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1 Saison 2007 Saison 2007 Saison 2007 Saison 2007-2008 2008 2008 2008 L’araignée de l’éternel e de l’éternel e de l’éternel e de l’éternel Nougaro Nougaro Nougaro Nougaro Dossier Dossier Dossier Dossier Secteur jeune public Du lundi Du lundi Du lundi Du lundi 28 au mercredi 28 au mercredi 28 au mercredi 28 au mercredi 30 30 30 30 avril 2008 avril 2008 avril 2008 avril 2008 Du mardi 13 au mardi 20 mai 2008 Du mardi 13 au mardi 20 mai 2008 Du mardi 13 au mardi 20 mai 2008 Du mardi 13 au mardi 20 mai 2008 Le Grand T Le Grand T Le Grand T Le Grand T - Nantes Nantes Nantes Nantes

Saison 2007Saison 2007- ---20082008 L’araign ée de l

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Saison 2007Saison 2007Saison 2007Saison 2007----2008200820082008

L’araignée de l’éternele de l’éternele de l’éternele de l’éternel

NougaroNougaroNougaroNougaro

DossierDossierDossierDossier Secteur jeune public

Du lundi Du lundi Du lundi Du lundi 28 au mercredi28 au mercredi28 au mercredi28 au mercredi 30 30 30 30 avril 2008 avril 2008 avril 2008 avril 2008 Du mardi 13 au mardi 20 mai 2008Du mardi 13 au mardi 20 mai 2008Du mardi 13 au mardi 20 mai 2008Du mardi 13 au mardi 20 mai 2008 Le Grand T Le Grand T Le Grand T Le Grand T ---- Nantes Nantes Nantes Nantes

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L’araignée de l’éternele de l’éternele de l’éternele de l’éternel

NougaroNougaroNougaroNougaro

Textes Claude NougaroClaude NougaroClaude NougaroClaude Nougaro

Mise en scène Christophe RauckChristophe RauckChristophe RauckChristophe Rauck

Assistante mise en scène Leslie SixLeslie SixLeslie SixLeslie Six Décor et costumes Aurélie ThAurélie ThAurélie ThAurélie Thomasomasomasomas

Construction décor Ateliers du Grand TAteliers du Grand TAteliers du Grand TAteliers du Grand T Lumières Julien BoizardJulien BoizardJulien BoizardJulien Boizard

Vidéo Thomas RathierThomas RathierThomas RathierThomas Rathier Chorégraphie Caroline MarcadéCaroline MarcadéCaroline MarcadéCaroline Marcadé

Répétiteur Chloé CailletonChloé CailletonChloé CailletonChloé Cailleton

AvecAvecAvecAvec

Comédiens Cécile GarciaCécile GarciaCécile GarciaCécile Garcia----FogelFogelFogelFogel Philippe BérodotPhilippe BérodotPhilippe BérodotPhilippe Bérodot

Musicien Luc ArtenoLuc ArtenoLuc ArtenoLuc Arteno

Coproduction Le Grand T Le Grand T Le Grand T Le Grand T –––– Nantes Nantes Nantes Nantes, Théâtre de la ville , Théâtre de la ville , Théâtre de la ville , Théâtre de la ville –––– P P P Parisarisarisaris, Théâtre V, Théâtre V, Théâtre V, Théâtre Vidy idy idy idy –––– Lausanne Lausanne Lausanne Lausanne

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National

Production déléguée Compagnie des petites heuresCompagnie des petites heuresCompagnie des petites heuresCompagnie des petites heures

Du lundi 28 au mercredi 30 avril 2008Du lundi 28 au mercredi 30 avril 2008Du lundi 28 au mercredi 30 avril 2008Du lundi 28 au mercredi 30 avril 2008 Du mardi 13 au mardi 20 mai 2008Du mardi 13 au mardi 20 mai 2008Du mardi 13 au mardi 20 mai 2008Du mardi 13 au mardi 20 mai 2008

Le Grand Le Grand Le Grand Le Grand T T T T ---- Nantes Nantes Nantes Nantes

Lundi, mercredi et vendredi à 20h30, mardi et jeudi à 20h, dimanche à 15h Relâche samedi 17 mai

TarifTarifTarifTarif : 8€ par élève (pour un groupe d’au moins 10 élèves) ou un pass-culture PublicPublicPublicPublic : à partir de la 3ème

Durée du spectacleDurée du spectacleDurée du spectacleDurée du spectacle : : : : environ 1h40 (durée à préciser – spectacle en création)

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Les prémices du spectaclees prémices du spectaclees prémices du spectaclees prémices du spectacle « Tout est venu de Cécile Garcia Fogel qui, enseignant au Conservatoire Supérieur National d’Art Dramatique imaginait un travail avec ses élèves autour de quelques chansons de Claude Nougaro. Nous en avons beaucoup parlé, nous avons également beaucoup écouté, ré-écouté et petit à petit au fur et à mesure de notre voyage dans l’œuvre de Nougaro l’envie d’aller plus loin, de faire un spectacle est apparue. Il fallait un troisième passionné, ce sera Philippe Bérodot qui en plus d’être acteur est tout comme Cécile Garcia Fogel un magnifique chanteur. Voilà comment est né ce projet un peu particulier autour de cet immense artiste du monde de la poésie et de la chanson, Claude Nougaro. C’est donc à travers sa poésie et ses chansons, avec sa mélancolie et son humour que nous voyagerons. La musique est là, un peu éloignée, c’est une guitare pour soutenir la mélodie et une petite percussion pour le rythme, ce rythme aux couleurs du soleil, ce rythme du jazz, du swing des mots et des images. Les chansons seront chantées, elles seront accompagnées d’une simple ligne musicale ou « a capella », elles pourront être dites et racontées comme des histoires puisque c’est toujours des histoires. Elles seront en tout cas interprétées avec le souci de ne jamais perdre l’humanité de ses textes et de ses chansons. C’est peut être cela la tentative de ce spectacle, essayer par le théâtre d’apercevoir l’homme derrière l’artiste. »

Christophe Rauck, avril 2007

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Le spectaclee spectaclee spectaclee spectacle Par Colette Godard / Brochure du Théâtre de la Ville 2007-2008 « Claude Nougaro : fils d’un chanteur d’opéra toulousain et d’une pianiste italienne, amoureux de Piaf et d’Armstrong, auteur-compositeur-interprète fasciné par le jazz et la java - et aussi par les rythmes latino - star de la chanson française. Mort en 2004 d’un cancer. Un jour, en l’écoutant dans La Ville, Christophe Rauck, metteur en scène notamment de Brecht (Le Cercle de craie caucasien, Galilée) d’Evgueni Schwartz (Le Dragon) ou de Martin Crimp (Getting attention en 2006 au Théâtre de la Ville les Abbesses), eut une révélation : La Ville, cette chanson qui suit un homme au long des rues, c’est du théâtre. Tout y est, le décor, le personnage, et même une histoire. Et surtout une ambiance, un arrière plan de mélancolie, qui d’ailleurs se retrouve dans une bonne partie du répertoire de Nougaro. Naturellement, Christophe Rauck le connaissait, mais uniquement par le disque, la radio et les émissions de télévision. Il n’a pas eu la chance de le voir en direct sur scène. Peut-être cette lacune a-t-elle déclenché et nourri l’irrépressible désir de faire revivre Claude Nougaro ? Non pas par le biais d’une biographie plus ou moins romancée, mais en cherchant l’homme qui se révèle dans les paroles et musiques interprétées par le personnage public. Un personnage de théâtre, vivant, vibrant. On le surnommait “le petit taureau”, titre de l’une de ses premières chansons. Il était effectivement de taille moyenne, débordant d’une force bien maîtrisée, et qu’il savait laisser exploser au moment juste. Tout dans son attitude, dans ses textes, raconte le macho rageur, éperdu, perdu dans ce nuage de mélancolie qui a retenu l’attention, l’émotion de Christophe Rauck. Parti en quête de son Nougaro, il a voulu traverser le virtuel de ces images télévisées par lesquelles il l’a connu ; et qui lui restaient en mémoire. Il l’a suivi chez lui, a contacté sa famille, s’est plongé dans l’ensemble de son oeuvre et de son répertoire. Sans chercher pourtant un quelconque “secret”, la question n’est pas là. Ce dont il s’agit, c’est de donner vie à un être humain, porteur d’un art qui s’adresse à la sensibilité de chacun. L’art populaire par excellence : la chanson. Alors sur scène, il y aura celles de Nougaro. Pourtant, il ne faut pas s’attendre à un tour de chant, reprenant et alternant succès et textes mal aimés, leur offrant un nouveau look, ou au contraire en quête d’un rappel dans la nostalgie de la mémoire. Sur scène, il y aura le théâtre, et il sera musical, interprété par des comédiens sachant chanter : Cécile Garcia-Fogel et Philippe Bérodot. Une femme, un homme car ce sont toujours des histoires et des rêves d’amour que raconte Nougaro. Les va et vient des sentiments, du désir et de la douleur, des rires et des pleurs, des victoires et des défaites dans le grand jeu de la vie, d’où le sentiment n’est jamais absent. La musique est là, certes présente, jouée “live”, mais en retrait des mots. C’est avec discrétion qu’elle les accompagne, comme une sensation du passé. Sans doute se souviendra-t-on des airs plus longtemps, ou même plus précisément que des paroles. Mais ce sont elles qui racontent l’homme. Un homme à découvrir derrière Nougaro-le-chanteur. Tout au moins l’homme que Christophe Rauck un jour, a entendu différemment. Celui qu’il a imaginé, pour lequel il s’est passionné, qu’il a voulu faire écouter et connaître, son Nougaro à lui, à nous, à tous. »

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Claude Nougarlaude Nougarlaude Nougarlaude Nougaro, , , , 1929192919291929----2004200420042004 Fils d'un chanteur d'opéra et d'une pianiste, Claude Nougaro baigne dès sa plus tendre enfance dans un univers musical varié, composé aussi bien de Rossini et Bizet que de Charles Trenet et Edith Piaf. Son adolescence se passe de façon un peu chaotique. Il est bringuebalé de collège en collège, de renvois en fugues. L'échec au baccalauréat est le point final de son parcours scolaire. Il monte alors à Paris où il se lance dans le journalisme puis dans l'écriture de textes, qui deviendront vite des chansons. Il écrit des textes pour Philippe Clay, Marcel Amont, en envoie à Marguerite Monod qui les met en musique. Il rencontre Brassens, Mouloudji et Audiberti, lequel deviendra son père spirituel. En 1955, l'artiste parvient à vaincre sa timidité et ose chanter ses premières chansons sur la scène du Lapin Agile, cabaret parisien situé sur la butte Montmartre. Il y crée en 58, Il y avait une ville qui deviendra le premier titre de son premier 33 tours, gravé en 1959. Il part en tournée pour la première partie de Dalida. Une autre rencontre déterminante va accélérer les événements, celle du jeune pianiste et compositeur Michel Legrand, avec qui il enregistre un nouveau disque pour la firme Philips. Très influencés tous deux par le jazz, la couleur est donnée. Une petite fille est donc en 62 le premier succès discographique de Claude Nougaro. Il confirme sa notoriété en 1962 avec son ode à sa fille récemment née, Cécile, ma fille. Les évènements de Mai 68 lui inspirent un torrentiel Paris Mai, plaidoyer pour la vie, qui sera interdit d'antenne, bien qu'il soit farouchement opposé à la politique : si je dois endosser cette guérite étroite, avec sa manche gauche, avec sa manche droite, ses pâles oraisons, ses hymnes cramoisis, sa passion du futur, sa chronique amnésie... Il enregistre la même année son premier album live à l'Olympia : Une soirée avec Claude Nougaro. Sa carrière se poursuit alors de façon régulière, ponctuée de succès : le Jazz et la Java, Tu verras (adaptation française de O que será de Chico Buarque de Holanda), l'Île de Ré, Armstrong ou Petit Taureau. Après un album jugé décevant au niveau des résultats (Bleu Blanc Blues) en 1984, sa maison de disques ne lui renouvelle pas son contrat. Nougaro part alors pour New York, en quête d'inspiration, écrit et enregistre sur place un disque financé par WEA : Nougayork, dont le succès retentissant fut une surprise ironique. Durant toute sa carrière, il découvre l'Afrique, le Brésil et les États-Unis qui lui inspirent de nombreux succès et lui assurent les faveurs d'un large public. Le Prix Spécial de la chanson française de l'Académie du disque lui est décerné en 78 pour Tu verras. En 1988, il reçoit la Victoire de la musique du meilleur artiste et du meilleur album. Homme plein de verve, d'humour et de coeur, imprégné de jazz, de java, de rock et de world music, cet artiste de talent meurt le 4 mars 2004.

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Sélection discographiqueSélection discographiqueSélection discographiqueSélection discographique

• 1962 : Le Cinéma • 1967 : Petit taureau • 1969 : Une Soirée avec Claude Nougaro (enregistrement public à l'Olympia) • 1971 : Sœur Ame • 1972 : Les Grandes Chansons de Claude Nougaro • 1973 : Locomotive d'or • 1974 : Récréation • 1975 : Femmes et famines • 1976 : Plume d'ange • 1977 : Claude Nougaro (enregistrement public à l'Olympia) • 1978 : Tu verras • 1979 : Nougaro 79 • 1980 : Assez • 1981 : Chansons nettes • 1982 : Au New Morning • 1983 : Ami chemin • 1985 : Bleu Blanc Blues • 1987 : Nougayork • 1989 : Pacifique • 1991 : Une voix dix doigts • 1993 : Chansongs • 1994 : Grand Angle Sur • 1995 : The Best de Scène • 1997 : L'Enfant Phare • 1998 : Hombre et Lumière (concert enregistré à Toulouse) • 2000 : Embarquement Immédiat • 2002 : Enregistrement public au Théâtre des Champs-Elysées • 2004 : La Note bleue (posthume) • 2005 : L'Intégrale studio (Coffret 14 CD + 1 DVD)

BibliogrBibliogrBibliogrBibliograpapapaphiehiehiehie

• L'Ivre de mots (2002) • Fables de ma fontaine (2003)

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Christophe Rauck, metteur en schristophe Rauck, metteur en schristophe Rauck, metteur en schristophe Rauck, metteur en scènenenene

Christophe Rauck est comédien et metteur en scène. Il fait d’abord un passage aux Arts décoratifs de Nice. En 1998-99, il suit le stage de mise en scène de Lev Dodine à Saint-Pétersbourg dans le cadre de l'École Nomade de mise en scène du Jeune Théâtre National.

Il est ensuite comédien jusqu'en 1996. Il jouera dans les pièces On ne meurt pas au 34 (m.e.s. Nicolas Bataille), Caligula d'Albert Camus (m.e.s. Antonio Diaz Florian) et Volpone de Ben Johnson (m.e.s. Antonio Diaz Florian). Au Théâtre du Soleil, on le retrouve dans Les Atrides d'Eschyle-Euripide (m.e.s. Ariane Mnouchkine), La ville-parjure ou le réveil des Erynies d'Hélène Cixous (m.e.s. Ariane Mnouckine) et L'Orestie d'Eschyle (m.e.s. Sylviu Purcarete). En 1996, Christophe Rauck crée avec des comédiens issus du Théâtre du Soleil la compagnie En 1996, Christophe Rauck crée avec des comédiens issus du Théâtre du Soleil la compagnie En 1996, Christophe Rauck crée avec des comédiens issus du Théâtre du Soleil la compagnie En 1996, Christophe Rauck crée avec des comédiens issus du Théâtre du Soleil la compagnie "Terrain vague ("Terrain vague ("Terrain vague ("Terrain vague (Titre provisoireTitre provisoireTitre provisoireTitre provisoire)". )". )". )". Il met en scène Le Cercle de craie caucasien de Brecht. Le spectacle sera alors joué au Théâtre du Soleil et partira en tournée pendant deux ans (1997/1998). Il sera présenté au Berliner Ensemble en 1997 dans le cadre des manifestations organisées pour le centenaire de la naissance de Bertolt Brecht. Suivront Comme il vous plaira et La Nuit des Rois de Shakespeare puis Le Théâtre ambulant Chopalovitch pour l'été 2000 au Théâtre du Peuple de Bussang. En 2001, la création du Rire des asticots, montage de textes et chansons de Cami sera en tournée en 2001 et 2002 (accueilli par le Grand T au Théâtre Universitaire de Nantes en décembre 2002). En 2003, Christophe Rauck est nommé directeur du Théâtre du Peuple En 2003, Christophe Rauck est nommé directeur du Théâtre du Peuple En 2003, Christophe Rauck est nommé directeur du Théâtre du Peuple En 2003, Christophe Rauck est nommé directeur du Théâtre du Peuple ---- Maurice Pottecher à Maurice Pottecher à Maurice Pottecher à Maurice Pottecher à BussangBussangBussangBussang. Il y met en scène Le Dragon d'Evgueni Schwartz, repris en tournée durant la saison 2004/2005 (présenté au Grand T en novembre 2004), et La Vie de Galilée de Bertolt Brecht en 2004. Pour sa dernière saison au Théâtre du Peuple, il crée Le Revizor de Nicolas Gogol avec des chansons de Rémi De Vos en juillet 2005 (présenté au Grand T en octobre 2006). Il met également en scène cette année là Getting attention de Martin Crimp au Théâtre de la Ville – les Abbesses et au Théâtre Vidy – Lausanne. Depuis 2007, il dirige le Théâtre Gérard Philippe à Saint-Denis. Il dirige régulièrement des ateliers, les derniers au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris, et au Théâtre National de Strasbourg.

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Pistes de travailistes de travailistes de travailistes de travail Proposées par Catherine Le Moullec, coordinatrice jumelage au Grand T S’interroger sur le titre du spectacle :S’interroger sur le titre du spectacle :S’interroger sur le titre du spectacle :S’interroger sur le titre du spectacle : Quelles évocations ? Quelle signification ? De quoi ça va parler ? Qui est Nougaro ? S’interroger sur le genre du spectacle, par exemple à partir de la page S’interroger sur le genre du spectacle, par exemple à partir de la page S’interroger sur le genre du spectacle, par exemple à partir de la page S’interroger sur le genre du spectacle, par exemple à partir de la page de présentation extraite du programme du Grand T:de présentation extraite du programme du Grand T:de présentation extraite du programme du Grand T:de présentation extraite du programme du Grand T: • Le texte de présentation parle de théâtre musical : qu’est-ce que c’est ? Faire le lien avec l’histoire du théâtre : la tragédie, le choeur et « l’orchestrique », le vaudeville et ses chansons, l’opérette et l’opéra, la comédie musicale aujourd’hui… Qu’est-ce qu’un spectacle de théâtre musical aujourd’hui ? • On peut aussi étudier les rapports qu’entretiennent poésie et musique aujourd’hui : Ferré et Verlaine ou Rimbaud, Prévert, et d’autres auteurs plus récents. On peut aussi créer des liens avec le slam, genre bien connu des élèves. Autour de l’équipe du Autour de l’équipe du Autour de l’équipe du Autour de l’équipe du spectacle :spectacle :spectacle :spectacle : Effectuer une recherche sur les comédiens et le metteur en scène, Christophe Rauck (plusieurs de ses spectacles ont été présentés au Grand T). Autour de Nougaro :Autour de Nougaro :Autour de Nougaro :Autour de Nougaro : • Effectuer une recherche documentaire sur le chanteur, ses chansons. On peut trouver des photos de lui sur internet (cela peut faire l’objet d’un travail à la maison). • Evoquer ses surnoms : « le petit taureau », « le boxeur » et ses relations fortes avec sa région (Toulouse…), ses maisons de disques. Son histoire qui le relie à trois villes importantes (cf. son retour en France avec Nougayork). On peut tenter de retrouver des enregistrements d’émissions consacrées à Claude Nougaro sur Radio France. • Faire écouter certaines de ses chansons, ses interviews. • Evoquer l’engagement de Nougaro, à travers certaines thématiques de ses chansons. Autour des titres de ses chansons :Autour des titres de ses chansons :Autour des titres de ses chansons :Autour des titres de ses chansons : • S’essayer à dire ce que les titres des chansons racontent sur Nougaro, sur ses thèmes d’inspiration et sur son écriture (les jeux de mots, le travail sur la langue, l’inspiration régionale…). • Scinder en deux les titres des chansons et s’exercer à réunir les deux moitiés. Cela permet d’évoquer la musicalité des titres et leurs rimes. • Observer l’enchaînement des mots (cf. Nouga-york) et inventer des titres qui ressemblent à ceux de Nougaro. • Créer, inventer un personnage à partir du titre d’une chanson. • Jouer, mettre en image certains titres. • Trouver une image ou une sensation évoquée par les titres des chansons. Rédiger quelques lignes justifiant ce choix. Imaginer ensuite un geste ou une attitude corporelle qui puisse évoquer ce titre. • Travailler la diction en mettant « en bouche » les titres qui jouent avec les sonorités. Constater l’effet poétique qu’ils produisent. Classer les titres par groupe thématique. • Ecoute collective de la chanson Armstrong. Noter les mots-clefs de la chanson et se questionner sur le personnage d’Armstrong et l’intérêt que Nougaro pouvait lui porter.

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• Travailler sur les métaphores, avec les élèves.

A partir des textes deA partir des textes deA partir des textes deA partir des textes des chansons :s chansons :s chansons :s chansons : • Lire et dire les textes des chansons en oubliant la mélodie : dire seul ou en choeur. Plus tard, écouter la version chantée. • A partir de l’écoute d’une chanson, on repère certains mots ou expressions appuyés qui deviennent des consignes de jeu : les élèves qui déambulent doivent réagir à ces mots ou expressions lorsqu’ils les entendent. C’est la chanson qui donne alors des consignes de jeu dramatique (toujours prévoir un temps d’échauffement avant de se lancer dans ce type d’activités). « Dire et raconter ses chansons comme des histoires », écrit Christophe Rauck : • Ecouter ensemble quelques chansons de Nougaro et demander ensuite à un élève de raconter l’histoire de cette chanson aux autres. Une chanson, une image :Une chanson, une image :Une chanson, une image :Une chanson, une image : • Imaginer un décor pour certaines des chansons. Les chansons de Nougaro sont d’ailleurs très cinématographiques (plus que théâtrales ?). Lire avec les élèves le texte de Rauck sur la ville. • Illustrer le passage d’une chanson avec une image fixe (constituée à plusieurs) : demander à chaque élève de choisir une chanson à présenter aux autres, expliquer son choix et avant de faire entendre la chanson, présenter l’image fixe créée avec le groupe (travail sur le théâtre image). A partir des trois chansons sur la ville :A partir des trois chansons sur la ville :A partir des trois chansons sur la ville :A partir des trois chansons sur la ville : • Créer une petite forme à partir de ces textes : comment mêler les textes ? Dans quel décor ? Avec quels costumes ? Comment faire exister la ville par les corps sur le plateau (et plus particulièrement une ville que l’on découvre (New-York) , ou une ville que l’on retrouve et que l’on connaît bien (Toulouse) ou qui a changée, disparue !) ? Travailler sur les déplacements et les regards. • On peut aussi imaginer une affiche pour cette petite forme. • Lancer un exercice d’écriture : le portrait de sa ville ou bien de sa « ville idéale », que l’on se lit en binôme. Puis, s’emparer du texte d’un autre pour le dire face au groupe. La lecture peut être théâtralisée : former peu à peu un choeur de villes en composant une image. • Travailler le jeu dramatique à partir des bruitages de la ville (cf. CD Portrait de villes) en imaginant des personnages ou bien à partir de photos de villes (travailler sur le mode du théâtre-image). • Classer les répliques des chansons par thème. Consulter le site internetConsulter le site internetConsulter le site internetConsulter le site internet :::: http://www.nougaro.com/

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Aller au théâtreAller au théâtreAller au théâtreAller au théâtre : lire, voir, dire, écrire, : lire, voir, dire, écrire, : lire, voir, dire, écrire, : lire, voir, dire, écrire,

faire… faire… faire… faire…

avec les élèvesavec les élèvesavec les élèvesavec les élèves Par Catherine Le Moullec, formatrice à l’IUFM de Nantes Comment commencer un parcours théâtreComment commencer un parcours théâtreComment commencer un parcours théâtreComment commencer un parcours théâtre Rappel : il n’est pas toujours nécessaire de préparer la représentation. On peut parfois laisser les élèves se confronter directement à l’œuvre, surtout s’ils sont engagés depuis longtemps dans un parcours de spectateur. Tout cela est à peser au regard des difficultés possibles de la réception. Mais il est souvent motivant et productif d’aiguiser l’appétit et de créer un horizon d’attente ! Premier principe : choisir des activités « apéritives », donner envie au spectateur, susciter l’attente, refuser l’exhaustivité, éveiller la curiosité, garder le « suspense », ne pas vouloir tout expliquer. Deuxième principe : donner priorité au jeu théâtral dans chaque activité, s’efforcer de mettre en place des situations de prise de parole, d’oralisation, de jeu dramatique ou d’improvisation (par exemple, toutes les activités d’écriture seront suivies de mises en place de protocoles permettant l’oralisation collective). Dans un panier, chacun tire un papier sur lequel est inscrit un mot / une phrase-clef, en référence avec l’Ecole du spectateur (cf. en annexe document « mots-clefs école du spectateur »). A partir de ce mot, il s’agit de décrire une activité réalisable avec les élèves. Les enseignants qui participent à l’opération « Collèges au théâtre » depuis plusieurs années peuvent ainsi partager leur expérience avec les autres. C’est l’occasion de faire connaître les bases de l’Ecole du spectateur aux enseignants qui arrivent dans le dispositif. Autour du théâtreAutour du théâtreAutour du théâtreAutour du théâtre Les pratiques de spectateur : * Questionnaire autour du théâtre et des représentations qu’en ont les élèves. A faire dépouiller et commenter par la classe. Faire l’état des lieuxl’état des lieuxl’état des lieuxl’état des lieux des représentations du théâtre dans la classe. Se renseigner pour savoir qui dans la classe est déjà allé au théâtre. Faire ressortir les mots qu’ils connaissent. * « La sortie au théâtre » (en souvenir du sketch de Karl Valentin !) : groupement de textes autour des spectateurs de théâtre, lire, dire ou écrire un souvenir de théun souvenir de théun souvenir de théun souvenir de théâtreâtreâtreâtre bon ou mauvais. Raconter un souvenir est une incitation à la prise de parole pour les élèves. Possibilité d’utiliser le livre Moi, j’ai rien d’intéressant à dire de Jean-Pierre Moulères, publié aux Editions de l’Atalante. Penser à l’exercice du filet : avant de prendre la parole, je dois rencontrer le regard de quelqu’un. * Le comportement du spectateur : la charte du spectateurla charte du spectateurla charte du spectateurla charte du spectateur. A partir des lettres de l’abécédaire, possibilité de faire inventer des définitions aux élèves. Possibilité de réaliser des lectures plurielles de cette charte. Improviser sur le « mauvais spectateur de théâtre ». Exercice des gardiens du théâtre : faire jouer les situations (reprise, avec des consignes vocales ou d’interprétation, de l’un des articles à adresser au public…) à la manière de Pennac. Rédiger les dix droits du spectateur (cf. en annexe le document « Les Droits du lecteur »)

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* Observer des photos de publics (en salle, en plein air, devant un concert de rock…), les décrire et analyser ce qu’elles suggèrent du public et de celui qui a pris la photographie bien sûr ! Découvrir le théâtre, un art et un métier… * Recherches sur le théâtre à travers les époques ou dans le monde : utiliser abondamment l’iconographie : faire commenter des images d’acteurs de tragédie en Grèce ancienne, de kathakali, de théâtre nô, puis de commedia dell’arte et de théâtre d’aujourd’hui. Retrouver leur origine géographique, les faire classer chronologiquement. S’intéresser aux diverses traditions du maquillage, du masque… * Collecter dans les journaux des critiques de spectacle. Les lire, les commenter et les mettre en parallèle avec des critiques d’auteurs littéraires reconnus. * Réunir des photos de spectacles, les observer et les commenter. Montrer que le décor et les costumes ont des qualités plastiques et des significations. * * * * Le vocabulaire du théâtreLe vocabulaire du théâtreLe vocabulaire du théâtreLe vocabulaire du théâtre : s’amuser avec le vocabulaire spécifique (imaginer des jeux de vocabulaire à partir du Dictionnaire de la langue du théâtre d’Agnès Pierron, Collection Les Usuels, Editions Robert), avec les expressions « consacrées ». Par exemple : écrire une scène autour de l’expression « brûler les planches ». Possibilité d’utiliser le vocabulaire lié aux métiers et à la terminologie propre au théâtre. C’est le moment de faire comprendre que tout est important dans le spectacle (lumières, décors, costumes…). Jouer dans l’espace, les expressions comme « cour » et « jardin », « avant-scène », « fond de scène », etc. Constituer une image représentant un groupe de comédiens de boulevard ou de tragédiens, des régisseurs ou des metteurs en scène. Préparer des mots sur des petits papiers et faire tirer ces mots par les élèves. Ceux-ci doivent donner une explication du mot qu’ils ont tiré. Réaliser un « brainstorming » dans la classe pour trouver la définition la plus précise possible. S’appuyer sur les textes d’Amiour, d’Alain Gautré pour déclencher l’écriture (cf. en annexe document « Quelques déclencheurs d’écriture »). * Visiter un (ou des) théâtre(s) et découvrir la réalité du lieu (étudier son plan, espace de jeu, espace public, localisation dans la ville…). Jouer dans ce lieu si possible (même simplement une prise de parole sur la scène). * Découvrir les métiers du théâtre et sa réalité économique (étudier des plaquettes ou des programmes de différents lieux de programmation, les repérer sur une carte, consulter leur site internet, découvrir l’organigramme d’un lieu de diffusion et de création). * S’intéresser à la réalité économique et politique du théâtre à travers les époques en posant la question du prix de la place : la chorégie dans l’antiquité, la protection royale, le mécénat, le subventionnement institutionnel. * Accueillir un(e) scénographe, un régisseur(e) dans sa classe, préparer cette rencontre et l’interview. * A partir de tout cela établir une grille de lecture du spectacle théâtral avec les élèves qui mette en valeur tous les aspects de cet art : le jeu des comédiens, la mise en scène, le traitement de l’espace, le décor, les costumes, les lumières, la musique (il est important que cela ne vienne qu’en fin de parcours !).

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Autour du texteAutour du texteAutour du texteAutour du texte * Le titre : à partir du titre, caractériser de manière positive ou négative (dire ce que le spectacle va être et ce qu’il ne va pas être), mettre ce titre en relation avec d’autres (textes du même auteur, de la même époque, du même genre théâtral… en tirer des conclusions) ; écrire les premières répliques d’un spectacle qui aurait ce titre ; écrire un texte de présentation du spectacle à partir du titre. * La liste de personnagesLa liste de personnagesLa liste de personnagesLa liste de personnages : mettre en scène l’entrée des différents personnages pour constituer un tableau collectif. Leur inventer une réplique, ou au contraire découvrir des répliques et en regard de la liste des personnages, leur restituer leur réplique. Rêver à partir des noms de personnages et leur imaginer un futur. Faire un exercice de mémorisation (parfois bien utile pour certaines pièces à riche distribution). Tenter de faire créer des personnages par les élèves, avec des costumes, ou un accessoire par exemple (imaginer comment il se comporte, sa démarche, sa façon de parler…). Avec la liste des personnages de la pièce, on peut essayer d’imaginer quels sont les rapports qui les unissent, inventer leur histoire, les incarner. * Travailler un corpus de répliquesun corpus de répliquesun corpus de répliquesun corpus de répliques qui permet d’entrer dans la fable et la thématique, de connaître les personnages, leurs rapports et conflits tout en travaillant corps et voix, adresse et espace. Les lectures plurielles et jeux d’adresse permettent de mémoriser et faire siennes ces répliques. On peut donner une réplique à chaque élève et lui demander de la retrouver pendant le spectacle. On peut aussi se mettre en jeu et travailler l’intonation de certaines répliques. A partir d’une sélection de répliques (ce qu’un personnage dit et ce qu’on dit de lui, ou ce qu’on lui dit…), essayer de comprendre le personnage. Pour travailler l’adresse, faire échanger des répliques entre élèves (à qui je m’adresse ? à tout le monde, à une personne en particulier, au public ?). Les répliques peuvent aussi attirer l’attention sur l’espace dans toutes ses dimensions (espace mimétique où est censée se passer l’action, espaces hors scène, métaphores spatiales, espace symbolique). Tous ces exemples montrent que l’animateur doit choisir en fonction de ce sur quoi il veut attirer l’attention : le texte, les choix du metteur en scène… On peut ensuite composer des images et des tableaux, mettre en scène des entrées sur des musiques différentes, créer des « machines rythmiques » de personnages… On peut également faire écrire des suites de répliques en particulier pour les duos. Les élèves ne découvriront la « vraie » suite que lors du spectacle. La première et la dernière réplique : imaginer ce qui se passe « entre », raconter la fable. * On peut inventer une bandeune bandeune bandeune bande----annonceannonceannonceannonce du spectacle tel qu’on l’imagine, en trois tableaux par exemple. C’est un travail qui peut être effectué avant ou après la représentation et qui fait intervenir l’image, le son et le bruitage. Les élèves peuvent se mettre en scène par groupe. Ce travail peut être réalisé à partir de mots que les élèves auront choisis pour qualifier le spectacle (adjectifs qualificatifs, objets, couleurs, sons). * Proposer une scénographie (dessin ou maquette) ou des costumes. On peut travailler alors avec des propositions de couleurs, de matières, des petits échantillons de tissu, des esquisses tout comme le font les professionnels. * S’il s’agit d’un texte classique, il peut être intéressant de demander aux élèves de constituer un dossier documentaire sur les différentes mises en scène qui ont émaillé la vie de ce texte (photographies, citations diverses…). Ce répertoire de mises en scène sera très utile également pour l’analyse de la représentation. Dans le même ordre d’idée, on peut observer et analyser des photographies ou des extraits vidéo proposant diverses interprétations d’un texte ou d’une même scène.

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Autour de la représentationAutour de la représentationAutour de la représentationAutour de la représentation * Lire l’affichel’affichel’affichel’affiche : de quoi ça parle, qu’est-ce que ça raconte, qu’est-ce que ça dit ? Mettre en commun de toutes ces réponses et à partir de cela constituer un tableau représentant l’idée que l’on a du spectacle. Créer une autre affiche (dessin, collages…) Si l’affiche montre des comédiens en jeu, reprendre ce jeu en image fixe, imaginer les répliques à proférer, l’image ou la réplique précédentes, l’image ou la réplique suivantes ; le monologue intérieur du personnage représenté avant son entrée en scène. Proposer la réplique d’un deuxième personnage hors champ suggéré par le regard. Distinguer les parties textes et les images. L’affiche peut être également exploitable pour faire connaître les métiers du théâtre. A partir de quelques éléments de la pièce on peut faire créer une affiche du spectacle aux élèves. Cet exercice peut être réalisé après le spectacle comme forme d’expression. Les affiches créées par les élèves peuvent être montrées aux comédiens lors de leur venue, pour amorcer l’échange par exemple. * Travail sur les documents annexes : dossier dramaturgique, articles de presse, plaquette du spectacle, notes d’intentions de mise en scène… Tout cela permet d’appréhender la réalité des différents intervenants de la création : le scénographe, le dramaturge, le créateur lumière, le compositeur… Etudier la nature et le contenu des différents renseignements donnés sur l’argument du spectacle et les choix artistiques du metteur en scène. Et encore ! On peut ressentir le besoin de donner quelques renseignements sur l’auteur, le genre, la période ou les événements historiques évoqués. Distribuer une feuille de vocabulaire spécifique au texte mis en scène. Il faut éviter de rendre cela trop « encombrant » : imaginer des protocoles et des situations de jeu, se saisir des potentialités de l’iconographie (peintures, photographies, extraits de films…) et des autres arts (musique, arts plastiques, danse…) pour ouvrir à un monde, un pays, une époque, un mouvement artistique… Pendant le spectaclePendant le spectaclePendant le spectaclePendant le spectacle Surtout profiter du moment du spectacle et prendre son plaisir de spectateurSurtout profiter du moment du spectacle et prendre son plaisir de spectateurSurtout profiter du moment du spectacle et prendre son plaisir de spectateurSurtout profiter du moment du spectacle et prendre son plaisir de spectateur !!!! Pour favoriser l’attention et susciter la curiosité des futurs spectateurs, leur confier individuellement ou par petits groupes une missionune missionune missionune mission personnalisée à remplir pendant la représentation : l’un devra s’intéresser au décor, un autre aux éclairages, un autre aux costumes ou au jeu des acteurs. On peut aussi retrouver la réplique sur laquelle on a travaillé. Ces missions seront ensuite bienvenues lors de l’analyse du spectacle, mais attention cela ne doit pas gâcher le plaisir de la représentation ! Possibilité de rendre compte de ce travail en classe ensuite par un cours exposé. Possibilité de faire rédiger un article de presse, une critique. Comment prolonger, ou après le spectacleComment prolonger, ou après le spectacleComment prolonger, ou après le spectacleComment prolonger, ou après le spectacle PartagerPartagerPartagerPartager * Utiliser des déclencheurs de parole : je me souviens, j’ai aimé, je n’ai pas aimé, j’ai compris, je n’ai pas compris, j’aurais préféré… Quel est le mot qui vient à l’esprit au souvenir du spectacle ? * La mémoire immédiate : quelles résonances intimes le spectacle a-t-il chez les élèves ? Portrait Portrait Portrait Portrait chinoischinoischinoischinois : « si ce spectacle était une couleur ? », « une musique ? », « une matière ? », « un objet ? », « une époque ? », « un personnage célèbre ? », « un adjectif ? ».

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* Les cinq sens : le spectacle m’a fait penser à une couleur, une odeur ou un parfum, un goût… * A partir de la grille de lecture et des missions. Insister sur la mise en commun (description) et la phase d’analyse (le pourquoi des choix de la mise en scène), faire une mise en commun par groupes de ces analyses pour rédiger ensuite une critique commune. RédigerRédigerRédigerRédiger * Un mot ou une phrase : « s’il n’y avait qu’une seule chose à dire, ce serait… » * Une liste poétique à la façon de Pérec (« je me souviens… ») ou un inventaire à la façon de Prévert. * Une critique du spectacle en trois phrases, ou seulement le titre de sa critique ! * Une lettre (ou une carte postale) à l’un des personnages, l’un des acteurs du spectacle ou au metteur en scène. Favoriser une correspondance avec la troupe si possible (se renseigner sur la tournée ou prendre contact par l’intermédiaire du diffuseur). * Un poème (un haïku). * Un titre : « si je devais proposer un autre titre, ce serait… ». Justifier son choix ! * La parodie d’une scène, un pastiche du genre, une perturbation (exemple on fait intervenir un personnage connu d’une autre pièce de théâtre ou un héros filmique à un moment de l’intrigue), une bifurcation (et si au lieu de partir, ce personnage était resté ?) ImaginerImaginerImaginerImaginer * Proposer une autre affiche, un autre décor, de nouveaux costumes. Réaliser une nouvelle maquette ! * Constituer l’album-photos du spectacle, d’un personnage. Associer très librement collages, dessins et images. * Constituer le musée imaginaire d’un des personnages ou une collection d’objets qui nous le fasse (re)connaître. L’intérêt lors de ce type d’activités est à la fois dans le développement de l’esprit créatif et dans l’apprentissage de l’argumentation et de la justification des choix lors de la présentation à la classe. Il est important alors de proposer au sein de l’établissement, si possible en les affichant ou en les exposant, le résultat de ces travaux individuels et collectifs ! Jouer, improviserJouer, improviserJouer, improviserJouer, improviser * Le théâtrethéâtrethéâtrethéâtre----imageimageimageimage. Possibilité de faire créer des images à partir de répliques du texte. Rappeler les notions d’espace, de regard et de rythme. Possibilité d’utiliser une photo. Le théâtre-image peut être utilisé en amont de la représentation, en guise de préparation, ou en aval, afin de faire s’exprimer les élèves d’une autre manière que la parole. * Retrouver une image fixe du spectacle, improviser la suite. * Retrouver par des improvisations vocales ou une machine rythmique le paysage sonore de la pièce.

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* Rejouer la scène préférée et proposer d’autres indications de jeu et de mise en scène. L’intérêt vient alors de la diversité des propositions qui se confrontent. * Faire raconter la fable du point de vue de chaque personnage. * Jouer le monologue intérieur d’un personnage qui nous révèle ce qu’il pense à la fin du spectacle. * Improviser en duo le pour et le contre sur le spectacle (les critiques dans Télérama) * Jouer l’émission de télévision où le journaliste interviewe metteur en scène, comédiens, régisseurs… * Créer une « petite forme » s’inspirant du spectacle : de sa forme, de son genre, de son esthétique ; faire vivre les mêmes personnages dix ans avant ou après ; travailler des extraits du même auteur.

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