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S4 – 19/10/2017 – METTRE EN PLACE UNE VEILLE INFORMATIONNELLE CONTENU DU COURS : I. INTERNET II. INTRANET III. EXTRANET IV. RECHERCHE & RECEPTION D’INFORMATION V. LES OUTILS DE VEILLE INFORMATIONNELLE I- INTERNET A. Définition Internet est le réseau informatique mondial accessible au public. C'est un réseau de réseaux, composé de millions de réseaux aussi bien publics que privés, universitaires, commerciaux et gouvernementaux, eux-mêmes regroupés en réseaux autonomes (il y en avait 47 000 en 2014). L'information est transmise par Internet grâce à un ensemble standardisé de protocoles de transfert de données, qui permet l'élaboration d'applications et de services variés comme le courrier électronique, la messagerie instantanée, le pair-à-pair et le World Wide Web. Internet ayant été popularisé par l'apparition du World Wide Web (WWW), les deux sont parfois confondus par le public non averti. Le World Wide Web n'est pourtant que l'une des applications d'internet. L'accès à internet peut être obtenu grâce à un fournisseur d'accès via divers moyens de communication électronique : soit filaire (réseau téléphonique commuté (bas débit), ADSL, fibre optique jusqu'au domicile), soit sans fil (WIFI, par satellite, 3G+, 4G). Un utilisateur d'internet est désigné par le néologisme « internaute ». En termes fonctionnels, Internet est un ensemble de services : Fonctions Le courrier électronique (e-mail) Les forums de discussion (news) La discussion en direct (chat) Téléphonie et vidéoconférence Les moteurs de recherche d'informations sur le web Les annuaires (de sites web, du téléphone) Consultation en temps réel de bases de données Téléchargement de documents et de logiciels (transfert de fichiers) Publication d'informations (pull) Abonnement à des services d'information (push, e-mail) Ventes aux enchères Boutiques virtuelles

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S4 – 19/10/2017 – METTRE EN PLACE UNE VEILLE

INFORMATIONNELLE

CONTENU DU COURS :

I. INTERNET

II. INTRANET

III. EXTRANET

IV. RECHERCHE & RECEPTION D’INFORMATION

V. LES OUTILS DE VEILLE INFORMATIONNELLE

I- INTERNET

A. Définition

Internet est le réseau informatique mondial accessible au public.

C'est un réseau de réseaux, composé de millions de réseaux aussi bien publics que privés, universitaires, commerciaux et gouvernementaux, eux-mêmes regroupés en réseaux autonomes (il y en avait 47 000 en 2014).

L'information est transmise par Internet grâce à un ensemble standardisé de protocoles de transfert de données, qui permet l'élaboration d'applications et de services variés comme le courrier électronique, la messagerie instantanée, le pair-à-pair et le World Wide Web.

Internet ayant été popularisé par l'apparition du World Wide Web (WWW), les deux sont parfois confondus par le public non averti. Le World Wide Web n'est pourtant que l'une des applications d'internet.

L'accès à internet peut être obtenu grâce à un fournisseur d'accès via divers moyens de communication électronique : soit filaire (réseau téléphonique commuté (bas débit), ADSL, fibre optique jusqu'au domicile), soit sans fil (WIFI, par satellite, 3G+, 4G). Un utilisateur d'internet est désigné par le néologisme « internaute ».

En termes fonctionnels, Internet est un ensemble de services :

Fonctions

• Le courrier électronique (e-mail) • Les forums de discussion (news) • La discussion en direct (chat) • Téléphonie et vidéoconférence • Les moteurs de recherche d'informations sur le web • Les annuaires (de sites web, du téléphone) • Consultation en temps réel de bases de données • Téléchargement de documents et de logiciels (transfert de fichiers) • Publication d'informations (pull) • Abonnement à des services d'information (push, e-mail) • Ventes aux enchères • Boutiques virtuelles

• Payement électronique • Chaînes de radio et de télévision • etc.

B. Comment circule l’information sur Internet ?

C. PRESENCE DE L’ENTREPRISE SUR INTERNET : UNE ORGANISATION.

Dans une optique informationnelle ou transactionnelle, la présence de l’entreprise suppose la création d’un site (édité en HTML) et un hébergement. L'hébergement correspond à un espace sur un disque dur d'un ordinateur qui est toujours allumé et relié au réseau Internet par une connexion permanente et à un débit très élevé et garanti. Le site Internet est installé et paramétré sur cet espace.

2 solutions s’offrent à l’entreprise :

• Héberger elle-même le site • Externaliser l’hébergement

Avantages de l’externalisation :

• L’hébergement en interne nécessite en effets des compétences internes (serveurs, réseaux,) et des investissements (redondance des liaisons, maintenance permanente...) très lourds que les hébergeurs spécialisés ont la possibilité d’amortir sur un grand nombre de sites. Les technologies étant de plus en plus complexes, les sites assurant un hébergement en interne sont de plus en plus rares.

II- INTRANET

Un Intranet est un réseau interne au sein d'un groupe d'utilisateurs identifiés, qui utilise les protocoles standards d'Internet pour déployer des applications de production et fournir des solutions de communication entre les différentes unités d’une entreprise.

LA SEULE DIFFERENCE ENTRE LE SERVEUR INTRANET ET INTERNET CONCERNE LA FAÇON PHYSIQUE D'ACCEDER AU

SERVEUR. DANS LE CAS D'UN SERVEUR INTERNET, CELUI-CI EST ACCESSIBLE DEPUIS N'IMPORTE QUEL POINT DE LA

PLANETE EN PASSANT PAR UNE MULTITUDE DE RESEAUX DE COMMUNICATIONS INTERCONNECTES. LE SERVEUR

INTRANET EST LUI DESTINE A ETRE CONSULTE AU SEIN D'UN ETABLISSEMENT ET IL EST DONC ACCESSIBLE PAR LE RESEAU

LOCAL. SEULS LES UTILISATEURS DU RESEAU LOCAL ONT ACCES A L’INTRANET DU RESEAU.

L’EXEMPLE DE « RENT A CAR »

Intranet, par contre, utilise des infrastructures privées de transmission de données.

Ce sont les réseaux locaux des entreprises auxquels, éventuellement, vient s'ajouter l'utilisation d'Internet comme réseau étendu privé. Les outils et protocoles d'Internet sont standardisés et leurs caractéristiques sont publiques.

Au sein d'un Intranet, on utilise tout ou une partie des outils Internet. La communauté des utilisateurs d'Internet est ouverte tandis que celle des Intranets est limitée et connue. Les services, quoique plus nombreux sur Internet, sont identiques pour les deux systèmes. Les informations accessibles par Internet couvrent tous les sujets imaginables, ce sont toutes les informations qui sont produites par ses utilisateurs.

Dans un Intranet, les informations disponibles sont produites par les utilisateurs de l'Intranet et sont limitées à l'entreprise.

Les avantages d'un Intranet sont bien réels. Il permet à chaque Business Unit de développer son informatique indépendamment des autres tout en permettant de continuer à communiquer ensemble. L'Intranet profite du dynamisme des internautes et du marché Internet. La standardisation des technologies Internet assure à ses développeurs une pérennisation du système d'information de l'Intranet. Les systèmes étant basés sur des technologies simples, il gagnera en facilité d'administration.

III - Extranet

L'Extranet est une évolution logique d’Intranet ; dans ce système, on permet à des utilisateurs

externes à l'entreprise de se connecter via Internet à l'Intranet de l'entreprise. Cela se fait grâce à la

notion de client universel (dans la majorité des cas : le browser).

L’INTEGRATION DU PORTAIL DE L’ENTREPRISE

L’Extranet : ce n’est plus l’intranet…. Et ce n’est pas encore le web….

Extranet : possibilité qu’offre une entreprise à ses partenaires de se connecter sur son informatique interne pour échanger tout type d’informations : de la prise de commande jusqu’à l’intégration des chaînes logistiques.

Extranet : permet à n’importe quelle entreprise de se connecter à l’intranet de celui qui souhaite commercer électroniquement avec elle.

IV – DE LA RECHERCHE A LA RECEPTION D’INFORMATION

I La méthode « pull »

L’approche la plus courante lorsque l’on a un besoin d’information à satisfaire est de consulter des moteurs de recherche (voir FR2). Dans cette approche, à chaque recherche, on « tire » l’information vers nous. Cette méthode « pull » est contraignante car elle impose de refaire les mêmes recherches régulièrement (il faut donc avoir des « rappels ») et de trier manuellement les nouvelles informations.

II La méthode « push »

Dans cette approche, on fait en sorte que l’information vienne à nous. Le temps passé à faire des recherches est remplacé par l’évaluation de l’information reçue. La nécessité d’avoir des rappels n’a plus lieu d’être puisque l’information vient à nous dès sa publication.

1. La newsletter

La « lettre d’informations » (terme conseillé par l’Académie française) est une fonctionnalité offerte par certains sites qui permet, après inscription, de recevoir périodiquement sur une boîte mail des contenus en lien avec le site en question. Cette fonctionnalité est très pratique, car elle permet de recevoir de l’information sélectionnée sans avoir à la rechercher, mais il faut faire attention au nombre de souscriptions pour ne pas tomber dans la surinformation (une adresse électronique dédiée peut être une bonne idée).

Exemples

• Le Groupe Revue Fiduciaire : information fiscale, sociale, juridique et comptable.

• L’Ordre des experts-comptables : comptabilité, droit comptable, droit fiscal, droit des affaires, droit social, droit des entreprises en difficultés et gestion de patrimoine.

• Les Éditions Francis Lefebvre : droit des entreprises, droit fiscal, droit social, comptabilité, droit des affaires, droit immobilier et du patrimoine.

• Les Éditions Tissot : droit du travail et convention collective (embauche, contrat de travail, etc.).

• Les Éditions Defrénois : droit du patrimoine (droit civil, successions, fiscalité...).

• Dalloz Actualités : droit des affaires, droit social, droit pénal, droit civil, droit de la famille, droit administratif.

• Les dépêches du JurisClasseur : résumés sur les nouvelles lois et décrets, communiqués sur des projets de réforme et jurisprudences de la Cour de cassation.

• Net-iris : services de veille juridique, d’information et d’échange sur le droit français.

• Creda-concurrence : droit de la concurrence national et communautaire.

• Legalis : droit de l’informatique et de l’Internet.

• Services en ligne de l’Assemblée Nationale : veille législative.

• Les lettres d’information du Sénat : veille juridique.

Il n’est généralement pas obligatoire d’être un abonné payant pour recevoir ces lettres. En revanche, pour accéder à l’ensemble du contenu, notamment au texte intégral des articles, il est parfois nécessaire de souscrire à la version payante.

2. Les flux RSS

a) Le principe

Au fil des évolutions, on trouve deux explications à l’acronyme RSS :

• Rich Site Summary : résumé de site enrichi (1999) ;

• Really Simple Syndication : souscription à du contenu web (2002).

Les flux RSS sont envoyés par les sites pour un signalement rapide des nouveautés. Un flux RSS se présente sous la forme suivante « Titre / Auteur / URL vers l’article mentionné ».

Ces flux sont mis à jour automatiquement dès qu’un nouvel article est publié sur le site associé. Si l’on reçoit déjà beaucoup de courriers électroniques, cela permet d’éviter d’encombrer davantage la messagerie. Sans compter que la souscription étant anonyme, on ne risque pas de mélanger les actualités avec des mails d’entreprise ou de recevoir des spams.

b) Les agrégateurs de flux RSS

L’agrégateur de flux RSS est un logiciel qui s’occupe de centraliser dans un tableau de bord une liste de flux RSS « à suivre ». Cela permet en un coup d’œil d’avoir une vue d’ensemble sur les nouveautés susceptibles de nous intéresser. L’agrégateur détecte la mise à jour d’un flux et le met en évidence pour que l’utilisateur puisse voir la nouveauté en priorité. Dans chaque flux suivi, les entrées les plus récentes sont affichées en premier (ordre chronologique inverse). Lorsque l’utilisateur souhaite lire l’intégralité d’un article, il lui suffit de cliquer dessus. Le site hébergeant l’actualité désirée est alors ouvert directement à la bonne page.

3. Les alertes

Lorsqu’un nouvel article sur un sujet susceptible de nous intéresser fait son apparition sur la toile, à moins d’être abonné au flux RSS du site qui l’a publié, il y a peu de chances que l’on soit au courant. Un service d’alerte permet d’être prévenu par mail ou par mise à jour de flux RSS dès qu’un mot ou une expression que l’on a définis apparaît quelque part sur Internet.

V – LES OUTILS DE VEILLE INFORMATIONNELLE

Faire de la veille consiste à se tenir au courant des informations pertinentes dans un domaine défini. Dans un monde en mutation constante, faire de la veille permet aux entreprises d’anticiper l’évolution du marché et facilite la prise de décision. Pour une entreprise, on parle souvent de veille « stratégique », mais en réalité derrière ce terme on trouve plusieurs types de veilles spécifiques en fonction des objectifs de l’entreprise :

Type de veille Objectifs

Concurrentielle Suivre l’évolution des concurrents en termes de politiques tarifaires, de stratégies de communication ou encore de choix de leurs fournisseurs afin de maintenir un avantage concurrentiel.

Commerciale

Surveiller les clients, les prospects et les fournisseurs afin de collecter des renseignements sur l’environnement commercial de l’entreprise. Réduire les risques en identifiant des prospects solvables ou en mettant en concurrence de nouveaux fournisseurs.

Technologique Améliorer la compétitivité en surveillant l’évolution des technologies de l’information et de communication afin d’utiliser des produits optimisés ou différenciés (choix d’un PGI par exemple).

Financière Mieux gérer son patrimoine en surveillant l’actualité fiscale et celles des aides financières apportées par l’État.

Marketing Compléter la veille commerciale en analysant l’environnement de l’entreprise afin d’identifier de nouveaux marchés et ainsi proposer de nouveaux produits ou services.

Juridique Se tenir au courant sur l’état et l’évolution du droit pour réduire les risques de non-conformité de l’organisation en évitant des comportements non conformes à la loi.

... Cette liste ne saurait être exhaustive tant les domaines de veille peuvent être divers et variés (opinions, environnement, médias, politique, social, sociétal…).

A – PEARLTREES (Outil de réseau éditorial participatif)

1. Principe

De nombreux services en ligne existent pour organiser ses favoris, voire pour les partager dans une optique de réseau social. Google Favoris permet d’organiser ses favoris en ligne, mais pas de les partager. Delicious est un réseau social de partage de favoris. Pearltrees va au-delà des deux précédents en permettant d’organiser, d’explorer et de partager des contenus numériques simplement et sous forme de réseau social.

2. Exemples avec Pearltrees

Ouvrir un navigateur à l’adresse http://www.pearltrees.com. Après avoir créé un compte sur la plateforme, Pearltrees permet de construire une base organisée de liens.

On notera toutefois que par défaut, tout ce que l’on mettra sur Pearltrees sera « public » et donc accessible par tout le monde. Pour pouvoir publier de façon privée, il faudra disposer d’un compte « premium » (payant).

Pearltrees est un service gratuit qui vous permet d'organiser tous vos intérêts. Ajoutez et organisez

naturellement des pages web, des fichiers, des photos ou des notes. Explorez des collections au cœur

de vos intérêts et suivez les nouveautés et les discussions de celles qui vous intéressent. Avec

Pearltrees, gardez vos intérêts sous la main et partagez-les à tout moment !

B- NETVIBES (Agrégateur en ligne de flux RSS)

Pour pouvoir exploiter un flux RSS, un utilisateur doit disposer d’un outil spécifique, appelé « lecteur

RSS » ou encore « agrégateur RSS ». Celui-ci permet de consulter en un seul endroit les dernières

actualités. Les titres sont dotés de liens vers les articles intégraux présents sur les sites qui les ont

publiés. Comme pour la gestion des favoris, cela peut se faire directement dans le navigateur, mais

cela rend le partage et l’accès à distance impossible. C’est pourquoi il existe des agrégateurs « en

ligne » qui permettent d’être accessibles de partout où l’on a un accès Internet. Parmi les plus connus,

on peut citer Feedly, Inoreader ou encore Netvibes (le plus complet).

1. Création du compte

Ouvrir un navigateur à l’adresse http://www.netvibes.com/fr. Lors de la première connexion, on est invité à créer un compte ou à s’identifier à l’aide d’un compte social type Twitter, Facebook, ou Google.

2. Création d’un tableau de bord personnalisable (dashboard)

Après avoir créé un compte, on arrive sur un tableau de bord à configurer qui va nous permettre de personnaliser la centralisation et l’affichage de nos flux RSS. L’affichage est par défaut en mode « lecteur ». Cliquer sur « Vue application » :

Pour pouvoir repartir d’un tableau de bord vierge, nous allons commencer par créer un nouvel onglet. Pour cela il faut cliquer sur le « + » en haut à droite et saisir un nouveau nom d’onglet :

On supprime ensuite les onglets créés par défaut par la plateforme. Pour chaque onglet, il faut cliquer sur « ▼ » pour accéder aux options de l’onglet, puis sur « Supprimer ».

Sur la partie droite, on peut également voir les options de mise en page que l’on utilisera pour personnaliser l’affichage de notre tableau de bord.

3. Enregistrement des flux souhaités dans le tableau de bord

Les widgets sont des composants graphiques (par exemple la météo, Wikipédia ou encore une liste de tâches « cochable ») que l’on va pouvoir ajouter pour personnaliser notre tableau de bord. Pour accéder à l’interface d’ajout, il faut cliquer sur le « + » en haut à gauche.

On clique ensuite sur « App de lecture » pour ajouter une application de lecture d’un flux RSS.

Il suffit ensuite de coller le lien vers le flux RSS que l’on veut suivre.

III Quelques exemples d’adresses de flux

Quelques exemples de pages où récupérer des adresses de flux intéressants :

• http://www.rfformation.com/services-online/fils-dactualite-du-groupe-rf

• http://www.editions-legislatives.fr/flux-rss.html

• http://www.efl.fr/rss

• http://www2.editions-tissot.fr/page_contenu/reprise-de-contenu

• http://www.economie.gouv.fr/cedef/veille-documentaire-fiscalite

• https://www.service-public.fr/abonnements/rss