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Résumé La pièce s’ouvre sur le quotidien en apparence paisible de la famille Keller, peu après la 2ème guerre mondiale. Joe, le père, archétype du self-made man, est particulièrement attaché à l’estime de son entourage. Auparavant patron d’une usine d’armement, il en a reconverti la production avec succès et il est fier de pouvoir transmettre une entreprise prospère à son fils Chris. Le ciel des Keller commence à s’assombrir quand Chris annonce son intention d’épouser Anne, autrefois fiancée à son frère porté disparu. Il se trouve qu’Anne est aussi la fille de l’ex-associé de Joe, condamné quelques années plus tôt pour avoir livré à l’armée des pièces d’avion défectueuses. La présence de la jeune fille, puis la visite inattendue de son frère George, vont entraîner une plongée dans le passé et faire ressurgir des questions sur des circonstances tragiques qu’on espérait oubliées.

Découvrez les teasers vidéo du spectacle :https://www.youtube.com/playlist?list=PLMOzI8bRp9AxkIG_EK1PoiJ6qj0U-VsoX

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L’auteurArthur MillerNew York, 17 octobre 1915 – Roxbury, 10 février 2005

Arthur Miller est issu d’une famille d’immigrants polonais juifs de la classe moyenne.

Son père ayant été ruiné lors de la Grande Dépression, il a travaillé en usine avant de

pouvoir faire des études universitaires.

Auteur, entre autres, d’une vingtaine de pièces de théâtre, Miller a été politiquement

actif tout au long de sa vie. De 1956 à 1958, suspecté de sympathies communistes, il

a dû comparaître devant la Commission aux activités anti-américaines.

Ses pièces se déroulent dans des cadres familiaux et mettent en scène des gens

ordinaires mais habités par une lutte intérieure entre leur morale, leurs envies et les

valeurs de la société. Miller montre comment certains agissent contre leur morale

tandis que d’autres refusent tout compromis, si petit soit-il.

Avec All my sons (1947), il condamne l’idéal américain de prospérité en montrant que

peu peuvent l’atteindre sans s’être résolus à des compromis. De cette pièce il a dit :

« Il y a toujours un homme la-dehors, prêt à vendre son âme pour se créer une vie et

justifier qu’il l’a fait pour sa famille, … ».

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La metteur en scèneDanielle Decelle

En 1990, l’envie de faire faire du théâtre à ses élèves a amené Danielle Decelle à se lancer dans la pratique, comme comédienne : à l’Atelier-théâtre de l’A.R.E.S., puis, à partir de 2001, le plus souvent à l’ARTUS. Avec l’expérience de sept années d’animation de l’Atelier de pratique artistique qu’elle a créé au collège où elle enseignait (l’histoire-géographie), et après avoir été, en 2002/03, assistante de Colette Weil sur La Guerre de Troie n’aura pas lieu, elle a proposé une 1ère mise en scène pour la saison suivante de l’ARTUS : Le Lavoir de D. Durvin et H. Prévost. Depuis, elle poursuit, à l’occasion, sa « carrière » de comédienne-amateur. A l’occasion aussi, elle est lectrice, notamment au festival ThéatrAlis. Elle fait aussi des « voice over » entre autres pour ARTE. Sauf exceptions (avec L’Homme des bois d’A. Tchékhov, en 2009/10, et La Colonie de Marivaux, en 2011/12), sa préférence va à des pièces contemporaines. Elle a monté, entre autres : Portrait de famille de D. Bonal (2005/06), Les Sorcières de Salem d’A. Miller (2007/08), Le Théâtre ambulant Chopalovitch de L. Simovitch (2008/09), Sainte Jeanne des abattoirs de B. Brecht (2012/13), L’Amour dans une usine de poissons d’I. Horovitz (2013/14). C’est avec beaucoup de plaisir qu’elle a choisi de retrouver Arthur Miller avec Ils étaient tous mes fils qui sera sa onzième mise en scène à l’ARTUS.Elle est investie depuis 2002 dans la gestion de l’ARTUS (membre du Conseil d’Administration, Présidente de 2008 à 2013 et actuellement Vice-Présidente). Elle est aussi Secrétaire du Collectif Trois 14.

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Prise de conscience et rédemptionAvec pour trame un retour dans le passé cachant un secret bien enfoui, la pièce a quelque chose d’une saga. Le passé s’incarne dans deux anciennes connaissances en visite dans une famille dont le quotidien apparemment banal va en être déstabilisé, puis bouleversé, l’histoire s’achevant sur un point d’orgue dramatique. Avec l’ambition d’être davantage fidèle aux intentions de l’auteur, la mise en scène a plutôt visé l’utilisation d’un drame familial – constamment en suspens - comme invitation à une réflexion critique sur le fameux « rêve américain ». D’autant qu’il semble qu’on puisse se demander si ce rêve – ou quelle que soit la formule – n’a pas traversé l’Atlantique depuis plus ou moins longtemps et s’il n’influence pas nos comportements actuels.L’accompagnement de Joe Keller sur le chemin périlleux de sa prise de conscience, devraient faire surgir des questions telles que :- Quelle place a la réussite économique dans les jugements qu’on porte sur soi-même et sur les autres ?- La réussite économique et sociale est-elle aisément compatible avec les valeurs morales de la société et le respect qu'on aime avoir de soi-même ?

Danielle Decelle

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Équipe artistiqueChristian Furlani (Joe Keller)

Kevin Rousseau (Chris Keller)

Marie-Blanche Monteleone (Kate Keller)

Salomé Haquin (Anne Deever)

Joseph Visseaux (George Deever)

José Baert (Jim Bayliss)

Julie Biscarat (Suzy Bayliss)

Alexis Mosimann (Franck Lubey)

Marina Ramahefarivo (Lydie Lubey)

Noah Kaision (Bob Lubey)

Équipe techniqueMise en scène : Danielle Decelle

Scénographie : Léa Genovese, Maïmiti Haoa

Création lumière : Thomas Fisseau

Maquillage : Laure Giroult et les élèves de l’école Candice Mack

Régie lumière : les stagiaires de l’atelier Éclairage scénique

Création graphique : Julie Biscarat, Maïmiti Haoa

Photographie : Xing Wei

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Théâtre Universitaire de Strasbourg

Plus ancien théâtre universitaire de France, l’ARTUS accueille chaque année – depuis 50 ans

– plus d’une centaine de membres majoritairement étudiants, et leur permet de créer des

spectacles : metteurs en scène, assistants, comédiens, scénographes, costumiers,

accessoiristes, musiciens, maquilleuses, graphistes, régisseurs... de nombreuses places sont

à prendre chaque saison. L’association propose aussi des ateliers de formation aux métiers

du spectacle animés par des intervenants professionnels. Elle est ouverte à toute personne,

étudiant ou non, souhaitant participer à un spectacle, suivre un atelier ou plus généralement

s’investir dans une association culturelle. L’ARTUS fait partie du Collectif de théâtre amateur

Trois 14, chargé de la programmation du Cube nOir, elle est aussi affiliée à la Fédération

Nationale des Compagnie de Théâtre amateur et d’Animation.

Théâtre du Cube n0irCREPS d'Alsace

4 allée du Sommerhof - Strasbourg KoenigshoffenTram B/F arrêt ‘Montagne verte’ puis bus 2/13/15 arrêt ‘Nid de cigogne’

ou bus 50 arrêt ‘Schnockeloch’

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