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LA REVUE DES PEINTRES ET DES SOLIERS UNION PROFESSIONNELLE DES MÉTIERS DE LA FINITION LA REVUE DES MÉTIERS DE LA PEINTURE ET DU REVÊTEMENT DE SOL 163 AVRIL 2015 VIE SYNDICALE Conseil d’administration UPMF-FFB La sous-traitance, ce qu’il faut éviter > p.8 TECHNIQUE SOL • Une étape cruciale pour la qualité de l’ouvrage > p.44 FORMATION Formateur : la transmission pour leitmotiv > p.54 TECHNIQUE MARIER LES MATÉRIAUX EN FAÇADE, C’EST TENDANCE PAGE 28 ACTUALITÉ NUMÉRIQUE LE BIM, UNE NOUVELLE ÈRE PAGE 14 PAGE 20 L’échantillonnage une palette d’outils au service du choix

R&N 163 - Avril

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Numéro d'avril 2015 de Reflets et Nuance

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Page 1: R&N 163 - Avril

L A R E V U E D E S P E I N T R E S E T D E S S O LI E R S

UNIONPROFESSIONNELLE

DES MÉTIERSDE LA FINITION

LA REVUE DES MÉTIERS DE LA PEINTURE ET DU REVÊTEMENT DE SOL

163A V R I L2 0 1 5

VIE SYNDICALEConseil d’administration UPMF-FFB La sous-traitance, ce qu’il faut éviter > p.8

TECHNIQUESOL • Une étape cruciale pour la qualité de l’ouvrage > p.44

FORMATIONFormateur : la transmission pour leitmotiv > p.54

TECHNIQUE

MARIER LES MATÉRIAUX EN FAÇADE, C’EST TENDANCE

PAGE

28 ACTUALITÉ

NUMÉRIQUE

LE BIM, UNE NOUVELLE ÈRE

PAGE

14

PAGE

20 L’échantillonnage une palette d’outils au service du choix

Page 2: R&N 163 - Avril

Fabricants de produits, de matériels ou prestataires de service,vous constituez l’environnement

professionnel de l’entrepreneur de finition. Le Club Alliance est un lieu privilégié entre les entreprises

membres de l’Union professionnelle des métiers de la finition et leurs fournisseurs partenaires.

CLUB ALLIANCE

Si vous souhaitez adhérer au Club Alliance Contactez Yves Labbé : [email protected]

Page 3: R&N 163 - Avril

ÉDITORIAL

Mes chères consœurs, mes chers confrères,

Après une lecture des statistiques de début d’année,

nous notons les premiers signes d’un retournement des

courbes avec cependant une activité globale en baisse

de 1.5 % mais avec une amélioration de 1.7 % pour la rénovation-

entretien, qui est notre secteur principal d’activité.

Au total, dans une vision volontairement optimiste, l’activité

progresserait sous les effets de la mise en place du CITE [crédit

d’impôt pour la transition énergétique] et de l’éco-conditionnalité.

C’est pourquoi j’engage les entreprises qui ne le seraient pas

encore à se former et former leur personnel pour être qualifiées

RGE [Reconnu garant de l’environnement]

qui est le sésame permettant l’accès

des particuliers aux aides publiques aux

travaux de rénovation énergétique de leurs

habitations. Pour inciter les particuliers

à faire appel aux professionnels, la FFB

s’est engagée dans une vaste campagne

de communication afin de promouvoir les

différents dispositifs, en particulier celui

du CITE.

En matière d’amélioration et d’entretien des sols, il n’y

a pas de travaux sans risque d’amiante. Ne prenez

pas le risque de voir arrêter des chantiers : comme

le rappelle l’OPPBTP [Organisme professionnel de

prévention du BTP] dans sa campagne amiante « Pas

formé pas toucher ». Quelle que soit la formation, elle

paraît toujours longue aux chefs d’entreprise mais

les journées investies en formation sont nécessaires

pour l’amélioration de la productivité et la qualité des

ouvrages livrés. L’amiante est un sujet sensible aussi

bien pour les opérateurs que pour la responsabilité

du chef d’entreprise. Ne le négligeons pas !

Marc CiolfiPrésident

de l’Union

professionnelle

des métiers

de la finition

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AN

U M

OV

IES

AVRIL 2015 Reflets & Nuances l 3

SOM

MA

IRE VIE SYNDICALE P.4

n Bretagne, une aide pour s’équiper de stations de nettoyage p.4

n La vie des sections p.6n Conseil d’administration UPMF-FFB :

la sous-traitance, ce qu’il faut éviter p.8n Carnet syndical p.10

ACTUALITÉ P.12n Véhicules utilitaires • L’éco-conduite

doit-elle monter à bord ? p.12

n Numérique • Le BIM, une nouvelle ère p.14

n La prévention : source de performance économique p.18

DOSSIER P.22n L’échantillonnage : une palette d’outils

au service du choix p.22

Pensez-y !Reflets & Nuances est consultable en version numérique

www.cluballiancepeintures.comTECHNIQUE P.28n Marier les matériaux en façade, c’est tendance p.28

n Choisir matériel et outillage dédié aux travaux d’ITE p.30

n ITE sous enduit : on ne joue pas avec le feu p.34

n Une ITE performante et résistante au feu p.38

n Le papier peint fait bonne impression p.40

n CEE troisième période : marquez des points ! p.41

n Sol • Une étape cruciale pour la qualité de l’ouvrage p.42

n « Projet carto » amiante, participez à la campagne p.46

n L’UPMF-FFB répond à vos questions > 2 ingénieurs à votre service p.48

FORMATION P.52n 43e Olympiades des métiers : finale nationale

Des jeunes motivés et talentueux p. 52

n Formateur : la transmission pour leitmotiv p. 54

n BP européen peinture : l’Europe à portée de rouleaux ? p. 56

n « Un des meilleurs ouvriers de France » : 25e édition Deux lauréats soliers p. 58

À NE PAS MANQUER P.60n Les nouveautés p.60

n La bibliothèque UPMF-FFB p.66

Page 4: R&N 163 - Avril

La vie des sections

Avec l’apparition des peintures en phase

aqueuse, les peintres ont pris l’habitude de

nettoyer leurs outils sous le robinet, dans l’évier

la plupart des cas, soit à l’atelier soit chez le client. Or

la peinture, qu’elle soit à base solvantée ou en phase

aqueuse, est un produit toxique qui contient des métaux,

des composés organiques volatils (COV) et des additifs.

Ces substances vont être envoyées dans les réseaux

d’assainissement (les métaux déstabilisent les stations

d’épuration) voire dans le milieu naturel.

Outre une réglementation stricte sur le sujet (la Loi

sur l’eau et les milieux aquatiques exige un arrêté

d’autorisation de déversement dans le cas de rejets

d’effluents toxiques dans les réseaux d’assainissement

par exemple), nettoyer son rouleau sous le robinet

donne une image négative de la profession auprès du

grand public de plus en plus attentif à l’environnement

et à ses enjeux. S’il est toujours possible d’utiliser

des peintures naturelles ne présentant aucun danger

pour l’environnement, celles-ci restent rares et par

conséquent onéreuses. Toutefois, il existe des solutions

comme les stations de nettoyage des rouleaux de

peinture qui permettent de filtrer les eaux usées.

Conscients des enjeux, certains centres de formation

se sont déjà équipés à l’instar du CFA de Vannes (56).

«  Dans le référentiel des diplômes, il est prévu des

cours sur la gestion des déchets de chantier notamment

toxiques. Avec ces machines, nous voulons montrer

qu’il existe des solutions autres que le tout à l’égout.

Nos apprentis sont au début de leur carrière, il faut leur

donner de bonnes habitudes. Car si ces équipements

ne sont pas une obligation, ils le deviendront d’ici deux

à trois ans », explique Michel Audran, formateur en

peinture.

L’acquisition de ces machines pouvant représenter

un investissement certain pour les entreprises, la

Fédération régionale du bâtiment de Bretagne a négocié

auprès de l’Agence de l’eau une opération collective

pour l’acquisition de stations de nettoyage. Le taux de

subvention varie entre 40 % et 70 % des investissements.

La Fédération nationale de la décoration est cosignataire

de cette convention qui permet à toute entreprise de

VIE SYNDICALE

La vie des sections

BRETAGNE

Une aide pour s’équiper de stations de nettoyage

La Fédération régionale du bâtiment de Bretagne a négocié auprès de l’Agence de l’eau une opération collective pour l’acquisition de stations de nettoyage des rouleaux. Toute entreprise de bâtiment ayant une activité de peinture et tout établissement de formation ayant une section de peintre en bâtiment, basés en Bretagne, peut bénéficier

d’une aide pour l’acquisition de ces matériels. Car nettoyer son rouleau sous le robinet de l’évier est un geste à la fois néfaste pour l’environnement comme pour l’image de la profession.

4 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

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DE STATIONSDE NETTOYAGE

DES ROULEAUX

Page 5: R&N 163 - Avril

bâtiment ayant une activité de peinture principale ou

secondaire, ainsi qu’à tout établissement de formation

ayant une section de peintre en bâtiment, à condition

d’être basés en Bretagne, de bénéficier de cette

aide. L’opération rencontre un véritable engouement

auprès des peintres : l’objectif annuel a été atteint en

2 mois. 115 dossiers de demande de subvention ont été

déposés à fin mars dont 34 entreprises adhérentes à la

Fédération française du bâtiment (FFB) et 16 entreprises

ayant nouvellement adhéré à la FFB grâce à cette

opération.

Des entreprises convaincues« J’ai déposé un dossier pour deux machines », raconte

Jean-Yves Menguy, dirigeant de l’entreprise éponyme

située à Le Haut-Corlay (22). « Je voulais profiter des

avantages offerts par cette opération. Si elle n’avait pas

été mise en place, j’aurais attendu de me trouver dans une

obligation réglementaire pour acquérir des machines.

Je viens déjà d’investir dans un nouveau bâtiment. »

Jean-Yves Menguy est convaincu de l’importance de

s’équiper : « Je vis dans une zone rurale et j’ai vu les

problèmes engendrés par la pollution. Notre activité

n’est pas anodine vis-à-vis de l’environnement, il faut

que chacun en prenne conscience pour s’améliorer ».

Même écho chez Thierry Fougeray, dirigeant de

l’entreprise Fougeray Décoration, à St Malo (35),

qui vient de déposer un dossier pour une machine.

«  Nous sommes de gros pollueurs, nous les peintres.

Pour nettoyer un rouleau sous le robinet, il faut 6 litres

d’eau. Un peintre nettoie deux rouleaux par jour. Ce sont

12 litres qui partent donc dans l’évier du client. Cela

ne donne pas une bonne image de notre profession »,

explique-t-il. « C’est un véritable enjeu d’avoir une

pratique moins polluante. Ce n’est pas parce que le

solvant a été remplacé par de l’eau que la peinture

ne contient pas de matière polluante. Nous avons fait

beaucoup d’efforts sur la gestion des déchets, ces

machines sont la dernière marche de progrès. ».

Sans compter que ces machines font gagner du temps,

font économiser de l’eau et sont faciles d’utilisation

comme à installer et peuvent être transportables et

même portables !

Arnaud Savary, dirigeant de l’entreprise Savary Peinture

à Vitré (35) a acheté il y a quelque temps une machine

stockée à l’atelier. « J’ai acquis une station de nettoyage

de 80 litres, cela permet de laver 10 manchons.

La machine fonctionne en circuit fermé et tous les 8 ou

10 cycles, l’eau est changée. Les boues sont récupérées

et stockées pour la déchetterie. C’est plus propre. Les

manchons sont mieux lavés que sous le robinet et cela

prend moins de temps. Ils vieillissent mieux. » Son seul

regret : avoir acheté la machine avant l’opération lancée

par la Fédération régionale du bâtiment de Bretagne et

l’Agence de l’eau ! n

AVRIL 2015 Reflets & Nuances l 5

Comment bénéficier d’une subvention ?

Les subventions sont accordées aux artisans comme aux entreprises de Bretagne quelle que soit leur taille et qu’ils soient adhérents ou non à la FFB.

Elles sont calculées sur le montant hors taxe :• 70 % pour les entreprises de moins de 250 salariés

(et un CA ≤ 50 M€ ou un bilan ≤ 43 M€) ;• 40 % pour les groupes et les entreprises de plus

de 250 salariés.Tout établissement de formation ayant une section peinture peut en bénéficier. Le montant d’aide est plafonnée à 7 500 € par machine, il n’y a pas de limite en nombre de machines acquises. En cas d’aide supérieure à 5 300 € pour les entreprises éligibles à 70 %, la démarche devra faire l’objet d’un acte authentique. Néanmoins, il est possible de bénéficier plusieurs fois de l’aide afin d’échelonner les investissements.Le processus d’obtention de la subvention est pris en charge par une structure relais (voir les partenaires ci-après). L’artisan ou l’entreprise doit fournir les éléments suivants pour prétendre à une subvention :• signer une convention avec une structure relais ;• remplir une attestation relative à la règle des minimis (attester

que l’entreprise n’a pas perçu plus de 200 000 € d’aides publiques durant les 3 dernières années) pour les entreprises éligibles à 70 % ;

• compléter le formulaire de demande d’aide ;• apporter un devis non signé du matériel souhaité.

Tous ces documents doivent être remis à la structure relais du département. L’artisan ou l’entreprise ne pourra signer le devis et passer commande qu’à partir du moment où l’Agence de l’eau aura donné son accord (le délai maximum de réponse peut être de 3 mois).

L’artisan ou l’entreprise devra ensuite retourner la facture à la structure relais. L’Agence de l’eau reversera alors la subvention. Elle se réserve la possibilité de contrôler la bonne utilisation des machines pas les acquéreurs.Les structures relais :• Côtes d’Armor : IP BTP 22 - Benoît Le Mée au 02 96 74 40 80• Finistère : SICBAT 29 - Carole Girardeau au 02 98 02 19 16• Ille-et-Vilaine : SARL IMMOBAT - Guillaume Pétris

et Gaëtan Cerclé au 02 99 38 28 28• Morbihan : IP BTP 56 - Séverine Daguenant au 02 97 89 02 20Les matériels éligibles :• Aquacleanor 50, 80 ou 160 l de Franpin/Nespoli• Rotaclean 50 ou 100 l de Rotaplast• RCi2.3 et RCi4 d’Enviroplus• Strobber WA (lavage) et WAB (traitement) de Putzmeister• Wamab (lavage) et ColorFree (traitement) de Storch/Sopal

L’opération est définie pour un an à compter du 1er janvier 2015. Elle pourra être renouvelée sur deux années supplémentaires sous conditions de réussite la première année.

Page 6: R&N 163 - Avril

SEINE MARITIME/ ROUEN-DIEPPEPrintemps des métiers de la finition : une 2e édition très réussie

C’est le 20 mars au Clos de la Vaupalière que le pôle finitions de la FFB Rouen-Dieppe a organisé la 2e édition du Printemps des métiers de la finition, en présence des trois initiateurs de la journée, Nadine Marchand et Olivier Patrizio, présidente et vice-président de la chambre de carrelage-revêtements de sol et Paul Hubert, président de la chambre de peinture-finitions. Nadine Marchand a souhaité la bienvenue à tous les participants et remercié les fournisseurs de leur présence. Cette journée a été l’occasion de rassembler les professionnels de la peinture, du sol souple

et du carrelage pour les informer des évolutions techniques de la profession, l’UPMF et l’UNECB (Union nationale des entrepreneurs de carrelage du bâtiment) ayant été invitées à intervenir sur des sujets d’actualité. Hubert Carette, secrétaire général de l’UNECB, est intervenu sur l’accessibilité tandis que Mélinda Routier, ingénieure à l’UPMF, a évoqué les questions environnementales et l’isolation thermique par l’extérieur. Ont également été associés à cette manifestation l’ensemble des acteurs de la filière bâtiment (entreprises du BTP, maîtres d’œuvre, économistes, maîtres d’ouvrage, bailleurs sociaux, bureaux d’études…). Les fournisseurs avaient de leur côté « 5 minutes pour convaincre », une séquence leur permettant de présenter leurs offres et leurs produits novateurs. Une rencontre réussie qui a permis à toute la profession d’échanger et de nouer des contacts. « Le Bâtiment va mieux, nous y croyons, à vous d’y croire… »

VIE SYNDICALE

LOIRE-ATLANTIQUEMachines à nettoyer les brosses : projet de subventionLa section peinture a organisé le 26 mars, sous la présidence de Bertrand Hillaire, une réunion technique sur l’écologie et la protection de l’environnement. A l’ordre du jour, le projet de subvention par l’agence de l’eau Loire Bretagne pour aider financièrement les entreprises à acquérir des machines à nettoyer les brosses et rouleaux, et la gestion des déchets de peinture avec rappel de la classification et des bonnes pratiques ainsi que des outils mis à la disposition par la FFB et l’UPMF. Invité à la réunion, le fournisseur Jefco a présenté les peintures écologiques.

NORD-PAS-DE-CALAISAssemblée généraleLe syndicat professionnel « Aménagement finitions » de la FFB Nord/Pas-de-Calais, regroupant les activités plâtrerie, peinture, revêtements de sols et de murs, carrelage, isolation thermique et décoration, s’est réuni le 13 février 2015 sur le thème « La place du lot finitions sur les chantiers ». Après un tour de table identifiant les plannings irréguliers, les problèmes techniques bloquant les chantiers, les travailleurs détachés, les contrôles de l’inspection du travail, les présidents régionaux des Unions de métiers ont présenté leurs missions ainsi que le bilan de l’animation technique dans la région en 2014.

GPPFGrand prix peinture et finitionC’est au cours de la Nuit des métiers peinture et finition, le 5 février, à la salle Wagram à Paris, qu’a été dévoilé le palmarès de la première édition du Grand prix peinture et finition du Groupement des professionnels de la peinture et de la finition (GPPF-FFB Grand Paris). En créant ce prix, le GPPF, présidé par Bertrand Demenois, a souhaité récompenser des chantiers qui se sont achevés en 2014 et valoriser ainsi le savoir-faire des entreprises du secteur. Cinq entreprises franciliennes se sont vu décerner des trophées par un jury de professionnels, un dans chacune des catégories suivantes: innovation, esthétique, savoir-faire (parrainé par la Fondation Excellence SMA), développement durable (parrainé par l’association RQE) et le prix spécial du jury. Un moment fort de la Nuit des métiers peinture et finition à laquelle ont assisté plus de 800 professionnels.

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6 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

La vie des sections

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ROUEN-DIEPPESpécial environnementLes chambres peinture finitions et carrelages revêtements de sol, présidées respectivement par Paul Hubert et Nadine Marchand, ont tenu une assemblée générale le 18 février, à Mont Saint Aignan. Après avoir traité les points statutaires, la réunion s’est poursuivie par une partie technique « spécial environnement ». Mélinda Routier, ingénieure à l’UPMF, est intervenue sur les normes NF environnement et les écolabels, la réglementation des composés organiques volatils (COV) en milieu fermé et les produits sans phtalate pour les revêtements de sol. Elle a ensuite exposé les avantages des peintures dépolluantes et les perspectives de ce nouveau marché avec le témoignage de David Gastine, dirigeant de Hardy Peinture à St Etienne-du-Rouvray, qui n’hésite pas à proposer à ses clients des solutions innovantes telles que les peintures purifiantes.

SECTIONS DÉPARTEMENTALES À L’ ACTIONAu cours du 1er trimestre 2015, les sections professionnelles finitions des départements et régions suivants ont tenu des réunions techniques animées par l’UPMF-FFB, notamment sur la reconnaissance des fonds neufs en intérieur, l’amiante, les peintures au plomb et la gestion des déchets :S Ile-de-France (6 février)S Provence-Alpes-Côte d’Azur (19 février) S Mayenne (24 février)S Aisne (17 mars)S Somme (18 mars)S Oise (18 mars) S Yvelines (26 mars)

AVRIL 2015 Reflets & Nuances l 7

HAUTE-SAVOIELa gestion des plannings

Présidée par Philippe Bondaz, la section finitions de BTP 74 a constitué un groupe de travail « interfaces » pour préparer une rencontre avec les représentants de la maîtrise d’œuvre. Les interventions successives des entreprises et les différentes missions de l’équipe de maîtrise d’oeuvre sur les chantiers démontrent que de nombreux points restent à améliorer. Le 4 février, s’est tenue une première réunion entre entreprises et maîtres d’œuvre pour traiter de la question de la gestion des plannings. Les participants ont souligné notamment l’importance des études en amont du marché afin d’éviter de proposer aux entreprises des délais inapplicables, la nécessité d’une coordination plus fine en début de chantier et aux différentes phases des travaux, le respect du travail des autres corps de métier et la protection des ouvrages.

LORRAINETechnique et formation à l’ordre du jour

C’est à la suite de l’assemblée générale de la section peinture de Moselle, présidée par Felice Della Rosa, que s’est tenue le 13 mars à Metz, dans les locaux de la Fédération du BTP, une réunion régionale des métiers de la finition à laquelle étaient conviées les entreprises des autres départements lorrains. C’est d’abord Jean-Marie Branstett de l’OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du BTP) qui est intervenu, en présence de David Carette, chef d’agence Alsace-Lorraine de cet organisme, sur les mesures de prévention et les principales solutions de traitement des peintures au plomb. Ont été évoqués les dangers que représente la présence du plomb, les travaux à réaliser sur les subjectiles contenant du plomb, les mesures de prévention associées à adopter durant les travaux et les mesures d’hygiène et de sécurité à respecter.Ce fut ensuite au tour de Pierre Couque, ingénieur à l’UPMF, de présenter le nouveau cahier de prescriptions techniques (CPT) des systèmes de douches plastiques, en décrivant les changements techniques apportés par ce CPT « sécurisant » ainsi, au profit des entreprises, l’activité liée à cette pose bien particulière. Pour ce qui concerne le sujet de l’isolation thermique par l’extérieur et la règlementation incendie (IT 249), après avoir rappelé les généralités concernant la règlementation incendie (dont le classement ERP), Pierre Couque a soulevé la problématique toujours existante entre la RT 2012 (maximum d’isolant) et l’IT 249 (minimum de masse combustible).Enfin, Rachel Pellé, déléguée régionale UPMF et présidente de la commission formation de l’UPMF, est intervenue sur le développement des formations au sein des centres de formation des apprentis lorrains et sur l’action de promotion des métiers de la peinture dans les établissements scolaires par l’intermédiaire du bus « 3PF » (Peintres et peintures pour la France). Tous ces thèmes ont fait l’objet de nombreux échanges très fructueux.

PUY-DE-DÔMEUne réunion ciblée revêtements de solA l’initiative de Marc Roche, président de la section professionnelle de la finition de la FBTP du Puy-de-Dôme et du président délégué de la section professionnelle Nicolas Belon, plus particulièrement chargé des entreprises de revêtements de sol, les professionnels se sont réunis le 13 février afin d’échanger sur les sujets d’actualité.Il a été évoqué le cas d’un entrepreneur de revêtements de sol en situation de burn-out. Les professionnels présents se sont demandés comment aider cette entreprise d’une quinzaine de salariés, bien que non affiliée à la Fédération. Autre sujet d’inquiétude pour les entreprises de revêtements de sol : la formation. Ils estiment en effet que la qualité de la formation dispensée dans les centres de formation de la région reste insuffisante A l’ordre du jour de la réunion également, la lutte contre le travail illégal dans le département. La convention signée à l’initiative de la FFB 63 avec toutes les organisations professionnelles d’une part et le préfet de la région Auvergne, préfet du Puy-de-Dôme, l’Urssaf Auvergne et la Caisse de congés payés du Massif Central, a été largement commentée. Dans les grandes lignes, il est demandé aux organisations professionnelles de signaler au CODAF (comité opérationnel départemental de lutte contre la fraude) les situations de travail illégal ou qui paraissent suspectes. Enfin, Nicolas Belon a relayé l’information de l’UPMF-FFB concernant le projet Carto (voir article p. 44) qui consiste à mesurer l’empoussièrement amiante d’un nombre significatif de situations de travail sur de très nombreux chantiers. Dans le département et pour la section de la finition, la société Auvergne Sol et Mur a adhéré au projet.

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Page 8: R&N 163 - Avril

8 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

VIE SYNDICALE

Conseil d’administration UPMF-FFB 5 mars 2015

La sous-traitanceCe qu’il faut éviter

«La loi Savary du 10 juillet 2014 visant à lutter

contre la concurrence sociale déloyale,

sollicitée par la FFB, est une loi qui ne

présente pas que des contraintes mais qui protège

les entreprises » précise d’emblée Séverin Abbatucci,

directeur des affaires juridiques et fiscales de la FFB,

avant d’indiquer que la sous-traitance est un sujet

professionnel avant d’être un sujet juridique. C’est une

solution pour exécuter les marchés, c’est aussi, de

plus en plus, un mode de gestion et une question de

rentabilité.

Séverin Abbatucci rappelle en premier lieu que le

donneur d’ordre doit s’assurer de la régularité du sous-

traitant qu’il souhaite faire travailler, en lui demandant

lors de chaque commande de travaux d’au moins

3000 € TTC :

• l’attestation de l’Urssaf ou du RSI, datant de moins de

six mois, prouvant que le sous-traitant a déclaré tous

ses salariés et payé les cotisations sociales. Le don-

neur d’ordre doit vérifier la validité du document sur le

site internet de l’organisme à l’aide d’un code figurant

sur l’attestation ;

• un extrait Kbis justifiant l’immatriculation du sous-trai-

tant au registre du commerce ou sa carte d’artisan ;

• une liste nominative des salariés étrangers soumis à

autorisation de travail.

Il souligne à cette occasion que, à l’exception des

croates, tous les ressortissants des pays de l’Union

européenne ont le droit de travailler en France sans

autorisation de travail.

« L’entreprise principale a l’obligation d’obtenir du sous-

traitant ces trois documents, insiste Séverin Abbatucci.

C’est capital car en cas de contrôle, si elle ne peut

pas les fournir, elle sera considérée comme fautive et

l’Urssaf procédera à un redressement. »

Avec la loi Savary du 10 juillet 2014, dont la mise en

œuvre est subordonnée à la publication de décrets

d’application, pour mieux lutter contre la fraude au

détachement, l’entrepreneur principal devra obtenir

du sous-traitant établi à l’étranger une copie de sa

déclaration préalable de détachement de ses salariés et

une copie du document désignant un représentant de

l’entreprise en France auprès de l’inspection du travail.

Réunis le 5 mars à la FFB, les membres du conseil d’administration de l’UPMF-FFB

ont été très attentifs à l’intervention de Séverin Abbatucci, directeur des affaires

juridiques et fiscales de la FFB, sur la sous-traitance. Synthèse.

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Page 9: R&N 163 - Avril

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Page 10: R&N 163 - Avril

10 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

Respecter l’indépendance du sous-traitantSéverin Abbatucci évoque ensuite les précautions

qui s’imposent pour éviter que le contrat de sous-

traitance puisse être requalifié en prêt de main d’œuvre

ou contrat de travail. « Pour vous protéger en cas de

contrôle, il faut accumuler les bons indices ». L’une des

pratiques à respecter impérativement est de définir

précisément dans un contrat écrit les travaux confiés au

sous-traitant, le prix forfaitaire et le délai d’exécution de

ces travaux, l’application des pénalités contractuelles

en cas de retard du sous-traitant et d’une retenue de

garantie pour les éventuelles réserves. Même s’il s’agit

de sous-traitance de pose, l’entreprise principale doit

révéler au maître d’ouvrage le sous-traitant auquel elle

entend faire appel pour l’exécution du marché. Cette

déclaration peut se faire après signature du marché à

l’aide d’un courrier, voire dès la conclusion du marché

à l’aide d’une simple mention dans le devis établi à

l’origine au maître d’ouvrage. Il est essentiel de pouvoir

justifier que le sous-traitant n’est pas occulte, cela

protégera l’entreprise en cas de contrôle.

« Il est également essentiel qu’une véritable relation

commerciale d’entreprise à entreprise soit établie, le

sous-traitant devant agir en toute indépendance en

conservant l’initiative de ses décisions, la gestion de

son activité et la direction de son personnel » explique le

directeur des affaires juridiques et fiscales. Il faut éliminer

toute situation de subordination entre le donneur

d’ordre et le sous-traitant. L’entreprise principale doit

respecter sur le chantier l’indépendance des salariés du

sous-traitant. « Mais vous êtes responsable vis-à-vis du

client de la qualité des prestations, ajoute-t-il, et votre

rôle est quand même de contrôler périodiquement que

les travaux avancent et sont bien exécutés ». Là se situe

toute la nuance : l’entreprise principale peut exercer

une fonction de coordination et de contrôle sur le sous-

traitant mais ne peut pas diriger et encadrer les salariés

de celui-ci dans l’exécution de leur travail.

Parmi d’autres pratiques à proscrire, citons l’intervention

du sous-traitant sans devis ni contrat préalable,

la fourniture au sous-traitant de l’outillage et des

équipements de sécurité, l’organisation de l’emploi du

temps du sous-traitant et de ses salariés, l’utilisation des

véhicules ou du papier à en-tête de l’entreprise par le

sous-traitant.

Pour terminer, Séverin Abbatucci conseille aux

entreprises d’utiliser les contrats type de sous-traitance

du BTP mis au point par la FFB pour les aider et

les protéger : « vous ne devez pas attendre la fin du

chantier pour faire des reproches contractuels au sous-

traitant. Si vous constatez des défauts, vous devez par

lettre recommandée mettre le sous-traitant en demeure

d’y remédier. »

Commissions UPMF-FFB : les travaux en cours Le président Marc Ciolfi remercie Séverin Abbatucci

de son intervention, très appréciée de l’assistance, et

poursuit la séance en demandant aux présidents de

commissions de faire la synthèse de leurs réunions du

matin. La commission technique sol a traité de deux

sujets d’actualité : l’accessibilité et l’amiante puis a

présenté l’avancement de la révision du NF DTU 53.1

(revêtements de sol textiles) dont la première réunion

se tiendra le 28 avril. A l’ordre du jour de la commission

ITE : point sur l’IT 249 et accueil des fournisseurs de

systèmes ITE et des représentants du CNEES (centre

national d’expertise de l’enveloppe et de la structure)

pour discuter des résultats de l’étude réalisée sur

la surconsommation des enduits en ITE. Quant à

la commission intérieur/décoration, elle a évoqué

l’élaboration d’une fiche interface peintre/maçon avant

d’échanger sur les peintures améliorant la qualité de

l’air et le marché potentiel qu’elles représentent. La

commission formation a fait état de l’avancement de

la révision du brevet professionnel peinture et fait le

point sur les finales des 43e Olympiades des métiers

et le concours des meilleurs ouvriers de France.

L’analyse des performances des équipes étaient à

l’ordre du jour de la commission gestion. Pour sa part,

la commission communication a réfléchi à la façon

de mieux faire connaître l’UPMF dans les sections

départementales, notamment en se rendant aux

réunions de sections pour exposer le rôle de l’Union.

Assemblée générale : le 4 juin. n

 POITOU-CHARENTES

PHILIPPE BORNEgérant de Brunereau Sté Nouvelle à La Rochelle (17), a été nommé président régional UPMF de Poitou-Charentes.

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

RICHARD BAILLEdirigeant de la société Baille Marin et Fils à Embrun (05), remplace Jean-Louis Aillaud à la présidence régionale UPMF de Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

CARNET SYNDICAL

VIE SYNDICALE

La sous-traitanceCe qu’il faut éviter

Nous vous rappelons que les comptes rendus des conseils

d’administration et des commissions technique, formation,

communication et gestion de l’UPMF sont consultables

sur www.upmf.ffbatiment.fr/ espace adhérent/ Vous informer/Comptes rendus des réunions

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Page 11: R&N 163 - Avril

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Page 12: R&N 163 - Avril

ACTUALITÉ

12 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

véhicules utilitaires L’Eco-conduite doit-elle monter à bord ?

En modifiant les comportements au volant,

l’éco-conduite promet des économies

substantielles. Alors, doit-on se lancer ?

L’éco-conduite est une tendance

lourde depuis une bonne poignée

d’années. Cette formation à la

conduite entend réduire la consommation

de carburant d’une automobile, ses rejets

polluants et ses accidents. Basée sur

l’anticipation, elle bannit accélérations et

freinages brutaux et incite à maintenir un

bas régime moteur. « Chez nous, on l’ap-

pelle plus simplement : « conduite intel-

ligente” », s’amuse Bruno Ollivier d’ACP

Automobile Prévention. L’éco-conduite a

connu un démarrage tonitruant au début

des années 2010. « Nous craignions que

la réforme de la formation du 1er janvier

dernier ne lui porte préjudice. Pourtant,

nous n’avons pas constaté de fléchisse-

ment important », nous dit Marc Bodson,

directeur général de Beltoise Evolution.

Mais concrètement, quels avantages une

entreprise peut-elle espérer en retirer ?

Facture de carburant en baisse« L’automobile constitue le premier

poste de dépenses en matière d’achats

indirects pour une entreprise, rappelle

Delphine Janicot, directrice générale de

Mobigreen, filiale spécialisée du groupe

La Poste. Pour réduire la facture, il est plus

aisé d’agir sur les coûts variables comme

le carburant notamment, que sur les coûts

fixes, financements, péages… ». C’est jus-

tement le crédo des différents organismes

de formation. Ils promettent tous des

baisses de 20 % à 30 % sur les consom-

mations. La réalité se situe certainement

un cran au-dessous. Malgré tout, quand

on sait que le poste carburant représente

en moyenne un tiers des dépenses d’un

véhicule professionnel, l’enjeu est d’im-

portance. Chez Médiapost, branche du

Groupe La Poste, une campagne auprès

de 600 collaborateurs s’est soldée par

une baisse de 16 % du budget carburant,

voilà quelques années. EDF pour sa part a

obtenu 11 %. « Pour une entreprise novice,

qui n’a pas connu de programme anté-

rieur, on peut tabler sur un gain moyen

de l’ordre de 15 % », avance-t-on chez

Beltoise Evolution.

Agir sur le conducteur« Le comportement du chauffeur

constitue un levier sur lequel on peut agir

efficacement », rappelle Marc Bodson.

Une conduite fluide et “plus subtile” sur

route a un impact positif immédiat sur les

consommations bien entendu, mais aussi

sur l’entretien et les réparations. “Bien

traité”, un véhicule s’use moins vite et les

accidents se font moins nombreux. Du

coup, primes d’assurance et franchises

peuvent être également revues à la

baisse. Un grand groupe français client

de Mobigreen a ainsi vu sa sinistralité

fondre de 22 % après avoir fait former

ses conducteurs. Par ricochet, les coûts

de remise en état qui représentent en

moyenne 1200 à 1500 euros par véhicule,

s’allègent également. Bref avec l’éco-

conduite, l’entreprise s’engage dans un

véritable cercle vertueux. « Les meilleurs

résultats sont obtenus auprès des sociétés

qui choisissent d’instaurer en plus une

politique d’accompagnement », rappelle

FORMATION SPÉCIFIQUE POUR LES

ÉLECTRIQUESChez Beltoise Evolution le

catalogue de formations inclut un module pour la conduite des véhicules électriques. « L’objectif

n’est pas ici de consommer moins mais d’optimiser son

autonomie. Les batteries se rechargeant pendant les

phases de décélération, il sera notamment conseillé

de “freiner fort”, sans mettre en danger les autres

usagers. Pour le moment, nous sommes les seuls à proposer ce genre de

formation en France », se félicite le responsable.

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Page 13: R&N 163 - Avril

AVRIL 2015 Reflets & Nuances l 13

Bruno Didier responsable post-permis

chez ECF. Cela peut prendre la forme

d’un système d’incitation/sanction. Les

meilleurs conducteurs, ceux qui ont réduit

leur consommation ou leur sinistralité,

sont récompensés financièrement ou

reçoivent des cadeaux. « Si l’on ne fait rien

à la suite de la mise en place d’une action,

les mauvaises habitudes reviennent vite »,

rappelle Marc Dobson.

Pétrole en baisse, éco-conduite en berne…La récente baisse des prix à la pompe

a freiné le développement de l’éco-

conduite. « Le tarif du diesel a en effet

baissé de 20 % depuis l’automne dernier.

Du coup, la mise en place d’une politique

de réduction des consommations apparaît

moins indispensable » explique-t-on chez

Mobigreen. Par ailleurs, les véhicules

utilitaires récents ont beaucoup réduit leur

consommation. Les dernières générations

de Trafic ou de Vito ne dépassent

pas 6 l aux cents en cycle mixte. Bref,

certaines entreprises ne voient plus

cet enseignement comme prioritaire.

Pourtant, même avec ces baisses, l’éco-

conduite reste rentable. De plus, entre

cours théoriques en salle, sur simulateur,

e-learning (par correspondance) et

apprentissage sur route ou circuit… le

choix est large. Il est délicat de déterminer

un tarif moyen. On peut tabler sur un prix

compris entre 150 et 400 euros par journée

d’enseignement. Pour plus d’efficacité,

il est recommandé d’opter pour des cours

intégrant une partie conduite sur route. La

pratique il n’y a que cela de vrai.

MOBILITÉ TOTALE CHEZ MERCEDESPour l’instant il ne s’agit encore que d’un test sur l’Ile de France. S’il est concluant, les clients professionnels de l’Etoile pourront bientôt bénéficier d’une assistance visant à garantir leur mobilité. Mercedes livre à l’artisan un véhicule de catégorie semblable sur le lieu de la panne, lui évitant une perte d’exploitation. « Cette offre de service “premium” nous permettrait de nous démarquer de la concurrence ».

PLUS D’UTILITAIRES CHEZ ENTREPRISE RENT A CAREn 2015, pour se développer en France, le loueur américain va s’appuyer sur la location d’utilitaires et la location moyenne durée. Une façon de marquer sa différence face aux autres acteurs du marché et de montrer l’intérêt qu’il porte à la clientèle professionnelle qui représente 60 % de son activité actuelle et réclame ce type d’offres. Le parc passerait “à terme” de 1000 à 10 000 VUL. Des contrats de type “au mois ou plus” accompagneront cette politique.

« J’ai mis en place une politique de formation au risque routier voilà 5 ans. Tous mes salariés, soit une trentaine de personnes, peintres, plaquistes ou menuisiers, ont participé à la journée d’enseignement dispensée par l’OPPBTP qui incluait un module de 2 heures consacré à l’éco-conduite. L’enseignant a exposé les grandes règles à respecter avec un utilitaire et notamment l’arrimage du chargement. La partie théorique a été suivie par un film expliquant les grands risques routiers, comme l’endormissement au volant. Par la suite, nous avons développé en interne, une charte de bonne conduite. Elle préconise d’adopter une conduite apaisée dans le respect du code de la route, de s’assurer du bon entretien de son véhicule... Nous avons aussi attribué un véhicule par chauffeur pour les responsabiliser. L’instauration de cette politique a permis de réduire les coûts sur la vingtaine de véhicules de l’entreprise, en majorité des Renault Master et Iveco Daily. Suite à cela, la consommation globale a baissé de 10 %. Le nombre de pneus, de plaquettes et de disques remplacés a aussi diminué. Enfin, même les accrochages ont été ramenés de six à deux par an ».

LES PRINCIPAUX PRESTATAIRES DE L’ÉCO-CONDUITE

Centaure > www.centaure.com

ECF > www.ecf.asso.fr

Beltoise Evolution> www.conduirejuste.com

Prévention routière> www.preventionroutiere.asso.fr

Mobigreen> www.mobigreen.fr

ACP Automobile Club Prévention> www.acprevention.fr

CEC Conseil> www.cecconseil.com

CER > www.cer.asso.fr

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DOMINIQUE-ANDRÉ MOUTIERS PDG DE RÉNOV’HABITAT AU MANS

Page 14: R&N 163 - Avril

«Rien ne sert de courir, il

faut partir à point ». Les

concepteurs du BIM

(Building information modeling) ont bien

entendu cette morale. Leurs premiers

travaux de réflexion pour faciliter les

échanges entre applications utilisées

par les professionnels de la construction

s’engagent dès 1995 aux Etats-Unis.

Depuis, le BIM et la maquette numérique

sont devenus des sujets incontournables

notamment après la première salve

de mesures issues de la concertation

«  Objectifs 500 000 » en 2013 gérée

par l’ancienne ministre du Logement,

Cécile Duflot.

De la maquette numérique au BIMIl existe de nombreuses définitions et

traductions de BIM (Building Information

Modeling). Le BIM peut se traduire par :

Modélisation des Informations du Bâtiment.

Ainsi, le BIM concentre des méthodes

de travail et la maquette numérique 3D

contient des données intelligentes et

structurées. Le BIM couvre les différentes

phases du cycle de vie du bâtiment allant

de sa planification, sa conception, sa

construction, son exploitation et jusqu’à sa

démolition voire sa reconversion. Il définit

qui fait quoi, comment et à quel moment.

La maquette numérique contient quant à

elle, chaque objet composant le bâtiment

(murs, portes, escaliers...) ainsi que ses

caractéristiques.

Le BIM, son fonctionnement et ses acteursTous les acteurs du bâtiment s’intéressent

désormais au BIM et à sa révolution

culturelle. Un « groupe de travail BIM  »,

créé par la FFB, est aujourd’hui dirigé par

Michel Droin qui a présidé l’UNECB-FFB

(Union des carreleurs) pendant ces

6 dernières années (voir encadré p.16).

Il permet de suivre, comprendre et

préparer les changements à venir ainsi

que d’informer les membres de la FFB.

L’Etat est également partie prenante de

cette transition et un comité de pilotage

au ministère du Logement en charge

du plan transition énergétique assure

le déploiement du BIM sur le territoire

national. A ce titre, Bertrand Delcambre,

qui était le président du Centre scientifique

et technique du bâtiment (CSTB), incarne

et pilote maintenant la politique de la

France en matière de BIM.

Un travail collaboratifLa maquette numérique permet

une collaboration entre tous les

intervenants d’un projet, soit par des

échanges de données (qui nécessite

une interopérabilité entre les différents

numérique Le BIM, une nouvelle ère Le BIM est dans toutes les bouches des décideurs du bâtiment depuis quelques

années. De quoi s’agit-il exactement ? Qu’est-ce que la maquette numérique ?

Quel est le fonctionnement du BIM ? Les avantages semblent nombreux

dans la construction et la rénovation. Pour autant, faut-il y passer ?

14 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

ACTUALITÉ

UN LOGICIEL GRATUIT ?

Il existe aujourd’hui quelques logiciels BIM gratuits qui permettent notamment l’ouverture et l’enrichissement de

modèles : Tekla BIMsight, Solibri Model Optimizer et

Viewer ou encore DDS-CAS Viewer. Tous proposent

l’import et l’export de fichiers normés au format

IFC et donc l’échange d’informations avec d’autres logiciels payants du marché. BIMsight a l’avantage d’être

en français : www.teklabimsight.com

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Page 15: R&N 163 - Avril
Page 16: R&N 163 - Avril

MICHEL DROIN PDG DU GROUPE BATISOL PLUS À CHÂTELLERAULT (86)

Batisol Plus est spécialisé depuis 30 ans dans le carrelage et les revêtements de sol souples. Michel Droin, son PDG vient d’être nommé chef de file du « groupe de travail BIM » créé par la FFB et auquel participent les unions et syndicats de métier. « Le BIM commence dès la conception mais deviendra très vite l’objet d’un travail collaboratif avec tous les intervenants de la construction, jusqu’au maître d’ouvrage ». Et de poursuivre : « les avantages seront nombreux : les IFC, langage commun entre les logiciels, permettront une véritable interopérabilité entre les acteurs. Le BIM contribuera à diminuer considérablement les erreurs et simplifiera les opérations de contrôle, notamment les détections de clash au cours de ce temps de construction virtuelle ». Des chantiers en neuf ou en rénovation expérimentent déjà ces techniques. « Des villes ont commencé à numériser leur PLU. Le BIM limitera les gaspillages. Les pouvoirs publics comptent sur une diminution des coûts et de l’impact sur l’environnement ».

outils informatiques), soit en permettant une

intervention sur un seul et même modèle. Un

langage commun a été créé à cet effet : ce

sont les IFC (Industry Foundation Classes) (voir

brève). Désormais dès l’appel d’offre, le BIM

peut être utilisé. Michel Droin rappelle qu’à

partir du 1er janvier 2017, les pouvoirs publics

souhaitent que les appels d’offre soient

réalisés en BIM ». Une large offre logicielle est à

présent disponible sur le marché et permet de

couvrir tous les aspects du BIM. Un temps de

formation et un investissement financier non

négligeable sont toutefois nécessaires (voir

brèves). Le travail collaboratif, l’interopérabilité,

le BIM et les normes mondiales d’échange

impliquent de nouvelles méthodes de travail

mais aussi de nouvelles compétences. Un

rôle de leader BIM a même été créé au sein

des projets : le BIM Manager (voir brèves). La

culture professionnelle du bâtiment est ainsi

bousculée à tous les échelons.

Quels avantages ? Le BIM change le mode de langage entre

tous les intervenants ; il permet d’être plus

précis et plus complet. Dans les outils

BIM, chaque élément est placé, quantifié

et automatiquement dimensionné. Autre

avantage, le BIM permet de faciliter les

opérations de contrôle et de diminuer ainsi

le nombre d’erreurs durant le chantier.

L’objectif est d’arriver à pré-construire un

bâtiment avant la construction réelle et faire

des détections de clashes avant la réalisation.

Le BIM servira également à assurer la

maintenance et l’entretien des bâtiments

construits. Le gestionnaire de patrimoine

l’utilisera alors pour faire vivre son ouvrage. A

la lumière des premiers projets, on peut dire

que le BIM minimise le gaspillage, l’impact sur

l’environnement, permet de gagner du temps,

d’augmenter la qualité et de faire baisser le

coût de l’ouvrage. Rien que ça !

L’installation du BIM est désormais en

cours dans tout le secteur du bâtiment.

Actuellement, les industriels de la peinture

n’ont pas encore travaillé sur le BIM. Mais la

dynamique est en cours. Comme le rappelle

justement M. Droin : « Ce sont les outils qui

changeront. Les responsabilités des uns et

des autres resteront les mêmes. Personne ne

fera à la place de l’autre mais chacun pourra

faire mieux ».

LES IFC EN BREFLes IFC (Industry Foundation Classes) sont les informations de description des objets intervenant dans le cycle de vie d’un ouvrage. Utilisés dans le BIM, les IFC sont inclus dans un fichier normé et international. Ils décrivent le bâtiment selon différents points de vue : sa forme, ses caractéristiques techniques et économiques ou encore la relation entre les objets. Compris par les différents logiciels BIM, les IFC permettent l’interopérabilité logicielle et le partage d’une seule base de données.

LE BIM MANAGERLe BIM Manager est le chef d’orchestre du projet BIM. Il doit disposer de compétences métier, suivre la gestion de l’information et maîtriser le BIM. Son rôle s’articule sur 4 axes : la gestion (mise en place des plans de gestion BIM, des processus), le contrôle (supervision de la construction virtuelle, vérification du respect des processus), la coordination (entre les intervenants et aussi entre les différentes applications) et le support (formations, accompagnement des intervenants et du management projet).

EIFFAGE À VÉLIZYLe BIM a été utilisé dans l’élaboration de la maquette de l’immeuble du futur campus Eiffage de Vélizy-Villacoublay. Ce nouvel ensemble d’immeubles de bureaux (24 000 m2) qui regroupera les directions du groupe, a été réalisé par EGIS, groupe international d’ingénierie, de montage de projets et d’exploitation. Les modèles BIM ont été élaborés à partir du logiciel de conception de bâtiments Revit (Autodesk).

AUTODESK REVIT Une référence pour le BIM. Disponible à partir de 1425€ dans sa version Revit LT 2015, ce logiciel de conception de bâtiments a été développé spécifiquement pour la modélisation des informations du bâtiment. Il permet par exemple le travail en plan, en coupe ou en perspective. L’ensemble des données de l’ouvrage est contenu dans un seul fichier et mis à jour dès qu’un objet change de place ou de fonction. Revit permet également l’interopérabilité au travers d’exports de fichiers au format IFC.

ACTUALITÉ

16 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

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numérique Le BIM, une nouvelle ère

Page 17: R&N 163 - Avril

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Page 18: R&N 163 - Avril

La prévention des risques est un enjeu

majeur pour améliorer les conditions

de travail des salariés. Mais en cette

période économique difficile, certaines

entreprises estiment que ce n’est pas le

moment d’investir en prévention. Pourtant

l’étude lancée en 2010 par l’OPPBTP1 a

démontré que faire de la prévention améliore

la rentabilité de l’entreprise.

Après avoir recueilli les témoignages

auprès d’une trentaine d’entreprises

couvrant 90% des métiers du BTP, 101

actions de prévention ont été étudiées en

détail en 2013. L’échantillon a été étendu

et diversifié en 2014  : 80 nouvelles actions

dans 50 entreprises réparties dans toute

la France sont venues affiner et confirmer

les principaux enseignements initiaux. Le

rendement moyen de 2,19 s’est même

amélioré puisqu’avec les nouveaux cas, le

rendement global est passé à 2,20 : pour

100 euros engagés dans une action de

prévention, les gains économiques sont de

220 euros.

Un bilan économique avant/après a été

établi par entreprise, sur tous les postes

impactés par l’action et les résultats obtenus

en matière de prévention.

Des entreprises sont passées à l’actionPour exemple, citons cette entreprise de

peinture et revêtements de sol de 9 salariés

qui, confrontée à de nombreux problèmes

d’usage de ponceuses, a décidé d’investir

dans une nouvelle génération de ponceuse

orbitale. En effet le ponçage était réalisé à

l’aide de ponceuses électriques pénibles

lourdes (3,1kg) et peu maniables car

l’opérateur devait solliciter ses deux mains.

Ce changement de matériel a simplifié la

préparation. L’allègement du matériel et sa

facilité d’utilisation ont permis une diminution

des contraintes physiques et amélioré

la productivité. De plus, ces ponceuses

sont plus silencieuses. Par ailleurs, relier à

l’aspirateur le captage des poussières est

plus efficace, les opérateurs étant ainsi moins

exposés aux poussières. Le rendement gain/

coût est de 7,95 (voir détail du bilan économique

ci-contre).

La prévention : source de performance économique

Contrairement à certaines idées reçues, la prévention ne rime pas seulement avec coût. Elle est aussi source de performance économique. Les 80 nouveaux cas qui sont venus compléter en 2014, les 101 actions de prévention déjà étudiées dans le cadre d’une étude microéconomique menée par l’OPPBTP1, confirment qu’il existe bien un lien entre prévention et performance économique.

18 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

ACTUALITÉ

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COÛTS GAINS

Investissements

Achat 9 ponceuses 1 074€/unité

9 666 €

9 666 €

Production• Pour le poste de ponçage, le ratio est passé d’1 heure à ¾ d’heure• Pour le poste nettoyage de fin de chantier, le ratio est passé de 2 heures à 1,5 heure

83 501 €

77 726 €

5 775 €

Formation n Achats n

Exploitation n Qualité n

Entretien

Coût de changement des plateaux46,50€/plateau

837 €

837 €

Marge/CA additionnel n

Moyens humainssupplémentaires

n Primes assurances n

Autres n Autres n

TOTAL COÛTS 10 503 € TOTAL GAINS 83 501 €

RENDEMENT = GAINS/COÛTS 7,95

Temps de retour sur investissement 0,6 an

Bilan par salarié et par an 1 622 €

Economie réalisée = gains - coûts 72 998 €

BILAN ÉCONOMIQUE Période envisagée : 5 ans Effectif concerné : 9 personnes

1 Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics

L’utilisation de la ponceuse

orbitale limite la pénibilité

et améliore la productivité.© O

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Page 19: R&N 163 - Avril

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Page 20: R&N 163 - Avril

 

Cette solution peut être adaptée à toute

entreprise de peinture dès lors qu’elle utilise

des ponceuses électriques orbitales.

Second exemple, cette autre entreprise

de peinture et de pose de sols souples

de 2 salariés. Les compagnons avaient

pour habitude de charger manuellement

les rouleaux de revêtement de sol de

150/190 kg dans un véhicule utilitaire, et de

décharger et distribuer sur les chantiers la

totalité des rouleaux avant de les découper

au cutter, sur place. En adoptant un nouveau

mode opératoire et en faisant l’acquisition

d’un chariot, la découpe de la quantité

nécessaire de revêtement se fait à l’atelier

grâce à une table de coupe basculante, avec

un système sécurisé, par un seul salarié.

Celui-ci charge et décharge son véhicule

utilitaire de la quantité nécessaire au chantier.

Il y a un gain important sur les manutentions

manuelles, les postures et les coupures ainsi

qu’un gain financier sur la main d’oeuvre et

le temps de réalisation. L’économie réalisée

(gains - coûts) par an est de 5 896 €.

Au total, ce sont plus de 140 cas d’entreprises

disponibles sur le site www.preventionbtp.fr.

A rechercher par type d’activité ou

problématique, les entreprises peuvent y

trouver des cas similaires aux questions

qu’elles se posent et s’en inspirer pour

adapter leurs propres actions de prévention

et ses investissements.

ACTUALITÉ

20 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

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Pensez-y !Reflets & Nuances est consultable en version numérique www.cluballiancepeintures.com

Article réalisé en collaboration

avec Préventionbtp

En faisant l’acquisition d’un

chariot, la quantité nessaire de

revêtement est découpée à l’atelier.

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DPAE : UNE NOUVELLE ÉTAPE VERS LA DÉMATÉRIALISATIONDepuis le 7 février 2015, l’Urssaf n’adresse plus la version « papier » de l’accusé de réception de déclaration préalable à l’embauche (DPAE) aux employeurs qui la transmettent par voie postale ou par télécopie. Pour obtenir les accusés de réception de DPAE et bénéficier d’autres services, l’Urssaf conseille, sur son site Internet, d’effectuer les DPAE en ligne via le site www.net-entreprises.fr.Cette suppression marque la volonté de l’Urssaf d’encourager les employeurs qui n’y sont pas déjà obligés à utiliser les services en ligne.

ECOLABEL EUROPÉEN : LES PEINTURES ET LES VERNIS FUSIONNENTJusqu’à présent les peintures et les vernis avaient chacun leur référentiel en matière d’écolabel. Un nouveau référentiel, fruit de la fusion des deux précédents, a été lancé en mars 2015. Il ajoute un critère supplémentaire sur les composés organiques semi-volatils (COSV) et abaisse les seuils pour les composés organiques volatils (COV). Au-delà de l’impact pour les fabricants, les produits continuent de s’améliorer dans l’intérêt des compagnons et des clients des entreprises de finition.

UNIEP : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2015 À PARISC’est la France qui accueillera, cette année, l’assemblée générale de l’Union internationale des entrepreneurs de peinture, qui comprend quatorze pays membres. L’assemblée générale aura lieu le 26 juin, à Paris, dans les locaux de la Fédération française du bâtiment.

OPÉRATION « POUR UN SOURIRE D’ENFANT »Début 2009, le groupement de négoces indépendants UGD et les sociétés Henkel et Toupret décident de monter une opération commerciale à destination des entreprises de peinture en vue de financer le projet d’école du bâtiment au Cambodge. Depuis, cette action a été renforcée par la venue de Club Onip, deuxième groupe de distributeurs et des sociétés Nespoli et Romus.A travers une offre promotionnelle, l’opération PSE propose de transformer en journées de formation le montant des achats réalisés chez les adhérents UGD et le Club Onip, sur une sélection de références Henkel, Nespoli Group, Romus et Toupret : 12 000 journées en 2014 !Grâce à cet élan de solidarité, des centaines d’enfants défavorisés bénéficient d’un apprentissage qui les conduit à un métier et donne du sens à leur vie.

AKZO NOBEL FRANCE : UN NOUVEAU PDGOlivier Ginet a été nommé, en début d’année, président-directeur général AkzoNobel France et directeur général de l’activité des peintures décoratives.

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22 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

DOSSIER

Reflet des tendances et des évolutions dans le domaine de la

couleur et des matières, l’échantillonnage n’a jamais été aussi

varié qu’aujourd’hui. Les nuanciers évoluent vers des versions

plus sophistiquées, avec planches d’inspiration et formats

innovants. Les cartes de teintes s’enrichissent de propositions

d’harmonie de couleurs et les outils digitaux se multiplient.

Cependant, la multiplication et la complexification des gammes

a un coût que les fabricants cherchent à rationaliser au

maximum en ciblant mieux les clients auxquels les distribuer

et en évoluant vers un service toujours plus personnalisé et

qualitatif. Les échantillons de grande taille conservent plus que

jamais une place de choix dans ce dispositif.

Car il y a un point sur lequel les fabricants sont

unanimes : les clients auront toujours besoin de

la matière pour se rendre compte de l’effet final

de la peinture ou du revêtement de sol choisi.

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l’échantillonnage une palette d’outils au service du choix

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AVRIL 2015 Reflets & Nuances l 23

AKZO NOBEL

Nathalie Ciaciek, responsable communication bâtiment

La réalité augmentée au service de la couleur

« Les nuanciers sont des outils incontournables pour parler de couleurs, c’est pourquoi nous en proposons, pour l’intérieur et l’extérieur, et ce, pour les cinq marques Bâtiment d’AkzoNobel. Nous avons développé autour de cette offre tout un ensemble d’outils adaptés à chaque type de clients. Aux particuliers qui ont besoin d’affiner leur projet nous proposons des guides d’inspiration. Pour les peintres, des outils avec des harmonies de teintes pour conseiller leurs clients. Les prescripteurs bénéficieront quant à eux d’aide en matière d’étude couleurs et de préconisations par secteur d’activité. Notre dernière innovation est un service de réalité augmentée disponible sur notre application Sikkens fr. Le principe ? L’utilisateur positionne sa tablette face à un mur, choisit la couleur qui l’intéresse et voit directement le rendu. Preuve du succès de cette innovation : l’application a déjà été téléchargée 5 000 fois.

CAPAROL

Tomas Forstreuter, designer couleur

Guider et conseiller les clients

Aujourd’hui, les tendances sont très diversifiées et changent très vite. Les clients ont donc besoin d’être guidés et conseillés. Dans le domaine de la peinture et la décoration, un des points les plus importants est le rendu matière. C’est pourquoi nous développons notre offre d’outils de présentations des produits et d’échantillons. L’avantage de présenter des échantillons en peinture appliquée est de pouvoir comparer les couleurs pour créer des harmonies et observer les jeux d‘interaction des couleurs entre elles. Ils donnent l’occasion de visualiser l’aspect et le rendu des produits en fonction de la lumière. Bien entendu nous proposons un outil digital d’aide à la décision avec Spectrum, notre logiciel de visualisation de façades et d’intérieurs. Il existe une version online accessible à tous sur notre site et une version complète pour les architectes et les peintres. Cet outil permet notamment de mettre en avant les couleurs dans l’espace. C’est la combinaison de ces outils (échantillons, nuanciers, catalogues et outils digitaux), qui, accompagné du conseil des professionnels de notre réseau de points de vente Caparol Center, permet au client de matérialiser son idée et de construire son projet.

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DOSSIER

24 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

INTERFACE

Mickaël Cornou, responsable marketing & communication France

S’adapter à la complexité des nouveaux produits

Le but de notre offre d’échantillonnage est d’inspirer un maximum nos clients afin qu’ils trouvent le produit correspondant à leurs attentes tout en multipliant leurs possibilités créatives. Nos nouvelles gammes sont de plus en plus complexes car elles présentent les produits et leurs nombreuses déclinaisons : textures, couleurs et motifs sophistiqués associés. La taille des échantillons augmente donc afin de permettre au client d’avoir un meilleur aperçu du rendu final. Tout cela implique une augmentation des coûts qui incite à distribuer avec davantage de parcimonie. Dès 1994, nous avons pris un engagement consistant à ne plus avoir aucun impact négatif sur l’environnement d’ici à 2020 : Mission Zéro. Ainsi nous avons une volonté de réduire notre consommation de gammes d’une part en trouvant de nouvelles façons de présenter les produits : application iPad, simulation, brochures mettant en avant les visuels, workbook… et d’autre part en étudiant les possibilités de recyclage des gammes à la manière des dalles qui sont traitées aujourd’hui dans notre usine hollandaise et recyclées via notre programme ReEntry.

FORBO

Samuel Guérin, responsable échantillonnage

S’adapter à la multiplication des gammes

Nos books sont nos principaux outils d’aide à la vente : ces supports présentent les gammes grâce à de petits échantillons de matière. Leur format représente une vraie valeur ajoutée et donne une meilleure perception du produit. Ils contiennent jusqu’à 200 échantillons et nous en distribuons gratuitement chaque année entre 150 000 et 200 000 exemplaires. C’est donc un budget important que nous essayons d’optimiser au maximum. Or nous avons aujourd’hui deux fois plus de books qu’il y a dix ans. Il n’est donc plus question d’envoyer des collections complètes comme à l’époque. Nous ciblons précisément les destinataires de chacun de nos books en étant encore plus à l’écoute des clients. Nous réalisons d’ailleurs une enquête annuelle pour répondre au mieux aux besoins des utilisateurs. C’est pourquoi nous segmentons de plus en plus nos books, tout en présentant le produit grâce à des photographies contextualisées. Côté digital nous enrichissons régulièrement notre logiciel de simulation de sol, mis en ligne il y a une dizaine d’années et accessible depuis notre site Internet.

JEFCO

Marc Mafille, responsable marketing

Investir dans la couleur

La couleur est un élément déterminant dans l’approche de notre métier mais aussi dans l’acceptation d’un devis. La main d’œuvre et la peinture ont un coût important, le déclic lors d’un achat peut avoir lieu grâce à l’élément émotionnel que représente la couleur. Pour vendre de la peinture il faut donc vendre de la couleur. La peinture se regarde mais surtout se touche et c’est là que les nuanciers papiers atteignent leurs limites. En plus de ces nuanciers, qui sont pour nous irremplaçables, nous investissons donc beaucoup dans les échantillons matières. Ils sont tous gratuits et s’inscrivent dans une offre de service globale de proximité afin de répondre au mieux aux besoins de nos clients. Pour avoir des échantillons, nos clients doivent impérativement passer par nos commerciaux afin de leur offrir des conseils techniques et de maîtriser les coûts de ce service. Pour avoir tous les produits à disposition nous anticipons les demandes : deux fois par an une personne prépare pendant trois semaines des échantillons semi-finis pour les six mois à venir. Ainsi nous pouvons fournir les clients sous cinq jours. Dans les années qui viennent nous souhaitons investir dans la formation de nos commerciaux sur la couleur. Dès le deuxième semestre de l’année 2015 nous allons organiser en interne un module pour mieux comprendre la couleur et la vendre. Le but est de valoriser le métier de peintre et son expertise.

l’échantillonnage une palette d’outils au service du choix

Page 25: R&N 163 - Avril

AVRIL 2015 Reflets & Nuances l 25

ONIP

Michel Plana, directeur commercial et marketing

Développer des outils plus qualitatifs

On assiste aujourd’hui à une multiplication des nuanciers sur le marché. Il y a un vrai gaspillage à ce niveau. Comme les fabricants ont en général toutes les nuances disponibles dans leurs machines à teinter, il y a une vraie redondance d’informations à disposition des peintres qui se retrouvent souvent avec de multiples nuanciers. Sans compter que l’on n’est jamais certain de ce qui va être utilisé par les professionnels. D’où l’importance de se démarquer avec, par exemple, un format accordéon, des propositions d’harmonies de couleurs et des photographies. On développe des outils plus qualitatifs pour valoriser le métier de peintre et insister sur l’aspect conseil des nuanciers. L’échantillonnage représente environ 30 % de notre budget marketing donc nous cherchons en permanence à le rationaliser. Nos futures présentations seront plus qualitatives avec un nombre de teintes plus élevé et incluront les dernières tendances en matière de couleur.

OSCA

Raphaël Homond, responsable marketing

Mise à la teinte

En tant que fabricant de peinture, nous nous devons de proposer un service d’échantillonnage pour les mises à la teinte. Nous mettons à disposition un nuancier dit « mille teintes », un nuancier RAL ainsi qu’une carte à plat pour les teintes standards des peintures de sols. L’édition de nuanciers représente un investissement non négligeable mais nécessaire, compte tenu de la demande croissante depuis plusieurs années sur les mises à la teinte. Le développement de nuanciers virtuels pour visualiser les teintes pour les supports à peindre, déjà proposé au grand public, n’est pas à l’ordre du jour pour nous. Notre axe de développement est surtout de fiabiliser et pérenniser notre système de mise à la teinte, par des investissements, tant en machine qu’en logiciels de système à teinter.

PPG [CHROMATIC®]

Frédérique Gamrasni, responsable digital

Les nuanciers toujours incontournables

La couleur fait partie de notre vie, elle révèle la personnalité d’un espace et reflète le style de celui qui l’imagine. Le nuancier CHROMATIC® c’est 1170 teintes agencées telles des solutions créatives, chaque couleur a été mise au point par une équipe de stylistes et de spécialistes de la peinture pour en révéler tout l’éclat. Notre objectif est de nous assurer que tous les professionnels du bâtiment et de la décoration aient ce nuancier à leur disposition. Nous en distribuons 90 000 par an et pour une visualisation optimisée, nous envoyons plus de 30 000 échantillons au format A5 et plus de 12 000 échantillons sur mesure. Nous proposons toute une palette d’outils imprimés tels des classeurs avec les lèches pré-découpées, des coffrets de teintes, un carnet de tendances décoratives. Le digital est aussi inscrit dans notre culture d’entreprise, CHROMATICSTORE® propose sur son site et sur les réseaux sociaux des solutions d’harmonies, des tendances, des conseils, des études et des formations. Aujourd’hui encore, pour montrer la couleur avec précision, le nuancier CHROMATIC® reste l’outil référent. Avec lui, la couleur est une source d’inspiration infinie qui souligne les volumes, affirme les ambiances et révèle les matières.

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DOSSIER

26 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

UNIKALO

Jennifer Kazanarevic, chargée de communication

Aider les clients à se projeter

Prêt de 40% du budget marketing Unikalo est consacré à la couleur. Liasses et cartes de teintes, échantillons peintures et couleurs, études colorimétriques des façades, etc. autant de supports destinés à rassurer nos clients dans leur choix de couleur et d’aspect de la teinte.En 2014, pour accompagner le lancement de nos peintures décoratives biosourcées, Naé, nous avons mis à disposition de nos clients un nuancier déco « Naé mise en couleur » qui regroupe 193 teintes harmonisées en 30 ambiances. En organisant notre nuancier ainsi, nous offrons plus qu’une sélection de teintes, nous leur offrons des associations de couleurs apportant ainsi un conseil décoratif.Dans nos magasins, ce même nuancier est décliné en meubles sur lesquels nos clients retrouveront les teintes en grands formats. Disponible également en cartes de teinte format 19x10 cm, nos clients peuvent ainsi ramener leur sélection de teinte chez eux afin de valider leur choix en famille.Ainsi, en association avec nos distributeurs et leurs conseillers déco, nous mettons tout en œuvre pour aider nos clients à faire aboutir leurs projets de décoration.

TARKETT

Chris Le Gal, directeur marketing France

Tester les produits avec des lunettes 3D

Nous développons notre offre d’échantillonnage à tous les stades du parcours d’achat pour aider nos clients à se rendre compte de l’effet final de nos produits. En pré-choix nous développons l’offre digitale avec notamment notre room designer, un outil de visualisation en ligne. Pour aider au choix final, nous investissons sur les échantillons matières et particulièrement nos cartes nuances, distribuées à environ 100 000 exemplaires chaque année en France. Notre toute dernière innovation en matière d’aide au choix des revêtements de sol est une application qui utilise les lunettes 3D Moverio d’Epson pour visualiser un produit dans une pièce en trois dimensions. Imaginez une cabine d’essayage portative qui permet de se projeter dans une pièce et d’en changer le sol très simplement. Cet outil testé à l’occasion de la sortie de notre dernière gamme fin 2014 a reçu un accueil très positif, notamment auprès des architectes. Il peut en effet faciliter l’explication du rendu des décors via la projection dans un univers en trois dimensions pour leur propre client. Des paires de lunettes 3D sont déjà à disposition des commerciaux et nous continuons à travailler sur cette application pour l’enrichir avec de nouvelles gammes.

l’échantillonnage une palette d’outils au service du choix

STO

Sabine Strohmann, responsable développement StoDesign

La matière avant tout

Les nuanciers comportent des incontournables : les produits les plus vendus, les plus demandés ainsi que les standards. Pour susciter l’envie nous étudions les produits qui vont être utilisés sur un grand nombre de projets à venir ainsi que les tendances dans l’architecture et dans la mode. Nous mettons à jour régulièrement nos outils et adaptons également l’offre générale au marché français. Par exemple, nous avons une gamme de cinq nuances de blanc dans notre nuancier façades car cette teinte est très utilisée en France. Pour nous différencier nous mettons en avant des finitions peu communes grâce à des outils spécifiques comme la carte Aspects et Reliefs, un outil de prescription pour les enduits créatifs. Nous proposons des visualisations réalistes qui mettent en scène ces combinaisons de finitions sur la façade. Il est essentiel de pouvoir se rendre compte de l’aspect de finition d’un enduit dans des teintes et des applications différentes. Pour cela le StoDesign propose en accompagnement à nos entreprises des études de coloration, un support de décision indispensable dans le cadre de ravalement de façade en copropriété et un vrai lien entre le nuancier et le bâtiment. Nos nuanciers existent également en version numérique mais les clients continuent à faire leur choix final en s’appuyant sur un échantillon standard. Dernier projet en cours ? Nous développons actuellement une bibliothèque de matières à visualiser sur Internet et travaillons pour que les aspects de finition soient utilisables comme textures dans les logiciels d’architecture.

Page 27: R&N 163 - Avril

AVRIL 2015 Reflets & Nuances l 27

ZOLPAN

Pierrick Frouin, directeur technique

Mettre en cohérence l’offre physique et digitale

Zolpan a un service dédié à l’échantillonnage au sein duquel six personnes appliquent les produits, gèrent les demandes et assurent les envois en temps et en heure aux clients. Nous proposons un large choix de teintes via nos nuanciers et collections. Nous avons travaillé pour avoir de véritables guides de choix qui répondent aux besoins des clients : collections Tendances Peintures Intérieures, Façade et Ouvrages associés, Accessibilité, Signalétique, Façade métallique, etc. Zolpan offre également un site complet dédié à la couleur qui est à la fois un guide d’inspiration et un outil de préconisations pour les professionnels : zolpan-intensement-couleurs.fr. Cela permet de valider les choix de teintes avant les mises en application. Le digital devient aujourd’hui incontournable dans la réflexion sur la couleur mais les écrans ne remplacent pas les échantillons matières ou les feuilles de teintes appliquées. C’est pourquoi il est possible, via le site Zolpan Intensément Couleurs, de commander des échantillons de couleurs appliquées ou des sélecteurs d’aspects façades pour finaliser les choix.

WEBER

Céline Guéret, responsable marketing façade

Combiner échantillonnage et développement durable

Récemment nous avons fait évoluer notre bibliothèque de couleurs en présentant des teintes plus tendances et en réalisant une sélection d’enduits de façades pour chaque région, afin de mieux répondre à la demande d’outil personnalisé mettant en avant les spécificités régionales. Cette pré sélection est importante car elle renforce notre rôle de conseil et accompagne les clients dans leur choix. Nous avons aussi changé le mode de présentation de nos palettes d’échantillons afin de réduire notre empreinte carbone. Les supports désormais en carton sont plus facilement recyclables et l’ensemble est plus léger. L’échantillonnage s’inscrit également dans la démarche globale de l’entreprise en matière de développement durable. Nous présentons également tous nos nuanciers sur notre site Internet, nous sommes d’ailleurs en train d’aller plus loin en développant des outils de simulation de façade. Le digital est un outil complémentaire d’aide au choix, les clients ont toujours besoin de voir et de toucher le produit enduit, d’autant plus que sur les façades les effets de matière peuvent être très importants sur le rendu esthétique.

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Page 28: R&N 163 - Avril

Marier les matériaux en façade, c’est tendance

Bardage bois, métal, enduit, béton,

terre cuite, panneaux composites,

panneaux photovoltaïques, végétalisa-

tion. Les concepteurs n’hésitent pas à marier

les matériaux et systèmes en façade. Loin

d’être accessoire, cette tendance se remarque

sur l’ensemble des typologies de bâtiment.

Maisons individuelles, logements collectifs,

écoles et collèges, et jusqu’aux bâtiments du

secteur tertiaire.

Cette tendance est intimement liée au déve-

loppement de l’isolation thermique par l’exté-

rieur (ITE) qui conduit à une multiplication de

l’offre. Tous les procédés sont concernés, les

plus traditionnels - bardage bois, pierre natu-

relle, terre cuite, mosaïque - comme les plus

récents tels que les panneaux stratifiés et

composites. Sans oublier les systèmes d’ITE

sous enduit qui, avec une grande variété de

couleurs et de structures, prennent toute leur

place dans cet ensemble.

Conception architecturale Ce que n’avaient peut-être pas imaginé les

industriels en développant leur produit, c’est

que les architectes se saisissent de cette

offre démultipliée pour combiner les différents

matériaux et systèmes entre eux. Une aubaine

pour structurer et façonner les façades et les

rendre plus esthétiques, les solutions mixtes

offrant des possibilités de panachage quasi

infinies. Cette mixité accompagne une autre

tendance architecturale de conception de

façade qui vise à rompre la monotonie d’un

bâtiment, tout en lui donnant une harmonie. Ce

qui consiste à créer des accidents, des boîtes

ou des terrasses en retrait. Pour mettre en

valeur ces espaces, rien de mieux que d’utili-

ser des matériaux différenciés. Cette différen-

ciation est également l’occasion, lors d’une

extension par exemple, de provoquer des rup-

tures de style ou de chercher la légèreté en

habillant différemment la partie supérieure ou

inférieure d’une baie. Le jeu sur les volumes

n’est pas systématique, le changement de

matériaux suffit à mettre en valeur certaines

parties du bâtiment.

Autre tendance architecturale favorisant cette

mixité : la descente sur tout ou partie de la

façade de la couverture, et donc de son revê-

tement. Cette approche assure la conception

d’une enveloppe homogène au niveau esthé-

tique et aussi thermique. Mais dans la plupart

des cas, la façade n’est recouverte du matériau

Intimement liée au développement des systèmes d’isolation thermique par l’extérieur, la mixité des matériaux en façade ouvre de nouvelles perspectives esthétiques, tout en permettant une meilleure exploitation des performances physiques des différents matériaux.

28 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

TECHNIQUE

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Page 29: R&N 163 - Avril

de couverture qu’en partie, le reste recevant

un autre ou plusieurs autres types de revête-

ments qui tranchent, esthétiquement parlant,

avec le matériau de couverture.

Problématiques techniques En ce qui concerne l’aspect technique, la mixité

des matériaux permet de régler certaines dif-

ficultés, comme la résistance aux chocs. Le

revêtement le plus fragile pouvant être relé-

gué dans les parties hautes et remplacé, en

partie basse, par un autre plus résistant. De

même, bardage et vêtures ayant souvent une

plus grande durabilité que les enduits, il peut

être intéressant de les utiliser sur des parties

de façade difficilement accessibles. D’où une

limitation des opérations de maintenance sur

le long terme dans les zones difficiles d’accès.

Aspect technique également très important,

la possibilité d’élargir considérablement les

palettes de couleurs en façade - une autre

des grandes tendances esthétiques en façade

concomitante au développement des sys-

tèmes d’ITE -, sans que cela nuise au bâtiment.

En effet, contrairement aux systèmes sous

enduit, dont le spectre de couleurs est limité

réglementairement pour éviter une absorption

excessive du rayonnement solaire, les pare-

ments et bardages sont utilisables avec des

teintes vives ou soutenues dans la mesure où

leur sous-face est désolidarisée du bâti et ven-

tilée.

Intérêt économique Si la recherche esthétique est l’un des fac-

teurs de développement des façades mixtes,

un autre aspect, plus trivial, peut conduire

maîtrises d’œuvre et d’ouvrage à retenir cette

option : l’intérêt économique. En effet, un jeu

de calpinages entre différents produits - la

mise en valeur d’une partie du bâtiment avec

un parement haut de gamme, alors que le

reste de la façade est traité avec une solution

plus basique de type ITE sous enduit mono-

couche - permet de réaliser des arbitrages

entre valorisation esthétique et coût global de

la construction. Ce type d’approche apporte

un plus au bâtiment, le personnalise sans pour

autant faire exploser les budgets. C’est une

option qui est retenue plus souvent qu’on ne

l’imagine, notamment par les bailleurs sociaux

qui ont des contraintes budgétaires fortes.

Pour eux, elle autorise une valorisation du

patrimoine par une requalification architec-

turale. La difficulté étant de ne pas donner

l’impression d’avoir retenu cette solution par

défaut, car l’effet esthétique recherché serait

alors complétement occulté.

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luc Faty cheF d’entreprise slpiB à vaux-en-velin (69)

« J’encourage les entreprises de ravalement à s’y intéresser »

« La mixité des matériaux en façade est toujours liée à la mise en place d’un système d’isolation thermique par l’extérieur (ITE). C’est un moyen pour les architectes de créer une dynamique esthétique, des animations visuelles sur les façades. Les particuliers sont, eux aussi, demandeurs, notamment lorsqu’ils ont des projets d’extension, cela leur permet de différencier les espaces. Bien que les prix de revient soient encore importants, je pense qu’il s’agit là d’un marché en devenir. C’est pourquoi j’encourage les entreprises de ravalement à s’y intéresser, même si ce n’est pas tout à fait leur cœur de métier. Nous avons une légitimité dans ce domaine. D’ailleurs les bardeurs font appel à nous lorsqu’ils ont besoin de réaliser un enduit sur ITE. Cela demande bien sûr de former des compagnons et implique d’avoir de nouveaux fournisseurs. En ce qui concerne la mise en œuvre, faire du bardage c’est surtout faire de l’assemblage ; c’est différent mais pas impossible pour une entreprise de peinture. La principale différence réside dans la préparation du chantier en amont, qui requiert davantage de temps. Il est important notamment de prévoir une étude de calepinage ».

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AVRIL 2015 Reflets & Nuances l 29

La mixité des matériaux

vise à rompre la monotonie

d’un bâtiment.

Page 30: R&N 163 - Avril

Les travaux d’isolation thermique par l’extérieur sont

des travaux très qualitatifs. Ils apportent deux choses

primordiales à la construction, l’isolation sans

pont thermique et l’esthétique de la façade. Et, comme

dans tous les secteurs de la construction, la qualité du

travail et du résultat dépend du professionnalisme des

compagnons, mais aussi de la qualité de leurs matériel

et outillage. Par exemple, la tenue des fixations des

isolants, ainsi que le découpage parfait de ces derniers

permettront de réaliser une enveloppe continue, avec un

minimum de ponts thermiques. De mauvaises découpes,

avec de mauvais outils, seront sources de désordres,

notamment une discontinuité dans le manteau thermique.

Echafaudage dédié Premiers matériels indispensables mais qui ne sont

pas propres aux travaux d’isolation par l’extérieur : les

échafaudages, nacelles, plates-formes et autres moyens

de levage. A priori les entreprises sont équipées, celles

qui se lancent ou celles qui renouvellent leur matériel

doivent cependant intégrer des contraintes propres

à l’isolation thermique par l’extérieur pour arrêter leur

choix. Par exemple le besoin de place en raison de

l’encombrement propre au stockage des isolants ou,

lorsque l’on travaille en solution sèche, l’encombrement

des parements (bardages, cassettes, panneaux).

Attention également à la taille des trappes pour pouvoir y

passer les outils spécifiques parfois encombrants, tels les

ponceuses et leur aspirateur ou les tables de découpe.

Compromis sécurité espace Autre élément important à considérer, le recul

nécessaire de l’échafaudage par rapport à la façade

pour positionner correctement tous les composants du

système. C’est un compromis entre le besoin de sécurité

et le besoin d’espace – il faut pouvoir mettre en place

le système correctement

et sans gêne. Sachant que

l’espace réglementaire de

20 cm à respecter entre

façade et échafaudage peut

devenir un véritable casse-

tête pour fixer un panneau

isolant qui peut atteindre

jusqu’à 30 cm d’épaisseur !

La proximité avec les garde-

corps peut aussi constituer

Choisir matériel et outillage dédié aux travaux d’ITE

La mise en place d’un

complexe d’isolation

thermique par l’extérieur

implique un matériel et

un outillage spécifiques.

Compte tenu du coût

que cela engendre pour

l’entreprise, pas question

de se tromper.

La base des travaux d’ITE, c’est un échafaudage de qualité qui permet le travail

en sécurité mais aussi la pose des éléments du système sans contrainte.

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30 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

TECHNIQUE

audric poggia, chargé d’aFFaires, entreprise poggia (38)« L’investissement en outillage est de l’ordre de 10 000 euros par équipe »

« Si l’on exclut le matériel habituel d’un façadier, notamment les moyens d’élévation et les équipements qui nous permettent de travailler en sécurité, l’investissement en outillage est de l’ordre de 10 000 euros par équipe. Cela comprend les malaxeurs, les ponceuses avec aspirateur, les perforateurs pour le chevillage, les enrouleurs, le petit outillage ainsi que la table à fil chaud pour le découpage des plaques de PSE. Ce montant n’inclut pas les machines à projeter avec leur compresseur à air qui peuvent être nécessaires lors de certains chantiers. Pour ces deux outils, il y a rotation entre les équipes. En effet, la machine à découper n’est pas utilisée pendant toute la durée du chantier. Mais c’est un investissement important. Donc, il faut y faire attention et bien l’entretenir. Si les compagnons sont soigneux, elle peut avoir une durée de vie jusqu’à quatre ans. Pour le reste du matériel comme les perforateurs, leur durée de vie est de un à deux ans compte tenu de la fréquence d’utilisation. Donc en gros, le renouvellement du matériel est de 3000 à 5000 euros par an et par équipe ».

>>>

Page 31: R&N 163 - Avril

Une résistance extrême aux chocs

Capatect Dark Side

Systèmebasique

mixte

Systèmeminéral

classique

Joules

Page 32: R&N 163 - Avril

une entrave pour mettre en œuvre le système d’enduit

ou les panneaux de parement – ces derniers ont, en effet,

des formats de plus en plus imposants qui requièrent

davantage de recul pour pouvoir les positionner et les fixer

correctement sur leur ossature. Bref, il y a une réflexion à

mener sur cette problématique, d’autant que la tendance

est à l’épaississement des systèmes, renforcement de la

réglementation thermique oblige. Il existe une alternative

aux garde-corps intérieurs, avec la mise en place

provisoire de planchetons fixés sur les consoles pour

ramener l’espace entre façade et échafaudage à la valeur

réglementaire. Une solution à faire éventuellement valider

par le coordinateur SPS. Les plates-formes sur mât(s) ou

les nacelles élévatrices peuvent être une alternative, à

condition que la configuration de chantier, notamment en

terme d’accessibilité, s’y prête. L’aspect économique est

également un paramètre à prendre en compte.

Toujours pour l’échafaudage, il est important de prévoir

une bâche de protection lorsque l’on travaille avec du

polystyrène graffité de couleur grise. Très sensible aux

rayons du soleil, il est indispensable de le protéger tant

qu’il n’est pas recouvert par une finition.

Cinq outils dédiés Concernant l’outillage spécifique à l’ITE, cinq outils

sont indispensables : le perforateur pour le chevillage

et la mise en place des fixations, les outils nécessaires

à la découpe des isolants - table à fil chaud pour le PSE

(polystyrène expansé) et scie alligator pour les laines

minérales -, la ponceuse avec aspirateur pour le ponçage

du PSE avant la réalisation du système d’enduit, le malaxeur

et la machine à projeter. Sachant que la mécanisation n’est

pas toujours possible et que certains compagnons préfèrent

travailler manuellement. Reste bien sûr l’outillage habituel

des entreprises de peinture et de ravalement.

Pour cet outillage dédié, trois principes sont à retenir  :

demander leur avis aux compagnons avant de renouveler, ce

sont eux, les utilisateurs, et ils ont une bonne connaissance

de l’outillage et de ses qualités ; acheter du matériel robuste

en étant vigilant sur le service après vente (SAV) et la

réactivité du fournisseur  ; prendre en compte l’ergonomie

et la sécurité. Par exemple, choisir des perforateurs légers

avec systèmes antivibrations. Rappelons qu’une pose calée

chevillée impose 8 chevilles au mètre carré : de quoi réaliser

quelques trous dans la journée.

Avec la découpe du PSE au

fil chaud, on répond aux

critères de chantier – propre

et sans déchets volatiles –,

les découpes sont nettes et

franches. Cela peut demander

une organisation de chantier

spécifique, avec une préparation

des découpes et la mobilisation

d’un opérateur dédié.

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AU

NE PAS OUBLIER LES CONSOMMABLES

Un perforateur robuste ne suffira pas à un travail de qualité. Il est important que les consommables, forets et chevilles, soient à la hauteur. Autrement dit, bannissez les premiers prix, ils ne tiendront pas dans la durée. Il existe aussi des outils spécifiques, machines et forets, qui autorisent de réaliser la fixation de la cheville, elle-même spécifique, en même temps que le perçage du support et de l’isolant. Soit une seule étape de pose. Cette technologie est très intéressante pour support creux. L’insertion de la cheville lors du perçage permet un contrôle visuel de l’implantation dans l’isolant.

L’option plate-forme élévatrice sur mât Les plates-formes élévatrices sur un mât ou plusieurs mâts sont parfaitement adaptées et complémentaires à celles suspendues motorisées pour effectuer des travaux d’ITE. Leur grande capacité de charge autorise un stockage important et il est parfois plus facile d’y installer une table de découpe que sur un échafaudage. Leur mise en place, mécanisée, est simple et rapide ; leur conception modulaire autorise une adaptation à beaucoup de configurations de chantier... Y compris des chantiers réalisés par des entreprises de petite taille. Compte tenu du nombre de références, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver et de choisir le système adéquat. Cela implique d’évaluer les besoins, l’accessibilité, la portance du sol… Bref, ne pas hésiter à prendre les conseils d’un spécialiste. En ce qui concerne les hauteurs de travail, on trouve de tout : de 6 à 8 m et jusqu’à 80 m. Pour les plus petites, la légèreté et la résistance des composants servent une mise en place rapide et un transport sans contraintes particulières. Cette maniabilité permet de la positionner directement sur le chantier et de la repositionner autant de fois qu’il le faut sans perte de temps.

TECHNIQUE

© STÉPHANE MIGET

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32 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

Page 33: R&N 163 - Avril

La base d’une pensée harmonieuse

M ICROS FE RAL’EMPREINTE CARBONE LA PLUS FAIBLE JAMAIS ATTEINTE

Des matières premières aux performances améliorées et des éléments superflus supprimés : c’est Microsfera. Cette dalle de moquette esthétique et fonctionnelle est proposée au format Skinny Planks 25x100 cm. Son empreinte carbone a été considérablement réduite et elle améliore la qualité de l’air intérieur des espaces professionnels.

www.interface.com/microsfera

Page 34: R&N 163 - Avril

Le risque de propagation du feu par

les façades avec ITE sous enduit

existe. Deux incendies, celui d’un

foyer Sonacotra en novembre 2010 à Dijon

(7 morts) et celui d’un immeuble à

Gennevilliers (5 morts) en janvier 2013, ont

dramatiquement rappelé que ces systèmes

pouvaient, dans certaines conditions, faciliter

la propagation du feu en façade par un effet

cheminée et produire des fumées toxiques.

Ce risque n’est pas une découverte. En

juillet 2010, peu avant l’incendie de Dijon,

le ministère de l’Intérieur avait publié la

nouvelle Instruction technique 249 (IT 249)

relative aux façades. Applicable depuis le

6  octobre 2010, elle précise les conditions

des prescriptions réglementaires et définit

des solutions « standard » ne nécessitant

pas de vérification expérimentale.

Essai feu Lepir Le texte dédié aux ERP faisait, depuis quatre

ans, l’objet de discussions visant à en

simplifier certaines dispositions techniques

susceptibles d’être sources de désordres.

Finalement, après une dernière réunion

début 2015, il a été décidé d’en rester à la

version actuelle ! Seul changement envisagé :

la mise en place d’un essai feu, essai Lepir2,

pour valider les systèmes constructifs

des industriels. L’idée est de démontrer

que les solutions proposées fonctionnent

correctement par rapport au feu. Mais pour

l’instant, les modalités de mise en place de

cet essai, qui concernerait chaque système,

n’ont pas été définies. Sachant qu’en plus

ledit essai ne fait pas l’unanimité auprès des

fabricants pour le coût qu’il représente, ni

auprès des laboratoires quant à la définition

du protocole d’essai…

Les immeubles de logements ne sont

pas concernés car soumis à une autre

réglementation, celle de 1986. Là aussi,

c’est le statu quo. A priori, des discussions

seront ouvertes en septembre. Il avait été

question à un moment donné de calquer

sur les solutions de l’IT 249 de 2010, mais

finalement rien ne change. Pour autant,

certains bureaux de contrôle n’ont pas

attendu et mettent en place dans l’habitat

quelques-unes des dispositions prévues

pour les ERP, notamment l’insertion de

bandes filantes en matériau incombustible.

Généralisation des bandes filantes Les règles de l’IT 249 version 2010

continuent donc à s’appliquer. Les

solutions constructives décrites dans ces

documents font référence à plusieurs

notions importantes : la règle dite du C + D,

qui consiste à imposer sur une distance

minimum un écran à la propagation du

feu d’un étage à l’autre par les fenêtres  ;

une limitation de la masse combustible

mobilisable (M) ; des comportements au feu

des éléments et produits de construction ;

l’étanchéité aux jonctions façade-planchers.

En ce qui concerne les isolants en

polystyrène expansé ou extrudé affichant

ITE sous enduit : on ne joue pas avec le feu

La réglementation IT 249, qui avait évolué en 2010, était en cours de révision suite à deux graves incendies dans lesquels l’ITE avait eu sa part de responsabilité. Après quatre ans de retour d’expériences, les mesures de prévention contre les incendies émises en 2010 s’avèrent inefficaces.

Décrit par l’arrêté

du 10 septembre 1970, l’essai

Lepir2 est aujourd’hui l’essai

le plus utilisé pour tester les

produits et systèmes en façade.

TECHNIQUE

34 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

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Page 35: R&N 163 - Avril

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Page 36: R&N 163 - Avril

le marquage CE et une euroclasse E, et

lorsque l’isolant n’est pas classé au moins

A2-s3 d0 – ce qui était le cas du bâtiment de

Dijon –, l’industriel doit apporter la preuve

du suivi d’ignifugation chez le producteur

de la matière première, avec un niveau de

performance équivalent à l’euroclasse D

pour une épaisseur conventionnelle de

60 mm pour les expansés ou de 40 mm pour

les extrudés.

L’IT de juillet 2010 impose aussi, pour les

enduits hydrauliques à base de mortier,

une épaisseur d’au moins 10 mm (épaisseur

isolant comprise entre 80 et 200 mm). Les

experts ont aussi prévu des dispositions

particulières, appelées solutions P1, P2,

P3 et P4. La P4 « protection par bandes

filantes » est la plus souvent mise en œuvre

car elle intéresse les systèmes dotés

d’isolants dont l’épaisseur est supérieure à

200 mm et inférieure ou égale à 300 mm -

les plus prescrits aujourd’hui. C’était aussi la

solution qui aurait été privilégiée si l’IT 249

avait évolué, dans un souci de simplification

des dispositifs de protection. Finalement,

elle est en train de s’imposer sur chantier

car les contrôleurs techniques l’ont presque

standardisée.

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La pose des bandes

filantes en laine de

roche est réalisée à

l’avancement, en même

temps que les panneaux

PSE. Leur épaisseur est

identique à celle du PSE.

TECHNIQUE

36 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

TECHNIQUE

Etablissement recevant du public (ERP)

Immeuble d’habitation 3e et 4e familles

Règlement de référence Arrêté du 25 juin 1980 Arrêté du 31 janvier 1986

Instruction technique 249 de référence (IT 249)

24 mai 2010 21 juin 1982

Règle d’utilisation de l’IT 249

Utilisation dans son intégralité, y compris les solutions constructives

Utilisation pour le calcul de la MCM, pour la définition du « C + D » et pour la justification par « essai Grandeur » validé

Les différences

Le recours aux solutions constructives pour un « C+D » ≥ 1 m dispense du calcul de la MCM

Calcul de la MCM menuiseries incluses

Pas de mention des solutions constructives

Calcul de la MCM menuiseries exclues

SOLUTION P4 Protection par bandes filantes

Daté de juillet 2012, le cahier 3714 du CSTB « Système d’isolation thermique extérieure par enduit sur polystyrène expansé : condition de mise en œuvre de bandes filantes pour protection incendie » décrit la mise en œuvre de bandes filantes dans le cas d’une ITE PSE sous enduit. Ce, pour les systèmes faisant l’objet d’un document technique d’application (DTA) ou d’un avis technique (AT), et destinés à être appliqués sur des parois en béton ou en maçonnerie, en travaux neufs ou en rénovation. Ce document s’adresse également aux systèmes appliqués sur des supports béton ou maçonnerie, déjà isolés par l’extérieur lors de la rénovation d’un ancien système d’enduit sur isolant par surisolation.

DÉFINITION L’indice C+D consiste à imposer sur une distance minimum un écran à la propagation du feu d’un étage à l’autre par les fenêtres : • C : distance verticale égale à la distance la plus courte entre les baies vitrées d’un étage

à l’autre. • D : distance horizontale entre le plan extérieur des éléments de remplissage (vitrage)

et le nu extérieur de la façade, à l’aplomb des baies superposées, saillies incluses si un obstacle résistant au feu est formé. Cette valeur n’est à prendre en compte que lorsqu’elle est supérieure ou égale à 0,15 m.

La masse combustible mobilisable (M) d’une façade, exprimée en MJ/m2, est le quotient de la quantité de chaleur susceptible d’être dégagée par la totalité des matériaux combustibles situés dans une surface de référence, multiplié par la valeur de cette dernière (Sref). Cette quantité de chaleur est obtenue en faisant la somme des produits suivants : masse de chaque matériau combustible présent dans la surface de référence multipliée par sa chaleur de combustion mobilisable (CCM).

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Page 38: R&N 163 - Avril

TECHNIQUE

Construite en 1972 par les

architectes Demartini et Sicard,

la résidence L’Emendra à

Meylan (38) regroupe 72 appartements

sur 9 niveaux soit 3 000 m2 de façade

sur 2 bâtiments. Pour la rénovation

thermique de ces façades, la copropriété

a retenu, sur prescription du Cabinet

d’architectes Triconic, une solution

d’isolation thermique par l’extérieur (ITE)

en bakélite. « L’architecte avait préconisé

deux solutions : une en polystyrène PSE

et une variante en bakélite », explique

Pierre Teixeira, gérant de la société SMI,

en charge des travaux. «  Le syndic a

préféré la solution en bakélite pour des

raisons de sécurité incendie.  » De plus

ce système offrait l’avantage d’obtenir,

avec une épaisseur seulement de 9 cm,

le même coefficient R que 16 cm de

polystyrène. Soit un R de 4 conforme

aux exigences de performance

thermique de la campagne d’économie

d’énergie diligentée par l’agglomération

grenobloise.

Le sytème (weber.therm XM ultra 22) a

été mis en œuvre par calage-chevillage

sous enduit colle à la chaux aérienne

(weber.therm XM) avec un enduit de

finition (weber.maxilin silco).

Eviter l’humiditéLa mise en œuvre du complexe a été

effectuée après un nettoyage et la

réparation des façades. « Nous avons

commencé par laver les façades avant

de faire les reprises de maçonnerie

sur cet immeuble en béton banché »,

Une ITE performante et résistante au feu

A Meylan, près de Grenoble, le syndic d’une copropriété a préféré une solution d’ITE en bakélite à une en polystyrène et ce, pour des raisons de sécurité incendie. Outre un classement au feu M0, cette solution limite l’impact de l’épaisseur sur les fenêtres (effet « meurtrière ») et sur les balcons (préservation de l’espace) grâce à une épaisseur moindre.

Déroulé de la toile

qui sera prise « en

sandwich » entre la

colle préalablement

appliquée sur la

bakélite et celle

imprégnée dans la toile.

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FICHE CHANTIER

MAÎTRE D’OUVRAGE

Syndic Pellissier et Ronzino Nexity

MAÎTRE D’OEUVRE

Pierre Descacq architecte, Sarl d’Architecture Triconic

ENTREPRISE

SARL SMI, Pierre Teixeira, dirigeant

SYSTÈME ITE

Saint-Gobain Weber France

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38 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

Page 39: R&N 163 - Avril

poursuit Pierre Teixeira. « Nous avons

purgé les bétons, brosser les armatures

avant de les passiver puis de reboucher

avec un mortier des résines. Nous

avons également repris les fissures en

façade avec un mastic polyuréthane. »

Ensuite, la pose des panneaux de

bakélite a pu débuter avec la pose des

profilés de départ en bas de l’ouvrage.

Les panneaux ont été montés en

« pose à joints de pierre ». « Il y a une

contrainte avec ce système, nous

sommes obligés de garnir l’épaisseur

haute des panneaux afin de le rendre

étanche et éviter que l’humidité ne

rentre à l’intérieur. Le lendemain, la

pose reprend normalement. Il faut bien

veiller à serrer les panneaux entre

eux. » La fixation des panneaux au

support béton s’est effectuée à l’aide

de chevilles à raison de 5 fixations par

panneau ; une mousse polyuréthane a

été utilisée pour lier les plaques lorsque

les écarts entre celles-ci étaient trop

importants.

Sur toutes les périphéries des isolants

(ouvertures et angles du bâtiment),

des baguettes d’angle entoilées ont

été installées avant de dérouler une

toile sur toute la hauteur du bâtiment.

Celle-ci se trouve ensuite prise « en

sandwich » entre la colle préalablement

appliquée sur la bakélite et celle

imprégnée dans la toile. « Nous avons

utilisé une taloche crantée pour avoir

la quantité précise à appliquer au

mètre carré. Cela s’est fait en deux

passes, la seconde le lendemain de la

première ». La bakélite ne pouvant être

poncée, contrairement aux plaques de

polystyrène, cet enduit colle permet de

rattraper les irrégularités du support.

Des astuces pour respecter le cahier des charges« Pour être sûr d’appliquer la quantité

recommandée par le cahier des

charges du fournisseur, je demande

à mes ouvriers de mettre de côté les

sacs vides pour pouvoir les compter »,

reprend Pierre Teixeira. Enfin, après

la pose de bavettes en aluminium

(1,5 mm d’épaisseur) sur les appuis

de fenêtre, collées par un mastic

polyuréthane, un enduit de finition a été

taloché depuis le haut du bâtiment.

Sur les allèges, des panneaux en

composites avec une bavette en

aluminium en parties inférieure et

supérieure ont été mis en œuvre

(caisson en bois de classe 4, laine de

roche de 16  cm, pare-pluie et enfin

le panneau en stratifié massif et les

bavettes en aluminium).

«  Ce système d’ITE en bakélite est

certes plus onéreux et contraignant

qu’un système en PSE mais il est moins

épais, ce qui est intéressant au niveau

de l’ombre portée sur les fenêtres

et il offre une sécurité vis-à-vis de

l’incendie. », conclut Pierre Teixeira.

Encollage de la toile. L’Emendra à Meylan (38), revêtue

d’une solution d’isolation thermique

par l’extérieur (ITE) en bakélite.

Pose des panneaux

en « pose à joints de pierre ».

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AVRIL 2015 Reflets & Nuances l 39

Page 40: R&N 163 - Avril

Aujourd’hui, les parois

murales ne se contentent

plus d’être un arrière-

plan discret pour l’aménagement

intérieur, mais constituent des

éléments de conception à part

entière. Dans tout volume bâti,

les murs représentent des

surfaces très importantes avec, en

conséquence, un fort impact visuel.

Ils offrent suffisamment de surface

pour transformer complètement

l’ambiance d’une pièce, avec de

multiples possibilités de réalisations

originales. Ils constituent en

même temps un support idéal

pour exprimer cette tendance

lourde à la personnalisation,

portée par le besoin d’identifier

clairement des lieux dans un monde

où la communication devient

incontournable. Tendance soutenue

par des moyens technologiques de

plus en plus pointus parmi lesquels

la numérisation qui a largement

contribué à faire évoluer l’esthétique

des revêtements décoratifs. Très

flexibles, ces nouveaux outils

autorisent des fabrications en

quantités réduites, sans trop grever

l’économie des projets.

Papier peint : le retourLe papier peint, qui fut pendant des

décennies le revêtement le plus

utilisé avant de perdre de son attrait

par manque de créativité, connaît un

net regain d’intérêt.

Ce retour en force s’est amorcé

avec l’arrivée de l’intissé : apparue

il y a un peu plus de dix ans, cette

nouvelle génération de papier peint

est un mélange de fibres polyester

et de cellulose entremêlées et

compressées, sans tissage. Cette

structure de dossier facilite la pose

du revêtement, avec une grande

rapidité d’exécution. Sur ce support

non tissé brut, est déposé une

couche de PVC expansé ou un

vinyle lourd, puis une impression

au laser permet de réaliser des

décors d’une grande précision,

avant le passage dans le four à

haute température. Pour le poseur,

le gain de temps est important : la

stabilité, le grammage et l’opacité

du revêtement masquent les petites

imperfections du support, réduisant

ainsi les temps de préparation.

L’encollage du mur au rouleau avec

une colle spécifique, prête à l’emploi,

supprime le temps de détrempe et

l’emploi de la table à tapisser. Les

découpes s’effectuent au cutter,

directement sur le revêtement en

place, sa texture l’empêchant de

se déchirer. La dépose est tout

aussi rapide : le simple fait de tirer

délicatement sur le support permet

un arrachage à sec.

Le papier peint fait bonne impression

En aménagement intérieur, en résidentiel comme dans le secteur tertiaire, la tendance en faveur de la personnalisation est forte. L’arrivée du numérique dans les techniques d’impression a renforcé ce mouvement. Papiers peints et revêtements muraux y puisent un nouvel élan.

La création de motifs exclusifs permet

de personnaliser une ambiance intérieure.

40 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

TECHNIQUE

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Page 41: R&N 163 - Avril

Les effets du numériqueLes techniques de numérisation et

d’impression en haute définition ont

conforté ce retour en force du papier peint

dans l’univers de la décoration.

La numérisation d’une image la transforme

en suite d’instructions qui sont ensuite

reconstituées et imprimées grâce à l’outil

informatique. Les collections proposent des

simulations de matériaux qui permettent,

à peu de frais, de concevoir des décors

sortant des sentiers battus. Plus que des

imitations, l’intérêt des nouveaux produits

est de créer des effets, en transcendant ou

détournant des matières, des images.

De plus, certains éditeurs offrent aux

prescripteurs la possibilité de créer

leur propre dessin, à partir de certains

métrages, d’avoir un motif exclusif pour un

projet précis. Ils peuvent également puiser

dans la banque de données de l’éditeur

ou du fabricant pour réaliser leur propre

composition.

Il est même possible de choisir entre

plusieurs variétés de papier et le dessin

créé sera alors différent suivant le

surfaçage et la texture du papier. Grâce

à l’outil numérique, le prescripteur va

personnaliser le revêtement, tout en

bénéficiant d’un gain de temps important

dans son travail de conception.

Ces nouvelles technologies débouchent

sur un modèle de production flexible

qui vient compléter l’activité classique

des héliograveurs qui s’équipent pour

bénéficier de la souplesse de production

qu’offre l’impression numérique.

Le mur peint devient un véritable support

de communication.

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RIE L

e dispositif incitatif des certificats d’économies d’éner-

gie (CEE) est entré au 1er janvier 2015 dans sa troisième

période. Destiné aux maîtres d’ouvrage, publics et pri-

vés, réalisant des travaux d’économies d’énergie, il conti-

nuera de constituer un levier intéressant complémentaire

et cumulable avec certaines aides aux économies d’énergie

(crédit d’impôt pour la transition énergétique [CICE], Eco-

PTZ,…). Cette nouvelle période a amené la révision des for-

faits d’économies d’énergie avec une hausse de 25 % en

moyenne pour les fiches d’opération standardisées (FOS)

liées à l’enveloppe, définissant le secteur d’application, la

dénomination des travaux, les conditions de délivrance de

certificats, la durée de vie conventionnelle, le montant de cer-

tificats en kWh cumac, et le contenu de la partie A de l’attes-

tation sur l’honneur.

Par exemple, pour une isolation des murs d’une maison

individuelle située à Lille (zone H1) et chauffée au gaz ou au

fioul, le montant forfaitaire d’économies d’énergie, depuis

le 1er janvier 2015, est de 3800 kWh cumac par m2 d’isolant,

soit, avec une surface isolée de 250 m2, un total de

950 000 kWh cumac. Si l’obligé accorde une prime

de 0.25 centime d’euro par kWh cumac, le montant total

de la prime sera 950 000 x 0.0025 = 2375 euros.

Pour être éligibles à ce dispositif, les travaux doivent être

réalisés par une entreprise qualifiée RGE (à compter du

1er juillet 2015) dans la catégorie correspondante. Cette

entreprise devra installer une isolation dont la résistance

thermique est supérieure ou égale à 3.7 m2.K/W. Le montant

de la prime varie en fonction des obligés, du type de bâtiment

(résidentiel ou tertiaire), de la localisation (zone H1, H2 ou

H3), du mode de chauffage, de la surface du bâtiment, des

travaux effectués.

Proposer les CEE est un atout indéniable pour votre

entreprise. C’est le moment d’en parler à vos clients !

CEE troisième période : marquez des points !

BON À SAVOIR

• Liste officielle des obligés sur le site du ministère de l’Ecologie sur www.developpement-durable.gouv.fr

• Liste des fiches d’opération standardisées sur le site de l’ATEE (Association technique énergie environnement) http://www.atee.fr/c2e/certificats-deconomies-denergie-principe-des-fiches-d-operations-standardisees-deconomies-denergie

1 Proposer au client des travaux éligibles aux CEE et simuler la prime (voir fiches d’opération standardisées)

2 Entrer en relation avec un obligé choisi (via le formulaire cosigné avec le client avant le démarrage des travaux)

3 Démarrer les travaux dès la validation par l’obligé4 Envoyer l’attestation cosignée à l’obligé

qui verse la prime directement au client

Les quatre étapes clés

des CEE

AVRIL 2015 Reflets & Nuances l 41

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Page 42: R&N 163 - Avril

sol Une étape cruciale pour la qualité de l’ouvrage

La mise en œuvre d’un revêtement de sol souple

exige une préparation préalable du support qui

doit recevoir le matériau de finition. Préalablement

à cette phase de préparation, l’entreprise titulaire du lot

procédera à la reconnaissance du support qui devra être

propre et débarrassé de tous dépôts, déchets, traces

de peinture et pellicules de plâtre. Un dépoussiérage à

l’aspirateur sera réalisé. Cette reconnaissance consiste

en un examen des sols et du local où elle doit intervenir

afin de déterminer si le travail pourra être effectué

correctement, compte tenu du revêtement et de la

technique de pose. Cet examen permettra de définir les

travaux de préparation à réaliser. Le relevé des contrôles

effectués est réalisé contradictoirement en présence du

maître d’ouvrage et du maître d’œuvre et fait l’objet d’un

rapport.

Etat du supportUn point essentiel quant à la qualité du support est son

taux d’humidité ou siccité. Sur un support en mortier ou

en béton traditionnel, deux méthodes de mesure sont

possibles : le prélèvement à la bombe au carbure sur

4 cm minimum du support et qui devra donner moins

de 4,5 % en poids d’humidité résiduelle ou la sonde

hygrométrique sur 5 cm de profondeur (moins de 85 %

d’humidité relative). Si ces résultats ne sont pas atteints,

la préparation nécessitera une solution technique

particulière bénéficiant d’un Avis Technique.

Les microfissures (largeur inférieure à 0,3 mm) peuvent

être révélées par mouillage de la surface et devront

recevoir un primaire avant l’application d’un enduit de

préparation du sol. Les fissures de largeur supérieure à

0,3 mm devront être traitées.

La cohésion de surface est vérifiée par le test à la rayure:

rayer la surface en plusieurs endroits à l’aide d’une

pièce de monnaie ou d’un tournevis. La rayure doit

rester superficielle. Si le support est friable à la rayure,

on procédera à un essai à l’arrachement, la valeur

obtenue devant être supérieure ou égale à 0,5 MPa. Le

test « à la goutte d’eau » évalue la porosité du support et

détermine la nature du primaire à employer : le support

est très poreux s’il absorbe la goutte en moins d’une

minute, normalement poreux si elle est absorbée entre

1 et 5 minutes et s’il reste un film d’eau après 5 minutes,

le support est fermé.

Enfin la planéité du support est vérifiée sous la règle de

2 m. La tolérance est de 7 mm sur dallage ou béton à

chape incorporé à surface lissée et de 5 mm sur chape

rapportée à surface soignée.

La préparation du support avant pose d’un revêtement souple en intérieur

est une phase primordiale durant la réalisation des travaux. Bien maîtrisée,

après reconnaissance du support livré, cette étape évite les désordres

ultérieurs et les contentieux pouvant en résulter.

Appliquée à la pompe, l’épaisseur

du ragréage autolissant est réglée

à l’aide de la lisseuse inox

TECHNIQUE

42 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

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Page 44: R&N 163 - Avril

Une préparation soignéeDans les locaux à risques particuliers (blocs opératoires,

cuisines collectives, labo sensibles aux vibrations)

et les locaux P4 et P4S, le support en béton sera

systématiquement traité par grenaillage et les chapes

subiront un ponçage abrasif suivi d’une aspiration

industrielle.

Sauf cas d’utilisation d’un primaire lié au système

d’enduit, le support doit être humidifié par temps chaud

ou s’il a été exposé au soleil. L’humidification préalable

prévient une déshydratation trop rapide de l’enduit lors

de son adhérence.

Si le support est très poreux ou, à l’inverse, s’il est

fermé, un primaire adapté doit être systématiquement

appliqué. L’application se fera au rouleau ou à la brosse

en répartissant uniformément le produit sur le support,

en évitant les surépaisseurs et les manques. Le primaire

peut être recouvert lorsqu’il est sec au toucher.

Sur support normalement poreux, on ne pourra se

dispenser de primaire que si l’Avis Technique de l’enduit

à suivre le précise.

Les supports présentant une microfissuration généralisée

seront traités sur toute la surface.

Les opérations de préparation se feront sous température

ambiante comprise entre + 5 et + 30 °C et jamais sur sol

chauffant en cours de chauffe, le chauffage devant être

interrompu 48 heures minimum avant la mise en œuvre.

Application du ragréageQu’il s’agisse d’un produit monocomposant en poudre

ou d’un produit adjuvanté, il convient de respecter les

proportions d’eau de gâchage indiquées dans l’Avis

Technique. Pour un monocomposant, le mélange poudre

et eau se fait soit à l’aide d’un malaxeur électrique

tournant à 500 tr/min maximum, soit dans une machine

pour le pompage de la pâte, si cette méthode est

explicitement prévue par le fabricant. Le temps de repos

de la pâte avant application et la durée d’utilisation de

la gâche indiqués dans l’Avis Technique doivent être

respectés.

Pour les produits adjuvantés, la résine prédosée est

ajoutée à l’eau de gâchage associée à un sac de poudre.

Le mélange est effectué au malaxeur électrique tournant

à 500 tr/min maximum.

La pâte peut être mise en œuvre manuellement, à la

taloche lisseuse, en une seule passe. L’enduit est versé

puis écrasé pour le faire pénétrer dans le support en

tenant la lisseuse inclinée à 45 ° dans le mouvement

aller. La mise à niveau est assurée avec le mouvement

retour en réduisant au maximum l’angle de la lisseuse. La

pâte peut également être appliquée mécaniquement par

pompage, si le produit est conçu pour.

Les épaisseurs minimales et maximales d’application

sont fonction du classement P2, P3 ou P4/P4S du local.

Pour un revêtement résilient ou textile, enduit de lissage

en local P2 : mini 1 mm/maxi 3 mm ; enduit de ragréage

en local P3 et P4S : mini 1 mm/maxi 10 mm.

Pendant les premières heures après la pose, l’enduit

doit être protégé de la chaleur et des courants d’air. En

cas de sol chauffant, le chauffage doit rester à l’arrêt au

minimum 2 jours après la pose.

La pose du revêtement de sol peut être différée de

quelques jours mais le support recouvert d’enduit

n’est pas un sol d’usure et doit recevoir rapidement

le revêtement. Un sol textile pourra être posé dès

le lendemain, un sol vinylique le lendemain ou le

surlendemain (suivant les conditions atmosphériques).

Dans le cas de produits à recouvrement rapide, la

pose d’un revêtement de sol plastique ou textile

peut avoir lieu 6  heures après l’application de

l’enduit.

Le passage du

rouleau débulleur

permet de chasser

les bulles d’air

contenues dans

l’enduit de ragréage

TECHNIQUE

44 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

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Un support bien préparé est un gage de réussite pour la pose

du revêtement.

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TECHNIQUE

46 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

La campagne de mesurage « Projet Carto » amiante, lancée en septembre

dernier (voir Reflets & Nuances n° 161 d’octobre 2014), a pour but de dresser une cartographie représentative de l’empoussièrement amiante généré par des travaux traditionnels d’entretien et de maintenance sur des matériaux contenant de l’amiante (sous-section 4). La participation des entreprises de tous les métiers concernés est essentielle au succès de cette campagne de mesure d’empoussièrement amiante.

Les entreprises proposant des chantiers recevront gratuitement les résultats analysés par les laboratoires accrédités et ceux-ci seront traités de façon anonyme. Elles seront également accompagnées en termes de prévention puisque la FFB les conseillera quant à la recevabilité de leur mode opératoire et un conseiller OPPBTP ou Carsat sera présent lors de la mesure sur chantier.

Pour une validité statistique des résultats et pour que l’opération soit utile aux entreprises sans réglementation supplémentaire, il est nécessaire de fournir de 400 à 800 chantiers sur tout le territoire.

Peu de chantiers ayant pu être mesurés à ce jour, il devient impératif de trouver de nouvelles candidatures d’entreprises.

Les entreprises de peinture et revêtements de sol doivent effectuer des travaux figurant dans la liste ci-dessous, avoir formé leur personnel au risque amiante (formation sous-section 4 ou sous-section 3), avoir mis en place un mode opératoire adapté correspondant à l’une des situations de travail à mesurer.

Participez à la campagne en vous inscrivant sur www.amiante.ffbatiment.fr avant fin mai 2015.

L a nouvelle application pour

smartphones « Déchets BTP »

lancée par la Fédération française du bâtiment

répond à toutes les questions que vous vous posez sur l’éli-

mination des déchets de chantier : où se trouve la déchète-

rie la plus proche de mon chantier ? A quelle heure ferme le

centre de traitement sélectionné ?

Destinée aux artisans et aux entrepreneurs du bâtiment,

l’application « Déchets BTP » permet de trouver les presta-

taires chargés de la collecte et du traitement des déchets

(recyclage, valorisation, élimination) les plus proches de

son chantier, notamment grâce à la géolocalisation. Une

fiche détaillée précise pour chaque centre les coordonnées,

contacts, déchets acceptés et horaires d’ouverture.

L’application offre également la possibilité aux profession-

nels de calculer des itinéraires, de mémoriser les coor-

données de leurs chantiers ou leurs centres de traitement

favoris. Une foire aux questions complète ces services en

apportant des informations essentielles sur la gestion des

déchets de chantier

L’application est téléchargeable gratuitement sur Apple

Store, Play Store et Windows Store.

www.dechets-chantier.ffbatiment.fr

« Projet carto » amiante, participez à la campagne

Téléchargez l’application « Déchets BTP » sur vos smartphones !

38,2 millionsRÉPARTITION PAR ORIGINE

• 65% proviennent de la démolition• 28% de la réhabilitation• 7% du neuf

RÉPARTITION PAR TYPE

• 72,4% de déchets inertes• 26,1% de déchets non

dangereux• 1,5% de déchets dangereux

OBJECTIF EUROPÉEN À 2020 : 70% de réemploi, recyclage ou valorisation matière des déchets de construction et de démolition

DE TONNES DE DÉCHETS DE BÂTIMENT PAR AN

source : Service de l’Observation et des Statistiques de l’Environnement, 2008.

Situations de travail à mesurer pour le métier de peintre vitrier poseur de revêtement

s Dalles de sol - revêtements de sols sous forme de lés - sols souples : perçage, recouvrement, carottage-sondage

s Colles bitumineuses de dalles - vinyle : perçage, carottage-sondage

s Peintures en bâtiment : perçage, grattage

s Peintures sur ouvrages et équipements métalliques : grattage, décapage

s Joints, mastics de vitrage : grattage

s Ragréages ou enduits de lissage : perçage, grattage, carottage-sondage

Page 47: R&N 163 - Avril

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Page 48: R&N 163 - Avril

Vos questions à l’UPMF-FFB

2 JE DOIS METTRE EN ŒUVRE UN REVÊTEMENT PVC SUR UN DALLAGE SUR TERRE-PLEIN

ET LE MAÎTRE DE L’OUVRAGE A CONFIÉ LA MISE EN ŒUVRE DE LA BARRIÈRE ADHÉRENTE

ANTI-REMONTÉES D’HUMIDITÉ À UN AUTRE LOT. J’AI L’IMPRESSION DE PRENDRE UN RISQUE

IMPORTANT, QUE PUIS-JE FAIRE ?

Le NF DTU 53.2 «Travaux de bâtiment - Revêtements de sol PVC collés » exige la mise en œuvre

d’une barrière anti-remontées d’humidité sous Avis technique dont le domaine d’application vise la

mise en œuvre de revêtements de sol PVC. Si tel est le cas, il appartient à l’entreprise de refuser ou

d’accepter d’intervenir et ainsi de prendre ou non la responsabilité d’un désordre possible lié à une

défaillance de la barrière, l’entreprise qui intervient étant présumée avoir accepté le support. Dans le

cas où l’entreprise souhaite malgré tout intervenir, il est conseillé de s’assurer de la bonne mise en

œuvre conformément à l’Avis technique de la barrière adhérente.

4 QUELS SONT LES CRITÈRES DE FINITION EN PEINTURE CONCERNANT DES POTEAUX

EN BÉTON EN EXTÉRIEUR ? QUE PEUT-ON ACCEPTER EN MATIÈRE DE PAREMENT ?

Les poteaux sont des produits industriels qui lorsqu’ils se trouvent en extérieur, ne permettent

qu’une finition C. Dans le cadre d’une finition C, « le revêtement de peinture couvre le subjectile, lui

apporte un coloris, mais l’état de finition de surface reflète celui du subjectile. Des défauts locaux de

pouvoir masquant et de brillance sont tolérés ; embus et reprises sont admis. », d’après le NF DTU 59.1.

Concernant le parement des poteaux « en extérieur, un revêtement de peinture en feuil mince ou

semi-épais est appliqué uniquement en présence d’un parement soigné. Si le parement est courant,

il peut recevoir un revêtement de peinture épais. »

QUELLE EST LA LIMITE DU NOMBRE DE TEINTES SUR LES CHANTIERS SUPÉRIEURS À 1000 M2

DE PEINTURE ?

Le NF DTU 59.1 « Travaux de bâtiment – Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou

épais » stipule que « pour les chantiers particuliers un maximum de 7 teintes pourra être accepté par

étage » et que « les rechampis décoratifs ne seront que ceux en plafond, huisseries et plinthes ».

Au-delà de ce nombre de teintes et pour des rechampis décoratifs autres, l’entrepreneur peut facturer

ces prestations supplémentaires si elles n’étaient pas prévues dans les pièces de marché.

1

UN ÉCONOMISTE ME DEMANDE S’IL PEUT PROCÉDER À L’ÉTUDE PRÉALABLE DANS LE CADRE

D’UN RAVALEMENT DE FAÇADE. QUE DIT LE NF DTU 42.1 EN LA MATIÈRE ?

Le NF DTU 42.1 « Réfection de façades en service par revêtement d’imperméabilité à base de

polymères » stipule que l’étude doit être réalisée par « un professionnel (organisme ou maître

d’ouvrage spécialisé) pour des surfaces supérieures à 500 m2 et peut être réalisée par l’entrepreneur

pour des surfaces inférieures à 500 m2».

3

TECHNIQUE L’UPMF-FFB répond à vos questions

DEUX INGÉNIEURS RÉPONDENT AUX

QUESTIONS DES

ENTREPRISES DE

L’UPMF-FFB

Mélinda Routier

au 01 40 69 57 04

Pierre Couque

au 01 40 69 57 08

48 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

ON ME DEMANDE DE POSER UN REVÊTEMENT DE SOL PVC 100% RÉPARABLE, U3S AU SENS

DU RÉFÉRENTIEL DU CLASSEMENT UPEC AVEC UNE EFFICACITÉ ACOUSTIQUE AU BRUIT

DE CHOC DE 18 db. OÙ PUIS-JE TROUVER UN TEL REVÊTEMENT ?

Il n’existe pas encore de revêtement de sol combinant toutes ces caractéristiques sur le marché.

Ce type de demande peut survenir lorsque le maître d’ouvrage souhaite avoir les meilleures

caractéristiques dans chaque domaine sans avoir vérifié que c’est techniquement possible. Dans ce

cas, il est conseillé d’écrire au maître d’ouvrage/d’œuvre, lui faire part de ce problème, faire une offre

avec un matériau qui se rapproche le plus possible de la demande, et signaler que les caractéristiques

du matériau demandées ne peuvent être obtenues pour des raisons techniques.

5

6 SUR UN CHANTIER DE RÉNOVATION D’UN ETICS (SYSTÈME COMPOSITE D’ISOLATION

THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR) DE PLUS DE 500 M2, LE MAÎTRE D’OUVRAGE REFUSE

DE PRENDRE EN CHARGE L’ÉTUDE PRÉALABLE. EXISTE-T-IL UN TEXTE QUI PRÉCISE

LES DISPOSITIONS À CE SUJET ?

Les règles professionnelles pour l’entretien et la rénovation d’ETICS stipulent que la reconnaissance

préalable du subjectile implique l’intervention d’un professionnel (organisme ou maître d’œuvre

spécialisé) autre que l’entrepreneur et les fournisseurs, choisi par le maître d’ouvrage, et à la charge

de celui-ci lorsque la surface concernée est supérieure à 250 m² ou lorsque le maître d’ouvrage

l’exige.

Page 49: R&N 163 - Avril

Projet2_Mise en page 1 26/02/2015 18:04 Page 1

Page 50: R&N 163 - Avril

SUR UN SUPPORT BÉTON AYANT UN REVÊTEMENT DE CLASSE I4, JE DOIS METTRE

EN ŒUVRE UNE ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR COMPOSÉE D’UN ENDUIT MINCE

SUR PSE. SUIS-JE DANS L’OBLIGATION DE DÉCAPER ?

Le cahier 3035-V2 du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) précise que pour

les systèmes collés, tous les revêtements doivent être décapés et que pour les systèmes fixés

mécaniquement, les revêtements sont sondés sur toute la surface : les parties sonnant le creux sont

enlevées et rebouchées dans le cas d’épaisseur supérieure à 5 mm.

8

9 UNE ISOLATION THERMIQUE DE 30 CM EST PRÉVUE EN SOUS-FACE D’UN DALLAGE

SUR TERRE-PLEIN, EST-CE QUE JE SUIS OBLIGÉ DE FAIRE UNE BARRIÈRE ANTI-REMONTÉES

D’HUMIDITÉ ?

La mise en œuvre d’une isolation thermique en sous face d’un dallage au sens du NF DTU 13.3

« Dallages » ne prévoit pas de protection contre les remontées d’humidité. Il est nécessaire de

suivre les préconisations du NF DTU 53.2 paragraphe 6.1.3.1 sur la mise en œuvre d’un système de

protection contre les remontées d’humidité.

7   

L’INSPECTION DU TRAVAIL ME DEMANDE DE METTRE EN PLACE UNE VENTILATION MÉCANIQUE

DANS MON LOCAL DE STOCKAGE DES PEINTURES. QUELLES SONT MES OBLIGATIONS À CE SUJET ?

S’il s’agit uniquement de produits en phase aqueuse, il n’y pas d’obligation particulière car

ces produits ne sont pas considérés comme dangereux. En revanche si le stock comprend des

produits dangereux, il faut respecter certaines obligations. Le guide « Stockage et transfert des

produits chimiques dangereux » de l’INRS (institut national de la recherche scientifique) explique les

dispositions à prendre.

10 AU NIVEAU DU RECHAMPI ENTRE LE PLAFOND ET LE MUR, IL EXISTE UNE LÉGÈRE

DIFFÉRENCE DE TEXTURE DUE À L’UTILISATION D’UNE BROSSE POUR LE RECHAMPI

ET D’UN ROULEAU POUR LE MUR. EXISTE-T-IL DES CRITÈRES DANS LE NF DTU 59.1 ?

Il n’existe pas de critères précis à ce sujet, en revanche dans le cadre d’une finition B (finition

par défaut si ce n’est pas précisé dans les DPM (documents particuliers du marché), le NF DTU 59.1

précise : « le rechampissage peut présenter quelques irrégularités. La finition B est d’aspect poché

ou structuré. Quelques défauts d’épiderme et quelques traces d’outils d’application sont admis. »

TECHNIQUE

50 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

11 LE MAÎTRE D’OUVRAGE ME REPROCHE D’AVOIR PRÉVU UN ENDUIT DE SOL AVANT

LA MISE EN ŒUVRE D’UN REVÊTEMENT PVC SUR UNE CHAPE FLUIDE À BASE DE SULFATE

DE CALCIUM. IL CITE LE NF DTU 53.2 ET AFFIRME QU’IL EST POSSIBLE DE POSER

DIRECTEMENT SUR UN SUPPORT BÉTON.

Il est possible, sous certaines conditions qui sont seulement à l’appréciation de l’entreprise de

revêtements de sol, de mettre en œuvre le revêtement PVC directement sur un support béton

répondant à tous les critères de reconnaissance du support, d’un état lisse surfacé, surfacé

mécaniquement. Cependant ce jugement n’est possible que lors de l’acceptation du support par

le solier, qui doit lors de la remise de l’offre prévoir la mise en œuvre d’un enduit de sol pour être

conforme au NF DTU 53.2.

12 JE DOIS METTRE EN ŒUVRE UN SYSTÈME DOUCHE SOUS AVIS TECHNIQUE DANS UN LOCAL

EB+ PRIVATIF NEUF. LES SUPPORTS MURAUX PRÉVUS SONT DES PLAQUES DE PLÂTRE

CARTONNÉES NON HYDROFUGÉES. CES SUPPORTS SONT-ILS ACCEPTABLES ?

Les supports admissibles pour les systèmes douches sont décrits dans leurs Avis techniques. Les

plaques de plâtre cartonnées non hydrofugées ne sont plus admises en travaux neufs dans les Avis

techniques mais elles le sont en rénovation. Il faut écrire au maître de l’ouvrage pour lui dire que

l’entreprise va refuser le support qui n’est pas visé par l’Avis technique.

13 LA RÈGLEMENTATION ACCESSIBILITÉ OBLIGE LE CONTRASTE DE LA CONTREMARCHE

DE LA PREMIÈRE ET DERNIÈRE MARCHE DANS LES ESCALIERS DES ERP (ÉTABLISSEMENTS

RECEVANT DU PUBLIC) ET BHC (BÂTIMENTS D’HABITATION COLLECTIFS). DANS LE CAS

D’UN ESCALIER À DEUX MARCHES, LES CONTREMARCHES DOIVENT-ELLES ÊTRE

CONTRASTÉES ENTRES ELLES ?

La règlementation accessibilité oblige la première et la dernière contremarche à être contrastées

par rapport aux marches elles-mêmes. Les contremarches peuvent donc être de même couleur tant

qu’elles sont contrastées par rapport aux marches.

À VOTRE ÉCOUTE…

Mélinda Routier au 01 40 69 57 04

Pierre Couque au 01 40 69 57 08

L’UPMF-FFB répond à vos questions

Page 51: R&N 163 - Avril

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Page 52: R&N 163 - Avril

FORMATION

52 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

Médaillés d’or à la finale nationale à Strasbourg, Baptiste Gabiot,

peintre, et Sacha Verdois, solier-moquettiste, ont vécu trois jours

d’intense compétition. Une victoire bien méritée.

43E OLYMPIADES DES MÉTIERS : FINALE NATIONALE

Des jeunes motivés et talentueux

C’est au Parc des Expositions du

Wacken que la finale nationale des

43e  Olympiades des Métiers s’est

déroulée du 29 au 31 janvier 2015 à Strasbourg.

Plus de 800  jeunes, tous métiers confondus,

ont tenté de décrocher leur place pour la

compétition internationale. 75 000 visiteurs

dont 30  000  collégiens et lycéens se sont

pressés pour voir les jeunes candidats à l’œuvre.

Après trois jours de compétition intense,

pendant laquelle concentration et excellence

sont de rigueur, les candidats Baptiste

Gabiot (Bourgogne) en peinture décoration

et Sacha  Verdois (Midi-Pyrénées), solier-

moquettiste, ont remporté la médaille d’or. Les

apprentis ont démontré toute la richesse de

leur savoir-faire, avec une remarquable maîtrise

dans la pratique de leur métier.

Le jeune Baptiste Gabiot, formé dans les CFA de

Saône-et-Loire et de Côte d’Or, n’en est pas à son

premier coup d’essai: déjà médaillé d’argent à

la finale nationale des 42e Olympiades en 2013,

il a obtenu la médaille d’or à Euroskills 2014 en

octobre. Autant dire, un habitué des concours…

et des podiums ! Formé par la Tarkett Academy

de Toulouse, le solier Sacha Verdois, s’est, lui

aussi, déjà fait remarquer en octobre dernier aux

Euroskills. Vingt-et-un candidats ont concouru

en peinture et six dans le métier de solier-

moquettiste qui participe pour la première fois à

la compétition. Dans le cadre de son partenariat

avec Worldskills, Tarkett a fourni les revêtements

de sol de la finale. Pour le métier de la peinture

décoration, c’est la marque Seigneurie qui est le

partenaire officiel des compétitions nationale et

internationale.

Promouvoir les métiers et l’apprentissageDes professionnels venus de toutes les régions

ont accompagné les candidats et participé

bénévolement aux jurys. Les « experts métier »

ont suivi d’un œil vigilant le déroulement des

épreuves.

Côté peinture, Ludovic Durel, ancien médaillé

de bronze de la compétition internationale

de  2009 au Canada, artisan dans le Puy-de-

Dôme, succède à Eric Métivier, qui reste son

conseiller pour ces 43e Olympiades. En tant

qu’expert international, ce dernier a participé

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Page 53: R&N 163 - Avril

à quatre Olympiades, de 2007 à 2013.

Les candidats qu’il a suivis ont tous été

récompensés, du diplôme d’excellence à la

médaille d’or en 2013. Un beau palmarès !

Côté sol, pour cette première participation au

concours, l’expert métier était Philippe Hamot

de Tarkett. Le métier de solier ne sera pas

encore représenté au concours international

qui aura lieu à Sao Paulo du 10 au 16 août

prochain, le nombre de pays participants étant

insuffisant.

Le jeune Baptiste Gabiot, pour sa part,

s’envolera pour le Brésil et c’est sous les

conseils de son expert métier qu’il suivra, de

février à juillet, une préparation technique

de haut niveau pour affronter la compétition

internationale.

Le Bureau de l’UPMF s’est réuni le 29 janvier

dans le cadre de ces finales nationales pour

montrer son attachement à la formation. Les

membres ont visité le site, fiers de voir une

compétition d’un tel niveau entre jeunes

de moins de 23 ans. Ce fut l’occasion pour

eux de rencontrer les membres du jury,

professionnels et formateurs, tous passionnés

par leur métier, ainsi que les fournisseurs.

«Tous ces jeunes, motivés et talentueux, font

plaisir à voir, a déclaré Marc Ciolfi, président de

l’UPMF-FFB. Les Olympiades des Métiers sont

une vitrine exceptionnelle pour promouvoir

les métiers et l’apprentissage ». Par leur

participation et leur professionnalisme, ces

jeunes témoignent que les métiers et la

formation professionnelle sont une réponse

de premier choix pour l’avenir des jeunes, des

métiers et des entreprises.

Au-delà de la compétition nationale,

l’événement revêt cette année une importance

toute particulière, du fait de la candidature

française pour l’organisation de la WorldSkills

Competition à Paris, en 2019. Ce fut l’occasion

pour la France de montrer sa détermination

en vue d’obtenir, le 10 août prochain, (date

de lancement de la WorldSkills Competition

de São Paulo, au cours de laquelle le verdict

sera rendu) l’attribution de l’organisation de la

compétition internationale. Affaire à suivre !

1 Les lauréats de la finale

nationale PEINTURE DÉCORATION

OR : Baptiste Gabiot (Bourgogne)

ARGENT : Julien Lair

(Basse Normandie)

BRONZE : Stéphane Schlupp

(Alsace)

2 Les lauréats de la finale

nationale SOLIER-MOQUETTISTE

OR : Sacha Verdois

(Midi-Pyrénées)

ARGENT : Maxime Couet

(Basse Normandie)

BRONZE : Dylan Ragot (Aquitaine)

Marc Ciolfi (au centre), président

de l’UPMF, entouré de membres

du bureau et de l’expert peinture

Ludovic Durel (à sa gauche)

sur le site de la finale.

AVRIL 2015 Reflets & Nuances l 53

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Page 54: R&N 163 - Avril

FORMATION

54 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

Qu’est-ce qui vous a conduit à devenir formateur ?A 16 ans, j’ai intégré un lycée profes-

sionnel pour fuir un système scolaire

classique dans lequel je ne m’épa-

nouissais pas. Après avoir validé un

CAP en peinture, j’ai poursuivi ma for-

mation par un Brevet Professionnel en

alternance au sein d’une entreprise

du secteur. Entré comme apprenti, j’ai

été ensuite embauché comme ouvrier

avant d’être promu chef d’équipe, en

charge notamment d’encadrer les

jeunes en contrat d’apprentissage.

Sans le savoir, je touchais du doigt ce

qui allait devenir mon futur métier.

En 2000, désireux de m’installer

à mon compte, j’ai complété mon

bagage de compétences par un

Brevet de Maîtrise. Mais c’était sans

compter sur mon maître d’apprentis-

sage qui, certain que j’étais fait pour

enseigner, m’a convaincu de postu-

ler au poste vacant de formateur au

CFA de Saint-Brévin-les-Pins (44). En

parallèle de mes missions sur place,

j’ai donc validé une formation via le

réseau du CCCA-BTP (Comité de

concertation et de coordination de

l’apprentissage du BTP) pour obtenir

officiellement le titre de formateur.

Cela m’a demandé un gros investis-

sement personnel mais c’est sans

regret, j’adore mon métier !

Qu’est ce qui vous plaît tant dans votre activité ? C’est un métier passionnant, sans

cesse en évolution  ! Cela fait quinze

ans que j’exerce dans ce domaine

et je n’ai pas vu les années passer.

Et pour cause, tous les quatre à cinq

ans, les apprentis se renouvellent

pour laisser place à une nouvelle

génération avec, à chaque fois une

même problématique : comment leur

donner envie de faire ce métier  ?

Cela nécessite de réinventer notre

façon de transmettre, d’adapter notre

pédagogie presque au cas par cas.

Aujourd’hui, les jeunes veulent que

tout aille vite. Les techniques d’ensei-

gnement appliquées dans le passé, à

l’instar de la méthode effet miroir « je

fais, vous faites », ne fonctionnement

donc plus.

L’innovation est donc un critère essentiel pour bien faire votre métier ? Si un formateur n’évolue pas, il ne peut

pas durer dans sa fonction. Person-

nellement, j’ai dû adapter ma façon

de transmettre, tester différentes for-

mules pédagogiques pour répondre

aux besoins et aux comportements

de mes apprentis. Aujourd’hui par

exemple, je privilégie l’apprentis-

sage individuel. C’est important,

me semble-t-il, de laisser les jeunes

avancer seuls, découvrir par eux-

mêmes, s’intéresser au sujet, avec

peut-être le risque de se tromper et

de devoir recommencer. Mais c’est en

essayant que l’on apprend. Bien sûr,

je suis auprès d’eux pour répondre à

leurs questions, les guider quant aux

gestes et aux postures à adopter, et

les accompagner doucement vers

l’autonomie professionnelle.

Il semblerait que votre relation aux apprentis est très forte…En quinze ans, j’ai formé près de

1 400 apprentis de niveau BP et

CAP, et je garde en mémoire le

visage de chacun d’entre eux. Il faut

préciser qu’une grande proportion

des jeunes qui entrent au CFA est en

situation d’échec scolaire, personnel

et/ou familial, alors bien sûr que je

m’attache. Accros à leur téléphone

portable, ils sont par ailleurs très

versatiles : une rupture amoureuse,

un conflit amical et tout peut être

remis en question. Au-delà de

mon rôle de professeur, j’agis bien

souvent comme un second papa,

notamment pour les aider à prendre

confiance en eux et à se donner les

moyens de réussir. La clé pour une

relation formateur/élève épanouie  ?

Le dialogue. Il ne faut pas craindre de

leur parler vrai, de s’adresser à eux

comme à des adultes en les sortant

du cadre scolaire pour les mettre face

à la réalité et aux enjeux du monde

professionnel.

Du statut d’apprenti à celui de maître d’apprentissage, Frédéric Basmayer a une vision à 360 degrés de la formation. Aujourd’hui, formateur et coordinateur du pôle finitions du CFA de Saint-Brévin-les-Pins, il nous livre son parcours et ses méthodes de travail, et se confie sur la relation humaine qu’il entretient avec les jeunes. Rencontre.

Formateur : la transmission pour leitmotiv

Page 55: R&N 163 - Avril

En conclusion, quelle est votre principale source de contentement ? Quid de vos regrets ? Ma plus grande satisfaction ? Voir

grandir et mûrir les jeunes que j’ai for-

més, les voir, quelques années après

leur passage au CFA, installés à leur

compte ou salariés dans une entre-

prise, mais surtout de les voir épanouis

dans leur métier. Quant aux regrets,

je ne regrette absolument rien, sauf

peut-être une chose : la relation des

CFA avec les entreprises. En tant que

formateur et coordinateur du pôle fini-

tions du CFA de Saint-Brévin, je sou-

haiterais qu’il y ait plus d’échanges

entre les centres d’apprentissage et

les entreprises d’accueil. Je dis sou-

vent aux professionnels : « Venez nous

voir travailler, l’atelier est ouvert ». Mal-

heureusement, nous recevons peu de

visites. Il y a donc un travail de fond à

faire pour lever les préjugés, notam-

ment les idées reçues sur le métier de

formateur.

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TRAVAUX DANGEREUX POUR LES APPRENTIS MINEURS

ASSOUPLISSEMENT DES RÈGLES

A partir du 1er mai prochain, il sera possible d’affecter un apprenti mineur à certains travaux dits « dangereux » (travaux en hauteur ou au contact de machines-outils) sur simple déclaration à l’inspection du travail. Cette mesure, annoncée par François Rebsamen, ministre du Travail, était réclamée depuis des mois par les artisans et les entrepreneurs de la FFB. Elle permettra de lever un frein dans le recrutement des jeunes dans le bâtiment.L’intégration des jeunes dans le secteur par la voie de l’apprentissage ne cesse de baisser depuis plusieurs années : moins 20 % d’en-trées entre 2008 et 2013. Les jeunes en recherche de contrat d’apprentissage peinent à trouver des entreprises d’accueil. Actuellement, un chef d’entreprise doit obtenir l’aval de l’inspection du travail avant de pouvoir embaucher un apprenti mineur qu’il compte affecter à des tâches dangereuses.« La FFB a enfin été entendue sur cette mesure qui pénalisait l’apprentissage, a déclaré Jacques Chanut, président de la FFB. C’est une bonne nouvelle, non seulement pour les professionnels du secteur mais aussi les apprentis. Nous attendons, maintenant, avec impatience, la publication des décrets ».

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Page 56: R&N 163 - Avril

FORMATION

56 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

Lancé cette année au sein du CFA de

Saint Herblain en Loire-Atlantique,

le brevet professionnel (BP) européen

peinture poursuit les mêmes objectifs

de formation que sa version classique :

« L’enjeu est sensiblement le même :

permettre aux apprentis de disposer de

tous les savoir-faire pour être capables

de réaliser, seuls ou en équipe, à partir

de directives claires, des travaux de

peinture et de revêtements de sols

et murs, en intérieur et en extérieur »,

détaille Fabien Joret (photo), formateur

et coordinateur du projet au CFA de

Saint-Herblain.

Quoi de neuf du côté de nos voisins européens ? Ce qui différencie le BP peinture

classique du BP peinture européen,

c’est l’ouverture vers le monde. En effet,

chaque apprenti vivra deux périodes

de mobilité dans le cadre de sa

formation, à raison de deux semaines,

une fois par an. « Cette année, nous

partons en Italie, à Spello, dans la

province de Pérouse, poursuit Fabien

Joret enthousiaste. Durant ce séjour

de 11 jours sur place, les apprentis

vont travailler sur la rénovation

du 1er étage de la Villa Fidélia, un

lieu emblématique datant du XVIIe

siècle, et représentatif de la richesse

architecturale italienne. L’occasion

pour eux d’étudier les différentes

techniques de mise en œuvre

locales, d’une part, et de découvrir

de nouveaux produits et matériaux

italiens comme les Mormorinos,

d’autre part. » Et ce n’est pas tout…

Le brevet professionnel européen

peinture repose sur un enseignement

transversal à toutes les disciplines : les

apprentis vont donc apprendre sur le

volet technique certes, mais aussi sur

la réglementation, l’économie, sans

oublier les langues. Outre les matières

habituelles enseignées dans le cadre

du BP, les apprentis étudient l’anglais

à raison de 4 h par semaine. Qui a dit

qu’en Italie on ne parlait qu’italien ?

« L’anglais est une langue universelle,

savoir la parler, c’est se donner les

chances de travailler partout dans le

monde », conclut Fabien Joret.

Valoriser le retour d’expériencePour Luc Guillet, dirigeant de

l’entreprise Guillet & Fils installée à

Saint-Herblain, le brevet professionnel

européen peinture est un formidable

atout à valoriser : « J’ai découvert cette

formation par le biais de mon apprenti,

Valentin Laurier (lire ci-contre son

témoignage). Je trouve cette initiative

très intéressante, pour le jeune bien

sûr, mais également pour l’employeur,

qui peut profiter du retour d’expérience

de l’apprenti. A son retour d’Italie,

Valentin aura découvert de nouvelles

techniques d’application, mis en

œuvre des produits que nous avons

peu ou pas l’occasion de travailler,

à l’instar de la chaux. Ces nouveaux

savoir-faire seront, j’en suis sûr, très

utiles à l’entreprise car possiblement

sources de business. »

Bien connu des professionnels, le brevet professionnel peinture propose désormais une déclinaison européenne. Quel est le contenu de cette formation ? Qu’est-ce qui la distingue du brevet professionnel classique ? Et surtout, quelles valeurs ajoutées pour les employeurs et les apprentis ? Eléments de réponse avec Fabien Joret, formateur et coordinateur du projet au CFA de Saint-Herblain et Luc Guillet, dirigeant de l’entreprise Guillet & Fils.

BP européen peinture L’Europe à portée de rouleaux ?

VALENTIN LAURIER, APPRENTI AU CFA DE SAINT-HERBLAIN

Quel a été votre parcours avant votre arrivée au CFA ? Après une 3e générale, j’ai poursuivi avec un CAP peinture pour lequel j’ai obtenu une moyenne générale de 17,86. Fort de ce résultat, j’ai été sélectionné par mon formateur pour participer au concours des Meilleurs Apprentis de France en 2014. Une expérience incroyable à l’occasion de laquelle j’ai été médaillé d’argent.

Pourquoi la peinture ? J’ai effectué un stage d’immersion au sein d’une entreprise de peinture, l’année de ma 3ème. J’ai adoré ça ! J’aime la précision que réclame le métier de peintre. La finition, la rénovation, la décoration, tout ce qui participe de fait à embellir et à améliorer l’habitat des personnes. Naturellement, j’ai choisi de me former dans ce secteur.

Pourquoi vous être orienté vers un brevet professionnel européen de peinture ? J’ai été emballé par la dimension étrangère qu’offre cette formation. Apprendre de nouvelles techniques auprès de professionnels italiens, espagnols ou portugais, est extrêmement enrichissant, tant sur le plan personnel que professionnel. Grâce aux stages d’immersion proposés par Erasmus, je vais acquérir de nouveaux savoir-faire que je pourrai ensuite valoriser auprès de mon futur employeur. Sans oublier le volet linguistique. Savoir parler anglais est une véritable valeur ajoutée aujourd’hui. Ce brevet me donne l’occasion de faire d’une pierre deux coups.

3 QUESTIONS À…

Page 57: R&N 163 - Avril

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FORMATION

58 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

Ouvert à 160 métiers dont 43 du

bâtiment (avec options), le concours

« Un des Meilleurs ouvriers de France »

est une vitrine du savoir-faire français et le

symbole de l’excellence professionnelle et de la

compétence. Il offre l’opportunité aux candidats

de prouver leurs qualifications et leur créativité,

en alliant tradition et modernité. Pour le métier

de solier qui a fait son entrée dans ce concours

lors de la 24e édition, c’est le fabricant Tarkett

qui a accueilli au Tarkett Studio à Aubervilliers,

le 27 février, les épreuves finales. Pour cette

25e édition, les finales étaient en effet

décentralisées et chaque métier devait organiser

sa finale dans un lieu de son choix.

Un travail d’orfèvreLes œuvres des quatre finalistes soliers ont

été évalués par un jury présidé par Marc

Testaud de Marchain, composé de sept

professionnels et de représentants de l’Education

nationale. Le sujet consistait en la reproduction

d’un stade de rugby, d’une piste d’athlétisme

et d’un rugbyman en action, sujet inspiré de la

Coupe du Monde de rugby 2015. Des centaines

d’heures de travail pour des fresques réalisées

en linoléum, PVC homogène et textiles,

collés, chanfreinés, marouflés, thermocollés,

incrustés…. Les soliers ont marqué des buts

puisque deux candidats se sont vu décerner

le titre d’un des meilleurs ouvriers de France :

Damien Hallepee [1], 29 ans, solier à Bordeaux,

diplômé de la Tarkett-Academy de Toulouse et

Philippe Hamot [2], 48 ans, responsable des

formations continues solier à la Tarkett-Academy

de Paris-Sedan-Toulouse.

En peinture, l’excellence n’a pas été pas au

rendez-vous de la 25e édition de ce prestigieux

concours. Au lycée des métiers du bâtiment

Benjamin Franklin à la Rochette (77), le jury

présidé par Luc Papavoine a évalué le 7 mars

le travail des quatre finalistes en peinture

d’intérieur et de ceux en peinture décors. « Les

candidats ont réalisé un très beau travail, de

grande qualité, mais qui n’était pas du niveau

que l’on attend de l’excellence » regrette le

président du jury.

La remise des médailles des lauréats de tous

les métiers se déroulera à Paris dans le grand

amphithéâtre de la Sorbonne, le 16 avril 2015,

qui sera suivie de la traditionnelle réception

à l’Elysée. A cette occasion, sera célébré le

90e anniversaire du concours, qui avait récom-

pensé pour la première fois à la Sorbonne, en

1925, 144 lauréats.

Lancée le 6 février 2013, cette 25e édition s’est terminée fin mars 2015. Deux soliers ont été récompensés pour leur savoir-faire et leur créativité.

UN DES MEILLEURS OUVRIERS DE FRANCE » : 25E ÉDITION

Deux lauréats soliers

21

L’œuvre de l’un

des finaliste en

peinture décor.

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60 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

UNIKALO : NUANCIER NAÉ MISE EN COULEUR

Un outil complémentaire d’aide à la vente

Unikalo étoffe son nuancier Naé avec 193 teintes en deux finitions : mat et velours. Des couleurs origi-nales inspirées de la nature, des voyages et des tendances décora-tives, harmoniées en 30 ambiances déco. Le nuancier se présente en deux formats avec la possibilité d’applications (19 x 10 cm) de teintes du nuancier à l’unité, permettant aux clients d’essayer et de choisir chez eux la future teinte de leur intérieur.

Tél. 05 56 34 23 08 www.unikalo.com

TERMINATOR XTRA D’INFIELD SAFETY POUR VOS YEUX

Une solution confort et design en lunettes de protection polyvalentes aux multiples variantes

Equipée d’un joint caoutchouc amovible, Terminator Xtra protège contre les risques de projections de poussières et d’incrustations de copeaux. Elle offre le choix entre branches souples ou bandeau élas-tique pour parfaire l’étanchéité et le confort. Le choix entre 17 oculaires : incolores, solaires, soudure, anti-rayures, antibuée, etc. ainsi que la possibilité de mettre un insert pour verres correcteurs offre de nombreuses possibilités de person-nalisation.

Tél. 03 89 61 82 27 www.infield-safety.fr

INTERFACE DÉVOILE MICROSFERA

La dalle de moquette avec l’impact carbone le plus faible du marché

Grâce à son processus de fusion modulaire novateur, la fibre Micro-tuftTM est fusionnée directement sur la sous-couche, éliminant le besoin d’une couche de latex. Destinée aux espaces à fort passage, la gamme Microsfera bénéficie de la même performance sur la durée et des mêmes qualités que les dalles tradi-tionnelles. Cette solution hybride (à la croisée du sol dur et du sol souple) contribue également à une

bonne qualité de l’air intérieur, avec des émissions minimes de COV, 100μg/m3. Disponible en dalles au format Skinny Planks de 100 cm x 25 cm, Microsfera propose une palette de couleurs moderne qui comprend des gris industriels, bleus denim, nuances de cuivre brut pouvant créer des effets et des transitions remarquables.

Tél. 01 58 10 20 20 www.microsfera.interface.com/fr

DUARIB ANNONCE LA VERSION 2015 DE GAZELLE

Une nouvelle édition de la plate-forme individuelle roulante

En ajoutant de nombreuses améliorations, notamment en renfor-çant ses critères de sécurité, la nouvelle plate-forme Gazelle est désormais déclinée en une version dédiée aux espaces bas de plafond avec la Gazelle Mini. Pour répondre aux exigences des chantiers diffé-rents, Duarib lance en plus des options « Kit »pour travaux dans les escaliers, qui s’adaptent à la plate-forme Gazelle.

Tél. 02 40 78 97 22www.duarib.fr

JEFCO ÉTOFFE SA GAMME APLAT BY WILMOTTE

Des peintures haute performance en mat, velours et brillant

Pour compléter sa gamme Aplat, née de la rencontre avec l’architecte Jean-Michel Wilmotte, Jefco lance Aplat velours et Aplat brillant. Avec Aplat, Jefco propose un produit plus professionnel fabriqué par et pour les architectes. Disponible dans les 85 teintes du nuancier Aplat en 1 L, 2,5 L et 10 L.

À découvrir dans les 40 agences Jefco ou sur www.jefco.fr Tél. 04 96 12 50 00

WEBER : UNE ITE PERFORMANTE ET CONFORTABLE

Un concept de ventilation intégrée

Soucieux du confort de ses utilisateurs, Weber a réussi l’inté-gration d’un système de ventilation directement dans l’ITE. Grâce à un calepinage précis et une étude des pièces à traiter, ce système permet de ventiler l’habitation par la pose de plaques d’isolant évidées à cet effet. Développé en partenariat avec les sociétés Placoplatre et Aldes, il s’adresse aux habitations indivi-duelles qui n’ont pas de système de ventilation. Permettant d’intervenir en une seule opération pour les travaux, le système peut recevoir les enduits de finition des systèmes ITE traditionnels Weber.

Tél. 01 60 62 13 00 www.weber.fr

NOUVEAUTÉS

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62 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

SOFRAMAP PRÉSENTE ULTIMUM

Une peinture d’aspect mat profond alliant un confort d’application à une finition exempte de reprise

Complétant la gamme-phare Ulti’ de peintures décoratives en phase aqueuse pour travaux neufs ou de rénovation, Ultimum, destinée aux plafonds et murs, permet de traiter de grandes surfaces en lumière rasante et sans reprises. D’une blan-cheur parfaite et durable, non jaunis-sante, elle présente une excellente opacité. La nature de ses charges et de son liant acrylosiloxane lui confère un usage aisé, une très bonne aptitude à la retouche, et un feuil tendu, d’une matité absolue, idéal pour des travaux soignés. Respectueux de l’environnement, ce produit bénéficie d’un classement A+ et de l’écolabel Hygiène Santé Environnement HSE®.

Tél. 04 92 02 66 72 www.soframap.com

ROSTAING® LANCE LE GANT BLACKTOP

Solution innovante contre les risques de coupures

Alliant le confort et la tech-nicité du gant tricoté en fibres ZirniumTM /HPPE, la longévité du cuir et la dextérité apportée par une enduction PU, le gant Blacktop de Rostaing® constitue une solution de protection sûre, économique et durable. Très résistant, peu salissant (il est possible de le nettoyer à sec), il permet une diminution du renou-vellement des gants.

Tél. 04 74 46 07 10 www.rostaing.com

FESTOOL LANCE CTL SYS

Le premier aspirateur au format d’un coffret Systainer

Festool étend sa gamme d’as-pirateurs Cleantec avec le nouvel aspirateur qui assure une mobilité et une polyvalence maximale en déplacement avec une excellente aspiration des poussières de la catégorie L. Que ce soit pour un travail sans poussière avec des outils électroportatifs ou pour effec-tuer le nettoyage final avec le kit de nettoyage des sols, le CTL SYS est particulièrement silencieux avec ses 67 dB. Compact et léger, il pèse 6,9 kg pour une hauteur de 270 cm.

Tél. 01 60 06 64 30 www.festool.fr

TOP31 DE STO

Un panneau isolant de nouvelle génération en PSE graphité

Top31 bénéficie d’un calibrage très précis des panneaux pour minimiser les opérations de ponçage à l’issue de la pose. Grâce à sa planéité optimisée, il permet d’obtenir une surface plus régulière et plus lisse, gage de qualité notamment pour les finitions en enduit mince sur isolant. Le PSE est élastifié afin d’améliorer la stabilité dimensionnelle des panneaux et leur résistance aux agents extérieurs comme le rayon-nement des UV. Sto-Panneau Isolant Top31 se distingue également par sa résistance au feu (classification Euro-classe E) et est exempt d’hexabro-mocyclododécane (HBCD).

Tél. 01 34 34 57 29 www.sto.fr

SEMIN LISSEUR

Un enduit de finition extra fin pour travaux d’intérieur

Semin Lisseur est particulière-ment adapté à la préparation des fonds avant la mise en peinture ou la pose de tapisserie ou de revête-ments. Sa granulométrie extrême-ment fine en fait l’enduit de finition idéal avant l’application de peintures haut de gamme. Disponible en sac de 1,5 - 5 - 15 ou 25 kg ou dans des seaux de 12 kg, Semin Lisseur offre la possibilité d’application méca-nique ou airless.

Tél. 03 82 83 53 57 www.semin.com

MOZAÏC WOOD DE HUOT PARQUET

Pouvoir oser le parquet dans une salle de bains

Huot Parquet innove avec la création de Mozaïc Wood. Spécia-lement conçu pour la décoration des locaux humides, des salles de bains ou bacs de douche à l’ita-lienne, ce parquet permet d’asso-cier la noblesse du bois à l’eau. Une palette de couleurs évolutive et déclinable sur l’ensemble des modèles lui permet de s’adapter aux différents intérieurs et de suivre les tendances.

Tél. 03 25 49 69 40www.huot-parquets.com

NOUVEAUTÉS

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64 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

CAPAMAT ST DE CAPAROL POUR LES PLAFONDS ET MURS DIFFICILES

Une peinture intérieure mate, sans tension, aux huiles chaulées pour supports neufs comme en rénovation

CapaMat ST de Caparol ne tire pas sur les anciens fonds et est applicable sur supports hété-rogènes. Son pouvoir isolant et bloquant permet de masquer les taches diverses. Grâce à son temps d’ouverture allongé, l’effet de reprise est limité. De plus, son grain fin et régulier, son pouvoir garnis-sant et sa blancheur durable dans le temps en font un produit de fini-tion irréprochable. Disponible prêt à l’emploi en 5 L et 12,5 L en blanc et réalisable en teintes pastel avec le système Color Express.

Tél. 03 22 38 39 40 www.caparol.fr

NOUVEAU LASERMÈTRE LEICA D410

Leica Geosystems présente le dernier né de la gamme DistoTM

Avec son viseur numérique, vous pouvez viser et mesurer les distances, même lorsque vous ne voyez pas le point laser. Cette visée précise fournit des résultats fiables, surtout sur les longues distances et sous un soleil éblouissant. Du fait de sa protection IP 65, il fournit des résultats fiables en toutes circonstances. Toutes les fonctions dont il est dotées : mesure mini/maxi, mesure de surface, mesure de volume, surface murale, fonction peinture, etc. s’affichent clairement à l’écran et sont faciles à sélectionner.

Tél. 01 30 09 17 00 www.leica-geosystems.fr

ARMATERN PAREMENTS & CÉRAMIQUE DE ZOLPAN

Un système d’ITE pour ornement de façades en plaquette de parement

Performant en neuf ou en rénova-tion, ce système offre un large choix d’aspects et de finitions (couleurs, brillance, structure, format, pare-ment). Il apporte plusieurs avan-tages avec des finitions variées pour les architectures contemporaines ou traditionnelles. Complémen-taire avec les systèmes ITE de type enduit, avec comme isolants PSE ou laine de roche, cette solution offre une résistance aux chocs et au feu (classement Q4).

Tél. 04 72 10 70 60 www.zolpan-isolation-ite.fr

TOUT SAVOIR SUR L’AMIANTE ET LES REVÊTEMENTS DE SOL

Forbo Flooring Systems dévoile son Livre Blanc sur l’amiante

Exhaustif, il traite des réglemen-tations et des formations amiante, des informations utiles liées à ce sujet ainsi que des solutions Forbo Flooring Systems, adaptées au recouvrement des sols amiantés. Composé de six chapitres, ce guide est à découvrir sur www.cote-sols.fr/telechargement-livre-blanc-amiante/

Tél. 03 26 77 86 35

ISO-TONE HYGIÈNE DE KNAUF DANOLINE

Une dalle de plafond modulaire fabriquée à base de plâtre densifié

Spécialement conçu pour le milieu hospitalier, Knauf Danoline lance Knauf Iso-tone Hygiène, une dalle de plafond hautes perfor-mances, répondant aux normes et réglementations les plus contraignantes. Disponible en 6,5 mm d’épaisseur aux formats 600 x 600 mm et 1200 x 600 mm, elle présente également une fini-tion lisse qui, grâce à ses propriétés antistatiques, évite la fixation des poussières et/ou des graisses et son revêtement est entièrement lessivable.

Tél. 03 89 72 11 16 www.knauf-batiment.fr

COLLECTION METROPOLITAN DE BALSAN

Une nouvelle idée du revêtement de sol pour les bureaux

Inspirée des paysages urbains, cette collection se compose de plusieurs produits structurés à combiner entre eux : Avenue, déclinée dans une gamme qui s’ins-pire du béton, de la pierre, et qui joue des contrastes d’ombres et de lumières. District, cette dalle jouera les repères de la ville : alignement géométrique des parcs, jeux de façades ou relief des lignes ferro-viaires. Composé à 100% de polya-mide teint masse et présentant des fines boucles serrées, elle est disponible en dalles plombantes amovibles de 50 x 50 cm.

Tél. 02 54 29 16 47 www.balsan.com

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BIBLIOTHÈQUE UPMF-FFB

66 l Reflets & Nuances AVRIL 2015

Les

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tech

niqu

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Ce document a pour objet de rappeler à la maîtrise d’ouvrage et aux entreprises leurs obligations en matière de réglementation, prévention et sécurité en cas de présence de peintures au plomb.

Attention à ne pas confondre présence de plomb et accessibilité au plomb. La présence de plomb dans un ouvrage entretenu n’a pas d’incidence sur la santé. Il n’y a pas d’obligation de supprimer la présence de plomb sur le support quel qu’il soit. Il y a obligation de supprimer le risque de l’accessibilité au plomb, présente lorsque l’ouvrage se dégrade. Les particules de plomb libérées lors de la dégradation du support sont dangereuses par leur ingestion ou l’inhalation. A partir du moment où il y a des travaux sur un mur (percement, perforation, fixation…) recouvert de peinture au plomb, le risque d’exposition au plomb existe. Dans ce cas si l’accessibilité au plomb est supprimée, le plomb et le risque restent en place.

PEINTURES AU PLOMBQUE FAUT-IL SAVOIR EN MATIèRE DE RéGLEMENTATION, PRéVENTION ET SéCURITé ?

Les dates clés

l Décret48-2034du30/12/1948relatifàl’interdictiond’emploideproduitsplombifèresetcérusedanstouslestravauxdepeintureenbâtimentpourl’ensembledesprofessionnels

l Arrêtédu01/02/1993relatifàl’interdictiondelamisesurlemarchéetdel’emploidecertainessubstancesetpréparationsdangereuses

l Décretdu19/03/1993fixant,enapplicationdel’articleR.237-8ducodedutravail,lalistedestravauxdangereuxpourlesquelsilestétabliparécritunplandeprévention

l Arrêtédu07/08/1998relatifauxlimitationsdemisesurlemarchéetd’emploidecertainsproduitscontenantdessubstancesdangereuses(dontcertainespeinturesauplomb)pourlegrandpublic

l Décret2001-97du01/02/2001ditdécretCMR(agentschimiquescancérogènes,mutagènesoutoxiquespourlareproduction)

l Décret2003-1254du23/12/2003relatifàlapréventiondurisquechimique

La fiche individuelle de pénibilité

l Arrêtédu30janvier2012relatifaumodèledeficheprévuàl’articleL.4121-3-1ducodedutravail.Lestravauxsurpeintureauplombdoiventêtreconsignésdansuneficheindividuelledesuivi.

Lafichedepénibilitéestcommuniquéeauservicedesantéautravailquilatransmetaumédecindutravail.Ellecomplèteledossiermédicalensantéautravaildechaquetravailleur.

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Vous souhaitez accéder aux documents de l’UPMF-FFB ?

Ils sont accessibles en version papier ou en version numérique

par fax 01 40 70 01 74

par e-mail [email protected]

sur le sitewww.upmf.ffbatiment.fr >espace adhérents>médiathèque >publications>publications de l’UPMF

Entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

E-mail :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Tél : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . .

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Peintures au plombPeintures au plomb : que faut-il savoir en matière de réglementation, prévention et sécurité ?Format A4, 4 pages

Gestion des déchetsGuide pratique du tri sélectifFormat 110x210, 11 pages

Reconnaissance des fonds neufs en intérieurConcerne les travaux de peinture, la mise en œuvre des revêtements muraux, de sol souples et textiles.Format A4, 4 pages

Isolation thermique par l’extérieur5 Fiches techniques

Format A4, recto/verso

Les

enca

rts

tech

niqu

es

Ce document a pour objet d’informer les professionnels sur l’évolution des produits de décapage chimique des revêtements de façade, suite à la modification de la réglementation dans ce domaine. Il existe aujourd’hui de nombreux décapants ne contenant pas de dichlorométhane (DCM). Ces produits sont-ils efficaces ? Comportent-ils toujours des dangers ? Nécessitent-ils des changements d’organisation pour les professionnels concernés ? Comment choisir le décapant le mieux adapté, en tenant compte des paramètres efficacité/sécurité/coût ?

Autant de questions qui sont abordées dans le présent document.

LE DéCAPAGE CHIMIQUE DES FAçADES QUOI DE NEUF DEPUIS JUIN 2012 ?

Rappel de la nouvelle législation

Les décapants de peinture contenant du dichlorométhane à une concentration égale ou supérieure à 0,1% en poids, ne doivent plus être utilisés par les professionnels depuis le 6 juin 2012.Cette décision n°455/2009/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 mai 2009 a été motivée par l’existence d’une forte suspicion d’effet cancérigène du dichlorométhane, constituant principal de la plupart des décapants chimiques de façade jusqu’à aujourd’hui.Les employeurs sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés. Le non respect de ces obligations peut entraîner des sanctions pénales. En cas d’accident, la faute inexcusable peut être recherchée.

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Façades Le décapage chimique des façades : quoi de neuf depuis juin 2012 ?Format A4, 4 pages

ChantierRéussir son chantier : Conditions d’exécution et modalités de fonctionnement des travaux d’aménagement et finition Format A5, 24 pages

Mémoire techniqueGuide de rédaction d’un mémoire technique pour les entreprises de peinture

Format A4, 3 volets

Bâtir avec l’environnementL’entreprise de peinture écoresponsable

Format A4, 4 pages

L’entreprise de peinture et son assurance

1

S’il est vrai qu’à chaque métier, il faut son assurance, il est aussi vrai qu’à chaque entreprise,il faut une assurance adaptée à sa taille, à ses spécialités et au chef d’entreprise. Ce document vous permettra de vérifi er si vous êtes bien assuré et de faire le nécessaire pour vous protéger au mieux.

Qualifi cation des travaux de peinture

Responsabilités en fonction des travauxLa distinction des responsabilités a été précisée au fur et à mesure des décisions prises par les tribunaux pour les travaux de peinture.

PEINTURES DÉCORATIVES INTÉRIEURES-EXTÉRIEURES

REVÊTEMENT D’IMPERMÉABILITÉ ANTI-CORROSION ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR

Ne constituent pas un ouvrage relevant du régime décennal

Peut constituer un ouvrage relevant du régime décennal

TRAVAUX NEUF OU RÉNOVATION GARANTIE DÉSORDRES/DOMMAGES CONTRAT

q Peintures intérieures q Peintures extérieuresq Revêtements décoratifs

Durée : 10 ans à compter de la réception

=j’ai un contrat (marché)

pour des travaux

Quel que soit le désordre : responsabilité contractuelle de droit commun

Contrat

« tous fondements »

de préférence

q Revêtements d’imperméabilité I1, I2

Garantie légale de 10 ans à compter de la réception

=

je construis un ouvrage

Désordres esthétiques qui n’atteignent ni la solidité ni la destination de l’ouvrage

Faute de l’entreprise retenue

Responsabilité pourdésordres intermédiaires

q Revêtements d’imperméabilité I3, I4 Dommages affectant

la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à sa destination Responsabilité décennale

q Isolation thermique par l’extérieurBâti neuf en service*

q Spécifiques

Garanties particulièresLes engagements spécifiques de l’entreprise envers son client engagent sa responsabilité dans les conditions prévues au contrat. Par exemple : engagement de bonne tenue

Attention de ne pas reprendre les engagements des fabricants dans le contrat.

Mise en jeu de cette garantie par le client

Cas particulier

(Voir votre assureur)

*Cass. Civ. 3e 18/01/2006, N°04-17.888, qui considère que ces travaux ne sont pas pris en compte par la garantie décennale mais relèvent de la responsabilité contractuelle de droit commun.

AssuranceL’entreprise de peinture

et son assurance

Format A4, 4 pages

AccessibilitéGuide des bonnes pratiques de mise en couleur

Format A4, 16 pages

Sol 19 fiches pratiques techniques

Format A4

Les documents ci-contre existent uniquement en version numérique, téléchargeables sur

www.upmf.ffbatiment.fr

UNIONPROFESSIONNELLE

DES MÉTIERSDE LA FINITION

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Pour recevoir gracieusement les ouvrages de votre choix, merci de compléter ce bulletin

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MAGAZINE ÉDITÉ PAR CLUB ALLIANCE 9, rue La Pérouse 75784 Paris cedex 16 l Tél. 01 40 69 53 73 l

Fax 01 40 70 01 74 l E-mail  : [email protected] l

N° ISSN : 1764-0709 l Président du Club Alliance - Directeur de

la publication  : Philippe  Bertolani l Rédacteur en chef  : Yves  Labbé

l Rédactrice en chef adjointe  : Frédérique Foncelle l

ONT COLLABORÉ AU NUMÉRO 163 : Luc Bachélerie, Corinne

Bailly, Philippe Cluzeau, Nicolas Dembreville, Stéphanie Lacaze,

Didier Le Gorrec, Stéphane Miget, Yona Ong, Lucile Torregrossa,

Michaela Tumpach l Publicité  : Club Alliance l Maquette  : Lenox l

Impression  : Corlet l Photo couverture : Fotolia/Lenox l La revue

Reflets & Nuances est distribuée gratuitement.

LES

ENCA

RTS

TECH

NIQ

UES

RECONNAISSANCE

DES FONDS NEUFS

EN INTÉRIEUR

Ce document n’est pas contractuel mais en cas de désaccord, il constituera une trace écrite

d’arguments en votre faveur.

Action essentielle à la bonne exécution des travaux, la reconnaissance

des fonds engage la responsabilité de l’entrepreneur et fait partie

intégrante du planning du chantier. L’entrepreneur de finition

ne doit pas reprendre les défauts des subjectiles.

Le présent document élaboré par l’UPMF-FFB met à votre disposition les outils utiles aux

étapes à respecter pour réaliser une bonne reconnaissance des fonds neufs en intérieur.

Il concerne les travaux de peinture en parois verticales et horizontales, la mise en œuvre des

revêtements muraux, des revêtements de sol souples et des revêtements de sol textiles.

l Avant la date prévue par le marché ou par l’ordre de service pour procéder aux travaux,

l’entrepreneur effectuera une reconnaissance des fonds pour en vérifier la conformité par

rapport aux tolérances que définissent les NF DTU dont ils relèvent (tableaux en p.2 et 3).

l Il note les défauts constatés et les cas de non-conformité dans une fiche récapitulative

de reconnaissance des fonds neufs en intérieur (fiche en p.4).

l Il mentionne, dans chaque cas, la nature des travaux supplémentaires nécessaires.

l Il en avise, par écrit, le maître d’ouvrage ou son représentant qui, avant tout début

d’exécution des travaux décidera, en accord avec l’entrepreneur, après un examen

contradictoire avec les corps d’état intéressés, de la mise en conformité éventuelle,

laquelle fait l’objet d’un ordre de service. Cet ordre de service proroge le délai d’exécution

en fonction de la date à laquelle les travaux auraient pu normalement s’effectuer.

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Page 68: R&N 163 - Avril

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