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Journal communautaire destiné à la population de Rivière-Ouelle Volume 13 - Numéro 9 - Septembre 2014 Sommaire Prochaine date de tombée 8 septembre 2014 Bureau municipal : Heures d’ouverture : 106, rue de l’Église Tél. : 418 856-3829 Lundi au vendredi Rivière-Ouelle (Québec) Télécopieur : 418 856-1790 8h30 à 12h00 G0L 2C0 Courriel : [email protected] 13h00 à 16h30 Fermé le mercredi Un état de grâce matinal ....................................2 Une indiscrétion ..................................................2 Hautot-Saint-Sulpice...........................................2 Chronique sportive .............................................2 Le Courrier Cauchois..........................................3 On fête chez les Gagnon ....................................3 Nouvelles municipales ........................................4 Bonjour Rivière-Ouelle .......................................6 Regards ..............................................................8 BD d’Émilie ....................................................... 11 De la visite rare à Rivière-Ouelle ......................12 Les péripéties du bec-en-ciseaux noir ..............12 La caisse Desjardins crie Bingo ! .....................13 Chronique sportive ...........................................14 Agenda .............................................................16 Photographie Copyright Denis Faucher, toute reproduction interdite. Le Bec-en-ciseaux noir .... détails p.12

Rivière Web, septembre 2014

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Journal communautaire destiné à la population de Rivière-Ouelle

Volume 13 - Numéro 9 - Septembre 2014

Sommaire

Prochaine date de tombée8 septembre 2014

Bureau municipal : Heures d’ouverture : 106, rue de l’Église Tél. : 418 856-3829 Lundi au vendrediRivière-Ouelle (Québec) Télécopieur : 418 856-1790 8h30 à 12h00G0L 2C0 Courriel : [email protected] 13h00 à 16h30 Fermé le mercredi

Un état de grâce matinal ....................................2Une indiscrétion ..................................................2Hautot-Saint-Sulpice...........................................2Chronique sportive .............................................2Le Courrier Cauchois..........................................3On fête chez les Gagnon ....................................3Nouvelles municipales ........................................4Bonjour Rivière-Ouelle .......................................6Regards ..............................................................8BD d’Émilie .......................................................11De la visite rare à Rivière-Ouelle ......................12Les péripéties du bec-en-ciseaux noir ..............12La caisse Desjardins crie Bingo ! .....................13Chronique sportive ...........................................14Agenda .............................................................16

Photographie Copyright Denis Faucher, toute reproduction interdite.

Le Bec-en-ciseaux noir .... détails p.12

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Malgré les efforts des membres du comité du journal, des fautes ou même des erreurs peuvent s’être glissées dans cette édition; nous nous en excusons. De plus, certains textes pourront exceptionnellement avoir été modifiés au besoin.

Le Rivière WebComité du journal Nancy Fortin Louis Hudon Catherine Marier Roger Martin Roger Richard

Correction Roger Martin

Recherche Louis Hudon

Mise en page Catherine Marier

Disponible via le site Internet de la municipalité de Rivière-Ouelle www.riviereouelle.ca

Envoi de textes, questions, commen-taires, suggestions par courriel à :

[email protected]

Municipalité de Rivière-Ouelle106, de l’Église

Rivière-Ouelle (Qc)G0L 2C0

Tél. : 418-856-3829

Un état de grâce matinal

Une indiscrétion

Hautot-Saint-Sulpice

En primeur

Par Roger Martin

Ce matin du 16 juillet dernier, c’est un heureux hasard qui m’a conduit dans le secteur de la Pointe-aux-Orignaux. La marée avait amorcé sa descente et comme il s’agissait d’une marée de vive-eau - une grande marée coïncidant avec la pleine lune - le fleuve avait entrepris de déménager d’innombrables débris de bois au fil du courant.

Seuls bruits perceptibles, celui du courant se brisant sur la Pointe-aux-Iroquois et les cris de quelques goélands en appétit à la recher-che de leur pitance matinale. Devant mon regard ébahi, une vingtaine de jeunes eiders défilaient à la queue leu leu bien encadrés dans leurs déplacements par quelques adultes. Depuis le chemin de la Cinquième-Grève Ouest où je circulais, le quai et son environnement tout comme l’Anse-des-Mercier se dissimulaient tant bien que mal sous un voile de brume diaphane. Ce matin-là, je n’aurais pas été surpris d’entendre la corne de brume du traversier Le Champlain avertissant les préposés du quai de son arrivée prochaine en prov-enance de Pointe-au-Pic comme c’était le cas il y a 100 ans…

Par Roger Martin Photo : Monique Grandmaison

« À l’aube de ses 95 ans, par une belle journée d’été, à l’arrière dans son jardin, nous avons célébré notre mère pour lui dire combien on l’aime et combien nous sommes reconnaissants!» Lili

Madame Simone, c’est une des doyennes de Rivière-Ouelle puisqu’elle célébrera 95 ans le 25 novembre prochain. Ce n’est pas la première fois que le Rivière Web fait une incursion dans sa vie puisque nous lui avions consacré la chronique Regards du numéro de mars dernier.

Le cœur était à la fête dans le jardin de la brave dame en ce 3 août ensoleillé. Par tradition, on profite de la période des vacances et de la température estivale pour devancer les festivités d’anniversaire et rassembler dans son jardin ses 3 enfants, 2 petits-enfants - même une arrière- petite-fille cette année - ses sœurs, des voisins et des amis : une bonne trentaine de personnes en tout qui n’en finissent plus de vanter le délicieux jambon qui fut servi à cette occasion.

Même monsieur le maire a tenu à faire un saut à la fête. Ravie de la chose, madame Simone a suggéré qu’elle pourrait poser sa can-didature advenant une vacance à un poste de conseiller ou conseil-lère…. « pour brasser la cage » a-t-elle ajouté sur un ton énergique.

Cette dame m’épate toujours par la vivacité de son esprit et son enthousiasme communicatif. Pas de temps à perdre avec l’énumération des bobos et malaises et pas question de ressass-er les sempiternels souvenirs du passé. Cela explique sans doute pourquoi elle respire toujours la joie de vivre et le bonheur…. surtout quand il y a des fleurs.

P.S. Merci aux complices qui me permettent de partager avec vous cette heureuse indiscrétion.

Peut-être l’avez-vous remarqué? Depuis plus d’un mois, l’écriteau qui annonce notre jumelage avec Hautot-Saint-Sulpice a été installé sous les panneaux d’accueil situés aux extrémités de la municipalité.

Le conseil municipal a profité du séjour d’un groupe de charmants visiteurs d’Hautot-Saint-Sulpice afin de faire une petite inauguration symbolique en leur présence.

Un gros MERCI à Roger Martin pour son aide dans l’organisation de cet événement! Et MERCI à nos amis hautotais de leur présence!

R.M. Grande première en ce 19 août : la chanson Sans remords de

la riveloise Sophie Pelletier est disponible pour diffusion, ce que CHOX-FM a fait au cours de la journée. Il s’agit du premier extrait de l’album dont la sortie est prévue au début de 2015. À en juger par cet extrait, l’album en question semble promis à un bel avenir.

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3 Le Rivière Web

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On fête chez les Gagnon

Le Courrier Cauchois

Par Roger Martin

On me signale que Laurette Gagnon a fêté son 100e anniver-saire le 18 août. Cette dame était la fille de Frédéric Gagnon, une figure emblématique de la Petite-Anse à une autre époque. Elle avait épousé Paul D’Anjou de Saint-Pacôme où elle a passé la plus grande partie de sa vie. Comme plusieurs de ses sœurs, notamment Gertrude et Marguerite qui vivent maintenant à Saint-Pascal, c’était une adepte des beaux et grands jardins, qui savait tirer honorablement son épingle du jeu…. comme couturière. Veuve, elle a décidé de déménager dans la région de Québec il y a une quinzaine d’années, histoire de se rapprocher de ses enfants. Bon anniversaire!

Sans rien enlever aux mérites de madame Gagnon, mention-nons que le nombre de centenaires est en progression rapide avec l’augmentation de l’espérance de vie qui se situait en 2008 à 78.5 ans pour les hommes et 83.1 ans pour les femmes. Statis-tiques Canada révélait que 5 fois plus de femmes que d’hommes atteignait cet âge respectable. N’essayez pas de me faire tirer des conclusions de ces statistiques….

NDRL. Texte paru dans Le Courrier Cauchois, le principal hebdomadaire régional en Haute-Normandie; il rejoint 200 000 lecteurs dans sa zone de diffusion. Notre collaboratrice, madame Nelly, nous a aimablement transmis l’information. C’est Rosaire Lévesque qui peut particulièrement s’en réjouir, lui qui fut un ar-dent promoteur de cette initiative auprès des autorités munici-pales riveloises. Suffit d’être insistant ….et patient!

Dernièrement, Nelly Mare-Godet et Florence Duvernay, les deux institutrices hautotaises, se sont rendues pour un séjour de 3 semaines au Québec. Avec les familles, elles ont durant ces va-cances, fait un arrêt de quatre jours à Rivière-Ouelle, le village qui est jumelé avec Hautot-Saint-Sulpice grâce à l’ancêtre de Robert Lévesque.

« Ce n’était pas un voyage officiel (puisque j’y étais avec ma famille) mais la municipalité a profité de notre passage pour dévoiler un panneau qui annonce désormais de façon officielle le jumelage entre les deux communes. Ce panneau était très attendu par Rosaire Lévesque qui connaissait le panneau de jumelage à Hautot. C’est chose faite et la mairie d’Hautot-Saint-Sulpice ainsi que l’Association des Cousins du Nouveau monde s’en réjouis-sent ».

Ainsi, une photo souvenir a été prise avec Léo-Paul Thibault, conseiller, François et Florence Duvernay, Stéphane Godet, trois Français, Rosaire Lévesque, Nancy Fortin, agent développement de Rivière-Ouelle, Louis-Georges Simard, maire de Rivière-Ouelle et Nelly Mare-Godet et son fils Vincent.

Durant ce séjour, Nelly Mare-Godet a également rencontré Nancy Pelletier, l’enseignante avec qui elle correspond, avec sa classe, depuis trois ans.

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Mot du mairepar Louis-Georges Simard

En août 2013, le conseil mandatait Ruralys pour faire une étude de l’aire patrimoniale de la Pointe-aux-Orignaux. L’étude couvre l’inventaire architectural et la caractérisation du milieu, la carac-térisation et l’évaluation des paysages ainsi que l’étude de poten-tiel archéologique.

Le but était de permettre à la Municipalité d’avoir un outil de connaissance et de gestion de son patrimoine afin de faciliter la prise de décisions en matière de gestion et de mise en valeur du secteur de la Pointe-aux-Orignaux.

Tous les propriétaires du secteur ont été sollicités pour partici-per à l’étude et ont accepté, sauf quelques exceptions, d’y con-tribuer. Les résultats de l’étude ont été présentés au conseil en mars 2014 et il a été alors convenu de demander à Ruralys de faire une présentation aux citoyens à l’été. Cette rencontre a eu lieu le 12 août dernier.

L’étude documente la forte valeur patrimoniale de plusieurs bâ-timents du secteur. Elle évalue également de forte à exception-nelle la qualité de plusieurs paysages de la Pointe-aux-Orignaux.

Depuis le dépôt du rapport, le conseil a entrepris plusieurs mesures relativement à la Pointe-aux-Orignaux. À sa réunion du 5 août dernier, un avis de motion a été présenté relativement à la mise en place d’un Plan d’implantation et d’intégration architec-turale (PIIA).

Tel que recommandé par Ruralys, le dépôt de l’avis de motion suspend l’émission de nouveaux permis pour une période de deux mois. Un comité a été mis sur pied pour aviser la Munici-palité dans le développement d’un cadre permettant d’assurer la qualité de l’implantation et de l’intégration architecturale tout en tenant compte des paysages et des particularités de la Pointe-aux-Orignaux. Nous bénéficions également d’une aide technique de la MRC de Kamouraska pour développer le PIIA en présence de Jeanne Maguire, agente culturelle. Nous tiendrons des ren-contres afin de présenter à tous les citoyens les orientations pré-liminaires et obtenir l’opinion de tous.

Un comité a également été créé pour voir à l’aménagement du secteur du quai. Il dispose d’un budget initial de 13 000 $ inclu-ant une aide financière de 8 000 $ provenant de l’Association Touristique Régionale. De plus, de nouveaux lampadaires seront bientôt installés sur le quai pour un investissement de 15 000 $.

En coordination avec le CLD et les autres municipalités du lit-toral, nous sommes à mettre en place un projet de signalisation homogène pour les accès au fleuve et pour le développement d’outils promotionnels.

Nous solliciterons votre participation afin de tracer ensemble le futur de la Pointe-aux-Orignaux.

Message du DG Par Adam Ménard

Bonjour à tous,

Le 18 juillet dernier a eu lieu la deuxième séance d’information sur les installations septiques à Rivière-Ouelle. Les non-résidents ont tous été invités à y participer. Nous avons accueilli environ une cinquantaine de personnes et je les remercie pour leur présence. Encore une fois, nous avons présenté les avantages de procéder rapidement à la mise aux normes des installations septiques qui ne respectent pas le règlement sur l’évacuation et le traitement des eaux usées (Q2R22). Il y a d’abord le rabais des frais reliés à l’analyse du sol et aux plans et devis requis pour obtenir un permis d’installation septique de la part de notre inspecteur municipal. En effet, M. Eric Beaulieu Pelletier propose un tarif réduit à 550$ plus taxes pour un regroupement de 20 personnes et 500$ plus taxes pour un regroupement de 50 personnes. Vous pouvez le rejoindre à 418 234-7657 ou à [email protected] si vous êtes intéressés à participer au regroupement et ainsi profiter du rabais. Je vous rappelle aussi que vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt remboursable provenant du gouvernement provin-cial. Pour plus d’information, consultez le lien suivant : http://www.revenuquebec.ca/fr/citoyen/credits/ecorenov/ ou com-muniquez avec nous. Enfin, j’invite tout particulièrement ceux qui n’ont pas de fosse ou qui ont ont une fosse trop petite à procéder le plus rapidement possible. Nous avons été informés récemment de quelques situations où les eaux usées de l’un contamineraient le puits d’eau potable de l’autre. À mon avis, ces situations sont inacceptables et devraient être corrigées dans les plus brefs délais.

Je vous remercie de votre collaboration.

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Parfums du KamouraskaPar Nancy Fortin

Cet été encore, la Municipalité participe au parcours pho-tographique du Centre d’Art de Kamouraska. Nous avons la chance de recevoir l’exposition des photos de monsieur André Laflamme.

«André Laflamme peint avec la lumière depuis ses plus jeunes années. À chaque prise, il tente de créer un terminus provisoire du temps. C’est là la principale raison pour laquelle il photog-raphie : amener l’observateur à centrer son attention sur cet instant redevenu présent et à y ajouter sa propre substance. Ce partage communicationnel engendre une atmosphère per-ceptive qui sculpte la force d’émanation de ses photographies. Depuis quelques années, André partage ses perceptions avec ses étudiants, desquels il apprend beaucoup.»

Au nombre de dix, ces photos nous font voyager dans dif-férents paysages du Kamouraska, se mêlant parfois au pay-sage du lieu d’exposition. Les «Parfums du Kamouraska» vous font voyager du fleuve au piedmont.

Il décrit sa démarche comme suit : « Par des images qui attestent la beauté de la région, je vous invite à un nomad-isme visuel. Ce beau, qui attendait d’être porté au regard, l’est d’abord par la nature de ce qui est montré. Ma manière d’affirmer ce beau se veut narrative plutôt que descriptive. Les grandes étendues verdoyantes, les chemins de traverse et les bouffées de mer racontent leurs histoires d’amour avec tant de poésie que l’esprit devient un théâtre où s’animent visages et paysages. Je vous offre ma prose optique des lieux et de ses parfums.»

Vous pouvez admirer ses photos au petit parc municipal situé sur le chemin de la Pointe tout près du camping. Cette expo-sition restera sur place jusqu’au 13 septembre.

Rivière-Ouelle se mobilise pour des

déplacements actifs sécuritaires

Depuis quelques semaines déjà, la municipalité a adop-té une résolution afin de faire vivre le programme À PIED À VÉLO VILLE ACTIVE à Rivière-Ouelle. Grâce au soutien de Kamouraska en Forme et de l’Agence de la Santé et des Ser-vices sociaux du Bas-Saint-Laurent, une chargée de projet tra-vaillera sur un plan de déplacements actifs sécuritaires dans les prochains mois.

Préoccupés par la santé des jeunes et de leur famille, les partenaires de Kamouraska en Forme se sont intéressés à la question du transport actif (marche, vélo, etc.) comme moyen d’augmenter le niveau d’activité physique des jeunes dans leur milieu. Sachant que seulement 32% des jeunes du Bas-Saint-Laurent atteignent le niveau d’activité physique recommandé de 60 minutes par jour, il leur semblait important de poser des gestes concrets pour améliorer la situation. L’augmentation des déplacements actifs, notamment pour aller en classe, leur semble une avenue prometteuse, mais également pour tous les citoyens qui veulent se déplacer à la marche ou en vélo.

La démarche commence par une grande consultation de la population. Ce sont donc des élus, des directions et des employés municipaux, des citoyens, des parents, des aînés actifs et d’autres membres engagés dans la communauté qui seront appelés à effectuer des marches dans la municipalité afin d’identifier les irritants pouvant diminuer la sécurité et le plaisir de marcher ou de se déplacer à vélo. Afin d’en appren-dre davantage, les citoyens qui le désirent pourront se rendre à une rencontre de présentation du projet, le mardi 9 septembre prochain à 19h30 au bureau municipal. Cette rencontre a pour but d’expliquer les démarches du projet et de remettre aux gens des feuilles d’observation afin d’identifier les obstacles et les dangers des trajets sélectionnés. (500 mètres de diamètre autour du pont Plourde et 500 mètres de diamètre autour de la jonction de la route 132 et du chemin de la Petite-Anse).

Vous êtes attendus en grand nombre.Pour plus d’information, vous pouvez communiquer avec

Nancy Fortin : 418 856-3829, poste 203.

Parc municipalPar Nancy Fortin

Jeunes et moins jeunes profitent des nouveaux et des anciens aménagements pour les loisirs en plein air. Eh oui!, les différents espaces réservés au soccer, à la pétanque, aux jeux moteurs et le carré de sable pour les plus petits sont occupés à chaque lundi et mercredi et ce, depuis le mois de juin.

Dans le jour, il n’est pas rare de voir des enfants profiter du «grand» carré de sable offert gracieusement par le terrain de volleyball.Nous sommes à la recherche de personnes qui aimeraient jouer

au volleyball et créer des équipes récréatives. Si vous êtes inté-ressé, communiquez avec la municipalité; nous ferons suivre votre nom à Dario Gagnon.

L’utilisation du parc municipal démontre l’importance des inves-tissements réalisés en 2013.

Merci à tous ceux qui s’impliquent dans la réalisation des activi-tés qui ont eu lieu cet été! Les instructeurs et les organisateurs de l’activité soccer, la Table d’harmonisation et le Comité des loisirs.

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Bonjour Rivière-Ouelle

Bonjour! Je m’appelle Julien et j’ai 14 ansPar Julien Fortin

Je suis le plus jeune d’une famille de 2 enfants. J’ai un grand frère, Samuel. Ma passion, c’est le bois : j’aime fabriquer des objets en bois. Quand je suis dehors, je fais du vélo, je vais ton-dre le gazon (j’ai même des clients) ou je fais des cabanes et des mangeoires pour les oiseaux. Plus tard, je veux être un menuisier ou un ébéniste.

Permettez-moi de vous raconter comment tout a commencé. À l’âge de neuf ans, je voulais me créer une petite entreprise. Dans cette entreprise, je voulais faire de la menuiserie. J’ai appelé mon entreprise Menuiserie Pro.

J’ai commencé par faire des cabanes d’oiseaux; ensuite, il m’est venu à l’idée de faire des mangeoires d’oiseaux. Lors d’une fête de village, j’ai été vendre mes cabanes et mes man-geoires. Comme ça se vendait bien, je cherchais un endroit pour vendre mes produits. J’ai été à la quincaillerie de mon village et j’ai réussi à en vendre beaucoup. Lors d’une de mes visites à la quincaillerie, un client m’a dit que mon bois n’était pas assez résistant à l’eau et il m’a offert d’aller le voir chez lui. Il m’a donné du bon bois et grâce à ses bons conseils, mes réalisations sont plus solides et plus belles. Maintenant, je vais toujours chercher mon bois chez-lui.

Par la suite, j’ai été vendre mes réalisations un peu partout. J’ai même fait du porte à porte. J’ai aussi commencé à faire des bacs à fleur.

Aujourd’hui, je fais aussi des contrats de pelouse. Mon équipe-ment est neuf de cette année (grâce à mon beau-père).

N’hésitez pas à communiquer avec moi pour profiter de mes services de tonte de gazon. Faites de même si vous voulez des cabanes et des mangeoires d’oiseaux, des bacs à fleurs ou d’autres articles.

J’en profite pour vous remercier également de m’avoir encour-agé comme exposant participant lors de l’exposition des artisans à la chapelle du quai de Rivière-Ouelle. En espérant faire des af-faires ensemble, il me fera plaisir de vous serrer la main.

Bonjour Julien! Je m’appelle Philippe et …….Par Philippe Fontaine

Sais-tu que j’ai été flatté et surpris que tu me choisisses com-me ¨parrain¨; j’ai été encore plus surpris et impressionné par ta détermination et ton sens des affaires passablement développé pour quelqu’un de ton âge. Continue comme ça, tu iras loin dans

Chronique intergénérationnelle la vie et tu réussiras sûrement car le travail ne te fait pas peur d’après ce que je peux voir!

Je comprends le plaisir que tu as à travailler le bois car moi aussi j’aime voir les morceaux de bois que j’utilise prendre forme petit à petit jusqu’au produit fini. Dans mon cas, ce sont surtout des oiseaux alors que toi, ce sont les cabanes et les mangeoires d’oiseaux. Dans le fond, ce qui nous réunit, ce sont les oiseaux qui sont notre point commun.

Comme toi, je suis le dernier de la famille et j’ai deux sœurs et un frère tous plus vieux que moi ce qui fait qu’on m’appelait ¨le petit¨ plutôt que par mon prénom! Plus tard, quand je suis arrivé au Québec (je suis né à Lyon en France), on m’a souvent ap-pelé ¨le Français¨ et même si je vis au Québec depuis plus de 50 ans et que j’ai épousé une Québécoise, j’ai encore des amis qui m’appellent par ce surnom plutôt que par mon prénom!

Aujourd’hui, je suis retraité après avoir occupé diverses fonc-tions (chantier maritime, pêcheries, administration) qui m’ont permis de rencontrer toutes sortes de gens et de voyager dans différents pays. Je te souhaite à ton tour de pouvoir voyager et de découvrir de nouveaux horizons qui te permettront de mieux apprécier tout ce que tu as quand tu reviens à la maison.

Je suis très content d’être à Rivière-Ouelle une bonne partie de l’année et je vais te raconter quelque chose qui va t’amuser: il y a environ 52 ans, je travaillais avec un gentil monsieur qui m’avait invité chez lui pour me montrer sa maison et son coin de pays au bord du fleuve que j’avais trouvé très beau. Ce monsieur s’appelait Gérard Mercier et il habitait dans l’Anse-des-Mercier, tout près de là où je suis maintenant. Si on m’avait dit à ce mo-ment que je reviendrais à Rivière-Ouelle, je ne l’aurais pas cru! Drôle de coïncidence tu ne trouves pas?

En terminant, je veux te dire que je suis content de voir qu’il y a quelqu’un qui partage mon intérêt pour les oiseaux et le travail du bois. Je te souhaite beaucoup de succès dans toutes tes en-treprises et de continuer à vivre ta passion.

J’avais une règle quand je travaillais qui était de faire ce que j’aimais et de m’y donner à fond. En te lisant, j’ai l’impression que c’est la même chose pour toi et que grâce à ça, tu seras heureux et que tu réussiras dans la vie.

Je serai heureux de te rencontrer et de mettre un visage sur ton prénom. Au plaisir de mieux te connaître,

PhilippePhoto : François Couture

L’équipe du Rivière Web a été impressionnée par le dynamisme du jeune entrepreneur Julien. Pour appuyer ses efforts, nous publions ce mois-ci sa carte d’affaires de façon que nos lecteurs et lectrices connaissent son entreprise et ... l’encouragent. Bravo!

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La fine boucheC’est plus qu’un traiteur...

C’est des repas individuels

Un menu du midi à consommer sur place ou pour apporter

C’est aussi : Buffets pour toutes les occasions; mariage, baptême, fête de famille, etc.

Un bouquettoujours

florissantLe Cercle de fermières de

Rivière-Ouelle

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La Chèvrerie : La Ferme Petite Anse Par Anne Photos : Catherine Marier

Enfant, Zeus fut nourri par Amalthée, la fameuse chèvre de la mythologie grecque… Le dieu de la nature, Pan, est dé-peint mi-homme mi-bouc… Il était une fois un conte merveil-leux……

À la rencontre du chemin de la Petite-Anse avec la route du Quai, vous serez accueilli par ¨Cognac¨, un border collie de 5 ans. Chemin

faisant, vous découvrirez des chevaux belges à la robe alezane et au tem-pérament calme. Il n’est pas rare de voir un oiseau se percher sur leur puis-sante encolure, tout au-dessus de leur crinière aux reflets d’or. Triom-phants dans le pâturage, deux nouveau-nés profi-tent du soleil estival.

Un attachement pro-fond à la terre

Quasiment nés sur la paille dorée et entourés d’animaux de la ferme, tout rapprochait Cathe-rine Lord et Rémi Hudon

d’un même rêve. Le père de Catherine, René Lord, est le vétérinaire des grands animaux de la région. Le paternel de Rémi, Christian Hudon, possédait des vaches laitières et par la suite des bovins de boucherie. Ce lot de terre appartient à la famille depuis plus de 200 ans et elle détient en plus un droit de pêche à anguilles à la Pointe-aux-Orignaux.

En 2006, Catherine et Rémi travaillent comme conseillers en production animale pour la même entreprise. La fraîcheur du teint blanchâtre de Catherine et la verve vive de Rémi eurent vite fait de provoquer un coup de foudre. - Rémi « Nos yeux étaient soudés comme des aimants ». Catherine a alors 24 ans; Rémi en a 25 et il est père d’un petit garçon, Gabriel.

D’une génération à l’autre…Au tournant des années 60, le modèle d’agriculture était constitué

autour d’un troupeau de vaches laitières avec 2 ou 3 cochons ainsi que des poules pondeuses pour satisfaire les besoins de la famille. C’est à ce moment qu’on a assisté à une importante modernisa-tion de la production laitière consécutive à une réforme qui aura des répercussions dans tout le pays.

Rémi témoigne :« Passer des bidons de lait au « pipeline » … mon père qui avait à peine 30 ans faisait partie de la gang qui n’était pas assez passionnée pour les laitières. Pour ça, il a fait le choix de se tourner vers les bovines. D’ailleurs, dans ce temps, la pêche à an-guilles familiale était bien plus profitable que les vaches laitières ».

Le transfert de la ferme HudonComme leur sœur Patricia, les deux frères Louis et Michel ne dé-

siraient pas acquérir le troupeau, Rémi en devint le propriétaire en 2005 et il commença à investir dans son rêve d’enfance! Le transfert de la ferme se fit officiellement en 2009. « Même aujourd’hui, Louis

Regards sur les gens de Rivière-Ouelle qui contribuent à la vitalité de notre village par leurs actions, par leur ténacité ou encore par leur originalité. Nous vous invitons à suivre chacune de ces rencontres. Bonne visite !

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et Michel participent dès qu’ils le peuvent. Mes parents et ma famille font partie du meilleur ¨TOP cinq¨ d’amour et d’entraide! Ils nous ont appuyés et fait confiance! ».

En 2008, alors qu’ils travaillent toujours à l’extérieur, Catherine et Rémi grossissent leur troupeau à 200 têtes de bœufs localisés à Saint-Cyrille, à La Pocatière et à Saint-Onésime. « Pour rentabiliser notre élevage, il nous aurait fallu déménager tout le troupeau ici à Rivière-Ouelle. Mais des bœufs, ça en mange du pâturage et on frappait un mur avec la grandeur de la terre disponible. Ici, ce n’est pas l’Abitibi, le ¨mini-ouest¨ canadien! »

« Après mûre réflexion et avoir tout retourné, nous avons appris. Notre business, c’est de comprendre le passé pour mieux connaître le présent. C’est par essai-erreur qu’on l’a appris! »

«Qu’elle était jolie la petite chèvre !»Alphonse Daudet

Dotée d’une bonne expérience avec les moutons et les chèvres laitières, Catherine s’assit avec Rémi pour calculer un projet de dé-marrage….. « le but étant de reprendre et de faire progresser la rent-abilité de la ferme pour bien en vivre ».

La transition vers les chèvres.- Catherine « Nous avons fait plusieurs visites de chèvreries pour

voir différentes installations et méthodes de traite. Si Rémi est pour-vu d’une vision à long terme, moi, je possède une meilleure vision animale… on se complète! »

Bien qu’emballés par ce projet novateur pour la région, ils devaient maintenant se procurer dans ce libre marché un contrat de produc-tion lié au troupeau. « Présentement au Québec, le marché du lait de chèvre est saturé; alors, il nous était impossible d’acquérir de nou-velles chèvres. Il nous fallait attendre la possibilité d’acheter un con-trat de production appartenant à un troupeau déjà existant ».

Coïncidence étonnante! « Une chèvrerie fiable et solide que nous avions visitée à Laurierville nous fut offerte. C’est avec le feu dans les dents que nous sommes montés faire une traite avec les proprié-taires. C’était une opportunité merveilleuse et rare ».

Wild girl, Bacardi, Pacific, Yakari...Éperdument amoureux et …chevriers, Catherine et Rémi devien-

nent propriétaires à l’automne 2009 d’un troupeau de 242 têtes re-groupées autour de 2 races principales : Alpine (pelage coloré) et Saanen (pelage blanc)

« Aujourd’hui, nous en sommes à 400 têtes. Notre pouponnière et nos 240 chèvres laitières (18 mois à presque 10 ans) sont gardées ici et distribuées dans plusieurs parcs à la chèvrerie de Rivière-Ouelle. Nous gardons nos chevrettes sevrées (2 à 18 mois) à notre chèvrerie de Saint-Pacôme.».

Saillie par le bouc, la chèvre devra être séparée de son chevreau dès sa mise-bas. - Catherine «La glande mammaire est un organe cible de l’infection par le virus de l’arthrite encéphalite caprine (AEC). C’est déchirant de les séparer! Je m’imagine que le chevreau croit que c’est moi leur mère ». - Rémi « Catou, c’est ma Blanche-Neige!» La chèvre est intelligente et s’attache à son soigneur.

Une production de lait transformé à 100% en fromage.Au Québec, une chèvre donne une moyenne de 2.2 litres de lait

par jour. « Nous sommes à 2.9 litres, mais il nous faudrait être en-core plus performants. Nous avons eu la chance d’avoir un troupeau supérieur à la moyenne et nous continuons à améliorer la régie et la génétique. Notre production annuelle est de 190,000 litres et nous visons 250,000 litres ».

« Notre quantité de lait requis est établie selon un contrat de pro-duction annuel avec les usines de transformation des grosses fro-mageries : 85% avec la maison d’Alexis de Portneuf (Saputo), 10% avec la fromagerie Bergeron et 5% avec l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac ».

Une moisson précieuse.Anxieux, Rémi arpente les champs. L’avoine semée au printemps

frappe sur ses bottes à vaches; la récolte est prête. Après le battage, elle sera vendue à la meunerie … et Rémi récoltera la tige qui ser-vira de lit de paille aux animaux. Sous la plante abri, les légumineu-ses ensemencées dansent au vent : luzerne, lotier, fléole des prés, brome. La chèvre raffole d’un fourrage de qualité, jeune et sec. Rémi reconnaît l’odeur de la récolte tout autant que le branle-bas de com-bat avec la machinerie agricole : couper, faner, racler, presser et sur-tout composer avec les contrariétés du vent ou de l’humidité… du soleil ou de la pluie qui tourneraient en bourrique même le paysan le plus entêté. Pendant que Rémi fait la moisson, Catherine assure la gestion du troupeau et tous les soins aux animaux.

En rafale :La pupille de la chèvre est rectangulaire et horizontale. Elle vit en

moyenne 14 ans. Le taux de gras du lait de chèvre est de 3.8%. Le lait caprin est plus digeste que le lait bovin.

Il y a 6 chèvreries dans le Bas du fleuve. Gabriel qui a maintenant 8 ans, adore aider aux soins des 4 pattes.

Rémi siège comme 2e vice-président sur le conseil d’administration du Syndicat des producteurs de chèvres du Québec.

De même, il est un des trois propriétaires d’une entreprise de trans-formation d’anguilles, Les trésors du Fleuve. La pêche à l’anguille leur permet de se réunir avec le paternel, Christian Hudon, légende vivante de Rivière-Ouelle.

Point de vue écologique et économique, la fromagerie de Joseph Pelletier à Rivière-Ouelle en 1885 aurait pu faire fortune avec nos chevriers!

Pour découvrir l’album photos complet de Catherine et Rémi, visitez : http://issuu.com/riviere-web/docs/remi_catherine

Page 10: Rivière Web, septembre 2014

Le Rivière Web 10

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Page 11: Rivière Web, septembre 2014

11 Le Rivière Web

La BD photos Par Émilie Rondeau

Courtepointe riveloise, mosaïque de lieux, d’objets, de personnes qui se veut un hymne à la beauté des paysages, des gens et surtout, de la vie d’ici.

8AOÛT

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Le Rivière Web 12

De la visite rare à Rivière-Ouelle Les péripéties du bec-en-ciseaux noirCollaboration spéciale Par Denis Faucher, La Pocatière

Le jeudi 17 juillet 2014 en soirée, je reçois un appel téléphonique de M.

Jean-Denys Babin de La Pocatière. Il m’informe qu’il avait observé en fin de journée un oiseau inhabituel sur les rives du fleuve Saint-Laurent à l’est du camping de Rivière-Ouelle. Il croit avoir identifié un Bec-en-ciseaux noir. Comme il n’avait pas avec lui de lunettes d’approche ni de jumelles pour voir l’oiseau de plus près, il subsiste un doute dans son esprit.

Je lui mentionne que dès le lendemain matin je me rendrai sur place pour confirmer son identification.

L’oiseau est effectivement présent et il s’agit bien d’un Bec-en-ciseaux noir. Il est posé sur les rochers près de la rive en compagnie de quelques Goélands à bec cerclé. Je prends quelques photographies pour docu-menter la présence de ce rare visiteur.

Cette espèce d’oiseau s’observe habituellement beaucoup plus au sud le long de la côte Atlantique. Il est présent en Caroline du Nord et du Sud, en Georgie, en Floride et sur les côtes des États du Golfe du Mexique. Il est donc très surprenant de voir cette espèce dans l’estuaire du Saint-Laurent.

Il est raisonnable de penser que les vents violents de l’ouragan Arthur qui s’est abattu sur les provinces maritimes quelques jours auparavant aient entraîné, bien malgré lui, cet oiseau au nord de sa distribution habi-tuelle. Les ornithologues savent bien qu’il n’est pas rare de repérer des oiseaux ‘’égarés’’ après de fortes tempêtes de vent.

Je me dis que sa présence vaut sans doute la peine d’être mentionnée aux autres ornithologues amateurs via un site internet du Regroupement QuébecOiseaux. On peut consulter le site sous la rubrique ‘’ Page des oiseaux rares du Québec ’’.

L’information chemine à la vitesse grand V puisque ce site est consulté quotidiennement par des centaines d’observateurs d’oiseaux. Plusieurs parmi eux sont aussi disposés à se déplacer pour venir observer l’oiseau sur place.

Samedi et dimanche, ce sont donc des dizaines d’observateurs ve-nus de plusieurs régions du Québec, allant de la grande région de Mon-tréal jusqu’à Rimouski qui se sont retrouvés sur la route de la Pointe de Rivière-Ouelle. Samedi matin, on pouvait voir plusieurs lunettes d’approche montées sur trépied et des dizaines d’observateurs jumelles au cou, scruter religieusement l’horizon à la recherche de l’oiseau rare. L’affluence d’ornithologues rend même la circulation automobile difficile sur la petite route qui longe le fleuve.

Il faut dire que ce n’était que la deuxième fois que l’oiseau était observé en territoire québécois. La seule autre mention datait de 1938. Heureuse-ment, plusieurs personnes ont eu la chance de voir l’oiseau et de le pho-tographier.

Ce visiteur n’a séjourné que 2 ou 3 jours ici. Il se déplaçait et s’alimentait entre l’embouchure de la rivière et le quai de Rivière-Ouelle. Quelques jours après son départ de la région, des observateurs mentionnent la présence d’un Bec-en-ciseaux noir sur les berges de la rivière Saint-Charles à Québec. Plusieurs personnes croient qu’il s’agit du même oiseau.

Merci donc à M. Jean-Denys Babin pour avoir eu la générosité de part-ager cette information avec d’autres amateurs d’ornithologie.

Par Roger Martin

Lors de la rencontre mensuelle de l’équipe de Rivière Web le matin du 5 août, je faisais part à mes collègues du passage re-marqué de « l’oiseau » dont mon amie Céline m’avait signalé la présence; les autres me regardaient avec un œil perplexe…. et songeur. Heureusement, l’autre Roger avait été témoin du grand dérangement et cela m’a permis de sauver la face. Le dérange-ment, pas pour Roger tout de suite!…

Au cours de la rencontre, nous avons convenu que ce serait une exclusivité intéressante si nous pouvions diffuser la nouvelle dans ce numéro du journal en y joignant idéalement une photo de circonstance. C’est à ce moment que quelqu’un a mentionné le nom de Denis Faucher, s’engageant à lui téléphoner pour avoir sa collaboration.

De retour à la maison, j’ai estimé que les chances de réussite de cette démarche étaient minces en cette période de vacances et je me suis mis à rapailler l’information sur le sujet. Pas de temps à perdre d’autant que le Rivière Web doit être complété le 15 à midi quand je quitterai pour le séjour de pêche annuel au lac Malbaie.

Jeudi matin 14 août, appel de Nancy pour m’informer que non seulement M. Faucher nous fournit généreusement une photo mais en prime, il va nous transmettre le texte que vous venez de lire. Alors, quand un spécialiste du domaine accepte de col-laborer avec nous, cela nous assure une aura de respectabilité. Parce que l’expert n’est pas le dernier venu dans le domaine pour avoir été professeur dans le programme Écologie appliquée dis-pensé au cégep de La Pocatière. Depuis des années, il arpente régulièrement nos routes isolées et les battures de la région où il poursuit avec acharnement les oiseaux avec son équipement photographique - Rivière-Ouelle a toujours été son territoire de prédilection pour la « chasse » aux harfangs - sans compter qu’il a été pendant plusieurs années propriétaire du manoir Casgrain. Je le remercie de cette collaboration inespérée.

Des témoins m’avaient raconté l’émoi causé par le bec-en- ciseaux noir le 19 juillet, alors que le chemin de la Pointe avait des allures de boulevard Henri IV à Québec aux heures de pointe. Cir-culation particulièrement ralentie entre l’embouchure de la rivière et l’extrémité de ce chemin à l’est où l’oiseau avait cherché un peu d’intimité. Voitures, campeurs, motorisés se sont engouffrés dans ce cul de sac qui en a fait rager plus d’un. Au moins ce jour-là, l’oiseau a fait quelques virées au grand plaisir de la galerie mais sans insister quand même.

Puis le lendemain les véhicules de tous gabarits ont continué d’assiéger la zone en question; au grand désespoir des innom-brables admirateurs, l’oiseau ne manifesta pas sa présence ce jour-là et ne fut pas revu. Cela m’a intrigué de perdre la trace du visiteur dont je n’avais même pas vu la couleur; j’ai donc consulté par curiosité le site de Québec Oiseaux pour apprendre qu’il avait été observé dans la ville de Québec.

Puis pendant les quatre premiers jours d’août, sa présence est signalée quotidiennement à Pointe-du-Poste (Sept-Iles). Les 6, 7 et 8 août, on le retrouve aux Escoumins et finalement, le 9 août, Danielle Brassard et Marie O’Neil l’observent à leur tour à Ka-mouraska à partir du petit parc au bout de le rue Saint-Louis. S’agit-il toujours du même individu? Si tel est le cas, il pourra être heureux comme Ulysse d’avoir fait un long voyage.

Source de l’image ; http://quebecoiseaux.org/index.php?keyword=Bec-en-

ciseaux%2520noir&option=com_oiseauxrares&Itemid=200&action=search

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13 Le Rivière Web

La caisse Desjardins crie Bingo !Texte et photo par Anne, Résidences Hélène-Lavoie- « Bonjour monsieur le directeur, j’ai un projet ! » - « Wohh! P’tite fille, ici c’est sérieux, on parle avec des chiffres ». - « Ah non, ce n’est pas avec des chiffres, c’est avec de la

musique!»Le ¨Bingo Mélodie¨, c’est la combinaison du bingo et de la musique, un jeu divertis-

sant et stimulant pour les aînés. Même que les études démontrent que les adultes, par-ticulièrement lorsqu’ils ont des problèmes de mémoire, répondent favorablement à la musique de leur jeunesse. Aussi étonnant que cela puisse paraître, les résidents recon-naissent les extraits des succès des années 1930 à 1960 interprétés par les artistes.

La caisse Desjardins de l’Anse de La Pocatière contribue donc au projet Bingo Mélodie parrainé par l’Association des aînés de la résidence Hélène-Lavoie de Rivière-Ouelle. Ce faisant, la caisse reconnaît les bienfaits escomptés par ce projet. En effet, le jeu permet aux résidents de socialiser entre eux, d’échanger leurs souvenirs, de s’intégrer au milieu. L’écoute de la musique pour sa part stimule le cognitif et encour-age la réminiscence. N’ayant pas toujours conscience de son isolement, la personne fragile peut ainsi reprendre confiance en elle : un effet domino sur son bien-être.

Miss Bingo, Huguette Gagnon, est notre bienfaitrice qui ne prend jamais de va-cances. Humblement et avec une grande simplicité, Huguette se rend disponible pour les résidents et parce qu’elle est là avec son sourire, tout le monde en profite : elle encourage les participants à chanter les extraits musicaux, les stimule à trouver le titre de la chanson sur leur carte, faufile délicatement un retardataire dans le groupe, remet à l’ordre ¨la¨ disque-jockey qui est sur le party… Faut dire qu’elle ne s’improvise pas comme Miss Bingo… Depuis plus de 20 ans, elle s’implique avec la gang du ¨Bingo¨ du village à tous les samedis soirs. - « Si nous ne nous impliquons pas, nous n’aurons rien : l’entraide, c’est important ». Moqueuse et vive d’esprit, les résidents apprécient sa présence.

Le premier jeudi de chaque mois devient le rendez-vous à ne pas… oublier! Depuis Alys Robi en passant par Félix Leclerc, les interprétations sont commentées, chan-tées... Lorsque l’extrait de la chanson est terminé, le participant couvre d’un jeton le titre de la chanson inscrit sur sa carte. Horizontalement, verticalement ou les 4 coins, il crie ¨Bingo¨ de tous ses poumons! Attention à votre appareil auditif.

Les prix? Des biens durables. Le meilleur? La poussée d’adrénaline qui accompagne la victoire. Le plus beau à voir? Le bonheur de voir une complicité inattendue s’établir entre les résidents autonomes et les non autonomes.

Photographie Copyright Denis Faucher, toute reproduction interdite.Au son des cloches

Par Marielle Gamache

Baptême:

Léa Martin, fille de Nathalie Richard et de Patrice Martin, a été baptisée le 26 juillet 2014.

Funérailles:

Marielle Garon, décédée le 3 août 2014 à la Résidence Pierrette Ouellet à l’âge de 78 ans et 2 mois. Ses funérailles ont eu lieu à l’église paroissiale, le samedi 9 août 2014.

Page 14: Rivière Web, septembre 2014

Le Rivière Web 14

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Chronique sportivePar Samuel Fortin, 16 ans

Je suis un garçon qui aime les sports. Je regarde le hockey depuis mon enfance avec mon père et encore aujourd’hui, je suis attentive-ment notre équipe, le Canadien de Montréal; je m’intéresse aussi à tout le circuit de la ligue Nationale de hockey. Le soccer, le base-ball, le golf et le football sont les autres sports que j’adore regarder. Dans cette chronique, vous allez apprendre et être au courant de l’actualité entourant le sport de notre région et de partout dans le monde. Je vais aussi vous présenter des athlètes de notre beau vil-lage qui vont nous faire découvrir leur discipline.

NDLR. Comme vous pouvez le constater, ce journaliste en herbe ne manque pas d’ambition et il nous en donne la preuve en com-mentant un événement sportif qui a retenu l’attention de toute la planète au début de l’été. Qui sait si nous n’avons pas là un futur Richard Garneau en puissance….

Coupe du Monde du Brésil 2014 : un tournoi inoubliable La Coupe du monde de soccer disputée au Brésil a été sans au-

cun doute l’édition dans laquelle il y a eu de grands enjeux et de grandes tensions à chaque match disputé en comparaison avec les tournois précédents. Après 31 jours de compétition, l’Allemagne - appelé la Mannschaft - est sorti vainqueur avec le trophée symbol-ique grâce à une victoire de 1-0 en prolongation contre Lionel Messi et l’Argentine. À la 113e minute, Mario Götze a marqué le but qui a soulevé la folie chez les partisans allemands partout à travers le monde entier. La dernière fois que le pays avait soulevé les grands honneurs, c’était en 1990.

La déconfiture brésilienne Ayant eu la chance d’avoir les arbitres de leur côté dans le premier

match de cette coupe du monde, le Brésil s’est carrément effondré en demi-finale en se faisant infliger une défaite de 7-1 par les Alle-mands. Il ne faut pas oublier que le capitaine de la formation brésili-enne, Thiago Silva, ainsi que l’attaquant Neymar du FC Barcelone étaient tous deux absents lors de ce massacre. Parlant de Neymar, il aurait apparemment fermé son téléviseur après que la marque soit devenue 7-0 et il aurait demandé à ses copains s’ils voulaient jouer un match de poker ; c’est ce qu’a rapporté le Sport Metro News. Il a aussi mentionné qu’il ne voulait plus voir cette merde. La mère de Neymar aurait fondu en larmes en voyant la déconfiture.

Neymar le meilleur attaquant du Brésil

Source : http://www.metronews.fr/sport/coupe-du-monde-allemagne-bresil-7-1-et-neymar-furieux-eteignit-la-tele/mngj!5gsSGtSrA0aHA/

Page 15: Rivière Web, septembre 2014

15 Le Rivière Web

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InvitationÀ l’oeuvre depuis 30 ans!

La Corporation touristique de Rivière-Ouelle vous invite à célébrer ses 30 ans (1984-2014) d’existence! Vous êtes donc conviés à un dîner le dimanche 14 septembre 2014, à 11h, à la salle du Tricentenaire, 111, rue de l’Église, Rivière-Ouelle.

Au menu Vin d’honneur offert par la municipalité de Rivière-Ouelle Amuse-bouche servis en collaboration avec Les Trésors du Fleuve Verrine : salade de mangue et crevettes Crème de poireau et poire Filet de porc, sauce aux bleuets et bourbon Gâteau d’anniversaire Café, thé ou tisane. Vin en vente sur place.

Au plaisir de vous compter parmi nous ! Le comité organisateur du 30e de la C.T.R.OCette activité est rendue possible grâce à la généreuse collaboration de : · La Caisse populaire Desjardins de l’Anse de La Pocatière · La municipalité de Rivière-Ouelle · Les Trésors du Fleuve

Informations supplémentaires : 30$ par personne (Réservation nécessaire – Aucune carte en vente à l’entrée – Places limitées) Réservation avant le 8 septembre prochain à 418 856-1484 ou à [email protected] . Afin de maintenir la réservation, le paiement doit parvenir avant le 10 septembre à C.P. 176, Rivière-Ouelle, G0L 2C0. Les billets sont aussi en vente auprès des administrateurs de la Corporation : Normand Martin, Doris Gagnon, Hervé Lizotte, Geneviève Thériault, Amélie Martin, Stéphanie Dionne, Nathalie Lévesque, Bernard Richard, Christian Gagnon, Michèle Émond et Raymond Sirois. Information : 856-1484, Carole Bonnenfant/ Raynald Bonnenfant.

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Septembre 2014Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi

1 Fête du Travail

2 Conseil municipal

3 4 5 6 BINGO

7 8

+Gros rebut

9 Tombée - R. WebRencontre APAVVA À pied, à vélo, ville active !

10 11 12 13 BINGO

14 30 ans - CTRO

15 Semeurs de contes, 19h30, Chapelle du quai

16 17 18 19 20 BINGO

21 22 23 Distribution du R.W.Début de l’automne à 2h29

24 25 Formation Facebook

26 27 BINGO

28 29 30

Siège social 308, 4e Avenue La Pocatière (Québec) G0R 1Z0 Rivière-Ouelle Saint-Gabriel-Lalemant Saint-Pacôme Téléphone : 418 852-2812 Sans frais : 1 866 855-2812

Centres de services Sainte-Louise Saint-Onésime Saint-Roch-des-Aulnaies Téléphone : 418 856-2340 Sans frais : 1 866 856-2340

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