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ORDRE DES THÉRAPEUTES RESPIRATOIRES DE L ’ONTARIO Prévention et lutte contre les infections SEPTEMBRE 2016 LIGNES DIRECTRICES SUR LES PRATIQUES CLINIQUES EXEMPLAIRES

S EPT MBR 2016 Prévention et lutte contre les infections · Lutte contre les infections/gestion des risques, Timmins and District Hospital Carol Turner RRT, Engagement clinique et

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ORDRE DES THÉRAPEUTES RESPIRATOIRES DE L’ONTARIO

Prévention et lutte contre les infections

SEPTEMBRE 2016

L I G N E S D I R E C T R I C E S S U R L E S P R AT I Q U E SC L I N I Q U E S E X E M P L A I R E S

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Remerciements

Prévention et lutte contre les infections www.crto.on.ca

Neeta Fraser RRT, éducatrice sur l’asthme/Laboratoire d’analyse des fonctions pulmonairesTrillium Health Centre, Mississauga.

Libby Groff RRT,chef du programme cardiopulmonaire ambulatoire,Women’s College Hospital, Toronto & et leader profession-nelle, thérapie respiratoire, Women’s College Hospital andSunnybrook Health Science Centre, Toronto.

Chris Harris RRT, chef d’équipe, Unité de soins intensifs, London Health Science Centre/campus universitaire, London.

Ginny Myles RRT, polysomnographe en chef, thérapeute respiratoire communautaire,Royal Victoria Hospital, Barrie.

Lisa O’Drowsky RRT, directrice, sécurité des patients, St. Joseph’s Health Centre,Toronto.

Personnel de l’OTRO

Mary Bayliss RRT, directrice des politiques et des enquêtes

Rick Paradis RRT, thérapeute en chef, salle d’opération, département dethérapie respiratoire/anesthésie, Mount Sinai Hospital,Toronto

Jodie Russell RRT, lutte contre les infections/gestion des risques, Timmins and District Hospital, Timmins

Ian Summers RRT, faculté, programme de thérapie respiratoire, collège Algonquin, Ottawa

John Traill RRT,instructeur clinique, Mount Sinai Hospital, Toronto

Kelly Vaillancourt RRT, chef clinique, thérapie respiratoire, McMaster Children’sHospital, Hamilton.

Carole Hamp RRT, conseillère de l’exercice professionnel et thérapeute respiratoirefaisant partie du personnel, Guelph General Hospital

Les lignes directrices sur les pratiques cliniques exemplaires ont été élaborées à l’origine en 2008 par ungroupe de travail du Comité des relations avec les patients de l’OTRO formé de thérapeutes respiratoiresexerçant leur profession. Le groupe de travail sur la lutte contre les infections a élaboré la première version,à l’aide de la Dre Mary Vearncombe, de la Dre Allison McGeer et de l’équipe de lutte contre les infectionsde l’Hôpital Mount Sinai.

Membres du groupe de travail d’origine :

3e Révision: septembre 2016Publié en mai 2008;

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Comité de l’exercice professionnel Paul Williams, RRT membre du Conseil et président du Comité

Dave Jones, RRT membre du Conseil

Sherri Horner, RRT membre du Comité

Jim Ferrie membre du Conseil/membre du public

Spécialistes en contrôle des infectionsJennifer Blue RRT, CIC

Jane Montgomery RRT

Michelle Stephens RRT

Personnel de l’OTROJennifer Harrison RRT conseillère de l’exercice professionnel

L’OTRO désire s’assurer que nos normes et lignes directrices reflètent les meilleures pratiques, basées surdes preuves et les plus à jour. Depuis la première version, les lignes directrices ont été révisées deux fois.L’OTRO souhaite remercier les membres suivants du Comité d’exercice professionnel et du groupe de tra-vail de leur participation et de leur savoir-faire qui nous ont permis d’apporter des mises à jour auxprésentes lignes directrices sur les pratiques cliniques exemplaires.

Examen des Lignes directrices sur les pratiques cliniques exemplairesPrévention et lutte contre les infections, 2011

Groupe de travail de spécialistes en luttecontre les infectionsDebbie Demizio RRT, BA, CIC Conseillère en lutte contre les infections, Santé publique Ontario

Jodie Russell RRT, CIC Lutte contre les infections/gestion des risques, Timminsand District Hospital

Carol Turner RRT, Engagement clinique et gestion du changement,Chatham-Kent Health Alliance

Arpita Bhattacharya BSc RRT CIC Praticienne en prévention des infections et lutte contreles infections, William Osler Health System

Personnel de l’OTROCarole Hamp RRT, MA directrice de la qualité de l’exercice

Examen des Lignes directrices sur les pratiques cliniques exemplairesPrévention et lutte contre les infections, 2016

www.crto.on.ca Prévention et lutte contre les infections

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Table des matières

Prévention et lutte contre les infections www.crto.on.ca

Introduction 5Principes directeurs de la prévention et de la lutte contre les infections 6Immunisations 8Les six maillons de la chaîne de transmission et comment briser cette chaîne 9Pratiques de base 12Interventions respiratoires produisant des aérosols 12Hygiène des mains 14Les quatre moments de l’hygiène des mains 15Considérations liées à l’hygiène des mains 16Exécution de l’hygiène des mains 16Équipement de protection individuelle (ÉPI) 18Gants 19

La sélection deu gant 20Blouses 21

La sélection de la blouse 21Protection du visage 22Masque 23

La sélection du masque 23Respirateurs 24

L’ajustement des respirateurs N95 25La vérification de l’étanchéité d’un respirateur N95 25

Protection occulaire 26La sélection d’un dispositif de protection occulaire 26

Enfiler et enlever l’ÉPI 26Blessures par piqûres d’aiguilles et d’instruments tranchants ou pointus; méthodes d’injection sûres 27Nettoyage, désinfection et stérilisation des dispositifs médicaux 28La classification de Spaulding 29Gestion des déchets 30Évaluation des risques 31Précautions supplémentaires 32Catégories de précautions supplémentaires 32Éléments qui composent les précautions supplémentaires 34Facteurs de lutte contre les infections propres à la thérapie respiratoire 36Pneumonie sous ventilation assistée (PVA) 36Systèmes d’aspiration fermés 38Respirateurs motorisés à adduction d’air 39Nouvelles infections respiratoires 39Coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) 40Derniers commentaires et recommandations 41Références 42

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The Six Links in the Chain of Transmission & Breaking the Chain of TransmissionIntroduction

À titre de professionnels de la santé réglementés, les thérapeutes respiratoiressont tenus de fournir des soins sécuritaires et de qualité aux membres du pub-lic, conformément aux normes de la profession. Le présent document a étéélaboré pour renseigner les thérapeutes respiratoires sur les meilleures pra-tiques de prévention des infections. Le SRAS en 2003, la pandémie H1N1 en2009, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient et la crise de l’Ébola en 2014et 2015 ainsi que le risque d’une grippe pandémique sont une bonne indicationque les thérapeutes respiratoires doivent se tenir au courant des pratiques ex-emplaires de prévention des infections.

En plus de devoir rendre compte au public et à l’OTRO, les thérapeutes respira-toires sont tenus de justifier leurs actions auprès de leur employeur. Si les em-ployeurs ont des politiques et procédures visant la prévention des infectionsplus rigoureuses que la norme d’exercice de l’Ordre, les membres doivent re-specter les politiques et procédures de leur l’employeur. Lorsque les politiqueset procédures de l’employeur sont plus permissives que la norme d’exercice del’Ordre, ils doivent respecter la norme d’exercice de l’OTRO.

www.crto.on.ca Prévention et lutte contre les infections

Les publications de l’OTRO comprennent desparamètres d’exercice dont tous les

thérapeutes respiratoires de l’Ontario devraienttenir compte lorsqu’ils traitent leurs patients/clients et exercent leur profession. Les documentsde l’Ordre sont élaborés en consultation avec desleaders dans l’exercice de la profession et ilsdécrivent les attentes professionnelles courantes.Il est important de noter que les publications del’OTRO peuvent être utilisées par l’OTRO etd’autres entités pour déterminer si les normesd’exercice et les responsabilités professionnellesappropriées ont été respectées.

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Principes directeurs de la prévention et de la luttecontre les infections

Les thérapeutes respiratoires doivent…

• Savoir comment les infections sont transmises (les six maillons de lachaîne de transmission)

• Se conformer aux lignes directrices actuelles de leur établissementtouchant la lutte contre les infections et leur prévention (les politiquesdes employeurs, le Protocole concernant les maladies infectieuses del’AHO, les documents sur les pratiques exemplaires de l’Agence de lasanté publique du Canada, les lignes directrices sur la lutte contre lesinfections de l’Agence de la santé publique du Canada, et les docu-ments sur la planification d’urgence et la préparation à l’interventiondu ministère de la Santé et des Soins de longue durée)

• Promouvoir les pratiques exemplaires de lutte contre les infections etde prévention à leur travail

• Sensibiliser les autres quant aux bonnes pratiques de prévention et delutte contre les infections et en donner l’exemple

• Être à l’affût des changements liés aux pratiques de lutte contre les infections et réviser leurs façons de faire en conséquence (bulletins desanté du ministère de la Santé et des Soins de longue durée).

• Connaître leur statut d’immunisation et tenir leur carnet d’immunisationà jour

• S’assurer de se doter de processus pour obtenir un historique précisdes voyages des patients/clients

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Les thérapeutes respiratoires se protègent et protègent leurs patients/clients en…

• Utilisant régulièrement des pratiques de base, notamment une évaluationdes risques qui prend en compte le statut d’infection du client/patient/pensionnaire, les caractéristiques du client/patient/pensionnaire et letype d’activités de soins à fournir (CCPMI, 2012a, p.7)

• Mettant en application des précautions supplémentaires, s’il y a lieu

• S’assurant d’une bonne hygiène des mains et la bonne méthode de tousser

• Respectant les principes d’hygiène et de santé au travail et en déclarantles crises d’épidémie dans les établissements, si approprié

• Obtenant les immunisations appropriées

• Évitant de consommer des aliments et des boissons dans les aires desoins des patients (CCPMI, 2012b, p. 48)

• Restant chez eux s’ils présentent des symptômes de fièvre, des frissons,de toux, de malaise et (ou) de nausées, de vomissements ou de diarrhée

ScénarioVous vous réveillez à 4 h avec une fièvre, des frissons et une toux. Vousdevez aller travailler aux soins intensifs néonataux à 7 h.

Que faire?Appelez pour vous rapporter malade, car aller au travail mettrait les autresen danger (surtout vos patients).

Il y a eu des crisesd’épidémie en établissementimpliquant du personnel,particulièrement pour l’hépatite A, cryptosporidiose,norovirus.(CCPMI, 2012b, p. 47)

Les membres du personnelqui consomment de la nour-riture ou des boissons dansles aires de soins despatients/patients/pensionnaires,postes de soins ou aires derédaction de dossiersprésentent un risque accrud’infections digestives contractées par l’alimentationgraves.

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Responsabilités de l’établissement : Tous les établissements de soins de santé devraient expliquer clairementque le personnel ne devrait pas se présenter au travail lorsqu’il présentedes symptômes d’origine infectieuse et étayer cette exigence avec despolitiques de gestion des présences appropriées. Les membres du per-sonnel qui exécutent des activités dans un établissement de soins desanté et qui contractent une maladie infectieuse pourraient être soumis àdes restrictions de travail (CCPMI, 2012b, p. 22).

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Immunisations

Une vaccination appropriée sert à protéger le professionnel de la santé, sescollègues et les patients/clients (CCPMI, 2012, p. 23). Voici certains vaccinsnécessaires afin de protéger les thérapeutes respiratoires et leurs patients/clients :

• Grippe (annuel)

• Rougeole, oreillons, rubéole (MMR)

• Varicelle

• Coqueluche

• Hépatite A, B

• Tétanos/diphtérie

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RESSOURCE

Immunisation Canada a une application aidant à laconsignation des renseignements sur les vaccins et à l’accès aux carnets d’immunisation.

Le CCPMI stipule que lesprofessionnels de la santéréceptifs devraient recevoirune immunisation annuellecontre la grippe (CCPMI,2012b, p.40).

Responsabilités professionnelles : Les travailleurs de la santé, no-tamment le personnel hospitalier, les autres membres du personnel qui travaillentou étudient dans un hôpital (p. ex. les étudiants des disciplines de santé, les tra-vailleurs contractuels, les bénévoles), ainsi que d'autres membres du personnel desservices de santé (p. ex. le personnel des laboratoires cliniques, des maisons de soinsinfirmiers, des agences de soins à domiciles et des milieux communautaires) sont àrisque d'exposition à des maladies transmissibles, en raison de leurs contacts avec lespatients et les clients (ayant ou non reçu un diagnostic) ou leur environnement. Lestravailleurs de la santé risquent également de transmettre une maladie évitable parla vaccination non diagnostiquée à d'autres personnes. Certains établissements desoins de santé et certaines administrations veulent que la vaccination devienne unecondition d'emploi des travailleurs de la santé. – Agence de la santé publique duCanada, 2013

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Chaque maillon de la chaîne représente un facteur lié à la propagation desmicroorganismes. La transmission des agents infectieux n’a pas lieu, àmoins que chacun des six éléments de la chaîne de transmission ne soitprésent (CCPMI, 2012b, p.1).

On peut rompre les maillons de la chaîne de transmission en effectuant une évaluation soignée des risques et une mise en application conséquente desprécautions de base et supplémentaires, s’il y a lieu.

Santé publique Ontario offreun ensemble de modules deformation électronique gratuits sur la prévention et lalutte contre les infections.

Cours sur lescompétences de

base sur laprévention et lalutte contre les

infections

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Les six maillons de la chaîne de transmission et comment briser cette chaîne

©Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2011. Reproduit avec permission.

Maillons de la chaîne de transmission :

Rupture de la chaîne de transmissionpar une évaluation de :

Agent infectieux Microorganismes pouvantcauser des infections (bactéries,virus)

Pathogénicité/virulence de l’agent infectieux

RéseRvoiR Lieu où vit l’agent infectieux (humain, animaux, eau)

Milieu du patient/client (lieu encommun, comme une chambre àplusieurs lits)

CHAÎNE DETRANSMISSION

Agent infectieux

GensRéservoir

EauNourriture

MuqueusePoint d’entrée

Voie respiratoireGIPeau éraflée

SangPoint de sortie

SécrétionsExcrétions

Peau

ContactGouttelettesVoie aérienne

Mode detransmission

BactériesChampignons

VirusParasitesPrions

Immunosuppression

Hôte

DiabéteBrûlures

Chirurgie

réceptif

Âge

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Maillons de la chaîne de transmission :

Rupture de la chaîne de transmissionpar une évaluation de :

Point de soRtie Point où l’agent quitte le réservoir (sang, sécrétions)

exposition possible au sang, aux liquides organiques, aux excrétions etaux sécrétions (comme deséclaboussements, la toux du patient,etc.) – évaluer la durée possible del’exposition (p. ex., blouse stérile pourinsertion de cathéter central)

Modes de tRAnsMission

contact – Divisé entre :• contact direct – Se produit

par le toucher• contact indirect – Se produit

lorsque des microorganismessont transférés par des objetscontaminés touchant à uneautre surface.

La procédure à exécuter (hygiènedes mains et ÉPI nécessaires) et laquestion à savoir s’il faut desprécautions supplémentaires• La question à savoir s’il y aura

contact avec la peau non intacte ou des muqueuses

• La manutention possibled’instruments ouéquipements tranchants oucontaminés

transmission par gouttelettes – Seproduit quand de grosses gouttessortent des voies respiratoiresd’une personne lorsqu’elle tousseou éternue. Peut également êtrecausée par une procédure (commeune aspiration). Ces gouttelettessont projetées à une courte dis-tance de moins de 2 m générale-ment. Elles pénètrent dans lesyeux, le nez ou la bouche de l’hôteou se posent sur des surfaces.

transmission par voie aérienne –Se produit lorsque des particulesaériennes demeurent en suspen-sion, se déplacent par les courantsd’air et sont inhalés par d’autrespersonnes à proximité ou à unecertaine distance du patientsource, dans une autre chambreou salle (selon les courants d’air)

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Maillons de la chaîne de transmission :

Rupture de la chaîne de transmissionpar une évaluation de :

Modes de tRAnsMission(suite)

ou dans une même pièce qu’unpatient a quitté si les échangesd’air sont insuffisants (CCPMI 2012b, p. 38).

transmission par véhicule commun – Transmission d’unagent infectieux par l’entremised’une source contaminée commune (comme un récipient à doses multiples).

transmission vectorielle – Se produit lorsqu’un hôte est mordupar un animal ou un insecte porteur de l’agent infectieux(comme le moustique qui trans-met le virus du Nil occidental).

Point d’entRée Le point où l’agent infectieuxpénètre dans l’hôte (comme lapeau non intacte, les voies respiratoires ou gastro-intestinales,les muqueuses).

Le besoin d’une technique aseptique

Le cathéter et les soins de plaieappropriés

Hôte RécePtif Toute personne qui est réceptive à une infection (p. ex., patients immunodéprimés, victimes debrûlures).

Le besoin d’une immunisation appropriée

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Pratiques de base

Il faut, pour tous les patients et peu importe l’établissement, mettre enapplication des pratiques de base pour tous les diagnostics et toutes les sit-uations d’infection.

Voici les éléments de base des pratiques de base :

• Hygiène des mains

• Équipement de protection individuelle (ÉPI)

• Prévention des blessures par piqûre d’aiguille et par objet pointu; pratiques d’injection sûres

• Nettoyage, désinfection et stérilisation des dispositifs médicaux

• Gestion des déchets

• Évaluation des risques

• Précautions supplémentaires

Pour toute procédure pouvant générer des gouttelettes respiratoires(aérosolisation), y compris les procédures énumérées à la page suivante, les pratiques de base doivent comprendre l’ajout des précautions contre les gouttelettes. Des ÉPI supplémentaires sont nécessaires contre ces sécrétions respiratoires lorsque le travailleur est à moins de deux mètres du patient/client présentant des symptômes d’infection respiratoire aiguë,pour éviter le dépôt de gouttelettes ou aérosols sur les muqueuses dumembre du personnel.

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Il n’est pas nécessaire deprendre des précautionscontre les goutteletteslorsqu’on exécute uneprocédure générant desaérosols pour unpatient/client stable etdépourvu de fièvre, sansnouvelle toux ou toux quiempire ni souffle court[comme ceux qui ont besoin de soins routiniersde trachéotomie à domicileou qui utilisent de façonchronique ou à domicile unventilateur non invasif enpression positive].

Responsabilité professionnelle : Nous reconnaissons que cesprécautions peuvent être quelque chose de nouveau pour plusieursmembres de l’OTRO mais nous avons appris lors de la crise du SRASqu’une vigilance rigoureuse en matière de prévention des infections estvitale pour assurer un environnement sécuritaire pour nos patientscomme pour nous-mêmes. Avec la menace d’une pandémie de grippe etd’autres pathogènes émergents, il faut absolument que les thérapeutesrespiratoires autorisés suivent les pratiques exemplaires sur la préventiondes infections recommandées par le MSSLD.

Procédures respiratoires générant des aérosols

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Il existe des interventions pour lesquelles on a confirmé la transmission d’agents infectieux par des gout-telettes ou des aérosols. Dans d’autres cas, la transmission pourrait être possible, mais n’a pas encore étéprouvée. Le tableau ci-dessous illustre à quelle catégorie bon nombre de procédures respiratoires générant des aérosols appartiennent.

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Procédures respiratoires générant des aérosols (suite)

Procédures respiratoires générant desaérosols pour lesquelles il existe despreuves concluantes de transmission

Procédures respiratoires générant des aérosolspour lesquelles il n’existe pas de preuves con-cluantes de transmission

intubation endotrachéale Thérapies avec nébulisation

Réanimation cardiopulmonaire (RcP) Oscillation à haute fréquence (HFOV)

Bronchoscopie* Insertion, changement et (ou) soin de trachéotomie

induction d’expectoration* Physiothérapie respiratoire

ventilation à pression positive non effractivepour insuffisance respiratoire aiguë (p. ex.,cPAP, BiPAP)

Prélèvements et (ou) aspirations naso-pharyngés

oxygénothérapie à débit élevé Insertion de drain ou d’aiguille thoracique

Aspiration des voies respiratoires (ouver-ture artificielle, comme une trachéotomie)

Aspiration ouverte (bouche ou nez)

Autres bris à l’intégrité d’un système de ventila-tion mécanique (p. ex., changements de filtre)

Un masque et une protection oculaire ou duvisage sont nécessaires pour protéger le personnel de la santé contre des procéduresgénérant des gouttelettes/aérosols sont effectuées à moins de deux mètres du patient.

* S’il s’agit d’une bronchoscopie ou une induction d’expectoration de diagnostic (et non de traitement), il faut porter un respirateur N95, en raison du risque de tuberculose non diagnostiquée (CCPMI,2012b, p. 16)

Évaluer les risques afin de décider de l’ÉPI

Tous les chariots d’urgence et de départementdoivent comprendre ce qui suit : • Un ballon de réanimation manuel avec

filtre ultra-micron à caractère hydrophobe • Cathéters d’aspiration en ligne• Masque sans réinspiration permettant la

filtration des gaz expirés • ÉPI (gants, blouse, masque, protection

oculaire)

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Hygiène des mains

L’hygiène (lavage) des mains est le moyen le plus important et le plus efficacede prévenir la transmission des infections et, par le fait même, de réduire lerisque d’infections associées aux soins de santé (CCPMI, 2012b, p. 9).

Différentes ressources peuvent aider quant à l’utilisation appropriée de l’hy-giène des mains :

• L’initiative Lavez-vous les mains, de Santé publique Ontario est un pro-gramme d’amélioration de l’hygiène qui offre des vidéos d’instructiondestinés tant aux établissements de soins de courte durée qu’aux étab-lissements de soins de longue durée

• L’hygiène des mains dans les établissements de soins de santé, 4e édition(2014), du Comité consultatif provincial des maladies infectieuses, offrentles lignes directrices sur les pratiques exemplaires en matière d’hygiènedes mains élaborées par Santé publique Ontario

• La feuille de renseignements L’hygiène des mains pour les établissementsde soins de santé de Santé publique Ontario

• Les 4 moments de l’hygiène des mains de Santé publique Ontario

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Responsabilité professionnelle : La promotion de l’hygiène desmains constitue une partie intégrante d’un programme efficace d’hygiènedes mains mené par des personnes et des modèles de rôles au sein del’établissement de santé. En jouant un rôle de modèle des pratiques exemplaires, ces personnes se portent responsables et tiennent lesautres responsables au sein du système de responsabilités internes del’établissement (CCPMI, 2014, p. 9).

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www.crto.on.ca Prévention et lutte contre les infections

Les quatre moments de l’hygiène des mains

moments où on doit se laver les mains

Les4AVANT DE TOUCHER AU PATIENT OU À SON ENVIRONNEMENT1

APRÈS UN CONTACT AVEC LE PATIENT OU SON ENVIRONNEMENT4

2AVANT UNE

INTERVENTION

ASEPTIQUE

3 APRÈS UN RISQUEDE CONTACT AVEC DU

LIQUIDE ORGANIQUE

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1

1 AVANT de toucher au patient ou à son environnement

QUAND ?

POURQUOI ?

Lavez-vous les mains en entrant dans l’environnement du patient : • avant de toucher le patient ou• avant de toucher tout objet ou meuble

Pour protéger le patient et son environnement des germes nuisibles que vous pourriez avoir sur les mains

2AVANT les interventions aseptiques QUAND ?

POURQUOI ?

Lavez-vous les mains avant toute intervention aseptique, par exemple avant de changer un pansement, de dispenser des soins buccodentaires, de prélever du sang, ou d’administrer des médicaments par voie intraveineuse

Pour protéger le patient contre les germes nuisibles, y compris ses propres germes, pouvant envahir son organisme

3 APRÈS un risque de contact avec du liquide organique

QUAND ?

POURQUOI ?

Lavez-vous les mains immédiatement après un risque de contact avec du liquide organique (et après avoir enlevé les gants)

Pour vous protéger et protéger le milieu de prestation des soins des germes nuisibles du patient

4 APRÈS un contact avec le patient ou son environnement

QUAND ?

POURQUOI ?

Lavez-vous les mains en quittant l’environnement du patient : • après avoir touché le patient ou • après avoir touché tout objet ou meuble

Pour vous protéger ainsi que le patient suivant des germes nuisibles du patient

Adapté de l’affiche de l’OMS « Your 5 moments for Hand Hygiene », 2006.

• pose de pansement • soins dentaires • application de gouttes

pour les yeux

• pose de cathéter • préparation de médicament • changement de pansement

www.ontario.ca/hygienedesmains

Adapté avec l'autorisation de santé publique ontario.

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Considérations liées à l’hygiène des mains

• S’assurer que la peau est intacte (sans dermatite, fendillement, coupureou abrasion qui peuvent emprisonner les bactéries)

• Utiliser les lotions fournies par l’employeur régulièrement (trois fois parjour si on se nettoie les mains plusieurs fois par heure)

• Ce qui suit peut réduire l’efficacité de l’hygiène des mains :

o Ongles longs

o Vernis à ongles

o Faux ongles et ongles esthétiques

o Ornements des mains et des bras (associés à une mauvaise hy-giène des mains, causant des déchirures dans les gants)

Exécution de l’hygiène des mains Tout d’abord...

• Enlever les bijoux des mains et des bras (la montre doit être portée au-dessus du poignet).

• Il faut retirer les vêtements ou autres articles qui empêchent une hy-giène fréquente et efficace des mains (CCPMI, 2014, p. 16)

Prévention et lutte contre les infections www.crto.on.ca

On estime qu’environ 30 %des professionnels de lasanté ont des symptômesde dermatite sur les mainset que jusqu’à 85 % ontdes antécédents de trou-bles cutanés chroniques(CCPMI, 2014, p.20)

Responsabilité professionnelle : En cas de problème de peaunon intacte, le membre doit communiquer le service de santé et sécuritéau travail de son employeur pour chercher une solution (par ex., d’autresproduits de soins cutanés).

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Désinfectants pour les mains à base d’alcool gels et mousse contenant 70 – 90 % d’alcool

• Méthode préférée de lavage des mains, sauf si les mains sont visible-ment sales

• A démontré être moins irritant pour la peau que l’eau et le savon, etpeut considérablement réduire la dermatite en raison des émollientsqu’il contient (CCPMI, 2014, p.16)

• Doit être utilisé avec des produits approuvés par l’employeur qui sontcompatibles avec les gants utilisés

Savons pour les mains

• Le savon ordinaire est recommandé pour le lavage régulier des mainslorsque celles-ci sont visiblement souillées.

• Il doit être offert sous forme liquide et être dans une distributrice quel’on jette lorsqu’elle est vide (il ne faut pas la remplir).

o Les barres de savon ne doivent pas être utilisées pour l’hygiène desmains dans les établissements de santé.

• Le savon antibactérien doit être limité à certains endroits bien précis(salles d’opération, soins intensifs, unités des soins aux brûlés).

• Il a été démontré qu’il faut se frotter au moins quinze secondes avec dusavon pour éliminer la flore passagère (CCPMI, 2014, p.21)

• Le savon, la friction et de l’eau tiède courante sont les éléments essentiels

Les désinfectants pour lesmains à base d’alcool nedoivent pas être utilisésavec de l’eau, car l’eaudilue l’alcool et réduit sonefficacité. Ils ne doivent pas suivreimmédiatement le nettoy-age au savon et à l’eau, carcela augmente l’irritationdes mains. (CCPMI, 2014,p.20)

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Des preuves concluantesindiquent que le savon antimicrobien est équivalentau désinfectant pour lesmains à base d’alcool pource qui est de la réductiondes microorganismes, maisqu’il est plus dur pour lesmains, et que son utilisationdemande plus detemps.(CCPMI, 2014,p.22)

RESSOURCE

Techniques de lavage des mains et d’utilisation des désinfectantspour les mains à base d’alcoolVidéos d’instructions Lavez-vous les mains de Santé publique Ontario (lavage desmains et désinfection à base d’alcool)

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RESSOURCE

Algorithme des risques guidant l’utilisation des ÉPI deSanté publique Ontario

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Équipement de protection individuelle (ÉPI)

Principes généraux

• L’ÉPI sert à empêcher :

o Le contact avec la peau non intacte, le sang, les fluides corporels, les excrétions et les sécrétions

o La transmission de différents organismes qui peuvent être transmis parvoie aérienne, ou par le contact avec la peau intacte (voir la section surles précautions supplémentaires)

• L’ÉPI est seulement efficace pour la lutte et la prévention des infections s’ilest utilisé, retiré et jeté de façon adéquate.

• Il faut éviter tout contact entre l’ÉPI contaminé et les surfaces, les vêtementsou les gens à l’extérieur de la zone réservée aux soins des patients.

• Jeter l’ÉPI utilisé dans les sacs de rebut appropriés.

• Il ne faut pas partager l’ÉPI.

• Enlever l’ÉPI complètement et se laver les mains en profondeur chaquefois que vous quittez un patient pour prendre soin d’un autre patient ouque vous allez dans une zone non destinée aux soins des patients.

• L’utilisation de l’ÉPI ne remplace pas le besoin d’une bonne hygiène desmains, qui doit être effectuée à la fois avant l’utilisation de l’ÉPI et aprèsson enlèvement.

• Il est essentiel d’effectuer une évaluation des risques pour établir quel ÉPIdoit être utilisé.

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Tous les ordres de régle-mentation de la santé ont ledroit de mettre en placedes précautions supplé-mentaires sans ordonnancede médecin (CCPMI,2012a, p. 37)

Responsabilité professionnelle : L’augmentation des connaissances,l’hygiène des mains, un ÉPI approprié, l’immunisation, etc. sont tous des fac-teurs contribuant à la sécurité de nos patients/clients, de nos membres etd’autres membres de l’équipe interprofessionnelle.

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Il faut porter des gants si l’on prévoit que les mains seront en contact avec :

• Des muqueuses • De la peau non intacte • Des tissus • Du sang• Des liquides organiques• Des sécrétions • Des excrétions• De l’équipement et des surfaces environnementales contaminées

par ces derniers éléments

Gants

À fAiRe À ne PAs fAiRe

Effectuer l’hygiène des mains avant etaprès l’utilisation et le changement degants.

Il ne faut pas utiliser les gants pour des ac-tivités de soin de routine, par ex., prendre latension artérielle s’il y a un contact limité àde la peau intacte, à moins qu’il y ait desprécautions supplémentaires.

Enlever les gants et se laver les mainsentre les patients et avant de quitter l’airedes soins de patients.

Il ne faut pas utiliser des gants déchirés.

Toujours utiliser la bonne technique pourenlever les gants et les jeter.

Il ne faut pas laisser la surface extérieure dugant toucher la peau.

Les gants doivent être portés pour destâches bien précises et jetés immédiatementpar la suite.

Changer les gants s’ils sont très salespendant une tâche.

Changer ou enlever les gants si l’on passed’un lieu où il y a de la contamination à unlieu propre pour une même tâche.

N’OUBLIEZ PAS...

L’utilisation de gants neremplace pas le besoind’une bonne hygiène desmains.

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Sélection des gants

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tyPe de gAnt situAtion et RAisonneMent

vinyle/ propre Protection lors d’une exposition minimale ausang, aux liquides organiques et aux agents infectieux et pendant les tâches de courte durée.

stérile À utiliser pour des procédures effractives oulorsqu’il y a des contacts prolongés ou continusavec une peau non intacte, du sang, des liquidesorganiques ou des substances corporelles(comme l’insertion d’un catheter artériel oucentral)

Remarque : Il semble y avoir une sensibilité etune réaction allergique accrues au latex chezles travailleurs de la santé. Pour réduire cerisque, les gants en latex devraient être portésseulement lorsque cela est nécessaire et devraient être sans poudre et avoir une teneuren protéines peu élevée ou réduite.

nitrile À utiliser pour l’exposition importante au sang,aux liquides organiques et agents infectieuxainsi que pour les tâches plus longues. À utiliserpour les contacts avec des agents de chimio-thérapie et d’autres médicaments ou produitschimiques dangereux; peut également être utilisé pour remplacer les gants stériles en latexlorsque le personnel ou les patients sont sensiblesou allergiques au latex.

néoprène À utiliser pour remplacer les gants de latexstériles lorsque le personnel ou les patientssont sensibles ou allergiques. Recommandépour le contact avec les acides, les basiques, les alcools, etc.

N’OUBLIEZ PAS…

Les gants protègent leprofessionnel de la santé,mais une fois contaminés,ils peuvent transmettredes pathogènes à lapeau, aux vêtements ou àd’autres patients.

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La sélection des blouses

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Blouses

RESSOURCE

Utilisation appropriée de la blouseCCPMI 2012b, p. 13 (Box 3)Nouveaux critères pour les blouses chirurgicalesAAMI, 2015.

La blouse est portée afin de protéger les bras, les parties exposées du corps et les vêtementsdes professionnels de la santé contre tout contact avec le sang, les liquides organiques etd’autre matière qui pourrait être infectieuse.

À fAiRe À ne PAs fAiRe

Jeter immédiatement après avoir vu un patient. Il ne faut pas réutiliser une blouse.

Les blouses devraient couvrir complètement lecorps du torse jusqu’à la mi-cuisse, être bienajustées et attachées dans le dos, et avoir delongues manches qui sont serrées aux poignets.

Il ne faut pas aller d’un patient à un autre enportant la même blouse.

tyPe de Blouse situAtion et RAisonneMent

Blouse d’isolement en coton / lin,réutilisable ou jetable avec mancheslongues.

À utiliser s’il y a un risque prévu de contamination oude contact/gouttelettes.

Blouse d’isolement résistante auxliquides ou tablier en plastique portépar-dessus une blouse d’isolement.

À utiliser s’il y a un risque certain ou prévu de con-tamination de l’uniforme ou des vêtements par unvolume important de sang ou de liquides organiques.

Blouse imperméable aux liquides (comme gortex®)

À utiliser s’il y a un contact prolongé ou une grosse ex-position (comme s’il y a une grosse perte de sang pen-dant la réanimation d’une victime d’un accident de laroute ou lors d’une assistance chirurgicale)

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Protection du visage

La protection du visage peut comprendre un masque ou un respirateur utiliséen association avec une protection oculaire, ou un écran facial couvrant lesyeux, le nez et la bouche. La protection du visage doit être utilisée si onprévoit qu’une intervention ou une activité de soin causera deséclaboussements ou la projection de sang, de liquides organiques, desécrétions ou d’excrétions, ou si on va à moins de deux mètres d’unclient/patient/pensionnaire qui tousse (RPAP, 2012, p. 13).

Les masques offrent une barrière protégeant les muqueuses de la boucheet du nez qui sont des portes d’entrée de l’infection. Les gouttelettes peuventtransporter des microbes de même que d’autres agents infectieux, et unmasque chirurgical peut contribuer à vous protéger contre la respiration depathogènes respiratoires transmis par les gouttelettes.

La protection des yeux est utilisée en association avec un masque pour protéger les muqueuses des yeux lorsque :

• dans le cadre de procédures ou d'activités liées aux soins qui risquentd'occasionner des éclaboussures ou la projection de gouttelettes desang, d’autres liquides organiques, de sécrétions ou d'excrétions et/ou

• qui sont pratiquées dans un rayon de deux mètres d'unclient/patient/pensionnaire qui tousse.

La protection oculaire comprend :

• des lunettes de sécurité

• des lunettes de protection

• des écrans faciaux

• des visières fixées aux masques

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Les lunettes sur ordon-nance et les lentillescornéennes ne sont pasdes protections oculairesadéquates; elles ne four-nissent pas une protectionsuffisante au-dessus, endessous ou autour desyeux.

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Certaines études ont dé-montré que la protectionavec un masque chirurgicalcontre la grippe serait sem-blable reçue du respirateurN95. Toutefois, cela ne de-vrait pas être généralisédans les établissements oùil existe un risque élevéd’aérosolisation (commepour une intubation ou unebronchoscopie), où l’utilisa-tion du respirateur N95 estobligatoire (Loeb et al.,2009)

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Sélection des masques

Masque

À fAiRe À ne PAs fAiRe

Le masque doit bien couvrir le nez etla bouche.

Il en faut pas toucher le masquependant qu’on le porte.

Changer le masque s’il devientmouillé.

Il ne faut pas accrocher le masquedans le cou ni n’y laisser pendre.

Retirer correctement le masque immédiatement après avoir accomplila tâche et le jeter dans un récipientapproprié.

Il ne faut pas réutiliser desmasques jetables.

Se nettoyer les mains après avoir enlevé le masque.

Il ne faut pas plier le masque ni lemettre dans sa poche pour uneutilisation future.

tyPe de MAsque situAtion et RAisonneMent

Masque standard Exposition minimale aux gouttelettes infec-tieuses. Tâches de courte durée et qui n’en-traînent pas une exposition au sang et auxfluides organiques.

Masque résistant aux fluides

Exposition importante aux gouttelettes infectieuses ou au sang et autres liquidesorganiques

Masque chirurgical Exposition aux gouttelettes infectieuses ouau sang et autres liquides organiques ettâches de longue durée.

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Respirators

Les respirateurs N95 empêchent l’inhalation de petites particules pouvantcontenir des agents infectieux transmis par voie aérienne. Ils doivent :

• Filtrez 95% de particules de diamètre 0,3 microns ou plus avec une fuiteinférieure à 10% (Agence de la santé publique du Canada, 2014)

• Offrir une étanchéité faciale laissant pénétrer moins de 10 % de con-taminants (CCPMI, 2012, p. 38).

On doit porter un respirateur N95 ajusté couvrant le nez et la bouche si :

• On entre dans la chambre d’un patient/client/pensionnaire ou on transporte un patient/client/pensionnaire pour lequel on utilise desprécautions en cas de transmission par voie aérienne (p. ex., tuberculose active).

• On exécute une procédure pouvant entraîner la transmission d’aérosols(comme une induction de l’expectoration ou une bronchoscopie).

Le personnel non immunisé doit entrer dans la chambre d’un patient /client / pensionnaire atteint des oreillons ou de la varicelle (CCPMI, 2012b,p. 38).

Sur ordre du médecin hygiéniste (nouvelles maladies respiratoires) (CCPMI,2015b)

N95

IPrévention et lutte contre les infections www.crto.on.ca

En Ontario, le ministère dela Santé et des Soins delongue durée recommanded’utiliser un respirateur N95ajusté et dont on a vérifiél’étanchéité et une cham-bre isolée en cas d’infec-tion transmise par voieaérienne pour le syndromerespiratoire du Moyen-Ori-ent (MERS-CoV). Ce con-seil diffère des directivesfournies par l’Agence de lasanté publique du Canada(CCPMI, 2016, p. 6)

À fAiRe À ne PAs fAiRe

Effectuer un essai d’ajustementrégulier dans le cadre d’un pro-gramme approuvé d’ajustement.

Il ne faut JAMAIS mettre un res-pirateur N95 sur un patient /client (les patients / clients quisortent de leur chambre doiventporter un masque de chirurgie).

Vérifier l’étanchéité chaque foisqu’on utilise un respirateur N95.

Il ne faut pas utiliser le respirateurN95 s’il ne passe pas le test d’étanchéité.

Enlever le respirateur N95 correctement et en disposerdans le contenant approprié.

Il ne faut pas utiliser le respirateurN95 s’il est sale ou mouillé.

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Scénario Vous ne réussissez pas la vérification de l’étanchéité avec un masque N95 avantd’entrer dans une chambre d’isolement pour transmission par voie aérienne.

Que devez-vous faire?Vous devez dès que possible aviser votre surveillant que vous ne pouvez pas fournirde soins et vous assurer d’obtenir un ajustement de masque le plus tôt possible.

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Vérification de l’ajustement d’un respirateur N95

La vérification de l’ajustement est l’évaluation d’un respirateur donné afin de voir s’il est ap-proprié à une personne donnée en ce qui a trait aux facteurs suivants :

• La marque

• Le modèle

• La taille

Cette procédure doit être faite régulièrement au moins tous les deux ans et dès qu’il seproduit un changement important lié à un morceau facial du respirateur ou de l’étatphysique de l’utilisateur (changement important de poids, changement de la structure duvisage après une blessure ou des traitements dentaires importants) et que ceci pourrait in-fluer sur l’ajustement du respirateur (CCPMI, 2012b, p. 47)

Vérification de l’étanchéité d’un respirateur N95

La vérification de l’étanchéité (aussi désignée par essai de l’ajustement) doit être effectuéechaque fois qu’on porte un respirateur N95 afin de s’assurer d’une protection respiratoireappropriée.

Responsabilité professionnelle : Les membres sont tenus desavoir quelle taille et quel fabricant de respirateur N95 ils doivent utiliseret ils doivent respecter les exigences de leur employeur relativement à lavérification de l’ajustement.

vérification de l’étanchéité en pression positive :1. Appliquer le masque tel que recommandé.2. Couvrir la valve expiratoire ou les côtés

du masque. 3. Exhaler doucement dans le masque – vous

ne devriez pas sentir de fuite d’air autourdes bords du masque et celui-ci devrait sesoulever légèrement de votre visage.

vérification de l’étanchéité en pression négative :1. Appliquer le masque tel que recommandé.2. Couvrir la valve expiratoire ou les côtés

du masque.3. Inhaler doucement pendant 5 secondes –

le masque devrait s’affaisser légèrementsur votre visage sans qu’il y ait une fuited’air autour des bords du masque.

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RESSOURCE

Comment enfiler et retirer l’ÉPI(CCPMI, 2012b, pp. 70 et 71)

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Protection oculaire

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À fAiRe À ne PAs fAiRe

Il faut immédiatement enlever le dispositif deprotection oculaire après la tâche à laquelle ila servi et le jeter aux rebuts ou le mettre dansun récipient approprié aux fins de nettoyage.

Les lunettes d’ordonnance nesont pas appropriées pourprotéger les yeux.

Après usage, les dispositifs de protection ocu-laire réutilisables doivent être acheminés dansun lieu central aux fins de traitement.

tyPe de PRotectionoculAiRe situAtion et RAisonneMent

lunettes de sécurité Protection contre l’exposition aux gouttelettes in-fectieuses, au sang ou aux liquides organiques.Toutefois, la visibilité est souvent mauvaise.

écran facial Fournit une protection contre l’exposition auxgouttelettes infectieuses, au sang ou aux liq-uides organiques. Offre une bonne visibilité.

visière fixée au masque Protection contre une exposition minimale auxgouttelettes infectieuses, au sang ou aux liquidesorganiques.

La sélection d’un dispositif de protection oculaire

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www.crto.on.ca Prévention et lutte contre les infections

Les blessures par piqûres d’aiguilles et d’instruments tranchants ou pointus (p.ex., les scalpels et les lancettes) peuvent survenir à toute étape de l’utilisation,du démontage ou de l’élimination des instruments tranchants ou pointus et fontpartie de la chaîne de transmission (transmission parentérale). De l’équipementmieux conçu, des systèmes d’élimination et des méthodes de manutention sûresfont partie du programme de prévention des blessures par piqûres d’aiguilles etd’instruments tranchants ou pointus. Les méthodes d’injection sûres aident àprévenir la transmission des infections (p. ex., l’hépatite B et C).

Éléments d’un programme de prévention des blessurespar piqûres d’aiguilles et d’instruments tranchants oupointus• De l’équipement mieux conçu [p. ex., des objets pointus et tranchants

sécuritaires (SEMS)]• Des systèmes d’élimination efficaces

Les contenants pour objets pointus et tranchants doivent respecter ou surpasser la norme de l’Association canadienne de normalisation CSA Z316.6-07 (Evaluation of single-use and reusable medical sharps containers for biohazardous and cytotoxic waste.)

• Méthodes de manutention sûres o Les aiguilles usées doivent être éliminées immédiatement après leur

utilisation, et les capuchons ne doivent pas être remis en place.

o Le contenu du récipient pour objets pointus et tranchants ne doit pasdépasser la ligne de remplissage.

• Méthodes d’injection sûreso Utiliser une nouvelle aiguille pour chaque injection de patient/client

o Utiliser les flacons de médicaments pour un seul patient/client

Blessures par piqûres d’aiguilles et d’instruments tranchants ou pointus et méthodes d’injection sûres

Si possible, il faut éviterd’utiliser les flacons demédicaments à doses mul-tiples (CCPMI, 2015b, pp.36 et 89)

RESSOURCE

Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail

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RESSOURCE

Retraitement de l’équipement médical(CCPMI, 2015b, p. 49)

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Nettoyage, désinfection et stérilisation des dispositifs médicaux

Prévention et lutte contre les infections www.crto.on.ca

N E T T O YA G ENettoyage général de débris;

enlèvement physique de saletés enutilisant l'eau courante et un

détergent. Devrait être fait avec tous les articles avant leur désinfection/stérilisation.

Un nettoyage efficace, la désinfection et la stérilisation sont essentiels pour casser la chaîne de transmis-sion des pathogènes infectieux. Il faut nettoyer l’équipement médical réutilisable et le désinfecter ou lestériliser au besoin.

S T É R I L I S A T I O NDestruction de tous les organismes qui

causent des maladies. Pour les articles quipénètrent les tissus stériles

(comme l'équipement chirurgical).

D É S I N F E C T I O N D EH A U T N I V E A U

Pour les articles qui entrent en contact avecla peau non intacte ou les muqueuses de

patients mais ne les pénètrent pas. Ce typede désinfection tue les bactéries végétatives,les champignons, les virus lipidiques et nonlipidiques et les mycobactéries (comme une

lame de laryngoscope)

D É S I N F E C T I O N D EF A I B L E N I V E A U

Enlèvement de la plupart des organismesprésents sur les surfaces qui peuvent causer

des infections. Pour l'équipement qui ne touche pas les muqueuses et seulement

la peau intacte (comme le brassard de tensiomètre)

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La décision de nettoyer, désinfecter ou stériliser un article dépend du type d’article et de son utilisation. La clas-sification Spaulding classe les articles et équipement médical en trois différentes catégories et définit le niveaude décontamination requis en fonction du risque d’infection (CCPMI, 2013, p. 25).

La classification Spaulding

clAssificAtion définitionniveAu de

tRAiteMent / RetRAiteMent

exeMPles

Équipement / appareil non cRitique

Matériel qui n’entre pasen contact direct avec lepatient/client/pension-naire ou qui touche lapeau intacte du patientmais non les muqueuses

Nettoyage suivi d’unedésinfection de faibleniveau (parfois le nettoyage par lui-mêmeest acceptable)

• Machines à ÉCG• Oxymètres• Stéthoscopes

Équipement / appareil seMi-cRitique

Matériel qui entre en contact avec la peau nonintacte ou les muqueusesmais qui, en général, ne lespénètre pas

Nettoyage suivi d’unedésinfection de hautniveau (au minimum) –la stérilisation estpréférée.

• Équipementd’anesthésie

• La plupart desappareils dethérapie respiratoire

Équipement / appareil cRitique

Instruments et appareilsqui pénètrent les tissusstériles, notamment l’appareil vasculaire

Nettoyage suivi destérilisation

• Instrumentschirurgicaux

• Instrumentspour biopsie

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Gestion des déchets

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Les déchets biomédicaux sont des déchets infectieux contaminés quidoivent être éliminés avec soin. Cela comprend :

• Les déchets anatomiques humains• Les cultures ou échantillons humains (à l’exclusion de l’urine et des

fèces)• Le sang humain et les produits sanguins

Les déchets doivent être isolés dans un sac de plastique ou un contenant deplastique rigide au couvercle non amovible, respectant les catégoriesdécrites dans le tableau ci-dessous.

cAtégoRie dedécHets

code decouleuR exeMPles

décHetsAnAtoMiques

Rouge Tissus, organes, parties ducorps

décHets MicRoBiologiques

Jaune Échantillons pour diagnostic,cultures, vaccins

décHets liquides Jaune Contenus de drainage et deréservoir de succion, sang,produits sanguins, liquidesorganiques contenant dusang

décHets généRAux Vert, noir ou

transparent

Pansements, éponges, ÉPI,sacs d’IV et tubes vides,cathéters, contenantsd’échantillon vides

Déchets d’isolementprovenant des chambresmises sur pied pour les infections transmises parcontact, par gouttelettes etpar voies aériennes

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Il est essentiel d’évaluer les risques.

Risque posé par la tâche• Risque d’exposition :

o Sang et liquides organiqueso Muqueuses o Peau non intacteo Équipement contaminéo Éclaboussements/arrosage o Toux, éternuements

Risque présenté par le patient/client• Infection connue du patient/client • Le patient/client présente des symptômes

d’une infection non diagnostiquée

Autres considérations• Facteurs propres à l’établissement (établissement de soins

de longue durée, soins à domicile)• Agence gouvernementale et agence reliée (p. ex., ministère

de la Santé et des Soins de longue durée, Santé publiqueOntario, Agence de la Santé publique du Canada) Alertessur la santé, surveillance, dépistage, déclaration de mal-adie soupçonnée comme par exemple :o Infection respiratoire aiguë o Maladie de type grippalo Nouvelle maladie respiratoire

Évaluation des risques

RESSOURCE

Algorithme de l'évaluation des risques portant sur les pratiques de base pour toutes les interactions avec les clients/patients/pensionnaires (CCPMI 2012b, p. 58)

Responsabilité professionnelle : Les membres doivent tenircompte de leur état de santé et se demander s’ils risquent de transmettreune infection à d’autres personnes.

}}

PRATIQUESDE BASE

PRATIQUES DE BASE

+PRÉCAUTIONS

SUPPLÉMENTAIRES

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Précautions supplémentaires

Les précautions supplémentaires sont des interventions utilisées en plus despratiques de base, au besoin. Le besoin d’avoir recours à des précautions supplémentaires est établi en fonction du mode de transmission des microorganismes (p. ex., SARM, ERV, C. difficile).

Catégories de précautions supplémentaires :

1. Précautions contre les contacts

2. Précautions contre les gouttelettes

3. Précautions contre la transmission par voie aérienne

Responsabilité organisationnelle Dès que l’on remarque des symptômes suggérant une infection transmissi-ble, il faut prendre des précautions supplémentaires, et non seulementlorsque cela est confirmé par un diagnostic. Chaque établissement de santédoit se doter d’une politique autorisant tout professionnel de la santé ré-glementé à mettre en place les précautions supplémentaires appropriéesdès le début des symptômes et à maintenir ces précautions jusqu’à l’obten-tion des résultats de laboratoire confirmant ou infirmant le diagnostic(CCPMI, 2012b, p. 29).

Prévention et lutte contre les infections www.crto.on.ca

RESSOURCE

Syndromes et états cliniques ainsi que le niveau de précautions nécessaires (CCPMI, 2012b, p. 29)

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Précautions contre les contactsLa transmission par contact est le mode de transmission le plus courant des agents infectieux. Ilexiste deux types de transmission par contact.1. directe – transmission de microorganismes lors du toucher d’une personne contaminée 2. indirecte – transmission de microorganismes lors du toucher d’un objet contaminé

Précautions contre les gouttelettes Il y a transmission par gouttelettes lorsque des gouttelettes transportant un agent infectieux sontexpulsées des voies respiratoires d'une personne. Les gouttelettes peuvent se propager lorsque lapersonne parle, tousse ou éternue, ou encore par des procédures pratiquées sur les voies respiratoires (p. ex., aspiration, bronchoscopie ou thérapies avec aérosol de nébulisation). les gouttelettes ne demeurent pas suspendues dans l'air et parcourent habituellement une distance inférieure à deux mètres.

Précautions contre la transmission par voie aérienneLa transmission par voie aérienne se produit lorsque les particules demeurent en suspensiondans l’air et sont respirées par d’autres personnes à proximité ou qui se trouvent à une certaine distance de la source.

Parmi les organismes communément transmis par voie aérienne, mentionnons :• La Mycobacterium tuberculose• Le virus de la varicelle (zona disséminé)• Le virus de la rubéole (rougeole)

Les patients qui sont ou pourraient être infectés par un organisme transmis par voie aériennedevraient être traités dans une chambre isolée contre les transmissions par voie aérienneavec la porte fermée. Les caractéristiques importantes d’une telle chambre sont les suivantes :• Un seul patient• Pression négative vis-à-vis le corridor/les zones adjacentes (alarmes audiovisuelles)• Minimum de 12 échanges d’air par heure (en utilisant le système de ventilation de l’instal-

lation ou une filtration HEPA de l’air dans la chambre)• Circulation d’air conçue pour déplacer l’air qui se trouve près de la tête/du visage du pa-

tient dans une autre direction que celle(s) prévue(s) du travailleur de la santé

Même lorsqu’un patient a quitté une chambre, toute personne qui y entre doit porter un respirateur N95 pendant la durée stipulée dans la politique de votre employeur.

RESSOURCE

Temps requis pour qu’une chambre d’isolement pour infections àtransmission aérienne puisse éradiquer M Tuberculosis. (CCPMI 2012b, Annexe D)

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Éléments qui composent les précautions supplémentaires

• Hébergement spécialisé (chambre individuelle dotée de toilette indi-viduelle, hautement recommandée)

• Affichage (dressant la liste des précautions)• équipement spécialisé, lorsque c’est possible• éPi approprié • Mesures de nettoyage supplémentaires • Procédures relatives au transport (le transport des patients/clients/

pensionnaires est limité à l’extérieur de leur chambre)• communication claire avec tous les membres de l’équipe de soins (pa-

tient/client, membres de la famille, autres professionnels de la santé)

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Le matériel et les fournituresessentiels à l'interactiondevraient d'abord être regroupés, puis apportésdans la chambre une foisl’ÉPI enfilé. (CCPMI,2012b, p. 27)

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Précautions supplémentaires dans les établissements de courte durée

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contAct gouttelettes tRAnsMission AéRienne

Hébergement spé-cialisé

Chambre individuelle munied’une toilette individuelle etd’un lavabo. La porte peut êtreouverte.

Chambre individuelle munied’une toilette individuelle etd’un lavabo. La porte peut êtreouverte.

Chambre isolée contre lestransmissions par voie aérienne Garder la porte fermée.

enseignes (exemples)

équipementréservé

Équipement réservé, si pos-sible

Équipement réservé, si pos-sible

Pratiques de base

éPi approprié Gants en tout tempsBlouse s’il est possible que lapeau ou les vêtements touchel’environnement dupatient/client

Protection du visage à moinsde deux mètres dupatient/client

Seulement le personnel im-munisé contre les oreillons, lavaricelle (N95 non requis)Porter un respirateur N95ajusté et vérifier l’étanchéitéavant d’entrerRetirer le respirateur N95 àl’extérieur de la chambre dupatient.

Mesures de nettoyage supplémentaires

Les chambres abritant des pa-tients atteints d’ERV ou de Cdifficile nécessitent un nettoy-age spécial (nettoyage debase pour toutes les autres)

Nettoyage de base Nettoyage de base

Procédures relatives au trans-port

Le personnel chargé du trans-port doit porter des gants etblouse pour les contacts di-rects avec des patients/clientspendant le transport

Les patients/clients portentun masque chirurgical pen-dant le transportLe personnel chargé dutransport doit porter unmasque approprié pendantle transportLimiter le transport, à moinsque ça ne soit nécessaireaux fins de diagnostic ou detraitement

Les patients/clients portentun masque chirurgical pen-dant le transportLe personnel chargé dutransport doit porter un N95pendant le transportLimiter le transport, à moinsque ça ne soit nécessaireaux fins de diagnostic ou detraitement

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les précautions supplémentaires au sein des établissements desoins continus complexes, de soins de longue durée, de soins ambulatoires et les soins à domicile, se reporter auCCPMI, 2012b, pp. 34 – 35, 37 et 41.

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Facteurs de lutte contre les infections propres à la thérapie respiratoire

Pneumonie sous ventilation assistée (PVA)

La pneumonie sous ventilation assistée (PVA) est la principale cause dedécès causés par une infection nosocomiale. Le taux de décès chez les pa-tients ventilés qui ont contracté une PVA est de 46 % par rapport au taux de32 % chez les patients ventilés qui n’ont pas contracté une PVA (Institutcanadien pour la sécurité des patients).

Critères de diagnostic de PVA

Pour un patient ventilé mécaniquement de façon invasive pendant plus de48 heures, les critères de diagnostic de PVA sont les suivants :

• Consolidation ou cavitation nouvelle, qui empire ou qui persiste d’infiltratssur CXR, accompagnée de pneumonie et d’un des éléments suivants :

o Globules blancs ≥ 12 000 ou < 4 000o Température supérieure à 38 degrés Celsius ou inférieure à 36

degrés Celsius, sans autre cause connue

Ces deux éléments :

• Nouvelle apparition de crachats ou changement de la qualité ducrachat, ou augmentation des sécrétions respiratoires ou des besoinsd’aspiration

• Détérioration des échanges gazeux (augmentation du besoin enoxygène, détérioration du taux PaO2/FiO2, augmentation du débit ventilatoire)

et

• Le patient est traité aux antibiotiques pour une pneumonie associéeaux ventilateurs

Ministère de la Santé et des Soins de longue durée (2012). La prévention de lapneumonie acquise sous ventilation mécanique et les infections par cathéter central. Secrétariat des soins intensifs

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Ensembles PVA

Les ensembles PVA sont une variété de pratiques basées sur des preuves qui, lorsqu’ils sontmis en œuvre ensemble, peuvent entraîner une réduction considérable du nombre de PVA.

Ensemble PVA pour adulte

1. Élever la tête du lit à un angle de 45° si possible; sinon, tenter de la garder à plus de30°

2. Évaluer de façon quotidienne s’il convient d’effectuer une extubation 3. Utiliser des tubes trachéaux avec drainage des sécrétions sous-glottiques 4. Soins d’hygiène buccale décontamination à la chlorhexidine5. Alimentation entérale sûre dans les 24-48 heures de l’admission aux soins intensifs

Ensemble PVA pour enfant

1. Élever la tête du lit 2. Placer correctement les tubes gastriques oraux ou nasaux 3. Fournir des soins d’hygiène buccale4. Éliminer l’utilisation routinière de l’instillation aux fins d’aspiration

Technique aseptique

Il est essentiel, pour protéger les patients contre les infections communes et graves contractéesà l’hôpital, comme des infections liées aux lignes insérées dans les tissus et dans la circulationsanguine ainsi que les pneumonies associées aux ventilateurs, de respecter la techniqueaseptique.

RESSOURCE

Outils et ressources – Pneumonie associée au ventilateur (PAV) de l’Institutcanadien pour la sécurité des patients

RESSOURCEInfections liées aux cathéters intravasculaires centraux : Ressources destinées auxpatients et aux fournisseurs de soins des Centers for Disease Control and Prevention

Trousse d’outils de prévention des infections liées aux cathéters centraux et asso-ciées aux ventilateurs du Secrétariat des soins intensifs

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Systèmes d’aspiration fermés

Pneumonie associée au ventilateur (VAP)

Les systèmes d’aspiration fermés (en ligne) sont la meilleure option parcequ’ils aident à réduire la contamination environnementale et à prévenir l’exposition aux pathogènes respiratoires. La plupart des lignes directricesde pratique clinique qui ont été publiées pour réduire la pneumonie associée aux ventilateurs suggèrent que les cathéters en ligne n’exigent pasde changements routiniers (Hess, 2003). la coupure d’un circuit de ventilateur pour changer un cathéter en ligne pose des risques aux patients, aux thérapeutes respiratoires autorisés et aux autres travailleursde la santé. La controverse vise donc le fait qu’il est préférable, aux fins de prévenir les infections, de changer le cathéter d’aspiration en ligneseulement lorsque cela est nécessaire (comme lorsqu’il est visiblement sale ou ne fonctionne pas bien) et non pas de façon routinière en coupantle circuit. Toutefois, certains fabricants de cathéters/systèmes d’aspirationen ligne recommandent maintenant que tous les systèmes d’aspiration enligne soient changés toutes les 24 heures.

Les normes visant la pratique du changement routinier des cathéters d’aspiration en ligne pour les patients ventilés mécaniquement semblentdifférer selon la source qui recommande cette pratique. La plupart des produits d’aspiration en ligne indiquent dans leur documentation que lecathéter a besoin d’être changé toutes les 24 heures. L’Agence pour la santépublique du Canada ne traite pas la question des changements routiniersdu cathéter d’aspiration. Le CCPMI stipule que la protection du visage est nécessaire en cas de bris d’intégrité d’un système de ventilation mécanique, par exemple lors du changement de cathéters d’aspiration(CCPMI, 2012b, p. 16).

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Respirateurs à épuration d’air motorisés (PAPR)

Un PAPR est un appareil à piles consistant en un semi-écran facial ou un écranfacial complet, un tube de respiration, un ventilateur à piles et des filtres à par-ticules (HEPA seulement). Un PAPR a recours à un ventilateur pour faire passerl’air contaminé dans un filtre HEPA, ce qui élimine le contaminant et fournit del’air purifié dans le masque.

On peut utiliser un PAPR lors de procédures générant des aérosols à risque élevé si :

• Le respirateur N95 approprié n’est pas bien ajusté ou aucun n’est disponible• La barbe ou une difformité empêche un bon ajustement du masque sur le visage.

Au cours de la dernière décennie, nous avons constaté l’émergence de différentes NRI (aussi désignées par virus respiratoires émergents), comme :• SRAS• pH1N1 • H7N9, grippe aviaire A• MERS-CoV Une NRI est une maladie qui cause des symptômes respiratoires (fièvre, toux) alorsque l’on n’a pas encore établi l’agent étiologique ni l’épidémiologie de la maladie.

Il n’est pas nécessaire devérifier l’ajustement desPAPR.

RESSOURCE

Vidéos d’instructions sur la façon d’enfiler et de retirer les PAPR -Centers for Disease Control and Prevention

Nouvelles infections respiratoires (NRI)

RESSOURCE

Pratiques exemplaires de prévention, de surveillance et de contrôle des nouvelles infections respiratoires dans tous les établissements de soins de santé du CCPMI

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Coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV)

Le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) estune maladie respiratoire virale nouvelle chez l’humain, détectée pour lapremière fois en 2012 en Arabie saoudite. Depuis, elle s’est répandue àplusieurs autres pays. Parmi les principaux symptômes, mentionnons unemaladie respiratoire aiguë, la fièvre, la toux et le souffle court. Le virus nesemble pas se propager aisément d’une personne à l’autre, à moins d’uncontact étroit avec une personne infectée, par exemple lorsque des soinssont prodigués sans protection à un patient/client. Il n’existe actuellementaucun vaccin ni traitement précis. Le traitement est symptomatique, fondésur l’état clinique du patient (aide-mémoire sur le MERS-CoV de l’OMS).

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RESOURCE

Préparatifs : Triage, dépistage et gestion des pa-tients ayant une infection au Coronavirus du syn-drome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV)dans les établissements de soins actifs du CCPMI

Résumé de l’évaluation du risque associé au coro-navirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient(MES-CoV) pour la santé publique au Canada del’Agence de la santé publique du Canada

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Derniers commentaires

La raison d’être du présent document sur la prévention et la lutte contre lesinfections est double :

1. Fournir une ressources détaillée concernant la prévention des infectionsaux membres de l’OTRO qui renferme de l’information visant particulièrement les thérapeutes respiratoires;

2. Rappeler aux thérapeutes respiratoires de l’Ontario leurs responsabilitéset leurs obligations concernant la prévention et la lutte contre les infectionsdans leur milieu de travail.

Les membres de l’OTRO sont tenus de se tenir au courant des procéduresde lutte contre les infections et de promouvoir dans leur établissement lespratiques exemplaires à cet égard. Les présentes pratiques exemplaires sontun document en évolution qui sera modifié au fur et à mesure de l’évolutiondes normes de pratique. De plus, d’autres documents sur les infections et la lutte contre les infections sont publiés de façon régulière par différentsorganismes gouvernementaux ou autres (p. ex., les documents sur les pratiques exemplaires du CCPMI).

RESSOURCE

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la lutte contre lesinfections et le processus de certification pour devenir un prati-cien qualifié de la lutte contre les infections, se reporter à

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Références

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CCPMI. (2013). Annexe B : Pratiques exemplaires en matière de prévention de la transmission des infec-tions aiguës des voies respiratoires dans tous les établissements de soins de santé. Tiré du site Web deSanté publique Ontario : www.publichealthontario.ca/fr/eRepository/CCPMI-IPC_Annex_B_Prevention_Transmission_ARI_2013.pdf

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www.crto.on.ca Infection Prevention and Control CBPG

CCPMI. (2015a). Pratiques exemplaires de prévention, de surveillance et de contrôle des nouvelles infectionsrespiratoires dans tous les établissements de soins de santé. Tiré du site Web de Santé publique Ontario : www.publichealthontario.ca/fr/eRepository/Best_Practices_Novel_Respiratory_Infections.pdf

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CCPMI. (2016). Préparatifs : Triage, dépistage et gestion des patients ayant une infection au Coronavirus dusyndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) dans les établissements de soins actifs. Tiré du site Web deSanté publique Ontario : www.publichealthontario.ca/fr/eRepository/CCPMI-IPC_Preparedness_Tools_MERS_CoV_2013.pdf

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Les présentes lignes directrices sur les pratiques cliniques exemplairesseront mises à jour au fur et à mesure que l’on établira de nouveauxfaits et de l’évolution de la pratique. Nous sommes toujours heureux derecevoir des commentaires sur les lignes directrices; prière de lesadresser à :

Directrice de la qualité de l’exerciceOrdre des thérapeutes respiratoires de l’Ontario180, rue Dundas Ouest, Bureau 2103Toronto (Ontario)M5G 1Z8

téléphone (416) 591 7800 télécopieur (416) 591-7890

sans frais 1-800-261-0528courriel [email protected]