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MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE ET DEL'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE Union - Discipline - Travail Service de Communication de la Documentation et des Archives (SCDAI

Rvp du 18 06-15

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MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE

ET DEL'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE

REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE

Union - Discipline - Travail

Service de Communication

de la Documentation et des Archives

(SCDAI

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REVUE DE PRESSE DU JEUDI 18 JUIN 2015

SOMMAIRE:

~ FRAT MAT N°15157/p.ll (Mouhamed FADIGA)Education NationaleVers l'intégration de l'éducation financière à la formation des instituteurs

~ SOIR INFO N°6211• P.I0 (KOUAKOU N'dri)

Culture de l'entrepreneuriat en milieu scolaireUn projet de fabrication de confiture remporte le r=~'-,,2,~

• P.16 (Madeleine TANOU)Drame sous la pluie ffi~

Un écolier tombé dans un caniveau et emp.ijf-té'parruissellement

§=.-

Le dimanche dernier, Mamadou KOD"'é,~ilaété emporté par l'eau de ruisselleni«~-,t~.;:;:z~

~ L'INTER N°5105• P.ll (Maxime KOUADIO)

Education NationaleLa Mutuelle de l'ins etron ~Ç9cody 1 célèbre ses meilleurs agentsTout récemment Mutuelle d~ihspection de Cocody 1 a récompensé

= "Ec- .'E:

ses meilleur érèv~ ë'"éns [gnants. Cette cérémonie a eu lieu à l'hôtelcommunal

,~.éfolie~èn classe de Cm2 a-=-~._-=.:~'

• P.12 (AKLutte con re e _ ssesses en milieu scolaire

..ffir-~ -- -=,:

-"lIn opérateiîgde téléphonie instruit la jeunesse de Treichville.:3§ ~'"'- ~-";. -=~

• P.13iA.CAMARA)ActlVit_és ~5'tioculturelles et sportives à Saint Chalmel de Yopougon"t!:~enii}f Mouloukou Dj font danser les élèves

-li~= irfQ'FE N°4663/p.I0 (SB)-~g;illeu~ d'arachides, majors de sa classe

~ NOTRE VOIE N°5037! P.6 (Charles BEDE)

Cepc, Bepc, BaccalauréatIbrahima Kourouma, Coordinateur général de l'inspection générale:« La fraude aux examens n'est pas institutionnalisée )}

• P.7 (Guillaume T.GBATO)Promotion de l'excellenceL'EPV Divine Providence fête ses meilleurs élèves

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Education nationaleVers l'intégration de l'éducationfinancière à la formation des instituteurs

T'OP projet scolaire ou/ ':,. 'mon potentiel d'entre-

, preneur". C'est le, concours initié par le

, "Programme éducationfinancière (Pef) du ministèrede l'Education nationale et del'Enseignement technique. Lafinale dudit concours placésous le thème "apprendre,comprendre pour entrepren-dre » a été remportée par leCollège moderne de Cocody.Le sujet a été jugé intéressantpar la ministre Kandia Camaraqui envisage de l'intégrer à laformation des enseignants.C'était, récemment, à la salledes fêtes du lycée MamieHouphouët Fêtai à Binger-ville. Au-delà du jeu, ce testqui se veut une véritable écolede l'entrepreneuriat et de laculture financière vise, selonKandia Camara, présidente dela cérémonie, à donner auxapprenants des compétenceset savoirs supplémentaires envue de la réalisation de leuravenir social et professionnel.

~

I~~-,1-,J.~e-.!u,"

Cela, dans le souci d'édifier lapersonnalité de l'enfant pouren faire un citoyen équilibré etutile à la communauté. Touten donnant une réponse dura-ble au problème d'endette-ment et de surendettementmassifs qui menacent nonseulement la quiétude de bonnombre d'agents de la familleéducation-formation, maiségalement l'avenir de plu-sieurs milliers d'enfants. Laministre de l'Education natio-nale et de l'Enseignementtechnique a confié que plus de39 000 agents sont actuelle-ment surendettés. C'est poury remédier qu'elle promet l'in-tégration de l'éducation finan-cière à la formation initialedes enseignants dans lesCafop dès la rentrée scolaire2015-2016.Elle a, dans la foulée, demandéà Mamadou Barro, directeurdes ressources humaines et del'exécution des projets, l'ou-verture de ce concours auxétablissements scolaires de

toutes les directions régionalesde l'éducation nationale pourles éditions à venir.Pour Kaba Nialé, ministre au-près du Premier ministre,chargé de l'Economie et desFinances, marraine de cettecérémonie, les thèmes abor-dés, constituent un moyen in-dispensable pour lutter contrela pauvreté et partant pour at-teindre les objectifs de déve-loppement socio-économiquedu pays. « Le contexte écono-mique et financier actuelplaide fortement en faveurd'une amélioration de l'éduca-tionfinancière des citoyens»,a-t-elle déclaré. Avant de re-commander aux formateursd'encadrer et d'accompagnercette belle pépinière pour enfaire de véritables entrepre-neurs capables de participerau développement de la Côted'Ivoire.

MOUHAMED FADIGACORRESPONDANT LOCAL

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~

-. ---,~--------------:---------------CULTURE DE L'ENTREPRENEURIAT EN MILIEU SCOLAIRE

Un projet de fabrlcatlcn de confiture remporte le ter prixDans le cadre de la promotion del'éducation financière et de laculture entrepreneuriale auprès

, \ des jeunes, le ministère de l'Éd-~ ucation nationale et de_, l'Enseignement technique'"~- (Menet) a initié un concours-- --,;. dénommé 'Top projet scolaire ou

_" mon potentiel d'entrepreneur",_ 1 Bâti autour de la thématique~ ;~ "Apprendre, comprendre pour''-.1 entreprendre", ledit concours a, ,i connu son épilogue le vendredi 5:z juin 2015, au lycée Houphouët

Mamie Fêtai, à Bingerville, en:.> présence de Kandia Camara, min-1:- istre de l'Éducation nationale et."~ de l'Enseignement technique et('i de la ministre auprès du Premier

<::1. ministre, chargée de l'Économie:":',et des Finances, Kaba Nialé. A

!J'" l'issue d'une finale hautement

Selon Kondio Camaro. le concours "Top projet scolaire" vise à donner aux appre-nants des compétences et connaissances supplémentaires, (Photo: DR)

disputée, le collège moderne deCocody (Crnc) a été déclaré vain-

queur du grand prix Kaba Nialé,marraine de l'édition 2015 duconcours d'entrepreneuriatjeunes, doté d'urrmontarïtde 1,2million de francs Cfa. Avec sonprojet de, fabrication de confi-ture à partir de fruits tropicaux,le Cmc a totalisé 81,7 pointsdevant le lycée techniqued'Abidjan qui a obtenu 80,6

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points avec son projet d'élevagede poulets de chair, Cet étab-lissement scolaire a reçu lasomme de 700,000 Francs Cfa.Quant au lycée Djédjé AmondjiPierre d'Adjamé qui a obtenu69,8 points avec son projet d'in-stallation d'une unité de transfor-mation de , et le lycée MamieFêtai de Bingerville, totalisant60,10 points avec son projetlégumes bio par la culture horssol, ils ont occupé respective-ment les troisième et quatrièmeplaces. Ce concours, a indiquéKandia Camara, vise à donner auxapprenants des compétences etconnaissances supplémentaires,en vue de la réalisation de leuravenir social et professionnel.Kaba Nialé a, pour sa part,éprouvé de grandes émotions rel-atives à l'intégration de l'éduca-tion financière dans la formationprofessionnelle dans les Cafop,dès la rentrée prochaine.

KOUAKOU N'Dri

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-DRAME SOUS LA PLUIE

ernportf:'',' .J) Une scène tragique a été

.•...•• vécue par des populations~ vivant au quartier •• Avocatier--- », à Abobo. Ces populations",- ont été témoins de la dispari-('J tion d'un gamin. De fait, avan--.t) cent nos sources, le dimanche

14 juin 2015, une averse.".,.( tombe sur le District:<:.. d'Abidjan. C'est un moment

que les gosses des quartiersP populaires aiment très bien.

i.;""" Car c'est l'occasion pour eux,'2 de jouer. Le petit Mamadou

1,;-.-1 Koné, 11 ans, élève en classe.J: de Cm2, ne déroge' pas à cela.

Il sort de la maison et va. ;-.:>rejoindre ses amis, non loin du.f.lycée municipal. Et ensemble,

ils se mettent à jouer sous leseaux de pluie. Lâchant desfous rires par-ci, des cris par-là. Ils semblent heureux.Hélas, aux environs <le 18h,cette joie va virer au drame.De fait, indiquent nos sources,alors qu'il court dans tous lessens, le petit Mamadou glisseet tombe accidentellementdans un caniveau. Il est aussi-tôt happé par les eaux de ruis-sellement au fond de ce cani-veau et entraîné par le puis-sant courant. Ses amis impuis-sants, se laissent tout simple-ment aller à des cris dedétresse. Hélas, Mamadou dis-paraît totalement de leur vue,

Les parents du pauvre garçon-net sont tout de suite saisis. Ilsalertent à leur tour lessapeurs-pompiers qui débar-quent sur place avec une équi-pe de plongeurs. Jusqu'à lanuit tombée, ces derniers, à larecherche du gosse porté dis-paru, exploraient encore enprésence de la police, les eauxde ruissellement dans le cani-veau. Mais en vain. On com-prend alors dans l'entourage,qu'il y a sans doute une toutepetite chance sur mille, derevoir l'écolier vivant.

Madeleine TANOU

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E 0 U.'CAT 1'0 KI' f\J ATI 0 NA L E ":"';;<7ti'lt'sIif'"

La Mutueltede I'lnspection de qq:f, .' " " ,.,. .i··. ......•...••.>.,

codyl célèbre ses meilleurs agents,

L"es élèves, le per-

, .. sonnel enseig -.na ..nt. et d'encadrement

. .' du primaire et du'-, préscolaire .' de

l'Inspection de Cocody1étaient en.tête, le lundi 1? juin2015 'à l'hôtel communal deCocody.'L~ célébration de latroisièmé édition de la fête del'excellenc~·et du mérite .•atenu toutes' ses promesses,en présence de Méa Kouadio,direCtëu/ des lycées et col-tèges: représentant pour tacirconstancele ministre de r.Edycation. nationale et de l'enseiqnernent technique, Les lauréats heureux de recevoir leurs prix. IPhoto:OR)

Kandià Camera, dé Touré Va':. .'.mara:j;:ler:~djointd;Jmâiri;;travait remarqûable~t o~t. .., .:?

.. ' t . tle "'d' ···C..::. ... , ·····,/·c est celui qUJeduque a tra.:-rep[esen an .'.e.palre \ e. 0 ,produit des resultats.exc:ep: ..;,.:;,;cody et de Lïnspecteurde CO-' l Il illeurs t' vers sa conduite». Il a indiqué'...... ., .... tlOnne s. a, par al eurs, e- ..

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LUTTE CONTRE LES GROSSESSESEN MILIEU SCOLAIREUn opérateur de téléphonie ins-truit la jeunesse de Treichville

ls étaient près de 250 en-fants élèves venus desécoles primaires et se-condaires de Treichville,en direction du Foyer des

jeunes, pour prendre part, levendredi 5 juin 2015, au projetY'ello teenagers de Mtn, Undes quatre projets conduits parl'opérateur de téléphonie dansle' cadre 'de' ses 21 jours d'ac-tions citô~nnes éâition 2015,et dont I'objectit estde sensibi-liser les élèves sur les consé-

, quence~"' 'des qrossesses enmilieu scolaire, « Notre activitéest un soutien à la politiquezéro grossesse en milieu sco-laire du gouvernement, d'où laprésence du Programme natio-nal de santé scolaire et univer-sitaire, du ministère del'Education nationale, d'Onq lo-cales et de partenaires interna-tionaux », a expliqué MmeEstelle Blaffon, chef de projet,qui a souligné que la crois-sance vertigineuse de ce fléau,qui passe de 1292 cas en 2008à 5076 en 2013 suscite une ac-tion rapide et d'envergure,Ainsi, plusieurs activités ont

été menées. Notamment, letest des connaissances desélèves sur la sexualité et sesconséquences, des ateliers desensibilisation et d'échangessur les causes, conséquenceset risques des grossesses pré-coces, la formation sur la maÎ-trise du cycle 'mensuel par lajeune fille, un forum de discus-sions .en ligne, une opérationde dépistage du Vih-Sida, etc.Bref, une série d'actions visant,selon Mme Blafon, à permettreà la jeunesse scolaire de parlerlibrement sexualité et d'avoirune sexualité responsable,Mme Lévry Jumiana, conseillermunicipal représentant lemaire de Treichville, a saluécette action qui vient boostercelles de leur cellule sanitaireet sociale, Oudou Ilboudo,élèveen 5è au lycée moderne deTreichville et 8akayoko Kady,en Terminale aux Cours Loko àMarcory, s'en sont réjouis etsouhaité une prorogation decette activité pour l'informationdu maximum d'élèves,

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,ACTIVITES saCIO-CULTURELLES ET,SPORTIVES A SAINT CHALMEL DE YOPOUGON

Arse a e ouloukuku Dj fontdanser les élèves

e Groupe scolaire pri-maire Saint-Chalmel aorganisé ses activitéssocioculturelles de fin

• __ d'année le samedi 6JUin dernier. L'événement adonné lieu à des activités récréa-tives marquées par des presta-tions d'artistes dont Arsenal DjetMouloukuku Dj entre autres,ainsi que des jeux de crack, deschants, une représentation théâ-trale, des ballets et des démons-trations de Kung-fu. En présencedu parrain Dr Niandjo CoulibalyMichel, inspecteur général desImpôts et du fondateur du Gsscolaire Saint-Chalmel, NananNdri Kouakou Chalmel, chef duvillage de Komien Kouassikro(département de Dirnbokro], dela directrice de récole, MmeKonan Amenan Jacqueline, etdes parents, le classement de find'année a consacré les meilleurséLèves des Cours préparatoires1ère année [Cpl] au Coursmoyen 1ère année. L'élève Shoo-ter Evan Godefroy, en classe deCm 1 A, a raflé le 1er prix avec

Les lauréats en cornpaqnie du parrain Dr Niango Coulibalyet du fondateur N'dri Kouakou Chalmel (Ph DRI

180 points. Le prix du deuxièmesuper premier a été décerné àYao Kissié Yvann Mael en classede Cel. D'autres élèves ont étéégalement récompensés sous lesovations de leurs camarades etdes parents. Satisfait des résul-tats des élèves, Dr Niandjo Cou-libaly Michel leur a demandéd'étudier, d·être attentif etd'écouter les conseils des pa-rents. Il a souhaité une bonne

L'inter N°5105 du Jeudi 18 Juin 2015 - Page 14

collaboration entre les parents etles enseignants dans le suivi desenfants. Selon lui, ces activitéssocio-culturelles - et sportivesparticipent au développement in-tellectuel de l'enfant. Après lesconseiLs du parrain, un match defootball a opposé deux équipescomposées des élèves de l'éta-blissement.

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'"LE PATRIOTE -N 04663 - JEUDI 18 JUIN 2015

:~~t]i;I:~~~~~!~ti~~::;""''''''/'''1''''~"j'-u------- ill------d' ---- hides · d ,---i----'---------~~~;'t;~~~-das:;~-;;u~-~~t~~le le

Il 01' ,eil'n" arac es,111al10r e sa ~e pè~Bde Bri?e.q~i a perdu son emploi,~ 'l. , ' ~ s'est cru obliged'abandonner ff)mmeet

l '. ' , ,. entant pour se rentrer au village, Pour, Ouel aurait été son avenir si l'ONG vailleurs ? A 9 ans, Biayé Biayé Jean p~r,I'ONG AIEC~, Il e~t remis a l'~)'~ aider sa mère, le petit 8ricIl s'est mis a'! Assistanco Intemationale à l'Enfance, Brice, pour aider sa mère restée seule, ?U Il se montre tres brillant.Au!~urdhUI travaillerà l'âge de 9 ans, Ildevientainsi! Cœur et Action (AIECA) ne l'avait sorti était devenu. gril/eur d'arachides a~ a 1~ ans, Ile~t en classe de 5mllo au gril!eurs d'arachides, exposé au feu ài de ce milieu infemal des enfants tra- grand marche de San Pedro. RooJe111! Lycee Municipal 1 de .San Pedro etL _ -------------------

,.'

---------------1 I:'Json jeune âge. Comme Brice, l'ONG l '.

AIECA a pu sortr 600 enfants du i.· ,;:monde du travail.Certainsvon! à l'école 1 .! '.quand d'autres sont en apprentissage, 1: ,--l:ONG souhaite l'appui de tous 'pour !.>-sortir les enfants de ,ce milieu qui n'est "pus le leur. SB : \ N .'

1 r.J ~.-_____ ..__ .J

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".6• Notre Vole n" 5037 du jeudi 18 ju'in 2015 - 17•••• année

sooÉTÉCEPE, BEPC, BACCALAURÉATIbrahima Kourouma, Coordonnateur général de l'InsQeCÛongénérale:({ La fraude aux examens n'est pas institUtionnalisée )}Des candidats au Bepc et au baccalauréat ont été sanctionnés ces dernières années pour [raudes, pour ne citer que ceux-là. Ils ontencore tenté cette année, de passer ces mêmes examens. Le dispositif antl-fraude du" ministère de l'Education nationale et de l'En-seignement technique est-il vraiment fiable? La fraude s'est-elle institutionnalisée dans le système éducatif. Autant de préoccupationsauxquelles répond Ibrahima Kourouma, coordonnateur général de l'inspection générale du ministère de l'Education nationale et del'Enseignement technique.mterview reausee parCharles BÉDÉ

Notre Voie: Un journal arécemment fait état de"institutionnalisation desfraudes aux examens àgrand tirage de l'Educationnationale ...Ibrahima Kourouma : Je nesuis pas d'accord avec cetteaffirmation. Les cas defraude ont été réduits de moi-tié en trois ans. Cet articlen'est donc pas exact sur lesfaits, lorsqu'il parle d'institu-tionnalisation de la fraude. Ildonne des informations surdes faits passés et qui ont étésanctionnés, tout en donnantle sentiment qu'ils viennentde se produire. L'article a étépublié le matin même de l'ou-verture des examens écritsdu Bepc. Il a été publié alorsque les épreuves orales dubaccalauréat n'avaient pasdébuté. La fraude aux exa-mens n'est pas institutionna-lisée. Le dispositif anti-traudeest discret et efficace.

N.V : Y a-t-il aujourd'huides indicateurs qui attes-lent de la baisse de lafraude?I.K : Entre 2013 et 2014, lenombre d'élèves qui a fraudé,est passé de 151 à 20 auBepc et de 125 à 79 au Bac-calauréat. Cela est dû à laprésence massive des ins-pecteurs sur le terrain pen-dant les examens. Quant auxacteurs de l'école, c'est-à-dire des personnels de l'Ecu-cation Nationale ou desparents, la sévérité s'est ac·crue. Il Y a eu 39 arrestationsen 2013, 49 en 2014.Cette lune donne des résul-tats. Même un seul fraudeurnuit au système. C'est déjàtrop. Nous n'allons pas relâ-cher les efforts, au contraire.

N.V : L'Inspection générales'est-eue donné lesmoyens pour couvrir tousces centres? Le territoireesr vaste et il y a des mil-liers de centres d'examen.I.K : Nous nous sommesdonné les moyens pourcontrer les fraudeurs partoutOù ils seront. Et les dispositifsque nous avons mis en placesont efficaces.

N.V: Quels sont-ils?1.K : Nous prenons la précau-tion d'avoir un dispositif mo-b,ie et un dispositif statique.

Ibrahima Kourouma, inspecteur général, coordonnateurgénéral de "inspection générale du ministère de l'Educa-tion nationale.

Déjà pour les examens duBEPC, nous avons mis enplace six axes qui vont êtreparcourus par des inspec-teurs mobiles, dans des villes(nous ne disons pas les-quelles) qui comptent descentres d'examens. Au ni·veau d'Abidjan qui constitueplus du tiers de tout le pays,nous avons 40 équipes quivont superviser les examens.Ajoutez à cela des équipesstatiques, qui vont être ba-sées au sein même de cer-tains centres. Ces équipesqui sont au sein des centres.le sont lorsque nous esti-mons qu'il y a des risques defraudes.

N.V : Ciblez-vous deszones à Abidjan et à l'inté-rieur du pays?I.K : Il n'y a pas de zone par-ticulière. Mais nous avonsune cartographie desfraudes. Je peux vous direque dans presque chaquecentre nous avons une stra-tégie pour obtenir de l'inter-mation. Donc, nous avonsidentifié des lieux à risquesoù nous installons deséquipes d'inspecteurs. Et il Ya un service de veille pendantles examens qui coordonneau niveau de l'inspection gé-nérale. Selon les informa-tions, nous intervenons aussiavec des unités mobiles.Pour le baccalauréat, le dis-positif sera encore pluscorsé

N. V : Quels types et quellessont les sanctions à t'en-contre des fraudeurs?

I.K : Il ne peut pas y avoir defraudes qui puissent nouséchapper. Mais en cas defraudes, nous appliqueronsles sanctions les plus sé-vères. Il y a un arrêté mtermi-rustériel Qui reglemente tessanctions. A titre d'exemple,lorsqu'un élève est pris enpossession d'un documentnon autorisé, il y a ajourne-ment plus interdiction d'un anaux mêmes examens et auxmêmes concours. Par contre,lorsqu'il est pris en train d'uti-liser un téléphone portable, ilY a ajournement plus interdic-tion de cinq ans au mêmeconcours. Et il Y a un suivi deces sanctions. Quant au per-sonnel de l'éducation natio-nale, la sanction peut allerjusqu'à la suspension, voirela radiation, dans les cas lesplus graves.

N. V : Des fraudeurs sanc-tionnés ont été encore canodidats à des examens àgrand tirage. Comment ex-pliquez-vous cela?I.K Des malins pensentqu'une fois sanctionnés, ilspeuvent venir se réinscrire.Nous avons un dispositif quinous permet de repérer ceuxqui se sont inscrits indument.Je peux vous annoncerd'ores et déjà que pour lebaccalauréat, cene année, ilY a 61 personnes qui vont \être rejetées parce qu'ellesdoivent subir leurs sanctions.Ces personnes ne pourrontse représenter au baccatau-réat, qu'une fois leur sanctionentièrement appliquée. AuBepc, nous en avons eu

quatre personnes. Et ces perosonnes très bfentôt, seront endehors des Procès-verbaux(PV). Et von! subir la rigueurde la loi.

N.V: De nombreux parentsd'élèves sont complicesdes fraudes. Y s-t-it despoursuites et des sanc-tions à leur encontre ?I.K : Je demande aux organi-sations de parents d'élèvesde sensibiliser leurs mern-bres. Qui doivent faire com-prendre à leurs enfants qu'on

. ne commence pas sa vie entrichant. Et que. se taisant.leurs enfants contribueru àdévaloriser les diplômesqu'ils obtiennent Ils ont peurque leurs enfants échouent.C'est légitime. mais le bac-calaureat n'est pas unconcours. Il n'y a pas unnombre de places limité, 54

votre enfant a travaillé de rna-nière constante, il aura sonexamen. Lorsqu'on le parenta peur que son enfantéchoue, il est déjà convaincude l'échec de son enfant. Il ya des valeurs qu'on doit dé.fendre quand on est un pèrede famille t'honnêteté legoût du travail, l'amour' dupays. S; nous luttons contrela fraude, c'est pour que lesdiplômes qu'ils vont obtenirsoient crédibles.

'N.V :. Etes~vous satisfaitsdes taux de réussite?I.K: Nous sommes 5aUSfaitsde l'amélioration des resor-tats des examens anténeurs.Nous sommes partis avecdes examens qui avaient destaux de réussite de 15 %, 16% pour passer à 30 %. Noussommes satisfaits de ces ré-senats. car ce sont des exa-

mens obtenus proprement. Ilfaut que nous puissions allerau-delà. Nous nous fixonscomme objectif, 70 % à 80 %.C'est une satisfaction de voirque les taux de réussite évo-luent constamment, positive-ment.

N.V: Peut-on également af.firmer que les diplômesivoiriens sont de plus enplus crédibles?I.K : Depuis ces trois der.nières annees. nos diplômessont devenus ~lJS crédibles .En 2012, des compatriotesqUI s,ont. venus en Europepour etudier se plaignaient dufan qu'il~ devaient reprendretout a z~ro. Mais aujourd'hui,~~ I~S reprennent, c'estdeu~ld.Xlmu,:, un an, voire

ans. C est une preuveque le, "'oIOmes son! d v .nus plus cr~s • e e

" ----- -

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'.- L'école primaire privée catho-lique, la Divine Providence,d'Anonkoua Kouté ExtènsionSotrapirn, dans la communeAbobo, était en fête le sa- .'rnedile 06 juindernier, t.arai-son, ·'-,Ia célébration desmeilleurs élèves de l'annéescolaire 2014-2015. Et pourl'occasion la directrice fonda-trice, Mme Dan Justine etl'ensemble de ses collabora-teurs ont mis les petits platsdans les grands pour faireplaisir aux élèves de tous lesniveaux qui se sont illustrés '

•••l ' . de la 'meilleur des façon par.-:z leur travail au cours de ~'an-

née scolaire. Mais en plusd'eux, les vainqueurs desconcours miss et du meilleurlecteur ont été récompensés.Une .•belle occasion pourMme Dan de féliciter les meil-leurs des différentes classespour 1€ur abnégation au tra-vail:.:Élle a rappelé que la vo-cation de son école estd'offrir des conditions de for-mation adéquates à tous lésenfants de Côte d'ivoire, à

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,--L..'0:V

o'>Mme Dan Justine,directrice , fondatrice de

. l'EPV divine providence.travers des infrastructures dequalité et un personnel hau-tement qualifié. Une traditionque l'école s'est imposée de-

puis sa création en octobre2011. Et qui lui vaut au-jourd'hui de se classer dansle peloton detête des écolesprimaires de la communed'Abobo.Une réputationconfirmée 'encore cetteannée avecles' résultats duCEPE qui a vu la réussite de26' candidats ~sur les 27qu'elle a présenté ..Mme Dan s'est aussi félicité

dusoutien des autorités aca-démiques et de ses col-lègues fondatrices d'école.Un soutien matérialisé àcette cérémonie par la pré-sence de Mme Brolou Àù'-qustine, présidente de l'unionpatronale des fondatricesdes établissements privés deCôte d'Ivoire (UPFEPCI).Le représentant du maired'Abobo, celui du ministre duplan et du fondateur dugroupe ITES ont honoré lafête de leur présence .

Guillaume T. GBATO