37
Club de Plongée de Laon N° 07-02-0305 Formation théorique pour le Niveau 1 Saison 2011-2012 1

s3.static-clubeo.coms3.static-clubeo.com/.../Medias/fasciculeformationN1_… · Web viewVos prérogatives quand vous serez plongeur niveau 16 Que faire en cas de perte de palanquée

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

(Club de Plongée de LaonN° 07-02-0305Formation théorique pour le Niveau 1Saison 2011-2012)

Sommaire

La physique pour la plongée5

Les pressions5

Qu’est-ce qu’une pression ?5

La pression atmosphérique.5

La pression hydrostatique.5

La pression absolue.6

La loi de Mariotte6

Le principe d’Archimède.6

Composition de l’air6

Les accidents en plongée6

Les accidents barotraumatiques6

Les yeux.6

Les dents.6

Les sinus.6

Les oreilles.6

L’estomac et les intestins.6

Les poumons et la surpression pulmonaire.6

L’accident de désaturation.6

L’essoufflement.6

Le froid et les dangers du milieu naturel.6

La vision et l’audition.6

Le matériel.6

La bouteille de plongée6

La robinetterie.6

Le gilet de stabilisation6

Le détendeur et la tuyauterie6

La combinaison.6

Autre matériel.6

Le pavillon de plongée6

Documents à ne pas oublier quand vous partez plonger.6

Qu’est-ce que la F.F.E.S.S.M6

Vos prérogatives quand vous serez plongeur niveau 16

Que faire en cas de perte de palanquée :6

Quelles formations pouvez-vous faire après votre njveau 1:6

Les règles de sécurité6

Les principaux signes de plongée6

Les signes de communication6

La faune sous-marine6

Conseils pour le portage de la bouteille6

Capelage et décapelage sur terre ou sur le pont d’un bateau6

Le contrôle de connaissance pour le passage du niveau 16

Compétence 1a : Utiliser son matériel6

Compétence 1b : Comportement et gestes techniques en surface.6

Compétence 2 : Immersion et retour en surface6

Compétence 3 : Maîtrise de la ventilation en plongée6

Compétence 4 : Réactions aux situations usuelles6

Compétence 5 : Connaissance et respect de l’environnement subaquatique6

Compétence 6 : (facultative) Accession à la plongée en équipe en autonomie dans l’espace 0-12m6

Compétence 7 : Connaissances théoriques élémentaires6

PS : le texte en italique est donné à titre d’information et n’est pas à savoir pour le passage du niveau 1.

La physique pour la plongée

Les pressionsQu’est-ce qu’une pression ?

La pression est une force appliquée à une surface.On peut écrire : Pression = Force / SurfaceP = F S

L’unité de pression utilisée en plongée est le bar.

1 bar est la pression exercée par une force de 1 kg sur une surface de 1 cm².

1 bar = 1kg/1cm²

Posons un plomb de 1 kg à la surface de l’eau. La force (poids) est importante (1 kg) et la surface est petite (40cm²).P = F = 1 = 0,025 bar S 40La pression sera forte et le plomb coulera.

Le même plomb de 1 kg mis sur une planche de nage ne coule pas. La force est identique (1 kg) mais la surface de contact est plus importante (400cm²). P = F = 1 = 0,0025 bar S 400La pression sera moindre et le plomb ne coulera pas.

La pression atmosphérique.

La terre est entourée d’une couche d’air qui est l’atmosphère.

Le poids de cet air exerce une pression qui est de 1 bar (ou 760 mm de mercure) au niveau de la mer.

Plus on monte en altitude, plus l’air se raréfie et plus la pression diminue. La pression atmosphérique diminue de 0,1 bar tous les 1000 mètres.

La pression hydrostatique.

Une colonne d’eau de 10 mètres de haut et de 1cm² de surface a un volume de 1 litre et pèse 1 kg.

10 m = 1000 cm

1000cm x 1cm² = 1000 cm3 = 1 dm3 = 1 litre= 1 kg

Une colonne d’eau de 10 mètres exerce une pression de 1kg par cm², soit 1 bar.

C’est la pression dite relative car elle dépend de le profondeur.

A 10 mètres de profondeur, la pression relative est de 1 bar.

A 20 mètres de profondeur, la pression relative double et est égale à 2 bars.

La pression relative augmente de 1 bar quand la profondeur augmente de 10 mètres

La pression absolue.

C’est la pression réelle que nous subissons sous l’eau.

PRESSION ABSOLUE = PRESSION ATMOSPHERIQUE + PRESSION RELATIVE.

Profondeur

Pression atmosphérique

Pression relative

Pression absolue

0 mètre

1 bar

0 bar

1 bar

10 mètres

1 bar

1 bar

2 bars

20 mètres

1 bar

2 bars

3 bars

30 mètres

1 bar

3 bars

4 bars

40 mètres

1 bar

4 bars

5 bars

50 mètres

1 bar

5 bars

6 bars

Nous voyons que la pression double entre la surface et 10 mètres de profondeur alors qu’il faut passer de 10 à 30 m pour qu’elle double à nouveau.

Pour calculer facilement une pression en bar à une profondeur donnée, il suffit de diviser la profondeur par 10 et d’ajouter 1.

A 26 mètres, la pression absolue est de 26/10 + 1, soit 2,6 + 1, soit 3,6 bars.

La loi de Mariotte

Les gaz sont compressibles, à l’inverse des solides et des liquides. Le volume d’un gaz varie en fonction de la pression qui s’exerce sur lui (expérience de la seringue).

La loi de Mariotte s’exprime ainsi :

«  A température constante, le volume d’un gaz est inversement proportionnel à la pression qu’il reçoit »

On peut écrire : Pression x Volume = Constante.

C’est parce que les gaz sont compressibles que nous pouvons remplir les bouteilles de plongée.

Le volume d’air d’une bouteille de 12 l gonflée à 100 bars correspond à 1200 l d’air à la pression atmosphérique de 1 bar :

12 litres x 100 bars = 1200 = 1200 litres x 1 bar

Voici ce qui se passe avec un ballon déformable dans l’eau.

( 0m 1bar 12 l)

(A la descente :Un ballon de 12 litres de volume, rempli d’air en surface reçoit une pression de 1 bar.1 bar x 12 litres = 12 P x V = CsteA 10 mètres de profondeur, la pression est de 2 bars.Le volume du ballon sera de 6 litres car 2 bars x 6 litres = 12 P x V = CsteA 20 mètres de profondeur, la pression est de 3 bars.Le volume du ballon sera de 4 litrescar 3 bars x 4 litres = 12 P x V = CsteA 30 mètres de profondeur, la pression est de 4 bars.Le volume du ballon sera de 3 litrescar 4 bars x 3 litres = 12 P x V = Cste)

( -10m 2 bars 6l)

-20m

3 bars

4 l

-30m

4 bars

3 l

0 m

1b

12l

-10m

2 b

6l

-30m

4b

3l

A la remontée nos poumons sont remplis

avec 3 litres d’air à 30 mètres de profondeurs

Nous pouvons écrire que 4 bars x 3 litres = 12.

P x V = Cste

Si nous remontons à 10 mètres sans expirer,

c’est-à-dire sans vider l’air des poumons,

le volume des poumons va être de 6 litres

car 2 bars x 6 litres = 12 P x V = Cste

Et si nous remontons en surface sans expirer,

le volume des poumons va passer à 12 litres car 1 bar x 12 litres = 12 P x V = Cste

Ils vont éclater, avant d’arriver en surface

La loi de Mariotte explique les barotraumatismes (accident dus à la pression qui sont expliqués plus loin) qui peuvent arriver en plongée.

La zone de 0 à 10 mètres est particulièrement dangereuse car le volume double en remontant.

C’est pour cela qu’il est obligatoire d’expirer à la remontée.

C’est pour cela qu’il ne faut jamais donner d’air à un apnéiste en profondeur car nous ne savons pas s’il connaît le risque de remonter sans expirer.

C’est pour cela qu’il faut purger régulièrement le gilet de stabilisation à la remontée.

Le principe d’Archimède.

« Tout corps plongé dans un fluide reçoit de la part de celui-ci une poussée verticale dirigée de bas en haut égale au poids du fluide déplacé. »

Un corps dans l’eau est soumis à deux forces qui s’opposent verticalement : la pesanteur qui fait descendre et qui dépend de la masse du corps et la poussée d’Archimède qui le fait remonter et qui dépend du poids de la masse d’eau déplacée par ce corps.

Une bouteille de plongée est lourde en surface alors qu’elle paraît légère quand on est sous l’eau. La bouteille paraît avoir dans l’eau un autre poids que l’on va appeler poids apparent par rapport à son poids en surface qui est son poids réel

Le poids apparent est plus faible que le poids réel et la différence entre les deux est la poussée d’Archimède.

Poids apparent = poids réel - poussée d’Archimède

Une bouteille de plongée en acier de 12 litres de volume pèse 14 kg en surface.

Si on la met dans l’eau, elle va déplacer une masse d’eau égale à son volume, c’est-à-dire 12 litres, ce qui fait 12 kg. Donc, la poussée d’Archimède est de 12 kg.

Le poids apparent de la bouteille est égal au poids réel – poussée d’Archimède.

Dans le cas choisi, le poids apparent = 14kg – 12kg = + 2kg

La bouteille ne pèse « que » 2 kg dans l’eau mais elle coule car le poids apparent est positif. Elle a une flottabilité négative.

Prenons une bouteille en alu. Son poids réel n’est plus que de 12 kg.

Son poids apparent est alors de 12 kg – 12 kg = 0 kg

La bouteille reste en équilibre car le poids apparent est nul. Elle a une flottabilité nulle.

Prenons maintenant une bouteille de 12 litres en carbone ne pesant que 8 kg. Son poids apparent sera de 8 kg – 12 kg = - 4 kg

La bouteille flotte car son poids apparent est négatif. Elle a une flottabilité positive.

Cela explique le mécanisme du poumon-ballast et l’effet ascendant lors du gonflage du gilet de stabilisation car nous augmentons notre volume, donc nous augmentons la masse d’eau que nous déplaçons sans augmenter notre poids réel, donc nous augmentons la poussée d’Archimède.

Composition de l’air

L’air que nous respirons est un mélange de plusieurs gaz qui se répartissent comme suit :

1. L’azote (N²) avec 79,3%. C’est un gaz neutre.

2. L’oxygène (O²) avec 20,93%

3. le gaz carbonique à 0,03%.

4. Il y a encore les gaz rares qui sont l’argon, le krypton, le xénon, l’hélium qui représentent 0,001%.

Pour simplifier, il suffit de savoir qu’il y a 80% d’azote et 20% d’oxygène.

Les accidents en plongée

Les accidents barotraumatiques

Le corps humain a des cavités internes qui sont remplies naturellement d’air ou d’autres gaz. Les gaz y subissent la loi de Mariotte, c’est-à-dire qu’ils se compriment à la descente et qu’ils se détendent à la remontée. Si des précautions ne sont pas prises, il y a possibilité d’accidents dus à la pression que l’on appelle barotraumatismes.

Les yeux.

Il y a de l’air emprisonné entre le masque et le visage. Quand nous descendons, le volume de l’air va diminuer jusqu’à la limite d’élasticité du masque. Si nous n’équilibrons pas la pression dans le masque avec la pression de la profondeur atteinte, il va y avoir un effet de ventouse au niveau des yeux.

Le résultat sera l’éclatement de vaisseaux superficiels du globe oculaire et la survenue d’hématomes au niveau des paupières, avec plus ou moins de phénomènes douloureux..

Pour éviter cela, il faut souffler régulièrement par le nez pour équilibrer les pressions à la descente.

Les dents.

Une dent plombée peut laisser passer un peu d’air qui va se nicher dans une cavité de la dent.

A la descente, l’air va se mettre à la pression ambiante. Cela peut être douloureux et nécessiter l’arrêt de la descente. Il faut avertir son guide de palanquée du problème et remonter de quelques mètres. La descente peut être reprise lentement quand la douleur s’est atténuée.

En fin de plongée, à la remontée, l’air emprisonné dans la cavité va augmenter de volume et il n’aura pas le temps de s’écouler par le petit pertuis. Il va y avoir surpression avec douleur et risque d’éclatement de la dent. Il faudra arrêter la remontée et redescendre de quelques mètres. Quand la douleur s’atténue, la remontée pourra être reprise avec précaution.

Pour éviter cela, il est conseillé de faire inspecter régulièrement ses dents par un dentiste pour les soigner si nécessaire.

Les sinus.

Ce sont des cavités dans les os de la face, au niveau du front et des maxillaires. Ces cavités sont en rapport avec les fosses nasales par de petits canaux. Si ces canaux sont obstrués, il y a risque de barotraumatisme avec douleur et éventuellement saignement de nez.

A la descente, l’air contenu dans les sinus va diminuer de volume, ce qui va provoquer des douleurs et un décollement de la muqueuse.

Si le blocage survient à la remontée, l’air va augmenter de volume et écraser la muqueuse sur les cavités osseuses.

Pour éviter cela, il ne faut pas plonger quand on est enrhumé ou quand on a une sinusite.

Les oreilles.

Le conduit auditif externe est fermé par une membrane souple, imperméable, le tympan.

A la descente, la pression qui augmente va déformer le tympan vers l’intérieur, ce qui provoque une douleur et peut aboutir à une rupture du tympan.

Pour éviter cela, il est indispensable de faire la manœuvre de Valsalva ou un équivalent à la descente avant d’avoir mal.

Si les douleurs apparaissent quand même, il faut arrêter la descente, prévenir le guide de palanquée et remonter de quelques mètres pour refaire la manœuvre de Valsalva. La descente pourra être reprise avec prudence. Si les douleurs persistent, il faut arrêter la plongée et voir un médecin O.R.L.

Il ne faut jamais faire la manœuvre de Valsalva à la remontée si on a mal aux oreilles car on va encore augmenter la pression qui est déjà trop forte.

Il faut alors arrêter la montée, redescendre de quelques mètres et reprendre une remontée plus lente.

L’estomac et les intestins.

Le tube digestif contient aussi de l’air.

L’estomac est en relation avec la bouche par l’œsophage. La descente tête en bas va favoriser l’entrée d’air dans l’estomac. Il est à la pression ambiante.

Quand nous remontons, l’air va augmenter de volume et il suffit de roter pour diminuer la pression.

L’air des intestins est en relation avec l’extérieur par l’anus qui est normalement fermé. A la remontée, si nous avons beaucoup d’air dans les intestins, il va se dilater et provoquer des douleurs à type de colique. Il suffit de péter pour relâcher la pression.

Il est déconseillé de boire des boissons gazeuses avant la plongée pour ne pas avoir trop d’air dans le tube digestif.

Les poumons et la surpression pulmonaire.

C’est l’accident barotraumatique le plus grave.

Il survient à la remontée si on ne laisse pas l’air s’échapper des poumons en expirant régulièrement.

Si la remontée se fait en bloquant la respiration, le volume de l’air contenu dans les poumons va augmenter. Il y aura dans un premier temps une distension des alvéoles pulmonaires avec une douleur dans la poitrine. Ensuite, les alvéoles pulmonaires vont se déchirer, provoquant une respiration inefficace.

Les signes sont d’abord la douleur, une toux, une gène respiratoire, puis des crachats sanglants, le passage d’air sous la peau (emphysème sous-cutané), des convulsions, un coma, un arrêt cardiorespiratoire et la mort.

Pour éviter cela, il faut toujours expirer en remontant

L’accident de désaturation.

L’accident de désaturation, ou décompression, est un accident grave et vicieux dû à l’azote qui provient de l’air que nous respirons et qui se dissout dans le sang pendant la plongée.

Il survient principalement quand on remonte trop vite ou quand on ne respecte pas les paliers de désaturation.

Un palier correspond à un arrêt de la remontée. Il peut se faire à différents niveaux de profondeur et il est d’une durée variable, selon des critères stricts donnés par les tables de plongée ou par un ordinateur de plongée.

Le temps de remontée correct, correspondant à une vitesse de 10 à 17 m par minute, et le temps passé aux paliers permettent l’évacuation de l’azote dissous dans le sang.

L’accident n’est pas obligatoirement immédiat. Il peut survenir longtemps après la plongée, jusqu’à 12 heures après la remontée quand on est rentré chez soi.

En tant que niveau 1, vous devez suivre votre guide de palanquée qui vous fera remonter à la vitesse préconisée. Vous aurez rarement des paliers obligatoires à faire car vous plongerez dans les limites de la courbe de sécurité. Le guide de palanquée pourra vous faire faire un palier de 3 minutes entre 3 et 5 mètres de profondeur, dit palier de sécurité, mais ce n’est pas obligatoire.

La courbe de sécurité détermine le temps durant lequel on peut rester à une profondeur donnée sans être obligé de faire un palier. Ce temps est suffisamment court pour que notre organisme n’ait pas le temps de saturer en azote à la profondeur indiquée et la vitesse de remontée de 10 à 17 mètres par minute permet l’élimination de l’azote qui y a été dissous.

profondeur

Durée de plongée

sans palier obligatoire

10 mètres

5 heures 30 minutes

15 mètres

1 heure 15 minutes

20 mètres

40 minutes

25 mètres

20 minutes

30 mètres

10 minutes

35 mètres

10 minutes

40 mètres

5 minutes

La vitesse de remontée des 3 derniers mètres devra être de 6m par minute, ce qui correspond à 30 secondes.

Pour minimiser le risque d’accident de désaturation, il ne faut pas faire d’effort ni faire d’apnée après une plongée. Il ne faut pas monter en altitude ni prendre l’avion dans les 12 heures au minimum qui suivent une plongée.

L’accident de désaturation peut se déclarer sous des formes très variées. Il peut s’agir d’un prurit (ça gratte), d’une rougeur de la peau, de sensation de bulles sous la peau, de douleurs articulaires. Ce peut être plus grave avec une grande fatigue, des nausées, des vomissements, des vertiges, des convulsions, une paralysie, voire un coma ou un arrêt cardiorespiratoire.

Toute anomalie ressentie plusieurs heures après une plongée doit amener à consulter un médecin et il faut lui signaler que l’on a plongé dans les heures qui précédent.

L’essoufflement.

C’est une sensation d’asphyxie, de manque d’air, lors d’une plongée, qui risque de provoquer des réactions inappropriées du plongeur. Il s’agit surtout d’une difficulté à l’expiration. Un plongeur essoufflé ne vide plus ses poumons. Il respire superficiellement.

L’essoufflement est favorisé par la fatigue, les repas trop copieux, des efforts physiques importants dus au courant par exemple, le stress le froid, un sur-lestage, une descente trop rapide, etc. …

Si vous sentez un essoufflement débuter, il faut essayer de vous calmer, prévenir le guide de palanquée et arrêter tout effort physique. Votre guide vous assistera en vous faisant remonter de quelques mètres, puis en vous demandant d’essayer d’expirer à fond.

Bien souvent, l’essoufflement signifie la fin de la plongée.

Le froid et les dangers du milieu naturel.

En plongée, la température de l’eau est inférieure à celle de corps. Dans l’eau, le corps humain se refroidit 25 fois plus vite que dans l’air.

Il est nécessaire de mettre une combinaison pour s’isoler du froid car ce dernier peut être source d’accident.

Le froid est ressenti avec la sensation de chair de poule, de tremblements, de fatigue, de mal-être. Il va entraîner une accélération du rythme cardiaque.

En cas de sensation de froid, il faut informer son guide de palanquée qui fera remonter les plongeurs.

Les animaux sous-marins ne vous sont pas encore familiers. En plongée, ne touchez à rien, d’abord pour préserver l’environnement mais aussi parce que certaines piqûres ou morsures peuvent être douloureuses, voire mortelles.

Il faut respecter la nature et il est interdit de remonter quoi que ce soit que nous pouvons trouver au fond au cours d’une plongée.

Mais nous devons aussi apprendre à ne pas souiller la mer. Il ne faut pas jeter nos déchets (mégots de cigarette, sacs plastiques, épluchures de fruits, etc.….)

La vision et l’audition.

Sous l’eau, sans masque, nous voyons flou. Le port du masque permet de rétablir une vision nette. Cependant, il y a une réduction du champ de vision et une modification de la perception des objets. Les objets et les animaux paraissent plus gros et plus proches qu’en réalité.

La perception des couleurs est modifiée aussi. Dès les premiers mètres, le rouge n’est plus perceptible, puis vers 10 mètres, c’est au tour du orange. Aux alentours de 30 mètres, nous ne voyons plus le jaune et le violet. Ensuite, c’est le vert qui disparaît. Vers 30-40 mètres, il ne reste que le bleu. C’est le GRAND BLEU.

La luminosité diminue avec la profondeur et avec les particules en suspension.. Il faut éviter de toucher le fond car cela libère beaucoup de particules qui vont nous gêner pour bien voir. C’est pour cela qu’il faut savoir s’équilibrer.

L’audition est perturbée aussi et nous avons du mal à situer l’origine d’un bruit. Dans l’eau, le son se propage 5 fois plus vite que dans l’air. Quand nous entendons un bruit de moteur, nous n’arrivons pas à déterminer d’où il vient. C’est pour cela qu’il est important de faire le tour d’horizon à la remontée avant de percer la surface.

Il faut savoir qu’il est difficile de localiser un plongeur au bruit.

Le matériel.

La bouteille de plongée

La bouteille de plongée, ou bloc, est en acier, en aluminium ou rarement en alliage de carbone.

Elle contient l’air qui est comprimé à 200, 230 bars et même 300 bars.

Sa contenance peut être de 4 ou 6 litres pour les enfants, 9 ou 10 litres pour les petits gabarits, habituellement 12 litres, mais aussi 15 ou 18 litres pour les adultes.

Les bouteilles de plongée sont potentiellement dangereuses car elles contiennent de l’air sous haute pression. Il faut en prendre soin et vérifier régulièrement leur bon état.

Une bouteille doit être requalifiée tous les deux ans, c’est-à-dire qu’elle est soumise à une inspection et à une épreuve de surpression. Si cette épreuve est conforme, elle est acceptée et la date de cette requalification est gravée sur la bouteille.

Les bouteilles en acier des clubs de plongée peuvent ne subir la requalification que tous les 5 ans à condition que : 

· ces bouteilles appartiennent à un club affilié à une organisation reconnue,

· elles soient inspectées au moins une fois par an par un Technicien d’Inspection Visuelle (TIV) ayant bénéficié d’une formation officielle ;

· l’inspection soit consignée dans un registre

· il y ait un certificat de visite signé par le TIV.

Les bouteilles de plongée bénéficient d’une identification qui est gravée sur le haut de la bouteille.

Nous trouvons :

(L'agrément par la C.E.E : 1D7945F pour pays d’origineLa marque du fabricantLe numéro d’identification de la bouteilleLa marque de commercialisationLa désignation du gaz contenuLe volume intérieur)

· Le poids de la bouteille

· La pression d’épreuve en bars

· La pression d’utilisation

· La date de première épreuve

· La date des requalifications

· Le poinçon des mines

La robinetterie.

Elle permet de brancher le détendeur sur la bouteille. Elle se compose d’un orifice de sortie d’air et d’un robinet d’ouverture et de fermeture.Il peut y avoir une ou deux sorties.

Le gilet de stabilisation

Le gilet de stabilisation, ou stab, permet de porter le bloc en plongée. Mais il sert surtout à se stabiliser en profondeur, à remonter en surface et à se maintenir à la surface sans fatigue.

Le gilet comporte principalement une enveloppe gonflable, un « direct-system » pour le gonfler et diverses purges pour le dégonfler. Il y a plusieurs poches et des anneaux pour fixer le matériel et parfois des poches pour mettre les plombs de lestage.

Quand vous prenez possession de votre gilet avant de plonger, étudiez-le avec soin pour savoir l’utiliser sans problème.

Le détendeur et la tuyauterie

Le détendeur est un système qui permet de diminuer la pression de l’air de la bouteille (200 bars ou plus en début de plongée) pour le rendre utilisable pour la respiration à la pression de la profondeur atteinte (pression ambiante).

Nous utilisons principalement des détendeurs à 2 étages où l’air est détendu dans un premier temps à moyenne pression à la sortie de la bouteille (1er étage) puis ensuite à la pression ambiante au niveau du détendeur que l’on a dans la bouche (2ème étage). .

Du 1er étage partent plusieurs tuyaux. Il y en a un pour le détendeur qui nous permet de respirer (2ème étage), un pour le manomètre qui permet de connaître la pression d’air restant dans la bouteille, un que l’on branche sur le tuyau annelé, le direct-system du gilet pour le gonfler et souvent un 2ème détendeur de secours, l’octopus.

Le 1er étage se fixe sur la robinetterie de la bouteille. Il y a 2 sortes de fixation : « l’étrier » et « le DIN »

La combinaison.

C’est un élément indispensable pour plonger en sécurité pour éviter le refroidissement.

La combinaison va agir comme une bouée et nécessitera un lestage si le poids de la bouteille et du gilet ne suffit pas.

Autre matériel.

.

Il ne faut pas oublier les gants, les palmes, le masque, le tuba, le lestage, les bottillons

Il est prudent aussi d’avoir soit un profondimètre, soit un ordinateur de plongée.

Cela ne dispense pas d’avoir des tables de plongée immergeables.

Le pavillon de plongée

En mer, sur le lieu de plongée, il doit y avoir sur le bateau le pavillon Alpha bleu et blanc indiquant la présence de plongeurs en immersion.

Le problème du pavillon Alpha est sa couleur blanche et bleue qui se distingue mal sur la mer. C'est pour cela que certains bateaux préfèrent arborer un pavillon rouge à bande diagonale blanche.

Documents à ne pas oublier quand vous partez plonger.

· Licence en cours de la FFESSM

· Certificat médical de moins de 12 mois ou selon législation en vigueur

· Carte CMAS indiquant votre niveau de plongeur

· Passeport de plongée

· Carnet de plongée

· Autorisation de quitter le territoire pour les mineurs lors de plongées à l’étranger.

· Autorisation de pratiquer la plongée de représentant légal du mineur.

La licence s’obtient uniquement par l’intermédiaire d’un club affilié à la FFESSM.

· Elle est une attestation d’adhésion à la FFESSM.

· Elle est une attestation d’assurance en responsabilité civile.

· C’est un permis de pêche sous-marine à partir de 16 ans révolus valable en France

· Elle offre la possibilité de souscrire une assurance individuelle complémentaire par l’intermédiaire d’un club.

· Elle permet de participer aux compétitions sportives officielles organisées par les clubs sous l’égide de la FFESSM.

· Elle offre une réduction pour l’abonnement à la revue de la FFESSM « Subaqua ».

Qu’est-ce que la F.F.E.S.S.M

La Fédération Française d’Etude et de Sports Sous-Marins a été crée en 1955. Elle exerce une mission de service publique qui lui est déléguée par le Ministère de la Jeunesse et des Sports. Elle participe à l’organisation de l’ensemble des sports sous-marins en France. Son siège est à Marseille. Il y a 17 comités régionaux ou inter-régionaux et de nombreux comités départementaux. Elle propose de nombreuses activités subaquatiques regroupées au sein de 15 commissions

La FFESSM propose 5 brevets de plongeur (niveau 1 à niveau 5), 3 qualifications (PA20, PE40 et PA40) et 2 diplômes de moniteur (Moniteur Fédéral 1er et 2ème degré) qui ont une reconnaissance internationale grâce à la Confédération Mondiale des Activités Sous-marines (CMAS) qui est une fédération internationale.

Pour l’enseignement bénévole, il y a 4 niveaux (E1 à E4). L’initiateur E1 a un niveau 2 ou 3 de plongeur, le E2 un niveau 4 ou 5 de plongeur, le E3 est moniteur fédéral 1er degré et le E4 moniteur fédéral 2ème degré.

Vos prérogatives quand vous serez plongeur niveau 1

La pratique de la plongée est placée sous la responsabilité d’un directeur de plongée qui est présent sur le site.

En milieu naturel, en piscine ou fosse dont la profondeur dépasse 6 mètres, le directeur de plongée est au minimum du niveau 3 d’encadrement (Moniteur Fédéral 1er degré minimum) sauf pour la plongée d’exploration où il peut être niveau 5 de plongeur.

En piscine de moins de 6 mètres de profondeur, le directeur est au minimum niveau 1 d’encadrement (E1).

En tant que plongeur débutant, vous êtes limités à l’espace 0 à 6 mètres. En milieu naturel en enseignement, vous pouvez plonger avec un encadrant E1 minimum. En exploration, le guide de palanquée sera niveau 4 au minimum. L’effectif maximum de la palanquée est de 4 débutants avec éventuellement un plongeur niveau 4 en serre-file.

Quand vous serez plongeur niveau 1, vous pourrez plonger dans l’espace 0 à 20m en milieu naturel en exploration avec un guide de palanquée niveau 4 minimum et en enseignement avec un encadrant E2. Le guide de palanquée peut prendre avec lui au maximum 4 niveau 1 plus éventuellement un niveau 4 comme serre-file.

Quand vous faites la formation en piscine, il est nécessaire pour valider le niveau 1 de faire au minimum 4 sorties en milieu extérieur dans l‘année qui suit l’obtention de votre Niveau 1.

Que faire en cas de perte de palanquée :

Si vous perdez vos coéquipiers, il ne faut pas paniquer. Vous remontez de 2 à 3 mètres et vous regardez autour de vous si vous voyez des bulles. Si oui, vous vous dirigez vers elles et vous vérifiez qu’il s’agit bien de votre palanquée. Si non, vous attendez une minute environ puis vous remontez à la vitesse de 10 à 17 mètres par minute (vitesse des petites bulles) sans faire de palier et vous attendez en surface que votre guide de palanquée vous rejoigne. Vous ne redescendez jamais sans un guide de palanquée. C’est lui qui décidera si la palanquée peut redescendre pour poursuivre la plongée s’il n’y a pas de problème ou pour faire les paliers si vous étiez en fin de plongée.

Quelles formations pouvez-vous faire après votre niveau 1:

1. Accession à la plongée en équipe en autonomie dans l’espace 0-12 m avec une formation complémentaire à condition d’être majeur.

2. Qualification “Plongeur en autonomie 20m” à condition d’être majeur

3. Qualification “Plongeur encadré 40m” à condition d’avoir 16 ans

4. Brevet Niveau 2 à condition d’avoir 16 ans

5. Qualification “Plongeur Nitrox”

Les règles de sécurité

· Ne jamais plonger seul.

· Ne jamais plonger si on n’a pas envie.

· Toujours respecter ses prérogatives.

· Ne jamais se mettre à l’eau avant le guide de palanquée.

· Ne jamais descendre plus bas que son guide de palanquée.

· Ne jamais se laisser tenter par la profondeur.

· Ne jamais faire d’efforts inconsidérés en plongée.

· Toujours signaler quand il ne reste que 50 bars.

· Toujours remonter quand un plongeur de la palanquée est à 50 bars.

· Ne jamais remonter plus vite que son guide de palanquée.

· Ne jamais bloquer sa respiration à la remontée.

· Toujours respecter les paliers et la vitesse de remontée de 10 à 17m par minute.

· Toujours faire le tour d’horizon et OK surface à la remontée.

Les principaux signes de plongéeLes signes de communication

Pour le niveau 1 il est nécessaire de connaître les principalement les 3 premières lignes

Ca ne va pas

J'ai froid

Je n'ai plusd'air

Montre tonmano

Tout va bien

Je suis sur réserve il reste 50 bars

J'ai des vertiges

Je suis narcosé

J'ai peur

Détresse de surface

Je suis essoufflé

Ca ne va(pas de nuit)

On monte

On descend

Stabilise-toi

Tout va bien(en surface)

Exercice terminé

Expire

Plus lentement

Regarde

Viens vers moi

Rassemblement

Stop

Non

Toi

Moi

Nous tous

Ouvre plus lesjambes

Ne plie pas lesjambes

attention piqure

Purge ton gilet

Gonfle ton gilet

Remplis tes poumons

Vide tes poumons

Equilibre lesoreilles

Equilibre lemasque

La faune sous-marine

Pour information

MEROU

SAR OU CORB OU AUTRE POISSON DE ROCHE

Les deux bras sont repliés, poings sous les aisselles, les coudes écartés font des mouvements comme des nageoires latérales.

Une main à plat, verticale, avance horizontalement en oscillant, comme un poisson qui nage.

LANGOUSTE

HOMARD

L'index et le majeur d'une main sont écarté et tendus au-dessus de la tête, pour simuler les antennes.

Le pouce et les 4 autres doigts serrés de chaque main font des mouvements de pinces.

MURENE

CONGRE

Le bras est tendu, le pouce et les 4 autres doigts écartés font des mouvements de morsure.

Le bras est souple et avance en ondulant, comme un serpent.

POULPE

RAIE

Indiquer le chiffre 8, pour rappeler les 8 tentacules. (En anglais, poulpe se dit octopus, qui vient de huit en latin.)

Les deux bras sont écartés, tendus et font des mouvements d'ailes.

CORAIL ROUGE(en méditérranée)

MEDUSE

Les cinq doigts d'une main sont écartés et tendus vers le bas.

Une main est placée comme si elle tenait une boule, l'autre avec le pouce et l'index fait le mouvement de glisser le long d'un filament.

ANEMONE

POISSON CLOWN

Les cinq doigts d'une main sont orientés vers le haut et ondulent comme les tentacules d'une anémone.

Les deux mains sont verticales de part et d'autre de la tête, pouces tendus sur les oreilles, les autres doigts s'étendent et se replient comme quelqu'un qui fait le pitre.

POISSON PIERRE OU POISSON SCORPION

PTEROIS

Le poing est fermé, pouce sortant vers le haut entre l'index et le majeur.

Les deux mains se tiennent par les pouces, paumes vers le haut, et les autres doigts remuent comme des ailes.

DIODON OU AROTHRON

POISSON TROMPETTE

Les deux mains sont placées comme pour tenir une boule, puis s'écartent, pour signifier le gonflement de ce poisson (en anglais blow-fish, c'est-à-dire: poisson qui gonfle).

Un pouce est tendu vers l'embout, trois doigts remuant comme pour actionner les pistons. En même temps, chanter dans l'embout "TA RA TA TA".

POISSON CHIRURGIEN

POISSON PERROQUET

Une main est tendue à plat, verticale. Avec l'index de l'autre main, contre la première, faire des mouvements secs horizontaux, pour signifier les scalpels (qui sont tranchants comme des rasoirs).

Une main fait un mouvement sur le front, comme si elle tâtait une grosse bosse.

BALISTE

NAPOLEON

Les deux mains sont assemblées par les poignets, les 4 doigts d'une main, serré, claquant contre les 4 doigts de l'autre pour simuler les grosses dents (qui peuvent casser des coquillages, c'est dire leur puissantce).

L'avant-bras est placé horizontalement devant l'estomac, comme Napoléon.

TORTUE

BARRACUDA

Coudes aux corps, les deux avant-bras et les mains simulent la natation.

L'avant-bras et la main sont tendus horizontalement. L'index de l'autre main indique des rayures verticales.

REQUIN

Une main tendue est placée verticale au-dessus de la tête, comme l'aileron d'un requin.

Conseils pour le portage de la bouteille

Nos blocs de plongée sont lourds et difficiles à tenir. Nos dos sont fragiles et il faut les protéger.

Il y a différentes façons de porter une bouteille, les bonnes et les mauvaises.

Ce jeune homme nous fait une démonstration de soulèvement à une main.

La posture est asymétrique, la charge éloignée du centre de gravité du porteur : C'est la plus mauvaise méthode. Il ne faut y recourir que sur de très courtes distances (moins de 10m)

Là, c'est un peu mieux.

La répartition des charges est symétrique dans le plan frontal, mais trop déportée vers l'avant et vers le bas. De plus, s'il doit se déplacer, ses genoux heurteront la bouteille. Cette prise peut être utilisée sur une dizaine de mètres.

La prise est symétrique et la charge

est proche du centre de gravité du porteur.

Les mains et les épaules sont soumises

à rude épreuve, mais s'il se tient bien droit,

la colonne ne risque pas grand chose. La distance parcourue de cette manière dépend du temps que peuvent tenir ses doigts

Nous y voilà :

Le rachis est dans la meilleure position

possible pour supporter la charge.

Celle-ci est bien répartie, sans créer de déséquilibre.

Les membres supérieurs ne sont quasiment pas sollicités. Seul souci, le contact entre l'épaule portante et la bouteille peut-être douloureux.

Un linge plié peu résoudre le problème.

Capelage et décapelage sur terre ou sur le pont d’un bateau

Pour mettre le bloc sur le dos, faites attention à ne pas vous faire mal.

Nous ne plongeons jamais tout seul, ne nous équipons pas tout seul.

Si vous trouvez un lieu légèrement surélevé pour y poser l’équipement en sécurité, comme un siège, l’arrière d’un break, un caillou, une plate-forme, n’hésitez pas à l’utiliser ;

Pour commencer, voilà ce qu’il faut éviter de faire :

Photo 1 : Le bloc est placé loin du corps et imposera un effort de la colonne vertébrale.

Photo 2 : l’épaule gauche supporte tout le poids et la recherche de la manche droite est difficile.

Photo 3 : Le poids du bloc porte sur le bas du dos qui subit de fortes contraintes.

Photo 4 : il faut arriver à replacer la bretelle droite qui s’est retournée en la mettant.

En conclusion, ce n’est pas bien pratique.

On peut se faire aider par un plongeur de la palanquée ou un accompagnant.

A deux, les choses sont plus aisées. La colonne vertébrale n’est pas soumise à de fortes contraintes et les bretelles passent sans se retourner

Tout seul, on peut y arriver sans trop souffrir. Il faut trouver un lieu surélevé et assez stable pour que le bloc reste en place. Attention à bien caler le bloc pour éviter qu’il tombe sur les pieds.

Cela paraît tellement facile.

Tout seul, on peut aussi y arriver sans support, en posant le bloc par terre..

Il faut avoir des genoux protégés et des cuisses solides pour se relever sans se pencher en avant. Une main secourable peut aider au relevage.

Et pour enlever le matériel, après la plongée, il faut faire attention aussi.

La meilleure façon de faire est de faire glisser les deux bretelles en même temps, en retenant le bloc pour qu’il ne descende pas trop vite. Il faut faire attention à garder le dos bien droit.

.

Le contrôle de connaissance pour le passage du niveau 1

Le niveau 1 de plongée permet d’attester un savoir-faire, ou compétences, qui vous permettra de plonger selon vos prérogatives en sécurité.

Il y a 7 compétences :

Compétence 1a : Utiliser son matériel

· Gréer et dégréer

· Régler le gilet

· Régler son lest

· Connaître le manomètre

· Règles d’hygiène et entretien courant du matériel

Compétence 1b : Comportement et gestes techniques en surface.

· Mise à l’eau en saut droit et bascule arrière

· Environ 200m en PMT sans temps imposé

· Palmage de sustentation

· Déplacement ventral et dorsal en PMT

· Environ 100 m en capelé

· Capelage et décapelage en surface

Compétence 2 : Immersion et retour en surface

· Technique d’immersion : canard ou phoque

· Maîtrise de la remontée (vitesse, tour d’horizon et O.K surface)

· Stabilisation à un niveau d’immersion avec équilibration avec le gilet

Compétence 3 : Maîtrise de la ventilation en plongée

· Ventilation détendeur en bouche

· Remontée en expiration

· Lâcher et reprise d’embout sur inspiration et sur expiration

· Vidage de masque

· Maîtrise du poumon-ballast

· Apnée sur une courte distance

Compétence 4 : Réactions aux situations usuelles

· Les signes sous l’eau

· Savoir demander de l’air

· Savoir donner de l’air

· Savoir évoluer en palanquée

· Procédure de sécurité en cas de perte de palanquée

Compétence 5 : Connaissance et respect de l’environnement subaquatique

· Evoluer en limitant son impact sur e milieu

· Développer sa capacité d’observation

· Connaître la charte internationale du plongeur responsable

· Découvrir et apprendre à reconnaitre les principales espèces rencontrées

Compétence 6 : (facultative) Accession à la plongée en équipe en autonomie dans l’espace 0-12m

· Initiation à l’orientation

· Gestion des paramètres d’une plongée

· Contrôle mutuel de l’équipe

Compétence 7 : Connaissances théoriques élémentaires

· Principe des barotraumatismes et prévention

· L’essoufflement, causes et prévention

· Les dangers du milieu naturel, le froid

· L’accident de désaturation, signes courants et prévention

· Présentation de la table et de l’ordinateur de plongée

· Les courbes de sécurité

· La flottabilité et le principe d’Archimède

· Connaissance sur la réglementation

· Documents à présenter pour pouvoir plonger dans un club

· Organisation de plongée, respect de l’environnement, comportement

Lors du contrôle que nous effectuons, vous n’aurez pas à faire tous les items indiqués.

Le but est de savoir si vous pouvez commencer à apprendre à plonger sans vous mettre et sans mettre autrui en danger.

Et nous vous conseillons d’aller voir le site de la fédération : www.ffessm.fr

12

28