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ROUTE ET TRAFIC 2017
Évolutions, chiffres et faits
Schweizerische EidgenossenschaftConfédération suisseConfederazione SvizzeraConfederaziun svizra
Office fédéral des routes OFROU
2 | OFROU Route et trafic 2017
Éditorial 3
Chronique de l’année 4
Financement
Nouvelle base de financement pour les routes nationales 6
Un réseau des routes nationales élargi 8
Gestion du trafic
Améliorer la fluidité du trafic par la réglementation
dynamique de la vitesse 10
Système de navigation
Galileo, un nouveau système de navigation par satellite 12
Mobilité intelligente
De vastes possibilités grâce aux véhicules
automatisés et connectés 13
Exploitation
La sécurité routière reste prioritaire malgré la réduction
des éclairages 14
Déchets sauvages – une tonne par an et par kilomètre 15
Technique des véhicules
Intervalles de contrôle prolongés pour les véhicules
utilitaires lourds 16
Des prescriptions plus sévères en matière de bruit 17
Construction des routes nationales
La Transjurane est ouverte dans son intégralité depuis
avril 2017 18
1,8 milliard de francs pour l’achèvement, l’aménagement
et l’entretien 20
Cinq projets majeurs sur le réseau des routes nationales 21
Tunnel routier du Gothard
La planification du 2e tube au Gothard a débuté 22
Construction des tunnels
Le plus grand tunnelier de Suisse est à l’œuvre au Belchen 24
Élimination des goulets d’étranglement
Troisième tube au Gubrist et élargissement à six voies du con-
tournement nord de Zurich 25
Infrastructure
La sécurité parasismique des ponts sur les routes
nationales 26
Aménagement du territoire
Le plan sectoriel offre une vue d’ensemble des routes
nationales 28
Véhicules
Véhicules ludiques et sécurité routière ne font pas
bon ménage 29
Sécurité routière
L’efficacité de la série de mesures Via sicura 30
Réseau des routes nationales
Quatre nouveaux tronçons sur le réseau des routes
nationales en 2016 32
Le réseau suisse des routes nationales 33
Trafic de marchandises à travers les Alpes
Nouvelle baisse du trafic routier de marchandises
à travers les Alpes suisses 34
Prestation kilométrique
Hausse de 2,4 % des véhicules-kilomètres sur les
routes nationales 35
Charge du trafic 2016
Carte de la charge du trafic sur les routes nationales 36
Statistique des véhicules 2016
Près de 6 millions de véhicules immatriculés en Suisse 38
319 331 voitures de tourisme mises en circulation 39
Statistique des accidents 2016
Moins de tués et de blessés graves sur les routes
en 2016 40
Mesures administratives
Diminution du nombre de retraits de permis en 2016 42
Financement
Financement spécial pour la circulation routière (FSCR) 44
Organisation
Organigramme de l’Office fédéral des routes 46
Adresses
Adresses de l’OFROU et des unités territoriales 47
Polices cantonales 48
Services des automobiles 49
Impressum 50
Chiffres, faits et statistiques
Table des matières
OFROU Route et trafic 2017 | 3
parallèle, quelque 800 projets d’importance majeure, moyenne
ou mineure sont en préparation.
Cependant, l’infrastructure n’est pas la seule à connaître des
progrès. Bientôt, des véhicules automatisés, interconnectés et
communiquant avec l’infrastructure circuleront sur nos rou-
tes. Cette perspective focalise notre attention sur de nouvelles
questions. Par exemple, la gestion des données devient centra-
le. Pour pouvoir faire face à l’augmentation du trafic avec les
routes existantes ou partiellement aménagées, nous devrons
influencer davantage la gestion des nœuds et du réseau. Ces
mesures de gestion du trafic nous permettront de maintenir la
fluidité du trafic aussi longtemps que possible. La formation des
conducteurs va elle aussi évoluer. Nous nous préparons dès à
présent à relever ces défis à venir.
Nous nous investissons tous dans ces tâches complexes, qui
s’articulent autour des personnes, des véhicules, des infrastruc-
tures, des données et du financement en lien avec la circulation
routière. Notre principal objectif est que les routes nationales
demeurent des axes de circulation majeurs, au service de tous
et au fonctionnement optimal.
Vous trouverez des informations sur les thèmes évoqués ici et
sur bien d’autres sujets encore dans les pages suivantes.
En vous remerciant de votre intérêt, je vous souhaite une ag-
réable lecture.
Jürg Röthlisberger
Directeur de l’OFROU
L’infrastructure routière ne fait pas tout, mais rien ne se ferait
sans un réseau sûr, performant et conforme. Ce constat banal en
soi semble s’être imposé aux électeurs suisses, influencés peut-
être aussi par la situation des pays qui subissent aujourd’hui
les conséquences d’avoir longtemps fait fi de ce principe. Le
12 février 2017, le peuple suisse a par exemple approuvé à une
large majorité le fonds pour les routes nationales et le trafic
d’agglomération (FORTA). Une nouvelle architecture de finance-
ment sera ainsi disponible dès 2018 et assurera le financement
à long terme des routes nationales et du trafic d’agglomération.
En acceptant le FORTA, les citoyens ont aussi dit oui à un entre-
tien adéquat réalisé en temps voulu et à la reprise par la Con-
fédération d’environ 400 kilomètres de routes cantonales d’ici
à 2020. Le transfert en question déchargera les cantons et nous
assignera la mission essentielle d’intégrer les tronçons concer-
nés dans le réseau des routes nationales. Cette adhésion des
citoyens suisses nous offre l’occasion de consacrer largement
l’édition 2017 de « Route et trafic » à l’entretien et à la cons-
truction des infrastructures.
Les travaux de mise en œuvre du FORTA et d’intégration des
400 kilomètres de routes cantonales dans le réseau r outier
national nous occuperont fortement ces deux prochaines
années. Un projet d’envergure a par contre déjà été achevé
cette année, à savoir l’A16 (ou « Transjurane »), qui relie Bon-
court à Bienne sur 85 kilomètres. Son importance tient au fait
qu’elle constitue une liaison directe entre le Jura et le Plateau,
offrant ainsi à la Suisse un nouvel accès direct au Nord. D’autres
projets d’envergure sont en cours de réalisation, notamment
l’aménagement du contournement nord de Zurich, le troisième
tube du tunnel du Gubrist et le tube de réfection du Belchen. En
Chères lectrices, chers lecteurs
Éditorial
4 | OFROU Route et trafic 2017
Chronique de l’année
Chronique de l‘année
05.06.2016
Le canton de Schwyz se
prononce en faveur de
l’Axenstrasse
Les électeurs schwyzois ont
clairement rejeté l’initiative
contre l’Axenstrasse. Construite
sur l’A4, entre Ingenbohl et
Sisikon, la nouvelle Axenstrasse
longera ainsi l’ancienne et
s’étendra sur quelque 8 km.
06.06.2016
Début des travaux d’aména
ge ment du contournement
nord de Zurich
Le contournement nord de Zu-
rich est l’un des tronçons auto-
routiers les plus fréquentés de
Suisse. Ce goulet d’étrangle-
ment régulièrement surchargé
va désormais être éliminé : le
coup d’envoi des travaux a été
donné à Regensdorf, en pré-
sence de la conseillère fédérale
Doris Leuthard.
23.03.2016
9e programme de
construction à long terme
Le Conseil fédéral approuve le
9e programme de construction
à long terme pour l’achèvement
des routes nationales. Confor-
mément à celui-ci, 460 millions
de francs en moyenne seront
investis chaque année dans
cette tâche, avant tout dans les
cantons de Berne, du Valais,
de Schwyz et d’Uri.
22.06.2016
Projet général d’aména
gement de la jonction de
Malley
Le Conseil fédéral approuve le
projet général de complément
de la jonction de Malley, à
l’ouest de Lausanne. Ce projet
prévoit deux nouvelles bretel-
les, l’une au nord et l’autre au
sud, pour le trafic en direction
de Maladière. Ces aménage-
ments visent à améliorer la ca-
pacité et la sécurité.
14.09.2016
Premier rapport sur les mar
chés publics de l’OFROU
En 2015, l’Office fédéral des
routes (OFROU) a adjugé plus
de 3000 marchés au total, pour
un montant d’environ 1,4 milli-
ard de francs. Près de 80 % du
volume des marchés ont été
adjugés sous le régime de la
libre concurrence. Telles sont
les conclusions du rapport sur
les marchés publics publié pour
la première fois par l’OFROU.
17.08.2016
Contreprojet à l’initiative vélo
Le Conseil fédéral soutient l’idée
de mettre sur un pied d’égalité le
trafic cycliste, la mobilité piétonne
et la randonnée. Il rejette toute-
fois les exigences supplémentaires
de l’initiative « Pour la promotion
des voies cyclables et des chemins
et sentiers pédestres ». Un contre-
projet est mis en consultation.
01.03.2016
30.06.2016
Projets pilotes de tarification de la
mobilité
La plupart des cantons estiment que la
tarification de la mobilité est un disposi-
tif judicieux pour utiliser plus efficace-
ment les capacités routières et ferrovi-
aires et réduire les pics d’affluence. Telle
est la conclusion de l’audition relative au
rapport stratégique du Conseil fédéral.
En conséquence, le Conseil fédéral
charge le DETEC d’examiner la possibi lité
de mettre en place des projets pilotes.
OFROU Route et trafic 2017 | 5
01.10.2016
Force probante du contrôle au
moyen de l’éthylomètre
Le principe de la force probante du contrôle
au moyen de l’éthylomètre est introduit en
Suisse. Désormais, les contrôles d’alcool au
volant effectués sur la route par la police
ne donneront plus lieu à une prise de sang
que dans des cas exceptionnels.
25.11.2016
Ouverture du deuxième
tronçon d’autoroute du
HautValais
Un tronçon de 7 km de
l’autoroute A9 est solennelle-
ment inauguré dans le Valais,
entre Loèche/La Souste Est et
Gampel/Steg-Ouest. L’achève-
ment de l’A9 dans le Haut-
Valais passe par la construction
de 24,8 km supplémentaires.
07.11.2016
Mise en service du contournement de
Roveredo
Dans le canton des Grisons, le nouveau contour-
nement de Roveredo est solennellement inau-
guré en présence de la conseillère fédérale
Doris Leuthard. La commune peut enfin clore un
douloureux chapitre de son histoire, à l’époque
où la route nationale traversait le village.
16.11.2016
Projet général de
contournement de Lucerne
Le Conseil fédéral approuve le pro-
jet général portant sur le système
global de contournement de Lucer-
ne. Situé dans la région lucernoise,
sur l’A14, le goulet d’étranglement
sera éliminé grâce à l’élargissement
de l’autoroute de quatre à six voies
entre Rotsee et Buchrain et à la
construction d’un nouveau tunnel.
23.09.2016
Le tunnel du Belchen arrive
aux limites cantonales
Les ouvriers chargés de la cons-
truction du 3e tube au tunnel
du Belchen atteignent la fronti-
ère des cantons de Soleure et
Bâle-Campagne avec un tunne-
lier de 2000 tonnes et d’un
diamètre de 14 m.
12.02.2017
Fonds pour les routes
nationales et le trafic
d’agglomération
Avec une majorité de 61,9 %,
le peuple suisse s’est claire-
ment prononcé en faveur du
fonds pour les routes natio-
nales et le trafic d’agglo-
mération. En garantissant le
financement à long terme, le
FORTA permet le maintien de
la capacité du réseau des
routes nationales et
l’élimination des goulets
d’étranglement. Il garantit en
outre que la Confédération
puisse à l’avenir soutenir les
projets de transport dans les
villes et les agglomérations
par des contributions suffi-
santes.
03.04.2017
La Transjurane
est achevée
Connue sous le nom de
Transjurane, l’A16 s’étend
sur 85 km et relie Bienne à
Boncourt dans le canton
du Jura. La conseillère
fédérale Doris Leuthard en
a inauguré le dernier tron-
çon. La construction de
cette autoroute, qui comp-
te 22 ponts et 33 tunnels,
a également permis la
découverte de 13 000
empreintes de dinosaures.
21.12.2016
L’automatisation et la
numérisation
transforment le trafic
Les véhicules automatisés,
leur interconnexion ainsi
que leur combinaison
avec d’autres possibilités
du monde numérique
offrent des perspectives
intéressantes pour le sys-
tème suisse de transport.
Dans un rapport, le Con-
seil fédéral dresse un état
des lieux de la mobilité
connectée et présente les
activités de la Confédéra-
tion dans ce domaine.
30.04.2017
6 | OFROU Route et trafic 2017
Financement
Le 1er janvier 2018 marquera le début d’une nouvelle ère pour
les routes nationales et les projets d’agglomération : le fonds
pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (FORTA)
remplacera le fonds d’infrastructure de durée limitée. Le FORTA
sera inscrit dans la Constitution fédérale au même titre que le
fonds d’infrastructure ferroviaire et illimité dans le temps. Il per-
mettra en outre de combler l’écart de plus en plus grand entre
les recettes et les dépenses.
Financement équilibré
Les recettes destinées au FORTA proviendront tant des usagers
de la route que de la caisse générale de la Confédération et des
cantons. Afin de doter le fonds de moyens suffisants, la surtaxe
sur les huiles minérales, la redevance pour l’utilisation des rou-
tes nationales (vignette autoroutière) ainsi que la compensa-
tion versée par les cantons au titre de l’extension du réseau des
routes nationales viendront l’alimenter. Par ailleurs, l’impôt sur
les véhicules automobiles que la Confédération prélève sur les
automobiles et leurs composants sera affecté obligatoirement
au FORTA au lieu d’être versé à la caisse générale de la Con-
fédération. Enfin, le produit de l’impôt sur les huiles minérales
sera crédité au FORTA à hauteur de 5 % à partir de 2018 et en
général de 10 % à partir de 2020. Au total, quelque trois milli-
ards de francs seront attribués chaque année au FORTA.
Dès que le crédit du fonds passera sous la barre des 500 mil-
lions de francs, la surtaxe sur les huiles minérales sera relevée
de 4 centimes par litre de carburant. Cette mesure devrait être
nécessaire au plus tôt en 2019. À partir de 2020, une redevan-
ce sera en principe également prélevée sur les véhicules élec-
triques, et son produit versé au FORTA.
Le FORTA financera :
- l’exploitation (y c. nettoyage, déneigement, etc.) afin que le
fonctionnement des routes nationales demeure garanti ;
- l’entretien (notamment réfections, renouvellement des
revêtements, remplacement de ponts, mise aux normes en
matière de protection contre le bruit et de sécurité dans les
tunnels) permettant de préserver la qualité des routes natio-
nales ;
- l’augmentation de la capacité via l’ajout de voies de circu-
lation supplémentaires sur les tronçons qui ne peuvent plus
absorber le trafic grandissant ;
- l’achèvement du réseau des routes nationales ; sur les 1892
kilomètres, il manque encore 52 kilomètres selon l’arrêté sur
le réseau (sans compter les 400 km de routes cantonales
reprises).
Nouvelle base de financementpour les routes nationales
Le 12 février 2017, les électeurs suisses ont dit oui au fonds pour les routes nationales et le
trafic d’agglomération (FORTA) à une nette majorité de 61,9 %. Une nouvelle base a ainsi été
créée pour le financement des routes nationales et des projets d’agglomération. Le projet
présenté englobait la reprise d’environ 400 km de routes cantonales par la Confédération.
Cela permettra d’améliorer le raccordement au réseau des routes nationales des villes et
agglomérations de taille moyenne ainsi que des régions de montagne et des espaces ruraux.
Le FORTA améliore la sécurité de la planification
Le FORTA sera inscrit dans la Constitution et illimité dans
le temps. Cela permettra de garantir le financement de
l’exploitation, de l’entretien et de l’aménagement des
routes nationales ainsi que des projets en faveur du tra-
fic d’agglomération. Par ailleurs, le FORTA accroîtra la
fiabilité de la planification et de la réalisation ; il arrive
en effet que les grands projets de construction subissent
des retards en raison de procédures de recours, du mau-
vais temps ou d’autres facteurs impondérables. Avec le
FORTA, il sera possible de reporter sur l’année suivante
les moyens financiers qui n’ont pas été utilisés au cours
d’une année. De plus, des réserves pourront être cons-
tituées afin de compenser les fluctuations de dépenses.
OFROU Route et trafic 2017 | 7
Maintien du financement spécial pour la
circulation routière
L’actuel financement spécial pour la circulation routière (FSCR)
– communément appelé caisse routière – sera maintenu sous
une forme modifiée parallèlement au FORTA. Il sera alimenté
par la moitié du produit de l’impôt sur les huiles minérales et, au
besoin, par le produit de l’impôt sur les véhicules automobiles.
Cette structure financera toutes les tâches et dépenses liées à la
circulation routière qui ne relèvent pas du FORTA, c’est-à-dire :
- les contributions globales versées aux cantons pour les coûts
liés aux routes principales ;
- les contributions destinées aux routes principales dans les
régions de montagne et les régions périphériques ;
- les contributions versées aux cantons pour le financement
de mesures autres que techniques ;
- les contributions au financement de mesures techniques
pour le rail en vue du transfert du trafic de marchandises de
la route au rail ;
- la recherche et l’administration.
Programmes de développement stratégiques
Maintenir une infrastructure de transport performante exige
de procéder à des accroissements de capacité ciblés. Pour les
routes nationales, ces derniers seront définis dans le cadre d’un
programme de développement stratégique (PRODES des routes
nationales) analogue à celui existant pour le rail et réalisés par
étapes. L’aménagement sera coordonné avec les projets ferro-
viaires et les projets en matière de transport dans les agglomé-
rations. Le Conseil fédéral soumettra au Parlement un message
sur une étape d’aménagement en général tous les quatre ans
et lui demandera simultanément le crédit d’engagement néces-
saire. Les Chambres fédérales se prononceront non seulement
sur les projets et sur leur degré de priorité, mais aussi sur leur
financement. Elles détermineront tous les quatre ans les nou-
veaux projets à réaliser. L’étape de réalisation 2030 comprend
des projets d’élimination des goulets d’étranglement sur les
routes nationales, pour un montant de 6,5 milliards de francs.
Après l’acceptation du FORTA et l’expiration du délai réfé-
rendaire pour la loi sur le FORTA, le Conseil fédéral a mis en
vigueur au 1er janvier 2018 les dispositions constitutionnelles
ainsi que les autres modifications législatives adoptées par le
Parlement. Les dispositions liées à l’intégration de quelque
400 kilomètres de routes cantonales dans le réseau des routes
nationales seront mises en vigueur ultérieurement. Diverses
ordonnances devront dans le même temps être adaptées au
nouveau cadre juridique.
L’échangeur de Weyermannshaus sur la tangente
ouest de Berne
Projets d’agglomération
Ces dernières années, les projets d’agglomération sont deve-
nus un pilier central de la planification des transports et de
l’aménagement du territoire en Suisse. La Confédération sou-
tient ainsi quelques projets en matière de transport avec des
contributions représentant entre 30 et 50 % des coûts. Font
l’objet de contributions financières les mesures élaborées con-
jointement par les cantons, les villes et les communes dans le
cadre des projets d’agglomération. Au cours de ces dix derni-
ères années, plusieurs milliers de projets relatifs aux routes et
aux transports publics ainsi qu’à la mobilité piétonne et au trafic
cycliste ont ainsi pu être concrétisés. 45 des 55 agglomérations
(projets de première et deuxième générations) ont bénéficié de
ressources provenant du fonds d’infrastructure de durée limitée,
dont les moyens sont aujourd’hui presque entièrement épuisés.
Jusqu’à la fin 2016, 37 autres projets d’agglomération dits de
troisième génération ont été déposés auprès de la Confédéra-
tion. Les mesures qu’ils prévoient en matière de transport im-
pliquent des investissements s’élevant au moins à 12 milliards
de francs. Le FORTA crée la base légale qui permettra à la Con-
fédération de continuer à verser les contributions nécessaires
aux projets en faveur du trafic d’agglomération et de poursuivre
ainsi les projets d’agglomération qui ont fait leurs preuves.
Dans un premier temps, quelque 390 millions de francs par an (va-
leurs nominales, renchérissement et TVA compris) seront affectés
aux projets d’agglomération. Même avec le FORTA, les contribu-
tions de la Confédération devront être ciblées et ne seront pas
versées selon le principe de l’arrosoir. Les projets d’agglomération
déposés sont examinés et hiérarchisés par l’Office fédéral du
développement territorial (ARE) en étroite concertation avec les
autres offices fédéraux impliqués, puis le Conseil fédéral et le Par-
lement décident en dernier ressort des projets à soutenir.
8 | OFROU Route et trafic 2017
Financement
L’actuel réseau des routes nationales a été défini par l’Assemblée
fédérale en 1960 et n’a été adapté que ponctuellement par la
suite. Depuis, la population et la densité du trafic ont fortement
augmenté en Suisse et l’urbanisation a évolué, de sorte qu’une
adaptation fondamentale du réseau est devenue nécessaire. Au
cours des débats parlementaires sur le projet FORTA, les Cham-
bres fédérales ont donc lié l’intégration de 382,55 kilomètres
de routes cantonales dans le réseau des routes nationales au
FORTA (cf. tableau). Deux nouveaux éléments viendront égale-
ment s’y ajouter. Au 1er janvier 2020, le réseau des routes na-
tionales s’agrandira ainsi de plus d’un cinquième.
Meilleure desserte des régions de montagne et des
régions périphériques
Les tronçons nouvellement classés comme routes nationales
permettront d’améliorer le raccordement au réseau existant
des villes de taille moyenne ainsi que des régions de montagne
et des régions périphériques. Il s’agit notamment des tronçons
suivants :
- liaison Bellinzone – Locarno
- Neuchâtel – Le Locle
- tronçon autoroutier actuel Berne – Bienne
- autoroute de l’Oberland zurichois
- accès aux terminaux de transbordement au Lötschberg
- routes du col du Grand-Saint-Bernard, du Julier et du Hirzel
Le canton de Schaffhouse est un cas particulier, puisque le tron-
çon Schaffhouse – Bargen sera restitué au canton par la Con-
fédération. En contrepartie, celle-ci prendra la responsabilité du
tronçon Schaffhouse – Thayngen, qui est aujourd’hui une route
cantonale.
Morges et Glatttal
Deux nouveaux éléments seront intégrés au réseau des rou-
tes nationales : le contournement de Morges et l’autoroute du
Glatttal. Dans ces deux régions, il est apparu que la construc-
tion de nouveaux tronçons de route nationale est le seul moyen
de supprimer les goulets d’étranglement sérieux. Les études de
planification relatives à ces deux compléments sont terminées.
Après l’intégration de ces derniers dans l’arrêté sur le réseau,
la prochaine phase de projet, le projet général, peut à présent
être réalisée.
Un réseau des routes
nationales élargi
Dans le secteur de Grauholz, à l’est de Berne
OFROU Route et trafic 2017 | 9
Reprise des routes cantonales
Après la votation populaire, l’OFROU a commencé à préparer la
reprise des routes cantonales, dans le cadre des projets partiels
État des lieux, Organisation, Reprise du projet, Exploita tion,
Propriété et droits, Documentation, Autorisation spéciales,
Services d’intervention et services du feu ainsi que Restitution
du tronçon Schaffhouse – Bargen.
Achèvement du réseau
Parallèlement à l’intégration des nouveaux tronçons, l’achève-
ment du réseau se poursuit. Celui-ci demeure une tâche com-
mune de la Confédération et des cantons. Ces derniers sont
les maîtres d’ouvrage, tandis que la Confédération assume la
charge principale du financement, qui sera assuré désormais
via le FORTA.
Aujourd’hui, le réseau des routes nationales est en service
à plus de 97 %. Les 2,7 % qui doivent encore être achevés
correspondent à 52 kilomètres et se situent dans les cantons
du Valais, de Berne et des Grisons. Une partie considérable des
tronçons prévus et non encore réalisés sont des tunnels. Ces
travaux devraient en principe être terminés d’ici à 2034.
Cantons Tronçons Longueur (km)
VS H21, Martigny-Expo – jonction col du Grand-Saint-Bernard 39,30
SH H15, Schaffhouse – Thayngen 6,22
SH N4, Schaffhouse – Bargen − 11,09
BE H6, Berne (Schönbühl) – Bienne 25,27
FR, BE, NE H10, Morat – Thielle 14,61
NE H20, Neuchâtel – Le Locle – Col des Roches 27,10
BE, VS H223, Spiez – KanderstegH509, Goppenstein – Gampel
35,42
ZG, ZH H338, Baar – Hirzel – Wädenswil 13,02
TI H394, Mendrisio – Stabio – Gaggiolo 4,98
TG, SG H14, H474, Grüneck – Meggenhus 39,08
TI H406, H13, Bellinzone – Locarno – Ascona 19,95
ZH A53, Brüttisellen – Wetzikon – Rüti 26,32
ZH, SG, SZ A53, Rüti – Rapperswil – Schmerikon – Reichenburg 11,24
SG, AR, AI H8, St-Gall (Winkeln) – Herisau – Appenzell 16,65
BL, JU H18, Delémont Est – Hagnau 36,08
GL H17, Niederurnen – Glarus 8,81
BL H2, Pratteln – Liestal – Sissach 9,46
AG H5, Aarau – Aarau-Est 5,35
GR H417, H3 Thusis – Silvaplana 54,78
Total 382,55
10 | OFROU Route et trafic 2017
Gestion du trafic
La cause la plus fréquente des bouchons sur les autoroutes est la
surcharge de trafic. Ralentissements et embouteillages sont de-
venus quotidiens notamment dans les agglomérations. En 2016,
les autoroutes ont totalisé 24 000 heures d’embouteillage.
Des études analysant pendant plusieurs années le flux de trafic
sur six tronçons de l’A1 et de l’A2 prouvent que c’est à une
vitesse inférieure à 80 km/h que la capacité de ces autoroutes
est exploitée de manière optimale. À cette vitesse, les voitures
roulent de manière plus régulière et plus près les unes des autres
qu’à des vitesses plus élevées. Les faibles écarts de vitesse ren-
dent le trafic plus fluide et plus sûr. Localement, il peut passer
jusqu’à plus de 10 % de véhicules supplémentaires par heure
sur un tronçon. C’est pourquoi il est important de recourir à
des systèmes de réglementation dynamique de la vitesse dans
les zones d’encombrement du réseau autoroutier afin de mieux
exploiter la capacité de l’infrastructure et de fluidifier le trafic.
Intervenir avant la formation du bouchon
Les systèmes de réglementation dynamique de la vitesse per-
mettent d’adapter en souplesse la limitation de vitesse au vo-
lume de trafic sur un tronçon autoroutier donné avant que le
trafic ralentisse ou qu’un bouchon se forme. Dès que le volume
augmente, un système de capteurs le détecte et la vitesse ma-
ximale affichée sur les panneaux diminue automatiquement en
fonction de la situation.
Les systèmes dynamiques présentent l’avantage d’indiquer une
limitation de vitesse temporaire. Lorsque le volume de trafic
diminue, la limitation de vitesse repasse à 120 km/h. Ils per-
mettent également de signaler aux usagers de la route les em-
bouteillages, les accidents ou des conditions de circulation à
risque. Les conducteurs pouvant ainsi réagir à temps, les freina-
ges brusques et les accidents aux abords de zones dangereuses
sont moins nombreux.
Utiliser des systèmes flexibles
Actuellement, le réseau des routes nationales compte 1840 kilo-
mètres. Sur quelque 345 km, des systèmes dynamiques sont
déjà utilisés pour afficher la limitation de vitesse et signaler les
dangers.
S’il est impossible ou trop coûteux d’installer des dispositifs tra-
ditionnels de régulation de la vitesse fabriqués à l’unité sur des
tronçons sensibles, il est également possible depuis peu de re-
courir à des systèmes dits flexibles. Ceux-ci sont plus simples et
plus rapides à mettre en place et peuvent fonctionner indépen-
damment des liaisons électriques et de communication fixes.
Dans le cadre de tests, il est prévu de déployer ces prochaines
années ce type de système de réglementation de la vitesse et
de signalisation des dangers sur des tronçons très fréquentés.
Deux tronçons près de Thoune et Lucerne seront concernés
dans un premier temps.
Améliorer la fluidité du trafic par la réglementation dynamique de la vitesse
Les kilomètres parcourus sur les routes nationales ont augmenté de 30 %
depuis 2005. Durant la même période, les heures d’embouteillage ont
doublé. La réduction de ces encombrements passe non seulement par
l’élimination des goulets d’étranglement mais aussi par des mesures
de fluidification de la circulation.
OFROU Route et trafic 2017 | 11
Améliorer l’information des usagers de la route
La fluidité du trafic dépend aussi du comportement des con-
ducteurs. La circulation sur la voie de gauche – phénomène fort
répandu – le talonnement ou les accidents causés par distrac-
tion ralentissent le trafic et risquent de provoquer des embou-
teillages. D’où la nécessité de mieux informer les conducteurs.
Outre la réglementation dynamique de la vitesse en fonction
de l’affluence, l’élimination ciblée des goulets d’étranglement
via l’accroissement de la capacité et la réaffectation de la bande
d’arrêt d’urgence, le recours plus fréquent aux panneaux à mes-
sages variables sur les autoroutes est aussi une mesure utile.
Grâce aux dispositifs flexibles ou fixes, il est possible d’influer
rapidement et localement sur la fluidité du trafic.
Sur les autoroutes, les usagers sont directement informés de la situation du trafic via des panneaux à messages variables.
De bonnes expériences à Zurich et Berne
Le contournement nord de Zurich et la région du Baregg
constituent encore les principaux goulets d’étranglement
du réseau des routes nationales. La réduction tempo-
raire de la vitesse aux heures de pointe est déjà testée
sur l’A1 aux abords du tunnel du Baregg. Dans le canton
de Berne, des systèmes dynamiques de réglementation
de la vitesse et de signalisation des dangers sont déplo-
yés sur divers tronçons, par exemple entre Berne-Wank-
dorf et Kirchberg sur l’A1, à Niederwangen et Bümpliz
sur l’A12, entre Rubigen et Ostring sur l’A6 ainsi que sur
la tangente de Berne.
Les analyses effectuées sur ces tronçons révèlent que la
capacité des routes actuelles peut être mieux exploitée
depuis la mise en place des systèmes mobiles de régle-
mentation de la vitesse et de signalisation des dangers.
Sur les tronçons en question, le trafic s’écoule plus régu-
lièrement et les encombrements sont moins nombreux.
12 | OFROU Route et trafic 2017
Système de navigation
Le GPS, qui domine actuellement le marché, est un système de
navigation américain développé à l’origine à des fins militaires
et toujours exploité par l’armée. Pour ne plus dépendre de ce
système américain, l’Union européenne (UE) a mis sur pied avec
l’Agence spatiale européenne (ESA) son propre système de na-
vigation : c’est ainsi que Galileo est né. Contrairement au GPS,
Galileo a été conçu uniquement à des fins civiles et il fournira
des indications beaucoup plus précises.
Une utilité toute particulière pour la circulation routière
La Suisse participe au programme Galileo depuis 2014 dans le
cadre de l’accord de coopération relatif aux programmes euro-
péens de navigation par satellite. Cet accord garantit à la Suisse
l’accès aux services du système. Par ailleurs, il offre au secteur
des services et à l’industrie spatiale suisses les mêmes conditions
d’adjudication des marchés que pour leurs concurrents europé-
ens. Les services du système Galileo présentent une utilité tou-
te particulière pour la circulation routière : il est fondamental
de disposer de données et de cartes précises et fiables dans la
perspective des véhicules autonomes, des nouvelles formes de
guidage et de surveillance du trafic, ainsi que du prélèvement de
redevances en fonction des tronçons empruntés et de l’heure de
passage. Le système contribuera donc à fluidifier durablement
le trafic routier, lequel ne cesse de croître.
La Suisse participe depuis 2014 au programme européen de navigation par satellite Galileo,
lequel permettra de mettre en place un nouveau système de navigation civil, notamment pour
la circulation routière, l’aviation et la navigation. Galileo est accessible au grand public depuis
décembre 2016 ; sa mise en service complète est prévue pour 2020.
Galileo, un nouveau système de navigation par satellite
En service dès 2020
Fin 2016, 18 des 24 satellites prévus étaient en orbite. Le
système de navigation par satellite Galileo est accessible
au grand public depuis le 15 décembre 2016 pour ce
qui est des services de navigation, mais il est également
utilisable pour les opérations de recherche et de sauve-
tage. Sa mise en service complète est prévue pour 2020.
Galileo, le nouveau système de navigation pour la circulation
routière, l’aviation et la navigation, compte 30 satellites et
entrera en service dès 2020. (Photo : ESA)
OFROU Route et trafic 2017 | 13
Mobilité intelligente
De vastes possibilités grâce aux véhicules automatisés et connectés
Les défis à relever pour l’OFROU
Divers travaux sur la mobilité intelligente sont menés à
l’OFROU. Ils visent entre autres à clarifier des questions
juridiques, notamment celle des adaptations de la LCR,
et à dessiner les contours d’une éventuelle formation des
conducteurs. Par ailleurs, des études déterminent les pro-
cédures qui seront applicables à la réception par type et
au contrôle de conformité. L’OFROU a aussi besoin de
connaître les conditions qui permettront aux véhicules
conventionnels et aux véhicules automatisés de circuler
ensemble sur les routes (trafic mixte). Il s’agit en fin de
compte de s’intéresser à l’échange de données entre les
véhicules et l’infrastructure. Vous trouverez les dernières
connaissances sur le sujet sur le portail www.auto-mat.ch,
créé par le TCS en collaboration avec l’OFROU.
Il devient toujours plus important de mieux utiliser les ca-
pacités existantes, à l’heure où la mobilité augmente et où
l’aménagement de l’infrastructure est coûteux et géogra-
phiquement limité dans notre pays densément peuplé. La
numérisation dans le domaine de la mobilité a le potentiel
d’augmenter considérablement l’efficacité de notre système de
transport, comme l’a conclu un rapport publié fin 2016 par le
Conseil fédéral.
Le Conseil fédéral part du principe que ces 15 à 25 prochaines
années, les véhicules automatisés représenteront une grande
part des véhicules routiers. Leur introduction pourrait rendre la
circulation routière encore plus sûre et faciliter l’accès des per-
sonnes âgées, des personnes en situation de handicap et des
enfants à la mobilité (automobile).
De même, l’automatisation ouvre des perspectives intéressan-
tes pour les transports publics. Des offres d’un genre nouveau,
comme des taxis collectifs, des modèles d’autopartage et des
modalités d’exploitation sans lignes prédéfinies ni horaire fixe
pourraient venir compléter, voire remplacer les offres actuelles,
en particulier sur les distances particulièrement courtes ainsi
que dans les zones rurales.
La stratégie de l’OFROU, élaborée récemment, accorde une
grande importance à la mobilité intelligente et interconnec-
tée. Elle a fixé pour objectifs la mise en réseau croissante des
modes de transport ainsi que la création des bases techniques
et juridiques nécessaires à la circulation de véhicules connec-
tés et complètement automatisés sur les routes nationales.
Il s’agit principalement d’utiliser de façon cohérente les pos-
sibilités qu’offre la mobilité intelligente, en vue de continuer
d’augmenter la sécurité routière et d’exploiter encore mieux
l’infrastructure disponible.
Ce n’est plus qu’une question de temps avant que des
véhicules automatisés et interconnectés circulent sur
nos routes. L’OFROU se prépare aux défis prochains,
tels que l’adaptation indispensable de la loi fédérale
sur la circulation routière (LCR).
14 | OFROU Route et trafic 2017
Les lampadaires sont démontés sur les
routes nationales, mais pas sur les aires
de ravitaillement et de repos.
Pour différentes raisons, les installations d’éclairage sont mises hors circuit ou dé-
montées sur une grande partie des tronçons à ciel ouvert : sur les axes principaux des
routes nationales, aux échangeurs et aux jonctions.
Une facture d’éclairage de 12 millions
Pas d’éclairage sans électricité – et l’électricité a un coût. La consommation électrique
annuelle sur les routes nationales totalise 145 GWh, dont 72 GWh uniquement pour
l’éclairage qui coûte ainsi à lui seul près de 12 millions de francs tous les ans.
Grâce à la technologie LED et à la mise en œuvre de la nouvelle directive de l’OFROU
sur les installations d’éclairage, la consommation énergétique a sensiblement reculé
au cours de ces dernières années. La diminution de l’éclairage nocturne en fonction
de la densité du trafic permet une économie supplémentaire de 10 %.
Mais l’éclairage sur les routes nationales est également lié à la pollution lumineuse.
Réduire l’éclairage, c’est aussi faire baisser notablement son impact sur la faune, en
particulier les oiseaux, les chauve-souris et les insectes. N’oublions pas que la pollu-
tion lumineuse affecte également la santé des êtres humains.
Maintien du niveau de sécurité
Il a été démontré que la mise hors circuit ou le démontage des éclairages sur les tron-
çons à ciel ouvert des routes nationales n’entraîne aucune diminution de la sécurité.
L’éclairage est maintenu dans les zones où les routes nationales sont ouvertes à la
mobilité douce et équipées de passages pour piétons. C’est le cas des croisements
ainsi que des passages supérieurs et inférieurs, qui font partie du réseau des routes
nationales. Les exigences applicables à l’éclairage en matière de sécurité et de visibi-
lité y sont identiques à celles des routes communales ou cantonales.
L’éclairage des tunnels
L’éclairage est tout aussi indispensable dans les 250 tunnels du réseau des routes
nationales. Différents types d’éclairage remplissent des fonctions distinctes :
l’éclairage des chemins de fuite est maintenu en cas de panne de courant ; les bali-
sages lumineux sur le bord des banquettes assurent la sécurité des usagers de la
route qui traversent le tunnel ; enfin, l’éclairage de traversée éclaire toute la chaussée
de manière homogène.
Il est possible de réduire l’intensité de
l’éclairage nocturne tout en maintenant
le même niveau de sécurité car, d’après
les normes, un volume de trafic moins
important exige moins d’éclairage. À
l’avenir, les tunnels courts ne seront plus
éclairés la nuit que par le seul balisage
optique.
Les onze unités territoriales sont res-
ponsables de la gestion des installations
d’éclairage sur les routes nationales. Leur
entretien (réparations et remplacement)
incombe aux cinq filiales de l’OFROU.
Depuis 2008, l’OFROU réduit le nombre des éclairages sur les routes natio
nales. L’absence d’incidence sur la sécurité routière est avérée. En revan
che, la consommation énergétique est nettement à la baisse, tout comme
la pollution lumineuse qui affecte la faune.
Exploitation
La sécurité routière reste prioritairemalgré la réduction des éclairages
OFROU Route et trafic 2017 | 15
L’abandon de déchets sur la voie publique, également connu sous le nom de « littering »,
est aujourd’hui un phénomène très répandu. Sur le domaine des routes nationales, il touche
particulièrement les aires de repos.
Les ordures ménagères
Les aires de repos font notamment l’objet d’une utilisa-
tion abusive, car les conducteurs y éliminent leurs ordu-
res ménagères. Afin de contrecarrer ce comportement,
lors des rénovations, l’OFROU s’assure que le périmètre
soit visible de tous les côtés en n’y faisant planter aucun
buisson de grande taille, ce qui rend plus difficile le
dépôt d’ordures clandestin.
Le nettoyage est indispensable sur les routes natio-
nales où il prolonge le cycle de vie de l’infrastructure.
L’OFROU en contrôle donc régulièrement le système,
la fréquence et les coûts. Le système de nettoyage est
fonction du type d’installation, du volume du trafic et
du degré de salissure.
Déchets sauvages – une tonnepar an et par kilomètre
Les aires de repos sont les places de stationnement sur les routes
nationales qui ne comportent pas de restaurant. De nombreux usa-
gers y laissent traîner leurs déchets de manière inconsidérée, tant
dans les aménagements extérieurs équipés de places de pique-
nique que dans les toilettes. Mais le phénomène affecte également
les aires de ravitaillement (avec restaurant) et le bord des routes.
On ne peut qu’estimer la quantité des déchets sauvages sur les
routes nationales. En effet, le personnel des unités territoriales in-
tervient en permanence dans le cadre de leur nettoyage général ;
les services cantonaux d’entretien des routes sont le plus souvent
mandatés à cet effet et y déblaient ainsi régulièrement les déchets
sauvages. Les quantités collectées ne font l’objet d’aucun relevé.
Se fondant sur l’expérience et les évaluations, l’OFROU estime
que le littering annuel s’élève à environ une tonne par kilomètre
d’autoroute. Les frais de nettoyage correspondants sont esti-
més à deux millions de francs par an. Les quantités de déchets
sauvages présentent de fortes variations régionales. On cons-
tate qu’elles sont plus importantes là où se trouvent des fast
foods, par exemple.
Standards de nettoyage
L’OFROU a défini des mesures standard qui visent à assurer,
dans toute la Suisse, une propreté et un aspect homogènes des
aires de repos et de ravitaillement, des installations extérieures
et des espaces verts. Tous les services mandatés pour l’entretien
des routes respectent ces standards :
- Des nettoyages et des contrôles sont effectués régulièrement.
- Afin de garantir l’aspect agréable des aires de repos, leur
propreté et leur fonctionnement, tout comme ceux des
installations sanitaires, sont contrôlés une fois par jour en
moyenne, et font l’objet d’un rapport.
- Les services d’entretien augmentent la fréquence des net-
toyages lorsque les sites sont exposés ou présentent une
augmentation inhabituelle des déchets sauvages.
- L’OFROU procède en outre à des contrôles par échantillon-
nage et informe les services d’entretien en cas de défauts.
16 | OFROU Route et trafic 2017
Le Conseil fédéral a décidé de prolonger les intervalles entre les
contrôles subséquents des poids lourds, des tracteurs à sellette et
de leurs remorques. Désormais, les deux premiers contrôles seront
effectués tous les deux ans ; les contrôles ultérieurs continueront
d’avoir lieu chaque année. Les premières années de service du
véhicule, les transporteurs seront ainsi dispensés de deux contrô-
les auprès des services des automobiles, économisant quelques
millions de francs. Entrée en vigueur le 1er juillet 2017, la nouvelle
disposition s’applique seulement aux véhicules circulant en Suisse.
Les véhicules utilisés dans le trafic international restent soumis à
l’intervalle d’un an usuel dans l’Union européenne, en raison des
accords bilatéraux que la Suisse a conclus avec cette dernière.
Aucun risque pour les autres usagers de la route
Selon l’analyse des défauts techniques observés lors des con-
trôles subséquents, les véhicules des groupes concernés sont en
très bon état les premières années. En outre, des systèmes mo-
dernes de diagnostic embarqué, des méthodes de fabrication
optimisées et des contrôles de qualité stricts par les fabricants
garantissent que la prolongation des intervalles de contrôle ne
présente pas de risques pour la circulation routière. Des con-
trôles annuels sont par contre indiqués à partir de la cinquième
année de service des véhicules.
Prolongation de délai pour les voitures de tourisme et
les motocycles
Les nouvelles prescriptions prévoient une prorogation du délai
imparti jusqu’au premier contrôle subséquent aussi pour les voi-
tures de tourisme et les motocycles : le cycle annuel en vigueur
est prolongé. Depuis le 1er février 2017, ces véhicules doivent
être soumis à un premier contrôle au plus tôt cinq ans après
leur première mise en circulation, mais au plus tard dans les six
ans. Le deuxième contrôle doit avoir lieu après trois ans ; les
suivants sont effectués tous les deux ans. Ici aussi, les progrès
techniques et l’optimisation de la qualité permettent de déchar-
ger les détenteurs de véhicules.
Intervalles de contrôle prolongéspour les véhicules utilitaires lourds
Depuis le 1er juillet 2017, les deux premiers contrôles subséquents prescrits pour les poids lourds
n’ont plus lieu chaque année, mais à un intervalle de deux ans. Cependant, seuls les véhicules
utilitaires lourds et leurs remorques circulant exclusivement en Suisse sont concernés.
Technique des véhicules
Les entrailles d’un tracteur à sellette sans sa semi-remorque
OFROU Route et trafic 2017 | 17
Les prescriptions suisses en matière
d’émissions sonores applicables aux voi-
tures de tourisme et aux motocycles sont
déjà harmonisées depuis 1995 et 1998
avec celles de l’Union européenne (UE).
Depuis cette adaptation, le droit euro-
péen de même que la législation suisse
n’ont pas changé. Or, entre-temps, le
trafic routier motorisé a augmenté de
plus de 30 % en Suisse. C’est pourquoi
la Commission économique des Nations
Unies pour l’Europe (CEE – ONU) et l’UE
ont décidé de durcir les prescriptions en
vigueur en adoptant de toutes nouvelles
méthodes de mesure.
Clapets d’échappement interdits
Pour les types de voitures de tourisme
nouvellement mis sur le marché, les sys-
tèmes d’échappement comportant des
dispositifs ayant pour seul but de contour-
ner les valeurs limites d’émissions sonores
(« clapets d’échappement ») sont interdits
depuis le 1er juillet 2016. Par contre, les cla-
pets d’échappement ne modifiant que les
caractéristiques du son sans enfreindre les
valeurs limites demeurent admis.
Par ailleurs, les valeurs limites d’émissions
sonores doivent être respectées quels que
soient le mode de conduite ou les para-
mètres du logiciel. Pour les voi tures de tou-
risme, cette interdiction d’immatriculation
s’appliquera aux véhicules importés en
Suisse après le 30 juin 2022.
Plus de « dBKiller » pour les motocycles
Pour les motocycles, le calendrier est plus serré : depuis le 1er
janvier 2016 déjà, les silencieux équipés de « dB-Killer » sont in-
terdits sur les motocycles. Il s’agit de dispositifs d’insonorisation
qui peuvent être facilement démontés et remontés.
Les motocycles sont soumis en outre, au même titre que les
voitures automobiles et de tourisme, aux prescriptions strictes
en matière de clapets d’échappement et de modes de conduite
ou de logiciels. Les valeurs limites d’émissions sonores doivent
être respectées en tout temps et dans toutes les situations. Les
motocycles qui ne sont pas conformes à ces prescriptions et
qui ont été importés en Suisse après le 31 décembre 2016 font
l’objet d’une interdiction d’immatriculation.
Des prescriptions plus sévèresen matière de bruit
L’augmentation constante du trafic routier expose de plus en plus la population aux nuisances
sonores. Si les prescriptions en matière de gaz d’échappement ont sans cesse été durcies
au cours des dernières décennies, celles concernant les émissions sonores sont restées in
changées. Depuis le 1er juillet 2016, elles sont toutefois devenues plus strictes pour les
dispositifs d’échappement.
Une moto au pot d’échappement spectaculaire, qui remplit les
prescriptions en matière de bruit
18 | OFROU Route et trafic 2017
Comme l’appellation « Transjurane » l’indique clairement, les
85 kilomètres de l’A16 aujourd’hui terminée entre Boncourt et
Bienne traversent le Jura et le Jura bernois, sur respectivement
48 et 37 kilomètres. Depuis le 3 avril 2017, elle permet d’aller
de Boncourt à Bienne en moins d’une heure, offrant ainsi à
la région une voie de communication directe avec le Plateau
suisse. Elle constitue en outre la troisième liaison entre le réseau
national suisse et le réseau national français, après celles de Bâle
et de Genève.
Depuis l’achèvement de l’A16, le Jura dispose d’un accès direct
au nord-ouest de l’Europe, ce qui aura des effets positifs sur
son développement économique. Les 23 jonctions et demi-
jonctions rendent en outre le trafic local plus sûr : les statistiques
montrent que les accidents sont trois fois moins nombreux sur
les autoroutes que sur les routes cantonales et communales. En-
fin, la Transjurane augmente la qualité de vie dans le Jura en
contournant plusieurs grandes localités.
Début des travaux en 1987 et 1989
La construction de la Transjurane a duré 30 ans : elle a débuté
en 1987 dans le canton du Jura et en 1989 dans celui de Berne.
Les deux cantons ont mené les projets de construction sous la
haute surveillance de l’Office fédéral des routes (OFROU), repré-
sentant de la Confédération en la matière. Le 5 décembre 2016,
le Jura a pu ouvrir son dernier tronçon (Delémont Est – Choin-
dez ; 4,9 km) ; le canton de Berne a pu inaugurer à son tour
son dernier tronçon le 3 avril 2017 (Court – Loveresse ; 8,8 km).
Les responsables de la planification et de la construction ont dû
surmonter de nombreuses difficultés en raison de la topographie
complexe des lieux : 22 ponts et 33 tunnels au total témoignent
de l’ampleur de la tâche. En tout, l’A16 a coûté 6,6 milliards de
francs : 4 milliards pour le canton du Jura et 2,6 milliards pour
celui de Berne. Conformément à la clé de répartition prévue par
la loi, la Confédération a assumé 95 % des coûts à la charge du
Jura et 87 % de ceux à la charge de Berne. Les exigences posées
en matière de sécurité ainsi que la protection des paysages ont
constitué d’autres facteurs de coûts importants.
La construction de la Transjurane a également donné un travail
considérable aux paléontologues, qui ont mis au jour 13 000
traces de dinosaures. Cette découverte a fait du Jura une région
essentielle pour la paléontologie.
La Transjurane est ouvertedans son intégralité depuis avril 2017
L’autoroute A16, dite « Transjurane », relie Bienne à Boncourt sur 85 kilomètres, menant ainsi à
la frontière nationale dans le canton du Jura. Son dernier tronçon a été inauguré le 3 avril 2017
par la présidente de la Confédération, Doris Leuthard. L’A16 compte 22 ponts et 33 tunnels, et
pas moins de 13 000 traces de dinosaures ont été mises au jour lors de sa construction.
La Transjurane en chiffres
85 km de long, dont 48 km dans le canton du Jura et
37 km dans le canton de Berne
30 ans de travaux (de 1987 à 2017)
33 tunnels/galeries d’une longueur totale de 37 km
(43 % de la Transjurane)
22 ponts et viaducs d’une longueur totale de 6 km
(7 % de la Transjurane)
23 jonctions et demi-jonctions
3 aires de repos (sans restaurants)
1 installation douanière
13 000 traces de dinosaures
55 minutes de trajet entre Boncourt et Bienne
6,6 milliards de francs : coûts totaux
77 millions de francs : coûts par kilomètre
Construction des routes nationales
OFROU Route et trafic 2017 | 19
Le tunnel de Bévilard dans le Jura bernois
Le viaduc de Creugenat dans le canton du Jura
20 | OFROU Route et trafic 2017
Le réseau des routes nationales décidé par le Parlement comp-
tera 1892 kilomètres. À ce jour, 1840 kilomètres sont déjà en
service ; il manque donc encore 52 kilomètres pour que le ré-
seau soit achevé.
La construction des nouveaux tronçons de cette année se fon-
de sur le 9e programme de construction à long terme pour
l’achèvement des routes nationales. Les réalisations les plus
importantes portent sur des chantiers en cours, notamment :
- l’A9 dans le Haut-Valais
- le tronçon Est du contournement de Bienne (A5)
- la Transjurane (A16) dans le canton de Berne (construction
achevée le 4 avril 2017, cf. p. 18)
Au total, 400 millions de francs seront investis en 2017 pour la
construction de nouveaux tronçons en vue de l’achèvement du
réseau. Ce montant sera prélevé sur le fonds d’infrastructure
et réparti principalement entre les cantons suivants : Valais
(220 millions), Berne (93 millions), Jura (24 millions) et Schwyz
(15 millions).
Aménagement et entretien
Le Parlement a octroyé 1,2 milliard de francs pour l’aménagement
et l’entretien des routes nationales ouvertes à la circulation. Ces
fonds proviennent du financement spécial pour la circulation
routière (FSCR).
Cette année, les travaux principaux débuteront pour les grands
projets de maintenance suivants :
- A1 SG : Rheineck – St-Margrethen
- A2 BL : Schänzli
- A6 BE : Thoune Nord – Spiez
- A9 VD : Vennes – Chexbres
En 2017, la Confédération investira environ 1,8 milliard de francs dans
le réseau des routes nationales : 400 millions seront alloués à la cons
truction de nouveaux tronçons, près de 1,2 milliard à l’aménagement
et à l’entretien du réseau existant, et 195 millions à des projets visant
l’élimination des goulets d’étranglement.
1,8 milliard de francs pour l’achèvement, l’aménagement et l’entretien
Les travaux principaux se poursuivront sur d’autres tronçons,
notamment :
- A1 GE : Bernex – Ferney
- A2 SO/BL : Tunnel de réfection du Belchen
- A2 TI : Airolo – Quinto
- A2 TI : Jonction de Mendrisio
- A4 SH : Tunnel de Galgenbuck
- A5 NE : Colombier – Cornaux
- A9 VD : Vallorbe – Essert-Pittet
- A13 GR : Contournement de Roveredo
Vous trouverez des informations complètes sur tous les grands
projets de construction du réseau des routes nationales sur le
site www.autoroutesuisse.ch.
Programme d’élimination des goulets d’étranglement
En 2017, un total de 195 millions de francs sera affecté aux pro-
jets du programme d’élimination des goulets d’étranglement.
Ce montant sera essentiellement investi dans l’élargissement à
six voies du contournement nord de Zurich (A1).
Construction des routes nationales
Fonds pour les routes nationales et le trafic
d’agglomération (FORTA)
Les moyens consacrés aux projets d’achèvement du
réseau et d’élimination des goulets d’étranglement
pro viennent du fonds d’infrastructure. Le FORTA,
accepté par le peuple le 12 février 2017, entrera en
vigueur le 1er janvier 2018. Par conséquent, les projets
d’aménagement et d’entretien de cette année continu-
eront eux aussi d’être financés par le FSCR.
OFROU Route et trafic 2017 | 21
A1/A13 – Réfection du tronçon Rheineck – StMargrethen
Réfection des 8 km du tronçon autoroutier entre Rheineck et St-Margrethen / deux
voies par sens de circulation ouvertes en permanence pendant toute la durée des tra-
vaux / projet transnational avec l’Autriche / construction de 18 bassins d’avarie afin de
retenir les produits avariés en cas d’incident et de protéger le Vieux Rhin et le lac de Con-
stance / remplacement de l’ancienne chaussée en béton par une structure de chaussée
bitumineuse avec un revêtement phonoabsorbant / durée des travaux principaux : de
février 2017 à début 2019 / coût total : env. 190 millions de francs.
A2 – Projet de maintenance du tronçon Muttenz Sud – Hagnau
Remise en état du tronçon entre la jonction de Muttenz Sud et l’échangeur de Hagnau (in-
clus) / réfection des 10 km du tracé / remise en état de 71 ouvrages d’art (ponts, murs de
soutènement, passages supérieurs et inférieurs) / construction d’un système d’évacuation
et de traitement des eaux de chaussée (SETEC) et d’un bassin d’accumulation / construction
d’un passage supérieur pour déplacer les voies de circulation / rénovation des équipements
d’exploitation et de sécurité / mesures de protection contre le bruit / réfection du tunnel
de Schänzli et démolition puis reconstruction du tunnel de Hagnau sans interruption du
trafic / durée des travaux : de début 2017 à 2022 / Coût : env. 240 millions de francs.
A6 – Réfection du tunnel de l’Allmend à Thoune
Réfection et renforcement du tunnel de l’Allmend comme partie intégrante de la réfection
totale de l’axe Rubigen – Thoune – Spiez (A6) / tunnel à deux tubes, réfection jusqu’en
2020 avec fermeture alternative de l’un des deux tubes / déviation du trafic en direction
de Spiez via un contournement local en surface (couloir de transit) / 2017 : construction
du couloir de transit, y c. passage sous la piste de chars dans le secteur de l’Allmend à
Thoune / 4e trimestre 2017 : mise en service du couloir de transit, début de la réfection
du tunnel / coût de la réfection du tunnel de l’Allmend (A6) : env. 70 millions de francs.
A13 – Coire Nord – ZizersUntervaz
La voie Nord existante ne répondait plus aux exigences actuelles (bruit, absence de bande
d’arrêt d’urgence, dommages liés à l’ancienneté) / déplacement de la voie Nord entre
Coire Nord et la jonction de Zizers sur un axe parallèle à la voie Sud / réfection de la voie
Sud et déplacement vers la ligne des CFF sur 2 km (minimisation de la perte de terres agri-
coles) / construction du passage à faune « Halbmil » pour rétablir le corridor faunistique
interrompu / abaissement du niveau du torrent de Mäschäns et adaptation de plusieurs
voûtages / durée des travaux : 2015 à 2018 / coûts : env. 105 millions de francs.
A9b – Vallorbe – EssertPittet
2e étape des mesures de sécurité routière / construction d’un système de retenue cen-
tral / mise aux normes des glissières de sécurité extérieures / renforcement de la bande
d’arrêt d’urgence en vue d’un guidage du trafic permanent (réaffectation de la bande d’arrêt
d’urgence) / réfection du revêtement / modification de l’agencement des voies / réfec-
tion d’ouvrages d’art / rénovation des joints de chaussée / remplacement d’appuis de
pont / durée des travaux : 2016 à 2017 / coût total : env. 53 millions de francs.
Cinq projets majeurs sur le réseau des routes nationales
22 | OFROU Route et trafic 2017
Traversé chaque année par 6,3 millions de véhicules, dont
quelque 800 000 poids lourds, le tunnel routier du Gothard
constitue le principal axe routier transalpin de Suisse. Le tube
existant est doté de deux voies, une pour chaque sens de circu-
lation. Depuis son ouverture le 5 septembre 1980, le tunnel a
certes fait l’objet de plusieurs adaptations et rénovations, mais
il doit maintenant être soumis à une réfection complète. Pour
permettre la maîtrise du trafic pendant les travaux, un second
tube sera construit.
La réfection englobe des mesures de rénovation structurale
et des mesures de mise en conformité avec les normes ou di-
rectives existantes en vue d’améliorer la sécurité. Elle requiert
une fermeture du tunnel. Selon les connaissances actuelles,
les coûts de construction du second tube s’élèveront à envi-
ron 2 milliards, tandis que la réfection du tube existant coûtera
800 millions de francs.
Depuis la votation populaire du 28 février 2016, l’OFROU éla-
bore le projet général, qui sera approuvé par le Conseil fédéral
durant l’année 2017. L’office établira ensuite le projet définitif,
projet plus détaillé, puis le mettra à l’enquête.
Le second tube sera construit à l’est du tunnel existant, à une
distance de 70 mètres de ce dernier. La galerie de sécurité exis-
tante se situera au milieu des deux tubes parallèles. Des galeries
transversales reliant les deux tubes seront construites tous les
250 mètres. Le profil du second tube sera circulaire et compor-
Tunnel routier du Gothard
Mis en service en 1980, le tunnel routier du Gothard devra prochainement
faire l’objet d’une réfection complète en raison de son ancienneté. La
planification de la construction d’un second tube suivie de la réfection du
tunnel existant a commencé après la votation populaire de 2016. Le projet
général devrait être disponible bientôt.
La planification du 2e tubeau Gothard a débuté
OFROU Route et trafic 2017 | 23
tera une dalle intermédiaire au-dessus de la chaussée, qui sépa-
rera les canaux de ventilation. Par ailleurs, une galerie technique
sera aménagée sous la chaussée pour le passage des câbles et
des conduites nécessaires.
6,3 millions de tonnes de matériaux d’excavation
Les caractéristiques géologiques du Gothard sont bien connues
grâce aux expériences faites lors de la construction du premier
tube. Le second tube sera percé avec des tunneliers à partir
des deux portails ; les percements supplémentaires (centrales
de ventilation, galeries transversales, etc.) seront effectués à
l’explosif. Le tronçon en tunnel pourra être réalisé en grande
partie dans une zone géologiquement favorable. Il touchera
toutefois une zone critique (zones de failles) à la fois au nord et
au sud, qui nécessiteront des mesures préparatoires spécifiques
pour les tunneliers.
La construction engendrera 6,3 millions de tonnes de matériaux
d’excavation, qui seront réemployés autant que possible dans la
fabrication de béton afin de réduire au minimum l’impact sur
l’environnement. Les matériaux restants seront en partie utilisés
pour la création de zones peu profondes et précieuses sur le
plan écologique dans le lac d’Uri, pour des modélisations de
terrain au Tessin ainsi que pour la revalorisation de territoires.
Une construction le long de la frontière linguistique
L’OFROU assure la fonction de maître d’ouvrage du tunnel rou-
tier du Gothard. Il est responsable du bon déroulement du pro-
jet, dans le respect des coûts et des délais. Étant donné qu’il
s’agit d’un projet d’envergure réalisé à la frontière entre deux
régions linguistiques, cette responsabilité est répartie entre les
deux filiales de la division Infrastructure concernées, celle de Zo-
fingue (Suisse centrale) et celle de Bellinzone (Tessin et Grisons).
La construction du second tube relève de la filiale de Bellinzo-
ne ; la réfection du premier tube est du ressort de la filiale de
Zofingue. Il s’agit de deux projets partiels séparés, élaborés par
deux organisations de projet distinctes. Une collaboration étroi-
te et un partage des connaissances sont toutefois assurés dans
le cadre des interfaces existantes.
Début des travaux en 2020 au plus tôt
L’OFROU élaborera les détails du projet dès que le Con-
seil fédéral aura approuvé le projet général. Le projet
définitif ainsi obtenu sera ensuite mis à l’enquête pu-
blique : citoyens et organisations auront la possibilité d’y
faire opposition. Une fois que la procédure d’opposition
sera achevée et que la décision d’approbation des plans
sera disponible, les appels d’offres pour prestations de
construction pourront être lancés.
Les travaux de construction ne débuteront pas avant 2020.
Il faudra environ sept ans pour construire le second tube.
Après la mise en service de ce dernier, le tunnel existant
sera fermé à la circulation et soumis à une réfection com-
plète pendant près de sept ans. Ainsi, selon la planifica-
tion actuelle, les deux tubes devraient être ouverts à la cir-
culation à partir de 2030. Informations supplémentaires :
www.astra.admin.ch/gothard
Hospental
Andermatt
Pizzo Centrale
Monte Prosa
Col du Gothard
Airolo
Göschenen
Second tube
24 | OFROU Route et trafic 2017
Le tunnel du Belchen traverse le Jura. Cette chaîne de mon-
tagnes contient de grandes quantités de gypse du Keuper, dont
le gonflement a considérablement endommagé la structure
porteuse du tunnel. Il est donc urgent de procéder à la remise
en état des tubes unidirectionnels à deux voies dont la construc-
tion remonte à 1970. La construction préalable d’un tunnel dit
de réfection vise à prévenir les perturbations majeures du trafic
pendant les travaux. Ce troisième tube permettra le maintien
de la circulation pendant la remise en état des tubes existants.
Le projet général de réfection du tunnel du Belchen est subdi-
visé en plusieurs projets partiels. Outre les travaux du tunnel
proprement dit, il englobe notamment l’installation des équi-
pements d’exploitation et de sécurité, l’approvisionnement en
eau, la configuration des portails nord et sud, et la construction
d’un pont de 45 m de long au portail sud, au-dessus de la route
d’accès cantonale existante.
Travaux simultanés de perçage et de gros œuvre
Depuis la fête inaugurale, en février 2016, une logistique so-
phistiquée se déploie dans la partie arrière du plus grand tunne-
lier jamais utilisé en Suisse. Pendant que la tête de forage d’un
diamètre de 13,97 m poursuit sa percée nord-sud dans la mon-
tagne, les travaux de gros œuvre du nouveau tube progressent
simultanément sur une chaîne de production d’environ 1000 m.
Déplacement des amphibiens
La construction du tube de réfection passe par l’excavation de
quelque 550 000 m3 de roches qui sont acheminés sur un tapis
roulant jusqu’au point de triage près du portail sud. Les ma-
tériaux réutilisables y sont triés et employés pour construire le
radier du tunnel.
Un convoyeur à bande de 1100 m de long assure le transport des
roches non valorisables jusqu’à la décharge de Fasiswald. Cette
carrière d’argile désaffectée hébergeait une importante popu-
lation de crapauds accoucheurs. Comme ces amphibiens sont
protégés, il a fallu les déplacer avant de pouvoir y décharger les
premiers déblais du chantier. Cinq biotopes de compensation ont
ainsi été créés en collaboration avec le canton de Soleure.
Réfection des tubes existants
Le tunnel de réfection du Belchen devrait être achevé en 2022
et la remise en état des tubes existants, qui ont presque 50 ans,
pourra alors commencer. Seuls deux tubes resteront en service
une fois achevée la réfection du tunnel existant.
Le plus grand tunnelier de Suisseest à l’œuvre au Belchen
Situé sur l’A2 entre Eptingen (BL) et Egerkingen (SO), le tunnel du Belchen doit être remis
en état. Grâce au tunnel de réfection en cours de construction, les travaux ne devraient pas
provoquer de graves perturbations du trafic sur l’axe nordsud très fréquenté. Le plus grand
tunnelier de Suisse est à l’œuvre, avec une tête de perçage de presque 14 mètres de diamètre.
Travaux dans le tunnel du Belchen avec le plus grand tunnelier
de Suisse (13,97 m de diamètre)
Construction des tunnels
Tunnel du Belchen – les faits
Trafic journalier moyen (TJM) : 55 000 véhicules (dont
11 % de camions) / Emplacement du tunnel de réfec-
tion : à l’ouest des deux tubes existants / Longueur
du tunnel de réfection : 3,2 kilomètres / Volume
d’excavation : env. 550 000 m² / Durée de la construc-
tion du tunnel de réfection : de 2014 à 2022 / Coût du
tunnel de réfection : environ 500 millions de francs /
Réfection des tubes existants : à partir de 2023 /
www.belchentunnel.ch
OFROU Route et trafic 2017 | 25
Troisième tube au Gubrist et élargissement à six voies du contournement nord de Zurich
Le contournement nord de Zurich, sur l’A1, est l’un des tronçons autoroutiers les plus fré
quentés de Suisse. Avec 120 000 véhicules par jour, il atteint la limite de ses capacités. L’Office
fédéral des routes (OFROU) s’est depuis longtemps fixé l’objectif d’y améliorer la situation
du trafic. Le lancement officiel des travaux principaux a eu lieu le 6 juin 2016, en présence de
la conseillère fédérale Doris Leuthard. Sont prévus un élargissement de quatre à six voies
ainsi qu’un troisième tube au Gubrist.
Le projet clé du contournement nord de Zurich couvre l’élargis-
sement du tronçon à six voies, auquel s’ajoute la réfection des
tronçons autoroutiers existants et des deux tubes. Ces mesures
d’entretien amélioreront le fonctionnement et la sécurité de ce
tronçon à fort trafic. Un troisième tube sera également construit
au Gubrist. L’ouverture du chantier aura lieu au printemps 2018.
Décongestionner les localités environnantes
Des mesures d’accompagnement décongestionneront les lo-
calités avoisinantes. L’environnement bénéficiera, lui aussi, des
travaux en termes de bruit, d’évacuation des eaux et de sur-
faces de compensation écologique. Les solutions élaborées par
l’OFROU recueillent le soutien du canton et des communes. Un
recouvrement de 100 mètres est ainsi prévu pour le portail du
tronçon de Weiningen qui a fait l’objet de nombreux débats.
Le caractère unique de ce projet d’envergure ne tient pas uni-
quement à ses dimensions (cf. encadré), mais également à la
gare de chargement temporaire sur le site d’installation prin-
cipal à Zurich-Affoltern. Les débris de roche engendrés par les
travaux de construction seront évacués par rail, permettant
ainsi d’éviter quelque 65 000 courses de véhicules lourds. Une
fois les travaux terminés, la gare rattachée au tronçon Regens-
dorf – Zurich-Affoltern sera démantelée.
Pavillon d’information à Regensdorf
Un projet de construction d’une telle ampleur suscite un fort in-
térêt au sein de la population. Afin de permettre aux intéressés
de s’informer, la filiale de Winterthour, qui est responsable du
projet, a installé un pavillon d’information à Regensdorf. Une
exposition interactive dotée de textes en plusieurs langues rens-
eigne les visiteurs sur le projet de construction et les questions
de mobilité.
La vue du grutier sur le recouvrement de « Stelzen » dans le
secteur du contournement de Zurich
Élimination des goulets d’étranglement
Des coûts de 1,55 milliard de francs
Le coût total du contournement nord de Zurich avoisine
1,55 milliard de francs, dont 938 millions sont prévus
pour l’aménagement et 612 millions pour les mesures
d’entretien. En tout, le chantier durera environ neuf ans
et la mise en service du troisième tube du tunnel du Gu-
brist est prévue en 2022. La remise en état des deux
premiers tubes aura lieu en 2025. L’élargissement à 6
voies du contournement nord de Zurich fait partie du
premier module du programme d’élimination des gou-
lets d’étranglement.
www.nordumfahrung.ch
26 | OFROU Route et trafic 2017
En comparaison internationale, la menace sismique en Suisse
peut être considérée comme faible à moyenne. Elle a toutefois
été longtemps sous-estimée, probablement parce que notre
pays est épargné depuis plus de cent ans par les tremblements
de terre majeurs. Étant donné l’activité soutenue de construc-
tion au 20e siècle, le nombre des ouvrages exposés au risque sis-
mique a énormément augmenté. Le besoin croissant de sécurité
de la société et la diminution de l’acceptabilité des interruptions
dans les réseaux des infrastructures ont induit un besoin de rat-
trapage considérable en termes de conception parasismique des
ouvrages.
Une évaluation en deux phases
Les normes parasismiques n’ont été introduites en Suisse qu’en
1989, à une époque où environ 90 % des ponts actuels du ré-
seau routier national étaient déjà construits. Un certain nombre
de ponts existants pourraient donc présenter une sécurité para-
sismique insuffisante selon les critères actuels. Une procédure
d’évaluation de la sécurité parasismique en deux phases a été
mise au point pour identifier ces ouvrages critiques et procéder
à des investigations approfondies.
Au cours de la première phase, une liste de contrôle avec des
critères spécifiques permet une évaluation préliminaire rapide
de tous les ponts. Les critères englobent essentiellement les
points faibles typiques des ponts en termes de comportement
parasismique, tels que les appuis, les articulations et les murs de
soutènement.
Sont en principe jugés suffisamment sûrs du point de vue pa-
rasismique les ponts-cadres (piles et surface du pont fortement
liées) et les ponts à béquilles (avec des piles inclinées en pied et
en tête du pont), où les poutres sont chaque fois liées au tablier
de manière rigide. En revanche, les ponts-arcs, les ponts hau-
banés (avec piles et haubans) et autres ponts de types spéciaux
sont systématiquement considérés comme critiques.
La sécurité parasismique des ponts sur les routes nationales
La plupart des ponts sur le réseau des routes nationales ont été construits avant 1989, soit
avant l’introduction, dans les normes de construction suisses, des dispositions relatives à la
sécurité parasismique. Depuis 2005, l’Office fédéral des routes a soumis tous les ponts auto
routiers à une évaluation ; ils remplissent le plus souvent les exigences de sécurité.
Le passage supérieur sur l’axe Effretikon-Winterthour-Ohringen dans le canton de Zurich
Infrastructure
OFROU Route et trafic 2017 | 27
Les ponts jugés critiques sur le plan de la sécurité parasismiques
à l’issue de la première phase sont soumis à une évaluation et
une analyse plus approfondies lors de la deuxième. La déforma-
tion du pont sous l’action sismique fait l’objet d’un calcul. Plus
elle est élevée, plus le pont est sûr en cas de séisme.
Les mesures d’assainissement parasismique
D’éventuelles mesures d’assainissement parasismique doivent
ensuite être étudiées pour les ponts qui n’ont pas satisfait aux
exigences en matière de sécurité parasismique de la deuxième
phase, telles que :
- augmentation de la résistance ultime ou de la capacité de
déformation
- modification ciblée de la rigidité
- augmentation de l’amortissement
- amélioration de la sécurisation contre la chute du tablier
- isolation sismique du tablier.
L’assainissement parasismique doit toujours viser l’harmonisation
optimale des trois caractéristiques majeures d’une structure
porteuse : résistance ultime, rigidité et capacité de déformati-
on. L’affaiblissement ciblé de la structure porteuse, par exemple
par l’isolation sismique, permet d’y réduire considérablement
l’impact du séisme, raison pour laquelle il sera parfois préféré à
une augmentation de la résistance ultime.
Pour chaque pont, le choix des mesures d’assainissement tiendra
systématiquement compte à la fois du rapport de proportionna-
lité et du degré de priorité affecté à la réalisation de la mesure.
Seuls quelques ponts doivent être assainis
À l’issue de la première évaluation de la sécurité parasis-
mique des ponts sur les routes nationales (2005 – 2006),
qui a porté sur 4168 ponts et passages supérieurs,
3368 (81 %) d’entre eux ont été jugés comme présen-
tant une sécurité parasismique suffisante.
Les 800 ouvrages restants (19 %) ont été considérés
critiques à l’issue de la première phase d’évaluation.
En 2007, l’OFROU a défini une procédure avec deux ni-
veaux de priorité pour la deuxième phase d’évaluation :
261 ponts relevaient du premier degré de priorité, les
539 autres ponts, moins critiques, du second.
La vérification approfondie des 261 ponts de la priorité
1 s’est poursuivie jusqu’en 2012, celle des 539 ponts de
la priorité 2 se terminera en 2017.
Les évaluations montrent que seul un petit nombre de
ponts exigent des mesures d’assainissement. Conformé-
ment à la planification préventive de la Confédération,
leur mise en œuvre devrait s’achever en 2030. Les coûts
de cet assainissement représentent environ 2 % des dé-
penses qu’entraînerait la construction de nouveaux ou-
vrages en remplacement de tous les objets concernés.
Le viaduc de Biaschina dans le Tessin entre Giornico et Faido
28 | OFROU Route et trafic 2017
La planification sectorielle constitue la tâche principale de la
Confédération en matière d’aménagement du territoire. Elle
vise à coordonner le développement à long terme des infra-
structures avec le développement territorial. Grâce aux plans
sectoriels, la Confédération fait preuve de transparence, ce qui
accroît la fiabilité en matière de planification pour elle ainsi que
pour les cantons et les communes. Le plan sectoriel des trans-
ports garantit la coordination des différents modes de transport
entre eux (route, rail, air, eau) ainsi qu’avec le développement
territorial souhaité.
La partie Infrastructure route complète le plan sectoriel des
transports. En plus de ses objectifs, la Confédération y présente
la démarche qu’elle suit pour faire face aux exigences et aux
prescriptions imposées dans le secteur des routes nationales.
La planification des projets relatifs à ces dernières était déjà réa-
lisée jusqu’ici selon des procédures visant à garantir la coordi-
nation avec d’autres organes étatiques. Le SIN offre maintenant
un instrument pour l’aménagement du territoire, qui inclut des
processus spécifiques.
Les divers plans sectoriels comme le SIN mettent l’accent sur les
aspects territoriaux. La partie conceptuelle présente brièvement
les objectifs, les tâches ainsi que les intentions et regroupe les
objets concernés par thème ou territoire. Le SIN doit être utile
non seulement aux autorités spécialisées, mais aussi à la col-
lectivité.
Audition auprès des cantons en 2017
La première version du SIN repose en grande partie sur des con-
sidérations et des objets issus de décisions du Conseil fédéral
et du Parlement, raison pour laquelle elle offre une représen-
tation de l’état actuel de la coordination avec l’aménagement
du territoire. Une audition sur le sujet sera menée auprès des
cantons au cours du premier semestre 2017. Ces derniers ont
été tenus au courant de l’avancement des travaux dans le cadre
de groupes de coordination existants. Le Conseil fédéral devrait
approuver le SIN fin 2017.
Le plan sectoriel offre une vue d’ensemble des routes nationales
La Confédération montre dans des plans sectoriels comment elle prévoit d’accomplir ses tâches en
matière d’aménagement du territoire. La première version de la partie Infrastructure route du plan
sectoriel des transports (SIN) offre une vue d’ensemble des projets relatifs aux routes nationales :
elle explique et illustre la planification et la conception de ces derniers ainsi que les mesures prévues.
Aménagement du territoire
L’OFROU présente les objectifs et la marche
à suivre
Le SIN ne porte que sur les infrastructures des routes
nationales. Les compétences de la Confédération en la
matière recouvrent l’ensemble des tâches : planifica-
tion, conception, construction, exploitation et entretien.
Dans les mesures du plan sectoriel, l’OFROU présente
ses objectifs et la marche à suivre pour satisfaire les exi-
gences que lui impose la loi. Il place la planification et la
conception au premier plan, car la coordination avec les
autres tâches fédérales et cantonales du point de vue de
l’aménagement du territoire est assurée dans le cadre de
ces deux activités.
OFROU Route et trafic 2017 | 29
L’hoverboard est un engin auto-équilibré.
Véhicules
Véhicules ludiques et sécuritéroutière ne font pas bon ménage
Les véhicules tendance et ludiques sont amusants, mais en
l’état actuel de la loi, tout le monde ne peut pas les utiliser
partout à sa guise. L’Office fédéral des routes (OFROU) réfléchit
désormais à un certain allègement de la réglementation afin
d’autoriser à l’avenir l’utilisation sur les routes des trottinettes
électriques, des monoroues, des skateboards électriques et des
gyropodes entre autres. Une consultation sur le sujet devrait
être menée en 2018. À ce jour, la plupart de ces véhicules ne
sont pas admis sur les routes. Le revendeur doit être en mesure
d’indiquer si un véhicule de ce type peut être utilisé sur la voie
publique. Les véhicules autorisés n’ont pas le droit pour autant
de circuler sur les aires piétonnes ; seules les personnes à mobi-
lité réduite bénéficient d’un régime d’exception.
Véhicules autorisés à circuler sur la voie publique
Les trottinettes électriques d’une puissance maximale de 500 W
et dont la vitesse n’excède pas 20 km/h peuvent être condui-
tes sans casque et ne nécessitent pas de plaque de contrôle.
Elles doivent satisfaire les mêmes exigences techniques que les
cyclomoteurs légers. Le permis de conduire de la catégorie M
(cyclomoteur) permet de les conduire dès 14 ans ; à partir de
16 ans, celui-ci n’est plus nécessaire. Les mêmes règles de la cir-
culation s’appliquent que pour les vélos électriques lents (sans
plaque d’immatriculation).
Les gyropodes électriques (véhicules auto-équilibrés) néces-
sitent une réception par type ainsi qu’une plaque jaune pour
cyclomoteurs. Le permis de circulation est généralement déli-
vré par le revendeur. Le permis de conduire pour cyclomoteurs
(catégorie M) permet de les conduire dès 14 ans ; à partir de
16 ans, celui-ci n’est plus nécessaire. Le port du casque n’est
pas obligatoire. Les gyropodes électriques autorisés sont sou-
mis aux mêmes règles de la circulation que les vélos électriques
lents. Pour l’heure, la majorité de ces véhicules ne bénéficient
pas d’une réception par type et ne peuvent donc pas être utili-
sés sur la voie publique en Suisse.
Les véhicules tendance et ludiques électriques tels que
les trottinettes électriques ou les monocycles (mono
roues) sont à la mode. Toutefois, la plupart de ces
engins ne sont pas admis sur la voie publique, car ils
ne satisfont pas les exigences de sécurité.
30 | OFROU Route et trafic 2017
Sécurité routière
En 2016, 216 personnes ont perdu la vie et 3785 ont été griè-
vement blessées sur les routes suisses. En 1971, on dénombrait
encore 1773 tués et 18 785 blessés graves. Cette évolution po-
sitive s’explique par l’engagement constant non seulement en
faveur d’une amélioration du comportement au volant, mais
également en faveur de véhicules et d’infrastructures plus sûrs.
Cependant, si cet engagement n’est pas poursuivi, il faut s’attendre
à ce que la hausse de la prestation kilométrique et la crois-
sance démographique fassent stagner voire augmenter le nom-
bre d’accidents. Cette tendance pourrait s’accentuer du fait
de l’augmentation de la proportion d’usagers de la route mal
protégés (mobilité douce) et de seniors plus vulnérables. C’est
dans ce contexte que le Conseil fédéral a mis en vigueur il y a
trois ans le programme d’action Via sicura visant à améliorer la
sécurité sur les routes suisses.
Après avoir accepté un postulat de sa Commission des trans-
ports, le Conseil des États a chargé le Conseil fédéral à l’été
2016 de procéder à une évaluation globale de la série de mesu-
res et de lui soumettre d’éventuelles propositions d’adaptation.
Les résultats de l’évaluation montrent que Via sicura a eu des
effets bénéfiques sur la sécurité routière entre 2013 et 2015.
Bien que l’impact positif de Via sicura ait été terni par des
tendances négatives telles que la hausse du nombre de con-
ducteurs de vélos électriques victimes d’accidents, au moins
100 personnes ont pu échapper à un accident grave (décès ou
blessures graves) entre 2013 et 2015. Le résultat devrait être
encore meilleur dans quelques années lorsque toutes les mesu-
res pourront déployer pleinement leur potentiel. Cette attente
est déjà confirmée par la statistique des accidents 2016 : en
comparaison avec la tendance observée depuis des années, une
diminution supérieure à la moyenne du nombre de tués sur les
routes a été enregistrée en 2016.
Il convient notamment de mettre en avant la mesure qui impose
l’usage diurne des phares pour les véhicules automobiles. De-
puis l’entrée en vigueur de cette mesure, le taux de véhicules
circulant de jour avec les phares allumés a grimpé de près de
25 points de pourcentage pour atteindre 95 %. La meilleure
visibilité des véhicules en journée a entraîné une diminution du
nombre d’accidents.
Les mesures visant à punir plus sévèrement les délits de chauf-
fard, l’interdiction pour certaines personnes (par ex. les chauf-
feurs professionnels) de conduire sous l’influence de l’alcool
ainsi que les mesures d’infrastructure ont également contribué
à améliorer la sécurité routière.
Via sicura vise à réduire drastiquement le nombre de tués et de blessés
graves sur les routes suisses. Jusqu’à présent, 17 des 20 mesures inscrites
dans la loi sont entrées en vigueur. Une évaluation confirme leur impact
positif sur la sécurité routière.
L’efficacité de la série de mesures Via sicura
Les mesures
Le programme d’action Via sicura vise à réduire dras-
tiquement le nombre de tués et de blessés graves sur
les routes. Pour réaliser cet objectif, les mesures de Via
sicura s’inscrivent dans différents cadres :
1 Prévention (par ex., depuis 2014, les véhicules auto-
mobiles ont l’obligation de rouler en journée avec les
phares allumés) ;
2 Meilleure application des règles existantes (par ex., de-
puis 2013, il est interdit de fournir des services payants
et publics avertissant des contrôles du trafic) ;
3 Répression en cas d’infractions graves (par ex., de-
puis 2013, les chauffards sont punis plus sévèrement
et le permis de conduire est retiré pour une plus
longue période) ;
4 Infrastructure (par ex., depuis 2013, la Confédéra-
tion, les cantons et les communes doivent analyser
les points noirs de leur réseau et les éliminer) ;
5 Optimisation des systèmes d’information (statistique
des accidents par ex.).
OFROU Route et trafic 2017 | 31
Chiffres, faits, statistiques
32 | OFROU Route et trafic 2017
Réseau des routes nationales | Chiffres, faits, statistiques
© swisstopo, 2014
Bâle-Ville Gare–Gellert
Loveresse–Court2017
Lungern Nord–Giswil Sud 2030
Tunnel du Brünig
Tunnel urbain de Zurich
Route du Prättigau2029
Sierre Est–Viège Est2018/2024
Contournement de Bienne2017/2027/2034
Nouvelle Axenstrasse2027 A28
A13
A1.1
A7A4
A51A1A1
A3
A1
A1
A1a
A1
A3
A13
A2
A2
A4
A4
A14A2
A2A16
A2
A8A6
A12
A5
A9
A9
A9
Quatre nouveaux tronçons sur leréseau des routes nationales en 2016
En 2016, quatre tronçons ont été ouverts à la circulation sur le réseau suisse
des routes nationales. Fin 2016, celuici s’étendait ainsi exactement sur
1840,4 km. Les ouvertures ont touché l’A9 dans le Valais (Loèche / Susten
Est–Gampel/StegOuest), l’A16 dans le canton du Jura (DelémontEst–
Choindez), l’A28 dans le canton des Grisons (Dalvazza–Trun) et l’A13 dans
le canton du Tessin (contournement de Roveredo, où l’ancien tronçon de
3,6 km a été démantelé et ne fait plus partie du réseau des routes nationales).
État : janvier 2017
Achevé
En réalisation, en construction
(ouverture probable)
Routes nationale Canton Tronçon 2 voies 4 voies
A9 VS Loèche/Susten-Est – Gampel/Steg-Ouest 6,2 km
A13 GR Contournement de Roveredo 3,1 km 2,6 km
Démantèlement d’anciens tronçons − 3,6 km
A16 JU Delémont-Est – Choindez 3,6 km 1,3 km
A28 GR Dalvazzat – Trun 3 km
Routes nationale Canton Tronçon 2 voies 4 voies
A5 BE Bienne-Sud – Bienne-Est (branche Est) – 4,9 km
A16 BE Court – Loveresse 4,1 km 5,3 km
2016 : ouverture de quatre tronçons
2017 : ouvertures prévues
OFROU Route et trafic 2017 | 33
8 voies 7 voies 6 voies 5 voies 4 voies 3 voies 2 voies Routes à trafic mixte
Total
en service en service en service en service en service en service en service en service en service
Zurich 1,2 31,3 116,6 1,9 151,0
Berne 13,2 3,1 126,2 46,9 19,4 208,8
Lucerne 2,6 2,7 53,2 58,5
Uri 37,1 16,3 16,1 69,5
Schwyz 2,7 40,5 2,2 4,3 49,7
Obwald 1,8 22,3 13,3 37,4
Nidwald 22,9 2,9 25,8
Glaris 16,6 16,6
Zoug 6,0 11,7 17,7
Fribourg 84,2 84,2
Soleure 6,5 5,4 31,9 43,8
Bâle-Ville 3,5 6,0 9,5
Bâle-Campagne 9,5 3,3 17,4 30,2
Schaffhouse 17,2 17,2
St-Gall 4,3 135,5 139,8
Grisons 43,6 97,7 27,9 169,2
Argovie 1,2 14,0 1,7 82,4 99,3
Thurgovie 42,8 42,8
Tessin 7,3 18,0 82,7 30,9 138,9
Vaud 0,6 2,8 5,7 183,4 12,8 205,3
Valais 67,1 15,6 28,6 111,3
Neuchâtel 34,6 3,0 1,9 39,5
Genève 27,2 27,2
Jura 35,4 11,8 47,2
Total 1,8 1,2 96,7 46,9 1 300,8 1,9 279,6 111,5 1 840,4
Sept nouveaux tunnels en 2017 (au total, 250 tunnels sur le réseau des routes nationales)
Route nationale Canton Tronçon Tubes Longueur (m) Hauteur (m) Coût approx. (CHF)
A5 BE Bienne-Sud – Bienne-Est (Tunnel de Längholz) 2 2480 5,2 295 mio
A5 BE Bienne-Sud – Bienne-Est (Tunnel de Büttenberg) 2 1460 5,2 198 mio
A16 BE Court – Loveresse (Galerie de Sorvilier) 2 235 5,2 17 mio
A16 BE Court – Loveresse (Galerie de Bévilard) 2 200 5,2 17 mio
A16 BE Court – Loveresse (Tunnel de Court) 1 705 5,2 84 mio
A16 BE Court – Loveresse (Tunnel de Loveresse) 1 498 5,2 59 mio
A16 BE Court – Loveresse (Galerie de Malleray) 1 548 5,2 52 mio
Longueur totale par type de route (en km)
Fin 2016, le réseau suisse des routes nationales s’étendait
sur 1840,4 km. L’arrêté fédéral sur le réseau de 1960 prévoit
1892,5 km, si bien qu’il manque encore 52,1 km pour que le
réseau soit achevé. Le 1er janvier 2020, avec l’entrée en vigueur
du nouvel arrêté sur le réseau (NAR), 382,55 km de routes can-
tonales supplémentaires seront intégrés dans le réseau des rou-
tes nationales.
Le réseau suisse des routes nationales
34 | OFROU Route et trafic 2017
Trafic de marchandises à travers les Alpes | Chiffres, faits, statistiques
Nouvelle baisse du trafic routier de marchandises à travers les Alpes suisses
Au total, 1 092 728 poids lourds ont traversé les Alpes suisses par la route
en 2016, soit 17 669 véhicules de moins (− 1,6 %) qu’en 2015. La tendance
à la baisse, marquée par un recul de 1,2 % en 2015, s’est donc poursuivie.
Le nombre de poids lourds est légèrement inférieur à la moyenne des
dix dernières années (1,25 million). Le Gothard, le San Bernardino et le
GrandSaintBernard ont vu leur fréquentation diminuer, tandis que cette
dernière a augmenté de 4,8 % au Simplon.
1988
1986
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
2014
2016
1986
80 000
16 000
50 000
419 000
565 000
Différence
2012 2013 2014 2015 2016 2015/2016
San Bernardino 182 318 177 133 172 263 183 822 174 672 − 5,0 %
Simplon 85 000 80 740 80 160 85 519 89 652 4,8 %
Grand-Saint-Bernard 55 194 48 880 47 383 43 010 42 071 − 2,2 %
Gothard 886 088 836 655 823 697 798 046 786 333 − 1,5 %
Total 1 208 600 1 143 408 1 123 503 1 110 397 1 092 728 − 1,6 %
Source : Office fédéral des routes (OFROU)
OFROU Route et trafic 2017 | 35
Chiffres, faits, statistiques | Prestation kilométrique
Hausse de 2,4 % des véhicules kilomètres sur les routes nationales
Au total, 27,131 milliards de kilomètres ont été parcourus sur les routes
nationales en 2016, soit 2,4 % de plus que l’année précédente.
Le nombre de kilomètres parcourus sur les routes nationales a
continué de progresser. Ainsi, pour la première fois, le cap des
27 milliards de véhicules-kilomètres a été franchi, dont 1,566 mil-
liard est imputable au trafic lourd de marchandises, soit 5,8 % de
la prestation kilométrique totale.
Les tronçons les plus fréquentés sont ceux des agglomérations
de Zurich, Bâle et Berne (cf. tableau ci-dessous). La région de
Wallisellen, près de Zurich, enregistre toujours le volume de tra-
fic le plus élevé. Toutefois, en raison des chantiers réalisés, aucu-
ne donnée chiffrée concernant ce secteur n’est disponible pour
2016. En moyenne, en 2016, 133 296 véhicules ont emprunté
quotidiennement le tunnel du Baregg à proximité de Baden.
L’augmentation par rapport à l’année précédente est de 2,8 %,
ce qui correspond à peu de choses près à la croissance globale du
trafic sur les routes nationales.
En 2016, 24 066 heures d’embouteillage ont été recensées sur
les routes nationales, soit 5 % de plus que l’année précédente.
L’augmentation était toutefois inférieure d’un point de pourcenta-
ge à celle observée en 2015. La plupart des heures d’embouteillage
étaient imputables à une surcharge de trafic. La nouvelle baisse
marquée (− 31 %) des embouteillages dus aux chantiers est éga-
lement à souligner. L’OFROU conserve dans une large mesure le
nombre de voies de circulation lors de chantiers, mais un abaisse-
ment de la vitesse est imposé pour des questions de sécurité.
Année Milliards de km
Différence en %
2013 25,170 –
2014 25,415 + 1,0
2015 26,485 + 4,2
2016 27,131 + 2,4
Causes 2014 2015 2016 Différence en %
Surcharge 18 395 19 968 21 211 + 9 / + 6
Accidents 2 322 2 263 2 420 − 3 / + 7
Chantiers 674 516 356 − 23 / − 31
Autres 150 91 79 − 39 / − 13
Total 21 541 22 838 24 066 + 6 / + 5
Nombre de kilomètres parcourus
sur les routes nationales
Nombre d’heures d’embouteillage sur
le réseau suisse des routes nationales
Volume du trafic (nombre de véhicules par jour)
Aucune donnée chiffrée en cas de chantier(*) ou de révision technique(**) des installations
2015 2016 Différence en %
AG Baden, tunnel du Baregg 129 655 133 296 + 2,8
BL Muttenz, Hard 132 313 132 499 + 0,1
AG Neuenhof – 131 734 –
AG Würenlos 127 035 128 311 + 1,0
BE Schönbühl, Grauholz 108 301 109 861 + 1,4
ZH Wallisellen* 145 119 – –
ZH Contournement nord de Zurich, Seebach* 109 772 – –
ZH Contournement nord de Zurich, Affoltern* – – –
ZH Weiningen, Gubrist* – – –
BS Bâle, Gellert Nord** – – –
36 | OFROU Route et trafic 2017
Charge du trafic 2016 | Chiffres, faits, statistiques
N.Z.
28 / +2.8
210/ +1.5163 / +2.9
242 / +1.4
240 / +1.8
230 / +1.5
177 / −1.2
198 / −0.6
220 / −0.293 / +1.6
1026/ −
802 / +1.9
670 / +0.5
609/ +2.5
269/ +1.6
216 / −
75 / +0.2
1001/ +2.6803 / +2.61325 / +0.1
1333/ +2.8
855/ +2.9708/ +2.6
582 / +2.8
826 / +1.7
989 / +1.4
885 / -
253 / +2.5
1099 / +1.4
672 / +3.1692 / +1.3
803 / +1.7
816 / −
1099 / −
744 / +0.4
583 / −
740 / +1.5614 / +2.0
720 / +2.8
820 / +1.3
804 / +1.6
794 / +1.6
673 / +2.1
656 / −
440 / +2.1
631 / +1.9
610 / +2.5
483 / +2.0
282 / +1.6621 / +0.3
588 / −0.3
686 / −0.6631 / −6.4
419/ +3.1
119 / +3.3
535 / +2.1
1060 / −
492 / +2.9492 / +1.7
474 / +1.7
490 / +1.7
453 / +3.0
325 / +0.8
471/ +0.9
413/ +3.3
456 / +1.2
388 / +1.8164 / +1.4
368 / +1.2
388 / +2.2
376 / +2.6
359/ +0.6
315/ +2.6
319/ +2.7
362/ +1.7
343/ +2.7
324 / +0.1
306/ +2.6
328 / +1.8
359 / +3.9
298 / +1
273/ +2.2
198 / +1.4204 / +1.7
225 / +1.5275/ +1.5
144 / +0.4
193 / +2.2
201 / +2.3
181/ −0.2
176 / −1.2
294/ +2.7
55 / +4.5
130 / −
100 / −3.5
73 / +1.9
72 / +6.7
1057 / +2.4
820/ +1.9
352 / +2.9
605/ +3.4
Nombre de véhicules à moteur
90000
75000
60000
0
45000
30000
15000A2
A2
A1
A1
A1
A1
A1a
A2
A3 A3
A16
A5
A9
A9
A9
A9
A2
A2
A2
A13
A13
A28
A3
A12
A6A8
A14
A4a
A4
A4
A4
A7
A1
Carte de la charge du trafic sur les routes nationales
Source : geodata © swisstopo
N.Z.
28 / +2.8
210/ +1.5163 / +2.9
242 / +1.4
240 / +1.8
230 / +1.5
177 / −1.2
198 / −0.6
220 / −0.293 / +1.6
1026/ −
802 / +1.9
670 / +0.5
609/ +2.5
269/ +1.6
216 / −
75 / +0.2
1001/ +2.6803 / +2.61325 / +0.1
1333/ +2.8
855/ +2.9708/ +2.6
582 / +2.8
826 / +1.7
989 / +1.4
885 / -
253 / +2.5
1099 / +1.4
672 / +3.1692 / +1.3
803 / +1.7
816 / −
1099 / −
744 / +0.4
583 / −
740 / +1.5614 / +2.0
720 / +2.8
820 / +1.3
804 / +1.6
794 / +1.6
673 / +2.1
656 / −
440 / +2.1
631 / +1.9
610 / +2.5
483 / +2.0
282 / +1.6621 / +0.3
588 / −0.3
686 / −0.6631 / −6.4
419/ +3.1
119 / +3.3
535 / +2.1
1060 / −
492 / +2.9492 / +1.7
474 / +1.7
490 / +1.7
453 / +3.0
325 / +0.8
471/ +0.9
413/ +3.3
456 / +1.2
388 / +1.8164 / +1.4
368 / +1.2
388 / +2.2
376 / +2.6
359/ +0.6
315/ +2.6
319/ +2.7
362/ +1.7
343/ +2.7
324 / +0.1
306/ +2.6
328 / +1.8
359 / +3.9
298 / +1
273/ +2.2
198 / +1.4204 / +1.7
225 / +1.5275/ +1.5
144 / +0.4
193 / +2.2
201 / +2.3
181/ −0.2
176 / −1.2
294/ +2.7
55 / +4.5
130 / −
100 / −3.5
73 / +1.9
72 / +6.7
1057 / +2.4
820/ +1.9
352 / +2.9
605/ +3.4
Nombre de véhicules à moteur
90000
75000
60000
0
45000
30000
15000A2
A2
A1
A1
A1
A1
A1a
A2
A3 A3
A16
A5
A9
A9
A9
A9
A2
A2
A2
A13
A13
A28
A3
A12
A6A8
A14
A4a
A4
A4
A4
A7
A1
Les postes de comptage indiquent le trafic journalier moyen (TJM) des
véhicules automobiles, c’est-à-dire la moyenne du trafic de ces véhicules
sur 24 heures pour tous les jours de l’année.
Routes en service
Routes en construction ou projetées
TJM [102] et croissance en % par rapport à l’année précédente
TJM [102] et diminution en % par rapport à l’année précédente
TJM [102] pas de valeurs de l’année précédente
Les nombres sur la carte sont donnés en centaines (exemple : 12 = 1200)
Statistique des véhicules 2016 | Chiffres, faits, statistiques
38 | Chiffres, faits, statistiques
Statistique des véhicules 2016 | Chiffres, faits, statistiques
Près de 6 millions de véhicules immatriculés en Suisse
Parc automobile en 2016
qui a plus que doublé (+ 55 %) depuis 1990, frôle ainsi la barre
des six millions de véhicules. Les trois quarts de l’ensemble des
véhicules automobiles sont des voitures de tourisme.
Au total, 5 980 512 véhicules routiers motorisés étaient im-
matriculés en Suisse en 2016, soit 94 870 véhicules de plus
(+ 1,6 %) que l’année précédente. Le parc automobile suisse,
Nombre total de
véhicules automobiles
Différence en % par rapport à
2015
Voitures de tourisme
Essence Diesel Hybride Gaz Électrique Autre
Véhicules transport de
personnes
Véhicules de transport de marchan
dises
Véhicules agricoles
Véhicules industriels
Motocycles Cyclo moteurs (y c. vélos électriques rapides)
Totaldont vélos électriques
Total* 5 980 512 1,61 4 524 029 3 149 902 1 291 500 57 439 10 331 10 724 4 133 69 676 405 566 192 139 68 721 720 381 175 467 –
Région lémanique 1 104 013 1,61 845 651 599 447 231 378 11 071 1 559 1 579 617 11 260 70 269 23 115 10 501 143 217 14 458 –
Vaud 521 827 1,83 410 283 286 694 115 756 5 763 1 117 664 289 5 401 31 832 13 736 4 110 56 465 7 387 1 747
Valais 280 362 2,22 213 611 148 763 62 402 1 624 184 518 120 3 236 19 849 7 810 4 677 31 179 2 601 –
Genève 301 824 0,67 221 757 163 990 53 220 3 684 258 397 208 2 623 18 588 1 569 1 714 55 573 4 470 –
Plateau 1 348 514 1,63 1 002 167 713 431 272 610 11 294 2 158 1 729 945 19 368 92 344 60 809 16 825 157 001 56 065 –
Berne 735 429 1,45 527 314 368 645 149 882 5 917 1 376 971 523 12 251 53 482 38 812 10 474 93 096 35 155 –
Fribourg 233 023 2,39 180 259 129 563 47 625 2 399 219 295 158 2 698 14 518 9 878 2 331 23 339 7 135 2 132
Soleure 201 746 1,72 155 081 112 678 40 171 1 454 348 279 151 2 242 13 713 5 507 2 087 23 116 9 661 3 599
Neuchâtel 122 267 1,10 96 938 70 570 24 939 1 095 133 119 82 1 621 7 055 2 961 1 231 12 461 2 098 376
Jura 56 049 1,68 42 575 31 975 9 993 429 82 65 31 556 3 576 3 651 702 4 989 2 016 164
Suisse du nordouest 774 087 1,46 598 229 421 111 165 433 7 904 1 798 1 407 576 8 362 54 801 17 881 6 550 88 264 30 354 –
Bâle-Ville 85 984 0,93 65 956 44 285 20 223 913 333 134 68 857 8 348 167 670 9 986 4 438 1 472
Bâle-Campagne 189 909 1,26 146 631 104 690 39 099 1 862 468 376 136 2 034 13 228 3 888 1 612 22 516 7 671 –
Argovie 498 194 1,63 385 642 272 136 106 111 5 129 997 897 372 5 471 33 225 13 826 4 268 55 762 18 245 –
Zurich 938 520 1,42 731 975 499 661 215 225 11 542 1 947 2 855 745 9 846 60 683 16 078 10 639 109 299 21 527 9 602
Suisse orientale 897 474 1,66 662 732 453 460 199 585 6 257 1 369 1 431 630 10 831 63 957 43 426 14 324 102 204 27 368 –
Glaris 31 064 1,12 23 231 15 779 7 179 166 42 44 21 322 2 311 1 392 621 3 187 1 067 273
Schaffhouse 61 259 1,56 44 970 31 852 12 320 493 145 95 65 936 4 156 2 914 782 7 501 1 961 571
Appenzell Rhodes-Ext. 42 651 1,68 31 345 21 944 8 970 273 56 77 25 548 2 447 2 382 575 5 354 1 423 –
Appenzell Rhodes-Int. 13 719 2,54 9 456 6 542 2 805 64 10 31 4 115 901 1 271 266 1 710 505 –
St-Gall 367 986 1,45 275 969 188 473 83 324 2 739 596 568 269 4 133 25 761 15 300 5 118 41 705 12 320 2 800
Grisons 154 880 1,44 110 726 69 129 40 479 735 95 225 63 2 066 12 717 9 266 4 003 16 102 2 889 –
Thurgovie 225 915 2,21 167 035 119 741 44 508 1 787 425 391 183 2 711 15 664 10 901 2 959 26 645 7 203 2 031
Suisse centrale 612 547 2,20 458 710 309 589 140 736 5 785 847 1 243 510 7 474 41 133 26 752 6 808 71 670 21 609 –
Lucerne 290 486 2,12 213 061 146 473 62 496 2 790 516 530 256 3 615 20 130 14 614 2 912 36 154 11 596 4 685
Uri 26 858 1,36 19 563 13 158 6 249 117 6 22 11 391 1 624 1 322 498 3 460 949 130
Schwyz 129 772 2,43 98 477 68 599 28 201 1 156 147 292 82 1 465 8 094 5 438 1 715 14 583 4 018 828
Obwald 31 082 1,54 22 042 14 566 7 116 246 29 52 33 465 2 165 2 033 488 3 889 1 574 –
Nidwald 35 059 1,69 26 430 18 057 7 889 352 32 59 41 449 1 946 1 328 344 4 562 1 350 –
Zoug 99 290 2,75 79 137 48 736 28 785 1 124 117 288 87 1 089 7 174 2 017 851 9 022 2 122 890
Tessin 305 357 1,24 224 565 153 203 66 533 3 586 653 480 110 2 535 22 379 4 078 3 074 48 726 4 086 105
Près de 6 millions de véhicules immatriculés en Suisse
Comme en 2015, le nombre total de véhicules hybrides a progressé.
En 2016, on en dénombrait 57 439, soit 8931 de plus (+ 18,4 %) qu’en
2015. L’augmentation était encore plus nette pour les véhicules 100 %
électriques : leur nombre s’est inscrit en hausse de 42,4 %, pour
atteindre 10 724 véhicules.
* Total : hors cyclomoteurs et vélos électriques rapidesSource : Office fédéral de la statistique
Nombre total de
véhicules automobiles
Différence en % par rapport à
2015
Voitures de tourisme
Essence Diesel Hybride Gaz Électrique Autre
Véhicules transport de
personnes
Véhicules de transport de marchan
dises
Véhicules agricoles
Véhicules industriels
Motocycles Cyclo moteurs (y c. vélos électriques rapides)
Totaldont vélos électriques
Total* 5 980 512 1,61 4 524 029 3 149 902 1 291 500 57 439 10 331 10 724 4 133 69 676 405 566 192 139 68 721 720 381 175 467 –
Région lémanique 1 104 013 1,61 845 651 599 447 231 378 11 071 1 559 1 579 617 11 260 70 269 23 115 10 501 143 217 14 458 –
Vaud 521 827 1,83 410 283 286 694 115 756 5 763 1 117 664 289 5 401 31 832 13 736 4 110 56 465 7 387 1 747
Valais 280 362 2,22 213 611 148 763 62 402 1 624 184 518 120 3 236 19 849 7 810 4 677 31 179 2 601 –
Genève 301 824 0,67 221 757 163 990 53 220 3 684 258 397 208 2 623 18 588 1 569 1 714 55 573 4 470 –
Plateau 1 348 514 1,63 1 002 167 713 431 272 610 11 294 2 158 1 729 945 19 368 92 344 60 809 16 825 157 001 56 065 –
Berne 735 429 1,45 527 314 368 645 149 882 5 917 1 376 971 523 12 251 53 482 38 812 10 474 93 096 35 155 –
Fribourg 233 023 2,39 180 259 129 563 47 625 2 399 219 295 158 2 698 14 518 9 878 2 331 23 339 7 135 2 132
Soleure 201 746 1,72 155 081 112 678 40 171 1 454 348 279 151 2 242 13 713 5 507 2 087 23 116 9 661 3 599
Neuchâtel 122 267 1,10 96 938 70 570 24 939 1 095 133 119 82 1 621 7 055 2 961 1 231 12 461 2 098 376
Jura 56 049 1,68 42 575 31 975 9 993 429 82 65 31 556 3 576 3 651 702 4 989 2 016 164
Suisse du nordouest 774 087 1,46 598 229 421 111 165 433 7 904 1 798 1 407 576 8 362 54 801 17 881 6 550 88 264 30 354 –
Bâle-Ville 85 984 0,93 65 956 44 285 20 223 913 333 134 68 857 8 348 167 670 9 986 4 438 1 472
Bâle-Campagne 189 909 1,26 146 631 104 690 39 099 1 862 468 376 136 2 034 13 228 3 888 1 612 22 516 7 671 –
Argovie 498 194 1,63 385 642 272 136 106 111 5 129 997 897 372 5 471 33 225 13 826 4 268 55 762 18 245 –
Zurich 938 520 1,42 731 975 499 661 215 225 11 542 1 947 2 855 745 9 846 60 683 16 078 10 639 109 299 21 527 9 602
Suisse orientale 897 474 1,66 662 732 453 460 199 585 6 257 1 369 1 431 630 10 831 63 957 43 426 14 324 102 204 27 368 –
Glaris 31 064 1,12 23 231 15 779 7 179 166 42 44 21 322 2 311 1 392 621 3 187 1 067 273
Schaffhouse 61 259 1,56 44 970 31 852 12 320 493 145 95 65 936 4 156 2 914 782 7 501 1 961 571
Appenzell Rhodes-Ext. 42 651 1,68 31 345 21 944 8 970 273 56 77 25 548 2 447 2 382 575 5 354 1 423 –
Appenzell Rhodes-Int. 13 719 2,54 9 456 6 542 2 805 64 10 31 4 115 901 1 271 266 1 710 505 –
St-Gall 367 986 1,45 275 969 188 473 83 324 2 739 596 568 269 4 133 25 761 15 300 5 118 41 705 12 320 2 800
Grisons 154 880 1,44 110 726 69 129 40 479 735 95 225 63 2 066 12 717 9 266 4 003 16 102 2 889 –
Thurgovie 225 915 2,21 167 035 119 741 44 508 1 787 425 391 183 2 711 15 664 10 901 2 959 26 645 7 203 2 031
Suisse centrale 612 547 2,20 458 710 309 589 140 736 5 785 847 1 243 510 7 474 41 133 26 752 6 808 71 670 21 609 –
Lucerne 290 486 2,12 213 061 146 473 62 496 2 790 516 530 256 3 615 20 130 14 614 2 912 36 154 11 596 4 685
Uri 26 858 1,36 19 563 13 158 6 249 117 6 22 11 391 1 624 1 322 498 3 460 949 130
Schwyz 129 772 2,43 98 477 68 599 28 201 1 156 147 292 82 1 465 8 094 5 438 1 715 14 583 4 018 828
Obwald 31 082 1,54 22 042 14 566 7 116 246 29 52 33 465 2 165 2 033 488 3 889 1 574 –
Nidwald 35 059 1,69 26 430 18 057 7 889 352 32 59 41 449 1 946 1 328 344 4 562 1 350 –
Zoug 99 290 2,75 79 137 48 736 28 785 1 124 117 288 87 1 089 7 174 2 017 851 9 022 2 122 890
Tessin 305 357 1,24 224 565 153 203 66 533 3 586 653 480 110 2 535 22 379 4 078 3 074 48 726 4 086 105
OFROU Route et trafic 2017 | 39
319 331 voitures de tourisme mises en circulation
Nombre d’immatriculations de voitures de tourisme
* comprend également les boîtes de vitesses à double embrayage ainsi que les boîtes de vitesses automatiques, ** par ex. les boîtes de vitesses à variation continue, source : Office fédéral de la statistique
2006 2012 2013 2014 2015 2016
Total 269 748 334 045 310 154 304 083 327 143 319 331
Carosserie
berline 197 913 196 221 174 544 163 298 166 465 155 175
break 60 602 128 957 127 985 134 195 154 122 156 642
cabriolet 11 233 8 867 7 625 6 590 6 556 7 514
Cylindrée cm3
inférieure à 1000 8 015 13 548 18 907 18 942 27 397 27 072
1000 – 1399 46 635 89 272 80 098 77 576 75 995 72 221
1400 – 1799 58 533 78 913 75 025 68 020 69 118 64 217
1800 – 1999 82 328 94 510 84 036 86 115 95 673 98 247
2000 – 2499 30 287 23 217 21 540 20 847 23 076 22 660
2500 – 2999 24 216 21 434 19 429 20 816 22 472 22 966
3000 et plus 19 725 12 227 9 727 9 819 9 530 8 423
électrique 9 924 1 392 1 948 3 882 3 525
Boîte de vitesses
manuelle* 193 841 238 988 221 389 211 701 224 729 210 466
automatique 73 889 74 151 69 916 73 709 84 352 90 496
autre** 2 018 20 906 18 849 18 673 18 062 18 369
Carburant
essence 185 807 200 576 185 070 180 875 185 469 178 666
diesel 80 857 124 911 115 656 113 304 127 899 125 595
gaz 1 064 519 791 1 041 1 080 944
hybride 1 272 6 708 7 158 6 893 8 785 10 587
électrique 9 924 1 392 1 948 3 882 3 525
autre 739 407 87 22 28 14
Traction
4 × 4 67 073 112 554 111 532 117 059 131 954 141 056
arrière 19 840 19 416 14 924 15 511 17 466 15 756
avant 182 835 202 075 183 698 171 513 177 723 162 519
Puissance (kW)
jusqu‘à 60 31 711 29 346 24 615 23 333 24 310 18 340
61 – 80 59 976 67 143 63 283 54 429 47 614 40 985
81 – 100 41 083 54 216 53 591 56 189 65 552 68 241
101 – 120 60 425 81 881 72 726 64 700 67 705 63 049
121 – 140 22 260 40 593 41 349 45 880 53 137 56 166
141 – 200 43 479 41 540 35 675 34 219 40 105 41 808
plus de 200 10 210 19 289 18 811 25 252 28 682 30 737
non spécifiée 604 37 104 81 38 5
Émissions de CO² (g/km)
0 – 50 g 278 994 1 653 2 603 5 523 5 522
51 – 100 g 2 120 46 17 611 20 277 30 405 32 720
101 – 150 g 39 073 150 523 159 709 161 607 182 648 198 195
151 – 200 g 96 634 113 061 91 673 86 482 74 468 67 140
201 – 250 g 52 268 14 260 12 092 11 865 9 605 7 347
251 – 300 g 14 775 2 427 1 636 1 865 2 156 2 791
301+ g 4 213 1 383 1 359 1 054 575 813
inconnues 62 505 39 351 24 421 18 330 21 763 4 803
Source : Office fédéral de la statistique
Mise en circulation de véhicules
en 2016
2006 2016
Voitures de tourisme 269 748 319 331
Véhicules de transportde personnes
2 679 5 175
Véhicules de transportde marchandises
26 252 34 781
Véhicules agricoles 3 074 3 314
Véhicules industriels 3 241 4 210
Motocycles 45 665 48 175
Remorques 19 143 20 895
Total véhicules 369 802 435 881
Total véhicules automobiles
250 659 414 986
En 2016, 414 986 véhicules routiers mo-
torisés ont été mis en circulation en Suisse,
soit environ 3 % de moins que l’année
précédente. Les reculs les plus marqués ont
été observés chez les véhicules agricoles
(− 11,4 %) et les motocycles (− 7,0 %).
S’agissant du principal groupe de véhicu-
les, à savoir les voitures de tourisme, 319
331 nouvelles immatriculations ont été
recensées, un chiffre en repli de 2,3 %
par rapport à l’année précédente. A con-
trario, en 2015, la hausse était de 7,6 %.
40 | OFROU Route et trafic 2017
Statistique des accidents 2016 | Chiffres, faits, statistiques
En 2016, le nombre de victimes d’accident mortel a baissé de
15 % par rapport à 2015, avec 216 tués. Depuis le début des
comptages à l’échelle nationale, en 1940, seule l’année 1945
a connu moins de victimes (211 tués). Le niveau record a été
atteint en 1971, avec 1773 morts. Depuis, les chiffres sont en
baisse constante (− 88 % au total).
Le nombre de motocyclistes tués a lui aussi diminué. En 2016,
ils ont été 43 à succomber à leurs blessures (− 35 %). Parmi les
occupants de voitures de tourisme, 75 décès ont été déplorés,
soit autant que l’année précédente. Le nombre de blessés
graves a diminué de 1 %.
Cyclistes et conducteurs de vélos électriques tués ou
grièvement blessés
En 2016, 24 cyclistes ont péri sur les routes, soit un de moins
qu’en 2015. Le nombre de blessés graves accuse en revanche
une légère hausse, et passe de 838 à 854 personnes. La pré-
sence accrue de vélos électriques sur les routes ces dernières
années a entraîné une nette augmentation du nombre de victi-
mes d’accident ; le nombre de tués a atteint un record en 2015,
tandis que celui des blessés graves a culminé en 2016.
Avec un total de 201 victimes d’accident, les chiffres reflètent
une tendance à la hausse. Deux tiers des victimes sont âgées
de plus de 50 ans. Environ un quart des conducteurs de vé-
los électriques victimes d’accident grave roulaient avec un vélo
électrique rapide équipé d’une assistance au pédalage active
jusqu’à 45 km/h.
Diminution du nombre de piétons tués
L’année dernière, 50 piétons ont subi un accident mortel, soit
14 % de moins qu’en 2015. On compte parmi eux cinq enfants
âgés de 4 ans ou moins, qui se trouvaient tous en dehors d’un
passage pour piétons. Les seniors représentent un peu moins
de la moitié des victimes et la majorité d’entre eux ont égale-
ment perdu la vie en dehors d’un passage pour piétons.
Moins de tués sur les autoroutes et les semiautoroutes
Le nombre de personnes tuées sur les autoroutes ou les semi-
autoroutes a diminué en 2016 pour s’établir à 28, dont 20 oc-
cupaient des voitures de tourisme. Quatre touristes ont trouvé
la mort dans un accident tragique aux abords du portail sud du
Gothard.
L’année dernière, 216 personnes ont perdu la vie sur les routes suisses, soit 37 de moins
qu’en 2015. Le nombre de blessés graves a fléchi de 1 % pour s’établir à 3785. Le nombre
d’accidents a également reculé parmi les motocyclistes et les piétons. Les chiffres restent
toutefois élevés pour les cyclistes et les conducteurs de vélos électriques. Tel est le bilan
du registre des accidents de l’Office fédéral des routes (OFROU).
Moins de tués et de blessés graves sur les routes en 2016
La statistique annuelle des accidents de la route se fonde
sur le registre des accidents de la route de l’OFROU, lequel
recense les accidents survenus sur la voie publique et impli-
quant au moins un véhicule (motorisé ou non) ou un piéton
et un engin assimilable à un véhicule. Sont réputées tuées
les personnes qui décèdent des suites d’un accident sur le
lieu du drame ou dans les 30 jours suivant l’incident.
L’OFROU a mis à jour le site www.unfalldaten.ch en même
temps que la présente statistique. Ce site Internet com-
prend des tableaux et des graphiques complémentaires sur
les accidents survenus en 2016, ainsi que d’autres infor-
mations utiles. Par ailleurs, le géoportail de la Confédéra-
tion offre une carte avec un classement thématique des
accidents ayant occasionné des dommages corporels sur la
période 2011 – 2016 :
www.unfalldaten.ch et https://map.unfalldaten.ch.
OFROU Route et trafic 2017 | 41
2015 2016 %
selon le groupe d’usagers
Voitures de tourisme 75 75 0
Véhicules de transport de personnes 2 1 − 50
Véhicules de transport de marchandises
4 2 − 50
Motocycles 66 43 − 35
Cyclomoteurs 3 6 + 100
Vélos électriques 14 9 − 36
Cycles 25 24 − 4
Piétons 58 50 − 14
sur le passage pour piétons 18 15 − 17
hors du passage pour piétons 40 35 − 13
Autres 6 6 0
Total 253 216 − 15
selon la cause principale présumée
Influence de l’alcool 30 28 − 7
Influence de la vitesse 29 30 + 3
Inattention / distraction 19 20 + 5
selon le genre de route
sur autoroutes / semi-autoroutes 30 28 − 7
2015 2016 %
avec tués 238 208 − 13
avec blessés graves 3 612 3 548 − 2
avec blessés en danger de mort 174 175 + 1
avec blessés sérieux 3438 3 373 − 2
avec blessés légers 13 886 13 821 − 1
Total 17 736 17 577 − 1
2015 2016 %
selon le moyen de locomotion
Voitures de tourisme 882 872 − 1
Véhicules de transport de personnes 27 29 + 7
Véhicules de transport de mar-chandises
71 61 − 14
Motocycles 1 099 999 − 9
Cyclomoteurs 82 72 − 12
Vélos électriques 163 201 + 23
Cycles 838 854 + 2
Piétons 600 622 + 4
sur le passage pour piétons 255 249 − 2
hors du passage pour piétons 345 373 + 8
Autres 68 75 + 10
Total 3 830 3 785 − 1
selon la cause principale présumée
Influence de l’alcool 320 371 + 16
Influence de la vitesse 460 417 − 9
Inattention / distraction 450 453 + 1
selon le genre de route
sur autoroutes / semi-autoroutes 258 242 − 6
Tués
Accidents avec dommage corporels
Blessés graves
42 | OFROU Route et trafic 2017
Mesures administratives | Chiffres, faits, statistiques
Diminution du nombre de retraits de permis en 2016
2015 2016 % *
Nature des mesures contre les conducteurs de véhicules
Avertissement aux titulaires d’un permis d’élève conducteur
332 308 − 7,2
Avertissement aux titulaires d’un permis de conduire
52 991 49 849 − 5,9
Retrait du permis d’élève conducteur 3 577 3 438 − 3,9
Retrait du permis de conduire 80 176 78 043 − 2,7
Retrait du permis probatoire 6 684 6 551 − 2,0
Annulation du permis probatoire 1 505 1 432 − 4,9
Refus de délivrer un permis 3 420 3 398 − 0,6
Interdiction d’utiliser un permis de conduire étranger
20 437 20 482 0,2
Cours d’éducation routière 2 058 1 955 − 5,0
Nouvel examen de conduite 2 827 2 862 1,2
Examen par un psychologue du trafic 4 376 4 700 7,4
Restitution conditionnelle du permis de conduire
5 331 7 119 − 2,9
Mesures administratives
En 2016, les retraits de permis ont atteint un niveau plancher
depuis 2005 et touché 29 226 conducteurs, soit 4,6 % de moins
qu’en 2015. À titre de comparaison, en 2010, l’année du record
négatif, les retraits avaient dépassé les 35 000.
Avec 15 084 cas relevés en 2016, les retraits de permis liés à
l’alcool ont également reculé par rapport à l’année précédente.
Introduit le 1er octobre 2016, le principe de la force probante du
contrôle au moyen de l’éthylomètre n’a aucune influence sur
les statistiques ADMAS pour l’année 2016, car cette nouvelle
méthode de mesure n’a ni assoupli ni durci les prescriptions.
L’année dernière, le nombre de permis retirés pour cause de
mise en danger d’autrui en raison d’une distraction (manger,
téléphoner ou autre) est passé à 1693, soit une augmentation
de 7,3 %.
En 2016, le nombre de retraits de permis pour cause
d’inaptitude à la conduite due à une maladie ou une infirmité a
encore augmenté. Il a touché 5680 personnes, soit 10,3 % de
plus qu’en 2015. La hausse est plus que proportionnelle chez
les conducteurs de plus de 69 ans, avec 2990 retraits en 2016
(+ 21,6 %). Alors qu’en 2015 cette tranche d’âge correspondait à
47,7 % du nombre total de retraits, elle est devenue majoritaire
en 2016, avec 52,3 %.
En 2016, 78 043 personnes se sont vu retirer leur permis de conduire, soit
2133 de moins qu’en 2015. Comme les années précédentes, les principaux
motifs ont été le dépassement de la vitesse autorisée et la conduite en état
d’ébriété. Tel est le bilan des derniers chiffres du registre automatisé des
mesures administratives (ADMAS) de l’OFROU.
* Différence en %
OFROU Route et trafic 2017 | 43
Motifs de retraiten %
Mesures administratives
28 %
15 %
9,0 %4,0 %1,0%
2,0 %
5,0 %
2,0 %
5,0 %
3,0 %
6,0 %
20 %
2016 %*
Motifs de retrait
Non-respect des dispositions concernant la vitesse
29 226 − 4,6
Conduite en état d’ébriété (>= 0,80 ‰ ou >= 0,4 mg / l)
15 084 − 3,8
Inattention 8 761 − 4,3
Non-respect des règles de priorité 4 556 1,1
Inobservation des panneaux de signalisation 1 431 − 3,5
Dépassement non autorisé 1 978 − 8,8
Autres fautes de conduite 5 409 2,0
Dépendance à l’alcool 2 177 4,9
Conduite sous l’influence de drogues ou de médicaments
4 675 2,7
Dépendance aux drogues 3 430 − 1,9
Maladie ou infirmité 5 680 10,3
Autres motifs 21 139 − 3,9
Durée du retrait
1 mois 32 788 − 3,5
2 mois 1 997 − 2,9
3 mois 16 140 − 1,4
4 – 6 mois 7 608 − 3,1
7 – 12 mois 2 425 − 5,7
Plus de 12 mois 1 103 4,1
Durée indéterminée 23 185 − 1,5
À titre définitif 15 − 68,1
2016 %*
Âge des personnes concernées
Moins de 20 ans 4 135 − 6,8
20 – 24 ans 11 715 − 4,8
25 – 29 ans 10 684 − 5,0
30 – 34 ans 9 630 − 3,1
35 – 39 ans 8 068 − 2,8
40 – 49 ans 15 363 − 5,8
50 – 59 ans 12 750 − 1,3
60 – 69 ans 5 979 1,4
70 ans et plus 6 937 14,0
Motifs de retrait / refus de délivrer un permis d’élève
conducteur/de conduire
Course d’apprentissage non accompagnée 386 − 0,8
Faute de conduite 2 224 − 2,0
Conduite en état d’ébriété 739 − 0,4
Conduite sans permis 2 718 − 3,2
Echec à l’examen 193 6,6
Conduite malgré un retrait 204 7,4
Vol d’usage 431 − 2,9
Maladie ou infirmité 154 30,5
Autres motifs 2 393 − 2,0
Motifs d’avertissement
Vitesse 43 001 − 3,2
Conduite en état d’ébriété (>= 0,50 – 0,79 ‰) 5 913 − 7,2
Inattention 3 467 − 11,4
Non-respect des règles de priorité 2 044 − 11,7
Véhicule ne présentant pas toutes les garanties de sécurité
2 202 − 0,3
Inobservation des panneaux de signalisation 920 11,7
Dépassement non autorisé 284 1,4
Autres motifs 7 908 − 6,9
* Différence en %
* Différence en % par rapport à 2014
Non-respect des dispositions concernant la vitesse
Conduite en état d’ébriété (>= 0,80 ‰ ou >= 0,4 mg / l)
Inattention
Non-respect des règles de priorité
Inobservation des panneaux de signalisation
Dépassement non autorisé
Autres fautes de conduite
Dépendance à l’alcool
Conduite sous l’influence de drogues ou de médicaments
Dépendance aux drogues
Maladie ou infirmité
Autres motifs
44 | OFROU Route et trafic 2017
Financement | Chiffres, faits, statistiques
Financement spécial pour la circulation routière (FSCR)
Au niveau fédéral, le financement des tâches et des dépenses
liées à la circulation routière est assuré via le financement spé-
cial pour la circulation routière (FSCR). Celui-ci comprend, d’une
part, les recettes à affectation obligatoire et, d’autre part, les
dépenses à financer. Le FSCR est alimenté par le produit de
l’impôt sur les huiles minérales (50 %) et de la surtaxe sur les
huiles minérales (100 %) grevant les carburants, à l’exception de
ceux d’aviation, ainsi que par le produit net de la vignette auto-
routière. Ces redevances fixées par la loi s’élèvent respective-
ment à 43,12 centimes par litre d’essence et 45,87 centimes par
litre de diesel (même niveau qu’en 1993), à 30 centimes par litre
de carburant (même niveau qu’en 1974) et à 40 francs par an
(tarif inchangé depuis 1995).
Le FSCR finance diverses tâches liées à la circulation routière.
Outre le financement des routes nationales (qui appartiennent à
la Confédération), des contributions sont allouées aux cantons
pour leurs infrastructures routières ou versées pour d’autres
tâches fédérales en rapport avec la circulation routière (cf. gra-
phique : contributions au financement de mesures techniques).
L’Assemblée fédérale fixe le montant des dépenses annuelles
pour les différentes tâches dans le cadre de l’arrêté fédéral sur le
budget. Les variations annuelles entre les recettes et les dé-
penses viennent augmenter ou diminuer les provisions et réser-
ves des années précédentes.
Flux financiers 2016 (en millions de francs)
* Produits nets ** y c. diverses recettes (22 millions de francs)
Les chiffres proviennent du compte d‘État. Les valeurs individuelles étant arrondies, les sommes peuvent présenter des différences.
Recettes
Dépenses
Finances généralesde la Confédération
Provisions/ réserves années précéd
Routes nationales Attributions au fonds d‘infra- structure
Routes principales Mesures techniques
Mesures autresque techniques
Recherche et administration
50 % 50 % 100 % 100 %
Impôt sur les huiles*minérales
Vignette autoroutière*Surtaxe sur les huiles *minérales
Financement spécial pour la circulation routièreRecettes à affectation obligatoire**
Financement spécial pour la circulation routièreDépenses
1501 978 173 645
356 151
3805
338
2767
3582
1839
Affectées aux routesPrincipale affectation
autre que les routes
Exploitation
Entretien/ aménagement
Routes nationales : achèvement du réseau, élimination des goulets d’étranglement
Routes principales : régions de montagneet régions périphériques
Protection de l’environnement et du paysage, protection contre les dangers naturels
Rail : trafic combiné, attribution au fonds d‘infrastructure ferroviaire (FIF)
Trafic d’agglomération : rail, route, mobilité douce
OFROU Route et trafic 2017 | 45
En vigueur depuis 2008, le fonds d’infrastructure (FInfr) comp-
lète le FSCR, qui l’alimente par des attributions. Il finance les
routes nationales (achèvement du réseau, élimination des gou-
lets d’étranglement), les infrastructures de transport dans les
villes et les agglomérations (trafic individuel motorisé, trans-
ports publics, mobilité douce) ainsi que les routes principales
dans les régions de montagne et les régions périphériques. À la
suite de la création du fonds d’infrastructure, le financement
des routes nationales repose désormais sur deux structures.
Pour financer les tâches qui relèvent de ce fonds, le Parlement
fédéral a décidé d’octroyer un crédit d’ensemble de 20,8 milli-
* Les chiffres proviennent du compte d’État. ** D’après le compte de liquidités.Les valeurs étant arrondies, de légères différences peuvent apparaître au niveau des totaux.
Dépenses du FSCR 2014–2016* (en millions de francs)
Prélèvements sur le fonds d’infrastructure 2014–2016** (en millions de francs)
2014 2015 2016
Routes nationales Exploitation 346 347 350
Entretien/aménagement 1 304 1 227 1 151
Fonds d’infrastructure Attribution annuelle 1 029 992 978
Routes principales Contributions versées aux cantons 174 175 173
Mesures techniques Indemnisation du trafic combiné ; contributions aux frais des voies de raccordement ferroviaires de nature privée, terminaux ferroviaires, etc.
205 188 194
Fonds pour les grands projets ferroviaires (part NLFA) ; attribution au fonds d‘infrastructure ferroviaire (FIF) dès 2016
266 287 290
Protection de l’environnement 98 91 105
Protection du patrimoine et du paysage 15 15 15
Protection contre les forces de la nature : protection contre les crues
32 32 41
Mesures autres que techniques
Contributions routières générales versées aux cantons 365 350 349
Contributions aux cantons dépourvus de routes nationales 7 7 7
Recherche/administration 154 153 151
Total des dépenses 3 996 3 864 3 805
2014 2015 2016
Achèvement du réseau des routes nationales 547 493 384
Élimination des goulets d’étranglement sur les routes nationales 67 54 131
Contributions destinées aux infrastructures de transport dans les villes et les agglomérations
291 212 211
Contributions destinées aux routes principales dans les régions de montagne et les régions périphériques
46 46 47
Total des prélèvements/dépenses 951 806 773
ards de francs (indice des prix 2005, hors TVA et renchérisse-
ment). Pendant la durée de vie du fonds, l’Assemblée fédérale
en approuve tous les ans le compte, ainsi que le budget et les
prélèvements affectés aux différentes tâches. Elle fixe égale-
ment les attributions annuelles au fonds dans le cadre du bud-
get de la Confédération. Le fonds dispose d’une réserve de li-
quidités qui augmente ou diminue suivant les variations
annuelles entre attributions et prélèvements. Initialement limité
à 20 ans, le fonds d’infrastructure sera finalement remplacé dès
2018 par le fonds pour les routes nationales et le trafic
d’agglomération (FORTA).
46 | OFROU Route et trafic 2017
Organisation
Organigramme de l’Office fédéral des routes
Valable dès le 1er mai 2017
C. Kellerhals
Division Réseaux routiers
82
E. Wieland, vice-dir.
Divisions Affaires de la direction
84
K. Schneeberger, Directrice suppl.
Division Infrastruc-ture routière Ouest
108
J.-B. Duchoud, vice-dir.
Division Infrastruc-ture routière Est
170
G. Biaggio,vice-dir.
Division Circulation routière
79
W. Jeger,vice-dir.
Controlling des investissements des routes nationales
Stratégie et recherche
Information etcommunication
Exploitation
Soutien technique F3 Admission à la circula-
tion, responsabilité civile
et questions pénales
Finances et controlling
Planification desréseaux
Service juridique etacquisition de terrain
Politique, économie,affaires internatio-nales
Soutien techniqueF1/F2
Planification des investissements/État-major Ouest
Planification des investissements/ État-major Est
État-major Circulation
Gestion des risques et de la qualité
Personnel
Gestion du trafic et des innovations
Gestion du patrimoine
Soutien techniqueF4/F5
Règles de la circu-lation
Technique des routes
Standards et sécurité de l’infrastructure
Informatique
Filiale d‘Estavayer-le-Lac
Filiale de Winter-thour
Mobilité douce et voies de communica-tion historiques
Centrale suisse de gestion du trafic
Services
Filiale de Thoune
Filiale de Zofingue Systèmes d’information etanalyses
Services linguistiques Filiale de Bellinzone
Véhicules
Homologation desvéhicules
Office fédéral des routes
561
J. Röthlisberger, directeur
Inspection des finances
8
Assistance de direction
Division Gestionet finances
29
OFROU Route et trafic 2017 | 47
Adresses
Adresses de l’OFROU et des unités territoriales
Siège principal
Office fédéral des routes (OFROU)
Mühlestrasse 2, Ittigen
CH-3003 Berne
Tél. 058 462 94 11
Fax 058 463 23 03
Adresse postale
Office fédéral des routes (OFROU)
3003 Berne
www.ofrou.admin.ch
www.autobahnschweiz.ch
www.verkehrsdaten.ch
www.unfalldaten.ch
www.truckinfo.ch
Division Circulation routièreOffice fédéral des routes (OFROU)
Weltpoststrasse 5
3015 Berne
Tél. 058 462 94 11
Fax 058 463 23 03
Centrale de gestion du trafic (VMZCH)Office fédéral des routes (OFROU)
Centrale suisse de gestion du
trafic
Rothenburgstrasse 25
6020 Emmenbrücke
Tél. 058 482 83 11
Fax 058 482 83 12
Filiales de la division Infrastructure routière (construction, aménagement et entretien des routes nationales)
Suisse romandeOffice fédéral des routes (OFROU)
Filiale d' Estavayer-le-Lac
Place de la Gare 7
1470 Estavayer-le-Lac
Tél. 058 461 87 11
Fax 058 461 87 90
Berne / ValaisOffice fédéral des routes (OFROU)
Filiale de Thoune
Uttigenstrasse 54
3600 Thoune
Tél. 058 468 24 00
Fax 058 468 25 90
Suisse centrale / du nordouestOffice fédéral des routes (OFROU)
Filiale de Zofingue
Brühlstrasse 3
(entrée enceinte Ringier)
4800 Zofingue
Tél. 058 482 75 11
Fax 058 482 75 90
Suisse du nordestOffice fédéral des routes (OFROU)
Filiale de Winterthour
Grüzefeldstrasse 41
8404 Winterthur
Tél. 058 480 47 11
Fax 058 480 47 90
Tessin et GrisonsOffice fédéral des routes
(OFROU)
Filiale de Bellinzone
Via C. Pellandini 2
6500 Bellinzone
Tél. 058 469 68 11
Fax 058 469 68 90
Unités territoriales Entretien des routes nationales
Unité territoriale I (BE)Autobahnwerkhof Spiez
Industriestrasse 9
3700 Spiez
Unité territoriale II (VD FR GE)Place de la Riponne 10
1014 Lausanne
Unité territoriale III (VS VD)Route des Iles 8
1950 Sion
Unité territoriale IV (TI)Divisione delle Costruzioni
Area dell’esercizio della
manutenzione
Via Franco Zorzi 13
6501 Bellinzona
Unité territoriale V (GR)Tiefbauamt Graubünden
Grabenstrasse 30
7001 Chur
Unité territoriale VI (SG, TG, GL, AI, AR)Nationalstrassenunterhalt
Martinsbruggstrasse 75b
9016 St. Gallen
Unité territoriale VII (ZH, SH)Nationalstrassenunterhalt
Werkhofstrasse 1
8902 Urdorf
Unité territoriale VIII (BS, BL, SO, AG)NSNW AG
Nationalstrassen Nord-
westschweiz
Netzenstrasse 1
4450 Sissach
Unité territoriale IX (NE, JU, BE)Rue J.-L.-Pourtalès 13
Case postale 2856
2001 Neuchâtel
Unité territoriale X (LU, ZG, OW, NW)zentras
Rothenburgstrasse 19
6020 Emmenbrücke
Unité territoriale XI (UR, SZ, TI) Amt für Betrieb National strassen
Allmendstrasse 1
6454 Flüelen
www.ofrou.admin.ch > L’OFROU
> Les unités territoriales
48 | OFROU Route et trafic 2017
Adresses
Polices cantonales
AG Polizeikommando
Tellistrasse 85, 5004 Aarau
Tel. 062 835 81 81, Fax 062 835 82 96
AI Kantonspolizei Appenzell- Innerrhoden
Unteres Ziel 20, 9050 Appenzell
Tel. 071 788 95 00, Fax 071 788 95 08
AR Kantonspolizei Appenzell- Ausserrhoden
Schützenstrasse 1
9100 Herisau
Tel. 071 343 66 66, Fax 071 343 66 99
BE Kantonspolizei Bern
Waisenhausplatz 32
Postfach 7571, 3001 Bern
Tel. 031 634 41 11
BL Polizei Basel-Landschaft
Rheinstrasse 25, 4410 Liestal
Tel. 061 553 30 68, Fax 061 921 45 81
BS Kantonspolizei Basel-Stadt Zentrale
Postfach, 4001 Basel
Tél. 061 267 71 11
FR Police cantonale fribourgeoise
Place Notre-Dame 2, 1700 Fribourg
Tél. 026 305 16 13, Fax 026 305 16 14
www.policefr.ch
GE Police Cantonale de Genève
Chemin de la Gravière 5, 1227 Acacias
Tél. 022 427 81 11
www.geneve.ch/police/contact
GL Polizeikommando des Kantons Glarus
Spielhof 12, Postfach 635, 8750 Glarus
Tel. 055 645 66 66, Fax 055 645 66 77
GR Kantonspolizei Graubünden
Ringstrasse 2, 7000 Chur
Tel. 081 257 71 11
JU Police cantonale jurassienne
Prés-Roses 1, 2800 Delémont
Tel. 032 420 65 65, Fax 032 420 65 05
LU Luzerner Polizei
Kasimir-Pfyffer-Strasse 26
Postfach, 6002 Luzern
Tel. 041 248 81 17, Fax 041 240 39 01
NE Police Neuchâteloise
Rue des Poudrières 14, 2006 Neuchâtel
Tél. 032 888 90 00, Fax 032 722 02 96
NW Kantonspolizei Nidwalden
Kreuzstrasse 1, Postfach 1242
6371 Stans
Tel. 041 618 44 66, Fax 041 618 45 87
OW Kantonspolizei Obwalden
Foribach, 6061 Sarnen
Tel. 041 666 65 00, Fax 041 666 65 15
www.ow.ch/kapo
SG Kantonspolizei St. Gallen
Klosterhof 12, 9001 St. Gallen
Tel. 071 229 49 49, Fax 071 223 26 60
SH Schaffhauser Polizei
Beckenstube 1, 8201 Schaffhausen
Tel. 052 624 24 24, Fax 052 624 50 70
SO Polizei Kanton Solothurn
Schanzmühle
Werkhofstrasse 33, 4503 Solothurn
Tel. 032 627 71 11, Fax 032 627 72 12
SZ Kantonspolizei Schwyz
Bahnhofstrasse 7, 6431 Schwyz
Tel. 041 819 29 29, Fax 041 811 62 63
TG Kantonspolizei Thurgau
Zürcherstrasse 325, 8501 Frauenfeld
Tel. 052 728 28 28, Fax 052 728 28 29
www.kapo.tg.ch
TI Polizia cantonale
Viale Officina 10, 6500 Bellinzona
Tel. 0848 25 55 55
www4.ti.ch/di/pol/polizia-cantonale/
UR Kantonspolizei Uri
Tellsgasse 5, 6460 Altdorf
Tel. 041 875 22 11, Fax 041 871 14 30
www.ur.ch/kapo
VD Police cantonale vaudoise
Route de la Blécherette 101,
1014 Lausanne
Tél. 021 644 44 44, Fax 021 644 81 56
VS Police cantonale
Avenue de France 69, 1950 Sion
Tel. 027 326 56 56, Fax 027 606 56 67
www.policevalais.ch
ZG Zuger Polizei
An der Aa 4, 6300 Zug
Tel. 041 728 41 41, Fax 041 728 41 79
ZH Kantonspolizei Zürich
Kasernenstrasse 29
Postfach, 8021 Zürich
Tel. 044 247 22 11
OFROU Route et trafic 2017 | 49
Services des automobiles
AG Strassenverkehrsamt Kt. Aargau
Postfach, 5001 Aarau
Tel. 062 886 23 23, Fax 062 886 22 00
www.ag.ch/strassenverkehrsamt
AI Strassenverkehrsamt Kt. Appenzell- I.-Rh.
Brüggliweg 1, 9050 Appenzell
Tel. 071 788 95 34, Fax 071 788 95 39
www.stva.ai.ch
AR Strassenverkehrsamt Kt. Appenzell- A.-Rh.
Landsgemeindeplatz 5, 9043 Trogen
Tel. 071 343 63 11, Fax 071 353 66 81
www.stva.ar.ch
BE Strassenverkehrs- und Schifffahrtsamt
Kt. Bern
Schermenweg 5, 3001 Bern
Tel. 031 635 80 80, Fax 031 635 80 80
www.be.ch/svsa
BL Motorfahrzeugkontrolle Kt. Basel-
Landschaft
Ergolzstrasse 1, 4414 Füllinsdorf
Tel. 061 552 00 00, Fax 061 552 00 10
BS Motorfahrzeugkontrolle Kanton Basel-
Stadt
Clarastrasse 38, 4005 Basel
Tel. 061 267 82 00, Fax 061 267 82 17
[email protected], www.mfk.bs.ch
FR Office de la circulation et de la navigation
du canton de Fribourg
Route de Tavel 10, 1707 Fribourg
Tel. 026 484 55 55, Fax 026 484 55 56
[email protected], www.ocn.ch
GE Service cantonal des véhicules
Route de Veyrier 86, 1227 Carouge
Tél. 022 388 30 30, Fax 022 388 30 11
www.geneve.ch/san
GL Strassenverkehrs- und Schifffahrtsamt
Mühleareal 17, 8762 Schwanden
Tel. 055 646 54 00, Fax 055 646 54 01
www.stva.gl.ch
GR Strassenverkehrsamt Kt. Graubünden
Postfach, 7001 Chur
Tel. 081 257 80 00, Fax 081 252 90 08
[email protected], www.stva.gr.ch
JU Office des véhicules du canton du Jura
Route de la Communance 45,
2800 Delémont
Tel. 032 420 71 20, Fax 032 420 71 25
[email protected], www.jura.ch/ovj
LU Strassenverkehrsamt Kt. Luzern
Postfach 3970, 6000 Luzern 14
Tel. 041 318 11 11, Fax 041 318 18 30
www.strassenverkehrsamt.lu.ch
NE Service des automobiles et de la
navigation du canton de Neuchâtel
Champs-Corbet 1, 2043 Boudevilliers
Tél. 032 889 13 99, Fax 032 722 03 19
[email protected], www.scan-ne.ch
NW Verkehrssicherheitszentrum
Ob- und Nidwalden
Kreuzstrasse 2, 6371 Stans
Tel. 041 618 41 41, Fax 041 618 41 87
[email protected], www.vsz.ch
OW Verkehrssicherheitszentrum
Ob- und Nidwalden
Polizeitgebäude/Foribach,
Postfach 1561, 6061 Sarnen
Tel. 041 666 66 00, Fax 041 666 66 20
[email protected], www.vsz.ch
SG Strassenverkehrs- und Schifffahrts amt
Kt. St. Gallen
Frongartenstrasse 5, 9001 St. Gallen
Tel. 058 229 22 22, Fax 071 229 39 98
[email protected], www.stva.sg.ch
SH Strassenverkehrs- und Schifffahrts amt
Kt. Schaffhausen
Rosengasse 8, 8200 Schaffhausen
Tel. 052 632 76 02, Fax 052 632 78 11
www.strassenverkehrsamt.sh.ch
SO Motorfahrzeugkontrolle Kanton
Solothurn
Gurzelenstrasse 3, 4512 Bellach
Tel. 032 627 66 66, Fax 032 627 66 99
[email protected], www.mfk-so.ch
SZ Verkehrsamt Kanton Schwyz
Schlagstrasse 82, 6430 Schwyz
Tel. 041 819 11 24, Fax 041 819 21 78
[email protected], www.sz.ch/verkehrsamt
TG Strassenverkehrsamt des Kantons
Thurgau
Moosweg 7a, 8501 Frauenfeld
Tel. 058 345 36 36, Fax 058 345 36 39
www.strassenverkehrsamt.tg.ch
TI Sezione della circolazione Ticino
Ala Munda, 6528 Camorino
Tel. 091 814 91 11, Fax 091 814 91 09
[email protected], www.ti.ch/circolazione
UR Amt für Strassen- und Schiffsverkehr Uri
Gotthardstrasse 77a, 6460 Altdorf
Tel. 041 875 28 13, Fax 041 875 28 05
VD Service des automobiles et
de la navigation du canton de Vaud
Avenue du Grey 110, 1014 Lausanne
Tél. 021 316 82 10, Fax 021 316 82 11
[email protected], www.san.vd.ch
VS Dienststelle für Strassenverkehr und
Schifffahrt des Kanton Wallis
Avenue de France 71, 1950 Sitten
Tel. 027 606 71 00, Fax 027 607 01 33
www.vs.ch/autos
ZG Strassenverkehrsamt Kanton Zug
Hinterbergstrasse 41, 6312 Steinhausen
Tel.041 728 47 11, Fax 041 728 47 27
www.zg.ch/strassenverkehrsamt
ZH Strassenverkehrsamt Kanton Zürich
Uetlibergstrasse 301, 8036 Zürich
Tel. 058 811 30 00, Fax 058 811 30 01
[email protected], www.stva.zh.ch
50 | OFROU Route et trafic 2017
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