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Interterritorialité à l’échelle du Pôle Métropolitain de la Côte d’Opale L’espace Côte d’Opale Atelier 2014-2015 Tuteurs : Didier PARIS & Jean-François VEREECKE Arthur BEAUBOIS-JUDE, Camille DUNGLAS, Noémie DUPLESSIS, Elodie LORGEOUX, Victor PILVEN La Côte d’Opale, espace aux multiples territoires et identités, se caractérise par une situation géographique exceptionnelle. En effet, cet espace correspond à un carrefour européen, localisé entre Londres, Paris et Bruxelles. Mais ces territoires où passent de nombreux flux sont aussi des bassins de vie. Initiée en 1973, l’histoire métropolitaine du littoral de la Côte d’Opale illustre la volonté, de la part des autorités publiques, d’affirmer une cohérence territoriale. La démarche du Pôle Métropolitain de la Côte d’Opale, lancée le 21 décembre 2012, s’inscrit dans cette dynamique. Dans ce contexte, l’Agence d’Urbanisme et de Développement de la Région Flandre-Dunkerque (AGUR) a mandaté l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de Lille (IAUL) afin de réaliser une étude portant sur l’interterritorialité à l’échelle du PMCO. La Côte d’Opale semble être une construction intellectuelle mouvante dans l’espace et le temps. Peu de gens, aujourd’hui, se demandent d’où vient cette appellation, si cet espace et cette idée d’opale ont toujours existé, sur la raison d’être de cette entité géographique… La Côte d’Opale est une appellation jeune, tout juste centenaire, puisque la première apparition du terme se fait en 1911 ! Mais il se passe bien du temps entre la première apparition du terme et son acceptation et utilisation généralisée. C’est Edouard François LÉVÊQUE qui imagine le nom de Côte d’Opale, tout en développant une argumentation pour essayer de rendre commune cette appellation. Il fut manufacturier à Amiens, botaniste et peintre ; c’était également un habitué du Touquet-Paris-Plage. Il écrit dans le journal « Paris-Plage », pour la première fois, en février 1911 : « Y a-t-il dans la nature quelque chose qui possède cette diversité de coloration sans cesse changeante ? Oui, il y a l’opale, cette pierre précieuse aux tons laiteux, qui jette tour à tour la série des éclats de vert et de rouge. Qu’à la Côte d’Azur, la Côte d’Emeraude et la Côte d’Argent vienne s’ajouter désormais la Côte d’Opale, la nôtre ! » Cette appellation va réapparaître en 1966 avec la publication du rapport Hilpert, sur les perspectives de développement touristique du Nord–Pas de Calais . Il insiste sur les atouts majeurs de la Côte d’Opale dans cette perspective de développement. Depuis, le terme « Côte d’Opale » est devenu d’usage courant. Aux origines d’une appellation Carte PMCO © Groupe d’atelier Sangatte © Ludovic Cadet K� 0 10 30 20 5 N V�� BV�� L��� LV�� PV�� A��A16 A26 A25 9. CC Mer et Terres d’Opale 10. CC Montreuil 11. CC Opale sud 12. CC Pays des Lumbres 13. CC de la Morinie 14. CC du Canton de Fauquembergues 15. CC du Pays D’Aire 16. CC des Hauts de Flandre 1. CU de Dunkerque 2. CA du Calaisis 3. CA du Boulonnais 4. CA de Saint-Omer 5. CC de la de la Région d’Audruicq 6. CC des Trois Pays 7. CC de la Terre des Deux Caps 8. CC de Desvres-Samer 1 5 2 6 16 12 14 15 13 4 10 3 11 9 8 7 V�� BD�C�S�� OM�B��- S��-MA�V���� PT���� ���M���D�C�B���P�� MC��’O(J�� 2013) L�� I��A�L�� T

S O N Interterritorialité 2 à l ... - Université de Lillel’achat de matériel médical en commun, et culturel avec une coordination de leurs agendas. Une stratégie concertée

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Page 1: S O N Interterritorialité 2 à l ... - Université de Lillel’achat de matériel médical en commun, et culturel avec une coordination de leurs agendas. Une stratégie concertée

Interterritorialité à l’échelle du

Pôle Métropolitain de la Côte d’Opale

L’espace Côte d’Opale

Atelier 2014-2015Tuteurs : Didier PARIS & Jean-François VEREECKEArthur BEAUBOIS-JUDE, Camille DUNGLAS, Noémie DUPLESSIS, Elodie LORGEOUX, Victor PILVEN

La Côte d’Opale, espace aux multiples territoires et identités, se caractérise par une situation géographique exceptionnelle. En effet, cet espace correspond à un carrefour européen, localisé entre Londres, Paris et Bruxelles. Mais ces territoires où passent de nombreux flux sont aussi des bassins de vie. Initiée en 1973, l’histoire métropolitaine du littoral de la Côte d’Opale illustre la volonté, de la part des autorités publiques, d’affirmer une cohérence territoriale. La démarche du Pôle Métropolitain de la Côte d’Opale, lancée le 21 décembre 2012, s’inscrit dans cette dynamique. Dans ce contexte, l’Agence d’Urbanisme et de Développement de la Région Flandre-Dunkerque (AGUR) a mandaté l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de Lille (IAUL) afin de réaliser une étude portant sur l’interterritorialité à l’échelle du PMCO.

La Côte d’Opale semble être une construction intellectuelle mouvante dans l’espace et le temps. Peu de gens, aujourd’hui, se demandent d’où vient cette appellation, si cet espace et cette idée d’opale ont toujours existé, sur la raison d’être de cette entité géographique… La Côte d’Opale est une appellation jeune, tout juste centenaire, puisque la première apparition du terme se fait en 1911 ! Mais il se passe bien du temps entre la première apparition du terme et son acceptation et utilisation généralisée. C’est Edouard François LÉVÊQUE qui imagine le nom de Côte d’Opale, tout en développant une argumentation pour essayer de rendre commune cette appellation. Il fut manufacturier à Amiens, botaniste et peintre ; c’était également un habitué du Touquet-Paris-Plage. Il écrit dans le journal « Paris-Plage », pour la première fois, en février 1911 :« Y a-t-il dans la nature quelque chose qui possède cette diversité de coloration sans cesse changeante ? Oui, il y a l’opale, cette pierre précieuse aux tons laiteux, qui jette tour à tour la série des éclats de vert et de rouge. Qu’à la Côte d’Azur, la Côte d’Emeraude et la Côte d’Argent vienne s’ajouter désormais la Côte d’Opale, la nôtre ! »

Cette appellation va réapparaître en 1966 avec la publication du rapport Hilpert, sur les perspectives de développement touristique du Nord–Pas de Calais . Il insiste sur les atouts majeurs de la Côte d’Opale dans cette perspective de développement. Depuis, le terme « Côte d’Opale » est devenu d’usage courant.

Aux origines d’une appellationCarte PMCO © Groupe d’atelier

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9. CC Mer et Terres d’Opale10. CC Montreuil11. CC Opale sud12. CC Pays des Lumbres13. CC de la Morinie14. CC du Canton de Fauquembergues15. CC du Pays D’Aire16. CC des Hauts de Flandre

1. CU de Dunkerque2. CA du Calaisis3. CA du Boulonnais4. CA de Saint-Omer5. CC de la de la Région d’Audruicq6. CC des Trois Pays7. CC de la Terre des Deux Caps8. CC de Desvres-Samer

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La mutation de l’économie opalienne vers le tertiaire, le tourisme et l’innovation, apporte des opportunités non négligeables comme le suggère l’inscription du PMCO dans la 3ème Révolution Industrielle reposant sur l’utilisation des énergies renouvelables marines et éoliennes. La fusion des ports de Calais et de Boulogne devrait supporter la structuration de l’offre des services portuaires de la façade maritime. La collaboration passerait aussi par la mise en réseau des agences d’urbanisme afin d’échanger informations et connaissances dans l’optique de la création d’un inter-SCoT, la mutualisation des grands équipements de santé, par exemple avec l’achat de matériel médical en commun, et culturel avec une coordination de leurs agendas. Une stratégie concertée de la gestion des dynamiques migratoires apparait comme une chance reposant sur l’économie des séniors ou l’attractivité des cadres souhaitant profiter de la Côte d’Opale tout en travaillant à Lille. L’opportunité principale consiste à miser sur la situation géographique de la Côte d’Opale en renforçant, d’une part, son ouverture régionale avec la Picardie dans le contexte de la réforme territoriale, et d’autre part, internationale vers la Belgique et le Royaume-Uni.

Ces menaces et autres fragilités territoriales se reflètent avec les multinationales qui représentent une épée de Damoclès pour les emplois des

bassins industriels, ceux-ci étant potentiellement délocalisables. Une autre menace, bien moindre, serait

la congestion de l’A16 principalement entre Dunkerque et Calais (causée par le trafic transmanche, auquel

s’ajoute celui des estivants). Enfin, le spectre des risques naturels, à savoir inondations, érosion et submersions marines,

ainsi qu’anthropiques, telle la centrale nucléaire de Gravelines, nécessitent une réponse concertée et coordonnée à l’échelle de la Côte

d’Opale.

En contrepartie, des faiblesses conséquentes sont appréhendables, notamment dans les centres urbains marqués par une perte d’attractivité qui se transcrit spatialement par de la périurbanisation, de l’étalement urbain ainsi que par la fragilisation de l’appareil commercial des centres-ville. A plus grande une échelle, la Côte d’Opale souffre d’un déficit d’image, Cela peut notamment s’expliquer par un taux de chômage élevé, une population vieillissante et peu diplômée et enfin la

fragilité du tissu économique reposant sur des filières où les entreprises sont complémentaires et dépendantes les unes des autres. La fragilisation

d’une d’entre elles entraînerait la destabilisation de l’ensemble de l’économie locale.

Histoire de la coopéra-tion métropolitaine sur la Côte d’OpaleDans les années 60, l’Etat fait part de son souhait d’étendre la plateforme industrialo-portuaire de Dunkerque jusque Calais. Pour peser davantage sur les politiques d’aménagement du littoral, les représentants politiques locaux se dotent d’une première structure de réflexion en 1973 avec le SECADU. Jusqu’au milieu des années 90, le territoire de la Côte d’ Opale est marqué par l’émergence de grands projets structurants. L’ULCO, l’A16, la LGV Nord ou le Tunnel sous la Manche sont les symboles de la mutation morphologique qui entraine un repositionnement stratégique de la Côte d’Opale à l’échelle régionale, nationale et européenne. Depuis le milieu des années 90, la structuration institutionnelle de la coopération métropolitaine sur la Côte d’Opale a pris un nouvel essor. Ainsi, la création du SML en 1994, puis du SMCO en 1994, illustre la volonté des acteurs politiques locaux de travailler sur les enjeux territoriaux au sein d’une structure de développement qui intègre l’ensemble des composantes de la Côte d’Opale. La transformation, en 2012, du SMCO en PMCO, s’inscrit donc dans la suite logique des précédents organes de coopération et constitue une nouvelle étape de la structuration métropolitaine de la Côte d’ Opale.

Le PMCO, un véritable pôle métropolitain ?Le pôle métropolitain est créé par l’article 20 de la loi RCT du 16/12/2010 (partiellement révisée par l’article 77 de la loi MAPTAM du 27/01/2014). Article L5731-1 : Un pôle métropolitain est exclusivement composé d’EPCI à fiscalité propre. Du fait de l’appartenance des deux Départements et de la Région Nord Pas de Calais, le PMCO est toujours régi par le code des syndicats mixtes ouverts et non par celui des pôles métropolitains. Si l’on se réfère aux statuts, on remarque que le PMCO se conforme au mieux aux compétences d’un véritable pôle métropolitain. Cependant, son statut de syndicat mixte peut constituer un frein dans certains domaines comme l’éventuelle adhésion à un GECT.

Diagnostic synthétique des enjeux du Pôle Métropolitain de la Côte d’Opale

Matrice AFOM © Groupe d’atelierPort de Calais © Office du tourisme de Calais

Frise chronologique © Groupe d’atelier

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2005

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C������� �� S������� M���� �� �� C��� �’O���� (SMCO)

1996

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L’atout majeur de la Côte d’Opale réside dans sa position géographique stratégique. Véritable carrefour européen et porte d’entrée du vieux continent, le territoire est maillé par un vaste réseau d’axes de communication. Ce maillage est facteur de développement des différentes coopérations que ce soit celles initiées par le PMCO, celles du parc marin des Estuaires Picards et de la Mer d’Opale ou celles avec la Belgique via le GECT. Cette coopération a notamment pris forme avec la création de l’ULCO ordonnée en quatre campus répartis sur l’ensemble du territoire. Au niveau économique, la répartition des activités industrielles se concentre dans les bassins de Saint-Omer et Dunkerque mais est compensée par un tissu de PME exportatrices réparties de manière homogène sur l’ensemble du territoire. Cette complémentarité réside aussi dans la spécialisation et la complémentarité des ports: la filière halieutique à Boulogne, le transmanche à Calais et enfin le fret de marchandises à Dunkerque. Enfin, la Côte d’Opale est connue et reconnue pour sa richesse patrimoniale remarquable composée d’espaces naturels, de bâtiments majestueux tels les beffrois, et d’une offre culturelle variée constituée de nombreux musées et de scènes nationales.

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Et si demain...

Dunkerque © Edouard Desreumaux; Eurostar Calais-Fréthun © Arno@Rsd; Baie de Somme © Filzofi; Blanc Nez © Thierry Musette; Publicité Audomarois © Anonyme & Groupe d’atelier

L’économie du PMCO a un fort potentiel de développement grâce à ses équipements structurants que sont les ports, les pôles de compétitivités et d’excellence régionale ainsi que l’ULCO. Ajouté à cela, les spécificités économiques des territoires laissent entrevoir une coopération envisageable surtout dans l’élaboration commune des PLDE de chaque territoire. La coopération à l’échelle du PMCO ne s’arrête pas là puisqu’elle est très solide dans la recherche et le développement grâce à la synergie des acteurs économiques. D’ailleurs, deux d’entre eux ont un rayonnement métropolitain : la CCICO et le GIE Côte d’Opale Développement. Cependant, même s’ils figurent comme moteur opalien et sont incontestés à l’échelle régionale, ils doivent encore fournir des efforts et être soutenus pour avoir une réelle cohérence et une vraie visibilité du PMCO à l’échelle internationale.

En matière de mobilité et de transports, la Côte d’Opale est une véritable interface du Nord-Ouest européen, et est dotée d’un système de transport performant, tant en ce qui concerne le transport de personnes que le transport de marchandises. Toutefois, ce sont les infrastructures routières qui supportent une large majorité des flux circulatoires. Les exigences associées à un développement soutenable du littoral du Nord-Pas de Calais rendent indispensable les mesures en faveur d’un rééquilibrage modal orienté vers les modes alternatifs au « tout routier ». Pour le PMCO, l’optimisation du réseau ferroviaire, le développement du fret fluvial et la synchronisation de l’ensemble des réseaux de transports peuvent constituer des clefs d’accès à une mobilité plus durable.

L’environnement est une thématique chère aux acteurs territoriaux de la Côte d’Opale. Cet espace se caractérise par une vulnérabilité élevée aux risques naturels et industriels. Des programmes de gestion innovants tel la GIZC ou le programme PLAGE, furent élaborés. Aujourd’hui, le PMCO est porteur du SAGE et du « PAPI d’intention » du delta de l’Aa. A l’avenir, tous les cinq ans, la prévention du risque d’érosion et de submersions marines coûtera aux EPCI de la Côte d’Opale 60 à 100 millions d’euros. Alors que la réforme territoriale n’est jamais apparue aussi concrète, les enjeux qui découleront de la nouvelle grande région ainsi que les enjeux transfrontaliers seront à prendre en considération afin d’offrir une réponse cohérente et concertée aux thématiques des risques et de l’environnement. Il faut maintenant poursuivre les travaux engagés avec les différents partenaires.

Le secteur touristique est important sur la Côte d’Opale grâce notamment à ses stations balnéaires et son riche patrimoine historique... Il est cependant important que les autorités locales explorent de nouveaux marchés et se saisissent des opportunités en proposant des offres innovantes. En tant que structure de coopération territoriale de la Côte d’Opale, le PMCO est à même de s’emparer de ces problématiques et ainsi inscrire son territoire dans une démarche touristique coopérative interterritoriale.

Afin de promouvoir toutes ces potentialités du territoire, des acteurs de différents domaines et disciplines semblent motivés pour travailler sur l’image de la Côte d’Opale, et bâtir une communication commune. En effet, la Côte d’Opale n’échappe pas à cette concurrence entre les territoires. Pour attirer des touristes, des jeunes travailleurs ou des étudiants, pour mobiliser les habitants autour de valeurs communes, il faut exporter une image valorisante du territoire. Cependant aujourd’hui, l’enjeu est également, de mettre en valeur ses originalités, afin d’éviter toute standardisation.Plus largement, l’idée d’une terre d’Opale pourrait être un atout majeur dans la perspective de la future grande région. Quoiqu’il en soit, la Côte d’Opale est bien un espace en mouvement.