, improvisa-tion...), le chant et à des pratiques telles que la marionnette, le butô, l’écriture, le cirque.

Elle porte une attention toute particulière à la présence du corps dans la société, la connexion aux autres et aimerait approfondir cette recherche. Le théâtre mêlé au social est, pour cette jeune comédienne protéiforme, une évidence dans sa vision de la création.

L’Homme / Hervé SOVRANO se forme aux Quartiers d’Ivry, sous la direction d’Élisabeth Chailloux, Adel Hakim et Dominique Bertola, au théâtre corporel avec Claire Heggen et Yves Marc du Théâtre du Mou-vement, au clown de théâtre avec Hervé Langlois, Éliane Le Van Kiem et Le Bataclown.

Il entreprend une recherche sur le conte de tradition orale à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales et sur scène comme conteur. Il débute comme comédien avec la Compagnie TCS spécialisée dans le théâtre d’intervention, en rue, dans le métro, en forum. Puis joue dans différents spectacles clownesques pour la Cie Corossol, la Cie du

Présent Composé, la Cie A Tire d’Ailes, en salle ou en rue.

Équipe artistique

Conception, écriture chorégra-phique et mise en chantier

Céline FEVRES est diplômée de la School of physical theatre de Londres (Lecoq). Elle s’est auparavant formée au Centre des Arts du Cirque, auprès de la Rue Jo Bithume (Paul-André Sagel) et au sein de la Cie Antonini, à Paris. Elle suit des cours et stages réguliers en danse contemporaine (Carlo Locatelli, danse RIDC- Jean-Marc Piquemal, bo-dymind centuring et culture chorégra-phique) et en butô (Atsushi Takenouchi, Gyohei Zaitsu). Elle expérimente le rap-port du geste, du mouvement à l’émo-tion, dans un travail d’écriture, de mise en scène et de performance.

Forte de son expérience d’anima-trice socioculturelle, elle est également engagée dans la notion de théâtre Hors Les Murs, là où la pratique artistique ne va pas de soi. Ainsi, elle a mis en place des ateliers artistiques autour de l’interculturalité et d’adultes en alpha-bétisation, postalphabétisation. Elle est intervenu dans le cadre d’ateliers ar-tistiques en hôpital psychiatrique avec la compagnie Le Cercle de Craie. Elle anime depuis janvier 2009, avec Wan-dering Souls, plusieurs ateliers théâtre (Atelier Chantier d’Insertion), pour adolescents déscolarisés (Atelier Re-lais) et un atelier de création avec des adolescentes de l’Association Quartiers de Soleil (17e arr. de Paris). Enfin, de-puis 2007, elle mène en parallèle une licence professionnelle «Coordonnateur de projets collectifs en insertion - op-tion insertion par la culture ».

Confection des masques

Étienne CHAMPION sculpte des masques depuis 1982. Il se forme d’abord sur scène à l’occasion de stages avec Carlo Boso, Philippe Hottier, Mas Soegeng, tout en se consacrant à la fabrication de masques et, à partir de 1987 à la sculpture de masques en bois. Il a, à ce jour, réalisé des masques pour une cinquantaine de spectacles.

L’originalité des formes qu’il pro-pose ainsi que sa démarche à proxi-mité des acteurs fait de lui le colla-borateur privilégié de Mario Gonzalez pour lequel il crée des masques dans le cadre des ateliers de troisième an-née du C.N.S.A.D., mais aussi pour La trilogie des savants fous, Scapin, Dom Juan, Tartuffe, Lady Pygmalion, George Dandin. C’est d’ailleurs avec Mario qu’il crée, en 1987, une forme de masque neutre qui sert encore actuellement à l’enseignement au Conservatoire.

Pour mieux percevoir le masque en tant qu’acteur il joue dans Les Carac-tères en 1992, les gueules de bois en 1999 et Envie de familles en 2001 et enfin dans Dandin. Il est cofondateur, avec Mariana Araoz et Christophe Patty de «collectif masque».

Scénographie

Thierry VAREILLE est scénographe et éclairagiste. Passionné par les rap-ports entre la dramaturgie, l’espace, l’image et la lumière il mène une ré-flexion sur une utilisation de la vidéo projetée comme technique d’éclairage ou de scénographie, sur l’animation de la lumière par la projection de motifs abstraits peints sur verre.

Parmi ses nombreuses collabora-tions on compte notamment : Danielle Boutillon (Chanteuse lyrique), Didier Capielle (Cie Barbaroque), Violaine de Carné (Cie Le T.I.R. et la Lyre) Mareva Carrassou, Ahala Ghosn (Cie La Pour-suite), Léonore Chaix (Cie de la De-moiselle), CRMT du Limousin (Olivier Durif), Adrien Ledoux (cie Labadi), Mi-chel Deneuve et Marc-Antoine Millon (ensemble Hope), Pierre Deschamps (conteur), Filip Forgeau (La Cie du Dé-sordre), Yann Karakio et Maryline Lagra-feuil (Cie Chamboulive), Jean-Marie Le-jude (Cie L’œil du Tigre), Le Maxiphone (collectif de musiciens), Lionel Parlier (Cie de l’Arc), Philippe Ponty et Marie-Pierre Bésanger (Bottom théâtre), Fred Pouget (compositeur), Damien Ricour (théâtre de l’Aiguillon), Laurent Sa-valle (Cie ça va aller)… soit, environ, 80 créations, projets théâtraux, de danse, de musique…

Thierry Vareille travaille également dans les domaines des arts plastiques, de l’architecture (édifices et sites his-toriques) et de l’exposition. Il est for-mateur en éclairage artistique pour le compte du GRETA de la Haute-Vienne, de l’IUFM de la Corrèze.

Cie Wandering Souls

La compagnie Wandering Souls est née en juillet 2007 sur l'initiative d'Abel Perraudin, étudiant dans le secteur médical et ancien comédien, Sophie Breit, éducatrice de jeunes enfants, et Céline Fèvres, comédienne, metteure en scène et intervenante artistique. Is-sus du champ social, médico-social, du champ artistique et de l'éducation populaire, ils ont créé cette compagnie avec l'objectif de provoquer des rencontres entre ces différents domaines. En combinant leurs expériences, de nouvelles possibilités artistiques ont émer-gé. Il leur semblait donc juste de penser un espace, un entre-deux créateur d’interactions innovantes.

La compagnie Wandering Souls procède du social et de l’artistique, réinterrogeant l’ar-ticulation entre l’art et la société.

La Compagnie Wandering Souls veut :

• rendre la parole à ceux qui en sont privés,• faire en sorte que ces paroles soient entendues, valorisées et partagées,• faire se croiser les paroles des habitants d’un même territoire, paroles de dif-

férentes générations, de différentes cultures, de différentes origines sociales,• provoquer le débat dans l’espace public,• contribuer ainsi à lutter contre les stigmatisations de ceux que l’on dit être

« empêchés » ou « en difficultés »,• réaffirmer la solidarité au cœur d’un projet artistique, social, sociétal.

Pour remplir ses missions, la compagnie Wandering Souls a donc choisi de développer deux actions :

• Les dispositifs artistiques dans différentes structures sociales : Atelier Relais, Atelier Chantier d’Insertion, organisme de forma-tion linguistique.

• La création artistique autour de thématique de société.

Cél

ine

Fèvr

es

Partenaires

L’Ouvrage Théâtral Permanent (Lapleau, 19)

En 1993, né l’idée de créer à La-pleau, petit village de Haute Corrèze, un centre de résidence et de création dédié au spectacle vivant a germé. Ce lieu est baptisé « Ouvrage Théâtral Per-manent » (OTP). Fin 2008, ce bâtiment ouvre ses porte au travail et à la créa-tion artistique.

La Communauté de Communes de Ventadour, propriétaire de ce bâtiment, y initie une activité culturelle s’articu-lant autour de l’accueil en résidence de compagnies ou troupes issues du spectacle vivant, de l’accueil de stages et d’ateliers de pratiques culturelles et artistiques et de l’accueil de spectacles tant de théâtre que de danse, de nou-veau cirque ou de musique.

L’accueil de professionnels du spec-tacle vivant en résidence de création est un gage de qualité qui permettra de faire de ce lieu une référence du terri-toire. A la mesure de ses moyens, avec des outils différents, la Communauté de Communes de Ventadour soutient ainsi la création artistique et bâtit son projet de développement culturel, attrait sup-plémentaire du Pays d’Egletons.

Contact :Claude EymerieTel : 05 55 27 69 26Email : [email protected]

Le Battement d’Ailes (Cornil, 19)

Implantée sur le Pays de Tulle (à Cornil), l’association le Battement d’Ailes est une proposition d’alternative sociale, économique et culturelle pour ceux et celles qui ressentent le besoin de la mise en oeuvre d’un mode de dé-veloppement local respectueux des hu-mains et de leur environnement.

L’association élabore des outils vi-sant à la sensibilisation, l’information et la transmission de savoirs dans les domaines de l’écologie appliquée (éco-construction, connaissance du vivant) et du développement culturel.

Le battement d’ailes se positionne comme un « facilitateur » œuvrant avec et pour les acteurs de son territoire pour un développement responsable.

Contact :Association le Battement d’AilesLauconie, 19150 [email protected] : 05 55 26 49 98

La Compagnie Joueôtour (Tulle, 19)

La compagnie Joueôtour est une compagnie de création de spectacles pluridisciplinaires (paroles, mouve-ment, musique). Elle a également pour objectif de mettre en réseau des com-pagnies et des artistes avec le tissu culturel et artistique corrézien, dans le cadre de résidence de création. Elle est amenée également à faire du conseil artistique.

Contact : Sonia [email protected] : 06.71.98.33.06

Contacts

Maison des Associations du 18eBoîte n°46, 15 passage Ramey

75018 PARISSIRET : 501 764 336 00027

SIREN : 501 764 336APE : 9001Z

N° de Licence: 2-1028995 Catégorie 2

Céline FEVRESDirectrice Artistique

06 66 64 96 [email protected]

Mariana ANDRADEChargée de diffusion et de médiation

Sociologue06 48 20 65 42

[email protected]

Benoît BAVOUZETPhotographies

[email protected]

Patrice MONASSIERConseiller en communication

et [email protected]