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Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général Samedi 2 avril Accentus | Laurence Equilbey | Pieter-Jelle de Boer Dans le cadre du cycle Le Paciisme Du vendredi 1 er au dimanche 10 avril Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Accentus | Laurence Equilbey | Pieter-Jelle de Boer | Samedi 2 avril

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Roch-Olivier Maistre,

Président du Conseil d’administration

Laurent Bayle,

Directeur général

Samedi 2 avril Accentus | Laurence Equilbey | Pieter-Jelle de Boer

Dans le cadre du cycle Le Paciisme

Du vendredi 1er au dimanche 10 avril

Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert,

à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Acc

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Lors du premier concert de ce cycle, l’ensemble Hespèrion XXI, dirigé par Jordi Savall, fait revivre la tragédie

cathare. L’intérêt porté à ce mouvement religieux n’est pas seulement motivé par un souci historique.

Comme l’écrit Jordi Savall dans sa présentation de son disque Le Royaume oublié – La tragédie cathare :

« L’invasion de l’Occitanie et spécialement le massacre du 22 juillet 1209 [à Béziers, dans le cadre de la croisade

contre les Albigeois] nous rappellent dramatiquement les équivalents dans les temps modernes… ».

L’amour entre les hommes, c’est le rêve de Schönberg et Stockhausen dans les pièces composant

le programme de l’ensemble Accentus. Schönberg a composé son chœur mixte à huit voix dédié

à la paix sur la Terre (Friede auf Erden) quelques années avant la Première Guerre mondiale. L’harmonie,

c’est également ce dont débattent les choristes du « parlement du monde » (Welt-Parlament) de

Stockhausen, premier acte du Mercredi de Lumière.

Promouvoir la paix, c’est aussi dénoncer la guerre : telle est la démarche adoptée par George Crumb et

Jaques Rebotier. Écrit en 1970, le quatuor de Crumb Black Angels fut inspiré par la guerre du Vietnam.

Convoquant l’image de l’ange déchu, il abonde en allusions à la mort et au diable. Avec RAS, oratorio du

quotidien, Rebotier propose une rélexion sur le « rapport frauduleux entre paix et paciication, sur la guerre

par les mots ».

La pastorale héroïque de Rameau Naïs salue quant à elle le traité d’Aix-la-Chapelle qui a mis in à la guerre

de succession d’Autriche. Donnée à l’Opéra de Paris en avril 1749, un an après le traité, cette pastorale

porte en sous-titre la mention « opéra pour la paix ». Le prologue est une allégorie : Jupiter représente

Louis XIV, qui partage le gouvernement du monde avec George II, iguré en Neptune. Ce sont les amours

de ce dernier avec la nymphe Naïs que content les trois actes suivant.

C’est sans slogans tonitruants que Berio et Nono évoquent « l’être-ensemble ». No hay caminos (1987)

de Nono rend hommage au cinéaste Andreï Tarkovski. Le titre de cette pièce provient d’une phrase

inscrite sur le mur d’un cloître de Tolède : « Marcheurs, il n’y a pas de chemins, il n’y a qu’à marcher ».

Une invite, en l’absence de pistes avérées et sûres, à refuser les dogmes et les parcours préétablis pour

s’ouvrir à l’utopie collective, paciique et libre. La Sinfonia de Berio (1968), dont le titre doit être entendu

au sens étymologique de « jouer ensemble », est un symbole de paix, notamment par la référence

à Martin Luther King et par la combinaison d’une multitude de citations musicales, véritable parabole

paciiste, dans le troisième mouvement.

Le dernier concert de ce cycle aborde quant à lui la guerre elle-même. Emmanuelle Bertrand rend

hommage au violoncelliste Maurice Maréchal (1892-1964) qui, pendant la Première Guerre mondiale,

s’était fait fabriquer par deux menuisiers un instrument surnommé « le poilu », confectionné avec des

caisses de munitions et aujourd’hui conservé au Musée de la musique. Emmanuelle Bertrand en a fait

faire une réplique, ain d’accompagner d’extraits musicaux la lecture des carnets de celui qu’elle considère

un peu comme un « grand-père ». Pour clôturer ce concert, elle interprète également en formation de

chambre une œuvre composée pendant la Deuxième Guerre mondiale cette fois : le Quatuor pour la in

du Temps de Messiaen, dont la « première » eut lieu en Allemagne, en 1941, au Stalag VIII A.

Cycle Le Paciisme

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DU VENDREDI 1ER AU DIMANCHE 10 AVRIL

VENDREDI 1er AVRIL – 20H

Le Royaume oublié

La Tragédie cathare – La Croisade

contre les Albigeois

Jordi Savall, Montserrat Figueras,

conception musicale du projet

Montserrat Figueras, chant, cithare

Pascal Bertin, contre-ténor

Lluis Vilamajo, ténor

Marc Mauillon, baryton

La Capella Reial de Catalunya

René Zosso, récitant

Manuel Forcano, récitant

Hespèrion XXI

SAMEDI 2 AVRIL – 20H

Arnold Schönberg

Farben

Dreimal tausend Jahre

De Profundis

Friede auf Erden

Matthias Pintscher

She cholat ahavath ani (création)*

Karlheinz Stockhausen

Welt-Parlament

Accentus

Laurence Equilbey, direction

Pieter-Jelle de Boer, direction*

DIMANCHE 3 AVRIL – 16H30

George Crumb

Black Angels

Jacques Rebotier

RAS (création)

Solistes de l’Ensemble

intercontemporain

Jacques Rebotier, mise en forme

Hae-Sun Kang, violon

Alain Billard, guitare basse électrique,

clarinette

Jeanne-Marie Conquer, violon

Christophe Desjardins, alto

Pierre Strauch, violoncelle

Frédéric Stochl, contrebasse

MERCREDI 6 AVRIL – 20H

Jean-Philippe Rameau

Naïs, « opéra pour la paix »

La Simphonie du Marais

Le Chœur du Marais

Hugo Reyne, direction

Mireille Delunsch, soprano

Dorothée Leclair, soprano

Jean-Paul Fouchécourt, haute-contre

Mathias Vidal, haute-contre

Arnaud Marzorati, baryton

Alain Buet, baryton

Matthieu Heim, basse

SAMEDI 9 AVRIL – 20H

Luigi Nono

No hay caminos, hay que caminar…

Andrej Tarkowskij

Luciano Berio

Sinfonia

Ensemble intercontemporain

Orchestre du Conservatoire de Paris

The Swingle Singers

Jonathan Nott, direction

DIMANCHE 10 AVRIL – 16H30

Benjamin Britten

Suite n° 3

Hans Werner Henze

Serenade

Pascal Amoyel

Libera me (création)

Henri Dutilleux

Strophe sur le nom de Sacher

Olivier Messiaen

Quatuor pour la in du Temps

Emmanuelle Bertrand, violoncelle

Carolin Widmann, violon

Jérôme Ducros, piano

Sharon Kam, clarinette

Didier Sandre, récitant

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SAMEDI 2 AVRIL – 20H

Salle des concerts

Arnold Schönberg

Farben – troisième des Cinq Pièces pour orchestre op. 16 (transcription de Franck Krawczyk)

Dreimal tausend Jahre op. 50a

De Profundis op. 50b

Friede auf Erden op. 13

Matthias Pintscher

She cholat ahavah ani (création française)*

entracte

Karlheinz Stockhausen

Welt-Parlament**

Accentus

Laurence Equilbey, direction

Pieter-Jelle de Boer, direction*

Julie Fuchs, Eva**

Romain Champion, Président**

Coproduction Cité de la musique, Accentus.

Enregistré par France Musique, ce concert sera difusé le 25 avril à 20h.

Ce concert est surtitré.

Fin du concert vers 21h50.

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Arnold Schönberg (1874-1951)

Farben – troisième des Cinq Pièces pour orchestre op. 16 (transcription de Franck Krawczyk)

Composition : 1909 (révision : 1922).

Création : 3 septembre 1912, au Queen’s Hall de Londres, par le Queen’s Hall Orchestra dirigé par Sir Henry Wood.

Éditeur : Peters.

Durée : environ 4 minutes.

Les Cinq Pièces pour orchestre op. 16, composées du 23 mai au 11 août 1909 et créées

le 3 septembre 1912 à Londres sous la direction de Henry Wood, représentent l’un des premiers

chefs-d’œuvre de l’expressionnisme musical et de la période dite « atonale libre ». Farben,

la troisième pièce, célèbre parce que visionnaire : brève, athématique, est d’abord formée

d’un seul accord de cinq sons, identique, ne se modiiant, indécis et précis, que par sa couleur

instrumentale. Schönberg réalise ici à plein ce qu’il présentait à Richard Strauss comme « de la

sonorité et de l’atmosphère. Ce n’est que de cela qu’il s’agit – absolument rien de symphonique, c’est

directement le contraire, pas d’architecture, pas de structure. Seulement une alternance bariolée,

incessante, de couleurs, de rythmes et d’atmosphères ». Célèbre aussi en ce qu’on lui accole la notion

de Klangfarbenmelodie (« mélodie de timbres »), quand même elle n’en est pas exemplaire.

Jean-Noël von der Weid

Dreimal tausend Jahre op. 50a

Composition : 1949.

Texte : « Dreimal tausend Jahre seit ich dich gesehen… », de Dagobert David Runes.

Création : 29 octobre 1949 à Fylkingen (Suède) par le chœur de chambre Lilla dirigé par Eric Ericson.

Efectif : chœur mixte.

Édition : Schott.

Durée : environ 3 minutes.

Cette brève pièce de vingt-cinq mesures seulement est composée sur un poème de l’auteur

américain Dagobert D. Dunes que Schönberg avait eu l’occasion de rencontrer à New York.

Comme Israël exists again (qui restera inachevé), Dreimal tausend Jahre célèbre la création de l’État

d’Israël. Les paroles, chantées par un chœur mixte à quatre voix, évoquent le retour des Juifs

en Israël et celui de Dieu en Terre promise.

La technique dodécaphonique est traitée ici avec une certaine liberté, ce qui est inhabituel

chez Schönberg. L’écriture contrapuntique se déploie lentement en d’amples phrases legato,

créant une atmosphère calme et recueillie. Dans la seconde partie, cette ambiance sera

légèrement égayée par le « tintement » des voix de femmes chantant staccato, évocation

pleine de délicatesse des sons et des chants annonçant le retour divin.

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De Profundis op. 50b, pour chœur mixte a cappella

Composition : 1950.

Texte : Psaume 130.

Commande : Fondation Koussevitzky.

Dédicace : « dem Staat Israel ».

Création : 29 janvier 1954, à Cologne, par le chœur de la Westdeutscher Rundfunk (Radio ouest-allemande)

dirigé par Bernhard Zimmermann.

Efectif : chœur mixte à 6 voix.

Éditeur : Israeli Music Publications, 1953.

Durée : environ 5 minutes.

Dédié à l’État d’Israël, le Psaume 130 est la dernière œuvre achevée de Schönberg.

Comme l’avait suggéré le chef de chœur Chemjo Vinaver, ce De profundis fut mis en musique

dans sa version hébraïque. Écrit pour six voix mixtes, il fait appel aussi bien au parlé rythmé

qu’au chanté. De tempo lent, mais d’une grande intensité dramatique, il joue sur de forts

contrastes tant au niveau des dynamiques que des registres. La forme oppose une première

partie mystérieuse, où les voix de femmes sont accompagnées par les chuchotements des

voix d’hommes, et une seconde déployant toute la puissance sonore du chœur. L’écriture

polyphonique, qui présente de nombreuses imitations, n’emploie pas une source mélodique

préexistante mais un matériau dodécaphonique traité avec la plus haute exigence.

Friede auf Erden op. 13, pour chœur mixte à 8 voix a cappella

Composition : 1907.

Texte : « Da die Hirten ihre Herde ließen… », de Conrad Ferdinand Meyer.

Création : 9 décembre 1911, sous la direction de Franz Schreker (version pour chœur et orchestre).

Efectif : chœur à huit voix.

Éditeur : Schott.

Durée : environ 10 minutes.

Composé sur un poème de Conrad Ferdinand Meyer, Friede auf Erden est écrit dans la tonalité

de ré mineur, particulièrement appréciée de Schönberg. Une tonalité élargie, évoluant dans

une trame contrapuntique dense, à quatre voix, souvent faite d’imitations, et qui se dédoublera

dans la partie majeure. La musique, qui suit la structure en quatre strophes, adhère au texte en

soulignant, avec une large palette expressive, les images contrastées, depuis l’évocation tendre

de la Mère et de l’Enfant jusqu’à la peinture violente des « faits sanglants », en passant par

la référence intense et exaltée à un monde de Justice et de Droit. La phrase « Paix sur la terre »

qui conclut chaque strophe, comme dans une prière, est soulignée musicalement par un même

motif de quatre notes.

Max Noubel

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Matthias Pintscher (1971)

She cholat ahavah ani (création française)

Texte : Cantique des Cantiques, chapitre 5

Durée : environ 15 minutes.

« Un condensé brut et intense d’états émotionnels quasi sans limites ». Ainsi Matthias Pintscher

résume-t-il le shir ha shirim, ou Cantique des Cantiques. « Tous les chapitres donnent cette

impression qu’ils n’ont ni début, ni milieu, ni in et qu’il s’agit plutôt de formes d’expression tournant

tout simplement à l’intérieur d’elles-mêmes. » C’est du chapitre 5 qu’est tiré le texte utilisé par

Pintscher dans sa composition a cappella pour l’Ensemble Vocal de la SWR de Stuttgart.

Selon le compositeur, she-cholat ahavah ani, qui signiie « Que je suis malade d’amour », résume

en une phrase-clé le thème de ce chant d’amour. Le célèbre texte hébreu ouvre également des

perspectives particulières en termes de structure. « En hébreu, les mots sont comme des îles,

des sources d’énergie, car tout provient de suites de mots courts. Pour un musicien ou un compositeur,

cela donne l’opportunité de plonger en profondeur dans la connotation des mots, car l’on peut

façonner soi-même le lot, le chemin d’un mot à l’autre, utilisant ceux-ci comme des objets. »

Cette répétition circulaire à l’intérieur du texte est porteuse d’images, depuis « des abysses

profondes jusqu’à l’extase et le ravissement », ce qui induit, selon Pintscher, un traitement

choral ; ainsi, le point de vue varie constamment et évoque une pièce de théâtre aux couleurs

changeantes. « Au départ, l’on peut dire que c’est un grand chant d’amour de la part d’Hashem,

c’est-à-dire de Dieu, pour son peuple élu Israël, et d’un autre côté c’est aussi un chant d’amour des

plus profanes. À l’origine, il s’agit de chants à la louange de la iancée et du iancé, dans lesquels

la perspective du chanteur est en perpétuelle évolution – tout d’abord un homme, puis une femme,

puis les illes de Jérusalem, ce qui donne en continu l’image d’un puzzle, selon la position à partir

de laquelle la personne chante ou parle. »

Concernant le traitement des voix, Pintscher a composé une texture vocale entièrement chantée,

sans découper le texte phonétiquement. « J’ai tenté de trouver l’abstraction sonore dans la structure

même, c’est-à-dire en premier lieu dans les harmonies, dans ce qui est omis, dans la perspective de

diférentes strates que j’utilise de façon très consciente, mais également dans une structure chorale

très proche de celle de la musique de chambre : comme un script dans un espace abstrait. De cette

manière, j’imagine que ce texte est un script dans le champ abstrait de la composition. »

Marie Luise Maintz

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Karlheinz Stockhausen (1928-2007)

Welt-Parlament

Composition : du 29 décembre 1994 au 5 mars 1995.

Commande : Süddeutscher Rundfunk (Radio) de Stuttgart.

Dédicace : Au premier Parlement du monde .

Création : 3 février 1996, à la Liederhalle de Stuttgart, par le Südfunk-Chor dirigé par Rupert Huber, régie son

de Karlheinz Stockhausen.

Éditeur : Stockhausen-Verlag, Kürten 1996 (œuvre n° 66).

Durée : 38 minutes.

Welt-Parlament [Le Parlement du monde] est la première scène de Mittwoch aus Licht, [Mercredi de

Lumière], un des sept volets – chacun correspondant à un jour de la semaine, comme dans notre

cosmogonie – de l’immense fresque opératique de Stockhausen intitulée Licht. « La Lumière,

écrit le compositeur, c’est l’esprit, apparemment, une manifestation de l’esprit, de l’esprit parfait,

précisément, pénétrant tout, illuminant tout. C’est pour cela que nous avons ce mot universel, et

aucun autre mot ne peut le remplacer pour désigner mon œuvre. » D’une durée de quelque vingt-

huit heures, cet opus magnum occupa le compositeur pendant près de trente ans, de 1977 à 2003.

Welt-Parlament est l’une des 296 pièces qui forment ce cycle, chacune pouvant être donnée

en version scénique ou concertante. Le volet auquel elle appartient, Mittwoch, renvoie au jour

de Wotan ou de Mercure, qui est aussi celui de la réconciliation et de la communication ;

de l’harmonie de l’air en jaune clair.

Le Parlement du monde siège. Le président de séance annonce l’ordre du jour : « Paharlement

du mohonde : l’amour est ici notre thème. » Ce parlement, Stockhausen le voit comme la

préiguration d’une réelle assemblée dont les membres seraient artistiquement évolués.

Répartis en douze groupes de trois, les membres s’avancent et occupent le centre de la scène,

chantant vers les choristes, parfois aussi, brièvement, vers le public. Stockhausen dit aussi les

voir, les entendre, quand bien même ils chantent dans des langues que lui-même ne comprend

pas – ou pas encore. Par l’un des principes du cycle, la spirale – symbole d’élévation mentale

qui doit rapprocher concrètement l’auditeur de l’éternité qui s’ébruite en lui –, le compositeur

tente de donner corps à ces langues, de les accorder : leur timbre, renfermant des valeurs de

couleur, de rythme, d’intensité et d’espace, naît dans le sombre [ou] pour s’élever peu à peu, et

majestueusement, vers les voyelles plus claires, toujours liées aux autres consonnes, jusqu’au [i],

leur convergence. La tension dramatique ne cesse de s’intensiier tout au long de l’œuvre pour

aboutir à un apogée, une cassure comique inattendue, l’irruption du quotidien, et décroître

jusqu’à l’amuïssement.

Jean-Noël von der Weid

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Julie Fuchs

Soprano française, Julie Fuchs chante

le rôle d’Elle dans L’Amour masqué de

Messager au Musée d’Orsay, Eurydice

dans Orphée et Eurydice de Gluck

au théâtre Moufetard, Maria dans

La Mélodie du bonheur de Rodgers et

Hammerstein au Théâtre du Châtelet,

Suzanne dans Les Noces de Figaro

de Mozart à la Cité de la musique,

Diane dans Orphée aux Enfers

d’Ofenbach à Toulon et Dijon, et

elle donne un récital Mozart–Haydn

à l’Académie du Festival d’Aix-en-

Provence avec Louis Langrée et la

Camerata Salzbourg. On la retrouvera

prochainement en Diane dans

Orphée aux enfers (à Aix-en-Provence

et Versailles), dans Le Roi Arthur de

Purcell (avec Le Concert Spirituel,

à Versailles et Besançon), en Galatée

dans Acis et Galatée de Haendel

(Festival d’Aix-en-Provence), dans la

Création de Haydn (avec Le Concert

Spirituel), en récital avec Jean-Claude

Malgoire (Fribourg) et avec Le Concert

Spirituel (à Venise et Versailles),

en Spinette dans La Vénitienne de

Dauvergne (à Liège et Versailles),

en Magicienne et Choryphée dans

Amadis de Gaule de Jean-Chrétien

Bach (à Venise, Paris, Ljubljana et

Versailles, sous la direction de Jérémie

Rhorer), dans un enregistrement de

la cantate Frédégonde de Max d’Ollone

(avec le Brussels Philharmonic

Orchestra dirigé par Hervé Niquet),

en Musette dans La Bohème de

Puccini (Angers-Nantes Opéra)

et en Rita dans l’opéra éponyme

de Donizetti (au Musikverein de

Graz). Julie Fuchs est lauréate de

nombreux prix internationaux, dont

le Premier Prix de la XXe édition du

concours FLAME, le prix « Révélation

classique 2009 » de l’ADAMI et le « Prix

Palazzetto Bru Zane » au premier

Concours International de Paris

(2010). Elle vient de recevoir le prix

Gabriel Dusurget d’Aix-en-Provence.

Romain Champion

C’est après une école de comédie

musicale puis une formation plus

« classique » – conservatoire et

études de musicologie – que Romain

Champion entre au chœur de

chambre Accentus. Sa jeune carrière

soliste le mène à l’Opéra Comique

et aux opéras de Massy, Aix-en-

Provence, Reims, Rouen, Rennes,

Luxembourg et San Sebastian, ainsi

que dans plusieurs festivals – Folles

journées de Nantes, Automne

musical du Château de Versailles,

Festivals baroques de Pontoise

et de Sablé-sur-Sarthe. Il chante

sous la direction de Hervé Niquet,

Vincent Dumestre, Hugo Reyne,

Jérôme Corréas, William Christie et

retrouve régulièrement et avec plaisir

Laurence Equilbey, interprétant

sous sa direction les parties solistes

de pièces de Buxtehude, Ravel,

Taneïev, Rachmaninov, Pesson,

Manoury ou Stockhausen. Sa

discographie compte une quinzaine

d’enregistrements, notamment Atys

de Lully, avec La Simphonie du Marais

sous la direction d’Hugo Reyne,

dans lequel il tient le rôle-titre.

Pieter-Jelle de Boer

Poursuivant une carrière musicale

d’une remarquable diversité, Pieter-

Jelle de Boer a récemment été

nommé chef assistant de l’Orchestre

National Bordeaux Aquitaine. Il ne

seconde pas seulement le directeur

musical Kwamé Ryan, mais assure

plusieurs concerts et une production

de ballet annuels. Il a également

été recruté comme assistant par

l’Orchestre Philharmonique de Liège

pour la saison 2009-2010, et fait

ses débuts avec cette formation en

janvier 2010 dans un programme

consacré au compositeur italien

Nino Rota. Parallèlement à sa carrière

de chef d’orchestre, il donne des

récitals d’orgue, de piano et des

concerts de musique de chambre :

un enregistrement d’œuvres

pour piano de Rachmaninov et

une tournée au Brésil étaient au

programme de l’été 2010. Enin,

il est directeur artistique du festival

À Fleur de Notes, qui a eu lieu pour

la première fois en 2008, à Paris, et

qui met en valeur la musique et

les jeunes musiciens néerlandais

dans le cadre d’une programmation

éclectique. Né dans les environs

d’Eindhoven, aux Pays-Bas, en

1978, Pieter-Jelle de Boer fait

son apprentissage musical au

Conservatoire d’Amsterdam dans

les classes de Marcel Baudet (piano)

et Pieter van Dijk (orgue). Il reçoit

également l’enseignement et les

conseils de Jan Wijn, Jacques Rouvier,

Murray Perahia, Emmanuel Ax et

Philippe Entremont. Un passage de

quelques mois dans la classe d’orgue

de Jean Boyer, au Conservatoire

de Lyon, en 2002, le marque

profondément. Il obtient son Master

à Amsterdam, puis, grâce à plusieurs

bourses d’études, dont celle de la

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Fondation Internationale Nadia et

Lili Boulanger, il intègre la classe de

direction d’orchestre de Zsolt Nagy au

Conservatoire de Paris, où il rencontre

notamment les chefs d’orchestre Peter

Eötvös, Dominique Rouïts, Gilbert

Amy et Arie van Beek. Ses études

parisiennes sont récompensées

en 2007 par un Prix avec mention

Très Bien, qu’il obtient en dirigeant

notamment Musique pour l’esprit en

deuil du compositeur néerlandais

Rudolf Escher. À ce jour, Pieter-

Jelle de Boer a dirigé, entre autres,

l’Orchestre National du Capitole de

Toulouse, l’Orchestre Philharmonique

de Monte-Carlo et la Philharmonie

Janáček d’Ostrava (République

tchèque). En 2007, il atteint les demi-

inales du concours international de

jeunes chefs d’orchestre de Besançon.

De 2007 à 2009, Laurence Equilbey

lui conie le poste de chef associé

au chœur de chambre Accentus,

avec lequel il prépare un nombre

important de productions. En mai

2009, il fait ses débuts à la Salle

Pleyel avec l’Orchestre National

d’Île-de-France. Lauréat des concours

internationaux d’orgue d’Alkmaar

(2003, premier prix) et Freiberg

(2005, deuxième prix), Pieter-Jelle

de Boer donne régulièrement des

concerts d’orgue, notamment à la

Radio autrichienne, à Vienne, et

sur les instruments historiques de

Haarlem, Groningue et Weingarten.

Par ailleurs, il forme avec Mariana

Izman un duo de pianistes qui

connaît un grand succès. Ils jouent,

entre autres, dans la grande salle

du Concertgebouw d’Amsterdam,

remportant en 2005 le prix de

musique de chambre « Couronne

des amis ». Déjà en 2001, il avait

remporté à Amsterdam le deuxième

prix au premier concours national de

la Young Pianist Foundation, qui lui

avait permis d’enregistrer un disque

consacré aux œuvres pour piano de

Mendelssohn. Cet enregistrement

a été récompensé par quatre étoiles

dans la revue Classica. Enin,

Pieter-Jelle de Boer est compositeur ;

il a notamment écrit Ciacona,

pour piano solo (2002), et Danses

concertantes, pour orgue, cuivres

et percussions (2009). Ces Danses

ont été créées sous sa direction en

octobre 2009, à la cathédrale Saint-

Étienne de Toulouse, dans le cadre

du festival Toulouse les Orgues.

Laurence Equilbey

Chef d’orchestre et directrice musicale

du célèbre chœur de chambre

Accentus, Laurence Equilbey est

aujourd’hui reconnue pour son

exigence et son ouverture artistique.

Le travail qu’elle fait depuis quinze ans

lui donne une place de choix parmi

les chefs symphoniques recherchés

entre autres pour leur expertise

dans l’oratorio ou l’opéra. Parmi ses

réalisations importantes, citons La

Cenerentola de Rossini au Festival

d’Aix-en-Provence, Medeamaterial

de Pascal Dusapin au Festival Musica

de Strasbourg, Les Tréteaux de maître

Pierre et L’Amour sorcier de Falla à

l’Opéra de Rouen Haute-Normandie.

La production Mozart Short Cuts

qu’elle conçoit et dirige à Luxembourg

et à la Cité de la musique à Paris, mise

en scène par Jérôme Deschamps et

Macha Makeïef, est reprise à Aix-en-

Provence en 2009 avec l’Orchestra

of the Age of Enlightenment, dans

le cadre de son association avec le

Grand Théâtre de Provence. Elle dirige

en 2009 Albert Herring de Britten,

dans une mise en scène de Richard

Brunel, à l’Opéra de Rouen Haute-

Normandie et à l’Opéra Comique.

En résidence à l’Opéra de Rouen

Haute-Normandie, Laurence

Equilbey dirige plusieurs projets

avec l’orchestre des lieux, récemment

des lieder de Schubert en version

orchestrale. En 2008, elle dirige un

ensemble de musiciens de l’Orchestre

National de France et Accentus dans

le Requiem de Fauré (enregistrement

Naïve) et dans Dona eis de Pascal

Dusapin. En résidence avec Accentus

à la Cité de la musique à Paris, elle

dirige en février 2010 le Brussels

Philharmonic, Accentus et le Chœur

de la Radio Flamande dans Le Paradis

et la Péri de Schumann, qu’elle

met en espace avec le concours

d’André Wilms et d’Hervé Audibert.

Au concert, Laurence Equilbey

dirige les orchestres de Lyon et de

Nice. Depuis 2009-2010, elle est

également associée à l’Ensemble

Orchestral de Paris, qu’elle retrouve

en septembre 2010 dans L’Enfance

du Christ de Berlioz, à la Salle Pleyel,

ainsi que dans un enregistrement

Mendelssohn. En 2010-2011, elle

dirige notamment le Freischütz

de Weber à Toulon, L’Enfant et les

Sortilèges de Ravel à Taïwan, dans

une mise en scène de Pierrick Sorin,

et La Flûte enchantée de Mozart

à Avignon. Avec Accentus,

elle continue d’explorer le

grand répertoire vocal et la

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12

création contemporaine. Leurs

enregistrements, nombreux, sont

régulièrement salués par la critique.

Elle reçoit un Disque d’or en 2008

pour Transcriptions, qui s’est vendu

à plus de 110 000 exemplaires dans

le monde, et ses Sept Dernières

Paroles du Christ en croix de Haydn,

avec l’Akademie für alte Musik de

Berlin, sont aujourd’hui considérées

comme un enregistrement de

référence. Le disque Strauss a

cappella, avec le Latvian Radio

Choir, est sans doute leur plus belle

signature. Laurence Equilbey crée

en 2002 le premier Département

Supérieur pour jeunes chanteurs

au Conservatoire à Rayonnement

Régional de Paris, et deux ans

plus tard le programme européen

Tenso, dédié au développement

de l’art vocal. Par ailleurs, elle a mis

au point un diapason électronique

(« e-tuner ») permettant aux

musiciens d’accéder aux 1/4 et 1/3

de tons et de sortir du système

tempéré de façon intuitive. Laurence

Equilbey a étudié la musique à Paris,

Vienne et Londres, et suivi des cours

de direction entre autres avec Eric

Ericson, Denise Ham, Colin Metters

et Jorma Panula. Elle a été élue

« Personnalité musicale de l’année

2000 » par le Syndicat professionnel

de la critique dramatique et

musicale. Elle est lauréate 2003 du

Grand Prix de la Presse musicale

internationale. La Suède l’a également

distinguée en l’élevant au rang de

Chevalier dans l’Ordre de l’Étoile

Polaire. En 2006, Cultures France

lui a remis le passeport « créateur

sans frontières » pour la musique

classique et contemporaine.

www.laurenceequilbey.com

Agent général : Véronique

Jourdain Artists Management

www.veroniquejourdain.com

Accentus

Fondé par Laurence Equilbey pour

interpréter les œuvres majeures du

répertoire a cappella et s’investir

dans la création contemporaine,

Accentus est aujourd’hui un

ensemble vocal professionnel

qui se produit dans les grandes

salles de concerts et de nombreux

festivals français et étrangers.

L’ensemble travaille régulièrement

avec chefs et orchestres prestigieux

(Pierre Boulez, Jonathan Nott,

Christoph Eschenbach ; l’Orchestre de

Paris, l’Ensemble intercontemporain,

l’Orchestre de l’Opéra de Rouen

Haute-Normandie, Concerto

Köln, l’Akademie für alte Musik de

Berlin). Il participe également à des

productions lyriques, aussi bien des

créations contemporaines (Perelà

uomo di fumo de Pascal Dusapin et

L’Espace dernier de Matthias Pintscher

à l’Opéra de Paris) que des ouvrages

du répertoire (Le Barbier de Séville de

Rossini au Festival d’Aix-en-Provence).

L’ensemble est aussi un partenaire

privilégié de la Cité de la musique.

Il poursuit sa résidence à l’Opéra

de Rouen Haute-Normandie où

il donne des concerts a cappella

et avec orchestre. Accentus est

ensemble associé à l’Ensemble

Orchestral de Paris pour les

saisons 2009-2010 et 2010-2011.

Ses enregistrements sont

régulièrement distingués par

la presse. Transcriptions, vendu

à plus de 110 000 exemplaires, a

été sélectionné pour les Grammy

Awards 2004 et a été Disque d’or

en janvier 2008. Les Sept Dernières

Paroles du Christ en Croix de Haydn,

avec l’Akademie für alte Musik de

Berlin, parues en avril 2006, sont

considérées comme une référence.

En janvier 2008 est paru le premier

DVD d’Accentus, Transcriptions, réalisé

par Andy Sommer. Le Stabat Mater

de Dvořák, sorti en mars 2008, a été

saluée par les critiques. Il a été suivi

en octobre par le Requiem de Fauré,

avec un ensemble de musiciens de

l’Orchestre National de France. Strauss

a cappella, avec le Latvian Radio Choir,

a reçu un accueil critique des plus

élogieux avec notamment un « Choc »

de Classica et les ff de Télérama. En

octobre 2010 sont parues les Vêpres

et la Liturgie de saint Jean Chrysostome

de Rachmaninov, avec le Chœur de

chambre Eric Ericson et, en mars 2011,

Manoury Inharmonies, enregistré

à l’occasion de deux concerts

à l’Opéra de Rouen Haute-Normandie.

Accentus enregistre en exclusivité

pour Naïve. Salué par la critique

dès son premier enregistrement,

l’ensemble a reçu le Prix Liliane

Bettencourt décerné par l’Académie

des Beaux-Arts en 1995, le Grand Prix

Radio Classique de la Découverte en

2001, et il a été consacré « Ensemble

de l’année » par les Victoires de

la Musique Classique en 2002, en

2005 et en 2008. Accentus est le

premier utilisateur du diapason

électronique « e-tuner ».

Le disque Schönberg avec l’Ensemble

intercontemporain récompensé en

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13

2006 par un MIdem Classical Award

est en vente à l’issue du concert.

www.accentus.fr

erda | accentus bénéicie du soutien

de la direction régionale des Afaires

Culturelles d’Île-de-France, ministère

de la Culture et de la Communication ;

est subventionné par la ville de Paris,

la région Île-de-France ; et reçoit

également le soutien de la Sacem.

Accentus est en résidence à l’Opéra

de Rouen Haute-Normandie. Il est

membre du réseau européen tenso et

de la Fevis (Fédération des Ensembles

Vocaux et Instrumentaux Spécialisés).

Accentus est équipé de diapasons

électroniques « e-tuner » grâce au

soutien de la Fondation Orange.

Le cercle des mécènes d’Accentus

accompagne son développement.

Mécénat Musical Société Générale

est le mécène principal d’Accentus.

Solistes dans le De Profundis

de Schönberg

Caroline Chassany

Paul Alexandre Dubois

Solistes dans She-cholat

ahavah ani de Pintscher

Kristina Vahrenkamp

Paul Alexandre Dubois

Solistes dans Welt-Parlament

de Stockhausen :

Julie Fuchs

Romain Champion

Kristina Vahrenkamp

Caroline Chassany

Violaine Lucas

Valérie Rio

Anne Gotkovsky

Marie Georges Monet

Jean-François Chiama

Olivier Coifet

Pierre Corbel

Paul Alexandre Dubois

Grégoire Fohet Duminil

Laurent Slaars

Jean Christophe Jacques

Sopranos

Marie-Pierre Wattiez

Laurence Favier Durand

Kristina Vahrenkamp

Armelle Humbert Jacques

Claire Henry Desbois

Anne Marie Jacquin

Geneviève Boulestreau

Sylvie Colas

Caroline Chassany

Altos

Violaine Lucas

Valérie Rio

Emmanuelle Biscara

Isabelle Dupuis Pardoel

Anne Gotkovsky

Catherine Hureau

Marie Sarlin

Marie Georges Monet

Benjamin Clee

Ténors

Olivier Coifet

Éric Rafard

Laurent David

Stéphane Bagiau

Andrew Bennett

Nicolas Kern

Romain Champion

Jean-François Chiama

Maciej Kotlarski

Jean Christophe Hurtaud

Basses

Pierre Corbel

Paul Alexandre Dubois

Grégoire Fohet Duminil

Laurent Slaars

Guillaume Perault

Jean Christophe Jacques

Eric Frachey

Cyrille Gautreau

Jean Baptiste Alcoufe

Chef de chant

Nicolaï Maslenko

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Et aussi…

Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Graphiste : Ariane Fermont | Stagiaires : Anna Soliman et Delphine Anquetil

> MÉDIATHÈQUE

En écho à ce concert, nous vous

proposons…

> Sur le site Internet

http://www.citedelamusiquelive.tv

… de regarder les concerts :

Pelléas et Mélisande d’Arnold

Schönberg par l’Orchestre

Philharmonique de Radio France,

Alan Gilbert (direction) enregistré à la

Salle Pleyel le 27 novembre 2010

> Sur le site Internet

http://mediatheque.cite-musique.fr

… d’écouter un extrait audio dans les

« Concerts » :

Gruppen de Karlheinz Stockhausen

par l’Ensemble intercontemporain

et l’Orchestre du Conservatoire de

Paris, David Robertson, Peter Eötvös

et Pierre Boulez (direction) • Lied der

Waldtaube d’Arnold Schönberg par

l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich,

Yvonne Naef (mezzo-soprano),

Michael Gielen (direction) enregistré à

la Cité de la musique en 2004

(Les concerts sont accessibles dans

leur intégralité à la Médiathèque de la

Cité de la musique.)

… de regarder dans les « Dossiers

pédagogiques » :

La musique allemande après 1945 dans

les « Repères musicologiques »

> À la médiathèque

… d’écouter :

Fünf Orchesterstücke ; Musik aus Thomas

Chatterton ; Choc de Matthias Pintscher

par le Rundfunk-Sinfonieorchester

Berlin et le Klangforum Wien, Sylvain

Cambreling (direction)

… de lire :

Conversations avec Stockhausen par

Jonathan Cott • Le siècle de Schoenberg

sous la direction de Danielle

Cohen-Levinas

> SALLE PLEYEL

MARDI 3 MAI, 20H

Tartini/Kreisler

Variations sur un thème de Corelli

Ludwig van Beethoven

Sonate n° 5 « Le Printemps »

Charles Ives

Sonate n° 4

Johann Sebastian Bach

Partita n° 1

George Antheil

Sonate n° 1

Hilary Hahn, violon

Valentina Lisitsa, piano

JEUDI 12 MAI, 20H

Claude Debussy

Sonate pour violon

Franz Schubert

Sonate en la majeur

Olivier Messiaen

Thème et variations

Maurice Ravel

Sonate en sol majeur

Janine Jansen, violon

Itamar Golan, piano

> JEUNE PUBLIC

MERCREDI 18 MAI, 15H

L’Éternelle Fiancée du Dr Frankenstein

Spectacle musical et

cinématographique (dès 8 ans)

Compagnie La Cordonnerie

> ÉDITIONS

Musique et utopies

Collectif • 154 pages • 2010 • 19 €

> CONCERT PROMENADE

DIMANCHE 8 MAI, DE 14H30 À 17H30

Jules Verne et la musique

> CONCERTS

JEUDI 28 AVRIL, 20H

Scène ouverte

Œuvres de John Cage, Bruno

Maderna, Karlheinz Stockhausen,

Benedict Mason…

Solistes de l’Ensemble

intercontemporain

Clement Power, direction

Valérie Philippin, chanteuse-actrice

Frédéric Stochl, mise en espace

SAMEDI 30 AVRIL

Forum

John Cage et l’œuvre ouverte

Projection, table-ronde et concert

MARDI 31 MAI, 20H

Mauricio Kagel

Mare Nostrum

Ensemble 2e2m

La Péniche Opéra

Pierre Roullier, direction

Dominique Visse, haute-contre

Vincent Bouchot, baryton

Mireille Larroche, mise en scène

Roland Roure, décors, installation

Danièle Barraud, costumes

VENDREDI 17 JUIN, 20H30

Ce concert vous est présenté dans le

cadre de la 5e Biennale d’art vocal.

Ivan Fedele

Animus anima pour ensemble vocal

Johannes Maria Staud

Nouvelle œuvre pour ensemble (création)

Bruno Mantovani

Cantate n° 1 pour 6 chanteurs et

ensemble

Ensemble intercontemporain

Neue Vocalsolisten Stuttgart

Susanna Mälkki, direction

Robin Meier, réalisation informatique

musicale Ircam

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L’Association est soucieuse de soutenir les actions favorisant l’accès à la musique à de nouveaux publics et, notamment, à des activités pédagogiques consacrées au développement de la vie musicale. Les Amis de la Cité de la Musique/Salle Pleyel bénéfi cient d’avantages exclusifs pour assister dans les meilleures conditions aux concerts dans deux cadres culturels prestigieux.

Trois catégories de membres sont proposées avec des privilèges réservés :

Les Amis• Un accès prioritaire à l’achat de places, 2 semaines avant l’ouverture de la vente

aux abonnés,

• Un accès à une bourse d’échanges,

• Une newsletter par e-mail informant des événements importants de l’Association,

• Des places parmi les meilleures, pour tous les concerts, dans la limite des places réservées

à l’Association,

• Une présentation en avant-première de la nouvelle saison.

Les Donateurs• L’accès à des places de dernière minute (jusqu’à 48h avant le concert), dans la limite des places

réservées à l’Association,

• 2 verres d’entracte offerts par saison,

• La participation aux cocktails organisés par l’Association,

• La possibilité d’assister à 1 ou 2 séances de travail d’orchestre,

• 4 entrées offertes au Musée de la musique.

Les Bienfaiteurs• 2 places offertes par saison, à choisir parmi une sélection de concerts, dans la limite

des places réservées à l’Association,

• 2 cocktails d’entracte offerts par saison,

• La mention de leur nom dans les brochures annuelles.

• 2 invitations aux vernissages des expositions temporaires du Musée de la musique.

Les Amis de la Cité de la musique | Salle PleyelAssociation loi 1901

Présidente : Patricia Barbizet | Contact : Marie-Amélie Dupont

252, rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris

[email protected] • Tél. : 01 53 38 38 31 • Fax : 01 53 38 38 01

N° Siren 501 242 960

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Une collection de disques autour des instruments du Musée de la musique

6 TITRES DÉJÀ DISPONIBLES

• Pancrace Royer

Christophe Rousset, clavecin Goujon/Swanen 1749-1784

• Jean-Philippe Rameau

Christophe Rousset, clavecin Hemsch 1761

• Johann Jakob Froberger

Christophe Rousset, clavecin Couchet 1652

• Le salon de musique de Marie-Antoinette

Sandrine Chatron, harpe Érard 1799

• 24 Ways Upon the Bell – Dowland, Britten, The Beatles…

Christian Rivet, guitares, luth et archiluth

• Chopin

Edna Stern, piano Pleyel 1842

En vente à la librairie-boutique Harmonia Mundi et dans les points de vente habituels

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