Embed Size (px)
Citation preview
- S O M M A I R E-
AVANT-PROPOS -
Une aventure peu commune . ..
Une architecture audacieuse
La mise en service
Quelques dates
LE MUSEE NATIONAL D'ART MODERNE -
LE CENTRE DE CREATION INDUSTRIELLE -
LA BIBLIOTHEQUE PUBLIQUE D'INFORMATION -
L'INSTITUT DE RECHERCHE ET DE COORDINATION ACOUSTIQUE/MUSIQUE
L'ATELIER DES ENFANTS
LE SERVICE AUDIO-VISUEL -
LE SERVICE EDITION/DIFFUSION -
SPECTACLES ET ANIMATION -
DIFFUSION ET ECHANGES CULTURELS -
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES -
LA CONCEPTION ARCHITECTURALE ET TECHNIQUE
La construction
Quelques chiffres
La gestion technique centralisée
LOI N° 75-1 du 3 janvier 1975 PORTANT CREATION DU CENTRENATIONAL D'ART ET DE CULTURE GEORGES POMPIDOU
ORGANIGRAMMES
.1.
LE CENTRE NATIONAL D'ART ET DE CULTURE GEORGES POMPIDOU
Une aventure peu commune .
C'est en effet une aventure peu commune que la créationdu Centre Georges Pompidou . Pour la première fois, desactivités culturelles jusqu'alors dispersées, se trouventréunies en un même lieu et offrent au visiteur une imageglobale de la création contemporaine . Les arts plasti-ques, la création industrielle, la musique, le livre seprésentent ensemble, l'un illustrant ou expliquantl'autre.
Cette initiative n'a pu se réaliser que dans la mesure oùune même idée animait ses responsables . Ainsi, nes'agissait-il pas de privilégier un aspect de la créationpar rapport à un autre, ni de faire un regroupement arti-ficiel d'activités dans un même espace, mais bien plutôtd'interpénétrer les disciplines, de montrer les liens quiexistent entre elles, de susciter la recherche, de pro-mouvoir les formes et expressions de la création contem-poraine . Ces présentations trouvent leur dynamique dansla participation du public aux expériences, dans les con-tacts qu'il noue avec les artistes présents . Les visi-teurs peuvent, par ailleurs, suivre dans les espacesréservés aux collections l'évolution de la création plas-tique depuis le début du siècle . Des expositions thémati-ques temporaires leur apportent des éclaircissements quantaux rapports existant entre telle ou telle inspiration,quant aux liens tissés entre les artistes de langue etd'expression différentes.
Le Centre Georges Pompidou ouvre en outre dans le domainede la diffusion culturelle la voie aux techniques de com-munication les plus modernes : télévision, vidéo, audio-visuel, film . Ces moyens sont utilisés d'une part pourl'animation du Centre, d'autre part pour la diffusion versles régions, voire l'étranger, de productions originales.
En effet, une des vocations du Centre est de permettre auxorganismes culturels, socio-culturels et éducatifs desrégions de composer, sur des fonds documentaires réunispar le Centre et mis à leur disposition, expositions etanimations . De même, le Centre Georges Pompidou accueilleles manifestations conçues par la province et diffuse verselle les expositions itinérantes .
.2.
Une architecture audacieuse
Conçue par un architecte italien, M . Renzo Piano et unarchitecte anglais, M . Richard Rogers, assistés deM . Gianfranco Franchini et du bureau d'études Ove Arupand Partners, l'architecture du Centre Georges Pompidoua la double particularité de n'occuper que la moitié duterrain proposé, tout en respectant les surfaces utilesdemandées, et d'offrir une structure à la fois fonction-nelle et flexible.
L' adéquation entre le programme et le projet architec-tural a été largement facilitée par la présence d'unservice de programmation - placé sous la direction deFrançois Lombard - trait d'union permanent entre lademande des utilisateurs et la réponse des architectes.
La première caractéristique résulte d'une conception nou-velle qui consiste à éliminer de l'intérieur du bâtimenttoutes les servitudes en les rejetant sur les façades.Ainsi, circulations du public et des oeuvres et circula-tionstechniques sont accrochées aux parois, les premièrescomme des promenades architecturales, les secondes commedes décors suspendus à des praticables . Ce parti dégageles espaces intérieurs qui apparaissent alors comme devastes plateaux dont il est possible de modifier, en fonc-tion de leur utilisation, l'aménagement . Le dégagementde la moitié du terrain a permis la création d'une placed'un hectare, intégrée à l'environnement immédiat par untraitement " piétonnier" des rues et des ruelles avoisi-nantes.
La mise en service
Le Centre Georges Pompidou a ouvert ses portes le 1erFévrier 1977 . Le public y trouve le Musée National d'ArtModerne, le Centre de Création Industrielle, une Biblio-thèque Publique d'information et une salle d'Actualité,l'Institut de Recherche et de Coordination Acoustique/Musique.
Lieu de rencontre et d'échange, le Centre se veut un lienentre les créateurs et le public, mettant à la dispositionde ce dernier, les instruments les plus divers de l'infor-mation, de la diffusion et de la connaissance .
3
Quelques dates . ..
1969
Décision de Georges POMPIDOU, Président de laRépublique, de créer un centre culturel vouéaux expressions artistiques contemporaines età la lecture publique.
15 Décembre 1969 Le Président de la République écrit à EdmondMICHELET, Ministre d'Etat chargé des AffairesCulturelles : "Le Centre devra comprendre nonseulement un vaste musée de peinture et desculpture, mais des installations spéciales pourla musique, le disque et, éventuellement, lecinéma et la recherche théâtrale".
1970
Sur la base d'un programme conçu par une équipedirigée par M . Sébastien Loste, un concoursinternational est lancé . 681 équipes provenantdu monde entier participent à cette com_)étition.En juillet, M . Robert BORDAZ est nommé déléguépour la réalisation du Centre au PlateauBeaubourg.
Novembre 1970
A la demande du Président POMPIDOU, M . PierreBOULEZ accepte de créer et de diriger l'IRCAM.
15 Juillet 1971 Après délibération, un jury international prime30 projets et couronne celui de MM . PIANO (ita-lien), ROGERS (anglais), FRANCHINI (italien),assistés du bureau d'études "OVE ARUP andPARTNERS".
Avril 1972
Début des travaux de terrassement.
30 Mai 1972
Conseil restreint présidé par le Président dela République définissant les institutions futu-res du Centre.
Décembre 1973
Début de la construction de l'infrastructure.
Août 1974
Le déroulement du projet est examiné au coursd'un conseil restreint présidé par MonsieurGISCARD D'ESTAING.
Septembre 1974
Début de la construction de la charpente métal-lique .
Décembre1974
Janvier1975
2Avril1975
Avril1975
20Juin1975
1er Janvier1976
27Janvier1976
18 Septembre1976
24Décembre1976
31 Janvier1977
2Février1977
1er Mars1977
.4.
Le Premier Ministre, M . Jacques CHIRAC,et le Secrétaire d'Etat à la Culture,M. Michel GUY, présentent à l'AssembléeNationale et au Sénat le projet de loi por-tant statut du Centre Georges Pompidou.
La gestion du Musée National d'Art Moderneest transférée à l'Etablissement Public duCentre Beaubourg.
Décret portant changement de nom de l'Etablis-sement Public du Centre Beaubourg, désormaisnommé "Centre National d'Art et de CultureGeorges Pompidou".
Début de la construction de l'I .R .C .A .M.
Achèvement de la charpente métallique.
La tutelle de la Bibliothèque Publique d'In-formation est transférée au Secrétaire d'Etatà la Culture.
Décret portant statut du Centre GeorgesPompidou . Décret portant création de la B .P .I.
Nomination de M . Robert BORDAZ, Président duCentre jusqu'au 1er Mars 1977.
Décret constituant l'I .R .C .A .M . sous formed'association de la loi de 1901.
Inauguration par M . Valéry GISCARD D'ESTAING,Président de la République.
Ouverture du Centre au public.Nomination en conseil des ministres de M . JeanMILLIER, comme Président du Centre GeorgesPompidou.
M . Jean MILLIER prend officiellement ses fonc-tions de Président du Centre Georges Pompidou.
--oOo--
5
LE MUSEE NATIONAL D'ART MODERNE
Le Musée National d'Art Moderne dispose, pour ses besoinspropres, au Centre Georges Pompidou, des surfaces suivan-tes :
. Collections permanentes 12 .190 m2
. Galerie expérimentale d'art contem-porain 1 .400 m2
.
Cabinet d'art graphique 600 m2
. Documentation 1 .720 m2
. Bureaux 640 m2
Soit au total 16 .550 m2
Ce qui représente une augmentation de 35 % par rapportaux surfaces du Musée d'Art Moderne de l'Avenue du Prési-dent Wilson.
Il peut également utiliser des parties communes :
. Espaces d'expositions temporaires 3 .600 m2
. Terrasses 500 m2
Les caractéristiques et les innovations du Musée Nationald'Art Moderne à Beaubourg et les raisons de ce transfertdans le Centre d'Art et de Culture Georges Pompidou peuventse résumer ainsi :
- Un lieu permettant une meilleure connaissance de l'art denotre siècle, de 1905 à nos jours.
- Un esprit d'ouverture, de curiosité, de relations et departicipation, de contemplation.
LES NOUVEAUX ESPACES DU MUSEE
Les aménagements ont été élaborés en étroite collaborationavec une équipe de programmation, de techniciens et de
.6.
conservateurs qui s'est attachée à trouver des solutionsqui assurent la meilleure présentation des oeuvres, touten s'intégrant parfaitement dans l'enveloppe architectu-rale très forte du bâtiment.
Le Musée.
Différents circuits de visite.
Le principe adopté a été de supprimer tout parcours obligéqui rend certaines visites de musées si fastidieuses.
L'implantation a été conçue pour qu'un visiteur pressé nedisposant, par exemple, que de 30 minutes, puisse cependantparcourir les collections très rapidement en s'orientantdans des espaces de grande hauteur, tout en ayant une visionpresque transparente des oeuvres sans risquer de se perdredans un dédale de salles.
Le visiteur qui dispose de plus de temps pourra, à partir dece circuit principal, et à gauche ou à droite de celui-ci,pénétrer dans de petites salles plus intimes et plafonnéesoù sont présentées des oeuvres généralement de petit formatet groupées autour d'un artiste ou d'un mouvement artistique:ce deuxième circuit ramène cependant toujours obligatoirementle visiteur vers le circuit principal, lui permettant desuivre ainsi la chronologie historique de l'accrochage ou del'abandonner volontairement à chaque instant, au gré de safantaisie.
Un troisième circuit permet, sur les faces latérales ou pos-térieures de ces salles, de présenter des oeuvres moinsimportantes qui sont accrochées par roulement ou bien d'or-ganiser des accrochages de très courte durée à l'occasiond'une donation, de l'anniversaire d'un artiste ou d'un évè-nement lié à la vie artistique en France ou à l'étranger.
Un quatrième circuit est réservé au public spécialisé, étu-diants, artistes, chercheurs qui peuvent, dans les sallesmêmes du musée, consulter une partie importante des collec-tions (environ 800 oeuvres), grâce à des réserves suspenduesmanoeuvrées électriquement par l'intermédiaire d'un pupitrede commande manipulé par une hôtesse.
Les groupes organisés d'adultes ou d'enfants disposentégalement de petites salles pédagogiques et d'espaces didac-tiques permettant aux animateurs d'illustrer très rapidementpar des programmes audio-visuels telle ou telle période descollections, sans perturber la visite des autres visiteurs.Des salles fermées complètent ces équipements, elles per-
.7
mettent, sans sortir du musée, de grouper une centaine depersonnes pour les projections de films ou des confé-rences.
La présentation didactique est intégrée aux différents cir-cuits sous forme de feuilles ronéotypées disposées danschaque salle . Elle est assurée également par de grandesvitrines murales réunissant avec des oeuvres, des photos,des documents divers et même quelques meubles qui permettentde situer certaines oeuvres dans leur époque . C'est ainsique des masques africains sont présentés à côté de tableauxet de sculptures cubistes, que tel fauteuil de Rietvelt estplacé à proximité de Mondrian ou qu'une lettre d'Apollinairecomplète une aquarelle de Marie Laurencin.
Les cimaises.
Les différents circuits dont il est fait mention ci-dessusont pu être rendus très lisibles grâce à l'adoption de 2systèmes de cimaises : les unes sont accrochées à la char-pente du bâtiment et délimitent le circuit principal, lesautres sont autostables et permettent de constituer lespetites salles plus intimes du deuxième circuit.
!éçlairage.
C'est un système très sophistiqué et très raffiné qui a étéadopté avec une utilisation exclusive d'appareils à quartzmis au point spécialement pour ce musée . Des spots avecampoules hologènes sont utilisés pour la première fois auCentre Georges Pompidou, puisqu'ils ne sont pas encore envente sur le marché . Ces appareils sont les seuls à diffuserla lumière la plus proche de celle du jour . Ainsi lesoeuvres ne sont jamais dramatisées . "Mises en valeur" parl'éclairage qui volontairement se veut aussi discret quepossible, les responsables se sont attachés surtout à res-tituer la lumière d'ambiance de l'atelier de l'artiste danslequel l'oeuvre a été conçue . Au-dessus des petites salles,les velums transparents des faux plafonds diffusent une lumièretrès douce, tandis que la lumière extérieure est tamisée lelong des façades vitrées par des stores métalliques à trèsfines lamelles de couleur noire .
.8.
LES COLLECTIONS
Le service des collections regroupe et présente des oeuvres,peintures, sculptures, estampes et dessins, photographies etfilms d'artistes - du début du XXème siècle jusqu'à lapériode la plus immédiatement contemporaine . Cette sectiona pour mission d'acquérir des oeuvres, de les conserver,de les présenter ; elle est habilitée à recevoir des dons.Elle rassemble toutes les informations relatives aux oeu-vres et aux collections ; elle en conduit l'étude scientifi-que et met en oeuvre les moyens nécessaires à leur diffusion.Elle est en outre chargée de prêter les oeuvres pour desmanifestations, tant en France qu'à l'étranger.
Pour assumer ses fonctions habituelles de musée, c'est-à-dire pour conserver, étudier, présenter et diffuser lescollections nationales d'art moderne et contemporain, leservice des collections dispose d'espaces de présentationà l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment : c'est le muséeproprement dit.
Un secteur spécifique est consacré aux dessins et aux artsgraphiques ; il est formé de trois zones : expositions,études et consultations, réserves . Aux fonctions de con-servation, de présentation, de diffusion et d'informationdans l'espace du musée proprement dit, s'ajoutent l'étudeet la recherche sur les collections, l'information pédagogi-que, l'organisation d'expositions thématiques s'insérantdans l'espace même du musée et pouvant être reprises sousforme d'expositions itinérantes . Le service des collec-tions conçoit également toutes les publications relativesaux oeuvres du musée.
Les responsables du service des collections sont chargés deprojets d'expositions et de manifestations qui s'insèrentdans l'ensemble du programme du Centre ; ils collaborentaux manifestations communes.
LA DOCUMENTATION
La documentation réunit un ensemble d'informations et dedocuments relatifs à l'histoire de l'art du XXème siècleet aux développements de l'art contemporain international.Organisme de coordination et d'échanges, la documentationinforme sur la localisation et le contenu des fonds docu-mentaires publics et privés, français et étrangers .
.9.
Instrument de recherche, elle comprend :
- une bibliothèque rassemblant livres, périodiques etcatalogues d'expositions,
- des collections d'archives, papiers personnels etmanuscrits, des dossiers d'artistes (questionnairesbibliographiques remplis par les artistes, coupuresde presse, documents divers) et des dossiers théma-tiques,
- des collections de photographies en noir et blanc,
- des collections sous forme de microfilms et microfi-ches,
- une photothèque - diapositives et ektachromes -,
- des interviews d'artistes et de témoins de la créa-tion,
- une cinémathèque - vidéo et films.
La documentation est constituée en outre d'un certainnombre de fonds privilégiés intéressant notamment l'art enEurope Orientale depuis le début du siècle, l'interventiondes artistes dans l'architecture, les films réalisés parles artistes, etc . ..
Instrument de diffusion, la documentation met à la disposi-tion des lecteurs et transmet sur demande des informationssur les artistes et sur l'actualité artistique, des rensei-gnements bibliographiques, des dossiers thématiques.
Outre sa participation aux catalogues d'expositions duCentre, elle réalise des publications et des présentationsdocumentaires : catalogue-dictionnaire de son fonds etdépouillement analytique des périodiques réalisés avec lesecours de l'informatique, études historiques, documentsinédits, réimpressions, reportages audio-visuels, etc . ..
Instrument d'aide à la création, elle met en relation lescréateurs avec les personnes et les organismes susceptiblesde s'intéresser à leur art : architectes, animateurs, orga-nisateurs d'expositions, etc . ..
LES EXPOSITIONS ET MANIFESTATIONS
Cette section organise les expositions et les manifestations
.10.
du Musée d'Art Moderne . Elle invite des artistes à lesconcevoir et à y participer.
A cet égard, elle coordonne les initiatives intérieureset extérieures au Centre et met l'accent sur la diversitédes types de manifestations, par exemple :
- monographies rétrospectives, suites autour d'unthème, réflexions sur une notion,
- bilans d'une période, d'un mouvement ou d'une ten-dance ; synthèses traitées dans leur correspondanceavec d'autres domaines d'expressions : séminaires,organisations de débats,
- expositions d'information, de caractère rétrospectifou prospectif, destinées à éclairer la relationentre la création artistique et certains aspects dela civilisation moderne, en particulier : la scienceet la technologie, la littérature et la linguistique(en collaboration avec la Bibliothèque Publiqued'Information), l'architecture et l'urbanisme (encollaboration avec le Centre de Création Indus-trielle),
- présentations permanentes et temporairesd'art gra-phique, de films et de vidéo d'artistes dont cer-tains seront en partie produits dans les ateliers duCentre, de photographies avec le C .C .I . et la B .P .I .,
- comptes rendus périodiques des acquisitions.
Un programme de pédagogie et d'animation à l'intérieur età l'extérieur du Centre complètera les expositions itiné-rantes en France et à l'étranger qui rencontreront ainsiun public plus vaste .
--oCo--
LE CENTRE DE CREATION INDUSTRIELLE
Le Centre de Création Industrielle rend compte des rela-tions entre les individus et les espaces, les signes etles objets de la vie quotidienne . A ce titre, ses attri-butions s'exercent particulièrement sur l'architecture,l'urbanisme, le design de produits, les communicationsvisuelles et les fonctions collectives.
Il attache une importance particulière à la décentralisa-tion de ses actions pour y associer plus étroitement lepublic tant parisien que provincial et étranger.
Il offre les activités suivantes : expositions, galeried'actualité, galerie rétrospective, documentation, designde produits, collectivités publiques et édition.
LES EXPOSITIONS
Le C .C .I . réalise, accueille et diffuse différents typesde manifestations temporaires et itinérantes destinées augrand public et au public spécialisé.
Ces manifestations, rétrospectives, bilans, aboutissementsde recherches, illustrations de l'actualité ont la forme,soit d'expositions thématiques présentées dans les espacesde manifestation du Centre " Archéologie de la Ville","La Ville et l'Enfant", "Le Monde des gares" . . . , soit dedossiers destinés à l'itinérance : " Architectures margi-nales aux U .S .A .", " Qu'est-ce qu'une campagne publicitaire","Avec des jouets par milliers", " Femmes d'un jour", "Quidécide de la ville" . ..
Le service " Diffusion-Exposition" met à son programme parmiles expositions, audio-visuels, films réalisés par leC .C .I ., ceux qui intéressent par leur thème, leur caractèrepédagogique et leur présentation des organismes culturelset pédagogiques de la province et de l'étranger . Il diffuseégalement les expositions et montages audio-visuels conçuspar ces organismes ou réalisés en co-production avec eux :"Jardins ouvriers de Belfort", "J .B . Godin ou les équiva-lents de la richesse" . . .
.12.
LA GALERIE D'ACTUALITE
Ouverte de 14 h . à 22 h . tous les jours, sauf le mardi- entrée libre - située au niveau de la rue Rambuteau.
Elle organise des expositions, audio-visuels, vidéo,films, rencontres, débats.
L'actualité de l'architecture, de l'urbanisme, du designindustriel et des communications visuelles y est traitéeà la manière d'un magazine, sous forme de dossiers,brèves, évènements, tribunes . ..
Elle se veut surtout le lieu de rencontre, d'informationet d'échange entre le public, les créateurs, les produc-teurs et les décideurs.
LA GALERIE RETROSPECTIVE
Ouverte de 14 h . à 22 h . tous les jours, sauf le mardi -entrée libre - située dans le prolongement de la Galeried'actualité.
Elle retrace l'histoire de la création industrielle (urba-nisme, architecture, design, communications visuelles) dupoint de vue de la production des formes, de l'innovationtechnologique et des réalités socio-économiques.
Histoire illustrée par un "mur-image" de 400 documentsphotographiques et par quelques objets.
En complément sont prévus trois audio-visuels :
" L'Homme et son environnement dans la société industrielle",
" Les besoins des hommes et la valeur d'usage des objets",
" Fonctions, matériaux, techniques et formes".
LA DOCUMENTATION
Elle est située au rez-de-chaussée-Place et au 1er étageadministratif du C .C .I.
Au niveau du rez-de-chaussée-Place, on trouve :
.13.
. La_bibliothèque -
Entrée libre.
Ouverte de 14h . à 18h ., sauf les dimanche et mardi.
Livres, revues françaises et étrangères, cataloguesd'exposition, annuaires professionnels . ..
La _ documentationgrandpublic --- -----_______ _____ _____
Entrée libre.
Ouverte de 14h . à 22h ., sauf les dimanche et mardi.
Sélection de livres et revues à l'usage du publicnon spécialisé ; fichiers d'adresses ; présentationsde livres et documents sur un thème pouvant être liéaux manifestations de la galerie d'actualité duC .C .I.
•La_Médiathèque -
Entrée libre.
Ouverte de 14h . à 22h ., sauf les dimanche et mardi.
Consultation sur place, location ou achat de sériesde diapositives sur l'histoire et l'actualité del'architecture, de l'urbanisme, du design et du gra-phisme.
A l'étage administratif du C .C .I . sont regroupées lesautres activités de la documentation :
. Ouverte de 10 h . à 18 h ., sauf samedi et dimanche,sur rendez-vous.
- Dossiers thématiques (mobilier urbain, mobilierscolaire, couleur, histoire de l'architecture etde la production industrielle, signalétique . . .).
- Fichiers et dossiers sur les créateurs.
- Fonds iconographique et audio-visuel - La médiathè-que - (diapositives, photographies noir et blanc,enregistrement, films, vidéo . . . Prêt, vente, achatdes documents).
- Fichiers d'adresses .
.14.
- Recherches documentaires à la demande.
- La documentation réalise et diffuse également :
. un bulletin mensuel d'informations,
. un bulletin trimestriel de dépouillement surles revues des pays d'Europe de l'Est, fait encollaboration avec le Musée d'Art Moderne,
. un bulletin trimestriel en anglais publié parPergamon Press,
. des répertoires de ses fonds,
. un annuaire des concepteurs,
. des index (mobilier urbain, mobilier et matérielmuséologiques).
LE SERVICE DESIGN DE PRODUITS
- Le_Service_d'Information_sur_les_produits.------ - --- ----
--- ---
Rez-de-chaussée-Place ; ouvert de 14 h . à 18 h ., saufles dimanche, lundi, mardi.
Grâce à son système d'information automatisé, le C .C .I.peut répondre à toute demande d'information concernantles caractéristiques d'usage des produits appartenantactuellement aux domaines suivants :
. lavage, essorage, séchage du linge ; lavage de lavaisselle ; conservation des aliments ; préparationdes aliments ; couchage ; bicyclettes ; productiond'eau chaude.
Certains de ces types de produits font l'objet, à l'in-térieur du C .C .I ., de tests comparatifs d'usage (ex . :tous les types d'appareils de préparation des aliments).
Guidé sur place par une "conseillère en usage" ou par undossier de produits, le public pourra venir interrogerl'ordinateur, téléphoner ou écrire pour sélectionner lui-même tel ou tel article correspondant à ses propres exi-gences.
Un fichier d'adresses de constructeurs et de distribu-teurs de mobilier d'habitation (meuble de rangement,table, siège, canapé . . .) est actuellement en phase d'étu-de (25 % des adresses) .
.15.
De nouveaux domaines, en cours d'investigation, vien-dront compléter ce service encore expérimental (en croi-sière, 30 .000 produits) ; appareils de cuisson desaliments ; appareils de bricolage ; appareils d'entre-tien domestique ; habitation occasionnelle ; revêtementsde sol textiles ; matériel audio ; micro, amplificateur,tuner, magnétophone, enceintes . ..
Ce service d'information sur les produits a été conçupour être étendu en province.
- Le service études et recherches.-----------------------------
Cette cellule traite notamment les informations contenuesdans la banque d'information et les tests comparatifs envue d'orienter la conception de nouveaux produits tenantplus compte des relations "produits - usagers - milieu".
Elle entreprend également des études méthodologiques :
Etudes prévues : méthodes d'établissement des devis deperformance, élaboration de normes d'usage, étude d'unsystème d'étiquetage des produits en cours.
Pour chacune de ces études, le C .C .I . collabore avec lesorganismes extérieurs concernés.
LES COLLECTIVITES PUBLIQUES
Le service "Collectivités Publiques" a été créé pour adapterl'action du C .C .I . aux préoccupations et aux pratiques desélus et responsables publics qui participent à la concep-tion et à la programmation des équipements collectifs . Sesdomaines d'intervention concernent les équipements destinésaux enfants, aux personnes âgées et handicapées, les équi-pements socio-culturels et sportifs, les espaces verts,les systèmes de collecte et de traitement des déchets domes-tiques, les transports publics, les véhicules de sécurité,la réhabilitation des bâtiments désaffectés, etc . ..
Il s'attache tout particulièrement aux relations qui exis-tent entre les équipements et leur environnement, à l'adé-quation de ces ensembles aux besoins des différents utili-sateurs (personnels, grand public . . .).
Il veut mettre l'accent sur la cohérence dans l'organisationdes espaces urbanisés et sur la polyvalence dans la con-ception et l'utilisation des équipements collectifs .
.16.
Il concrétise ses actions auprès des collectivités publi-ques par la diffusion des réalisations locales, par l'orga-nisation d'expositions, d'études, de sessions de formation,de colloques, de voyages, par la publication d'ouvrages etpar la constitution d'un fonds documentaire sur les équipe-ments collectifs .
L'EDITION
Le C .C .I .-Edition publie :
- Les ouvrages des autres services du C .C .I . : cataloguesdes expositions, affiches, posters, cartes postales,bulletins documentaires, index de produits, annuaire desconcepteurs, notices et ouvrages pour les collectivitéspubliques . ..
- "Traverses" : revue thématique qui interroge les objetsde notre société, l'espace constitué par nos villes etles idéologies qui s'y diffusent . Numéros déjà parus :"Lieux et objets de la mort", "le design", "la mode","Fonctionnalismes en dérive", "Jardins contre nature","Maquiller".
4 numéros par an, Diffusion Editions de Minuit.
- Une collection de livrets de 24 diapositives, bilinguefrançais-anglais, sur l'architecture et l'urbanisme, lacouleur, le graphisme : "Couleur - échelles et schémas -André Lemonnier" (bilingue français-allemand) -
"Ouvrages d'ingénieurs aux 19ème20ème siècles, tome 1 : de 1775 au Crystal Palace" -
"Le Centre Georges Pompidou -Anatomie d'un bâtiment : de l'idée à la réalisation".
Hors collection "La construction du Centre GeorgesPompidou" (livret de 12 diapositives réalisé à l'occa-sion de l'inauguration du Centre).
- Une collection d'ouvrages : monographies, anthologies,inédits.
En préparation : Anatole Kopp "Architecture et urbanismede l'U .R .S .S . des années 20" ; Yolande Amic "Le siègecontemporain" ; Siegfried Giedon, traduction de "Mechani-sation takes command" .
.17.
LA BIBLIOTHEQUE PUBLIQUE D'INFORMATION
La B .P .I . dispose au Centre Georges Pompidou de troisespaces distincts mais complémentaires, à savoir :
. d'une part, la bibliothèque proprement dite,
. d'autre part, la salle d'actualité et la bibliothèquedes enfants .
LA BIBLIOTHEQUE
Occupant 15 .000 m2, la bibliothèque offre, dans quelquesdix ensembles de lecture, à 1 .300 lecteurs simultanément,environ 500 .000 documents.
Lieu de rencontre, elle dispose de salles de réunion, desalles d'études et de salles d'expositions.
Couvrant tous les domaines de la connaissance, la B .P .I.dispose en outre d'un laboratoire de langue ouvert gratui-tement au public.
La bibliothèque met également à l .a disposition du publicles documents suivants :
- des microfilms (en 16 et 35 mm) . Le microfilm constituele support idéal pour les collections anciennes dequotidiens grand format, ainsi que pour les revuesépuisées . 30 .000 bobines de microfilms ont déjà étéachetées et mises en place pour l'ouverture . Cesbobines sont en chargeur et libre-accès sur les rayon-nages,
- des microfiches, retenues généralement pour des unitésbibliographiques : livres épuisés ou rares . En outre,certaines collections sont maintenant publiées directe-ment sur microfiches . 10 .000 microfiches ont déjà étéachetées, sur les 20 .000 environ que possèdera labibliothèque .
hiuee Srvice_Iconograg
-
Conçue pour être une information complémentaire aux livres
.18.
et une nouvelle introduction à la lecture et à la forma-tion, l'iconographie de la B .P .I . présente une collectionde 150.000 images à l'ouverture, images anciennes etactuelles, françaises et étrangères . C'est une nouveautédans la mesure où il n'existe nulle part en France unfonds d'images de cette nature, qui soit à la fois docu-mentaire, encyclopédique et accessible à tous . Toutes lesimages sont sous forme de diapositives.
Les images proviennent du monde entier . Ce sont desdiapositives de séries éditées, des reproductions de docu-ments de collections, d'archives de photographes profes-sionnels et amateurs et de reportages commandés par laB .P .I . La collection d'images est en accroissement cons-tant par dons et acquisitions.
Le système de consultation est double :
1. Dans les ensembles de lecture, des dossiers visuels,sous forme de paniers de projection verrouillés, sontdisponibles en libre-accès sur les rayonnages . Ilssont tous accompagnés de livrets de commentaires imagepar image . Les utilisateurs peuvent les visionner àleur rythme sur des appareils de projection individuelle,d'un principe nouveau, spécialement conçus et réaliséspour ce type de consultation.
2. Au Service de l'iconographie (2ème niveau de la B .P .I .),une recherche d'images à la demande de chaque utilisa-teur par des bibliothécaires spécialisés.
En outre, le service offre une information sur les sourcesd'images et sur la photographie, grâce à des fichiers etdes répertoires.
UN MUR D'IMAGES signale le Service Iconographique dèsl'entrée de la Bibliothèque.
Il permet de projeter les diapositives de la Bibliothèque,ainsi que des images prêtées temporairement dans le cadrede journées d'information . Il peut être utilisé pour desmontages audio-visuels, de 1 à 3 écrans, en cut ou enfondu enchaîné, sonorisés ou non.
UN ESPACE D'EXPOSITION permet de présenter les dossiers dela Bibliothèque et d'accueillir les réalisations de photo-graphes professionnels ou amateurs . Il peut recevoir depetites expositions temporaires, axées, comme toute lacollection, sur la photographie documentaire .
.19.
LA SALLE D'ACTUALITE
Antenne de la Bibliothèque au rez-de-chaussée du Centre,la salle d'actualité (850 m2) a pour fonction primor-diale de présenter au public un grand choix de nouveautésdu livre et du disque parues en France au cours des sixderniers mois dans tous les domaines de la connaissanceet des loisirs.
Elle joue ainsi le rôle d'une galerie permanente d'infor-mation sur le livre et le disque et ses responsables ontétabli des liens étroits en collaboration avec les profes-sionnels de ces deux secteurs pour qu'ils envoient lesoeuvres qu'ils souhaitent y voir présenter.
La salle d'actualité offre par ailleurs aux visiteurs :
Un panorama de la presse française et étrangère, environ220 titres constituant un ensemble représentatif sur ungrand nombre de sujets.
Un fonds de référence et d'information composé d'environ3 .000 ouvrages (encyclopédies, dictionnaires, annuairesprofessionnels et guides divers) permettant à chacun detrouver une information rapide sur tous les sujets.
Des rencontres hebdomadaires organisées autour d'un thème,d'un auteur ou d'un interprète sous forme d'expositions,débats, interviews, etc . ..
Equipée de salons de lecture, d'une installation de hautefidélité de grande qualité, reliée à 40 sièges d'écoute,de récepteurs de télévision, d'un espace de projection, lasalle d'actualité est donc tour à tour un lieu d'informa-tion et de passage, de rencontres et de détente et complèteles ensembles de lecture de la bibliothèque tournés davan-tage vers le travail et la réflexion.
n2n_te2 22 gue
850 m2150 places assises5 .000 à 8 .000 titres de livres1 .500 à 2 .000 titres de disques160 titres de revues françaises et étrangères45 quotidiens français et étrangers .
.20.
LA BIBLIOTHEQUE DES ENFANTS
Une "Bibliothèque des Enfants" a été prévue dans l'aileNord du bâtiment, à proximité immédiate de la salled'actualité . Avec ses 260 m2 de surface, son espaced'animation de 80 m2, ses 3 .500 titres et ses 20 .000volumes, la Bibliothèque des Enfants apparaît d'ores etdéjà comme un grand " laboratoire" d'incitation à la lec-ture, où l'apprentissage, la documentation et la créationseront étroitement associées.
Lieu de communication, stimulant l'autonomie de l'enfant,la Bibliothèque pratique, tout comme la B .P .I ., le libreaccès aux livres et aux différents supports audio-visuels :cassettes, diapositives, films.
La superficie de la Bibliothèque permet d'accueillirclasses et collectivités . Pour une utilisation ration-nelle de l'espace, des rayonnages ont été prévus avec unclassement par matières (établi selon la classificationDewey) . Des cubes servant de bacs à rangement pour lesalbums des tout petits, et des tourniquets sont égalementmis à la disposition des enfants.
Constituant un ensemble, plusieurs sections s'offrent aupublic :
- Un espace de référence et de documentation où sontregroupés les ouvrages documentaires, la littératureet les romans.
Adolescents et enseignants y trouvent toutes lesfiches et les bibliographies existantes suivant lesmatières.
- Un coin de lecture pour tous organisé par matières :livres de contes, albums, livres jeux, albums documen-taires, etc . ..
- La zone audio-visuelle équipée de casques d'écoutepour les documents sonores et de visionneuses pourles diapositives et les vidéo-cassettes, se situe dansune aire de détente commune à tous . Ce secteur audio-visuel est particulièrement important : plus d'unecentaine de films, mille cinq-cents disques sur cas-settes et cinq mille diapositives . Les films sontsurtout à caractère documentaire, les diapositivesdisposées dans un présentoir sont classées par domaines(histoire, géographie, sciences naturelles, etc . . .) .
.21.
La Bibliothèque des Enfants, ouverte tous les jours àpartir du 16 Mai 1977, de 14 h . à 20 h ., sauf le mardi,met à la disposition du public un catalogue principald'auteurs, regroupant les illustrateurs et les traducteursdes ouvrages consultés ; un catalogue par titre et uncatalogue "matières" qui permet de retrouver par thème telou tel ouvrage précis.
Une attention particulière parmi les ouvrages répertoriésa été accordée aux ouvrages anciens : 150 à 200 ouvragesde fonds ancien ont été sélectionnés pour la qualité etla richesse de leurs illustrations . Les enfants appren-dront ainsi à consulter des ouvrages inconnus, à lesconfronter à des ouvrages plus récents.
Autre particularité de la Bibliothèque : sur les 15 .000volumes, plus de 2 .000 volumes seront des ouvrages étran-gers : japonais, chinois, anglais, russes, italiens,espagnols, etc . . . Le but en est essentiellement pédagogi-que : former les enfants à une certaine école : celle duregard, leur apprendre à mieux connaître un livre à traversl'infinie diversité de l'iconographie, de la mise en page,etc . ..
Dans un espace rond ouvert sur la Place, de nombreusesanimations centrées autour de la lecture ont été prévues.Il s'agira d'animations collectives organisées avec lacollaboration d'auteurs, d'artistes illustrateurs, decomédiens, de cinéastes (expression graphique, montagesaudio-visuels, écriture-poème, expression théâtrale, etc . . .).
Au sein de la Bibliothèque, diverses expositions aurontlieu qui pourront être également envisagées comme des expo-sitions itinérantes.
LA MEDIATHEQUE DE LANGUES
Elle a été conçue et organisée pour permettre à tous des'informer sur les langues vivantes et d'en aborder l'étudede façon autonome, individuelle et gratuite.
La médiathèque de langues ne dispense pas d'enseignement.Elle ne remplace pas les centres de langues publics ouprivés dont c'est la vocation.
Elle permet de prendre contact de façon vivante, audio-orale ou audio-visuelle, avec un vaste échantillonnage deslangues du monde entier : les langues les plus parléescomme le chinois ou l'hindi, les langues de grande communi-
.22.
cation comme l'anglais, l'arabe ou l'espagnol, et leslangues moins répandues, comme celles d'Europe Centrale,les langues scandinaves ou les dialectes africains.
Plusieurs types de documents sont disponibles :
. Des méthodes d'apprentissage (40 langues) :
Ces méthodes, de type classique, comportent plusieursniveaux :
- des méthodes d'initiation,
- des méthodes de perfectionnement,
- des méthodes de spécialisation,
consacrées à des domaines linguistiques particuliers telsque l'allemand des affaires, l'anglais de l'automobile . ..
. Des documents sonores (100 langues) :
Ces documents permettent :
- l'approche d'une langue ou d'un dialecte pour lesquelsil n'existe pas de méthode proprement dite,
- la "mise en situation" pour une langue déjà connue,grâce à l'audition d'une grande variété d'accents etd'expressions,
ces documents sonores sont très variés : pièces de théâ-tre, discours politiques, conférences de presse, chan-sons . . . Ils sont accompagnés de leur transcriptionécrite et souvent de leur traduction.
. Des documents visuels (30 langues) :
Ces filmes, documentaires ou court-métrages ont étéchoisis pour la richesse de leur contenu linguistique,ainsi que pour l'aperçu qu'ils offrent sur la culture deleur pays d'origine . Ils sont diffusés sur vidéo-cassettes.
Utilisation
La médiathèque de langues est située au premier étage dela bibliothèque publique d'information . (L'accès de laBibliothèque se fait par le second étage du Centre).
Le personnel de la médiathèque est à la disposition del'utilisateur éventuel pour lui communiquer la liste des
.23.
documents et peut l'aider dans son choix.
11 est ensuite dirigé vers une zone de consultation et detravail.
40 cabines sont équipées de magnétophones à cassettes quilui permettent d'enregistrer sa voix et de la comparer aumodèle pré-enregistré.
12 de ces 40 cabines sont équipées d'un poste de télévi-sion pour la réception de documents vidéo.
Dans le cadre d'une recherche spécifique de la Bibliothè-que publique d'information, 2 de ces 12 cabines, dites" unités expérimentales", comprennent une caméra de télévi-sion . Celle-ci permet d'enregistrer les mouvements deslèvres et de les comparer à ceux d'un modèle pré-enregistré.
--oOo--
.24.
L'INSTITUT DE RECHERCHE ET DE
COORDINATION ACOUSTIQUE/MUSIQUE
Finalité -
Contrairement aux autres départements du Centre -Musée,
Bibliothèque - qui remplissent des fonctions bien connues
du public, l'I .R .C .A .M . s'aventure sur un terrain presque
inexploré et qui fait encore question pour la plupart des
gens : la collaboration entre musiciens et scientifiques
dans le but de mettre à la disposition de la création musi-
cale les ressources de la technologie d'aujourd'hui.
Depuis une dizaine d'années, en effet, d'importantes décou-
vertes dans les domaines de l'électronique et de l'informa-
tique ont profondément modifié la fonction des compositeurs
de musique . Traditionnellement, ceux-ci avaient pour seul
rôle de combiner selon (ou contre) certaines conventions
des matériaux sonores bien déterminés, produits par des ins-
truments dont le nombre et les possibilités étaient limités,
et qui résultaient d'une technologie très ancienne et à évo-
lution lente.
En quelques années, ce schéma s'est trouvé bouleversé par
les développements de l'informatique, de l'électronique et
aussi par les innovations intervenues dans le domaine instru-
mental et vocal traditionnel . Dès lors, la possibilité
s'offre aux compositeurs, pour la première fois dans l'his-
toire, de créer pratiquement sans entraves les matériaux
sonores sur lesquels ils vont travailler.
Cette révolution, dont les conséquences sont encore embryon-
naires, mais n'ont pas fini de s'étendre, doit être maîtrisée.
Tel est l'objet de l'I .R .C .A .M . qui se propose :
.25.
- d'inventorier systématiquement les possibilités nouvelles
qu'offrent aux compositeurs et interprètes les techni-
ques scientifiques récentes de production de sons nouveaux,
- de mettre les musiciens, que leur formation n'a pas préparé
à utiliser ces nouvelles ressources, en mesure d'appréhen-
der la démarche des scientifiques qui en assurent le manie-
ment et, par un travail en commun, de l'influencer en vue
d'en tirer le meilleur profit pour la création musicale,
- de diffuser, dans un public aussi large que possible, les
résultats de ces recherches, tant à Paris que dans le reste
de la France et à l'étranger.
L'I .R .C .A .M . est donc un rendez-vous où travaillent ensemble
compositeurs, interprètes et chercheurs de différentes dis-
ciplines et où se trouvent regroupés, pour la première fois
dans le monde, un ensemble de moyens très divers : studios
d'enregistrement, laboratoires, ateliers de lutherie et
d'électronique, équipement informatique et électro-acoustique,
espace d'expérimentation et de spectacle.
L'I .R .C .A .M . est divisé en cinq départements confiés chacun
à un compositeur :
. Ordinateur (Jean-Claude Risset) -
• Instruments et Voix (Vinko Globokar) -
• Electro-acoustique (Luciano Berio) -
. Diagonal (Gérald Bennett) -
. Pédagogie (Michel Decoust).
Le bâtiment -
La décision de créer l'I .R .C .A .M . et d'inclure ainsi la
recherche musicale parmi les activités du Centre est posté-
.26.
rieure au concours d'architecture et au choix du projet
lauréat . Il n'a donc pas été possible - à la fois pour des
raisons de place et pour des raisons d'acoustique - d'inté-
grer l'I .R .C .A .M . au bâtiment principal . D'où la décision
de construire en sous-sol, entre le Centre et l'Eglise Saint-
Merri, un bâtiment autonome d'une surface de 3 .000 m2,
profond de 16 m en son point le plus bas . Outre les studios
et les laboratoires de .recherche, ce bâtiment abrite une
salle expérimentale - l'Espace de projection - haute de 14 m,
large de 17 m et longue de 25 m (capacité : 400 personnes).
Equipée d'un plafond mobile en trois éléments et de panneaux
prismatiques qui correspondent à des acoustiques différentes,
cet Espace permettra de procéder à de nombreuses expériences
scientifiques, de documenter le public sur les recherches
poursuivies à l'I .R .C .A .M . et de donner des spectacles musi-
caux utilisant toutes les ressources de la salle et des
divers studios.
L'installation des chercheurs et des musiciens dans le bâti-
ment est prévue pour l'été 1977, l'ouverture au public dans
le courant de 1978.
Les premières recherches -
Malgré ce décalage entre la construction de l'I .R .C .A .M . et
celle du reste du Centre, les premières recherches ont pu
démarrer dès octobre 1975 dans les locaux provisoires consti-
tués par l'ancienne école de la rue Saint-Merri . L'acquisi-
tion d'un ordinateur et la collaboration amicale entre
l'I .R .C .A .M . et l'Université de Stanford - une des plus
avancées en ce qui concerne l'analyse et la synthèse du son
par ordinateur - ont permis de mettre en route plusieurs pro-
jets de recherche . Ces projets portent notamment sur les
langages de programmation musicale par ordinateur, sur l'ar-
chivage et l'enregistrement du son, grâce à des techniques
.27.
numériques, sur l'exploration psycho-acoustique de la
perception musicale et sur la construction d'un synthéti-
seur digital qui ouvre des voies nouvelles à la manipula-
tion du son en temps réel.
Les manifestations publiques -
Parallèlement à ces recherches, l'I .R .C .A .M . a systématique-
ment recherché et créé un contact avec le public qui permette
à ce dernier de mieux comprendre l'évolution de la musique
depuis le début du XXème siècle et la pensée qui a progres-
sivement amené les musiciens à s'intéresser à la technologie.
Des sessions I .R .C .A .M . ont eu lieu depuis octobre 1975 hors
de Paris :
. Maison de la Culture de Grenoble (octobre 1975),
. Rencontres internationales de musique contemporaine de
Metz (février 1976),
. Théâtre National Populaire de Villeurbanne (Décembre 1976).
Mêlant concerts, répétitions commentées, débats avec le pu-
blic, travail avec les élèves des écoles et des conservatoi -
res, ces sessions ont été organisées en concertation étroite
avec tous ceux qui travaillent sur place à la diffusion de
la musique d'aujourd'hui.
Depuis Janvier 1977, Pierre Boulez invite à "regarder passer
ce siècle" . C'est le sens de Passage du XXème siècle, grand
panorama des musiques d'aujourd'hui auquel participent une
pléïade de solistes internationaux, tous les grands orches-
tres français, ainsi que le nouvel Ensemble Intercontemporain
fondé par le Secrétariat d'Etat à la Culture et présidé par
Pierre Boulez . Passage du XXème siècle qui se terminera le
.28.
2 Décembre 1977 comprend quelques 80 évènements - concerts,
ateliers, répétitions publiques - pour lesquels des formules
d'abonnements et de laissez-passer, coordonnées avec celles
quepropose le Service de Promotion du public pour les trois
autres Départements du Centre sont proposées au public du
Centre (1).
(1) (Renseignements : Marika Hupé - Service abonnements -
I .R .C .A .M . - 31 rue Saint-Merri 75004 PARIS - téléphone :
278 39 42, poste 239).
--o0o--
.29.
L'ATELIER DES ENFANTS
Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10 h . à 12 h . et
de 14 h . à 17 h., il accueille des artistes et des enfants
sur 1 .000 m2 de gazon vert, en bordure de la Place.
L'entrée en est gratuite, réservée aux enfants âgés de 4
à 12 ans, venant seuls ou en groupes, sur inscription ou
sur rendez-vous.
Trente animateurs, plasticiens, marionnettistes, danseurs,
comédiens, attendent chaque jour 500 enfants, dans les
différents espaces :
1. L'Atelier de Création est destiné en semaine aux écoliers,
répartis par groupes de douze, pour un cycle de quatre
visites d'initiation à la couleur, au dessins, à l'image,
au volume.
Cette école d'art, où les professeurs sont des créateurs,
développe la curiosité, l'imagination, la sensibilité des
jeunes élèves . L'oeil et la main, le goût, fouie, l'odo-
rat sont associés pour épanouir l'enfant en lui apprenant
à aimer et à inventer.
Le samedi matin, des séances sont consacrées, dans le
même esprit, aux enfants handicapés.
Des animations extérieures sont aussi proposées aux ensei-
gnants préparant ou complétant ces visites à l'atelier,
faites dans le cadre du tiers-temps pédagogique ou du
10 %, en milieu scolaire ou dans les ateliers d'arrondis-
sement.
2. Le Musée présente par roulement les collections dans un
parcours - promenade où les oeuvres, leurs sources, leurs
.31.
LE SERVICE AUDIO-VISUEL
Le Centre Georges Pompidou est un lieu ouvert d'informa-tion, de recherche et de création . Tous les domaines del'activité culturelle s'y trouvent rassemblés : l'artcontemporain, le livre, la musique, la création industriel-le, l'architecture, l'urbanisme . Pour remplir sa mission,le Centre dispose des moyens les plus actuels de commu-nication, parmi lesquels l'audio-visuel, appelé à jouerun rôle essentiel.
Sur le plan de l'information et de la documentation, lesquatre départements du Centre (Bibliothèque Publiqued'Information , Musée National d'Art Moderne, Centre decréation Industrielle, Institut de recherche et de Coordi-nation Acoustique/Musique) utilisent déjà l'audio-visuel.Des diathèques, discothèques, vidéothèques sont en coursde constitution . Ce matériel documentaire ne cesse des'enrichir . Il permet une meilleure approche de la peintu-re, de la littérature ou de la musique.
Outil pédagogique, l'audio-visuel permet en effet de montrerde manière très concrète la genèse d'une oeuvre, l'évolu-tion d'un artiste, les rapports qui s'établissent
entredifférentes formes d'art.
Au Centre Georges Pompidou, cette pédagogie par l'imagetrouve son application notamment dans l'organisation deprojections destinées aux écoliers, aux étudiants, aux grou-pements socio-culturels et au grand public.
L'audio-visuel constitue également un précieux instrumentde travail pour les chercheurs, les historiens et les artis-tes . Ainsi, le spécialiste de tel peintre contemporain quipeut voir les oeuvres originales au Musée, consulter auservice Documentation des ouvrages sur ce peintre, desécrits autographes , des articles critiques, des interviews,etc . . . dispose également de documents audio-visuels (films,montages, vidéos) lui révélant certains aspects essentielspour une meilleure connaissance de l'artiste : une voix,un visage, des témoignages, tout un environnement quiéchappe au simple cadre de l'oeuvre et que l'audio-visuelnous restitue.
Le service audio-visuel participe, en outre, à la recherche,et favorise la création artistique elle-même en mettantstudios, laboratoires et techniciens à la disposition desartistes et des chercheurs . Les résultats de ces travaux
.32.
viendront enrichir le langage audio-visuel et lui donne-ront des dimensions nouvelles.
Enfin, le Centre Georges Pompidou trouve dans l'audio-vi-suel un moyen privilégié de diffusion de ses propres produc-tions ou des productions qu'il confie à des créateurs indé-pendants . Cette diffusion se fera dans le Centre par un ré-seau interne de Télévision et à l'extérieur par l'utilisationdes circuits français et étrangers.
Point de convergence de tous les modes d'expression artisti-que, support privilégié de diffusion, l'audio-visuel a toutnaturellement sa place dans ce Centre voué à la culture con-temporaine.
Equipements
Outre les équipements servant aux services de documentation( lecteurs de diapositives, de microdocuments, de vidéocasset-tes, de bandes ou disques sonores, etc . . .) le Centre dispose :
- En équipements fixes de diffusion :
d'un système de télévision couleur doté d'un studio, d'unerégie et d'une télédistribution à neuf canaux pour le bàti-ment et la place ;
d'un système de sonorisation ;
de deux salles de projection équipées pour le 35 et le 16 mm,
de cinq salles de projection équipées pour le 16 mm, le super8 et la vidéo ;
d'une salle de spectacle polyvalente équipée de régies son,film et traduction simultanée.
- En équipements de production :
d 'un laboratoire photographique et d'un studio ;
d 'un atelier audio-visuel et post-production film (montage,banc-titre);
d'un studio son équipé pour la post-synchronisation ;
d 'un atelier de vidéo légère ;
d'un centre de prêt de matériel.
Réalisations
Une cellule "Production" a déjà à son actif, depuis 1973,de nombreuses réalisations : montages, murs d'images, vidéo,films, en relation avec les différents départements du Centre.Ces documents peuvent être loués aux collectivités (Maisonsde la Culture), Maisons des Jeunes et de la Culture,etc . . .) .
.33.
LE SERVICE EDITION/DIFFUSION
Les publications du Centre comprennent, pour l'essentiel,les catalogues des expositions qu'il organise, mais égale-ment des litographies, des affiches, des diapositives, desjeux, des index, des livrets d'information sur les produitsdes cartes postales.
La vente de ces publications s'effectue soit dans la librai-rie du rez-de-chaussée, soit sur le lieu des expositions,soit encore par l'intermédiaire des Editions Flammarion,en ce qui concerne la vente des catalogues aux librairesfrançais et par le Service Edition-Diffusion lui-même, ence qui concerne la vente de l'ensemble de ses publicationsaux particuliers, aux institutions et aux libraires étran-gers.
Les éditions du Centre s'adressent, selon leur contenu, àdes publics différents qui sont informés de leur parution«e diverses manières.
C'est ainsi que les libraires et les bibliothécaires enprennent connaissance dans la Bibliographie de la France,les particuliers dans les catalogues qu'ils reçoivent régu-lièrement, lorsqu'ils en ont fait la demande, les architec-tes dans leurs publications professionnelles où ils trouventl'annonce ou le compte-rendu des ouvrages récemment parus.Les industriels reçoivent des circulaires, les Centres dedocumentation pédagogique des catalogues qu'ils mettent àla disposition des établissements d'enseignement . Les di-recteurs de galeries d'art ont la possibilité de voir leslithographies du Centre à la librairie du rez-de-chausséeet sur le lieu des expositions .
SPECTACLES ET ANIMATION
Le Centre Georges Pompidou accueille également la littérature,au sens le plus large du terme, le théâtre et le cinéma.
Dans une salle dite "Polyvalente", d'une capacité de 600places, qui n'est pas une salle de spectacle traditionnel-le, mais une salle expérimentale destinée à la recherched'expressions dramatiques nouvelles se produisent desCompagnies qui n'ont pas de théâtre fixe, comme le"Théâtre ouvert" de Lucien Attoun ou le "Jeune ThéâtreNational" dirigé par Jacques Rosner . Un essai de "Specta-cle total" y sera fait par Bernard Sobel, qui utiliserales moyens audio-visuels, le mime, la lecture, etc . ..Ainsi le Centre remplit une de ses missions essentielles,la découverte et l'expérimentation de formes d'art encoreinédites, puis leur présentation à un large public . Cettediffusion va d'ailleurs bien au-delà du Plateau Beaubourg,puisque les spectacles sont ensuite repris dans la régionparisienne et en province.
D'autre part, les écrivains, et plus particulièrementles poètes, les philosophes, les sociologues, partici-pent à des rencontres avec le public qui, sous le nomde "Revue parlée", se présentent sous des formes diverses,lecture, dialogue, entretien avec le public, etc . . .Cene pdant le premier rôle reste à l'écrivain lui-même, librede s'en tenir à sa parole seule ou de s'associer à d'au-tres écrivains, à des comédiens, d'user de moyens audio-visuels, de s'ouvrir à la discussion . . . La "Revue parlée"fait une place de choix à la poésie, trop souvent méconnueou mal connue, avec des lectures de textes anciens ou nou-veaux, ou encore inédits.
A ces rencontres ont déjà pris part Francis Ponge, YvesBonnefoy, Philippe Sollers, Nathalie Sarraute . Des écri-vains étrangers y participeront aussi, tels Octavio Paz,Carlos Fuentes, Robert Duncan, James T . Farrel, etc . ..Enfin de jeunes écrivains encore peu connus pourront s'ex-primer également.
Le cinéma a, bien entendu, sa place au Centre Pompidou.Outre que chaque département a sa propre activité cinéma-tographique, la Cinémathèque Française y dispose d'unenouvelle salle - la troisième dans Paris - d'une capacitéde 250 places où plusieurs projections par jour permettentde voir ou de revoir les oeuvres majeures du cinéma detoutes les époques .
.35.
DIFFUSION ET ECHANGES CULTURELS
L'article I de la loi portant création du Centre GeorgesPompidou précise bien le rôle national que cet organismeest appelé à jouer : " . . . il contribue à l'enrichissementdu patrimoine culturel de la nation, à l'information et àla formation du public, à la diffusion de la création artis-tique et à la communication sociale . . .".
Dans cet esprit, chaque département du Centre assure unemission d'information et de diffusion, assistant les res-ponsables d'activités culturelles dans l'organisation demanifestations ou d'expositions, dressant tous les quatremois un calendrier national des manifestations d'art con-temporain, offrant aux gestionnaires de collectivités pu-bliques l'information technique nécessaire à leurs projetsd'aménagement, apportant aux animateurs des fonds documen-taires constamment renouvelés sur toutes les activitésde l'esprit.
1. LES EXPOSITIONS ITINERANTES.
Le Musée National d'Art Moderne, le Centre de Création Indus-trielle et l'Atelier des Enfants proposent actuellementtrente six expositions itinérantes.
Expositions complètes ou expositions à thème, elles permet-tent à ceux qui les demandent de composer avec leurs riches-ses locales des manifestations ou des animations inédites.
De ces expositions, sont éditées des fiches techniques quifacilitent en fonction du lieu et du public le choix dudemandeur.
2. LA DOCUMENTATION AUDIO-VISUELLE.
Le Centre dispose d'un certain nombre de films, d'audio-visuels,de documentation iconographique destinés à la diffusion.Liée aux activités des départements ou documents acquispar le service audio-visuel, ces produits sont appelés àcirculer témoignant par leurs propos de la multiplicitédes sources d'inspiration d'aujourd'hui.
3. LE CALENDRIER DES MANIFESTATIONS EN FRANCE.
Tous les quatre mois, le Centre Georges Pompidou (Documenta-tien du Musée et du CCI) et l'Inspection Générale des Muséesclassés et contrôlés dressent la carte nationale des activi-tés culturelles . Calendrier, panorama de la vitalité cul-turelle, mais aussi outil de documentation et d'échange inter-région .
.36.
4 . LE SERVICE "COLLECTIVITES PUBLIQUES" du CCI .
A la disposition des collectivités locales, des organismespublics et privés, ce service a pour mission :
- de faire procéder à des études de sa propre initiativeou à la demande de services publics ou privés et dediffuser le résultat de ces recherches.
- de publier des instruments de travail (catalogues d'oh-jets,brochures méthodologiques, annuaires . . .).
- de collecter et de diffuser une information (écrite, pho-tographique, filmée) sur les équipements et les lieuxpublics français.
- de donner des conseils aux maîtres d'ouvrages publics.
5 . LES FONDS DOCUMENTAIRES.
Bibliothèque, Musée National d'Art Moderne, Centre de Créa-tion Industrielle, IRCAM, disposent de fonds documentairessur les supports les plus divers régulièrement mis à jouret en consultation sur place . Des systèmes de reproductionpermettent aux intéressés de garder trace de leur recherche .
.37.
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Ouverture tous les jours de 14h . à 22 h.sauf le mardi.
Samedi et dimanche de 10h à 22 h.
LAISSEZ-PASSER .
Une formule pratique, actuelle, économique, pour utiliserlibrement toutes les ressources du Centre :
Le -Laissez_2asser-Dé2ouverte
Forfait pour une journée : Adultes 10 F . - Jeunes 5 F . Envente aux caisses et distributeurs automatiques.
. libre accès au Musée et au cinéma du Musée ;
. libre accès aux Expositions ;
. tarif préférentiel pour les manifestations et spectaclesdu jour . ..
Le Laissez-Passer Permanent---
Carte personnelle d'adhésion, valable un an.Adultes : 50 F jeunes, 3e âge, Collectivités (1) :25 F.En vente au rez-de-chaussée.
. libre accès au Musée et au cinéma du Musée ;
. libre accès aux Expositions ;
.tarif préférentiel sur toutes les manifestations etspectacles de la saison ;
. tarif préférentiel sur la visite guidée du Centre ;
. tarif préférentiel sur l'achat des livres, catalogues,cartes, reproductions, etc ;
. Envoi tous les deux mois du Bulletin du Centre.
(1) Si dix adhésions sont réunies .
.38.
Les a.1qnaes -reserves aux Correspondants
. Un tarif très préférentiel sur les Laissez-Passer Per-manents souscrits par leur intermédiaire . 25 F . aulieu de 50 F . (1) ;
. Des visites commentées : du Centre, du Musée, del'IRCAM, des Expositions ;
. Une préinformation : affiches, calendriers .
. Des documents pédagogiques, dossiers .
. Des catalogues ;
• Des rencontres au Centre : avec des créateurs, des spé-cialistes . CNACGP - PROMOTION/PUBLIC - 35, Bd .de Sébas-topol, 75001 PARIS . Tél : 508 .25 .00
Des formules d'abonnements et de laissez-passer atelierspermettent également d'accéder à des conditions trèsavantageuses aux concerts et aux manifestations organi-sées par l'IRCAM.Renseignements : Marika HUPE - Service Abonnements -
31, rue Saint MerriTél : 278 .39 .42 . Poste 239
VISITE DECOUVERTE DU CENTRE
Cette visite permet une première approche du Centre et deses différentes activités.
Elle est guidée par un conférencier du Centre et elle dureenviron 1h30.
Inscriptions
Les inscriptions se prennent par téléphone un mois à l'avan-ce . Nous ne tenons compte que des visites confirmées parécrit et réglée trois semaines avant la date fixée.
En cas de désistement, aucun remboursement ne sera effec-tué.
Règlement
Il s'effectue par CCP ou chèque bancaire établi à l'ordrede : AGENT COMPTABLE DU CNAC GP, daté au jour de lavisite.
(1) Si dix adhésions sont réunies .
.39.
Tarif
Toutes ces visites sont payantes et les tarifs sontles suivants
:
- Scolaires 40 F.- Etudiants,Enseignants 50 F.- Comités d'Entreprises 50 F.- Adhérents du Centre 50 F.- Autres groupes 150 F.- Visites-Réception 300 F .
Le groupe ne doit pas dépasser 20 personnes.
Horaires
Du Lundi au vendredi : 14 h - 22 hSamedi et dimanche
: 10 h - 22 h.
Fermeture
Le mardi.
MUSEE NATIONAL D'ART MODERNE (MNAM)
Des visites sont organisées pour les expositions duMusée National d'Art Moderne . Ces visites sont animéespar un étudiant, un artiste ou un critique d'art, avecdes rencontres, des discussions et des spectacles.
Tarif -des visites - de -groupes (20 personnes) : 100 F.
Laissez-passer
)étudiants
)
50 F.enseignants
)associations culturelles
)
Comités d'entreprise
100 F.
Scolaires
gratuit
Inscriptions
277 .12 .33poste 46 .37
.40.
Visites individuelles
Animations gratuites.Tous les jours à 15h30 et à 17h15.
Insçriptions
A l'entrée de l'exposition sur présentation du ticket.
Cellule "Cinéma" du Musée
Renseignements : 277 .12 .33 - Poste 46 .20
Lundi, mercredi, jeudi, vendredi, projection à 18h et 20h(au 3ème étage au Musée).Samedi et dimanche projection à 12h et 20h.
CENTRE DE CREATION INDUSTRIELLE (C .C .I .)
Le service d'information des produits-----------------------------
Ouverture courant mai.
Renseignements : 277 .12 .33 Poste 42 .15
BIBLIOTHEQUE PUBLIQUE D'INFORMATION (B .P .I .)
Bibliothèue_es_efants
Ouverture prévue le 16 mai.
Médiathègue_de_langues
Gratuite.Technique audio-visuelle sans professeur.Réservation le matin par téléphone au 278 .70 .65 (de 10 h à13 h), sauf le mardi, le samedi et le dimanche et pendantles heures d'ouverture sur place à la médiathèque (Ier étagede la B .P .I .) .
.41.
Salle d'actualité--------------
Conversations - rencontres tous les jeudis.
Renseignements : 278 .16 .48
Horaires _proviso ire 2 2 de_la_Bibliothègue
Tous les jours, samedi et dimanche compris, de 14 h à19 h .sauf le mardi.
L'INSTITUT DE RECHERCHE ET DE COORDINATION ACOUSTIQUE/MUSIQUE (I .R .C .A .M)
Location : 278 .79 .95
Renseignements abonnements
Marika Hupé, 31,rue Saint-Merri, Tél . 278 .39 .42 - Poste239.
L'ATELIER DES ENFANTS
GratuitAnimation de 1h30
Lundi
)Jeudi
) scolaires et écolesVendredi
) écrire ou venir pour inscription 4 séances
Mercredi
)Samedi
) individuelsDimanche
) sans inscription . 10h-14h-15h30
SERVICE AUDIO-VISUEL
Renseignements_pour_loçatio_de_films
277 .12 .33 Poste 42 .791 catalogue est édité concernant tous les films en location .
.42.
SPECTACLES ET ANIMATIONS
Location et réservation : 278 .79 .95.
AU Sème étage
Cafétéria - Restaurant - Libre-service .
.43.
LA CONCEPTION ARCHITECTURALE ET TECHNIQUE
La conception architecturale et technique du Centre ayantété définie en fonction d'un programme préalable, unconcours international fut ouvert à l'automne 1970 auxarchitectes du monde entier : 681 projets furent envoyésde 49 pays différents et un jury international décida àl'unanimité, moins une voix, de retenir celui d'une équipeitalo-anglaise : Renzo PIANO et Richard ROGERS, assistésde Gianfranco FRANCHINI et du bureau d'études Ove Arupand Partners.
Les traits essentiels du projet sont les suivants :
- Occupation de la moitié seulement du terrain par lebâtiment, ce qui permet l'aménagement d'une vaste placequi dégage à la fois la perspective du bâtiment et quile prolonge sur un large espace ouvert à la promenadeet aux manifestations.
- Superstructure constituée par des poutres à grande portéesans point d'appui intermédiaire, reposant sur deux nap-pes verticales de service, l'une à l'ouest réservée àla circulation du public, l'autre à l'est, à celle dupersonnel et des produits, ce qui permet de libérer àl'intérieur de grands plateaux libres de toute ossatureverticale.
. La construction.
La construction du Centre Georges Pompidou s'est faiteen deux phases :
- L'infrastructure : 100 000 m3 de terre ont été enlevéspour la construction de trois étages en sous-sol ; sousla place, un parc de stationnement ; sous le bâtiment,des espaces techniques et de service.
40 000 tonnes d'acier pour le ferraillage ont été nécessai-res pour la réalisation de ces ouvrages.
Cette infrastructure est traversée par 28 barrettesmonolithes en béton armé d'une hauteur variant entre13 et 20 mètres, pouvant supporter une charge maximalede 150 000 tonnes .
.44.
- La superstructure : la charpente est constituée de 14portiques . Sur les poteaux, et à chaque niveau, viennents'articuler des éléments en acier moulé (gerberettes).Les poutres d'une longueur de 45 mètres, s'appuientsur ces gerberettes qui transmettent les efforts dansles poteaux et qui sont équilibrées par des tirantsancrés dans les barettes . La charpente est contreventéedans les plans verticaux des quatre façades, et hori-zontaux des planchers . Les planchers, constitués depoutrelles entretoisées, sont recouverts d'une dalleen béton . Les travées sont montées les unes aprèsles autres . Commencée en septembre 1974, c'est versla fin de l'année 1975 que s'est achevée la construc-tion de la superstructure.
La réalisation du Centre National d'Art et de CultureGeorges Pompidou aura duré un peu plus de sept années,depuis la décision du président de la république, endécembre 1969, de construire un centre culturel dédiéà l'art moderne et contemporain sur le plateau Beaubourg,jusqu'à son ouverture au public, le 2 Février 1977.
Si l'on considère que ce délai de sept années comprendnon seulement toutes les étapes de la constructionet des aménagements intérieurs, mais aussi la défini-tion du programme, le concours international d'archi-tecture, les études préalables à la construction d'unbâtiment de 100 000 m2, l'on conviendra que la réalisa-tion du Centre s'inscrit parmi les opérations qui ontété le plus rapidement conduites en France.
D'autre part, la méthode dite de "programmation" apermis, durant toute l'opération, de maintenir lacontinuité entre les objectifs initiaux, le programme,la conception et la réalisation,d'assurer également lacohérence entre le bâtiment, ses équipements, sonfonctionnement et son environnement, afin d'établirun langage commun et un dialogue constant entre lesfuturs utilisateurs du bâtiment, les administrateurset techniciens chargés de la maîtrise d'ouvrageet les architectes .
.45.
- QUELQUES CHIFFRES :
CARACTERISTIQUES DU BATIMENT
Superstructure : Hauteur : 42 m
Longueur : 166 m
Largeur : 60 m
Infrastructure
: Profondeur :
15 m
Longueur
Largeur
:180 m
:110 m
Superficie totale 103 .305 m2
dont
:
I .R .C .A .M 4 .880 m2
Parkings 20 .800 m2
Circulations 14 .500 m2
MATERIAUX MIS EN OEUVRE :
- Terrassement 300 .000 m3
- Beton armé 50 .000 m3
- Ossature Métallique 15 .000 tonnes acier
- Façades :
- surface vitrée . .
11 .000 m2
- surface opaque . . 7 .000 m2
- Electricité :
- installée : 20 MVA (15 MVA climatisation, 5 MVAéclairage).
- secours 3,2 MVA
- Puissance Frigorifique : 11 Millions Frigories/H
- Air Conditionné : 30 centrales de traitement d'Air
- Quantité d'Air Soufflé : 1 .800 .000 m3
.46.
COUT : En Francs actuels :
INVESTISSEMENT :
- Achat du Terrain 85 M.
- Bâtiment Principal et Equipement . 750 M.
-
I .R .C .A .M 100 M.
- Ecole Saint-Merri 28 M.
- Divers 30 M .
FONCTIONNEMENT 132 M . 500
PERSONNEL :
Près de 1000 personnes
.47.
GESTION TECHNIQUE CENTRALISEE
Parmi les innovations qu'a entraînées la création duCentre Georges Pompidou (architecture, réforme del'ingénierie, nouveaux procédés technologiques), lagestion technique centralisée apparaît certainementcomme une des démarches les plus originales.
Il s'agit, en fait, de la commande à distance detoutes les installations nécessaires à la vie et aufonctionnement du bâtiment.
Avec le développement des techniques et la complexitécroissante des équipements sanitaires, de climatisa-tion, de transport, on est passé du panneau à lampesau séquenceur câblé, puis à l'électronique . Bienentendu, par son prodigieux essor, l'ordinateur estdevenu l'outil idéal pour assister une conduite humaine,dès que le nombre de points de contrôle dépasse lemillier . L'ordinateur joue plusieurs rôles dans cetteinstallation :
. Il décèle les anomalies qui proviennent des détec-teurs d'alarme ou qui se manifestent entre les gran-deurs mesurées et les valeurs-seuils préalablementmémorisées ;
. Il interprète l'origine de l'avarie et en informele surveillant technique par un message en clair ;
. Il exécute l'ordre en retour émis par le surveillant.
Le Centre Georges Pompidou comporte environ 30 centra-les de traitement d'air, 4 chaudières, 3 groupes frigo-rifiques, environ 30 escaliers mécaniques, ascenseurset monte-charge, plus de 300 gros moteurs électriques(supérieurs à 50 Kw), etc.
La G .T .C . surveille et contrôle 5 700 points qui sontrépartis ainsi
:mesures physiques
: 500commandes
: 1 100alarmes
: 3 100états de fonctionnement
: 1 000
Total
: 5 700
.48.
LOI n° 75-1 DU 3 JANVIER 1975 PORTANT CREATION
DU CENTRE NATIONAL D'ART ET DE CULTURE GEORGES POMPIDOU
L'Assemblée Nationale et le Sénat ont adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dontla teneur suit :
Article 1 .- Il est créé, sous forme d'établissement publicnational à caractère culturel doté de la personnalité mora-le et de l'autonomie financière, un Centre national d'artet de culture portant le nom de Georges Pompidou.
Cet établissement public favorise la création des oeuvresde l'art et de l'esprit : il contribue à l'enrichissementdu patrimoine culturel de la nation, à l'information et àla formation du public, à la diffusion de la création ar-tistique et à la communication sociale . Il conseillesur leur demande, notamment dans le domaine architectural,les collectivités locales ainsi que tous organismes pu-blics ou privés intéressés . Il assure le fonctionnementet l'animation, en liaison avec les organismes publicsqui lui sont associés, d'un ensemble culturel consacréà toutes les formes de la création artistique, notammentdans le domaine des arts plastiques, de la recherche acous-tique et musicale, de l'esthétique industrielle, de l'artcinématographique, ainsi qu'à la lecture publique.
Article 2 .- L'établissement public reçoit la garde decollections et d'oeuvres d'art appartenant à l'Etat.
Les collections et oeuvres d'art qu'il acquiertou reçoit sont et demeurent propriété de l'état.
Article 3 .- Pour l'exercice de certaines compétences quilui sont attribuées, l'établissement public peut accomplirtous actes juridiques de droit privé : il peut notammentprendre des participations financières, acquérir desdroits de propriété littéraire ou artistique, faire breve-ter des inventions ou déposer des dossiers, modèles, mar-ques ou titres de propriété industrielle et les exploitersuivant les modalités appropriées.
Article 4 .- L'établissement public est administré par unprésident nommé par décret en conseil des ministres et parun conseil de direction . Le conseil de direction en votele budget .
.49.
Le conseil de direction est composé des directeursdes départements de l'établissement public, et éventuel-lement de représentants des organismes publics ou pri-vés qui lui sont associés par convention.
Un conseil d'orientation consultatif donne un avissur le projet de budget de l'établissement public et surles lignes générales de son action culturelle . Ce con-seil d'orientation comprend notamment des représentantsdes différents ministères, du Parlement, du conseilde Paris et du conseil d'administration du district dela région parisienne.
Article5 .- L'établissement public est placé sous la tu-telle du ministre chargé des affaires culturelles . Celui-ci contrôle l'utilisation de ses ressources et, conjointe-ment, avec le Ministre de l'Economie et des Finances,approuve son budget.
Article6 .- Dans chacune des deux assemblées, le rappor -teur général de la commission des finances et deux repré-sentants désignés, l'un par cette même commission etl'autre par la commission des affaires culturelles, dis-poseront des pouvoirs d'investigation les plus étendus,sur pièces et sur place, pour suivre et contrôler defaçon permanente l'emploi des crédits inscrits au budgetdu Centre National d'Art et de Culture Georges Pompidou :tous les renseignements d'ordre financier et administratifde nature à faciliter l'exercice de leur mission doiventleur être fournis : ils seront habilités à se faire commu-niquer tous documents de service de quelque nature quece soit.
Article 7 .- Sous réserve des dispositions particulièresde la présente loi, le Centre National d'Art et deCulture Georges Pompidou est soumis au régime financieret comptable par le décret du 25 Octobre 1935, instituantle contrôle financier des offices et établissements pu-blics autonomes de l'Etat, les articles 14 à 25 du décretdu 10 décembre 1953 relatif à la réglementation compta-ble applicable aux établissements publics nationaux àcaractère administratif, et les articles 154 à 180 dudécret du 29 décembre 1962 portant réglement généralsur la comptabilité publique .
.50.
Article 8 .- Un décret en Conseil d'Etat fixe les modali-tés d'application de la présente loi.
La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat.
Fait à Paris, le 3 Janvier 1975
Par le Président de la RépubliqueVALERY GISCARD D'ESTAING
Le Premier MinistreJacques CHIRAC
Le Ministre de l'Economie etdes Finances
Jean-Pierre FOURCADE
Le Ministre de l'EducationRené HABY
Le Secrétaire d'Etat à la CultureMichel GUY
.51.
ORGANIGRAMME
DU CENTRE NATIONAL D t ART ET DE CULTURE GEORGES POMPIDOU
Direction
Président
Secrétaire Général
Conseiller Culturel etScientifique
Responsable du Service decoordination et de gestiondes espaces communs
Chargée de Mission
Responsable du Service desRelations Extérieures
Services communs en relation avec le public
Jean MILLIER
Claude MOLLARD
Jean-Pierre BARDOS
Blaise GAUTIER
Germaine de LIENCOURT
Gilbert PARIS
Françoise BELLAIGUE
Philippe BIDAINEPierre IMHAUSJacques SAUR
Thérèse GROUTSCH
Danièle GIRAUDY
Anne-Marie THIBAUT
Presse
Relations Publiques- photothèque,publicité- étranger
Accueil du Public
Atelier des enfants
Promotion du Public
.52.
DEPARTEMENTS
MUSEE NATIONAL D'ART MODERNE
Pontus HULTEN
Directeur
Claire de BARTILLATJean-Yves MOCKMartine REYSS
Relations publiqueset presse
CENTRE DE CREATION INDUSTRIELLE
Jacques MULLENDER
Directeur
René CRUSE
)
Relations ExtérieuresMarie Jo POISSON
)
et presse
BIBLIOTHEQUE PUBLIQUE D'INFORMATION
Jean-Pierre SEGUIN
Directeur
Brigitte BRAILLON
Relations Publiques
INSTITUT DE RECHERCHE ET DE COORDINATION ACOUSTIQUE/MUSIQUE
Pierre BOULEZ
Directeur
Brigitte MARGER
Relations Extérieures
