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Sainte Beuve - Stances, Musique de Madame Mennessier-nodier

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Page 1: Sainte Beuve - Stances, Musique de Madame Mennessier-nodier

LE LORGNON.

<\ VOL. ).8", Cni.X !.t;\A\ASSt:H: i.T <;OSSt:t.t~.

Vot<:t m) tivre <jui n'est passi~ne; m.ns le secret n'a pas etc garde, <'tne d<

\.)it pas t'être. l! tic tant. vraiment pus beaucoup de iinussc et de penetrattou.

pour deviner oue l'autour a compte sur l'indiscrétion. (.est une .tact'qoc as~t'/

tud)ite,ctq:'i p!aee)a critique dans um* fausse pu.sitiuti.lut nu scnotnnt.Htt

pits on se Jonm'ptcincHhcrtc, on ntuitipHc.a) ~rr (J~'St's<)pri(cs,)cs purhatts.

)rst;ti))cries ctics suu\cnirs. Ondctucm't'anun\!n<' tant (jn'cn tient la p)mm

ponr n~ j)nsscgcn<')', un smit'pouiHc <)csou .sexf ,on ru~unct' aux rcst'rvcs ([m

le monde impose, on abdique au bcsuin, et pour qut'tnucs scn)ain< s seun'tnt'nt.

la <'<')(''bji)c (pt'un doit à ses chat'mcs ut a bajcum.'sse; puis <[uand arrive )<'

~randjour, au tnutncut de huiccr son ou\ragc, on aide sot-unjme et dusutt

mn'nx la r<ciation du secict et. t'ou pspcrc ainsi ombarrasscr tt's ~t'ns !(s

p)us difficiles t't tes rcdnirc au sifcncc; on les dciicde ~ous attaquer, unscnt-

b!(; presque )cur reprocher d'avance teur inju-.ticcct te)! ainrcur, on se iatt

xnhont'ttt'r de sa franchise ft de &ap(''n('t'usitc.

KssayuHSponrtaut de pa'ter du /<< comme si nous l'avions reçu et

h'uiHetcau tond de )'An\er~neou de fa H:eta~ue, ~ans avoir parcouru iesjom-

naux, (pu depuis <~uiuxejours epuiseut tontes tes coquetteries de la réticence',

toutes tes t!:)tteries ingénieuses de t'aUnsiun; ju~euus le uouveau roman, connut'

si nous u'a\if)ns tu ni )e A'<<<< ni )e 3A~tW<<</< ni );)

/~< ~/<~«/<- <( ni tes ~<«'~ ~<<«/ /), ni )c /f/' /<

/'<w/<-7,ni uleme O'7/t' ~/Wt'< oubtion~ pour n'ebrantcr pas uott'e intpartia)'

fnte~rite, les tectnres et tes improvisations de saton qui, sous la restauration,

avaient toute t'importance d'uu événement.

t.a</u~<<'dn /.u/<)a/«/<-repose sur nne ittvention qui prctenda à la

y<«<< d'Hoiïmanu et qui, à notre avis, est hicn loin d'y atteindre. Le ta-

lisman qu'Kd~ar doit a ranuticd'un savant Lohenuen, n'est qu'un ressouvenir

inu))i)ncnt pâte (te Wf/(' /«/ et (luelle prodigieuse diucrence! Mais de.

J'onne toi, nous aurions mauvaise ~race à insister sur ta wa<7<«' épique de

t'auteur. Saut te <n\stere qu'it a voulu mettit.' dans te titre, it est ntus nue p't'-t'at'te qo'd n'y attaeltepas tui-tueme um: grande impôt tance. proprement

p:uter, teromau nouveau est ainsi tait, qu\'u.s'aperçoit, en tisaut )esdcrnicr<~

Page 2: Sainte Beuve - Stances, Musique de Madame Mennessier-nodier

HKVUE-CH~OMt'Lt. l3~)

ttfttestieta dernière page, (pi'U n'y a pas de t-omau. L'auteur se sert d'Edgar

)r vcritabte héros de son hvre, comme un tisserand d'une navette et les cou-

-versations, !es épreuves les Utusiuns, les déceptions ait travers desqueltes il le

tait passer avec une paresseuse complaisance, sout autant de malUes inoffensives,

dotitit-~ort con"ne'<ent''< Encore si ces aventures prétendues étaient

vraies ressemblaient au monde, nous rappelaient notre vie de tous les jours,

nu nous tiraient de la réaKté pour nous distrait par la rêverie ou l'Imagination,

nousn'aurions pas le droit de nous plaindre; plus d'un exemple imposant, C/

A/~ ~f~n'< 7?<7/!t/c'w Cf~/7<v/ nous fermeraient la bouche, et revendique-

raient hautemeut tes frauchises de fart et de la pensée.

.défaut d'aventures, si le hvre était ptein de ces /'«.v/.tsi simples, si ingé-

nus, si intimes et si attachans, qui font d'f ~~e/z, d'<? de

.(//< des chefs-d'œuvre inimitabtcs; si la situation choisie par l'auteur

était approfondie et dév'ctoppéc comme dans'A\/c'/M/'</ ou J~~c/7!c//e

~7cr/77fw~,vraitttent nous ne St~iotts pas assez mat avisés pour regretter les sou-

hTnuns les châteaux., tes trappes et les c)a!rs de tune d'- /fa~

Mais. par malheur, il n'y a rien de tout cela dans h' A(~ww. C'est un re-

< ut tt Jeconversations pré'cntienst's et maniérée. de ~< ambitieux et obs-

curs comme its'eo trouve tantdan~ A' ~<~ '1 ~<') <'<t' mais

(joi ut; rachètent pas !eur obscurité par quelque trait bien iin.bien déHé. et

'[ni fasse honneur à l'observation de l'auteur. Les caractères sont imppssibtes et

in)rouvab)es comme !es noms sous lesquels ils se cachcut; depuis madame de

Oairange jusqu'à madame de MontbA't, depuis M. de Fontvene! jusqu'à

Nurvaux, je n'en sais pas un que vous puissicx rencontrer n'im-

porte ou.

Pour la friyoUtédeces personnages, vraiment ëHe est sans exempte, et n'a

pas même )e Utérite de t'étégauce. Leurs ptaisits ue sont pas de bougent, ou

tout au moins sont bienwcY~. M. ~'f~~a/'< /c' P/«7~r<' et /'0/y/<' sont fort

etoum's, j'en suis sur, de se trouver en compagnie de la ~t'/ta/f ~<.r<

!.e jeune officier qui dme au ~'<7/<'de avec M. de Lor~iHc suit une petiterouturiore comme pourrait te faire un iycéen de seize ans. Quant aux cannexous

'ie w~/<wt'Mt7/c de Z.o~ et aux gitets de je tes estime et tes révère,

'uanje ne conçois guère la nécessité d'indiquer dans un livre )eur origiue. Ma

urtosnen'est pas si exigeante et tt'ur beauté me sufnt.

Le secret d<*madame de C!tamp)t'ry son ~<<'n<'<' opposée à son ~e~t'e)<'

/<y/<~ et Je w<~ qui t'accompague, uc me semb!cnt pas non plus très dé-

bcatt'nK'nt itnaginès c'était déjà uue grande hardiesse (jue de se proposer une

teUt'ditucutté, <nais il faHait pour la ~r une habi!eté non moins grande.Lest avec un regret sincère que nous vovons fauteur de A/<7<<' pronterma) des tccons qu'eUe a reçues de'fauteur d'?a~o/< de/.cw7~</<

"~<'M.<<.ï.<' /Lf)/yw)~ne vaut pas même teJ/c'<7~t'f/H<)M~ l'uissc Je poèmeu'~

~<- nous obliger hiento) a rérracter notre btame, et a )c remptacer)' Ltft'uau~c, <pii th- (\.nt(- jamais tut'~[U'e!!c <'s) -.iuco-t'

Page 3: Sainte Beuve - Stances, Musique de Madame Mennessier-nodier

<<t ~i;t: U: U!.UX ~tO~OIS.

DK l/~))UCAT!0~ i'tJHLK~ <:Y~Avc6' ~<~ .y y'rA~ <)'(-<

~('6'Ayy~< ~/< /~r~(.~/< /Y-<r' rA

< ~f/A <<' /v<Y', par 1'. M. L. \.vn.) ).

7~S'm-)-.<.())

CE not)tc ptaidoycr en faveur de l'éducation pu.biique a remporte te pri\

propose par la société des méthodes d'enseignement sur u~e question ana

Jogue, et certes jamais thèse si ~rave ne fut soutenue avec plus de conviction.

ptus de conscience. Le titre de l'ouvrage indique la marrhe de fauteur, ija

i)!issant d'abord cette vérité si simple, que t'homme n'a pas des facultés pum

–ks t'nfuuit, M'r~a'vittc'n~nTre'cutnntem. i excrétée, te de\etoppcn)cnt d~ «~

facuftes natives soutnect~saite. nott-senfement a l'individu. n)ais'aupa\

ntais a ia societc tout entière. 1/hunune n'est pas un être iso)e,'nn enfant irutm

de la création, jerc'dans )emon()e san~ !)ut, sans tiens, sans destinée; ia n.

tnrc lui ttace <'))(~)m''m!'.'t's devoirs et ".adest!na!i':n; or, h) nature se Tf't)~'

toUjom-.sdes outrages iaiis :')ses tuis. Ht que d'entraxes n'ont-cUcs pas recu. tn

re<ivcnt-e))es pas (-!m<jnejcuj_<t.tns ce (p)'<-))eson: (te p!ns sacre, de p!us nuNr.

l'éducation. Pres<p)c p:u'tont )'in)e)!igencc puhtiqne, cutmneune terre en in-

ches.qneThicn!'iedun)a)tre frappe <ie'('ri)~e. presque partont )j'nteHi;c))'(.'

puf'tiqnc c-.t Ii\;ee en pâture an\ superstition-. < aux preju~'s de t'i~tior.nxt

Ht, ponr ne parier que de la !r;tnee,a qui cet ouvrée est speeia!m<[

destine, et on sur trente mi!!e e.)!tnnunes la muitie a peine a des écrites n 0'-

it pas honienx de voir t'education se deh.tttte encore dans ses tances, ~arrutf' r

qu'cfte est dans tes entraves du monopoie et d<-la routine. L cdneution pritnai'

sm'tont,ce!te huse de tonte sta))i)ite soci.de. cette garantit.'de toute n)o):))ih

pnt))ique, n'est-cHe pas dans un état t)eptor:ddc:' KHe'manqm' de la tiberte <("<féconde et \i~!)ie font.

(~'est contre de si criants abus que M. I~aviite proteste de toute la force de .~e~

convictions, avec toute t'autorite de ses )u<ni<'res. I.a nécessite de t'educat!

––tnrrmrnate une fois etat)ne, cttessophismesde t'Ignorance sapes daus tem~

base<i, dans t'interet de t'indnstrie, du commerce, du ~ouvernetnent t'auteh'

attaque tes méthodes actucues et en prupose de rationueUcs, fondées sur

nature tnetne des choses qui. dcvctoppant tes facultés dans tcur ordre de na)~

sance et de succession, tes mette en état de marcher ensuite de front a la eon-

tptetc du bonheur et de la vérité. Ce n'est pas qu'tt veuiHe remplir te monde

pedans en ~<, toin de t:t il distingue tes connaissances eu the'oriuues et pmt~-

<p)cs et admet différons degrés suivant la vocation de chacuu. ainsi )e tn:h; ~nne saura pas tes mathématiques comme t astronofne, niais it et) saura ce qui tfi'

en tant pour exercer sa profession avec intetti~ence. Dese\et)q)tcs

nondjrc))\

donnent a ses parotes une nouvetie autorite. L'état morat et potitique des deu\

Amériques tui fournit des points de eon)par:~un tt'uh intérêt aetuet. \o)'/

(t' )';H). ~tttttt), <[U:H<)' Au~Httms. t).

Page 4: Sainte Beuve - Stances, Musique de Madame Mennessier-nodier

HtVLF-<KC:mK. i.~) i

.)!cthr"S'nt'~ nu Teitnea~roTt-cst'pOYmtmTc, tout v-c~t fcn~tUtssatK' p!<

ou'ritc;ceHc du 5. au rontrairc ou'T~norance espa~notee~st t:aditionne!!e,

j~[Ïrc'["e misère, fai))!esse et anarchie.

AhattJmma~! sphère des pri,i)eij)e~ e) des considérations ~ene: a!es. Fan-

tcm'd'~cendsur'te champ épineux des appticatiuus,e! h') on sent )'hom!ne

~nc'ia). ET)effet-M–x.!)! rs! 'f)t)~)3steur genevois qui a consacre et C(~n-

~t't't.'cncor'' a t\'ducu!!on la p!us ~'mn'o parti'' Je ~a ~it'; il ccfUta)! donc pr;)-

)n!m'nt<t son suj~t, et '-es ductrin~ pontapn~cHS'

sur t't'xpcncncc. Nous ne

sui\ru~s pas dans i''s dctaits nxHUhcux ou it a'du entrer/ma!s nous rff!-

!))'u"sp~'inc )ushcc n )a justesse de sc~ \'ucs. :')fa Stn)p~cit6 Je ses moyens, n

[tn~f en rc~)'' L_'s_d!fjL<<~ns<tats pcn.r.tes (teux se\cs.. et il et) i'att )a ))ase de

)\<iucatiun ctcntcutait'e; il s\'te\'o contre ces pratiques surannées et funestes

oui. sous.ic nom d'cnu))a!:nn, vuntattmut'r des passions honteuses dans !('s

jt'u:)cs:'uncs; ~H ~cut ~ue )e propres soit la rccompcnsc du pro~r~s,c! ()uc

)'i))'f)nn<'c)t'\c, <nno)~)i par Fctu(~ tron\cct) soi des niot'ts ~uiltsans d'cmu-

)j)!')')- It 'tahtit, S~Tunchnscju~te et phiianthropifjue tes rotations d'ct<t's à

n)ti!t)'(.dt.'n):)iti't's a parons, t-t demande (juc ccnx.-ci conconi't.'ntdt'muitic

.')t('<')''(;tt;i).'s:i)a!rt'dt's)ns!i)tt)t.'):rsp)!t:):tir('s.

).;tf))<'orcdcu<)))ibrcn\ <(')))p)('s;cta<ti~or<'aS)on,M.NaYi)!t'pai~un

!.tr~ tribut dorc.spt'f.-t <-)tic rt'('uht~iiss;u)cc n ra))h~ (~itard. (jui, ton-h'n)ps

;tv:mt ta' tnethodc )att<tsfricn;)c, avait t\)!t(!c ;i {''riijour~ <'nSu<ssc nn svsh'tm'

~'t'ducation pubti(jncsi sitiipfc et si satutairc ;)a-iois, <ju'i) avait rcgt'tx')' )a

jcum'sscdctoutt's !csr)asst's, ctproHtt-ftaita ia patrie d't'('<it'nsrit6v(')fs. Le

t'tt'r~cpritraLn'!U(')uvra~c fut ai):u:dct)!n'.t)).LUs en t!cpit de toutes !t'sin-

t'i~ucs, )c ncn) de t'a)'))e (~Irard est reste ctt \<uei~at:uu,pero:)s <)ue !es nuu-

~au~ evenenx'ns de la Suisse aurunt anime !e gouveruetnentd'U!) nouvet

'?!)!,<) (ju'it prendra a tache de~pcursut\t'e tœu\rcd~ régénéra! iou.

~s \m)driu!ts espérer aussi <p)e te ~(tu\ernen)e:)t de France ne sera

j.meure !ng-te)npss(.)urd au \n'upu)))i<re[)e)iea!'evide~cc. La réarme

t'educati~tt-, surtout de~'educatioa ~+)TT)-n~<-4--m~et)te. ~ous-aYMMdeja

't'j"e(]ui:)xc thiite communes manquent eucure d'ecutes, que cettes quirai,tt·tit sutll itl;Illi>atitt's î't' ltt'u .uiwl's, p,trl't~tjvt: i'ü:ll~ul,itat n'cst j)as tioti-')ent sont iusottisantes 7')'j-.eu suites, parcetj)n.:i'i):)]'u!sicn n'est ])as don-'"T. Htaudraitahtett'det'eduratiun na;io!ta)e un ministre a vues larges,

~j"' poXat une ntain hardie sur !e". abus et ouvrit des voies nou\e))es jamais

'poqut' ne fu! p)us propice, jamais on t)<' sentit plus vi\en)ent, p!ns ~enera!e-"nt te besoin d'une rct'urtne dans !es fmrnr~ pub!i<~ies~ etqueHe est ia base

"tutitcrefu)t:)e,inunt'edueation primaire;' Hv aurait !on~ a dire surtout

"'< et nous aurions bientôt dépasse nus timites; nous y devons rcntr<'r, et""«s le ierous pour rctnercier l'auteur de son excettcnt mémoire. Un Suisse,

!e protcsseur Vinet, remporta, H y a peu d auneps, !e prix offert par la <<o-'te de !a mot'ateelu'eticnne sur.ia)ibe.rte des cuites. Un Suisse encore,M. ~a\)Hc, a retnporte aujourd~itui rrtmde t'c<!ucat!on. Cette eireonstance,

~t't'uuus retenons a'.ec p)ui-<ir, tait honuenranos voisins de-ta repubtitpte.&

Page 5: Sainte Beuve - Stances, Musique de Madame Mennessier-nodier

)~-< tit.Vf!): :)t:S t)t: ~0\f)t.S,

).t:tEU Ot'<:tËr,r~0~'t~t'0~r.AKHER.

!.E pnbtic n'a pas onhfie la /W/<' </</ A~~ et la ~<Z''<?r/fAw) (t.

M. Lo-uis Houfanger. Tons tes reproches adresses à l'auteur de J/< t/ot;'

pu fernx;)' les yenx <)cs artistes et des critiques sm' !e mérite eminent et r<r!

de eesat'den-t~s-rrcntiotn. Le jp'<'f/</f<C'/f/nsp!re,0)nme ta ~u~</f, par un

poème de Victor Mngo, réunit à la verve de cette dernière pianehc mie sup<-

riorité incontestabic d'exécution. Le sujet, est emprunte a la première d<-

~<<~</<<, et le peintre n'est pas detneure au-dessous du poète.t'iusteurs fuis déjà M. J!ou)an~er a puise à tatuetue source que Y~'tur ttu~u.

c) t) a, raison se!un nous; car, entre )t's imaginations poétiques de notre tcn)p-.

tien est peu, sans doute, (lui soient plusdirectetnent et ptus Inunedta!etn<)jt

/<ty//< Les ~<< sm'tont parfeut aux \eu\ bien ptus et.orc qu'à !t

pensée. (;'est, de tous les livres de t'auteur.reiut on il a donne !e p!us d~n:-

portancea )a partie r/c de la poésie ses précédons recneits, et surtout I,

dct'tnrr, s'ndressen! p!ns volontiers ;m c«'ur et a rinteHi~ence.M. Louis Houtan~er, qui sans donte a eomptett'sa prennere inspiration?.~

une lecture attentive de ta/)'(/(', nous parait avoir ton'prispariaitc'mentt~)))et' <]n'i) y avait de tnaje.ttnen.v et de tua~niilque dans ie désastre et i n~

<end<e (ies ()en\ vi'ies coupahtes. Sa composition est inunense et i;i~ant.csqn'et ne sort pos dcs hnntes imposées a soft art connue tes poèmes de Martin

deDanhv.

Le poetuc de M. !tm)Jnn~er est de!a hetie et grande peinture qui rupp'it''

phx v'otontiers fes/<) de J{ui)ens que )e .A~f-w~ de Michet-Ange. I\Ln-

eettetois-ct, il s'est teHement approprie la mamert'dn maitre, oueson 7'f<</<7es! vrannent nne production ori~ind!e.

T1 nous sem!)!e que tes premiers phu~ auraient t~)~d'un t'Hrt pins snisiss~un

etp)ussnr..si)esdienxde~ranit, ait Heu d'être citarnus, modelesetviv.n~

!n;!)~re t''m-s ptoportions co)os.sa)es, avaient été scntptfs dans tes tormes rn)

(les et hnn)t)))itt-s des idoles égyptiennes. Y/opposition aurait été plus marque'.et l'action plus précise.

Mais cette crtth}ue que nous croyons juste, t qui ne s attaque qu'à nu ')<

tai), ne diminuf en rien te mérite ~t\~enL)~7/~M~~A(~~tum'b~~et

~torieuse réaction contre tes hatd)er!s, tes~-orsclets et tes cuissards, dont );'

pontnre se compose exclusivement depuis que)<p)es années, ("est unecrcation

poeti(pn-. df recucinement et de sotitnde, destinée des aujourd'hui a un grandsuccès, nne be!)o estampe pour nos sa)ons, et en tneme temps une œuvre d'-

rousctence et d'énergie (pti portera ses trnits un pas ectatant dans la carrier'de fauteur.

Lf 7'fM < (Y<7'(Joi)consoler M. r:on!at)~er d<' n'avoir pas parn au sainn J-

cette année, et en tnen'e temps ~enroura~er et te soutenir jusqu'au .)'nde~S3'.t.